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AUTOMATES12 juillet 2013 - 5 janvier 2014
DOSSIER DE PRESSE
!
RELATIONS POUR LA PRESSE ET LES MEDIAS :FOUCHARD FILIPPI COMMUNICATIONS
Philippe FOUCHARD FILIPPI - [email protected] - 01 53 28 87 53 - 06 60 21 11 94
LA MAISON DE LA VACHE QUI RIT, LONS LE SAUNIER
SOMMAIRE
Page 3 COMMUNIQUÉ DE PRESSEPage 4 BRÈVE HISTOIRE DES AUTOMATES PUBLICITAIRESPage 7 SÉLECTION DE MARQUES ET AUTOMATES DANS L’EXPOSITION Page 12 LISTE DES AUTOMATES EXPOSÉS Page 19 MICHEL TAECKENS, COMMISSAIRE DE L’EXPOSITION Page 20 LA MAISON DE LA VACHE QUI RITPage 22 LE GROUPE BELPage 23 INFORMATIONS PRATIQUES
2
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
A partir du 12 juillet 2013, avec l’exposition Automates, La Maison de La vache qui rit présente une sélection de 42 grands automates publicitaires, des objets aujourd’hui devenus rares, voire rarissimes. Ceux-ci seront présentés selon les grands thèmes qu’ils pouvaient illustrer ou personnifier : « automates animaux », « automates thérapeutiques », automates pour le « boire et le manger », qui « se baignent » ou qui « s’habillent », qui « écrivent », etc.
Symboles des évolutions de la publicité et du commerce, porteurs « animés » des valeurs des premières grandes marques, souvent habités d’une forme de poésie « décalée » à même de provoquer la curiosité et l’émerveillement, les automates publicitaires connurent leur heure de gloire entre la seconde moitié du 19ème siècle et la fin des années 1940.
Ces objets, souvent atypiques dans le monde des objets publicitaires, firent en effet leur apparition en même temps que les grands magasins (Le Bon Marché voit le jour en 1852 puis La Samaritaine, Le Printemps, etc.). Il s’agissait alors de capter l’attention, le regard, le désir des passants sur les nouveaux – et grands – boulevards du Paris d’Haussmann. Symboles de progrès et de commerce « moderne », objets emblématiques de la « réclame », plus efficaces que les affiches, les automates publicitaires venaient marquer les esprits et imprimer de leur présence le spectacle urbain comme put le noter le peintre de la ville moderne Fernand Léger pour lequel « la devanture-spectacle est devenue une inquiétude majeure dans l’activité du revendeur. Une concurrence effrénée y préside : être plus vu que son voisin est le désir violent qui anime nos rues ». De ce « désir violent » du marchand devaient naitre des objets capables de faire rêver, d’émerveiller, de fasciner le consommateur par leur illusion mécanique.
Michel Taeckens, Délégué Général pour le Musée de Plein Air de Villeneuve d'Ascq et commissaire de l’exposition, a sélectionné 42 automates parmi les plus représentatifs de la période issus de collections privées, très rarement, si ce n’est jamais, présentés au public. Les pièces majeures de l’exposition comprennent notamment : un ensemble unique de 11 automates Valda (la marque ayant le plus utilisé les automates), un très bel automate Cadum de 1930, « Pour l'hygiène et la beauté de la peau », un automate Danone très technique. A noter également, les automates à la note très rétro de l’Idéal-Bibliothèque Hachette, Lessive Dinamo ou Lait Mont Blanc.
Le collectif architectural portugais « petit cabanon » signe la scénographie d’Automates avec une évocation ludique et amusante d’une « rue » aux vitrines remplies d’automates pour illustrer les thèmes de l’exposition. « petit cabanon » est déjà intervenu sur les expositions REWIND (2010), Même Pas Vielle (2011) et Au Lait ! (2012) à La Maison de La vache qui rit.
3
BRÈVE HISTOIRE DES AUTOMATES PUBLICITAIRES
Les automates depuis l’Antiquité
Au 19ème siècle, l’encyclopédie définit les automates comme «des appareils qui, sous la forme d’êtres organisés, cachent dans leur intérieur des ressorts propres à donner des mouvements imitant les fonctions de la vie».
Avant même de faire appel à des forces mécaniques, l’homme a créé très tôt des figures animées, dans des buts souvent religieux ou magiques. Selon les récits de la mythologie grecque, Dédale, le mythique créateur du labyrinthe aurait créé des statues capables de se mouvoir et de bouger les yeux.
Il est généralement attribué à Ctésibios (3ème siècle av. J.-C), à Philon de Byzance (2ème siècle av. J.-C ) et à Héron d’Alexandrie (1er siècle après J.-C), l’invention et la perfection des premiers automates (bien avant Léonard de Vinci). Ceux-ci sont alors mus par des moyens hydrauliques ou mécaniques. Les automates de Héron, par exemple, sont activés par la vapeur, la force de l'eau, celle du sable, ou par l'écoulement de graines de moutarde. Ainsi, certaines statues de dieux manipulées secrètement par un prêtre, revêtent-elle une apparence de vie.
C’est au 14ème siècle que l’automate refait son apparition dans l’espace public grâce aux progrès de l’horlogerie. Les jacquemarts, grandes statues automates, indiquent à partir de la fin du Moyen Âge les heures depuis les façades des cathédrales ou celles des édifices publics.
Les automates prennent leur apparence moderne au 18ème siècle grâce à des personnages à figure humaine animés par des ressorts. Des ingénieurs tel que Jacques de Vaucansson (1709-1782) portent alors à son plus haut niveau la technique de l’automate avec le Joueur de tambourin ou le Joueur de flûte. En 1738, il crée un Canard digérateur qui peut manger et digérer, cancaner et simuler la nage. Exposé à partir de 1844 au Palais Royal, il est malheureusement détruit lors d’un incendie en 1879.
Parmi les nombreux automates réalisés par la famille Jaquet-Droz célèbres horlogers suisses, trois pièces fabriquées entre 1767 et 1774 restent particulièrement célèbres par la sophistication : la Musicienne, le Dessinateur et l'Écrivain. Les trois automates, encore aujourd’hui parfaitement fonctionnels, sont exposés au Musée d'Art et d'Histoire de Neuchâtel. On peut les considérer comme de lointains ancêtres des robots modernes. Une particularité de ces automates est la possibilité de modifier les cylindres qui les commandent, les rendant d'une certaine façon programmables.
4
BRÈVE HISTOIRE DES AUTOMATES PUBLICITAIRES
Nécessitant un grand nombre d’heures de conception, les automates sont réservés au 18ème siècle aux cadeaux princiers ou diplomatiques, aux salons d’amateurs fortunés ou de collectionneurs. C’est au 19ème siècle que l’automate se démocratise et devient l’apanage d’une bourgeoisie issue de la Révolution industrielle. Les industries du jouet, de l’horlogerie et des boîtes regroupent alors leur savoir-faire et des marques telles que Vichy, Triboullet, Decamps ou Phalibois conçoivent dès lors des automates magiciens, acrobates, clowns ou oiseaux animés pour le décor des salons bourgeois.
L’âge d’or de l’automate publicitaire
Dans la seconde partie du 19ème siècle, l’automate trouve une nouvelle destination en apportant une réponse aux nouvelles exigences commerciales. Des magasins d’une taille encore jamais atteinte voient alors le jour avec, en 1852, Le Bon Marché puis Le Louvre, le Printemps, la Samaritaine, la Belle Jardinière.
En investissant les vitrines des grands magasins commence alors l’âge d’or de l’automate publicitaire. Son apparition dans les vitrines fait écho aux profonds changements urbanistiques et commerciaux que connait une ville comme Paris en prise avec les mutations liées à son fort dynamisme démographique. La percée de grands boulevard avec la mise en place de larges trottoirs, l’installation de l’éclairage électrique, le développement des transports en commun participe, entre autres facteurs, à la création un nouveau type social, celui d’un passant consommateur, et de la nécessité d’en solliciter le regard.
Attirer l’attention des passants devient alors la préoccupation première de ces magasins d’un type nouveau et les grandes vitrines sur rue prennent alors tout leur sens. L’automate les investit tout d’abord lors de la période des étrennes avant de devenir support publicitaire. Il émane de la notion d’automatisme une vision de progrès et les annonceurs de l’époque comprennent rapidement l’intérêt de la publicité sur le lieu de vente. Plus attractif que l’affiche par son mouvement, l’automate publicitaire apporte une réponse à la création de ces nouveaux besoins consuméristes. De par son mouvement, il est plus attractif que l’affiche ne gardant de l’automate de salon que le mouvement et le moteur. En 1909, le commandant Peary atteint le pôle Nord. Il est alors proposé aux grands magasins du Bon Marché une reconstitution de cette arrivée et la scène connaitra un très grand succès auprès du public, la tradition des vitrines animées s’impose définitivement.
5
BRÈVE HISTOIRE DES AUTOMATES PUBLICITAIRES
Grâce à l’électricité, les grands magasins peuvent aussi proposer de grandes scènes animées : doté d’un petit moteur, l’automate peut fonctionner en continu sans avoir à être remonté. On distingue alors trois grands types d’automates publicitaires. De 1890-1900 à 1930 environ, les sujets réclames où il s’agit généralement d’un automate individuel posé sur un socle (dérivé de l’automate de salon, il est souvent en papier mâché) ou de grandes scènes animées notamment en période de fête. De 1930 à 1960 se développent les PLV (publicités sur le lieu de vente) avec leurs enseignes et plaques automatisées.
A l’âge d’or des automates publicitaires, la maison JAF (Jouets et Automates Français) est l’un des spécialistes dans la fabrication de ceux-ci et propose à ses clients soit des catalogues de modèles d’automates, soit de travailler également sur commande en s’adaptant aux attentes de ses clients. Pour la marque Corector, JAF conçut ces deux types d’automates, par exemple.
La Seconde Guerre Mondiale marque cependant la fin des automates. Jugés trop coûteux, ils disparaissent des vitrines tandis que l’intérêt du public se porte désormais sur d’autres modes de promotion importés des Etats-Unis d’Amérique. Et ce n’est qu’à partir des années 1980-1990 que de nouvelles technologies, électronique et informatique,ainsi que de nouveaux matériaux, résine ou latex, viennent donner une nouvelle jeunesse aux automates publicitaires (cf. la campagne de publicité Milka et sa marmotte).
6
SÉLECTION DE MARQUES ET D’AUTOMATES DANS L’EXPOSITION
Valda
Le fondateur de la marque Valda, Henri Canonne (1867-1961) achète à Lille en 1895 une officine qu’il revend dès 1899. Il s’installe en 1900 à Paris et dépose la même année la marque Valda, dont le nom est né de la contraction de Valetudo (santé) et Da (donne). Il s’agit alors d’une petite gomme verte enrobée de sucre et qui prévient les agressions respiratoires. Canonne ayant la phobie des maladies infectieuses et les antibiotiques n’ayant pas encore fait leur apparition, celle-ci est uniquement composée à base de plantes. En 1910, il crée une unité de fabrication dans le quartier du Marais qui produit 10.000 boites de pastilles par jour.
Le succès rencontré par les pastilles Valda est essentiellement dû à la publicité intensive et à la qualité du produit. Le dessinateur et affichiste Georges Grellet (1894-1937) est alors l’auteur de toutes les illustrations des publicités Valda. Il a l’idée de créer le célèbre docteur Valda, un médecin de famille âgé dont le personnage apparait comme un gage d’expérience et de savoir-faire, à même de garantir le sérieux du produit. Son costume particulier le rend identifiable de façon immédiate. Les automates Valda couvrent la période allant des débuts du 20ème siècle et jusque dans les années 20. Ceux-ci seront de deux grands types : les automates illustrant les grands moyens de locomotion et ceux à base d’un personnage : le docteur ou le clown. L’exposition en présente les deux types. Le premier est encore une sculpture animée, un personnage en buste tenant une boîte de pastilles pour être perçu automatiquement comme un symbole du produit. Puis l’on distingue, une série sur les moyens de locomotion, alors des symboles de vitesse et de modernité. Puis une seconde série qui développe l’attrait pour l’exotique avec personnages éléphant ou dromadaires.
Le bon Docteur Valda
Dans la lignée des automates de salon du 19ème siècle, le célèbre docteur est présenté en buste et désigne de l’index l’énorme boîte de pasti l les à l’«action merveilleuse». Premier d’une remarquable série, l’automate définit déjà la silhouette facilement reconnaissable du docteur Valda : redingote bleue, gilet blanc, chapeau haut de forme, petites lunettes, cheveux et favoris blancs pour traduire l’âge avancé et l’expérience.
7
SÉLECTION DE MARQUES ET D’AUTOMATES DANS L’EXPOSITION
Valda : des patients bientôt guéris
Sur l’automate en tôle de 1924, le personnage est désormais représenté en pied. Un pantalon rouge en complète le costume qui prend alors un aspect quasi «patriotique», tandis qu’un parapluie vert, couleur des pastilles Valda, protège le docteur des intempéries.
Au chevet des malades à l’hôpital ou en visite chez un patient, le docteur Valda est désormais mis en scène dans sa fonction. Inspirés des illustrations des brochures publ icitai res Valda de 1921-24, ces automates sont conçus sur un mode humoristique donc attractif pour le badaud. D’un côté, une rangée de malades éternue et tousse mais ils seront bientôt guéris par les fameuses pastilles désignées par le docteur à
l’allure bonhomme.
Sur cet automate, le malade, emmitouflé de la tête aux pieds, aurait mieux fait d’écouter les recommandations du Docteur Valda qui lui tend une pastille « pour ne pas tousser ».
8
SÉLECTION DE MARQUES ET D’AUTOMATES DANS L’EXPOSITION
Valda : le bon docteur en globe-trotteur
L’automate vient ici supporter le propos qu’aucun élément ne saurait faire obstacle à la progression de la petite gomme verte et qu’il soit pilote automobile, pilote de l’air ou capitaine à la barre d’un navire, le docteur Valda maîtrise tous les moyens de locomotion modernes pour porter « le bon remède – jusqu’au-delà des mers » !
De même, qu’il soit à dos de chameau ou d’éléphant, le bon docteur Valda s’accommode parfaitement des moyens de transport traditionnels des contrées lointaines.
Placés derrière la vitrine, ces automates captent ainsi l’attention des badauds par l’éclat de leurs couleurs, le dessin travaillé, l’exotisme et la modernité qu’ils évoquent. Le mouvement amuse les enfants tout en enchantant et informant leurs parents.
9
SÉLECTION DE MARQUES ET D’AUTOMATES DANS L’EXPOSITION
Valda : Le clown et l’acrobate
Si le docteur a maintenant disparu de la représentation, il est sous-entendu par la présence de la boîte de pastilles et l’apposition de la marque répétée trois fois. Frappant le spectateur par ses coloris francs, l’automate reproduit ici une scène de cirque. Le clown attirant essentiellement le regard par son costume tandis que l’acrobate l’interpelle par son mouvement complexe : réalisant un tour complet dans les deux sens, il se redresse au-dessus de la barre et désigne la boîte de pastilles.
Lustucru : une recette «aux oeufs frais» bien protégée
Sur le damier bleu et blanc brisé apparait le célèbre Père Lustucru installé dans une coquille d’œuf qui lui offre le mouvement du culbuto pour vanter les qualités du produit et sa recette « aux œufs frais » , mise au point en 1921.
Fait remarquable : le condit ionnement de l’automate est protégé comme le recommande le fabr icant qui soul igne, sur un ton et une représentation humoristiques, la fragilité de ce type de support publicitaire : une boîte en carton humanisée supplie son utilisateur de la conserver à défaut de quoi l’appareil peut être « perdu ».
10
SÉLECTION DE MARQUES ET D’AUTOMATES DANS L’EXPOSITION
Lait Mont Blanc, Beaux Enfants
Les fabricants d’automates trouveront d’autres alternatives à la protection de l’automate tel que le fabricant JAF pour le Lait Mont Blanc où la caisse protectrice sert de fond de décor.
Provoquant la surprise, une fois le dessus de la caisse soulevé surgit le slogan « Lait Mont Blanc, beaux enfants » ! L’étonnement se voit augmenté une fois que tous les cotés sont dépliés : de l’énorme boîte en aluminium apparait un bébé une cuiller à la main.
En un «clip-clap», le tour est joué, l’automate protégé et le transport facilité.
Savon Cadum : le plus célèbre bébé publicitaire
Dans les années 1930, l’entreprise Cadum est en pleine expansion et le plus célèbre bébé publicitaire connaît un succès sans précédent.
Portraituré sur tous les murs de France, il s’affiche par exemple sur la façade de l’Hôtel Scribe à Paris sur une surface de 1070m2 avec une tête de 17 mètres de haut. Décliné sur tous les supports publicitaires, l’automate participe à cette vaste campagne publicitaire.
Mis en scène à l’heure du bain, le bébé se présente face au spectateur et lui montre le savon qui fait sa
notoriété. Un second bébé frictionne le dos d’un troisième sous le regard d’un petit chien qui saute de joie devant le spectacle. La blancheur des chairs contraste avec le fond de couleur noir et témoigne de l’efficacité du Savon Cadum pour l’Hygiène et la Beauté de la Peau.
En bois peint, d’un mécanisme élaboré, l’automate se singularise par sa sobriété et l’élégance de la mise en scène.
11
LISTE DES AUTOMATES EXPOSES
IMAGE MARQUE TITRE DATE TECHNIQUE DIM COLLECTION
VALDA Bustev
1920
mécanisme
d'horlogerie à
pendule
76 x
60 x
45
Coll Part
VALDALe meilleur
remède
v
1924
Tôle
lithographiée
77 x
64 x
15
Coll Part
VALDAVoici le vrai
remède
v
1924
Tôle
lithographiée
moteur
mécanique
signé
Georges
Grellet
58 x
79 x
15
Coll Part
VALDAPour ne pas
tousser...
v
1924
Tôle
lithographiée
57 x
80 x
15
Coll Part
VALDA
Il court porter
le bon
remède
(automobile)
1929
Tôle
lithographiée
moteur
mécanique à
grand ressort
plat
84 x
82 x
17
Coll Part
VALDA
A toute
vitesse il porte
le bon
remède
(avion)
1930
Tôle
lithographiée
moteur
mécanique à
grand ressort
plat
61 x
90 x
18
Coll Part
12
VALDA
Jusqu'au delà
des mers
(bateau)
1931
Tôle
lithographiée
moteur
électrique
74 x
85 x
20
Coll Part
VALDA
Au delà des
déserts
(chameau)
1932
Tôle
lithographiée
moteur
électrique
89 x
81 x
20
Coll Part
VALDAPastilles Valda
(éléphant)1933
Tôle
lithographiée
moteur
électrique
105
x 81
x 20
Coll Part
VALDA
Pastilles Valda,
pour éviter,
pour soigner
(acrobate et
clown)
1930
Tôle
lithographiée
moteur
électrique
83 x
80 x
20
Coll Part
CADUM
Pour l'hygiène
et la beauté
de la peau
1930moteur
électrique
58 x
63 x
28
Coll Part
SWEETHEARTAutomate
SweetHeart1950
54 x
82 x
45
Coll Part
13
FILOKIMAutomate
Filokim1960
Bois peint
moteur
électrique
72 x
50 x
28
Coll Part
DRAMAMINE
Pour les maux
du voyages
(bateau)
1960 moteur
électrique
72 x
50 x
28
Coll Part
DRAMAMINE
Pour les maux
du voyages
(avion)
1960moteur
électrique
72 x
50 x
28
Coll Part
DRAMAMINE
Pour les maux
du voyages
(car)
1960moteur
électrique
72 x
55 x
37
Coll Part
14
DRAMAMINE
Pour les maux
du voyages
(car profil)
1960 moteur
électrique
72 x
55 x
37
Coll Part
DD
Chaussettes
bas jamais
usés
vers
1950
Bois peint
moteur
électrique
35 X
20 X
15
Coll Part
DDEn socquettes
en mi bas
vers
1930
Bois peint
Coll Part
DD En trotinette Coll Part
VALDAElle prend une
pastille Valda
v
1924Coll Part
FLEX (éléphant)v
1930
Bois peint
moteur
électrique
41 X
55 X
13
Coll Part
15
LE NIL (éléphant)v
1930
Carton
lithograhié
mécaniqué
45 X
30 X
10
Coll Part
GRINGOIREv
1950
Carton
moteur
électrique
47 X
40 X
13
Coll Part
CORECTOR
Carton
lithograhié
moteur
électrique
75 X
50 X
13
Coll Part
CODEC Coll Part
BANANIA 1950moteur
électrique
55 X
40 X
15
Coll Part
16
HACHETTE
IDEAL
(fillette lisant
dans son lit)
Bois, métal,
plastique
moteur
électrique
65 X
44 X
32
Coll Part
LAIT
MONT
BLANC
v
1930
bois métal et
caoutchouc
moteur
électrique
100
X
140
X 40
Coll Part
OPTIQUE
MEDICALE
v
1930
40x
55Coll Part
LA VACHE
QUI RIT
v
1930
bois et papier
électrique
Coll Part
LUSTUCRU Coll Part
17
KORESv
1950
bois,
plastique
Electrique
Coll Part
CHOLET Mouchoirs Coll Part
ZEISSverres
bifocaux Coll Part
ROCHET-
BRAKELAutomate
v
1930
bois peint
moteur
électirque
57x
45
La Maison de la
Chicorée
HACHETTE (chien niche) Coll Part
MARTINI 1960 Electrique Coll Part
DANONE Coll Part
DOROTHY
DODDchaussure Coll Part
DINAMO Lessive Coll Part
18
MICHEL TAECKENS, COMMISSAIRE DE L’EXPOSITION
Historien de l’art, Michel Taeckens est actuellement Délégué Général de Proscitec, Patrimoines et Mémoires des Métiers ainsi que Délégué Général de l’Association Monique Teneur, Sauvegarde du Patrimoine Rural (Musée de Plein Air, Villeneuve d’Ascq (59). De 2001 à 2009, il a été Directeur de La maison de la Chicorée d’Orchies (59). De 1990 à 2001, il a été Conservateur de la Fondation Prouvost/Septentrion de Marcq en Baroeul (59).
Au cours de sa carrière Michel Taeckens a pu notamment intervenir sur la conception et la réalisation de nombreuses expositions temporaires alliant notamment valorisation de patrimoines industriels, ouverture sur l’art contemporain.
Au sein de Proscitec, il a notamment mené la mise en place et le développement d’un Réseau de plus de 55 structures muséales de la région Nord-Pas de Calais spécialisées en patrimoines industriels et mémoires des métiers.
19
LA MAISON DE LA VACHE QUI RIT
Fruit d’une aventure familiale et entrepreneuriale exemplaire, La vache qui rit est aujourd’hui une marque qui appartient à la mémoire collective des français, comme à celle de plus d’une centaine de pays étrangers. Depuis sa création en 1921, La vache qui rit surprend par ses produits et par sa communication. Créativité, innovation, modernité et impertinence sont les valeurs qui, depuis bientôt 90 ans, définissent son histoire.
Pour en rassembler, conserver et transmettre la mémoire, le groupe Bel a inauguré en 2009, à Lons-le-Saunier, au cœur du Jura, sur son site historique de production, un lieu qui lui est entièrement dédié. La Maison de La vache qui rit constitue ainsi un véritable laboratoire d’idées au service de l’histoire et de l’avenir de la marque.
Expositions, ateliers de cuisine, conférences et débats, boutique et lieu de restauration, La Maison de La vache qui rit se définit comme un espace vivant d’échanges et de rencontres autour de sujets insolites, attachants ou inédits, mais toujours prêts à éveiller la curiosité.
Créée à l’initiative de Catherine Sauvin, petite-fille de Léon Bel, créateur des Fromageries Bel, La Maison de La vache qui rit rassemble sur 2.200 m2 plus de 600 artefacts et documents qui reconstituent le patrimoine de la marque, ses évolutions, ses multiples représentations. Lors de la création de cette Maison, le postulat de départ consistait à revisiter la notion de musée de marque en créant un espace attractif et original, convivial et innovant. D’où le choix de conjuguer images, sons, films, animations et jeux interactifs pour créer un lieu à l’image de la marque.
Conçu par le cabinet d’architectes Reichen et Robert & Associés, privilégiant une approche contemporaine des volumes et de l’espace où la transparence du verre côtoie le bois brut, le projet a été guidé par une recherche d’harmonie non seulement entre le présent et le passé, mais aussi entre l’édifice et son environnement. La nouvelle aile du bâtiment semble ainsi émaner de l’ancienne, et telle une simple boite de bois, s’ouvre sur les jardins extérieurs. Le site déploie ainsi plus de 1.500 m2 d’espaces verts autour des 2.200 m2 de bâtiments. La présence de la nature au cœur du bâtiment a été privilégiée : baies vitrées et puits de lumière éclairant les espaces d’exposition, mur végétal dans le hall d’accueil, la conception de La Maison de La vache qui rit s’inscrit dans la démarche de développement durable du groupe Bel. Eclairages basse consommation, climatisation en circuit fermé, charpente en bois de mélèze sans traitement chimique, sondes géothermiques, le bâtiment utilise des solutions techniques de haute performance environnementale. Sans compter les 170 m2 de panneaux solaires qui font de La Maison de La vache qui rit la plus originale des centrales photovoltaïques de la région.
20
LA MAISON DE LA VACHE QUI RIT
UN PARCOURS LUDIQUE
Dès le début du parcours, une animation en 3D ré-interprète l’image de La vache qui rit en lui faisant traverser les âges. On y découvre notamment Vachscaux, Vachkiris, Liberty cow ou Vachstronaute. Puis, au fil des salles dédiées à l’histoire de la marque, films d’époque, bandes dessinées, chansons, émissions de radios, films publicitaires et d’animations ou encore un documentaire de 26 minutes à découvrir dans l’auditorium se succèdent pour illustrer la manière dont la marque s’est installée dans la vie quotidienne de chacun.
Pour donner une dimension plus réaliste aux documents d’époque, la scénographie s’appuie sur la reconstitution d’une place de village des années 50 composée d’une épicerie pour la mise en scène des objets publicitaires, d’un théâtre de marionnettes pour des saynètes dédiées à La vache qui rit, d’un kiosque pour lire et écouter les « Belles histoires de La vache qui rit » et d’une salle de classe dont les pupitres permettent de découvrir une animation interactive.
Plus proche de notre époque, c’est aussi une vache sportive qui nous apparaît aux côtés du champion du monde et triple champion olympique marocain Hicham El Guerrouj ou qui défie l’océan sur le voilier de Kito de Pavant.
Des aventures insolites pour une vache qui ne cesse de créer la surprise.
21
LE GROUPE BEL
Groupe familial international d’origine française, Bel est spécialisé dans la conception et la fabrication de fromages de marque de qualité, adaptés aux modes de consommation du monde entier et accessibles à tous.
Le groupe Bel est présent dans plus de 120 pays par le biais de 26 sites de production, 33 filiales, 5 marques internationales - La vache qui rit, Mini Babybel, Kiri, Leerdammer et Boursin - et 25 marques nationales adaptées aux modes de consommation locale - Apéricube, Port Salut, etc.
Bel s’appuie sur trois piliers indissociables de son succès : un outil industriel ultra-performant, notamment à travers ses avancées technologiques en miniaturisation, des équipes marketing pionnières avec des sagas publicitaires inoubliables, et des forces de vente, réactives et proches du terrain, avec des plans merchandising adaptés aux nouveaux modes de consommation.
Ce sont les 11.300 collaborateurs du Groupe répartis à travers le monde qui bâtissent ces facteurs clés de succès et qui s’engagent à les rendre pérennes en appliquant dans leur univers professionnel, les cinq valeurs fondatrices de Bel : l’éthique, l’innovation, l’enthousiasme, la compétence et la cohésion.
Groupe Bel
www.groupe-bel.com
Fondation d’entreprise Bel
www.fondation-bel.org
22
INFORMATIONS PRATIQUES
Dates de l’exposition
Du 12 juillet 2013 au 5 janvier 2014
Dates du vernissage de la presse
Vendredi, le 12 juillet 2013
Lieu
La Maison de La vache qui rit 25, rue Richebourg - 39000 Lons-le-Saunier
Horaires d’ouverture
En juillet et en août : tous les jours de 10h00 à 19h00
En mai et juin, septembre et octobre : tous les jours, sauf lundi > 10h-18h
En novembre durant les vacances scolaires de toutes les zones : tous les jours de 10h00 à18h00
De janvier à fin avril et les weekends, jours fériés et vacances scolaires toutes zones au mois de décembre : de 14h00 à 18h00
Fermé le 1er janvier et le 25 décembre Tarifs
Adulte : 7,50 € Enfant -3 ans : gratuit Enfant 3 - 6 ans : 3 € Enfant 7 - 18 ans : 5 € Tarif famille : 20 € Tarif réduit : 5,50 € (chômeur, RSA, handicapés, carte Jeune) Groupe : contacter La Maison de La vache qui rit
Site internet de La Maison de La Vache qui rit www.lamaisondelavachequirit.com
Visuels pour la presse de l’exposition
Sur demande à [email protected]
23