Aux Armes pour l'Europe_DEGRELLE Léon_A4

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    AUX ARMES

    POUR LEUROPE

    Texte du discours prononc Paris, le 5 Mars 1944, au Palais deChaillot par le SS-Sturmbannfhrer

    Lon DEGRELLE

    CHEVALIER DE LA CROIX DE FERCOMMANDEUR DE LA BRIGADE DASSAUT WALLONIE

    Le 5 Mars 1944, revenant de la Bataille de TSCHERKASSY o sa brillante conduitelui a valu de recevoir des mains du Fhrer la Croix de Chevalier de la Croix de Fer, leSS-Sturmbannfhrer Lon DEGRELLE a pris la parole Paris devant un immenseauditoire runi au Palais de Chaillot.

    Cette manifestation avait t organise par les Waffen-SS Franais, la Lgion desVolontaires Franais contre le bolchevisme et la Milice franaise.

    Il est inutile, sans doute, de tracer ici le portrait de Lon DEGRELLE dontlextraordinaire activit politique dploye en Belgique, avant et depuis la guerre, est

    bien connue de tous.

    Quand on songe qu 28 ans cet homme a remu tout un pays par son lan, soncourage et sa foi, on nest pas tonn de le voir aujourdhui la tte de ceux de ses

    compatriotes qui ont compris la ncessit de joindre leurs efforts larme qui formele barrage de lEurope contre le bolchevisme. Le discours quil a prononc Paris - etdont on trouvera le texte dans cette brochure - nest pas celui dun homme politique...au sens pdagogique du mot. Cest celui dun soldat - le soldat de lEurope nouvelle,anim de la foi du combattant et qui a su conformer ses actes avec ses ides.

    Belge, il sadresse tous les Franais en gnral et en particulier ceux qui ont djcompris les ncessits de lheure.

    Pourquoi un belge parle-t-il des franais ? Parce que ce belge est avant tout europen

    et, comme il la dit lui-mme, dans lEurope daujourdhui, les dlimitations desfrontires nont plus gure dimportance. Il sagit dUNE lutte, dUN combat. Cette

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    lutte et ce combat sont les mmes pour tous. Aussi bien appartenait-il lun de cesglorieux combattants europens du front de lEst, lun de ceux qui ont montr uncourage presque sans prcdent, dadresser cet appel qui est aussi une leon et unexemple.

    Aux Armes pour lEurope

    Jeunesses dEurope :

    Unissez-vous !

    Je viens vous en soldat. O que nous soyons en Europe, nous sommes UN peuple enarmes. Arrivant ici, Paris, aprs avoir connu les grands drames de lhiver russe, je

    peux regarder nimporte lequel de vos visages ; au poste o vous tes, lennemi vousguette. Front de Russie, front dItalie, front intrieur, nous sommes tous menacs parles mmes ennemis, ou par les mmes assassins. Et cest cela qui nous unit avec unetelle ferveur.

    On pouvait, avant guerre, parler de lEurope. Les potes et les prophtes lavaientprdite. Des annes durant nous pouvions nous tendre la main entre nationalistes detous les pays. Tout cela sentait quand mme la convention et la littrature.

    A cette heure, nous sommes unis par une force que rien ne pourra abattre. Noussommes unis par nos morts, jeunes gens dAllemagne, jeunes gens de France, jeunesgens de ma Patrie, jeunes gens de tous les pays de lEurope.

    Nous avons vu nos Camarades mourir, et cest parce quils sont morts, cte cte, quenotre amiti vivra et que lEurope se crera. Sans ces morts, sans ces grands appelsdu sang, lEurope aurait cherch son unit pendantcinquante ans, pendant cent ans, etlet ralise trop tard.

    Nous sommes au sicle o toutes les grandes forces primitives de lunivers serassemblent : grandes forces de lAsie sauvage et mystique, qui groupe des centainesde millions dhommes ; grandes forces de lAmrique avec ce conglomratmonstrueux de races disparates et avec ces forces matrielles terribles, qui pourraientnous craser un jour. Dun ct comme de lautre, dnormes masses trouvent leurunit. Et lEurope est l, comme une presqule de soleil, une presqule de faiblesse :Europe des jardins, Europe des Cathdrales, Europe des peuples civiliss la viefacile, mais Europe de la guerre civile.

    Nous avons des sicles de civilisation commune, nous avons les mmes glisesplantes dans les villes de Bavire, de Provence, de la Beauce, les mmes langues etles mmes chants, les mmes potes et les mmes musiciens. Nous ne sommes quune

    poigne dhommes civiliss, et nous tions nous regarder, comme des ennemis. Nousne sommes que quelques dizaines de millions dhommes, de la Baltique la

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    Mditerrane, et lon tais parvenu nous jeter les uns contre les autres. Mme nosnationalismes taient des nationalismes de rtraction. Nous nous regardions les uns lesautres avec des yeux inquiets, des yeux hostiles. Et nous nous laissions tousmanuvrer, par ceux qui avaient intrt ce que nous fussions toujours diviss : la

    juiverie internationale, qui ne pouvait stendre que dans les ruines de lEurope ; unmarxisme bourgeois, qui avait perdu toutes les batailles et qui ne pensait recouvrer sasuprmatie que dans le sang de la jeunesse ; les forces dargent, qui tenaient toutes noscapitales. Et, jeunes gens de lEurope qui avions encore de la vie dans nos veines, nousvoyions nos vieux peuples jouer les faiseurs de guerre. Nous voyions un pays commele vtre, la France des soldats, des paysans et des marins, livr quelques viellescanailles, qui dpendaient elles-mmes dautres canailles internationales. Ctait laFrance de la finesse, de la sensibilit, de la grce, qui tait reprsente par cet norme

    pachyderme dHerriot. Ctait le Midi frmissant, avec sa lumire sensible, avec saculture, le Midi o taient venus les Grecs et les Romains, le Midi qui a donn le sensde votre langue et qui tait reprsent par cette petite belette de Lon Blum. Et ctaitle Paris de la beaut, reprsent par Paul Reynaud, ce chinois cras par un autocar.Quelle tragdie quun vieux peuple comme le vtre, qui avait de telles responsabilits,ait t livr ces canailles, qui en fin de compte, nous ont prcipits dans une telletuerie ! Si vous naviez pas t la France facile et faible, vous auriez dj eu cemoment-l, votre tte, les Franais que vous acclamez aujourdhui : Doriot etDarnand.

    On ma dit : Il faudra tout de mme un peu flatter les Franais, ils aiment a . Jesuis un soldat, je ne vous flatterai pas. Je dirai la vrit tout le monde. La vrit cestque la France avait des responsabilits terribles, cest qu lheure de lEurope, laFrance ntait pas l. La vrit, cest quil est temps que la France soit l.

    Quand je regarde la jeunesse franaise daujourdhui, je vois quil y a tout de mmeautre chose dans ce pays que ce quon nous a montr avant la guerre. Quand je penseau sang vers par tant de jeunes Franais, qui sont tombs en Russie, je me dis quil ya quand mme chez ce vieux peuple chevaleresque un lan qui renat et qui tend versle sacrifice et la gloire.

    Victoire de lEurope ?

    Nous ne devons pas crier aujourdhui la victoire de lEurope. Pendant des annes,lEurope a t en tat de pch mortel, et aujourdhui elle paie ses crimes. Elle estarrive au moment de se demander si elle sauvera sa civilisation, si elle gardera la vie,ou si la barbarie va la submerger. Cest l langoisse de tous les soldats du front.

    Quand nous voyons nos jeunes camarades couchs dans la boue et la neige de Russie,nous savons que derrire ces fronts teints, brillait lintelligence de tout ce qui frmit

    le plus tendrement sur la terre. Mais nous savons quen face de ces qualits, il y a laquantit, quen face de lintelligence, il y a la sauvagerie et que ces forces primitives

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    reprsentent une puissance immense.

    Quand, revenant du front, nous regardons nos vieilles villes, nous admirons lharmoniede nos cits, nous contemplons ces trsors incomparables, et quand nous noussouvenons des hordes qui dbouchaient des bois, de ces milliers de faces jaunes auxyeux brids, aux barbes hirsutes, quand nous pensons leur norme force matrielle, ces centaines de tanks monstrueux qui dbouchaient de toutes parts, nous nousdemandons : Est-ce que lEurope tiendra ? Pourra-t-elle rsister ce fleuve de sang, ces apptits bestiaux ?

    Nous ne rentrons pas du front avec des paroles de paix et doptimisme. Nous rentronsdu front - et nous y retournerons bien vite - en nous disant que lEurope entire peutnous sauver. La Russie des Soviets est terriblement puissante. Depuis des annes, toutela jeunesse de lAllemagne forme le barrage. Est-ce que nous aurions dans nos mesassez de torpeur pour rester indiffrents devant ce grand drame ?

    Les chances offertes

    aux peuples jeunes de lEurope.

    Nous sommes arrivs au moment o toutes les dlimitations de lEurope dhier, delEurope des guerres civiles, sont mortes. Ou bien les peuples ont retrouv dans leursveines, la grande force de la jeunesse, lesprit du sacrifice et de la grandeur, et ilsforment un seul bloc socialiste et rvolutionnaire, ou bien ils ont conserv la strilit etla dcadence des vieillards qui ne comprennent plus rien.

    Pendant des annes, les jeunes nationalistes ont souffert de lunion de toutes les forcesmalsaines. Les francs-maons taient unis, cela navait rien dincompatible avec leursoi-disant patriotisme. La canaille marxiste tait unie, elle disait en ricanant : Travailleurs de tous les pays, unissez-vous . Les forces dargent taient unies ; les

    banquiers de Paris, de New-York, de Bruxelles ou de Londres sentendaientadmirablement. Mais nous, patriotes, nous devions nous dtester et nous har. Nous,qui tions pousss par la ferveur rvolutionnaire, nous devions nous ignorer. Eh bien!tout cela est fini. Contre les internationales juive, moscoutaire et financire, sest cremaintenant linternationale de la jeunesse rvolutionnaire. ILS ONT T LESMAITRES HIER, AVEC NOS ARMES NOUS SERONS LES MAITRES DEMAIN.

    Cela naura t rendu possible, il faut bien le dire, que parce que la jeune Allemagnetait prte guider lEurope dans cette tche. LAllemagne victorieuse de 1940 aurait

    pu se laisser griser par son triomphe. Or, peine arrive dans nos villes, elle nous atendu une main fraternelle.

    Je me souviens encore comme si ctait hier, de ces petites lgions de prcurseurs et de

    pionniers qui, de chez nous, sen allaient vers les casernes du Reich, petites lgionscomposes de jeunes et danciens combattants, petites lgions qui se demandaient :

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    Que va-t-on sortir de cette aventure ? Et nous arrivions, en Allemagne. Nousavions en face de nous les vainqueurs dhier. Nous avions contre nous ce laisser-allerdmocratique de tous les soldats de nos vieux peuples, chez qui on croyait que lacamaraderie larme devait se manifester par lavachissement, la cigarette qui tombe,lcharpe mal fichue, le salut quon ne donne pas aux officiers. La camaraderie narien voir avec cela. Le peuple ne demande pas, pour tre respect, que lon sabaisse.Le peuple comprend parfaitement quil faut sur la terre des chefs et des matres ! Ceque le peuple demande, cest le pain, cest la justice, cest le respect. Le peuplemprise les chefs qui jouent la vadrouille. Cest en tant des chefs fiers que nousnous faisions respecter car le peuple ne respecte que ceux qui se respectent eux-mmes. Franais autant que Belges, nous avions tous t rongs par cette saletdmocratique, nous avions tous ce laisser-aller, cet air canaille. Nous arrivions ainsiface cette rigoureuse discipline prussienne, ces cadres dofficiers admirablementforms. Pour nimporte quel Allemand, nos dfauts taient bien faciles dceler, et

    pourtant, malgr tout, nous avons t reus en vritables camarades. ON NOUS ALAISS TENTER NOTRE CHANCE.

    Au bout dun an, nous nous sentions les coudes laise. Nous avions notreCommandeur, nos officiers nous, notre propre langue. Nous reprsentions notrePatrie vivante. Et durant cet hiver, nous avions au Dniepr, la responsabilit compltedun front de cinquante kilomtres. Et aujourdhui, non seulement nous nous sentonsgaux tous les jeunes gens dAllemagne, mais lAllemagne nous donne elle-mme ledroit de nous lever au niveau le plus haut. Cette Croix de Fer si symbolique, quireprsente pour lAllemagne, tant de guerres glorieuses et tant de sang, nous autrestrangers, nous pouvons la confrer nos hommes. Moi, Wallon, je remets la Croix deFer de premire classe mes soldats. Je la remets mme aux soldats allemands quisont sous mes ordres.

    Quel peuple aurait pu donner en trois ans de tels signes de camaraderie la jeunesse detoute lEurope, nous ouvrir toutes larges les portes de la gloire, nous faire entrer de

    plein-pied dans la magnificence de sa rvolution, nous permettre de commander sessoldats - ces soldats qui, voil trois ans, avanaient, jeunes vainqueurs, dans nos cits,et qui aujourdhui, sentant la ncessit de crer lEurope, acceptent cela. Des jeunesofficiers allemands, couverts de gloire, viennent chercher les ordres notre poste decommandement ; des soldats allemands, qui ont fait toutes les campagnes, sont mls tous nos camarades. Car au front, cest lgalit absolue. Une seule chose y diffrencieles hommes : le courage.

    La Sant du Peuple.

    Lunit l-bas est faite, et cest la seule unit qui triomphera. LEurope ne se fait pasuniquement parce quelle court un danger, mais parce quelle possde une me. Nousne sommes pas seulement unis par quelque chose de ngatif, comme de sauver notre

    peau. Ce qui importe sur la terre, ce nest pas tant de vivre que de bien vivre. Ce nestpas davoir tran cinquante annes dinactivit, cest, pendant un an, pendant huit

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    jours, davoir men une vie fire et triomphante.

    Les intellectuels peuvent dvelopper leurs thories. Il en faut. Ce sont l jeuxinnocents, souvent dailleurs des jeux de dcadences. Combien de Franais se com-

    plaisent dans ces subtilits ! COMBIEN DE FRANAIS CROIENT QUILS ONTFAIT LA RVOLUTION QUAND ILS ONT CRIT UN BEL ARTICLE SUR LARVOLUTION ! LEurope est le vieux pays de lintelligence, et les grandes lois de laraison sont indispensables lharmonie europenne. Mais tout de mme, notre siclesignifie autre chose que le rveil des seules forces de lintelligence. Il y eut tant degens intelligents qui furent des tres striles. En rveillant toutes les forces instinctiveset grondantes de ltre humain, en rappelant quil y a une beaut du corps et uneharmonie, quon ne conduit pas les peuples avec des nains, des gringalets et des tresdifformes, en rappelant quil ny a pas daction sans joie, ni de joie sans sant, leracisme, rveillant ces grandes forces qui viennent du fond du monde, ramne la ttede lEurope une jeunesse saine et indomptable, une jeunesse qui aime, une jeunessequi a de lapptit. Aussi, quand nous regardons le monde, nest-ce plus pourlanalyser... mais pour le prendre !

    LAllemagne aura rendu ce service inestimable une Europe dcadente, de lui avoirapport la sant. Quand nous regardions lEurope davant guerre, quand on allait dansces mnageries qutaient les assembles parlementaires, quand on voyait toutes cesfaces grimaantes, tous ces vieux messieurs abtis, leurs ventres qui tombaient, commesi ces hommes avaient eu trop de grossesses, leurs visages fatigus, leurs yeux pochs,on se demandait : Cest a notre, peuple ? . Le peuple franais savait encore fairedes traits desprit, qui taient au fond une forme de ricanement et de rvolte, mais ilnavait plus cette grande joie innocente de la force, alors que lAllemagne, elle,

    possdait ce rservoir de forces sans limites. Quest-ce qui vous tonnait, hommes etfemmes de France, quand vous les avez vu arriver en 1940 ? Cest quils taient beauxcomme des dieux, avec corps harmonieux et souples, cest quils taient propres. Vousnavez jamais vu un jeune guerrier, vous ne le voyez pas encore cette heure enRussie, avec une barbe dmocratique. Tout cela est net, tout cela a de lallure, de larace, de la gueule.

    Avec le racisme, avec ce rveil de la force saine, lAllemagne a rendu la sant sonpeuple dabord, et puis lEurope entire. Quand nous sommes partis pour la Russie,on nous a dit : Ah vous allez souffrir l-bas, vous serez des hommes vieillis

    prmaturment . Quand rentrs du front, nous regardons les autres, cest nous qui leurtrouvons tous de vieilles bobines, alors que nous sentons dans nos veines une forceque rien narrtera.

    Ce nest pas poux sauver le Capitalisme

    que nous noms battons en Russie.

    Cest pour cela que les soldats du front ont une telle confiance. Larme dEurope quiest l-bas dans la boue et la neige, est larme la plus belle qui soit au monde, la plus

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    fire, la plus unie que jamais lEurope ait connue. Cette arme a la foi, chose quonnavait jamais vue en Europe depuis les Croisades. Les centaines de milliersdEuropens qui suivaient Napolon, suivaient la gloire dun homme. Toute la

    jeunesse qui lutte en Russie, combat pour sauver lEurope, pour arrter le commu-nisme, mais surtout parce quelle a la foi rvolutionnaire. La lutte contre les sovietsnest pas la lutte telle que la rvrent les bourgeois davant la guerre. Ils voulaient lalutte contre le communisme, parce quils avaient peur. Nous autres de quoi aurions-nous peur ? Nous navons rien dfendre, nous navons pas de coffres-forts. La mort ?

    Nous la bravons. Cest une vieille toupie que nous mtons tous les jours. Ceux qui ontcette lgret de ne porter que leurs armes ne tremblent pas. Les bourgeois, eux,tremblent toujours et trembleront encore. Il y a vingt ans, ils avaient dj besoin des

    jeunes pour se battre contre les Soviets. Nous aurions d filer tous l-bas, pour que lesgros banquiers continuent avoir des banques, pour que les gros bourgeois continuent avoir des indigestions, pour que les putains particule continuent aller chez M.Daladier ou chez M. Paul Reynaud. Ctait a, lEurope, nest-ce pas, ctait alEurope davant-guerre, quil fallait dfendre et protger contre le bolchvisme. SilEurope doit encore tre a, si elle doit redevenir lEurope des banquiers, de cettegrosse bourgeoisie corrompue, de la facilit et de lavachissement, eh bien, nousautres, nous le disons sans dtour, nous prfrons encore que le communisme gagne etfasse tout sauter en lair. Nous aimons mieux que tout saute que de voir encoreresplendir cette pourriture.

    LEurope lutte en Russie parce quelle est socialiste. La jeunesse dEurope qui a prisdes mitraillettes ne fera pas comme la jeunesse de 1918. Elle ne les changera pascontre des pantoufles. Nous autres, nous garderons les chargeurs, et aprs avoirenfonc la barbarie communiste, nous viserons juste les ploutocrates, qui nousdestinons nos dernires balles.

    Pourrait-on demander des millions de jeunes gens, de telles souffrances, pourrions-nous voir tomber les meilleurs de nos camarades, pour que ce monde monstrueux de la

    ploutocratie continue ?

    Je me rappelle encore la nuit du Nouvel An. A onze heures, nous partions lassaut. Jecommandais la compagnie de la jeunesse. Nous avons dans notre Brigade unecompagnie o il ny a que des jeunes, des garons de seize, de dix-sept ans. Nousavons mme les trois plus jeunes soldats de la SS. Ils nont que quinze ans. (Ils avaientgratt leur ge sur leur carte didentit avant de sengager.) A quatre heures du matin,

    je ramenais ces garons dans nos lignes, et je portais sur mes paules un de ces gaminsde dix-huit ans, qui avait eu les deux genoux briss par une charge de mitraillette. Envoyant son sang qui coulait sur mon uniforme blanc dhiver, je pensais au rveillon de

    Nouvel An. Quatre heures du matin ! Il devait y avoir partout dans lunivers de cesfastes monstrueux de ceux qui avaient pu manger, avec ces cris stridents des femmesfaciles, il y avait tout ce vieux monde qui se gobergeait, cependant que nous autres, la

    jeunesse dEurope, nous tions l avec nos morts, nos blesss, nos souffrances.

    Croyez-vous qu ces heures-ci, nous ne faisions pas le serment de btir un jour unmonde propre et juste ?

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    Les soldats qui ont fait campagne en Russie auront souffert ce que jamais nul autresoldat avant eux na connu. Tous les anciens combattants de la grande guerre qui sontau front Russe sont unanimes le dire. Ces hommes vont jusquau fond du vide delme. Pendant des semaines et des semaines, ils vivent dans des trous de boue et deneige. Depuis des annes, ils connaissent des paysages dsesprants, prs de ces isbasde torchis ptris. Depuis des annes, des centaines de milliers de jeunes hommes fontcet immense sacrifice de leur jeunesse, de leurs aises, de toutes leurs esprances. Quel

    plus grand sacrifice peut-on consentir sa foi, que de vivre dans ces paysagesmouills, ou devant ces neiges qui sifflent, que de ne jamais rien voir de beau, ni unecathdrale qui chante dans le ciel, ni un visage qui sourit ; ne jamais voir des yeux quiregardent avec tendresse ; ne jamais respirer sous la douceur de nos cieux, et savoirque la mort nous guette sans cesse ? Croyez-vous que nous aurions souffert tout cela

    pour que les mmes dizaines de magnats exploitent des millions de travailleurs, pourque la jeunesse ne puisse ni respirer, ni vivre ? Mais souvenez-vous donc de ce qutaitlAllemagne davant Hitler, cette Allemagne pourrie des dmocrates chrtiens et desmarxistes, ce qutait la France dliquescente, o le peuple tait lobjet des plushonteuses escroquerie, o des millions de travailleurs ne connaissaient ni respect, ni

    joie de vivre et recevaient des congs pays comme une aumne, pour quils jouent lespetits bourgeois.

    Rvolution du Peuple.

    Partout en Europe, le peuple tait malheureux, partout le bonheur tait monopolis parquelques dizaines de monstres anonymes - bonheur matriel enferm dans les coffres-forts des banques, bonheur spirituel touff par toutes les formes de la corruption.LEurope tait vieille parce quelle ntait pas heureuse ; les peuples ne souriaient plus

    parce quils ne se sentaient plus vivre.

    En ce moment mme, que se passe-t-il encore ? Que lon regarde Paris, ou Bruxelles,on trouve en banlieue le mme peuple humili, avec des salaires de famine, avec unravitaillement de lpreux. On arrive sur les boulevards et on trouve ces gros pachasinsolents, lards de beefsteak et de billets de mille, et qui vous disent : Cest pratiquela guerre : avant la guerre on gagnait, pendant la guerre on gagne, aprs 1a guerre ongagnera . Ah a, quils y comptent la fin, ils gagneront nos dcharges demitraillette, ils gagneront la corde des pendus !

    Car ce qui nous intresse le plus dans la guerre, cest la rvolution qui suivra, cest derendre ces millions de familles ouvrires la joie de vivre, cest que les millions detravailleurs europens se sentent des tres libres, fiers, respects, cest que dans toutelEurope le capital cesse dtre un instrument de domination des peuples, pour devenirun instrument au service da bonheur des peuples.

    La guerre ne peut pas sachever sans le triomphe de la rvolution socialiste, sans que letravailleur des usines et le travailleur des champs, soient sauvs par la jeunesse

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    rvolutionnaire. Cest le peuple qui paie, cest le peuple qui souffre. La grandeexprience du front russe le prouve encore. Le peuple a montr quil tait capable defaire sa rvolution sans les intellectuels. Dans nos rangs, quatre-vingt pour cent de nosvolontaires sont des ouvriers. Ils ont montr quils avaient la tte plus claire et quilsvoyaient plus loin que des milliers dintellectuels qui nont plus que de lencre dans le

    porte-plume, plus rien dans la tte et surtout plus rien dans le cur, des intellectuelsqui se prtendent llite. Tout cela est bien fini.

    Les vritables lites se forment au front, une chevalerie se cre au front, de jeuneschefs sont ns au front. La vritable lite de demain est l, loin des potins des grandesvilles, loin de lhypocrisie et de la strilit des masses qui ne comprennent plus. Elle secre pendant des combats grandioses et tragiques, comme ceux de lencerclement deTscherkassy. Ce fut pour nous une joie souveraine que de nous trouver l entre jeunesgens venus de tous les coins de lEurope. Il y avait l des milliers dAllemands de lavieille Allemagne, les hommes de la Baltique - et notamment le Bataillon Narva avecles Lettons - il y avait les grands garons blonds des pays Scandinaves, les Danois, lesHollandais, nos frres darmes Flamands, des Hongrois, des Roumains. Il y avait, aussiquelques Franais, qui vous reprsentaient dans cette mle, alors que tant de voscompatriotes se trouvaient engags dans dautres secteurs du front de lEst. Et l entrenous tous, stablissait une fraternit complte, car tout est chang depuis la guerre.Quand nous regardons dans notre Patrie un vieux bourgeois avachi, nous neconsidrons pas que cet homme fait partie de notre race, mais quand nous regardonsun jeune rvolutionnaire dAllemagne, ou dailleurs mous estimons que celui-l est denotre Patrie, puisque nous sommes avec la jeunesse et avec la Rvolution.

    Nous sommes des soldats politiques, linsigne de la SS montre lEurope o est lavrit politique, o est la vrit sociale et, rejoignant de partout cette arme politiquedu Fhrer, nous prparons les cadres politiques de laprs-guerre. LEurope aura,demain, des lites comme jamais elle nen aura connues. Une anne de jeunes aptres,de jeunes hommes mystiques, soulevs par une foi que rien narrtera, sortira un jourde ce grand sminaire du front. Cest l aussi, Franais, quil sagit dtre prsents.

    Debout la France.

    Si un petit peuple comme le ntre donne larme allemande un tel apport dhommes,si les Wallons ont t les lgionnaires qui ont donn la cause de lEurope, le plus demorts et le plus de blesss, si plus de deux mille de nos camarades sont morts, oudisparus, sont dans les hpitaux, si devenus une Brigade, nous nous sommes jursdtre cette anne mme une division (une division pour quatre millions de Wallons !)cest parce que nous savons que dans la mesure o nous serons prsents au front, nousserons prsents aprs la guerre. Et vous, Franais, vous devez dire la mme chose. Les

    peuples ne vivent pas uniquement de leur pass. La France na pas le droit dtre une

    seconde Grce, dtre une Rome de la dcadence. Il reste chez vous une jeunessemagnifique, une race forte. Et jai le courage de vous dire quil ne suffit pas de faire

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    aux Allemands des discours, quil ne suffit pas dexpliquer ce qutaient Bayard, LouisXIV et Napolon. Votre pass vous donne le devoir dtre digne de ce qua vcu laFrance.

    La France a des centaines de milliers de jeunes garons capables de tenir son drapeau,capables de montrer que vous tes un vieux peuple de soldats. Ce nest plus le momentou il faut des reprsentations symboliques. Les symboles sont bons pour les potes.Pour nous autres, il ny a que laction qui compte. Un vieux pays comme la France ne

    peut pas se contenter de symboles. On nenvoie pas au front des dlgations, commeon y envoyait des dlgations parlementaires. La France ne peut pas se contenter denenvoyer que quelques Franais pour la reprsenter devant le monde. Nous sommesau moment o non seulement il faut montrer quon est avec lAllemagne, donc aveclEurope, mais au moment o chaque peuple doit se tailler sa place avec ses sacrifices.Le temps de la littrature est pass. Lencre des porte-plume sche vite, mais le sangdes jeunes hros traversera lEurope comme un fleuve de vie. A vous de choisir entrece fleuve de vie, ou le desschement des peuples striles.

    Dj toutes les esprances sont permises concernant votre choix. Le fait que tant deFranais aient revtu cet uniforme glorieux, hier uniforme de lAllemagne, aujourdhuiuniforme de lEurope, le fait que tant de jeunes Franais aient franchi ce barrage des

    prjugs et de la sottise, pour servir dans la mme arme que nos camarades du Reich,prouve quil existe toujours dans votre pays une ferveur et une vivacit delintelligence. Les multiples expriences de la jeunesse franaise montrent quellecherche non seulement le moyen dtre utile, mais celui de se dpasser : il y a les

    jeunes Franais de la Lgion, les jeunes Franais de la Waffen SS, les jeunes Franaisqui taient mme dans nos rangs.

    Jtais tonn, il y a quelques mois, de trouver au Dnipr des Franais avec nous. CesFranais avaient nou, dans les camps de travail en Allemagne, des liens damiti avecde jeunes Belges de langue franaise, et cest ainsi quaux moments les plus tragiques,notre Brigade comptait des garons du Nord, des garons de Paris, nous avions mmeun garon de Marseille... Il lui tait difficile de nous faire croire quil tait Bruxellois !Et ces jeunes Franais, qui taient avec nous au combat, et que nous considrionscomme de vrais camarades, avaient un besoin mouvant de montrer quils taient l.

    Je reverrai toujours un de nos plus durs combats dans la fort de Tscherkassy. Ctaitlavant-veille de la Nol, le 23 dcembre, trois cents hommes, nous avions d passerla nuit travers les lignes russes et franchir les barrages des Soviets pour attaquer ungros village sept kilomtres dans leur dos. Il restait encore une vingtaine de mtres sauter. Nous devions bondir pour atteindre un gros plateau et javais prs de moi unouvrier de Paris. Au moment o il fallait absolument passer, il me cria : Jvais vousmontrer que les Parisiens ont quque chose dans le ventre . Nous atteignons le plateauet l, un obus tombe qui lui arrache un bras et lui ouvre le ventre. Comme je voulaisfaire porter ce petit Parisien larrire, il eut cette parole magnifique : Non, jsuis

    foutu, mais jveux vous voir gagner quand mme . Puis, stant tran jusqu unemeule de paille, il se hissa pour nous regarder nous battre. Quand, la fin du combat,

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    je suis venu pour le retrouver, le petit Parisien tait l, avec son ventre ouvert et sonbras parti. Debout, dans sa meule de paille, il nous avait regard vaincre ! Eh bien, cepetit Parisien, mort l-bas, dans la fort de Tscherkassy, sera pour vous un modle. LaFrance doit tre debout, la France doit donner son sang. LEurope de demain seralEurope des soldats.

    La "France Seule" :

    Caricature du Nationalisme.

    Et pourtant, en face de ces exemples, il y a chez vous des gens qui attendent, des gensqui se livrent des calculs sordides : On ne sait pas comment a tournera, disent-ils,soyons cinquante pour cent du ct des Allemands, cinquante pour cent du ct desAmricains. On sera bien avec ceux-l, Paris, mais on prparera quand mme avecceux-ci, toutes les petites combines en Afrique du Nord. De toutes manires, il fautsarranger pour tre bien avec le vainqueur . Ce sont l des calculs de banquiers, descalculs daventuriers. Quand on est le vieux peuple de France, on calcule seulement ose trouve le devoir et lhonneur, et rien dautre. Et puis, il y a le vieux nationalismerestrictif, celui de la France seule . Avoir, vingt ans, embrass les colonnes rosesde lAcropole, avoir, vingt ans, cri : je suis Romain , tre dAthnes et de Rome,tre de Provence ou de Paris, tout cela aurait d conduire tre dEurope. Un Franaisne peut pas tre aujourdhui de France seule. Un Franais est dEurope. II est solidairede la civilisation de la Bavire, dAthnes, de Madrid, des Pays-Bas ou de la Prusse.

    Nous sommes la mme unit et le mme pril est l, qui nous attend. Que demain lesSoviets dferlent, que devient la France seule ? Ce nest pas avec des ballots de vieux

    journaux jaunis, quon arrtera les Moscoutaires ! La France doit comprendreque cenationalisme de restriction, cest la caricature du nationalisme. Ou la France setrouvera avec lEurope, ou elle prira avec elle, mais la France ne restera pas touteseule. Il ny a plus personne qui puisse rester seul. Car maintenant, au-dessus de toutesles Patries, il y a la grande Patrie Europe, notre civilisation, notre sang, notre vie. Quenous soyons fils de Paris, ou fils de Bruxelles, nous sommes tous fils de lEurope, dela Baltique Gibraltar.

    Ceux qui ont compris.

    Cest une vritable joie, pour nous qui rentrons du front, de voir ici en France, desmilliers dhommes qui comprennent, des nationalistes Franais qui se montrent, quisont forts et qui ont dpass le stade troit du nationalisme hautain et hargneux davantla guerre.

    Cest un de Brinon qui, ml des quipes ministrielles un peu plus cahotes encoreque le navire des armes de Paris, a eu le courage, ds larmistice, dtre pour lacoopration totale, ouverte, et non pour la collaboration avec les tiroirs que lon ferme

    et dont on met les clefs en poche.

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    Cest un Doriot qui a si bien compris qu une poque historique comme la ntre, onnarrive diriger les peuples, quen tant ml la guerre et la souffrance de son

    peuple, en attendant lheure de lhrosme et de la grandeur. Doriot est rest deux ansen Russie. Ces deux annes compteront double plus tard. La France, comme les autres

    pays dEurope, sera aux soldats, et jaime cent mille fois mieux le Lieutenant Doriotavec sa Croix de Fer, quun Doriot avec des maroquins monumentaux aprs la guerre.Soldats, nous travaillerons la main dans la main, en vrais camarades. Politiciens, nousfussions toujours rests des adversaires sournois.

    Il y a maintenant chez vous un homme qui sait que la vie des canailles na absolumentaucune importance. Quand il y a des gens qui empoisonnent les peuples, quand il y ades assassins, le moment nest pas venu de faire des salamalecs, ni de faire marchertoute la vieille machine solennelle dune justice qui tait la protection des coupables,au lieu dtre la rpression du crime. Le moment est venu pour condamner cesassassins. Il nest pas ncessaire davoir de vieux messieurs dcatis qui ont fait desannes dtudes juridiques et qui finalement ne sy retrouvent plus dans les articles dela loi.

    Il suffit davoir quelques hommes robustes qui savent o est le bien et o est le mal.Un Darnand a compris ce quest la rvolution europenne. Il na pas peur de se direSS. Ses forces en France, ne sveillent pas pour une justice passagre et sommaire ;elles ne sveillent pas pour que les bourgeois dorment, ni mme pour quils trouventcela bien.

    Maintenant que Darnand est en train dcrabouiller les terroristes, les bourgeois sedisent : On va pouvoir retourner dans les trains, on pourra de nouveau aller en

    province, on ramnera des poulets, des fromages, on fera du march noir. Ah !Darnand cest un chic type Je connais assez les jeunes rvolutionnaires dEurope, pour savoir que ce nest pas

    pour les poulets, les fromages des bourgeois quon nettoie le maquis, ce nest mmepas pour rprimer le terrorisme que ces forces se sont leves, puisquil ne sagit l quedun nettoyage prliminaire. Ces forces se sont leves en France pour faire, cte cte, avec tous les jeunes rvolutionnaires dEurope, la grande rvolution socialisteque le peuple attend. Dailleurs, le peuple nattendra pas longtemps. Il a assez souffertdes mouvements dits de droite , des mouvements embourgeoiss. Encombrs decolonels, cribls de la galette des grosses banques. Le gaullisme a eu ceci de bon, quilvous a dbarrasss de ce poids mort, et dun tas de rombires qui vous rendaientridicules. Maintenant videmment, il ny a plus les cohues fantastiques, sans tte etsans coeur, ou lon dpensait beaucoup dessence pour narriver a rien du tout.Maintenant vous ntes pas grand chose parce que cest le dbut. Mais vous tesquelque chose. Vous voyez je vous parle franchement. Vous tes quelques milliersdhommes qui commencent ; qui commencent a lintrieur, qui ont commenc aufront, qui doivent faire infiniment plus. Si vous restez au front deux ou trois millehommes, cest insuffisant. Un peuple comme la France ne se bat pas avec deux ou

    trois mille hommes.

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    Chaque peupledoit mriter sa place.

    Dans les partis nationaux, il y a maintenant en France, des hommes qui ont comprisquil faut travailler avec toute lEurope, qui ont compris surtout que lunitrvolutionnaire de lEurope, cest la SS. La premire, la SS a eu le courage daller toutdroit, de cogner fort et de vouloir la vraie rvolution socialiste. Depuis un an ou deux,au front, on a vu la France. Et maintenant lintrieur, on voit la France : la France desde Brinon, des Dat, des Doriot, des Darnand, et surtout la France de la jeunesse. On yvoit autre chose que des petits types au coin des bars, avec la cigarette qui tombe et le

    pernod prt tre aval. On voit des grands garons bien btis, capables de faire larvolution et de choisir aprs cela une belle fille en France, pour lui donner des enfantsvigoureux.

    Vous avez fait depuis des annes, proportionnellement trois fois moins denfants queles Russes, deux fois moins que les Allemands. On se demande dailleurs bien pour-quoi dans ce pays de lamour. Lamour a ne peut aller sans les enfants ! Ne sont-ils

    pas la posie et la rsurrection de lamour ?

    Cette dnatalit tait un des symptmes de limpuissance gnrale des peuplesdmocratiques, impuissance penser loin, impuissance avoir de laudace,impuissance devant la ferveur rvolutionnaire et impuissance devant les privations,devant les souffrances mornes. Il faut vous dire, Franais, que vous avez perducinquante ans dans une Europe de soldats, qui lutte, qui montre son courage, qui a

    besoin dtre hroque, mais qui prpare une rvolution sociale et des assises moralespour chaque peuple. Il nest plus possible que ces centaines de milliers dhommessoient morts, ports par les vertus les plus sublimes, pour que lon revienne ensuitedans le fumier de la mdiocrit, de la bassesse, de la veulerie. Le front cre nonseulement, les forces de salut sur le terrain militaire, des forces rvolutionnaires quidemain passeront travers tout, mais il prpare la rvolution qui est le plus ncessaire lEurope : la rvolution spirituelle. Il nous faut des hommes droits et purs, quisachent que les plus hautes joies de lhomme sont dans lme. Nous nadmettrons plusla mdiocrit des mes, nous nadmettrons plus que les hommes vivent pour des joiessordides, pour leur gosme, dans une atmosphre trique. Nous voulons lever. les

    peuples, leur rendre lapptit, la grandeur. Nous voulons que les peuples aient ces joiessouveraines de slever au-dessus de la vie quotidienne.

    Voil pourquoi, mes chers camarades, nous devons tre unis. LEurope dresse contrele communisme, pour dfendre notre civilisation, notre patrimoine spirituel et nosvieilles cits, doit tre unie, et chaque peuple mriter saplace, non pas en faisantladdition du pass, mais en donnant le sang qui lave et qui purifie. LEurope doit treunie pour raliser, sous le signe de la SS, la rvolution nationale-socialiste, et pourapporter aux mes, la rvolution des mes.

    Sans Hitler, lEurope tait perdue.

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    Et par-dessus cette immense leve de la jeunesse, ordonnant cette jeunesse et piantcette rvolution, se dresse, en face des forces barbares, un homme robuste, n du

    peuple, peuple jusqu la molle des os, mais brl par un feu irrsistible, le Fhrer.Sans lui, que serait lEurope ? Si le Fhrer navait pas rassembl son peuple, o seraitaujourdhui le bolchevisme ? Qui de vos colonels, laurait arrt, qui aurait t capabledendiguer ce torrent abominable ? A cette heure dj, lEurope doit se dire que sansHitler, elle tait perdue, et lEurope doit se dire quelle a tout fait pourtant pour queHitler ne puisse pas arrter les Russes. Hitler voyait ce danger affreux ducommunisme, il tait prt sacrifier le meilleur de sa jeunesse, pour sauver tout lemonde, et au moment o il devait tendre toute son nergie pour cette besogne de saluteuropen, les sales petits agents provocateurs, les Blum et les Mandel, les Daladier etles Reynaud, les ploutocrates de Londres, les juifs de New-York, tous ces gens lui

    prparaient le coup de couteau dans le dos, de 1939. Anne abominable, anne o laFrance sest mise en tat de pch mortel, o la France qui tait l, derrirelAllemagne, pour la soutenir, pour lencourager, pour allier son sang au sien, parceque ctait le salut de tous qui tait en cause, sest laisse manuvrer par des canailleset des vendus, qui croyaient que tout sarrangerait toujours, et quelle pouvait laisserfaire. Aujourdhui, le moment est venu de rparer cela. Il nest pas possible que cethomme magnifique doive se dire que son peuple est seul souffrir, ce serait uneinjustice affreuse, que toute lEurope soit sauve, seulement avec le sang de la

    jeunesse allemande. En tout cas, quant mon peuple, je ne le souffrirai jamais. Nousdonnerons tout le sang quil faudra. LAllemagne y a droit. Nous voulons que le sangde nos camarades soit ml au sang allemand. galit dans le sang, justice dans lesang, si on veut la justice, demain, dans la victoire.

    Aprs avoir tout sauv temps, le Fhrer, chaque jour, nous sauve tous, Allemands,Franais ou Belges. Sans son gnie si calme, sans cette extraordinaire matrise de soi,qui, cette heure serait capable de tenir et de sauver toutes les forces de lEurope ? Jeme souviendrai toute ma vie, de cette opposition : il y a trois semaines maintenant,nous avions travers les lignes russes, pendant quatre-vingt kilomtres. Nous avionsdjou les plans sovitiques. Une arme entire rompait les barrages des rouges, etarrivait la libration. Et au moment o nous tions dans nos nouvelles lignes aprs lavictoire, un petit Fieseler descendait dans la neige, memmenait jusquo tait laviondu Fhrer et, onze heures du soir, jtais dans ces grandes forts o se trouvent les

    baraquements du Grand Quartier Gnral. Le matin jtais parmi la barbarie abjecte, jevoyais tout ce qui menaait lEurope, javais encore les yeux remplis de ces visageshorribles, rencontrs chaque jour aux corps corps, et dans la grande nuit, travers lessapinires et les lacs, je me trouvais brusquement devant la longue baraque de

    planches - baraque dun dessinateur technique avec de grandes tables en bois poli, deslampes de fer, et cet homme seul pench sur les cartes, cet homme doux et bon. Lesfoules voient le Fhrer de loin, et ne connaissent gure ltranger cet hommeaffectueux, cet homme qui vous prend les mains comme quelquun de votre famille,cet homme dont les yeux sont pleins de douceur, dont la voix tout dun coup sanime,dont le regard flamboie, cet homme qui l, jour et nuit, travaille silencieusement,

    sachant la partie quil joue. On voit les autres, Staline avec sa gueule moustachue desauvage, Churchill vieux pochard effondr dans un uniforme disparate, Roosevelt

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    boitillant, les cheveux en dsordre, flanqu de son Egrie. Tout cela est dsordre, toutcela reprsente des intrts monstrueux. Entoure de tous ces prils, notre grande

    presqule fleurie, avec son soleil et ses pierres dores, avec ses visages humains, avecses enfants blonds ou bruns, et protgeant ses trsors millnaires, cet homme bon

    parat envoy par le ciel. Sans lui tout serait perdu, sans lui rien aujourdhui ne seraitpossible. Mme vos premiers efforts, comment auriez-vous pu les faire, si votreignoble front populaire avait continu sa dictature dmagogique, si vous aviez toujourseu vos hordes politiciennes. Hitler a donn chaque peuple loccasion de se sauver.Sans lui, les nationalistes taient perdus dans chaque patrie. Hitler a sauv lEurope dacommunisme, Hitler prpare la rvolution nationale-socialiste, qui librera les peuples travers toute lEurope.

    Sans cet homme providentiel, nos vies taient perdues. Si nous sommes au frontaujourdhui, cest pour sauver nos patries, cest pour nous protger du communisme,cest pour btir la rvolution, mais cest aussi parce que nous aimons le Fhrer, parceque nous savons que le salut de lEurope aura t son ouvre. Jeunes hommes de toutelEurope lucide, voyant la rvolution, voyant la grandeur qui nous accueillent, noussavons que cest au Fhrer que nous devrons cette libration des mes. Grce lui,notre jeunesse naura pas t vaine, grce lui lEurope retrouvera un jour, le sourireet la bont. Ayons, chers camarades Franais, la reconnaissance des mes droites.Puisque cest au Fhrer que nous devrons le meilleur de lavenir, tournons-nous verslui, et disons lui que toute la jeunesse de lEurope est ses cts, quil aura le sang,quil aura la discipline, quil aura le don des mes,

    Franais,

    Heil Hitler.