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dialogue 4 / 2013 Photo :  Werner Tschan Aux armes, salutistes ! Visite de la Générale en Suisse 7 Nouvelles salutistes 7 - 9 Il faut enfiler l’équipement divin pour partir au combat 4 - 6 Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut

dialogue 4/2013 - Aux armes, salutistes !

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Il faut enfiler l’équipement divin pour partir au combat - Visite de la Générale en Suisse - Nouvelles salutistes

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Aux armes, salutistes !

Visite de la Générale en Suisse 7

Nouvelles salutistes 7 - 9

Il faut enfiler l’équipement divin pour partir au combat 4 - 6

Mensuel pour les salutistes et amis de l ’Armée du Salut

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Dialogue

Charte internationale de l’Armée du Salut

L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle.Son message se fonde sur la Bible.Son ministère est motivé par l’amour de Dieu.Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

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Prêt au combatJe fais du hockey sur glace et chaque match que nous jouons est un peu comme un combat. Mais avant de monter sur la glace, il faut enfiler tout son équipement et être prêt à « combattre ».

La Parole de Dieu affirme que nous avons à mener un combat spirituel. Et comme pour une rencontre de hockey, il faut être correctement équipé et prêt à lutter. Pour cela, il faut se parer des armes que Dieu nous met à disposition (voir Ephésiens 6 : 10 − 18).

Dans ce numéro de dialogue, le major Beat Schulthess explique quelles sont ces armes et comment les utiliser (cf. pages 4 et 5). Vous y découvrirez également des exemples concrets de personnes qui mènent ce combat pour faire avancer le Royaume de Dieu (cf. page 6).

La différence entre le combat du chrétien et le match de hockey est qu’en Dieu, nous avons déjà la victoire. Il ne reste plus qu’à nous mettre en marche !

Sébastien Goetschmann

Annonces

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Info AdS

« Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon »

De vous à moi

En avant !« Soldats, en avant ! » : voilà ce que nous enton-nons dans un chant bien connu. « En avant ! », cet appel sous forme d’ordre peut nous sembler très exigeant. Il se peut que cet appel

nous cause un certain malaise.

Récemment je me suis moi-même surpris, pendant une promenade, à utiliser de tels propos avec notre petit-fils : « Viens ici, dé-pêche-toi, ne traîne pas ainsi ! » J’avais hâte d’avancer, c’est-à-dire de rentrer à la maison, bien au chaud. Il avait cependant encore tel-lement à découvrir.

« En avant ! » renseigne sur notre objectif.

Dans quelle direction est-ce que je vais ? Le chant dit « Pour la sainte guerre, … » Il est vrai que nous évitons cette notion, car le langage guerrier ne nous est pas familier. Et pourtant le poète utilise une formulation tirée de la Parole de Dieu : « En effet, ce n’est pas contre l’homme que nous avons à lutter, mais contre les puissances, contre les auto-rités, contre les souverains de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. » (Ephésiens 6 : 12).

Vers la victoire !C’est avec courage que nous pouvons nous engager dans cette aventure, car Jésus nous guide et ne nous abandonne pas. A l’image du sportif voulant atteindre son ob-jectif : il sait qu’il ne doit pas s’encombrer de trop de poids et qu’il doit rester à jour sur le point technique et technologique. Nous aussi, nous sommes mis au défi de ne pas nous encombrer d’anciennes casseroles dans notre progression, mais plutôt de re-

Pourquoi nous quittes-tu ?Gabrielle Keller : 30 ans après ma conver-sion, 5 ans après mon engagement à l’Armée du Salut et un an après mon enrôlement, je continue ma route : à partir du 1er juin, je ser-virai l’Armée du Salut en Pologne.

Comment te sens-tu quand tu songes à ton nouvel environnement de travail ?G. K. : Sereine, malgré les immenses défis qui m’attendent.

Comment, d’après-toi, l’Armée du Salut a-t-elle évolué ?G. K. : L’Armée du Salut est composée de toutes sortes de personnes. Mais Dieu agit au delà. Cette volonté de le servir rend l’Ar-mée du Salut merveilleuse !

Quels défis laisses-tu à ton successeur, le major Jacques Tschanz ?G. K. : J’ai collaboré avec Jacques il y a

Le 1er juin, Gabrielle Keller, Directrice de la communication, relèvera un nouveau défi. Sa route l’emmène en Europe de l’Est. Elle désire que de nombreuses personnes soient bénies.

cinq ans et nous entretenons depuis des liens amicaux. Je suis heureuse qu’il re-vienne travailler ici. Bien sûr, pas mal de choses ont changé depuis.

Qu’est-ce qui a changé ?G. K. : Chaque rédacteur s’occupait d’un ou deux magazines. Les autres moyens de communication, y compris le rapport an-nuel, la communication avec les médias et la communication numérique étaient pris en charge par d’autres personnes. Au-jourd'hui, nous travaillons davantage, plus vite et différemment. Avec nos ressources limitées, nous ne pouvons cependant pas toujours répondre à toutes les attentes. Cela n’est pas toujours facile à accepter.

Que souhaites-tu à Jacques Tschanz ?G. K. : Lorsqu’il a été muté à Vevey, il m’a offert une carte avec un miroir et ce verset biblique : « Jésus, l’ayant regardé, l’aima ». C’est cette bénédiction que je lui souhaite.

Quelle a été ta plus belle expérience ?G. K. : De pouvoir gagner la confiance de salutistes confirmés.

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vêtir jour après jour l’armure et de combattre dans les rangs des soldats.

Ce n’est pas une sinécure que de hisser la bannière de Christ à notre époque. Nous sommes parfois tellement occupés avec nous-mêmes que nous perdons de vue Jé-sus. Est-ce que nous aurions besoin d’un « en avant ! » prononcé avec amour dans notre vie spirituelle ? L’auteur du texte de la chanson veut nous encourager à lutter pour l’œuvre de Christ et à transmettre la bonne nouvelle : « Acclamons ensemble Jésus, d’un seul cœur. »

Commissaires Franz et Hanny Boschung, Chefs de territoire

[email protected][email protected]

Y a-t-il une réaction d’un lecteur que tu n’oublieras jamais ?G. K. : Oui. Mais j’ai pardonné.

Que souhaites-tu à nos lecteurs ?G. K. : Qu’ils examinent toutes choses et retiennent ce qui est bon. Si nos écrits peuvent, de surcroît, être une source de bénédiction, nous aurons alors atteint notre objectif principal.

Martin Künzi,Chef du Département [email protected]

Ce sont cinq années de ta vie profes-sionnelle que tu as données à la Ré-daction de l’Armée du Salut. Au nom de la Direction, je tiens à te remercier du fond du cœur. Tu t’es constamment efforcée de communiquer les actuali-tés de l’Armée du Salut et les thèmes de société importants sous une forme compréhensible et attrayante. Mais plus que tout, tu souhaitais que l’Evangile de Jésus-Christ puisse transparaître dans tes textes et ton travail. Ton dévouement m’a toujours impressionné et c’est avec grand regret que je dois te laisser par-tir. Pour ton prochain défi, je te souhaite beaucoup de courage, de sagesse et de réussite. Que Dieu te bénisse !

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Dossier – Aux armes, salutistes !

« Enfin, mes frères et sœurs, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans sa force toute-puissante. » (Ephé-siens 6 : 10). Dans la force de Dieu, nous pouvons revêtir une armure divine et apprendre à vivre dans la victoire. Quels sont les éléments qui composent cette armure ? Le major Beat Schulthess connaît cette armure grâce à son travail au Centre d’aumônerie d’Uster.

Toujours plus loin, Jésus nous donne la victoire !

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La ceinture de vérité« Je suis dépendant au jeu. », nous a expliqué une personne que nous avons aidée dans le cadre d’un accompagnement spirituel. Elle vivait une double vie depuis plus de dix ans. Presque personne n’avait connaissance de sa dépendance, pas même son conjoint. Nous avons pu l’aider à mettre la ceinture de vérité : en avouant son péché et en suivant une ins-truction prophétique, elle a vécu une libération totale. Elle a, entre-temps, trouvé une patrie spirituelle dans le Poste.

Les chaussures du zèle pour proclamer l’EvangileIl s’agit plus exactement d’un Evangile de paix, de paix divine. Un jour, un homme a frappé à notre porte au service d’aumônerie. Il luttait depuis plus de 15 ans contre une grave dépendance à la pornographie. Il était chrétien de longue date. Nous avons pu lui proclamer l’Evangile de paix. Dans son cas, la proclamation de la paix était liée à un accompagnement de notre part sur plusieurs mois. Par des mesures ciblées, nous l’avons aidé à se libérer de sa consommation pornographique.

Finalement, sur le banc de prière, il a fondu en larmes et a vécu une libération totale. Lors de la prière de délivrance (Matthieu 18 : 18), il a dit en sanglotant que quelque chose « l’avait quitté ». Dès ce moment-là, il était parfaitement libre. Cela fait maintenant plus d’une année. Entre-temps, il a été intégré avec précaution dans le travail d’accompagnement spirituel, afin de s’occuper tout particulièrement des personnes dépendantes de la pornographie.

Le bouclier de la foiAvoir la foi signifie avoir une forte confiance. Une confiance dans le Seigneur et en sa Parole. En pratique, lors des tentations, notre combat victorieux peut par exemple prendre la forme que nous proclamons : « Au nom de Jésus-Christ de Nazareth, retire-toi, Satan ! » Car il est écrit : « Si le Fils vous libère, vous êtes vrai-ment libre ! » (voir Matthieu 4 : 1−11). La meilleure défense, c’est l’attaque !

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Dossier – Aux armes, salutistes !

La cuirasse de la justiceIl s’agit ici de la justice que Christ a acquise pour nous à la croix. Pourquoi ? Afin que nous soyons justifiés, c’est-à-dire que nous soyons réconciliés avec Dieu. Derrière cette cuirasse, le croyant peut évoluer dans une tranquillité et une sécurité offertes par Dieu. Avec le prophète Daniel, nous pouvons prier ceci : « En effet, ce n’est pas en nous appuyant sur nos actes de justice que nous te présentons nos supplications, mais en nous appuyant sur ta grande compassion. » (Daniel 9 : 18).

Le casque du salut« … Prenez aussi le casque du salut, » (Ephésiens 6 : 17). Porter le casque, cela signifie que nous revêtons ce qui est revenu aux chrétiens par l’acte de délivrance de Christ à la croix. Un chrétien né de nouveau peut avoir la profonde certitude d’être sauvé. Cette certitude lui confère, dans sa vie quotidienne, une profonde assurance. Il sait : « Par Jésus-Christ, je dispose de la vie éternelle ! Par Jésus-Christ, tous mes péchés me sont pardonnés ! Par Jésus-Christ, je suis devenu un enfant de Dieu ! »

L’épée de l’EspritCette épée est la Parole de Dieu : en disposant de cette arme, nous pouvons oser faire des pas de foi ! Nous osons faire des choses dans la foi que nous ne risquerions pas sinon.

Récemment, une jeune femme a été libérée d’une allergie alimentaire très sé-vère. Elle ne pouvait plus manger ni poissons, ni céréales, ni produits laitiers. Après la prière, nous avons convenu avec elle, sans exercer la moindre pres-sion et en prenant les précautions indispensables, qu’elle vienne chez nous à la maison et qu’elle ose faire un pas de foi. Elle devait manger de l’émincé accompagné de sauce à la crème.

Cela faisait de nombreuses années que la jeune femme ne pouvait plus man-ger ce genre de plat sans que de fortes crampes d’estomac ne l’accablent. Elle a fait ce pas sur la Parole de Dieu. En Jacques 5 : 14 −15, il est écrit : « Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Eglise et que les anciens prient pour lui en lui appliquant de l’huile au nom du Seigneur. La prière de la foi sauvera le malade et le Seigneur le relèvera. » Et en Esaïe 53 : 4 −5 : « Pourtant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé. Et nous, nous l’avons considéré comme puni, frappé par Dieu et humilié. Mais lui, il était blessé à cause de nos transgressions, brisé à cause de nos fautes : la punition qui nous donne la paix est tombée sur lui, et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. »

Depuis cet épisode, elle est désormais complètement guérie depuis déjà cinq mois. Après ce pas de foi, des médecins ont examiné la jeune femme. Les examens ont attesté d’une guérison complète. Notre Poste a été encouragé lorsque cette jeune femme a donné son témoignage lors de l’une de nos réu-nions de sanctification.

Prêts au combatLe passage de la Bible sur l’armure divine montre entre autres très clairement ceci : nous sommes sauvés pour sauver ! Dans nos Postes salutistes, nous y sommes formés. Revêtons donc l’armure et combattons !

Major Beat Schulthess,Officier de Poste, Zurich-Oberland

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Dossier – Aux armes, salutistes !

Mon travail, ma dignité

60 ans, réfugiée reconnue, sans qualification professionnelle. Jani Ndiaye* n’a aucune chance sur le marché du travail. L’Armée du Salut se bat pour lui obtenir un emploi fixe.

Cela fait maintenant quatre ans que Jani Ndiaye travaille dans une brocante de l’Ar-mée du Salut. Sans salaire, car elle est bénévole. Chaque jour, elle parcourt de nombreux kilomètres pour se rendre au travail, ce qui montre à quel point elle l’ap-précie. Un jour, un collègue lui parle de tra-vailPLUS. Cette offre de l’Armée du Salut vient en aide à des personnes désireuses de réintégrer le marché du travail. Car chômage rime avec marginalisation. Jani Ndiaye, qui n’a encore jamais eu d’emploi rémunéré en Suisse, a décidé de s’inscrire.

Sa situation de départ n’était pas opti-male. C’est là, déjà, qu’a commencé l’en-gagement de l’équipe de l’Armée du Sa-lut, explique Karin Wüthrich, collaboratrice de travailPLUS. Son équipe a décidé de

prendre contact avec de potentiels employeurs pour Jani Ndiaye. Cela signifie également qu’il ne fallait pas perdre de vue l’objectif en cas de ré-ponse négative. Les collaborateurs de travailPLUS unissent toutes leurs forces pour trouver un lieu d’affectation où Jani Ndiaye pourra effectuer une formation professionnelle de plusieurs mois. Ils de-vront ensuite l’aider à trouver un employeur qui accepte de lui offrir un poste de travail fixe, rémunéré en fonction de ses compé-tences. Mais il reste encore à trouver le fi-nancement de sa formation. A ce niveau-là, travailPLUS sera peut-être confronté à des difficultés d’ordre politique et social. Il se peut en effet que personne n’accepte de donner des garanties financières.

Le travail, c’est l’intégration« Un poste de travail fixe donnerait de la di-gnité à Jani Ndiaye », explique Karin Wüth-rich. « Elle se sentirait mieux intégrée dans notre société et plus responsable face à celle-ci ». Il n’est pas encore certain que l’équipe de travailPLUS parvienne à lui ob-tenir un poste de travail fixe. Mais ce qui est sûr, c’est que personne ne baissera les bras.

La Rédaction

* Nom modifié par la rédaction

Epreuve de force. L’Armée du Salut s'investit pour la justice. Image symbolique.

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Du zèle pour proclamer l’Evangile

Dans le cadre du Défi Josué, nous sommes partis le lundi 28 janvier pour un mois en Inde, avec l’école biblique de la Factory.

Nous sommes arrivés dans un pays avec une culture, un contexte économique et une histoire qui nous étaient totalement incon-nus. Arriver dans un tel endroit était à la fois effrayant et excitant. Après quelques jours d’adaptation et de découverte, j’étais prête à donner, à partager, à découvrir encore plus et à être défiée. Le plus merveilleux est

que plus on donne aux autres, plus on re-çoit. J’ai été très impressionnée par ça.

Donner pour recevoirJ’étais partie dans l’idée d’être disponible, d’être à l’écoute, de pouvoir partager, té-moigner, pouvoir donner le meilleur de moi-même. J’ai pu expérimenter la présence

et la puissance de Dieu pendant tout le voyage, et particulièrement après un des enseignements que j’ai apporté. À la fin de mon message, on a fait un appel et plu-sieurs personnes ont demandé la prière. Que ce soit pour leur avenir, leur situation familiale, leurs défis spirituels, mais aussi pour des guérisons. Le lendemain, une jeune fille est venue nous dire que pour la première fois, depuis des mois, elle n’avait plus mal au ventre !

J’ai vraiment pris conscience qu’en don-nant juste un petit peu de moi, j’ai reçu tel-lement plus en retour. Des sourires, des présents, mais également un sentiment inexplicable, mais qui fait tellement chaud au cœur. Un sentiment qui m’a fait sentir à la fois la présence de Dieu dans ma vie et sur ce pays, mais également un fort sen-timent joie, de reconnaissance pour l’im-mense hospitalité des indiens.

Je retiens beaucoup d’événements de ce voyage, mais surtout que si on met nos chaussures et qu’on est prêt à donner de nous, de notre temps, on reçoit tellement plus en retour, tellement de bénédictions.

Ysaline Estiévenart,en formation au Défi Josué

Les élèves de la Factory ont enseigné dans des centres de formation d’Empart et visité diverses institutions de l’Armée du Salut. Ici, une école de l’Armée du Salut au Punjab.

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« Salutistes, cultivez un style de vie sain ! »La Générale Linda Bond, Cheffe de l’Armée du Salut internationale, était en Suisse du 22 au 24 mars. A plusieurs reprises, elle a appelé à honorer Dieu à tout instant de la vie.

La Générale a dirigé les Conseils d’officiers à Berne, prêché lors de plusieurs cultes, donné de nombreux interviews et visité un foyer à Zurich. Au cours de son voyage, elle a aussi rencontré des représentants de différentes Eglises et discuté avec eux.

Professer JésusLors du culte public dans la Collégiale de Berne, la Générale a encouragé les per-sonnes présentes à professer clairement leur foi en Jésus. Elle s’est référée à la question de Jésus : « Que disent les foules à mon sujet ? » (Luc 9 : 18 − 26). « Jésus est l’unique sauveur du monde. Qui est-il pour vous ? », a demandé la Générale aux quelque 700 personnes présentes au culte public. Les hôtes, les Commissaires Franz et Hanny Boschung, Chefs du Territoire et

les Lt-Colonels Massi-mo et Anne-Florence Tursi, ont dirigé le culte. Le chœur mixte de Thoune et la fan-fare du Poste salutiste de Berne ont assuré la partie musicale du programme.

A l’occasion de la Nuit des musées de Berne le 22 mars, la Géné-rale a encore répondu à des questions tard le soir. Un public nom-breux était venu au Musée. Les auditeurs

ont notamment appris à quoi ressemblait le quotidien d’une Générale et comment elle avait été élue.

Soyez une armée purifiée !Samedi, 23 mars, la Générale Linda Bond a visité le Congrès romand à Payerne. Elle a appelé les quelque 600 participants à prier pour un réveil. Elle a fait référence au passage de Marc 11 : 15 −19 : Jésus chas-sant les marchands du Temple. L’Armée du Salut devrait aussi être un lieu pur dans lequel les personnes peuvent se sentir ac-ceptées, a insisté la Générale. De nom-breux auditeurs ont répondu à son appel de se mettre en ordre avec Dieu. L’après-midi, la Générale a exhorté à recommen-cer à pleurer pour les gens perdus et à préparer le réveil en priant.

Toujours le sourire : La Générale Linda Bond interviewée par la major Christine Staiësse et la capitaine Agnès Wahli, avec le Poste junior de Zu-rich Central et devant la Collégiale de Berne avec les commissaires Franz et Hanny Boschung ainsi qu'Emil Ramsauer du groupe « Takasa ».

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« Jésus est le seul Sauveur », a prêché la Générale Linda Bond (g.) à la Collégiale de Berne, traduite par la lt.-col. Anne-Florence Tursi.

En plus des autres interventions musicales, des chants et des danses, le groupe de l’Armée du Salut « Takasa », qui concourra en mai au Concours de l’Eurovision de la chanson pour la Suisse, a chanté la chan-son « You and me ». Le soir, la Générale a particulièrement encouragé les jeunes à consacrer leur vie entière à Christ.

Tout abandonner pour DieuLe dimanche des Rameaux, la Générale a invité à mener un style de vie sain lors du culte au Poste de Zurich Central. L’Ar-mée du Salut doit honorer son Seigneur en étant une Armée sainte et pure, libre de tout préjugé et ouverte à tout le monde.La Générale a de nouveau encouragé les jeunes : « Ne laissez personne vous dire que vous êtes l’Armée de demain. Vous êtes l’Armée d’aujourd’hui ! » De nom-breuses personnes ont répondu à l’appel de reconsacrer leur vie à Dieu et se sont agenouillés sur le banc de prières.

Le Poste de Zurich Central était plein. La fanfare du Poste de Zurich Central et un chœur mixte ont assuré la partie musicale du culte.

Après le culte, la Générale a participé à une réception dans le foyer de l’Armée du Salut à la Molkenstrasse. Elle y a rencontré des représentants de la Ville, des Eglises zurichoises, des médias ainsi que des of-ficiers et des responsables d’institutions salutistes zurichois.

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Echos

Malleray met les talents artistiques à l’honneur

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ADDans la série de manifestations « Art et foi », le pre-

mier week-end de mars, l’Armée du Salut de Malle-ray a organisé une exposition de tableaux de Pius Arpagaus ainsi qu’un concert donné par la chorale russe « Voskresenije » (résurrection en français) de Saint-Pétersbourg.

Le but de ces activités culturelles est de créer un lien entre la foi personnelle et sa manifestation artistique, et ouvrir ainsi les portes de notre communauté au grand pu-blic, qu’il soit chrétien ou non.

Les émotions exprimées soit par les pein-tures, soit par la musique ont parlé de fa-çons diverses aux personnes présentes. Elles ont également suscité des questions et permis de créer des contacts entre l’Ar-mée du Salut et les autres communautés chrétiennes de la région et d’ailleurs.

Quand la peinture exprime la foiSamedi 2 mars, le vernissage de l’expo-sition de tableaux a donné la possibilité au camarade du Poste de Malleray Pius Arpagaus de parler de ses émotions qui découlent de sa foi. Il a commencé à des-siner et à peindre il y a cinq ans et consi-dère que les images parlent mieux que ses mots. C’est un moyen original de par-tager des expériences qui ont marqué sa vie ainsi que la paix et la joie d’être avec le Seigneur.

La Russie s’invite à MallerayLe dimanche soir 3 mars, à l’Eglise catho-lique de Malleray, l’Armée du Salut a in-troduit l’ensemble russe « Voskresenije » conduit par leur directeur Jurij Maruk. La chorale s’est présentée avec un répertoire divers de pièces de musique classique des XVIIIème et XIXème siècles (Rachmaninov, Tchaïkovski, Bizet), ainsi que des pièces appartenant au folklore russe, qui ont fait le délice de l’auditoire.

Les membres de l’ensemble sont tous chanteurs et chanteuses professionnels et ont séduit le nombreux public venu à cette occasion par leur prestation a capella, par leur teneur lyrique et une chorégraphie ori-ginale.

Une table garnie par des souvenirs et ob-jets artisanaux de Russie et des CD avec les enregistrements de pièces de la cho-

rale attendait les gens intéressés à l’entrée de l’Eglise. Occasion également de dialoguer avec les artistes après le concert.

La soirée s’est ter-minée sous les ap-plaudissements d’un public enchanté par la qualité musicale présentée.

Lieutenante Roxana Termignone-Kozlovsky

L’ensemble russe « Voskresenije » a été fondé en 1993 par Jurij Maruk. Il se produit habituellement avec quatre voix de femmes et quatre voix d’hommes.

La foi amène parfois des émotions violentes, comme l’exprime ce ta-bleau qui représente la souffrance / Golgotha.

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Echos

Une journée sous le signe du partage

Cette journée était une occasion de se rencontrer et de partager. En préambule de son concert, Sandra Roulet a voulu rappeler que même si chacun a une vie, une histoire différente, l'important c'est d'être là et de partager l'instant présent. La chanteuse de Malleray a donné son té-moignage, entrecoupé de chants qu'elle a composés. Elle qui a perdu son mari de

Au stand du thé-vente au Poste de Neuchâtel, de quoi se régaler en pâtisseries et douceurs.

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Environ 160 personnes sont venues décou-vrir le talent d'humoriste d'Alain Auderset. Dans son one-man-show, il joue le person-nage d'un athée qui ne croit absolument que ce qu'il voit. Cela l'amène à douter de tout, même que les croissants au choco-lat contiennent réellement du chocolat, puisqu'il ne le voit pas. Au deuxième et par-fois même au troisième degré, des thèmes sérieux comme la mort assistée sont abor-dés. A travers l'image d'un dernier voyage en train, Alain rappelle qu'on s'occupe de la manière dont les personnes vont mourir, mais qu'on ne s'inquiète pas où ils vont. Les couples, les habits et la croyance ab-solue à ce que dit la télévision font partie des autres thèmes abordés avec parfois beaucoup d'ironie mais qui amène toujours une réflexion sur ce que nous croyons.

Un début difficileOn sent que le spectacle est bien rôdé. Pourtant, tout n'a pas été simple, comme l'explique Alain : « Un jour, je me suis dit que ce serait cool si un humoriste ame-nait quelque chose de plus que juste de l'humour. J'avais écrit cette réflexion dans ma lettre de prière et au moment de l'en-voyer, je reçois un téléphone. On m'invitait à faire un spectacle d'humour au Sud de la France. J'ai écrit mes sketchs en deux mois et je me suis rendu là-bas. J'ai fait mes sketchs et personne n'a ri. En discu-tant avec l'organisateur, je me suis rendu compte qu'avec mon « patois » et mon accent, ils n'avaient rien compris. Je me suis demandé si ça valait la peine que je continue. J'ai prié et Dieu m'a dit que s'il m'avait appelé, c'est que j'en suis capable. J'ai alors réécrit tout le spectacle et je l'ai

La chanteuse Sandra Roulet est venue partager son histoire samedi 16 mars, lors du Thé-vente organisé au Poste de Neuchâtel. Au total, une centaine de personnes ont participé à cette journée.

Alain Auderset : un athée non pratiquant

manière brutale en novembre 2008, alors qu'ils avaient trois enfants entre huit et douze ans, a particulièrement parlé de la foi et de l'espérance.

Atterrée, elle explique avoir fait le choix de se relever. Comme l'apôtre Paul, qui court vers son but (Philippiens 3 : 12 −14), elle s'est fixé l'objectif de sortir un CD. Les

chants parlent de rencontres, d'histoires de vie et de leur foi. Elle a dû se poser la question de savoir si elle croyait encore ce qu'elle chantait et elle a choisi de faire confiance en un Dieu bon et fidèle.

Sandra Roulet a terminé son concert en partageant deux versets qui l'ont récon-fortée durant la période de souffrance : « J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. » (Romains 8 : 18) « C'est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont in-visibles; car les choses visibles sont pas-sagères, et les invisibles sont éternelles. » (2 Corinthiens 4 : 16 −18).

Un témoignage fort, qui nous invite à louer Dieu dans les bons moments, comme dans les moments difficiles de notre vie terrestre, car en lui, nous avons l'espé-rance de la vie éternelle.

Sébastien Goetschmann

Le bédéiste imérien Alain Auderset a plusieurs cordes à son arc. Sa-medi 16 mars, il a présenté son one-man-show « athée non prati-quant » devant le public de sa région, au CIP de Tramelan.

joué à l'Armée du Salut de Morges et les gens ont ri ! Alors si vous dites : Ce serait cool, si quelqu'un faisait ceci ou cela, ne cherchez plus, vous êtes appelés. »

Sébastien Goetschmann

Alain Auderset fait rire et réfléchir son public.

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10 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · avril 2013

Les commissaires Franz et Hanny Boschung, responsables territoriaux :10 avril : Visite des Centres pour refugiées12 avril : Visite des institutions à Bâle21 avril : Culte au Poste de St-Aubin28 avril : Culte au Poste de Gundeli

Les lts-colonels Massimo Tursi, Secré-taire en chef et Anne-Florence Tursi, Secrétaire territoriale Société & Fa-mille :23 – 28 avril : Conférence internationale « Called and Committed », Londres04 – 05 mai : Inauguration à Renens

Agenda des Chefs

Félicitations

75 ans5 mai : Major Martlen Bösch-Lüthi, Rains-trasse 32, 8406 Winterthour

Noces d’or30 avril : Capitaines Roland et Raymonde Reber-Bonzon, Talstrasse 30, 3053 Mün-chenbuchsee

Promotion à la gloire du Ciel

Le mari de la major Susanne Wildi-Kaderli (R), Max Wildi-Kaderli a été rappelé à Dieu le 25 février 2013 à l’âge de 85 ans.

Nous souhaitons à la famille affectée la paix et le réconfort de notre Seigneur.

Nota bene

Mutations internationales

Au 1er mai 2013Le commissaire John Wainwright, officier du Territoire du Royaume-Uni avec la Ré-publique d’Irlande, actuellement Auditeur international au Quartier Général interna-tional, deviendra Secrétaire international pour l’Administration d’entreprise. Il suc-cédera à la commissaire Ann Woodall, qui prend sa retraite.

Au 1er juin 2013La commissaire Eva Marseille, officière du Territoire des Pays-Bas et de la Répu-blique Tchèque, actuellement au Quartier Général international comme Secrétaire des ressources pour la Mission, deviendra également Secrétaire de Zone pour les Mi-nistères Féminins pour la Zone Pacifique Sud et Asie Est.

Le major Jean-Daniel Egger, du Poste de Neuchâtel à la direction du Poste de Fleurier et la major Nathalie Egger, du Poste de Neuchâtel à la direction du Poste de Fleurier (temps partiel) et au QGD Romandie, Baby-Song (temps partiel), dès le 1er novembre 2013, après un congé sabbatique.

Le camarade Cyrille Court, du Poste de Fleurier à la direction du Poste de Moutier.

Le major Jean Volet, d’Haïti à la direc-tion du Poste de Neuchâtel et la major Christine Volet, d’Haïti au QGT, Secteur aumônerie, dès le 1er octobre 2013.

La major Agnès Wahli, de l’Accueil de Nuit à Genève (direction à temps partiel) et de l’Aumônerie Œuvre sociale romande (temps partiel) à la direction de l’Accueil de Nuit à Genève.

Les capitaines Manuel et Laetitia Fuhrer, du Poste de Moutier à la direction du Poste d’Affoltern am Albis.

Les majors Ernest et Mary-José Bour-quin, du Poste d’Affoltern am Albis à la direction du Poste de Zurich Central.

Les lieutenants Marcel et Corinne Lanz, qui dirigeaient le Poste d’Argovie Est, démissionnent.

Les capitaines Markus et Dora Kunz, du Poste de Frutigen à la direction du Poste d’Argovie Est.

Le lieutenant Rolf Schuiver, du Poste de Brienz (qui sera intégré dans le Poste d’Interlaken au 1er juillet 2013) à la direction du Poste de Frutigen.

Les majors Markus et Eva Brunner, en séjour aux Etats-Unis, prendront la direc-tion du Poste de Suisse centrale.

Le major Hanspeter Leiser, du Poste de Zurich Unterland au Service d’aumô-nerie (collaboration). La major Monika Leiser, du Poste de Zurich Unterland au Centre communautaire Eidmattegge (col-laboration).

Les majors Samuel et Jacqueline Rie-der, du Poste de Lucerne à la direction du Poste de Zurich Unterland.

Le major Walter Bommeli, du Poste de

Mutations nationales au 1er juillet 2013

Zurich Central au QGD Est, collaboration et projets S & F.

La major Käthi Weber, du Centre com-munautaire Eidemattegge à la Crèche de Neumünsterallee (collaboration).

Le major Urs Meyner, du QGT, Service des prisons (sa succession sera rendue publique plus tard) à la direction de l’Erik-Wickberg-Haus de Cologne. La major Marianne Meyner, du QGT, direction du Département du personnel au QGT à Cologne, direction du Département de l’œuvre sociale.

La major Daniela Zurbrügg, du QGT, Secrétaire territoriale des candidatures et partenaire RH pour la Région Centre et les officiers au QGT, direction du Département du personnel et Membre de la Direction.

La major Barbara Bösch, QGT S & F : Family Work, sera en plus Secrétaire des candidats.

La camarade Gabrielle Keller, QGT di-rection de l’UO Communication part au service pour l'Armée du Salut en Pologne

Le major Jacques Tschanz, du Poste de Vevey (sa succession sera annoncée plus tard) au QGT direction de l’UO Com-munication.

Les capitaines auxiliaires Yvan et Chantal Nicolet seront assistants au Poste de Neuchâtel.

Le lieutenant Lukas Schenk, Cadet, Bâle 1 et Centre de formation sera dans l’équipe d’officiers du Poste de Berne (col-laboration) et responsable pour le Poste de Münsingen.

Le lieutenant Yanick Termignone, Ca-det au Poste de Malleray (temps partiel) et Centre de formation à la direction du Poste de Malleray.

La major Regula Kurilin, quitte le QGD Est (temps partiel). Sa nouvelle tâche sera rendue publique ultérieurement.

Départs à la retraite en 2013 :La major Hanni Bommeli, le 31 maiLa major Heidi Vogel, le 31 maiLa major Doris Droz, le 31 aoûtLa major Josianne Bugnon, le 31 août

Page 11: dialogue 4/2013 - Aux armes, salutistes !

11«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · avril 2013

Major Esther Zwahlen-Hadorn

Esther Hadorn vient au monde le 12 février 1930 à Gurzelen. Elle est la troisième d’une fratrie de quatre enfants. Elle perd tôt sa maman suite à un accident. Sa sœur s’occupe alors de sa famille.

A dix-sept ans, Esther Zwahlen reçoit clai-rement l’appel de consacrer sa vie au ser-vice de Dieu au sein de l’Armée du Salut. Elle ne voit cependant aucune porte ou-verte. Les versets de Esaïe 45 : 2 − 4 sont pour elle très prometteurs : « Je marcherai devant toi, j’aplanirai les pentes, je mettrai en pièces les portes en bronze et je brise-rai les verrous en fer ».

Elle suit en 1953 l’Ecole d’officiers et ef-fectue son premier stage à Lenzburg puis, plus tard, à Bienne. Son futur mari a éga-lement reçu un appel de Dieu pour le ser-vice à plein temps. Ils se marient en 1955. Le couple sert ensemble à Uzwil, où ils accueillent leur premier enfant, Hilda-Es-ter. Ils s’en vont ensuite à Brienz, où nais-sent Ruth et Daniel. Ils reçoivent un nou-vel ordre de marche pour Weinfelden. La famille s’agrandit à nouveau avec l’arrivée d’Elisabeth puis de jumelles, Susanne et Esther.

Le couple sert à Steg et à Uster, puis dans le canton d’Argovie. Ils n’y travaillent que deux ans en raison des forces du mari, qui diminuent. Le couple est finalement dispensé de leur service et prend sa re-traite en 1979. La Major Esther Zwahlen perd son mari peu de temps après. Sui-vent d’autres temps difficiles avec le dé-cès subit de leur fils Daniel, qui laisse des blessures profondes.

Esther Zwahlen, grand-maman et arrière-grand-maman, reste malgré tout recon-naissante envers le Seigneur pour Son réconfort et Son soutien. Son Seigneur et Sauveur l'a rappelée à la maison le 25 fé-vrier, dans sa 84ème année.

La Rédaction

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Nota bene

Nécrologie

Commissaire Geneviève Cachelin-Booth

Geneviève Booth vient au monde dans une famille sa-lutiste le 2 mai 1925 à Hadleywood, dans la région lon-donienne. C’est l’aînée d’une fratrie de six enfants et l’arrière petite fille du fon-dateur, William Booth.

Elle a une enfance mouvementé et est scolarisée en Angleterre, en France et en Suisse ; elle fait ses études à Glasgow, puis suit la formation d’officière de l’Armée du Salut à Paris, où elle fait la connaissance de Francy Cachelin. Ils se marient en 1951. Quatre enfants naissent de cette union : Ar-mand, Renée, Hervé et Anne-Florence.

En tant qu’officière et officier de l’Armée du Salut, Geneviève et Francy Cachelin assu-ment rapidement de grandes responsabili-tés. Ils occupent des fonctions dirigeantes en Suisse, en France, en Allemagne et en An-gleterre. Peu avant leur départ à la retraite, ils voyagent dans 44 pays en tant qu’évangé-listes internationaux. La passion et la motiva-tion qu’ils mettent dans leur travail est toujours muée par le désir de gagner des âmes à Jé-sus. Geneviève Cachelin trouve facilement un chemin vers les cœurs et a toujours une oreille attentive. C’est aussi une oratrice talentueuse.

A la retraite, d’abord à Berne, puis à St-Lé-gier et enfin de nouveau à Berne, Geneviève Cachelin entretient des contacts épistolaires dans le monde entier et encourage ainsi de nombreuses personnes à persévérer dans leur foi en Christ. Puis les premiers signes de la maladie apparaissent. Son mari Fran-cy Cachelin décède en été 2007. Geneviève trouve un nouveau chez-soi au Foyer « Lor-rainehof » à Berne.

Geneviève Cachelin passe les derniers mois de sa vie au « Domicil Elfenau ». Le 16 février 2013, le Seigneur rappelle sa servante à la maison. Un petit mot écrit à la main se ré-férant à Jean 14 : 2 atteste de sa certitude : « Réjouissez-vous avec moi ! Je suis dans la maison de mon Père ».

La Rédaction

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Major Maurice Jaquet-Vuille

Né le 22 mars 1923 dans une famille mo-deste de Neuchâtel, Maurice Jaquet est le benjamin de six enfants. Après sa scolarité, grâce à une bourse, il effec-tue des études de mécanicien de pré-

cision et de technicien électromécanicien au technicum. Puis s’engage dans l’industrie.

Le tournant spirituel décisif qui va changer sa vie se déroule alors qu’il a 18 ans. Passionné de scoutisme et de nature, il sent de plus en plus son Créateur proche de lui. Il participe à une réunion de l’Armée du Salut à Neuchâ-tel, durant laquelle il consacre sa vie à Dieu. En 1948 il unit sa destinée à Gabrielle Vuille. Pendant neuf ans, il partage son temps, sa profession et le service salutiste, jusqu’au jour où, heureux parents de Micaël âgé d’un an, l’appel de Dieu pour un service à plein temps les surprend, sa femme et lui. Ils en-trent à l’Ecole d’officiers de l’Armée du Salut en 1950.

Suivent différentes affectations : trois ans à Château-d’Oex, où ils perdent Ketsia, leur fillette de 13 mois, mais voient arriver Ga-brielle. Trois ans aux Ponts-de-Martel, où Priscille vient agrandir la famille. Trois ans à La Chaux-de-Fonds, où ils fondent un groupe scout. Dix mois à Genève 2, où le major Mau-rice Jaquet tombe gravement malade. Il est alors affecté au Département commercial du Quartier Général national à Berne, pour cinq ans. Suivent trois ans comme animateur de jeunesse pour la Suisse romande, trois ans au Poste de Lausanne, puis la direction de l’hôtel-pension « Vermont » à Leysin, pour neuf ans. Enfin, cinq ans à l’administration et l’intendance de l’institution lausannoise « La Résidence ».

La santé du major se détériore alors grave-ment et il se voit mettre progressivement à l’AI, après 35 ans de service, pour lesquels l’Armée du Salut est profondément recon-naissante. Le major Maurice Jaquet a été rappelé auprès de son Sauveur le 17 février 2013, dans sa 90ème année.

Texte du major Maurice Jaquet,résumé par la Rédaction

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Page 12: dialogue 4/2013 - Aux armes, salutistes !

12 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · avril 2013

Maintenir le dialogue

Impressum

JAB

 3001 Berne

Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. armeedusalut.ch

Edition et rédactionQuartier Général Suisse-Autriche-HongrieLaupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 BerneTéléphone 031 388 05 [email protected] changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.

Equipe de rédactionSergent Martin Künzi (Chef Marketing), Gabrielle Keller (Responsable Communication), Sébastien Goetschmann (Rédacteur),Major Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (St-Aubin), Annelise Bergmann (Orbe) et Capitaine Pascal Donzé (Tramelan).

Layout Rolf MesserliImpression rubmedia, Wabern/BerneFondateur William BoothGénérale Linda BondChef de territoire Commissaire Franz Boschung

Abonnement annueldialogue CHF 46.– | 65.–*Espoir CHF 48.– | 67.–** Etranger

Dans le prochain « dialogue »

Le WOW approche : la consécration, l'ordination et la bienvenue des futurs offi-ciers de l'Armée du Salut. Qu'est-ce qui les motive à s'engager dans ce ministère à plein-temps ? Qui sont ces officiers qui ont entendu l'appel de Dieu et lui obéissent ?

Nous vous présenterons les cadets dans le prochain numéro.

La Rédaction

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Engagez-vous qu’ils disaient !

« Ne les craignez point ; car l’Eter-nel, votre Dieu, combattra lui-même pour vous. »

Deutéronome 3 : 22

Dialoguer avec Dieu

Les promesses de la prière

En Mathieu 18 : 19 − 20, Jésus dit : « Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour de-mander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux ».

Ce texte contient deux promesses : la certitude de l’exaucement de nos prières et l’assurance de la présence du Seigneur. Les promesses de Jésus ne se limitent pas à un nombre précis. Jésus donne cependant une condition : l’unité spirituelle dans la prière et un in-térêt conscient pour les choses de Dieu.

Lorsque nous sommes animés par le Saint-Esprit et que nous fixons nos re-gards sur Jésus, il est au milieu de nous. Il nous bénit et se révèle dans tout ce que nous avons besoin et demandons sans cesse ardemment.

Major Heidi Knecht

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Comme souvent, Mme A. se tient silen-cieuse près du meuble de bureau et me regarde pendant que je tape quelque chose sur mon clavier. Soudain, elle me dit : « Vous êtes une reine. »

Je lève la tête d’un air étonné. Il y a quelques semaines de cela, installées dans la salle de séjour, nous avions parlé de la signifi-cation des prénoms. Le mien est italien : « Regina », c’est-à-dire « Reine » en fran-çais.

Alors je ris et je réponds : « Oui, je suis une reine », feignant de toucher une couronne imaginaire sur ma tête. « Mais, vous êtes aussi une reine ». Elle me répond alors avec un sourire ravissant et inégalable : « Disons, une demi-reine … »

Regarde, devant nous, vivent une multi-tude de personnes : des personnes riches, cultivées, célèbres et des personnes nor-males comme toi et moi, mais aucune d’entre elles n’a le courage de dire d’elle :

« Je suis une demi-reine. » Ou un demi-roi. Il me semble que cette rencontre anodine renferme un secret. Le royaume appartient aux humbles et aux pauvres.

Plus tard, elle m’offre un petit paquet enta-mé de galettes de riz. Je l’accepte avec joie et reconnaissance. Puis-je refuser qu’une demi-reine partage son repas avec moi ?

Regina Meyer-Albrecht, Veilleuse de nuit au Foyer pour femmes de Bâle

Auprès de la reine

Jésus a dit : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! » Image symbolique.