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AVEC
MARIJO
NAMIBIE - 2
PARC NATIONAL D’ETOSHA
Parc National d’Etosha
En San, le mot Etosha signifie : « sauter d’un pied sur l’autre à cause de la chaleur torride ». Il fait, effectivement, très chaud dans la journée mais froid la nuit durant la saison d’hiver…Le parc créé en 1907, offre 700 km de pistes qui sont ouvertes de l’aube au crépuscule. Il existe trois « Wildlife Resorts » (campements) dont les portes ferment au coucher du soleil et les clients sont tenus de rester à l’intérieur. Ce parc est l’un des rares où le visiteur peut se déplacer à bord de son propre véhicule mais il est strictement interdit de le quitter. Il existe même des endroits clôturés, avec stationnement, qui offrent des aménagements très frustes d’espaces toilettes…
On trouve aussi diverses sortes d’acacias dont celui dit « à girafe », très haut, avec de grosses gousses
rigides et plates, remplies de graines.
A l’approche du parc, les paysages
deviennent plus
uniformes, la végétation se
raréfie, devient
largement composée d’épineux,
dont 80% de mopanes.
L’animal le plus souvent rencontré est une sorte de gazelle, le springbok. Ce nom qui, en Néerlandais, veut dire antilope sauteuse et en Afrikaans, antilope à ressort, lui vient du fait qu’il exécute de grands bonds quand il s’enfuit devant un prédateur. Emblématique en Namibie, on le retrouve sur le billet de dix dollars mais c’est aussi l’animal fétiche de l’équipe nationale de rugby de l’Afrique du sud!
Avec ses pattes élancées, le springbok apparaît d’une grande élégance.
Strié de raies blanches, le koudou est une autre sorte d’antilope. Le
mâle possède des cornes qui s’enroulent en spirales.
Et voici le gnou bleu à queue noire, bovidé herbivore,
puissant d’apparence, plutôt sédentaire.
Les troupeaux de zèbres sont nombreux dans le parc. Ils ont fière allure avec leur pelage rayé, de façon parfaitement symétrique, sur fond crème, une rayure noire, une beige… Dans les zoos ils ne m’ont jamais frappée particulièrement mais là, j’ai été séduite!
Ce n’est que d’assez loin, en suivant la piste, que nous pourrons voir la pan (cuvette salée) d’Etosha, de 120 km de long sur 70 de large. Sa création remonte à 600 millions d’années, lors de la formation du massif du Damara. Par la suite, se succédèrent des périodes de glaciation et de grande sécheresse ainsi que la constitution d’une dépression entourée de massifs. Celle-ci se remplit d’alluvions charriées par les cours d’eau et un lac se forma. Il y a 35 000 ans, le seul fleuve qui l’alimentait encore se détourna. Les eaux du lac devinrent de plus en plus salées et finirent par s’évaporer intégralement en laissant une immense couche de sel. Il arrive cependant que des périodes suffisamment pluvieuses permettent aux cours d’eau d’y amener de l’eau et que la cuvette s’emplisse partiellement, ce qui fut le cas cette année.
La pan d’Etosha asséchée.
L’unique lion aperçu… Dédaignant le car rempli d’humains qui souhaitaient l’observer, il tourna
résolument le dos!
Joie : un éléphant qui se profile dans la lumière du
soleil déclinant!
On aura bien le temps de l’examiner alors qu’il se
dandinera devant nous, en plein centre de la piste…
Un safari de soirée était proposé. Malheureusement, la lumière rouge, projetée par le chauffeur et destinée à repérer les animaux, ne favorisait pas les photos. Et pendant ce temps-là, avant la tombée de la nuit, ceux qui étaient restés à l’Halali Rest Camp pouvaient emmagasiner de belles images au point d’eau… Certains virent même des rhinocéros mais ils n’avaient pas, malheureusement, leurs appareils-photos avec eux.
Des koudous se désaltérant…
… et un impala à mufle noir.
Durant le safari, beaucoup de chouettes , une lionne lointaine, des
springboks et un chat sauvage ci-dessus.
Un autre safari très tôt le matin! Il a fallu se
lever à 4 h 15 alors que la veille, nous étions rentrés à 22 heures…
Un chacal nous observe peu après le départ…
Magnifiques et majestueuses dans le petit matin!
Comme la veille, il fait très froid en roulant. Heureusement, des ponchos ont été prévus pour nous protéger!
Et quel plaisir de nous réchauffer en prenant un café en compagnie de ce troupeau de zèbres… Celui-ci aurait peut-être aimé partager!
Les animaux sont habitués aux véhicules. Ils savent
qu’ils ne risquent rien et qu’on leur accorde la priorité!
Plus loin, un troupeau de bubales qui avancent à la queue-leu-leu .. C’est une autre sorte d’antilope, un mammifère herbivore et
ruminant.
Beaucoup d’oiseaux inconnus pour nous!
Ci-dessus, le calao à bec jaune et ci-contre, un rollier à longs brins..
Et voici l’oryx qui arbore fièrement ses
cornes longues et droites… Femelles et mâles en portent. Très pointues, elles
peuvent être particulièrement dangereuses… C’est encore un
mammifère, une sorte d’antilope
herbivore et ruminante. L’oryx est en mesure de
survivre sans eau s’il trouve des plantes
grasses à manger…
Alors que nous examinions, de très loin, deux éléphants en
arrière-plan, quelle joie de voir apparaître ce troupeau qui se dirigeait vers le point d’eau et que nous avons eu tout le loisir
d’observer!
Une famille sympathique!
Remarquez le geste de la femelle qui entoure de sa trompe celle du mâle… Geste de tendresse
ou de possession ?
Curieux ce zèbre noir! Défaut de fabrication ?
A droite, un oiseau-secrétaire ou serpentaire. Il tire son nom de
secrétaire d’une drôle de huppe qui fait penser à une série de crayons et celui de serpentaire parce qu’il se nourrit de serpents. Ce qui semble surprenant à
première vue : c’est un oiseau de proie, de la famille des faucons.
Tiens, tiens, il y a aussi des écureuils en Afrique!
Nous allons quitter le parc mais auparavant, un dernier coup d’œil au loin, sur ces gnous au repos sous le
soleil qui plombe…
Musique : AmarulaChœur du Country Lodge Twyfelfontaine
Documentation : guide Nelles de la Namibie et divers sites Internet
Photos lorsque non identifiées, conception et réalisation :Marie-Josèphe Farizy-Chaussé
Juin 2010
A BIENTÔT
AU
DAMARALAND