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Sujet : [INTERNET] AVIS DE REFUS D'EOLIENNES GEANTES DANS LA MONTAGNE DE L'ARDECHE -APPEM nov 2020De : "mezenc.excep�onnel" <mezenc.excep�[email protected]>Date : 11/11/2020 22:36Pour : pref-consulta�[email protected]
Avis de l’APPEM
Refus d’éoliennes géantes dans la Montagne de l’Ardèche à :
Madame la Commissaire responsable de l’enquête publique,
Le champ d’action de notre Association agréée pour la Préservation des Paysages Exceptionnels du
Mézenc s’étend sur un périmètre de 30 à 40 km autour du Mont Mézenc en Haute-Loire et en
Ardèche. L’APPEM compte 200 adhérents.
Notre constat d’une faible connaissance de l’état des lieux de la biodiversité, de la richesse
écologique et patrimoniale commune des hauts-plateaux communs à la Haute-Loire et à l’Ardèche a
conduit notre Association, depuis sa création en 2002, à œuvrer en faveur du tourisme montagnard
pour faire découvrir la beauté des paysages : expositions, randonnées, conférences.
Le mitage progressif du paysage de la Montagne par l’éolien industriel nous a amené à répondre à la
sollicitation de nos adhérents, habitants et visiteurs permanents de la Montagne et à nous opposer à
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plusieurs projets inopportuns. Ainsi, 30 éoliennes géantes n’ont pas pu voir le jour en Haute-Loire.
Mais 64 éoliennes sont aujourd’hui présentes aux abords ou même à l’intérieur du Parc naturel
des Monts d’Ardèche. En 2012, les tentatives des habitants de les empêcher et de limiter leur
hauteur (80 m – ce qui est considérable là où les maisons sont 10 fois moins hautes !) sont restées
vaines dans ce département.
Le projet de 4 éoliennes supplémentaires à Lavillatte sur une zone d’implantation potentielle de 130
hectares s’affranchit de toute règle avec hauteur envisagée de 130 m en bout de pales impactant
fortement les 12 communes environnantes.
Le SRADDET, schéma régional de développement de l’Auvergne Rhône-Alpes préconise de maîtriser
le développement des parcs éoliens, au regard des impacts paysagers et sur la biodiversité (règle 30
); permettra-t-il arrêter la destruction de la montagne ardéchoise par ces machines géantes ?
Ce Schéma régional ne retient pas, en tout cas, l’éolien comme énergie renouvelable stratégique,
éolien qui a déjà beaucoup défiguré la Montagne de l’Ardèche.
En Auvergne-Rhône-Alpes, le Schéma de Cohérence Territorial voisin du pays du Velay, dans un
contexte montagnard équivalent, préconise l’implantation d’énergies renouvelables telles que
l’éolien uniquement dans les friches industrielles.
Le SRADDET a fait l’objet d’une large concertation avec les élus, la population et les associations,
dont l’APPEM qui a aussi participé au SCoT du Pays du Velay.
Dans la commune de Lavillatte, aucun document local d’urbanisme n'établit de zonage industrielle.
C’est donc la règle de constructibilité limitée du Règlement National d’Urbanisme qui s’applique et,
dans tous les cas, la Loi Montagne qui édicte des règles d'urbanisme pour protéger les espaces
naturels, les paysages et pour préserver de l’artificialisation des sols.
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Sur le sentier des tourbières de Lavillatte, zone d’implantation potentielle du projet éolien d’EDF
EN, chaque socle d’éolienne aurait un impact de 1000 tonnes de béton armé sur 3 à 4 m de
profondeur…
Nous nous permettons de vous alerter sur le passage en force de promoteurs éoliens incités au
« repowering » (augmentation de hauteur et de puissance) des éoliennes vieillissantes. Par
exemple, à 10 km de Lavillatte, la belle nature de Cham Longe, enlaidie par des machines plus
hautes (100 m puis 119 m de haut) est une montagne perdue pour le tourisme montagnard ; les
nouveaux clignotants lumineux à perte de vue ont révélé aux habitants et visiteurs de la Montagne
(et aux animaux domestiques et sauvages) qu’ils avaient à nouveau perdu un pan de leur ciel étoilé,
de leurs paysages montagnards et pour certains, leurs habitats et zones de circulation.
L’APPEM préconise au contraire le démantèlement des éoliennes vieillissantes inopportunes. Notre
association rappelle la nécessité :
- de développer l'économie du tourisme montagnard
- de renforcer l’attractivité du territoire montagnard par des implantations exogènes liées au
pastoralisme, à l’agriculture, à la production-vente sur place de produits locaux (viandes, légumes,
fruits, châtaignes, miels de montagne…)
- de préserver les terres de l’artificialisation pour lutter contre le réchauffement climatique et
maintenir les surfaces cultivables utiles pour la rentabilité des exploitations agricoles et la sécurité
des approvisionnements.
Le dépeuplement accéléré des villages mêmes qui ont bénéficié d’une rente par éolienne implantée
ne sert-il pas de leçon ? Regardez les statistiques démographiques de l’INSEE : ces villages ont
perdu entre 20 et 40 % de leurs habitants en 10 ans :
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St Cirgues-en-Montagne : - 20 % Cros-de-Géorand : - 17 % Lachamp-Raphaël :
- 41 %
Freycenet-la Tour : - 24 % Issanlas : -25 %
Pour arrêter l’exode rural-montagnard, la déprise agricole et maintenir les emplois locaux, il faut
faciliter l’installation de nouveaux arrivants. Aux environs immédiats de Lavillatte, le potentiel
touristique existe : gites, ferme équestre, campings, tables d’hôtes, activités de traîneaux,
auberges...
L’éolienne prévue n°12 surplomberait à moins de 700 m « l’auberge rouge » « l’authentique
auberge de Peyrebeille », partie intégrante de l’histoire de France et du patrimoine, alors que le
projet de SCoT de l’Ardèche méridionale préconise de "valoriser cette entrée majeure du territoire sur la
RN 102 entre le carrefour de Lafayette et Peyrebeille".
Page 168, l’étude d’impact du promoteur éolien EDF-EN nous dit que « sur la ZIP de Lavillatte-
Issanlas le projet éolien aura des incidences directes localisées sur l’agriculture (perte de surfaces
pâturées dans le sectionnal) et la sylviculture (emprise sur des plantations). Alors que le projet de
SCoT, dans l’orientation 16 de son Document d’Orientations et d’Objectifs fixe « le maintien de la
vocation agricole des parcelles exploitées en AOP » comme « priorité » !
Quatre éoliennes supplémentaires sur l’un des points d’entrée clé majeur du territoire en Ardèche
méridionale (RN 102 auberge de Peyrebeille),
en méconnaissance des enjeux et en l’absence d’étude d’opportunité partagés, sont inacceptables.
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Pour stopper définitivement le mitage des paysages de la Montagne de l’Ardèche, appliquer enfin la
Loi Montagne, nous préconisons l’interdiction de l’éolien industriel sur l’immense réservoir de
biodiversité que constitue l’ensemble de la Montagne ardéchoise.
Nous vous alertons sur le grave déficit d’information et de concertation dont souffre ce projet
d’énergie renouvelable (2 maires, 4 élus et 2 habitants impliqués). Nous vous demandons de bien
vouloir faire suspendre l’enquête publique pendant la durée du confinement pour permettre
l’information et la participation du public :
- le confinement a été annoncé 8 jours après le début de l’enquête publique avec restrictions
des déplacements,
- beaucoup d’habitants des 12 communes concernées n’ont pas d’internet ou de facilités
d’accès au numérique.
Nous vous remercions, Madame la Commissaire, de prendre en compte nos observations.
APPEM Association agréée pour la Protection de l’Environnement
43150- Mairie des Estables - Le 12 novembre 2020 -www.mezencexceptionnel.fr
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Sujet : [INTERNET] Parc éolien de Lavilla�eDe : - -- <[email protected]>Date : 12/11/2020 10:37Pour : pref-consulta�[email protected]
Madame la Commissaire responsable de l'enquête publique
Madame le Maire et les membres du Conseil Municipal de la commune de Saint-Alban-en-Montagne vousalerte sur l'absence d'informa�on aux habitants de Saint Alban en Montagne sur le projet d'implanta�ond'éoliennes sur Lavilla�e.
Saint-Alban-en-Montagne : pe�te commune rurale, où la popula�on est âgée, non équipée d'internet pourla plupart, peu d'accès au réseau numérique et avec une téléphonie fixe et mobile qui ne fonc�onne pas outrès mal... De plus, pendant ce�e période de crise sanitaire, les habitants ne peuvent se déplacer pourpar�ciper à l'enquête publique.
Aussi, ous vous demandons de bien vouloir suspendre l'enquête publique pendant la durée de confinement.
Bien cordialement
[INTERNET]ParceoliendeLavillatte
1sur1 12/11/202011:19
Sujet : [INTERNET] NON aux grandes éoliennes à LavillatteDe : Chaumette <[email protected]>Date : 12/11/2020 20:32Pour : [email protected]
Madame, Nous sommes opposés à l'installation de grandes éoliennes . Il y en a déjàtrop ici et cela empêche le développement économique pour les éleveurs et beaucoupd'autres professions qui vivent de la montagne. Ces éoliennes immenses et lumineusescréent pour nous une grande gêne visuelle et sonore même ici à saint-paul-de-tartasselon l'orientation du vent. Je refuse de voir transformer nos pâturages de montagne enzone industrielle; je refuse que soit détruite la qualité de vie en Ardèche. Je vous prie debien vouloir noter mon opposition à ce projet. Famille M. Chaumette.
[INTERNET]NONauxgrandeseoliennesaLavillatte
1sur1 13/11/202008:39
Sujet : Observation 64 Parc éolien de LavillatteDe : "REDON Oceane PREF07 via Nomade 2.0"<[email protected]>Date : 16/11/2020 08:53Pour : TINLAND Celine <[email protected]>,[email protected]
Bonjour Madame Carlu,
Vous trouverez ci-joint une nouvelle observation pour le Parc éolien de Lavillatte
S'en suivront huit autres arrivées ce week-end.
Cordialement
-------- Message original --------
Objet:[INTERNET] Contribution d’Eole07 à l’enquête publique sur le projetd’extension du site éolien de 07660 Lavillatte
Date:13/11/2020 17:18De:Eole07 <[email protected]>
Contribution d'Eole07 à l'enquête publique sur le projet d'extension du siteéolien de 07660 Lavillatte.
Eole07 regroupe de nombreuses associations du département qui défendent
l'environnement de l'Ardèche face à l'industrialisation des espaces naturels et agricoles par des
machines éoliennes géantes.
Cette contribution comprend de nombreuses questions et demandes de compléments.
Intérêt du projet:
Le projet est implanté dans des zones agricoles et naturelles, est-il si évidemment d'«intérêt public»
pour pouvoir s'y construire ? En effet :
• La CC de la Montagne Ardéchoise produit déjà beaucoup, beaucoup plus d'électricité que n'en
consomment ses 5 000 habitants, le projet n'est donc pas d'intérêt pour la satisfaction des besoins
énergétiques des habitants de la montagne ardéchoise.
• Le projet est situé en zone montagne, répond-il aux dispositions des articles L 122-5 et L122-9
du code de l'environnement : comporte-t-il «les dispositions propres à préserver les espaces,
paysages et milieux caractéristiques du patrimoine naturel et culturel montagnard.» ?sa localisation
correspond-elle à «une nécessité technique impérative.» ?
Financement
Le dossier de l'enquête publique ne comprend pas de plan d'affaires, est-ce normal ?
A quel tarif la production d'électricité du site sera-t-elle rachetée ?
Observation64ParceoliendeLavillatte
1sur3 17/11/202009:11
Environnement
Le site d'implantation des éoliennes est en grande partie en zone humide ( voir résumé non
technique page 20) .
La détermination de ces zones humides est-elle bien certaine ? N'y a-t-il pas des différences
importantes entre les différentes cartes présentées ? La zone Natura 2000 FR8201666 Loire et ses
affluents n'est-elle pas en cours de révision pour ce motif ? Est-ce compatible avec le creusement
des socles des éoliennes, des tranchées des câbles électriques et des chemins d'accès ?
Paysage
1) Les cartes des Zones Incidence Visuelle horizontale et verticale ( étude d'impact page 151,cahier
des photomontages page 7 à 14 ) sont :
• Très peu lisibles, le jeu des couleurs gomme tous les repères,
• Incompréhensibles, est-ce une carte des endroits d'où le site est visible ?
• Sous-estiment l'impact réel des éoliennes dans le grand paysage vu depuis les sites
emblématiques comme les crêtes du Gerbier des Joncs ou du suc de Bauzonn, sans parler des
pentes du Mézenc
• La base de Corine Land Cover ne distingue pas entre forêt dense et forêt clairsemée (
pacages),elle ne tient pas compte des troués liées au relief, au coupes de bois et au reboisement ni
des visions depuis l'axe des routes et des chemins.
Il faut donc des cartes de la visibilité du site avec et sans la couverture de forêts.
2) Les photomontages
• Ne rendent pas compte de la vision réelle des éoliennes à moyenne et grande distance. Les
photomontages fondent en effet les machines dans l'azur du ciel ou le vert des forêts alors qu'en
vision réelle le blanc des mâts et des nacelles tranche nettement sur le fond du ciel ou de la nature.
• Il n'y a aucun photomontage de nuit avec le balisage lumineux très visible à des dizaines de
kilomètres dans des régions très peu urbanisées.
• Les photomontages depuis les grands points de vue de la Montagne Ardéchoise (Gerbier des
Joncs, Suc de Bauzon, Mézenc...) montrent bien l'immensité et la beauté de ce paysage de
montagne. Il est impératif d'en empêcher la dénaturation par des installations de machine
industrielle géante.
• Le photomontage depuis l'auberge de Peyrebelle est trompeur. Le photomontage est pris depuis
le bord même de la RN102, l'éolienne la plus proche dépasse à peine la cime de la haie arborée
anti-congères plantée de l'autre coté de la route. Mais les endroits où se tiennent les clients de
l'auberge est en recul de la route, de 20 mètres pour le parking et le petit musée , de 30 pour
l'entrée du bar et du restaurant. Il faut impérativement compléter le dossier par un photomontage
depuis ces endroits effectivement fréquentés par les touristes.
Tourisme
Ce projet vient affaiblir encore plus l'image de l'Ardèche naturelle et sauvage des publicités
touristiques On peut faire référence au magazine Emerveillés par l'Ardèche, édité à 10 000
exemplaires par Le Dauphiné Libéré en partenariat avec l'Agence de Développement Touristique de
l'Ardèche , sorti en kiosque le 23 Septembre 2020 et dont le sous-titre est : Merveilleuse Ardèche,
aux multiples visages.
Il est indéniable que les éoliennes industrielles sont un facteur d'uniformisation et de
banalisation des paysages. Les paysages doivent être pris en compte dans le choix des sites
d'implantation au regard des dispositions de la Convention européenne du Paysage, dite convention
de Florence, qui s'impose à tous.
La Convention européenne du Paysage ratifiée par la France le 17 mars 2006 stipule : « le
paysage est partout un élément important de la qualité de vie des populations : dans les milieux
urbains et dans les campagnes, dans les territoires dégradés comme dans ceux de grande qualité,
Observation64ParceoliendeLavillatte
2sur3 17/11/202009:11
dans les espaces remarquables comme dans ceux du quotidien... le paysage constitue un élément
essentiel du bien-être individuel et social ».
On peut reprendre les termes de Nelly OLLIN, alors ministre de l'Écologie, du Développement
et de l'Aménagement durables « nos paysages présentent une qualité reconnue et une grande
diversité, ce qui leur vaut de faire partie du patrimoine commun de la nation. L'objectif général de la
politique des paysages du Ministère de l'écologie et du développement durable est en conséquence
de préserver durablement la diversité des paysages français » (Lettre aux Préfets de régions et de
départements du 1er mars 2007 ; objet : la politique des paysages - promotion et mise en œuvre de
la Convention européenne du paysage). Elle poursuivait ainsi : « Parmi les dynamiques et les
tendances d'évolution des paysages, vous porterez une attention particulière à celles qui
déstructurent les paysages ou présentent un risque important de banalisation ou de consommation
excessive des espaces. Ces situations, qui préoccupent nos concitoyens, sont souvent liées à
l'étalement urbain, au développement des zones commerciales, à la création d'infrastructures de
transport ou de production et de distribution d'énergie, notamment des lignes électriques et des
éoliennes, ou encore à la simplification ou à la mutation des paysages ruraux ».
Le tourisme est pourtant une source de revenu majeure de la montagne ardéchoise, bien plus
que le faible montant des loyers et des impôts locaux générés par les éoliennes.
• Une procédure pour classer le Mézenc et le Gerbier des Joncs comme grand site de France est
en cours. Est-elle compatible avec la densification des parcs éoliens autour du site ?
• L'auberge rouge de Peyrebelle est un des lieux touristiques les plus connus du département ;
peut-on implanter à 700 mètres des machines industrielles de 150 mètres de haut sans dénaturer
considérablement son attrait touristique. Peut-on croire que les touristes seront intéressés par le
centre de documentation sur les éoliennes suggéré par EDF-Enr ?
Eole07 association W073002552 6 montée du château 07340 Peyraud
Observation64ParceoliendeLavillatte
3sur3 17/11/202009:11
Sujet : [INTERNET] Refus d’éoliennes géantes dans la Montagne de l’ArdècheDe : Fayolle Rolande <[email protected]>Date : 14/11/2020 12:20Pour : "pref-consulta�[email protected]" <pref-consulta�[email protected]>
Madame la Commissaire responsable de l’enquête publique,
Ancienne salariée sur la Montagne Ardéchoise comme guide nature au pied du Mont Gerbier de Joncs, j'aipume rendre compte de l'impact visuel des éoliennes dans le paysage et sur les visiteurs du Plateau ardéchoispendant 3ans. Beaucoup avaient dû mal à comprendre que l'on puisse miter un paysage ainsi.Pour ma part, fesant beaucoup de randonnée, il y a des coins où nous n'allons plu, car passer son temps àvoir à l'horizon des éoliennes ne nous intéresse pas, ce n'est absolument pas ce que nous cherchons quand nouspartons marcher mais bien un horizon dégagé et sans installation industrielle, et je ne parle pas du bruitparfois. Du coup, c'est aucune réservation en gîte, ni restauration ou pot de fin de randonnée à un bistrotde pays...Il est bien dommage de subventionner ces machines qui n'amènent plus de mal que de bien, fontdisparaître l'activité touristique, du lien social et économique sur du long terme, sans compter l'impactenvironnemental (disparition de milieux humides, forestiers et agricoles). Je pense que le plateauardéchois a payé assez cher cet enfumage comme quoi l'électricité produite par ses éoliennes permettraitde fournir une électricité propre à ses habitants, voir de contribuer à faire fermer des centrales nucléaires!Je vous remercie de l'intérêt que vous porterez à mon avis.
Rolande Fayolle.
[INTERNET]Refusd’eoliennesgeantesdanslaMontagnedel’Ardeche
1sur1 17/11/202009:04
Sujet : [INTERNET] enquete sur implanta�on éoliennes à la Villa�eDe : "MARTEL" <[email protected]>Date : 14/11/2020 17:55Pour : <pref-consulta�[email protected]>
Madame la Commissaire responsable de l’enquête publique,
je �ens à vous exprimer les raisons de mon désaccord avec le projet d’extension du parc éolien deLavilla�e et l'éolien en zone de montagnes en général.
Techniquement, si l'on regarde sur le site na�onal RTE énergie, le bilan de l'année 2019
dégage 6,3 % de produc�on par l'éolien, ce qui est faible.
Un résultat significa�f iden�que à l'hydraulique( 11,2% ) suppose qu'on double le nombre
d'éoliennes implantées en France ….
En Haute Loire comme en Ardèche ce�e implanta�on se fait au prix d'impacts irréversibles
sur la nature , créa�on de pistes d'accès importantes, déforesta�ons, tranchées,
bétonisa�on, câblages de forte sec�on enfouis, le tout dans des sites fragiles .
"Trop de vent, pas assez de vent …"
On pourrait se dire que, quand il fait du vent du Sud ou d'Ouest en Ardèche,
cela doit être rentable ? Malheureusement, c'est le même vent qui souffle à ce moment là
en Espagne, Belgique, Allemagne, Danemark etc.
ce qui nous oblige à solder rapidement les kilowa�s non stockables à des pays étrangers.
Ce�e énergie est difficilement contrôlable et son débit aléatoire.
Est-ce suffisant pour que nous suppor�ons en permanence le bruit des pales, l'inconfort visuel,
et les effets polluants liés à leur vieillissement et leur démantèlement ( aba�age, démontage,
extrac�on des pales et des mâts , et dé-bétonisa�on du site ?
En Haute Loire comme en Ardèche des gens ont œuvré depuis des années à entretenir,
améliorer ces immenses territoires excep�onnels et développer un tourisme raisonnable basé
sur le respect de la nature, dispensé par une vulgarisa�on culturelle bien choisie sur ces sites .
Que dire aussi de la qualité et de la rareté de la nuit noire encore présente ?
il suffit de monter au-dessus des Estables pour apercevoir plus de trente clignotants rouges de
l'est à l'ouest sur tout l'horizon. "L'homme a besoin de voir loin, pour être apaisé" disait Jules
Romain . Et les habitants dans tout ça? Cet effet stroboscopique n'est pas bon pour la santé…
En résumé, conscients de la qualité de nos patrimoines, il est normal que nous n'accep�ons
pas que des sociétés industrielles y pénètrent d'une manière aussi simpliste.
Trop de choses sont occultées.
Sous couvert de parler d'énergie propre, l'éolien se résume à nous vendre des mâts et des pales
pour un profit immédiat intéressant, mais sans parler des conséquences liées à la fin de vie
desdites éoliennes.
Quelles garan�es a-t-on sur la solvabilité des entreprises installatrices lors du démantèlement ?
Quel sera l'impact financier pour la commune ?
Une inquiétude légi�me se révèle à la lecture de sites abandonnés, notamment aux Etats Unis
avec plus de 1000 éoliennes en panne et rouillées. Qu'en sera-t-il pour nous ?
Comment seront-elles recyclées ?
[INTERNET]enquetesurimplantationeoliennesalaVillatte
1sur2 17/11/202009:15
Le manque sérieux d’étude de rentabilité en énergie, d’impact sur l’environnement, de concerta�onavec les habitants, dénote bien le caractère uniquement commercial souhaité par quelques-uns.Les énergies vertes et les enjeux clima�ques méritent un débat d’un autre niveau,dans l’intérêt et pour le bonheur des habitants.
je vous remercie de prendre en compte mes observa�ons .
Michel Martel
10 rue Jacmon, 43000 Le Puy en Velay
[INTERNET]enquetesurimplantationeoliennesalaVillatte
2sur2 17/11/202009:15
Sujet : [INTERNET] Avis sur le projet éolien de Lavila�eDe : Jean-Louis JOURDE <[email protected]>Date : 15/11/2020 10:39Pour : pref-consulta�[email protected]
Je fais connaître que l'avis ci-joint déposé par l'APPEM recoupe ce que je pense du projetd'extension du parc éolien de Lavila�e.
Ce projet industriel est sans réel intérêt économique pour le territoire sur lequel il est implanté.
De plus, étant en covisibilité avec le massif du Mézenc, il risque de poser problème pour le projet des départements de l'Ardèche et de la Haute-Loire d'établir dans ce massif un Grandsite de France.
Jean-Louis JOURDE
14, route des Pe�ts Ponts
43150 PRESAILLES
Pièces jointes :
Projet éolien Lavila�e - Avis APPEM - 14 nov. 2020.pdf 553 Ko
[INTERNET]AvissurleprojeteoliendeLavilatte
1sur1 17/11/202009:17
Sujet : [INTERNET] 4 éoliennes de plus ?De : Jean Luc Roussel <[email protected]>Date : 15/11/2020 10:59Pour : pref-consulta�[email protected]
Fervent défenseur du patrimoine, membre de la SPPEF, Sites et monuments je m’opposeénergiquement au projet des 4 éoliennes supplémentaires à Lavilla�e dans la Montagne del'Ardèche.
En préliminaire rappelons les lois Montagne (1985 et 2016) visent a développer des ac�vitésagricoles, pastorales et fores�ères et le schéma de développement durable et d'égalité desterritoires (SRADDET 2019) a prévu pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, de préserver labiodiversité et un développement maitrise de l'éolien.
Rappelons aussi que les départements de l'Ardèche et de la Haute-Loire ont ini�e un processusde labellisa�on” Grand site de France" pour les monts Gerbier de Jonc et Mézenc , site enco-visibilité avec d'implanta�on de ces 4 éoliennes. Ce projet se situe dans le périmètre dePradelles (classé plus beau village de France) de Mazan qui possède une Abbaye chargéed’histoire et de l’auberge de Peyrebeille (733 m).
Faut-il rappeler que ce paysage n’est pas une zone industrielle ?
Dénaturer le paysage ardéchois est à la fois une insulte au paysage et une aberra�onéconomique et culturelle. C'est sacrifier un capital naturel pour sa�sfaire un lobby
Dans ce territoire d’une grande beauté notre devoir est de le protéger de toutes nouvellespollu�ons visuelles, de respecter l’histoire et le patrimoine en évitant les covisibilités des sitesreconnus et encore préservés avec ces machines de 130 m de haut.
Nous demandons un moratoire à ces démarches absurdes ini�ées pour sa�sfaire des « lobby »financiers.
Jean-Luc Roussel, Architecte, représentant Sites et Monuments du 43
[INTERNET]4eoliennesdeplus?
1sur1 17/11/202009:19
Avis de l’APPEM Refus d’éoliennes géantes dans la Montagne de l’Ardèche [email protected]
Madame la Commissaire responsable de l’enquête publique, Le champ d’action de notre Association agréée pour la Préservation des Paysages Exceptionnels du Mézenc s’étend sur un périmètre de 30 à 40 km autour du Mont Mézenc en Haute-Loire et en Ardèche. L’APPEM compte 200 adhérents.
Notre constat d’une faible connaissance de l’état des lieux de la biodiversité, de la richesse écologique et patrimoniale commune des hauts-plateaux communs à la Haute-Loire et à l’Ardèche a conduit notre Association, depuis sa création en 2002, à œuvrer en faveur du tourisme montagnard pour faire découvrir la beauté des paysages : expositions, randonnées, conférences, participation au Projet de labellisation Grand Site de France Mézenc-Gerbier.
Le mitage progressif du paysage de la Montagne par l’éolien industriel nous a amené à répondre à la sollicitation de nos adhérents, habitants et visiteurs permanents de la Montagne et à nous opposer à plusieurs projets inopportuns. Ainsi, 30 éoliennes géantes n’ont pas pu voir le jour en Haute-Loire. Mais 64 éoliennes sont aujourd’hui présentes aux abords ou même à l’intérieur du Parc naturel des Monts d’Ardèche, En 2012, les tentatives des habitants de les empêcher et de limiter leur hauteur (80 m – ce qui est considérable là où les maisons sont 10 fois moins hautes !) sont restées vaines dans ce département. Le projet de 4 éoliennes supplémentaires à Lavillatte sur une zone d’implantation potentielle de 130 hectares s’affranchit de toute règle avec une hauteur envisagée de 130 m en bout de pales impactant fortement les 12 communes environnantes.
Le SRADDET, schéma régional de développement de l’Auvergne Rhône-Alpes préconise de maîtriser le développement des parcs éoliens, au regard des impacts paysagers et sur la biodiversité (règle 30 ) ; permettra-t-il arrêter la destruction de la montagne ardéchoise par ces machines géantes ? Ce Schéma régional ne retient pas, en tout cas, l’éolien comme énergie renouvelable stratégique, éolien qui a déjà beaucoup défiguré la Montagne de l’Ardèche.
En Auvergne-Rhône-Alpes, le Schéma de Cohérence Territorial voisin du pays du Velay, dans un contexte montagnard équivalent, préconise l’implantation d’énergies renouvelables telles que l’éolien uniquement dans les friches industrielles.
Le SRADDET a fait l’objet d’une large concertation avec les élus, la population et les associations, dont l’APPEM qui a aussi participé au SCoT du Pays du Velay.
Dans la commune de Lavillatte, aucun document local d’urbanisme n'établit de zonage industriel. C’est donc la règle de constructibilité limitée du Règlement National d’Urbanisme qui s’applique et, dans tous les cas, la Loi Montagne qui édicte des règles d'urbanisme pour protéger les espaces naturels, les paysages et pour préserver de l’artificialisation des sols.
Sur le sentier des tourbières de Lavillatte, zone d’implantation potentielle du projet éolien d’EDF EN, chaque socle d’éolienne aurait un impact de 1000 tonnes de béton armé sur 3 à 4 m de profondeur…
Nous nous permettons de vous alerter sur le passage en force de promoteurs éoliens incités au « repowering » (augmentation de hauteur et de puissance) des éoliennes vieillissantes. Par exemple, à 10 km de Lavillatte, la belle nature de Cham Longe, est enlaidie par des machines plus hautes (100 m puis 119 m de haut). C’est une montagne perdue pour le tourisme ; les nouveaux clignotants lumineux à perte de vue ont révélé aux habitants et visiteurs de la Montagne (et aux animaux domestiques et sauvages) qu’ils avaient à nouveau perdu un pan de leur ciel étoilé, de leurs paysages montagnards et pour certains, leurs habitats et zones de circulation.
L’APPEM préconise au contraire le démantèlement des éoliennes vieillissantes inopportunes. Notre association rappelle la nécessité :
- de développer l'économie du tourisme montagnard
- de renforcer l’attractivité du territoire montagnard par des implantations exogènes liées au pastoralisme, à l’agriculture, à la production-vente sur place de produits locaux (viandes, légumes, fruits, châtaignes, miels de montagne…)
- de préserver les terres de l’artificialisation pour lutter contre le réchauffement climatique et maintenir les surfaces cultivables utiles pour la rentabilité des exploitations agricoles et la sécurité des approvisionnements.
Le dépeuplement accéléré des villages mêmes qui ont bénéficié d’une rente par éolienne implantée ne sert-il pas de leçon ? Regardez les statistiques démographiques de l’INSEE : ces villages ont perdu entre 20 et 40 % de leurs habitants en 10 ans : St Cirgues-en-Montagne : - 20 % Cros-de-Géorand : - 17 % Lachamp-Raphaël : - 41 % Freycenet-la Tour : - 24 % Issanlas : -25 %
Pour arrêter l’exode rural-montagnard, la déprise agricole et maintenir les emplois locaux, il faut faciliter l’installation de nouveaux arrivants. Aux environs immédiats de Lavillatte, le potentiel touristique existe : gites, ferme équestre, campings, tables d’hôtes, activités de traîneaux, auberges... L’éolienne prévue n°12 surplomberait à moins de 700 m « l’auberge rouge » « l’authentique auberge de Peyrebeille », partie intégrante de l’histoire de France et du patrimoine, alors que le projet de SCoT de l’Ardèche méridionale préconise de "valoriser cette entrée majeure du territoire sur la RN 102 entre le carrefour de Lafayette et Peyrebeille". Page 168, l’étude d’impact du promoteur éolien EDF-EN nous dit que « sur la ZIP de Lavillatte-Issanlas le projet éolien aura des incidences directes localisées sur l’agriculture (perte de surfaces pâturées dans le sectionnal) et la sylviculture (emprise sur des plantations). Alors que le projet de SCoT, dans l’orientation 16 de son Document d’Orientations et d’Objectifs fixe « le maintien de la vocation agricole des parcelles exploitées en AOP » comme « priorité » ! Quatre éoliennes supplémentaires sur l’un des points d’entrée clé majeur du territoire en Ardèche méridionale (RN 102 auberge de Peyrebeille) en méconnaissance des enjeux et en l’absence d’étude d’opportunité partagés, sont inacceptables. Pour stopper définitivement le mitage des paysages de la Montagne de l’Ardèche, appliquer enfin la Loi Montagne, nous préconisons l’interdiction de l’éolien industriel sur l’immense réservoir de biodiversité que constitue l’ensemble de la Montagne ardéchoise.
Nous vous alertons sur le grave déficit d’information et de concertation dont souffre ce projet d’énergie renouvelable (2 maires, 4 élus et 2 habitants impliqués). Nous vous demandons de bien vouloir faire suspendre l’enquête publique pendant la durée du confinement pour permettre l’information et la participation du public : - le confinement a été annoncé 8 jours après le début de l’enquête
publique avec restrictions des déplacements, - beaucoup d’habitants des 12 communes concernées n’ont pas
d’internet ou de facilités d’accès au numérique.
Nous vous remercions, Madame la Commissaire, de prendre en compte nos observations.
APPEM Association agréée pour la Protection de l’Environnement
43150 Mairie des Estables Le 14/11/2020 www.mezencexceptionnel.fr
Sujet : [INTERNET] enquête projet extension parc éolienDe : "J.de CLERICO" <[email protected]>Date : 15/11/2020 17:00Pour : pref-consulta�[email protected]
Madame la commissaire enquêtrice,
Je viens vous dire mon désaccord pour le projet d'extension du parc éolien de la Montagne Ardéchoise situé sur la commune de Lavilatte (Ardèche),
Pour les raisons suivantes :
de nombreuses perturbations visuelles, sonores et infrasons, pour les habitants qui peuvent aller jusqu’à des troubles de leur santé.
Diminution des terres agricoles et de leur valeur.
Destruction de la faune et de la flore sur un grand périmètre autour de chaque éolienne.
Pollution qui résultera des socles bétons qui resteront dans le sol même à la fin de vie des éoliennes, à peine a 1 m de profondeur.
Fort impact aussi sur le tourisme, les touristes choisissent pour leurs vacances des lieux ou la qualité de vie est sauvegardée,
ce qui ne sera plus le cas avec l’implantation de ces éoliennes.
Je vous demande de bien vouloir faire suspendre l’enquête publique pendant la durée du confinement pour permettre l’information et la participation du public :
le confinement a été annoncé 8 jours après le début de l’enquête publique avec restriction des déplacements, donc toutes les personnes concernées n’avaient pas encore
pu s’y rendre et beaucoup d’habitants des 12 communes impactées n’ont pas d’internet ou de facilités d’accès au numérique et ne peuvent donc pas donner leurs avis avec
ce moyen-là.
Merci, Madame la commissaire, de bien vouloir prendre en compte mes observations.
Jeanne de Clérico
[INTERNET]enqueteprojetextensionparceolien
1sur1 17/11/202009:20
Sujet : [INTERNET] Mon avis sur le projet éolien de Lavila�eDe : AMZ Secrétaire <[email protected]>Date : 15/11/2020 17:10Pour : pref-consulta�[email protected]
Je fais connaître que l'avis déposé par l'APPEM recoupe ce que je pense du projet d'extensiondu parc éolien de Lavila�e.
Ce projet industriel est sans réel intérêt économique pour le territoire sur lequel il est implanté.
De plus, étant en covisibilité avec le massif du Mézenc, il risque de poser problème pourl'obten�on du label Grand site de France que les départements de l'Ardèche et de laHaute-Loire souhaitent ont demandé pour ce massif.
Jean-Louis JOURDE14, route des Pe�ts Ponts43150 PRESAILLES
Pièces jointes :
Projet éolien Lavila�e - Avis APPEM - 14 nov. 2020.pdf 553 Ko
[INTERNET]MonavissurleprojeteoliendeLavilatte
1sur1 17/11/202009:21
Avis de l’APPEM Refus d’éoliennes géantes dans la Montagne de l’Ardèche [email protected]
Madame la Commissaire responsable de l’enquête publique, Le champ d’action de notre Association agréée pour la Préservation des Paysages Exceptionnels du Mézenc s’étend sur un périmètre de 30 à 40 km autour du Mont Mézenc en Haute-Loire et en Ardèche. L’APPEM compte 200 adhérents.
Notre constat d’une faible connaissance de l’état des lieux de la biodiversité, de la richesse écologique et patrimoniale commune des hauts-plateaux communs à la Haute-Loire et à l’Ardèche a conduit notre Association, depuis sa création en 2002, à œuvrer en faveur du tourisme montagnard pour faire découvrir la beauté des paysages : expositions, randonnées, conférences, participation au Projet de labellisation Grand Site de France Mézenc-Gerbier.
Le mitage progressif du paysage de la Montagne par l’éolien industriel nous a amené à répondre à la sollicitation de nos adhérents, habitants et visiteurs permanents de la Montagne et à nous opposer à plusieurs projets inopportuns. Ainsi, 30 éoliennes géantes n’ont pas pu voir le jour en Haute-Loire. Mais 64 éoliennes sont aujourd’hui présentes aux abords ou même à l’intérieur du Parc naturel des Monts d’Ardèche, En 2012, les tentatives des habitants de les empêcher et de limiter leur hauteur (80 m – ce qui est considérable là où les maisons sont 10 fois moins hautes !) sont restées vaines dans ce département. Le projet de 4 éoliennes supplémentaires à Lavillatte sur une zone d’implantation potentielle de 130 hectares s’affranchit de toute règle avec une hauteur envisagée de 130 m en bout de pales impactant fortement les 12 communes environnantes.
Le SRADDET, schéma régional de développement de l’Auvergne Rhône-Alpes préconise de maîtriser le développement des parcs éoliens, au regard des impacts paysagers et sur la biodiversité (règle 30 ) ; permettra-t-il arrêter la destruction de la montagne ardéchoise par ces machines géantes ? Ce Schéma régional ne retient pas, en tout cas, l’éolien comme énergie renouvelable stratégique, éolien qui a déjà beaucoup défiguré la Montagne de l’Ardèche.
En Auvergne-Rhône-Alpes, le Schéma de Cohérence Territorial voisin du pays du Velay, dans un contexte montagnard équivalent, préconise l’implantation d’énergies renouvelables telles que l’éolien uniquement dans les friches industrielles.
Le SRADDET a fait l’objet d’une large concertation avec les élus, la population et les associations, dont l’APPEM qui a aussi participé au SCoT du Pays du Velay.
Dans la commune de Lavillatte, aucun document local d’urbanisme n'établit de zonage industriel. C’est donc la règle de constructibilité limitée du Règlement National d’Urbanisme qui s’applique et, dans tous les cas, la Loi Montagne qui édicte des règles d'urbanisme pour protéger les espaces naturels, les paysages et pour préserver de l’artificialisation des sols.
Sur le sentier des tourbières de Lavillatte, zone d’implantation potentielle du projet éolien d’EDF EN, chaque socle d’éolienne aurait un impact de 1000 tonnes de béton armé sur 3 à 4 m de profondeur…
Nous nous permettons de vous alerter sur le passage en force de promoteurs éoliens incités au « repowering » (augmentation de hauteur et de puissance) des éoliennes vieillissantes. Par exemple, à 10 km de Lavillatte, la belle nature de Cham Longe, est enlaidie par des machines plus hautes (100 m puis 119 m de haut). C’est une montagne perdue pour le tourisme ; les nouveaux clignotants lumineux à perte de vue ont révélé aux habitants et visiteurs de la Montagne (et aux animaux domestiques et sauvages) qu’ils avaient à nouveau perdu un pan de leur ciel étoilé, de leurs paysages montagnards et pour certains, leurs habitats et zones de circulation.
L’APPEM préconise au contraire le démantèlement des éoliennes vieillissantes inopportunes. Notre association rappelle la nécessité :
- de développer l'économie du tourisme montagnard
- de renforcer l’attractivité du territoire montagnard par des implantations exogènes liées au pastoralisme, à l’agriculture, à la production-vente sur place de produits locaux (viandes, légumes, fruits, châtaignes, miels de montagne…)
- de préserver les terres de l’artificialisation pour lutter contre le réchauffement climatique et maintenir les surfaces cultivables utiles pour la rentabilité des exploitations agricoles et la sécurité des approvisionnements.
Le dépeuplement accéléré des villages mêmes qui ont bénéficié d’une rente par éolienne implantée ne sert-il pas de leçon ? Regardez les statistiques démographiques de l’INSEE : ces villages ont perdu entre 20 et 40 % de leurs habitants en 10 ans : St Cirgues-en-Montagne : - 20 % Cros-de-Géorand : - 17 % Lachamp-Raphaël : - 41 % Freycenet-la Tour : - 24 % Issanlas : -25 %
Pour arrêter l’exode rural-montagnard, la déprise agricole et maintenir les emplois locaux, il faut faciliter l’installation de nouveaux arrivants. Aux environs immédiats de Lavillatte, le potentiel touristique existe : gites, ferme équestre, campings, tables d’hôtes, activités de traîneaux, auberges... L’éolienne prévue n°12 surplomberait à moins de 700 m « l’auberge rouge » « l’authentique auberge de Peyrebeille », partie intégrante de l’histoire de France et du patrimoine, alors que le projet de SCoT de l’Ardèche méridionale préconise de "valoriser cette entrée majeure du territoire sur la RN 102 entre le carrefour de Lafayette et Peyrebeille". Page 168, l’étude d’impact du promoteur éolien EDF-EN nous dit que « sur la ZIP de Lavillatte-Issanlas le projet éolien aura des incidences directes localisées sur l’agriculture (perte de surfaces pâturées dans le sectionnal) et la sylviculture (emprise sur des plantations). Alors que le projet de SCoT, dans l’orientation 16 de son Document d’Orientations et d’Objectifs fixe « le maintien de la vocation agricole des parcelles exploitées en AOP » comme « priorité » ! Quatre éoliennes supplémentaires sur l’un des points d’entrée clé majeur du territoire en Ardèche méridionale (RN 102 auberge de Peyrebeille) en méconnaissance des enjeux et en l’absence d’étude d’opportunité partagés, sont inacceptables. Pour stopper définitivement le mitage des paysages de la Montagne de l’Ardèche, appliquer enfin la Loi Montagne, nous préconisons l’interdiction de l’éolien industriel sur l’immense réservoir de biodiversité que constitue l’ensemble de la Montagne ardéchoise.
Nous vous alertons sur le grave déficit d’information et de concertation dont souffre ce projet d’énergie renouvelable (2 maires, 4 élus et 2 habitants impliqués). Nous vous demandons de bien vouloir faire suspendre l’enquête publique pendant la durée du confinement pour permettre l’information et la participation du public : - le confinement a été annoncé 8 jours après le début de l’enquête
publique avec restrictions des déplacements, - beaucoup d’habitants des 12 communes concernées n’ont pas
d’internet ou de facilités d’accès au numérique.
Nous vous remercions, Madame la Commissaire, de prendre en compte nos observations.
APPEM Association agréée pour la Protection de l’Environnement
43150 Mairie des Estables Le 14/11/2020 www.mezencexceptionnel.fr
