4
UDPA–UNSA AXA TECH J J u u i i l l l l e e t t 2 2 0 0 1 1 3 3 Réduire le chômage des jeunes par des embauches en CDI Améliorer le maintien dans l’emploi des salariés seniors et leur recrutement Assurer la transmission des savoirs Pour L’UDPA-UNSA, l’accord proposé par la Direction au niveau du Groupe AXA (RSG) au terme de deux séances de négociation vise surtout à s’exonérer du risque de pénalités financières prévues par la loi, tout en s’assurant une communication favorable à peu de frais. En effet, l’accord Groupe sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) signé fin 2012 contient un engagement pour la période 2013-2015 de 800 à 1000 embauches en CDI (personnel administratif) en France. Les 700 embauches de jeunes de moins de 26 ans prévues sur la même période dans le cadre de cet accord sur le contrat de génération ne viennent pas compléter cet engagement. Il s’agit d’autant plus d’un écran de fumée que : Le taux de roulement (turn-over) chez les jeunes salariés du réseau commercial (AXA France) risque fort « d’aspirer » une bonne part de ces recrutements. La Direction refuse toujours de communiquer un chiffre ou une estimation de recrutements de jeunes de moins de 26 ans sur des postes en CDI dits « administratifs ». La pyramide des âges du Groupe AXA en France nécessite d’intensifier avec plus de volonté l’embauche de jeunes en CDI. Ex : AXA Tech France : les moins de 26 ans représentaient 0,1 % de l’effectif CDI en 2012 (1,2 % en 2010). Les 57 ans et + : 12,5 % de l’effectif CDI en 2012 (8,7 % en 2010) Age moyen dans notre entité : 45,9 ans (’AXA Technologies Shared Services : 32 ans). Chez AXA France : 46,1 ans (47,8 ans pour le personnel administratif) La Direction n’a retenu aucune de nos propositions pour améliorer les conditions de travail des salariés de plus de 55 ans en se limitant aux dispositifs de l’accord TAR (Transition Activité Retraite) : Aucun aménagement pour les salariés qui n’ont pas les moyens de partir à l’âge du taux plein, rien de plus pour identifier les détenteurs de savoir et organiser les transferts de compétences intergénérationnels. On en reste à des dispositifs préexistants (même si ce n’est pas toujours concrètement le cas) comme le tutorat. Pas question pour l’UDPA-UNSA de s’associer à cette mascarade en apposant notre signature sur un « accord cadre » qui est très loin de répondre à l’esprit de la loi et aux besoins des entreprises françaises d’AXA face au nombre des départs et au vieillissement de leur personnel. Bien que non-signataire au niveau de la R.S.G, l’UDPA-UNSA ne ferme pas la porte au dialogue et réitérera toutes ses propositions devant la Direction d’AXA Tech. Nous comptons obtenir des engagements chiffrés convaincants d’embauches de jeunes de moins de 26 ans, notamment au terme de l’alternance, de CDD, de stages ou, éventuellement, de la prestation. Le plan stratégique et ses conséquences sociales ne rendront pas la tâche aisée, mais nous verrons bien…

Axatechjuillet2013

Embed Size (px)

DESCRIPTION

le tract mensuel de l'UDPA-UNSA AXA Tech

Citation preview

UUDDPPAA––UUNNSSAA AAXXAA TTEECCHH

JJJuuuiiilllllleeettt 222000111333

Réduire le chômage des jeunes par des embauches en CDI

Améliorer le maintien dans l’emploi des salariés seniors et leur recrutement

Assurer la transmission des savoirs

Pour L’UDPA-UNSA, l’accord proposé par la Direction au niveau du Groupe AXA (RSG) au terme de deux séances de négociation vise surtout à s’exonérer du risque de pénalités financières prévues par la loi, tout en s’assurant une communication favorable à peu de frais.

En effet, l’accord Groupe sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) signé fin 2012 contient un engagement pour la période 2013-2015 de 800 à 1000 embauches en CDI (personnel administratif) en France.

Les 700 embauches de jeunes de moins de 26 ans prévues sur la même période dans le cadre de cet accord sur le contrat de génération ne viennent pas compléter cet engagement.

Il s’agit d’autant plus d’un écran de fumée que :

Le taux de roulement (turn-over) chez les jeunes salariés du réseau commercial (AXA France) risque fort « d’aspirer » une bonne part de ces recrutements.

La Direction refuse toujours de communiquer un chiffre ou une estimation de recrutements de jeunes de moins de 26 ans sur des postes en CDI dits « administratifs ».

La pyramide des âges du Groupe AXA en France nécessite d’intensifier avec plus de volonté l’embauche de jeunes en CDI.

Ex : AXA Tech France : les moins de 26 ans représentaient 0,1 % de l’effectif CDI en 2012 (1,2 % en 2010). Les 57 ans et + : 12,5 % de l’effectif CDI en 2012 (8,7 % en 2010) Age moyen dans notre entité : 45,9 ans (’AXA Technologies Shared Services : 32 ans). Chez AXA France : 46,1 ans (47,8 ans pour le personnel administratif)

La Direction n’a retenu aucune de nos propositions pour améliorer les conditions de travail des salariés de plus de 55 ans en se limitant aux dispositifs de l’accord TAR (Transition Activité Retraite) : Aucun aménagement pour les salariés qui n’ont pas les moyens de partir à l’âge du taux plein, rien de plus pour identifier les détenteurs de savoir et organiser les transferts de compétences intergénérationnels. On en reste à des dispositifs préexistants (même si ce n’est pas toujours concrètement le cas) comme le tutorat.

Pas question pour l’UDPA-UNSA de s’associer à cette mascarade en apposant notre signature sur un « accord cadre » qui est très loin de répondre à l’esprit de la loi et aux besoins des entreprises françaises d’AXA face au nombre des départs et au vieillissement de leur personnel.

Bien que non-signataire au niveau de la R.S.G, l’UDPA-UNSA ne ferme pas la porte au dialogue et réitérera toutes ses propositions devant la Direction d’AXA Tech.

Nous comptons obtenir des engagements chiffrés convaincants d’embauches de jeunes de moins de 26 ans, notamment au terme de l’alternance, de CDD, de stages ou, éventuellement, de la prestation.

Le plan stratégique et ses conséquences sociales ne rendront pas la tâche aisée, mais nous verrons bien…

Sans polémiquer… :

Dans le tract du 27 juin de la CFDT, nous avons été surpris de voir qu’elle s’appropriait une question posée en D.P par l’UDPA-UNSA (sur la loi du 13 mai portant sur le déblocage exceptionnel de la participation et de l’intéressement *

voir en bas de page).

C’est pourtant cette organisation qui déclarait dans un tract en mars 2011 à propos d’une communication de la CFE-CGC sur le télétravail :

« notre organisation syndicale ne s’attribue jamais les éventuelles interventions faites en instance par les autres organisations syndicales. Il peut nous arriver de les soutenir ou d’y adhérer et telle est alors l’information relatée dans nos tracts. Dans tous les cas, nous revendiquons une représentativité courageuse dans ses paroles et dans ses actions, une représentativité qui assume pleinement ses choix et ses positions »…

Depuis 2008 au sein d’AXA France : expérimentation du télétravail sur un périmètre très restreint de salariés.

Février 2011 : Séance du Comité d’Entreprise d’AXA Tech (extrait du P.V de C.E du 16/02/2011: page 7/8) :

« Franck GRANDMAISON souligne que des négociations sur le sujet permettront aux organisations syndicales de formuler des propositions. L’UDPA-UNSA est favorable à un accord global sur le télétravail ».

(A l’époque, l’UDPA-UNSA était la seule organisation de l’entreprise à opter pour cette position tandis que les autres syndicats présents au C.E se déclaraient favorables au télétravail, mais dans un cadre unique : celui du dispositif du matin = EMO.)

Octobre 2011 (tract UDPA-UNSA AXA Tech) : Protocole d’accord européen d’AXA sur l’anticipation des changements : « Ce qui pourrait être amélioré et ce que nous avons revendiqué » :

=> « Le télétravail pourrait être ajouté aux dispositifs d’accompagnement ».

Journal Les Echos du 24 Novembre 2011 : « AXA signe un accord européen sur l'emploi ».

« Le texte prévoit enfin une série de mesures d'accompagnement… L'UDPA-Unsa regrette, elle, qu'il ne prévoit rien sur le télétravail »

Février 2012 (tract UDPA-UNSA AXA Tech) : « Négociations de l’accord européen d’AXA Tech sur l’anticipation des changements ».

« La Direction a présenté les différents dispositifs qu’elle comptait mettre en place pour accompagner le plan de transformation de l’entreprise jusqu’en 2015. Parmi eux : l’instauration généralisée du télétravail ».

Avril 2012 (tract UDPA-UNSA AXA Tech) : « Lors de la réunion de négociations GPEC qui s’est déroulée le 16 mars, l’UDPA-UNSA a demandé à la Direction d’AXA Tech, comme nous l’avions déjà fait lors du C.E de février 2011, que des négociations s’ouvrent dans notre entreprise afin de définir conventionnellement les modalités de mise en place de cette forme d’organisation du travail ».

29 juin 2012 (tract UDPA-UNSA AXA Tech) : Accord AXA Tech sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) et l’Emploi des Seniors :

Télétravail - Engagement sur l’ouverture d’une négociation à l’issue et fonction du pilote.

Décembre 2012 : Accord Groupe (RSG) du 28 décembre 2012 relatif à la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences qui prévoit (suite aux demandes de plusieurs syndicats dont l’UDPA-UNSA) l’ouverture d’une négociation distincte sur le télétravail.

Mai 2013 : Accord Groupe (RSG) du 31 mai relatif au télétravail (signé par la CFDT, la CFE/CGC, la CGT et l’UDPA-UNSA).

8 juillet 2013 : Ouverture des négociations relatives au télétravail dans AXA Tech.

* La loi prévoyant la conclusion d’un accord pour les sommes placées dans des titres de l’entreprise (ex : AXA Actionnariat),

l’UDPA-UNSA a demandé l’ouverture de négociations à la Direction d’AXA. Contacter nos représentants pour en savoir plus.

Depuis mars 2012, le télétravail fait l’objet de plusieurs articles du code du travail où sont inscrits certains principes :

Volontariat

Contractualisation (c’est-à-dire avenant au contrat de travail)

Réversibilité (retour arrière possible pour le salarié),

Prise en charge par l’employeur des coûts découlant de l’exercice du télétravail

Comment appliquer ces principes dans notre entreprise, en ajouter d’autres, pour qui, avec quels moyens ? (tout en s’appuyant sur l’accord Groupe). C’est tout l’intérêt des négociations qui ont débuté le 8 juillet.

Essayer d’élargir au maximum le périmètre des activités/métiers éligibles au télétravail dans AXA Tech.

Pas de barrières de durée de transport ou d’éloignement pour les salariés intéressés par le télétravail (priorité peut être accordée aux salariés dans les cas précédemment cités ou aux seniors)

Ouverture pour le plus grand nombre de salariés en fonction du métier et en rappelant l’importance de l’autonomie et la nécessité de disposer de moyens matériels adaptés (espace de travail à domicile…)

Ok pour un déploiement progressif dans l’entreprise mais sans effectifs cibles (ex : 500 chez AXA France) => Phases de déploiement par département chez AXA Tech ?

Quelle ambition pour AXA Tech d’ici 2015 ?

Réfléchir dès maintenant à la compatibilité du Lean et du télétravail.

Ces 2 modes d’organisation ont vocation à changer en profondeur les relations manager-salarié Quelle sensibilisation pour les managers, quelles formations ?

Formation du salarié sur les équipements et sur les comportements à adopter ainsi que sur les pratiques à éviter.

Prise en charge par l’entreprise des frais d’abonnement ADSL dans la limite de 40 € par mois (idem AXA France)

Equipements : ordinateur portable + grand écran, le système pour le téléphone, Outils de communication et impression de documents ?

Formule flexible de 4 jours (expérimentale chez AXA France) => planning prévisionnel en concertation avec le manager et l’équipe. Respect d’un délai de prévenance en cas de modification.

Quelle que soit la répartition des temps de travail => maximum de 2 jours par semaine en télétravail.

Le salarié en télétravail doit parfaitement connaitre et comprendre ce qu’on attend de lui, ses objectifs lorsqu’il est dans ce mode d’organisation.

Commission de suivi spécifique à l’accord AXA Tech télétravail (ou associée à la GPEC) réunie si possible 2 fois par an et en disposant des mêmes données que celles citées dans l’accord AXA France.

Transmission au CHSCT des informations et des données recueillies.

Préservation des espaces de travail sur site (bureau individuel, armoire, vestiaire, accès parking…)

Maintien des remboursements de transport (abonnements RATP, SNCF…) pour le salarié en télétravail

Enquête stress : aborder le thème du télétravail

Salarié suivi par la médecine du travail en tant que télétravailleur

Essayer d’articuler au mieux, dans l’intérêt du salarié et de l’entreprise, le télétravail et les différents dispositifs de travaux hors plages (avec maintien des contreparties financières et respect des limites de l’accord et des durées minimales de repos).

Cartographie des métiers (GPEC), postes ouverts => préciser si le poste est éligible au télétravail

Prévoir le cas où le salarié serait dans l’incapacité d’exercer son activité en télétravail

Possibilité de recourir au télétravail de manière exceptionnelle (si le salarié et son poste sont déjà éligibles) : Ex : grève des transports (et ce après accord du manager)

Vous voyez d’autres points à aborder ? Contacter-nous !

Négociations en vue d’un accord à durée déterminée (jusqu’au 31.12.2015) Formation des salariés 1 ou 2 jour(s) par semaine de télétravail Mise à disposition de l’équipement et des solutions techniques actuelles Déploiement par vagues trimestrielles (pour les salariés éligibles, sous réserve de la faisabilité technique)

Vos contacts

Franck GRANDMAISON

[email protected]

Téléphone interne : 55 24 79

Michel MAUROUARD

[email protected]

Téléphone interne : 55 24 97

Olivier ALTAZIN

[email protected]

Téléphone interne : 55 25 29

Jean-Pierre VASSARD

[email protected]

Téléphone interne : 52 72 29

John LOOCK

[email protected]

Téléphone interne : 55 24 94

Christophe PAJADON

[email protected]

Téléphone interne : 55 25 04

wwwwww..uuddppaa--aaxxaa..oorrgg LLooccaall ssyynnddiiccaall :: 5555..2277..3366

L’accord existant (du 20/10/2010) étant arrivé à son terme fin 2012 (puis prorogé d’un an), de nouvelles négociations se sont ouvertes le 10 juillet en vue de son renouvellement.

Non-signataire de ce texte, l’UDPA-UNSA d’AXA Tech l’avait trouvé à bien des égards non-satisfaisant.

A la fois parce que les latitudes de négociation offertes par l’accord Groupe (R.S.G) n’avaient pas été suffisamment exploitées, mais aussi parce que trop de points restaient sous le seul contrôle de l’entreprise ou du comité de suivi mis en place (voir notre tract « spécial stress » d’octobre 2010).

3 ans après l’ouverture des premières négociations, force est de constater que cet accord n’a pas produit grand-chose, si ce n’est la création d’un numéro d’urgence, quelques « aménagements d’intérieur », de rares séances de formation et une enquête, dont les résultats se font toujours attendre…

Rien de comparable en ce qui nous concerne à une analyse sérieuse des potentiels facteurs de stress dans notre entreprise que viendraient compléter de véritables plans d’actions.

Déjà peu convaincue par l’utilité de ce texte (au regard également de la législation existante, suffisamment protectrice si correctement suivie), notre organisation n’a pas abordé sous de meilleurs auspices ces nouvelles négociations.

Bien plus que le bilan décevant du premier accord, ce sont surtout 2 décisions prises au sein d’AXA Tech l’an dernier qui suscitent déjà notre désapprobation quant à sa reconduction.

En effet, la mise en place progressive du Lean comme mode d’organisation et celle de l’évaluation du « comportemental » comme instrument de management portent en elles les germes de pressions (intensification du travail, multiplication de performances à atteindre, autonomie contrôlée) et de stress supplémentaires pour les salariés, quoiqu’en dise la Direction.

Nous estimons que ces 2 choix vont à l’encontre des objectifs recherchés en matière de prévention des risques psychosociaux (R.P.S) et l’UDPA-UNSA n’est pas prête à accepter ce type d’incohérence.

(Ce qui ne nous empêchera pas de renouveler nos propositions et nos revendications devant la Direction.)

Obligation de l’employeur d’assurer la sécurité et la santé des salariés dans l’entreprise : (avec obligation de résultat)

C. trav. art. : L. 4121-1, L. 4121-2, L. 4121-3

Prérogatives d’instances comme le CHSCT ou le Comité d’Entreprise :

C. trav. art. : L. 4612-8, L. 2323-27

Rôle d’autres interlocuteurs comme les services de santé (médecine du travail) :

C. trav. art. : R. 4141-3-1, R. 4141-6