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BACGL Bureau Afrique Centrale et des Grands Lacs
L’infodu BACGL
L’ IDB SEPTEMBRE 2015
2o ans au service de la coopération universitaireen langue française pour le BACGL
Témoignages de bénéficiaires
P. 9 -10
P. 15
Dans ce numero
Bilan de l'action régionale
passionnément clients
sommaire
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TémoiGnAGes de BénéfiCiAires
Directeur de publication: Pr alain ondouaRédacteur en Chef: rachel Ngo BikobEquipe de rédaction: responsables des campus numériques francophones et antenne afrique des Grands Lacs.Conception graphique: ZeN CoNCePTNous contacter: [email protected]
Pr Alain Ondoua, Directeur du BACGL
20 ans au service du développement de nos institu-tions membres
11 octobre 1995 – 11 octobre 2015 : cela fait donc vingt ans que l'agence universitaire de la Francophonie, à travers l'implantation d'un Bureau régio-nal à Yaoundé, met son expertise et ses moyens au service du développe-ment de ses établissements membres (universités publiques, institutions privées d'enseignement supérieur, centres de recherche). autrement dit, il s'agit pour nous de célébrer deux décennies d'actions, d'accompagnement et de soutien en faveur de la coopération scientifique francophone au Sud.
Les indices de la forte présence de l'agence en afrique centrale et des grands lacs sont indéniables : de 25 institutions membres en 1995, 79 à ce jour ; 1 Campus numérique francophone (CNF) en 1995, 9 à ce jour (Bangui, Brazzaville, Bujumbura, Kinshasa, Libreville, Lubumbashi, Ndja-ména, Ngaoundéré et Yaoundé i) ; depuis 2009, 5 Campus numériques francophones parteneraires (CNFP – Bukavu, Kisangani, Libreville, Ngozi et Yaoundé ii) et 1 espace numérique francophone à Douala ; depuis 2010, 1 institut Panafricain de la Gouvernance universitaire (iPaGU) devenu institut de la Francophonie pour la Gouvernance Universitaire (iFGU), basé à soa au Cameroun.
Ce maillage territorial dense et diversifié va de pair avec des actions au plus près des besoins des établissements membres en général et de la commu-nauté universitaire francophone d'afrique centrale et des Grands Lacs en particulier. Quelques unes en guise d'illustration :- désenclavement numérique des universités membres à travers l'accès à l'information scientifique et technique ;- développement de nouvelles technologies éducatives (formations aux TiCe, labellisation de formations ouvertes et à distance, appui à la mise en place de cours libres, ouverts et massifs dits CLom's ou mooC's) ;- soutien aux mobilités académiques (bourses de doctorat, missions d'en-seignement) et scientifiques (missions de perfectionnement à la recherche, participation aux manifestations scientifiques) ;- soutien aux formations professionnalisantes ainsi qu'aux innovations pé-dagogiques en cohérence avec la réforme LmD, et appui aux projets de recherche dans des thématiques innovantes et utiles à la société ;- accompagnement à la modernisation de la gouvernance universitaire (auto-évaluation, assurance qualité, planification stratégique, gouvernance numérique de la scolarité).
En promouvant à travers ses différentes actions l'excellence et en faisant valoir l'esprit de solidarité, le Bureau afrique centrale et des grands lacs de l'aUF donne à voir le fait que l'enseignement supérieur et la recherche constituent le moteur de développement des sociétés. Cette conviction forte est au centre de notre programmation quadriennale 2014-2017, et sert par ailleurs de balise à l'émergence progressive en afrique centrale et des grands lacs, de pôles d'excellence dans le domaine de la formation et la recherche.
MOT DU DIRECTEURL'insTiTUTionneLL'aUF: plus d’un demi siècle de coo-pération universitaire en langue française
LE BACGL : une présence active depuis 20 ans
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P. 5
dAns Les fAiTsBilan de deux decenies d'actions
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P. 9
P. 10-11
P. 15
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nos memBresPrésentation et classification P. 6-8
passionnément clients
Présentation bilan de quelques CNF
Burundi, Cameroun, rCa, TchadrDC.
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L’iDB-N° 20 - septembre 2015
Quelques chiffres clés en 2014:
Fondée en 1961, l'agence universitaire de la Francophonie (aUF) regroupe des universités,
grandes écoles réseaux universitaires et centres de recherche scientifique utilisant la langue française. À ce jour, l'aUF fédère un réseau de 812 membres dans 104 pays à travers les 5 continents. elle est de-
puis 1989, l'opérateur de la Francophonie pour l'en-seignement supérieur et la recherche. Consciente des enjeux du savoir universitaire et de leur impact sur le développement des sociétés, l'aUF intervient depuis plus de cinquante ans auprès des acteurs universitaires francophones à travers le monde.
L'INSTITUTIONNEL
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L'AUF : plus d'un demi siècle de coopération uni-versitaire en langue française
2407
1298
186
175
101
aides individuelles à la formation et à la recherche attribuées (allocations à la mobilité internatio-nale, allocations d’études à distance et allocations d’études locales);
étudiants inscrits dans les 79 formations ouvertes et à distance (FoaD) soutenues par l’aUF (dont 34 proposées par des universités francophones du sud);
manifestations scientifiques internationales soutenues;
projets internationaux de recherche et de formation financés;
doctorants bénéficiaires d’un encadrement spécifique dans la finalisation de leur recherche doctorale dans le cadre de 8 collèges doctoraux créés par l’aUF;
1 Devenu CNF partenaire en 20142 iFGU depuis 2013
de 1995 à 2015 : Chronologie de l'inauguration des implanta-tions de l'aUF en afrique centrale et des grands lacs
LE BACGL : une présence active depuis 20 ans
L'accord de siège à l'ori-gine de l'établissement d'une représentation de l'aUF à Yaoundé (Came-roun) a été signée le 3 mai 1994. son inauguration officielle a lieu le 11 oc-tobre 1995 sous le nom de Bureau afrique Cen-trale (BaC). L’extension des activités de ce bureau au Burundi et au rwanda transforme le Bureau afrique centrale en Bu-reau afrique centrale et des Grands Lacs (BaCGL)
en 2001. aujourd'hui, le BaCGL couvre 22 pays : angola, Botswana, Bu-rundi, Cameroun, Congo, Érythrée, Gabon, Guinée équatoriale, Lesotho, ma-lawi, Namibie, ouganda, république centrafri-caine, république démo-cratique du Congo (rDC), rwanda, são Tomé-et-Principe, somalie, soudan du sud, swaziland, Tchad, Zambie, Zimbabwe.
Pour déployer au mieux ses actions sur le terrain, le BaCGL s'appuie sur l'antenne afrique des Grands Lacs (Bujumbura, Burundi), les campus numériques francophones (CNF) de Bangui (rCa), Brazzaville (Congo), Bujumbura (Burundi), Libreville (Gabon), Lubumbashi et Kinshasa (rDC), N'Djamena (Tchad), Ngaoundéré et Yaoundé (Cameroun). Des partena-riats avec certaines universités ont donné naissance
aux campus numériques francophones partenaires (CNFP) : Bukavu et Kisangani (rDC), Libreville, Ngozi (Burundi) et Yaoundé 2. Le BaCGL encadre égale-ment les actions de l'institut de la Francophonie pour le Gouvernance universitaire (iFGU), logée à soa par l'Université de Yaoundé 2.
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L’iDB-N° 20 - septembre 2015
L'INSTITUTIONNEL
1 Devenu CNF partenaire en 20142 iFGU depuis 2013
(Institut Panafricain de Gouvernance Universitaire)
NOS MEMBRES79 établissements membresfont parti du BaCGL
Le Bureau afrique centrale et des grands lacs est constitué d'un réseau de 79 universités, grandes écoles et centres de recherche scientifique. L'Asso-ciation des facultés ou établissements de lettres et sciences humaines des universités d'expression fran-çaise, un réseau international dont le président en exercice est Camerounais, lui est également rattaché.
Le premier établissement membre de la région a ad-héré à l'aUF en 1961. Les années 1997 et 2005 sont celles où le Bureau a enregistré le plus grand nombre d'adhésions (8), suivies des années 2004 et 2009 (7). en 2015, 5 nouveaux membres ont rejoint le BaCGL.
L'Université marien Ngouabi de Brazzaville a rejoint l'aUF dès la création de l'agence en 1961. en 2015, l'École nationale d'administration (Burundi), l'Univer-sité des montagnes, l'institut universitaire catholique
saint Jérôme Douala (Cameroun), l'école de com-merce de l'Université makerere (ouganda), l'Univer-sité afrique (Zimbabwe) sont les nouveaux admis.
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Présentation des établissements membres par année d'adhésion et par paysn° eTABLissemenT AdHésion PAYs
1 Université Marien Ngouabi 1961 Congo
2 Université du Burundi 1962 Burundi
3 Université de Yaoundé I 1962 Cameroun
4 Université de Kisangani 1969 RDC
5 Université de Bangui 1974 RCA
6 Université de N'Djamena 1974 Tchad
7 Université Omar Bongo 1974 Gabon
8 Institut africain d'informatique 1980 Gabon
9 Présidence des universités de la République démocratique du Congo 1981 RDC
10 Université de Douala 1984 Cameroun
11 Université de Ngaoundéré 1984 Cameroun
12 Université de Dschang 1987 Cameroun
13 Université des sciences et techniques de Masuku 1987 Gabon
14 Association des facultés ou établissements de lettres et sciences hu-maines des universités d'expression française
1990 Cameroun
15 Université catholique de Bukavu 1990 RDC
16 Université de Kinshasa 1990 RDC
17 Université de Lubumbashi 1990 RDC
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24 Université Kongo / Kinkimba kia Kongo 1997 RDC
25 Université catholique du Congo 1997 RDC
26 Université libre des pays des Grands Lacs 1997 RDC
27 École nationale supérieure des travaux publics 1997 Cameroun
28 Institut international des assurances 1997 Cameroun
29 Institut de recherche agricole pour le développement 1999 Cameroun
30 École nationale supérieure des postes et télécommunications 2001 Cameroun
31 Université de Ngozi 2002 Burundi
32 Université protestante au Congo 2002 RDC
33 Institut universitaire des sciences et techniques d'Abéché 2002 Tchad
34 Université de Buéa 2003 Cameroun
35 Institut de gestion et de développement économique 2003 Congo
36 Université des sciences de la santé 2003 Gabon
37 Université Agostinho Neto 2004 Angola
38 École nationale des eaux et forêts 2004 Gabon
39 Université de Goma 2004 RDC
40 Institut supérieur de commerce 2004 RDC
41 Institut supérieur des techniques appliquées 2004 RDC
42 Université évangélique en Afrique 2004 RDC
43 Université Lumière de Bujumbura 2005 Burundi
44 Université du Lac Tanganyika 2005 Burundi
45 Université pédagogique nationale 2005 RDC
46 Université de Bunia 2005 RDC
47 Université de Sarh 2005 Tchad
48 Centre national d'appui à la recherche 2005 Tchad
49 Institut de recherche en élevage 2005 Tchad
50 École nationale supérieure des travaux publics 2006 Tchad
51 Université catholique du Graben 2006 RDC
52 Institut supérieur de développement rural de Bukavu 2006 RDC
53 Institut facultaire des sciences agronomiques de Yangambi 2006 RDC
54 Institut national de la santé publique 2006 Burundi
55 Institut de formation et de recherche démographiques 2006 Cameroun
56 École supérieure de gestion et d'administration des entreprises 2006 Congo
57 Centre national de la recherche scientifique et technologique 2006 Gabon
58 Université du Botswana 2007 Botswana
59 Institut supérieur d'informatique et de gestion 2007 RDC
60 Université libre de Kinshasa 2008 RDC
61 École normale supérieure de Libreville 2008 Gabon
62 Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/SIDA
2009 Cameroun
63 Institut supérieur pédagogique de Bukavu 2010 RDC
64 Université de l'Uélé 2010 RDC
65 Institut professionnel des technologies et de gestion d'entreprises 2010 RCA
66 Université nationale de Guinée équatoriale 2010 Guinée équatoriale
67 Institut universitaire polytechnique de Mongo 2010 Tchad
68 Université Adam Barka d'Abéché 2010 Tchad
69 Université de Moundou 2010 Tchad
70 École normale supérieure de Bujumbura 2013 Burundi
71 Université de Maroua 2013 Cameroun
7
18 Université catholique d'Afrique centrale, Institut catholique de Yaoundé
1993 Cameroun
19 Université de Yaoundé II 1993 Cameroun
20 Centre international de recherches médicales de Franceville 1993 Gabon
21 Université officielle de Bukavu 1997 RDC
22 Institut facultaire des sciences de l'information et de la communication 1997 RDC
23 Université de Mbujimayi 1997 RDC
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NOS MEMBRES
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64 établissements membres ont un statut de membre titulaire et 16 d'associé. on les trouve dans 12 pays : angola, Burundi, Botswana, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, république centrafricaine, république démocratique du Congo, rwanda, Tchad, Zimbabwé.
72 Mission de promotion des matériaux locaux 2013 Cameroun
73 Institut universitaire de la Côte 2014 Cameroun
74 Institut supérieur de développement rural d'Uvira 2014 RDC
75 Université du Rwanda 2014 Rwanda
76 École nationale d'administration 2015 Burundi
77 Université des Montagnes 2015 Cameroun
78 Institut universitaire catholique Saint Jérôme Douala 2015 Cameroun
79 École de commerce de L'Université Makerere 2015 Ouganda
80 Université Afrique 2015 Zimbabwe
L’iDB-N° 20 - septembre 2015
Depuis 2012, le Bureau afrique centrale et des
grands lacs est passé de la logique programme à la logique projet, permet-tant ainsi de consolider les actions structurantes au plus grand bénéfice des établissements membres. En effet, d'une logique de soutien individuel, le BaCGL agit désormais sur la base d'une logique de soutien institutionnel. De
ce fait les chiffres sur 20 années ne peuvent plus être constants et uniformes. il faudrait donc considérer les parties avant et après 2012.Avant 2012, la moyenne annuelle des différents types de soutien de l'agence se présente ainsi qu'il suit :10 bourses initiales, 30 bourses de doctorat, 20 bourses postdoctorales, 50 missions d'enseignement et de recherche, 10 manifestations scientifiques, 20 mo-bilités de réseaux, 6 PCsi. Depuis 2012, le BaCGL finance annuellement, en moyenne 10 à 12 projets recherche et 4 à 5 projets Formation. Ces 2 types d'offre prennent en compte les différentes formes de soutien existant avant 2012, mais sous forme de pro-jets structurants financés à hauteur de 50 000 euros. en moyenne, une dizaine de manifestations scienti-fiques hors projets sont soutenues chaque année à hauteur de 4 000 euros. Dans le but de renforcer les capacités du corps pro-fessoral des pays du sud dans le domaine de la for-mation à l'enseignement et à la recherche, le bureau accompagne en 2013, 34 enseignants-chercheurs dans la préparation au concours d'agrégation au ni-veau régional et inter-régional et 25 en 2015.« 1500 personnes formées dans les TiCe, 165 diplô-més FoaD chaque année »En marge de ces offres, le BACGL poursuit son vaste programme de désenclavement numérique à travers
son réseau de CNF et de CNFP qui sont de véritables centres d'accès à l'information scientifique et tech-nique, délivrant les formations dans le domaine des technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement (TiCe). a ce jour, on compte plus de 1500 personnes formées en matière de TiCe dans nos différentes implantations par an. De plus, ces im-plantations sont le siège des Formations ouvertes et à Distance (FoaD) avec diplomation par les universi-tés africaines et européennes. La moyenne annuelle du nombre de diplômes délivrés étant de l'ordre de 165.« plus d'une dizaine de regroupements et une cen-taine de mobilités soutenus depuis 2012. au moins 20 % d'enseignants-chercheurs doivent leur qualité d'enseignants-chercheurs tout au moins en partie, aux actions de l'agence »Par ailleurs, grâce au projet Horizon Francophone agrégation et aux allocations de perfectionnement formation et recherche, certains enseignants arri-vent à accumuler des résultats satisfaisants leur per-mettant d’accéder au grade magistral. De plus, les multiples soutiens aux manifestations scientifiques permettent aux enseignants-chercheurs d'entrer en contact avec leurs homologues du Nord et de ren-forcer ainsi leur réseau de coopération scientifique. il existe d'autres projet Horizon Francophone et Col-lèges doctoraux qui permettent d'accompagner des enseignants-chercheurs non titulaires d'une thèse de doctorat dans le processus de finalisation de leur thèse. a ce niveau, plus d'une dizaine de regroupe-ments et une centaine de mobilités ont été soute-nus depuis 2012. au moins 20 % d'enseignants-cher-cheurs des établissements membres ont bénéficié d'un soutien de l'agence et doivent leur qualité d'en-seignants-chercheurs tout au moins en partie, aux actions de l'agence.
Par Pierre-François Djocgoué, Coordonnateur régional des projets
DANS LES FAITS
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Bilan de deux décennies d'actions
« Avant 2012, 10 bourses initiales, 30 bourses de doctorat, 20 bourses post-docto-rales, 50 missions d'enseignement et de recherche, 10 manifestations scientifiques, 20 mobilités de réseaux, 6 PCSI par an. Après 2012, 10 à 12 projets Recherche et 4 à 5 projets Formation,et une dizaine de manifestations scientifiques soutenues annuel-lement, après 2012 »
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Présentation bilan de quelques CNF
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LE CNF DE BANGUI
DANS LES FAITS
Le campus numérique francophone de Brazzaville a été inauguré le 7 mars 2006 par Henri ossebi, à l'époque
ministre congolais de l'enseignement supérieur et michèle Gendreau massaloux, alors recteur de l'aUF. il est héber-gé par l'Université marien NGoUaBi dans le bâtiment de l'École nationale supérieure polytechnique (eNsP), et est régi par l'accord de siège signé le 7 mars 2006 entre l'aUF et le gouvernement de la république du Congo.À l’instar des autres implantations, le CNF de Brazzaville est un lieu d’accueil des chercheurs, des enseignants et des étudiants. il a pour mission la mise en œuvre et le suivi des programmes de l’aUF susceptibles d’intéresser la commu-nauté universitaire. il met à leur disposition un ensemble de moyens et d’outils d’aide à la formation et à la recherche.
Depuis sa création et jusqu'en 2014, le CNF de Brazzaville en-registre 80 diplômés FoaD. il a organisé 21 ateliers de type Transfer pour 297 participants soit 258 hommes et 39 femmes.
LE CNF DE BRAZZAVILLE
Créé le 04 juin 2004, le Campus numérique fran-cophone de Bangui est officiellement inauguré
le 27 février 2006, par François Bozize, le président de la rCa à cette époque, en présence de Bona-venture mve ondo alors Vice-recteur à l'aUF, et Lat soucabe m'Bow, Directeur du BaC.il est logé à l'Uni-versité de Bangui et fournit à la communauté uni-versitaire des services divers et variés. entre autres
l’abonnement à internet, la navigation sur le Web, la création et l’hébergement de sites Web, la loca-tion de ressources-machines, la fourniture de docu-ments primaires ou encore la location de salles de formation et la possibilité de suivre une formation ouverte et à distance. À ce jour, le CNF de Bangui enregistre 147 forma-tions permanentes, 9 transfer et 1 atelier de pré-paration à la certification Linux. Ce sont ainsi plus de 2855 étudiants et enseignants qui ont bénéficié de ces offres de l'Agence dont l'un des objectifs est le renforcement des capacités. Parmi eux l'on dé-nombre 360 femmes. Le CNF a également accompa-gné plus de 80 étudiants et professionnels dans les formations ouvertes et à distance (FoaD) de l'aUF. il enregistre également plus 27876 consultations de bases de données en ligne.
Relais de la mise en oeuvre des projets impulsés par le Bureau régional, les campus numériques francophones accompagnent les établissements membres et fournis-sent à la communauté universitaire des services divers et variés. Parcours de cer-tains
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LE CNF DE NGAOUNDÉRÉ
LE CNF DE LUBUMBASHI
Le CNF de L u b u m -
bashi fonc-tionne sur la base de deux textes juridiques : l'accord de siège du 01 juillet 1999 complété et mis à jour
par l'avenant du 11 mars 2011, et la convention d’hébergement du 16 décembre 2006 renouvelée le 16 décembre 2011. il est abrité par l’Université de Lubumbashi (Unilu) et constitue un cadre idéal d'intégration et de mise en cohérence d'acquis et de programmes de l'agence. Plateau technologique de
600 m2 le campus compte 45 ordinateurs connec-tés à l'internet. Plus d'une centaine d'étudiants, enseignants et en-seignants - chercheurs sont abonnés au CNF de Lubumbashi. Ils bénéficient entre autres des res-sources documentaires primaires et secondaires disponibles, d'espaces pour un travail personnel ou en petit groupe, d'un accompagnement personna-lisé dans les recherches documentaires en cas de besoin. avec l'appui de l'antenne provinciale du service de coopération et de l'action culturelle de l'ambassade de France en rDC, le CNF accompagne l'Unilu dans 4 projets majeurs : la création d'une re-vue électronique, la formation à distance à l'école de criminologie, la formation à la gestion des archives, la migration de la Faculté de lettres et sciences hu-maines vers le LmD.
LE CNF DE N'DJAMENA
L’iDB-N° 20 - septembre 2015
Le CNF de Ngaoundéré est
issu de la transfor-mation du Centre d'accès à l'infor-mation (Cai) de Ngaoundéré, ef-fectuée en octobre 2008. il a été inau-guré le 06 août 2010 comme CNF de plein exercice
par Paul-Henri amvam Zollo, recteur de l'Université de Ngaoundéré, et Jean-Gratien Zanouvi, alors Direc-teur du BaCGL. Le CNF est venu désenclaver numé-
riquement et en information l'Université et la ville de Ngaoundéré et toute la région septentrionale du Ca-meroun. avec l'admission de l'Université de maroua au sein de l'aUF en septembre 2013, le CNF couvre effectivement toute la région septentrionale du pays.Dès son ouverture au public, le CNF a assuré la dif-fusion de l'Information scientifique et technique (IST) à travers un espace de lecture, les bases de données scientifiques en ligne, la commande de documents primaires, les archives ouvertes. À ce jour, plus de 500 documents primaires ont été fournis aux usagers du CNF. il a organisé une trentaine de formations depuis 2009. il encadre également des étudiants de FoaD et veille au suivi des projets de recherche soutenus par l'aUF dans la région.
Le cam-p u s
n u m é -rique fran-c o p h o n e du Tchad naît le 05 mars 1999 suite à la signature d'un ac-cord cadre
relatif à l'implantation d'un centre syfed-refer, rati-fié le 30 août 2005 par un accord de siège. Le 15 septembre 2000, le centre est ouvert au public, et officiellement inauguré le 6 février 2001. Il est trans-formé en CNF le 13 octobre 2003.
entre 2008 et 2014, le CNF de N'Djamena a enregis-tré plus de 950 abonnés (étudiants, professionnels, enseignants-chercheurs, chercheurs). Le CNF a éga-lement organisé 45 ateliers de formation auxquels ont participé plus de 800 apprenants. 215 docu-ments primaires ont été fournis aux usages et plus de 700 ouvrages mis gratuitement à la disposition des institutions membres.agissant en appui au déploiement de la stratégie ré-gionale de l'aUF, le CNF de N'djamena compte égale-ment à son actif l'organisation et le soutien à la par-ticipation de près d'une trentaine de conférences, séminaires et colloques, le financement de 3 projets de recherche issus des établissements membres, et 14 bourses de mobilité (master et doctorat) offertes. il enregistre aussi 73 lauréats FoaD.
REGARD
« Nos étudiants peuvent suivre des enseignements à partir d'autres universités »
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Le
Pr Ildéphonse CHABU MUMBA, Recteur de l'Université de Lubumbashi
L’iDB-N° 20 - septembre 2015
Le campus numérique francophone de Lubumbashi, c’est d’abord la documentation, les bases de données et le fonds Harmathèque, importants et utiles pour les chercheurs de notre université. Harmathèque est une source d’information complémentaire aux bibliothèques. Le CNF de Lubumbashi, c’est ensuite un espace de travail et l’accès l’internet pour la re-cherche et la présentation des travaux (visio-confe-rence, etc.). C’est aussi la possibilité d’apprendre et d’enseigner un cours à distance, grâce à la visiocon-férence et d’autres outils disponibles utilisant l’in-ternet. De ce fait, nos étudiants peuvent suivre des enseignements donnés à partir d'autres universités partenaires. Il en est de même des enseignants de l'Université de Lubumbashi. Les expériences intéressantes ont été menées en 2003 et 2004 à la Faculté de médecine avec le cours d’anesthésie et réanimation conçu en Belgique et
projeté en deux phases ici, avec l’aide du person-nel scientifique. L'expérience a été concluante. Par la suite, en 2009 et avec l’inauguration du CNF au sein de l’Université, nous disposons d’une plate-forme de formation à distance. avec l'appui du CNF, nous avons mis en place un service pour coordonner la politique de la formation hybride au sein de notre université. il s’agit de l'Unité de Technologies et d'appui à l'enseignement (UTe) qui a créé la plate-forme de formation hybride. L'UTe a formé déjà une vingtaine d'enseignants. Les expériences de formation à distance se mè-nent en ce moment dans 5 Facultés et couvrent
une population estudiantine de 2000 apprenants : École de criminologie, sciences pharmaceutiques, Lettres et sciences humaines, médecine, Psychologie et sciences de l'éducation. L'année prochaine (2015-2016), nous comptons généraliser les expérimenta-tions des enseignements hybrides dans toutes les facultés et écoles de l'Unilu. Déjà, et c'est important de le signaler, l’École de criminologie mettra sur le marché la première promotion des étudiants en mode distanciel. en rDC, c'est une première. et j'en suis fier. Je ne terminerai sans évoquer le projet de revue électronique que le CNF nous aide à maté-rialiser. Une experte française a été choisie. Elle est venue former le personnel et l'équipe technique de l'e-revue unilu.
ILS ONT DIT...
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« Le BACGL a beaucoup évolué »anicet Doumous, responsable du CNF de Bangui
« Un point s'impose sous forme de bilan» apollinaire Batoure, responsable du CNF de Ngaoundéré
« Dans la vie, après la naissance et une phase de croissance, afin de mieux se projeter, il est opportun de faire un point sur le chemin déjà parcouru. Pour le démembrement régional d'une organisation comme l'Agence universitaire de la Franco-phonie, après 20 ans d'existence, un point s'impose sous forme de bilan, qui permettrait de définir les axes futurs de fonctionnement. Les défis
à l'Agence sont nombreux et cadrés autour d'une Programmation qua-driennale (2014-2017). Cette feuille de route doit nous permettre (Bureau ré-gional et ses implantations) d'orienter nos actions sur le terrain, au bénéfice des Institutions membres. C'est tout mon souhait au BACGL qui célèbre en ce mois, son 20e anniversaire. JOYEUX ANNIVERSAIRE. »
« Les anniversaires sont une bonne oc-casion de regarder ce qui a été accom-pli et de dresser de nouvelles perspec-tives. Fort de cette idée, nous disons qu'en vingt ans d’existence, le BACGL a beaucoup évolué. Il s’est adapté pour renforcer le lien de solidarité entre les universités de la sous-région, pour animer un vaste espace scientifique francophone de production et de transmission du savoir en langue fran-
çaise, dans une région de plus en plus ouverte aux différents défis sociétaux. Car il a fait émerger des pistes de solu-tions à la problématique de l'Enseigne-ment supérieur en Afrique centrale et des Grands Lacs qui se pose en terme de qualité, d'efficacité, de pertinence, d'efficience, d'attractivité, de compé-titivité de croissance et de développe-ment. »
« Le bilan est non négligeable »sylvie-renée eKeDi, assistante de programmes au BaCGL.
Depuis mon arrivée à l'AUF en 2011, j’ai connu de nombreux moments mé-morables, des moments de tranquillité et des moments de triomphe, grâce au meilleur encadrement de mes supé-rieurs hiérarchiques. Je leur exprime ma plus profonde gratitude, sans ou-blier mes collègues. Au moment où nous célébrons le 20ème anniversaire de notre Bureau régional, c'est pour moi un plaisir, un privilège, une satis-
faction totale d'avoir contribué à l'ac-compagnement de nos étudiants bour-siers, nos enseignants-chercheurs de la région dans la réalisation de leurs pro-jets de recherche scientifiques. Je suis honorée de leur évolution et de la mo-deste contribution que nous avons ap-porté au rayonnement de leur carrière et leur vie professionnelle actuelle. Le bilan est non négligeable. Vive le BACGL, vive l'AUF !
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avant son arrivée à l’aUF, robert Patrice ekono est recruté à la Délé-gation générale à la recherche scien-tifique et technique du ministère camerounais de la recherche scien-tifique, en 1983 en tant que Aide Laborantin. Le 16 Juillet 1993, il est contractuellement appelé à remplir les fonctions de Technicien de labo-ratoire. il est contrôleur de la docu-mentation au moment où le minis-tère le détache pour l'aUF, en 1995. À l’agence son travail consiste no-tamment en la gestion du courrier, de tout ce qui se rapporte au ser-vice d’immigration en liaison avec le personnel expatrié de l’aUF ainsi que leurs séminaristes éventuels. au moment où le BaCGL célèbre ses 20
années, m. ekono nous livre son re-gard : « je suis heureux de dire qu’à l’époque, partis de rien, c’est-à-dire de la situation où les étudiants étaient li-vrés à eux-mêmes, avec pour seule bi-bliothèque celle que nous connaissions au campus universitaire de Yaoundé I, et en l’absence de campus numérique, l’agrandissement des locaux de l’AUF, l’extension des bibliothèques ainsi que les campus numériques francophones ont considérablement amélioré les travaux de recherche des étudiants à travers internet, sans oublier la multi-plication des possibilités offertes aux universitaires actuellement en matière de mise en réseau, la recherche est dé-sormais facilitée. »
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ILS ONT DIT...
L’iDB-N° 20 - septembre 2015
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« Beaucoup reste à faire » Choroma marayi, responsable du CNF de N'Djamena
« Les Cnf ont considérablement amélioré les travaux de recherche » robert Patrice ekono
« Globalement, on peut dire que le bilan des 20 ans du BACGL est plus que positif vu les réformes en interne et les réalisations au sein des différents pays de la région. Néanmoins, avec les 4 axes définis par la program-
mation quadriennale 2014-2017, beaucoup reste à faire dans le domaine de la recherche pour le dévelop-pement en mettant en avant l'excellence universitaire
à travers la gouvernance universitaire et la profes-sionnalisation des formations pour une adéquation des formations aux besoins du monde du travail. La mise en place du dispositif IFADEM en Afrique cen-trale constitue également un élément essentiel dans le développement des systèmes éducatifs de la région. S'agissant de la langue, le travail à réaliser consistera à décongestionner cette pluralité linguistique en utili-sant le français comme un lien privilégié pour créer un espace de relation où des gens de diverses origines, de diverses cultures et de diverses langues pourraient se côtoyer et se comprendre autour d’une langue com-mune, d’où l’importance de préserver et de promou-voir la diversité culturelle. »
20 aNs BaCGL
BUrUNDi : dr. fulgence nAHAYo Ancien bénéficiaire d'une bourse de master et d'une bourse de doctorat
CameroUN : Pr Alphonse Joseph TonYÈ Ancien bénéficiaire d’une bourse postdoctorale
TEMOIGNAGE DE BÉNÉFICIAIRES
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alphonse Joseph Tonyè est Camerounais, profes-seur titulaire à l’Université de Yaoundé i. après une Li-cence en Lettres modernes françaises, option Langue, littérature et civilisation an-glaises, de l'Université de Yaoundé, il s'inscrit à l’Uni-versité de Paris sorbonne Paris- iV. il y obtient succes-sivement une maîtrise et un DEA en Langue française, puis un Doctorat en avril 1997.
Son premier contact avec l'AUF s'effectue en 1999 alors qu'il travaille sur l'Inventaire des français d'Afrique (IFA) et par la suite sur des projets similaires, notamment les Particularités lexico-sémantiques des français d’afrique. en juin 2004, l'agence lui accorde une bourse postdoctorale de 3 mois pour la finalisation de ses tra-
vaux en vue de la soutenance d'une Habilitation à Diri-ger des recherches (HDr) : « elle a été non seulement un catalyseur pour l’orientation actuelle de mes recherches, mais aussi un véritable déclencheur de mon parcours pro-fessionnel et académique », affirme-t-il. selon le professeur alphonse Tonyé, le soutien de l’aUF a positivement contribué à son statut professionnel et social actuel. « L’obtention du diplôme de l’HDR en 2004 m’a permis d’accéder rapidement au rang magistral à par-tir duquel j’ai donc pu conduire en toute autonomie des projets de recherches d’envergure et consolider ma répu-tation scientifique aussi bien au niveau national qu’inter-national » poursuit-t-il. En effet, en 2006 le Pr Tonyè est promu maître de conférences et Professeur titulaire en novembre 2011. actuellement, il est chef du départe-ment des sciences du langage et coordonnateur du master professionnel en sémiotique et stratégies à l'Université de Yaoundé 1.son regard à l'occasion des 20 ans du BaCGL : « plus que par le passé, l’AUF devrait intensifier et diversifier da-vantage encore son action en matière d’allocation de re-
De nationalité burun-daise, Fulgence Nahayo a commencé ses études universitaire à l'Uni-versité du Burundi où il obtient une maîtrise en sciences mathéma-tiques, option Physique théorique mathéma-tique. suite à un appel à candidatures, il de-vient bénéficiaire d'une
bourse de master (octobre 2005 à janvier 2007). elle lui permettra de poursuivre ses études à l'Université Li-banaise où il décroche un master ii recherche en mo-délisation et simulation informatique. Plus tard, l'aUF octroie à m. Nahayo une autre bourse, de doctorat cette fois. elle lui permettra de faire une thèse à l'Université
Claude Bernard Lyon 1, France. il en sort nanti d'un Doctorat / PhD, infomaths/mathématiques appliquées.aujourd'hui Directeur-adjoint chargé de la formation diplômante et de la recherche à l’École nationale d'ad-ministration (eNa) du Burundi, le Dr. Nahayo est recon-naissant : « Je rends un grand hommage à l'AUF car ses actions sont d'une importance capitale au niveau de la consolidation des relations entres les peuples et au niveau de la formation académique pour l'excellence et l'inno-vation dans nos sociétés respectives ». Pour celui qui se définit lui-même comme « un produit pur AUF », l'action de l'Agence ne profite pas seulement à l'individu mais à toute la société: « Mon pays le Burundi et l’Afrique en sont témoins car je contribue énormément dans la mise en œuvre des politiques publiques au niveau de l'enseignement supérieur par des systèmes innovants en recherche scienti-fique et appliquées en administration ».
L’iDB-N° 20 - septembre 2015
« Les actions de l'Agence sont d'une importance capitale »
«L'AUf demeure un partenaire stratégique pour le développement »
« Beaucoup reste à faire » Choroma marayi, responsable du CNF de N'Djamena
« Les Cnf ont considérablement amélioré les travaux de recherche » robert Patrice ekono
TEMOIGNAGE DE BÉNÉFICIAIRES
cherches, de coopération inter-universitaire Sud-Sud autant que Nord-Sud et surtout de mobilité des enseignants et des chercheurs. Par ailleurs, les grands axes tracés par l’Orga-nisation Internationale de la Francophonie (OIF), sous l’im-pulsion de son Secrétaire Général, madame Michaëlle Jean, sont de nature à répondre dans la durée aux aspirations de la jeunesse francophone mondiale ». De son point de vue, les soutiens multiformes de l’aUF en direction de
l’enseignement supérieur des pays francophones et singulièrement ceux du sud doivent se consolider et s’inscrire dans la durée. « L’aUF demeure un partenaire stratégique pour le développement de la recherche uni-versitaire » conclut-il.
enseignant permanent à la Faculté des sciences de l'Université de Ban-gui, ernest mada est Centrafricain. Ce mathé-maticien de formation est titulaire d’un docto-rat obtenu à l’Université Cheikh anta Diop (séné-gal). C’est par le Campus nu-
mérique francophone de Dakar, alors qu'il est étu-diant qu'ernest mada fait connaissance avec l'aUF. Une véritable aubaine pour lui : « le CNF nous offrait à l’époque un espace numérique de travail: une grande ca-pacité d’accueil avec beaucoup d’ordinateurs connectés au web avec un débit élevé par rapport au service offert dans les cybercafés entourant l’Université de Dakar. Le coût d’abonnement était bien accessible pour la bourse estudiantine. Le contact avec l’AUF était là, à tout bout de champs sur le site de l’Agence, notamment au travers des affiches sur lesquelles on pouvait lire les annonces et être renseigné sur les opportunités offertes par l’Agence… ». il faut dire que l'étudiant de Dea ( Diplôme d’Études approfondies) qu'il était à l'époque a su mettre à profit cette opportunité. En effet, de 2004 à 2007, M. Mada bénéficie d'une bourse de formation à la recherche, soit un financement d’environ 24 mois réparti dans le temps, pour la préparation en alter-nance de sa thèse entre l’Université de Bangui qui le reçoit et l’Université de Dakar, son université d'ori-gine. L’allocation comprenait la mise à disposition de titres de transport, une indemnité mensuelle de 650 euros, une prime d’installation de 250 euros et une police d’assurance dont les garanties incluaient les frais médicaux, l’assistance rapatriement, la respon-sabilité civile, les bagages. Cette allocation lui a surtout permis d’obtenir de meilleures conditions d’études notamment au plan social. « Ce financement m'a permis de me documen-ter, payer mon loyer, ma scolarité et avoir finalement du temps libre pour travailler sur mon sujet de thèse.
Autrement, je devrais consacrer beaucoup de temps à entreprendre des petites activités parallèles à ma thèse à l’effet de résoudre des problèmes sociaux, ce qui aurait pour résultat la réduction du temps de travail sur le su-jet de thèse et son étalonnage incompatible avec le pro-gramme académique. » reconnaît-il. il y a ensuite eu l’opportunité d'échanges scientifiques avec deux di-recteurs de thèses respectivement à Dakar et à Ban-gui avec lesquels l'étudiant avait des plans de travail dans l’année suivant l'agenda établi avec l’AUF. Enfin, la possibilité d’obtenir des ouvrages dont l'acquisition aurait été difficile autrement.aujourd'hui, le docteur mada attribue une part im-portante de son statut professionnel à ce soutien de l'aUF : « L’alternance durant le déroulement de ma thèse entre Dakar et Bangui que j’avais quitté il y avait une dizaine d’années a beaucoup contribué à mon insertion professionnelle et donc aux positions que j’ai eu le privi-lège d’occuper à la Faculté des Sciences, à l’Université de Bangui », affirme-t-il.À l'heure de la célébration des 20 ans du Bureau ré-gional, le Vice-doyen de la Faculté des sciences de l'Université de Bangui pense que l'action de l'aUF est fondamentale dans la région : « Parmi les insti-tutions, les organisations, les fondations qui œuvrent aujourd’hui au sein de la communauté universitaire en Afrique centrale et dans les Grands Lacs en faveur du développement des connaissances, des compétences, de la recherche et de la promotion des savoirs, s’il y a un acteur mieux connu, c’est bien l’Agence universitaire de la Francophonie. La plupart des gens que je rencontre à l’université connaissent l’AUF, en espère un finance-ment pour leur projet de master, de doctorat, de soutien à leur équipe de recherche ou bien leur établissement, de manifestations scientifiques » .selon l’opinion la plus répandue, continue-t-il, c’est l’organe qui assure la meilleure visibilité de l’action culturelle, linguistique, scientifique de l’Organisation Internationale de la Francophonie.
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L’iDB-N° 20 - septembre 2015
rCa : Dr Ernest MADA Ancien bénéficiaire d'une bourse de formation à la recherche
« L’alternance durant le déroulement de ma thèse a contribué à mon insertion professionnelle »
Tchadien, maître de Confé-rences du Conseil africain et malgache pour l’enseigne-ment supérieur (Cames), le professeur Ngarkodje Ngarasta est depuis 2012 le secrétaire général de l’Université de Doba. C'est à travers le CNF de ouaga-dougou (Burkina Faso) qu'il entre en contact avec l'aUF, pendant sa formation de 3e cycle. Par la suite, il va bé-néficier de deux stages de recherche postdoctorale. Le
premier, du 30 octobre 2005 au 30 mai 2006, s'effectue à l'Université de ouagadougou (Laboratoire d’analyse numérique, informatique et bio mathématique). et le second, du 24 octobre au 23 novembre 2009, a lieu à l’Université Cheikh anta Diop de Dakar au sénégal (la-boratoire d’analyse numérique de l’École doctorale de mathématiques et informatique). selon le Pr Ngarasta, ces deux expériences ont été fondamentales pour l'acquisition du nombre de publi-cations nécessaires pour sa qualification au grade de Maître de Conférences au CAMES, lui offrant en outre l'opportunité d'effectuer des mobilités accompagnées d'échanges fructueux, pour reprendre ses mots. Ce qui a par la suite eu un impact positif sur sa carrière :
« Avec ma qualification au grade de Maître de Conférences au CAMES en 2012 et les différentes expériences acquises, au travers de fructueuses collaborations avec d’éminentes personnalités scientifiques, à l’Université de Ouagadougou et à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, j’ai été sou-vent privilégié pour participer aux différentes commissions techniques du ministère de l’Enseignement supérieur et par manque d’enseignants qualifiés au Tchad, j’ai été succes-sivement promu à des postes de responsabilité avec une amélioration de revenus ».Pour le 20ème anniversaire du Bureau régional de l'aUF en afrique centrale et des Grands Lacs, le professeur Ngarasta formule son point de vue tel que suit : « Compte tenu des réalités contextuelles relatives, d’un pays à l’autre, en matière d'Enseignement supérieur, l’AUF a joué un rôle de locomotive dans le plan de carrière d’un grand nombre d’enseignants et chercheurs à travers le soutien des réseaux scientifiques et des bourses de mobilité à la fois d’ensei-gnement et de recherche. Dans la nouvelle vision de l’AUF, l’appui aux projets de recherche collective est également à saluer. L’AUF a indéniablement contribué de manière signifi-cative au développement de l’Enseignement Supérieur dans la région Afrique centrale et les Grands Lacs. Ses actions doivent être pérennisées et consolidées pour accompagner les États dans leur politique en matière d'enseignement su-périeur et de recherche scientifique et technique. »
Tchad Pr nGArKodJe nGArAsTAAncien bénéficiaire de stage de recherche postdoctorale
« L’alternance durant le déroulement de ma thèse a contribué à mon insertion professionnelle »
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TEMOIGNAGE DE BÉNÉFICIAIRES
Docteur en Psychologie avec spécialisation en psy-chologie du travail, Ngoy Fiama Bitambile est pro-fesseur ordinaire à l'insti-tut supérieur pédagogique de Lubumbashi (rDC), et Doyen de la Faculté de psychologie et sciences de l’éducation de l'Univer-sité de Lumbumbashi. il est également membre du réseau international fran-
cophone des établissements de formation de forma-teurs (RIFFEF), qui bénéficie à l'occasion du soutien de l'agence : « L'AUF nous a appuyé par l'achat des titres
de voyage pour participer aux colloques et ateliers or-ganisés par le RIFEFF », déclare-t-il à cet effet. Habitué du Campus numérique francophone de Lubumbashi, il apprécie positivement le rôle joué par ce dernier pour la communauté universitaire : « l'impact (du CNF, ndlr) est visible par les services offerts à la communauté universitaire. Je passe beaucoup de temps au CNF dont je suis relais de communication sur les actions de l'Agence dans notre région. J'y rencontre certains collègues et les étudiants. Les recherches y sont menées, les espaces de travail y sont disponibles, l'internet y est disponible ». Pour les prochaines années, le Pr Ngoy Fiama, for-mule le souhait « d'un soutien local des actions menées par le BACGL dans notre région pour amplifier les résul-tats ».
rdC - Pr nGoY fiAmA BiTAmBiLe
rCa : Dr Ernest MADA Ancien bénéficiaire d'une bourse de formation à la recherche
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AuF- uNIvERSITÉ DE yAouNDÉ 1
Partenariat gagnant-gagnant !La représentation de l'aUF en afrique centrale et des grands Lacs est totalement inté-grée dans la réalité de l'Université de Yaoundé i. Don-nons-en quelques illustrations:
Depuis 20 ans, mise à disposition des locaux et du
personnel. L'accord de siège de la représentation de l'aUF en afrique centrale a été signé le 3 mai 1994. Le Bureau régional afrique centrale inauguré le 11 octobre 1995 occupe les locaux de l’Université de Yaoundé 1 au Cameroun. Les enseignants et le per-sonnel d'appui de l'Université de Yaoundé 1 sont mis à la disposition de ce Bureau régional. Tous les recteurs de l'aUF qui se sont succédés nous ont rendu visite donnant ainsi à l'Université de Yaoundé 1 une excellente visibilité dans l'aire franco-phone et au-delà. il est à noter pour s'en féliciter, que l'un des vice-recteurs de l'aUF est le professeur emile Tanawa, enseignant de l'Université de Yaoundé 1.
Depuis 2008, une offre de formation ouverte et à distance sur l'ensemble de l'Afrique franco-phone. L'aUF est connue pour une tradition forte de formations à distance. initialement faites en grande partie à partir d’universités du Nord, on note que la proportion s’inverse peu à peu. Par exemple pour l’aUF, sur 85 formations entièrement en ligne, on en compte désormais 30 issues des pays du sud dont 4 offertes par les universités camerounaises. Deux d'entre elles, le MASTEL et le MASSICO sont offertes
par l'Université de Yaoundé 1.
Depuis 2013, Formation des enseignants de l’uni-versité yaoundé 1 au numérique éducatif. L’aUF, via son institut de la Francophonie pour l’ingénierie de la connaissance et la formation à distance (iFiC), accompagne l’Université de Yaoundé 1 dans son plan de développement de formations ouvertes et à dis-tance. 200 enseignants ont bénéficié de trois ateliers de formation : structuration et mise en ligne d'un cours destiné à une formation à distance ; gestion d'une plate-forme de formation à distance ; tutorat dans une formation ouverte et à distance. Les ensei-gnants formés ont produit des cours en ligne afin de renforcer l'enseignement traditionnel existant, dans le cadre d'une formation hybride.
De tous temps, l'offre est multiforme. Le cam-pus numérique au sein du Bureau régional afrique centrale et des Grands lacs a permis à des milliers d'enseignants et d'étudiants d'être formés aux di-vers métiers du numérique et aussi d'avoir accès à la documentation scientifique. Des dizaines de milliers d'étudiants en Master et Doctorat ont bénéficié des bourses de mobilité scientifique qui leur ont permis de finaliser leurs travaux de mémoire et de thèse. De nombreux soutiens aux séminaires de recherche ont permis de dynamiser les équipes et les réseaux de recherche au niveau local, régional et international. Le soutien à la formation des personnels d'appui, spécifiquement des bibliothécaires leur aura permis d'accroître leur performance dans les services ren-dus aux étudiants. La liste n'est pas exhaustive.Et pour finir, la récente visite de madame le Secrétaire général de l'aUF augure des perspectives d'un plus grand renforcement de partenariat entre l'agence et l'Université de Yaoundé 1
Pr. Aurélien Maurice Sosso, Recteur de l'Université de Yaoundé 1PARTENARIAT
L’iDB-N° 20 - septembre 2015
Professeur François Xavier ETOARecteur de l'Université de Douala
Le campus Campus 1 situé à Cité-Sic-Bassa, héberge l'ensemble des services centraux et- La Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH), - La Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP)- La Faculté des Sciences Economiques et de Gestion Appliquée (FSEGA) - L'Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales (ESSEC)
Le campus 2 situé à Ndog-Bong, loge :- L'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique (ENSET)- L'Institut Universitaire de Technologie (IUT)- La Faculté de Sciences (FS)- La Faculté de Médecine et des Sciences Pharmaceutiques (FMSP) qui rejoindra bientôt son site à Log-Bessou
Le site de Nkongsamba abrite quant à lui l'Institut des Beaux Arts (IBA)
Le site de Yabassi héberge l'Institut des Sciences Halieutiques (ISH)
Le site de Log-Bessu abrite la Faculté de Génie Industriel (FGI)
Au Campus d'Akwa on retrouve les Ecoles doctorales, le CEPAMOQ et l'Académie internet
L'Université de Douala compte onze (11) établissements répartis sur six (6) campus.
L’Université de Douala, a été créée et organisée par le décret n° 93/030 du 19 janvier 1993.
B.P. 2701 Douala-CamerounTél./Fax : (237) 233 40 11 28
e-mail : [email protected]://www.univ-douala.com/
BACGL Bureau Afrique Centrale et des Grands Lacs
institut de la francophonie pour la gouvernance universitaireB.P. 18, Soa – Cameroun
Antenne Afrique des Grands Lacs et Cnf de BujumburaB.P. 6934, Bujumbura - Burundi
Tél: +267 22241638 [email protected]
Cnf de BanguiB.P.2761, Bangui – rCA
Cnf de BrazzavilleB.P. 69, Brazzaville – Congo
Cnf de KinshasaB.P. 14898 Gombe, Kinshasa – rdC
Cnf de Yaoundé 1B.P. 8114 Yaoundé – Cameroun
Cnf de LibrevilleB.P. 2105, Libreville – Gabon
Cnf de LubumbashiB.P. 1825, Lubumbashi – RDC [email protected]
CNF de N’DjamenaB.P. 1117, N’Djamena – Tchad
Cnf de ngaoundéréB.P. 454, Ngaoundéré – Cameroun
nos imPLAnTATions
BACGL
