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2013

BACH AU MARIMBA

Bach au marimba (2013) 2

Présentation du Trio SR9 p. 3

Les musiciens p. 4

Le projet « Bach au marimba » p. 7

Jean-Sébastien Bach au marimba p. 8

Le Marimba p. 9

Le programme p. 10

Témoignages p. 11

Contacts p. 14

SOMMAIRE

Bach au marimba (2013) 3

Présentation du trio SR9

Un son. Brut, simple, naturel. L’adapter, le transformer et se

l’approprier. Lui donner un sens, une dimension, une identité. Le confronter à la question du geste, musical ou chorégraphique. Dans une recherche constante d’innovations, au-delà des percussions classiques, c’est dans la transversalité des langages artistiques que s’est formé le Trio SR9. Leur univers éclectique s’invite sur les territoires de la danse, du théâtre-musical et des musiques électroniques dans une démarche sans cesse renouvelée. SR9 défend une vision créative de la percussion contemporaine et de son évolution au sein du spectacle vivant.

Créé en 2010 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon dans la classe de Jean GEOFFROY et Henri-Charles CAGET, le trio est né d’une amitié entre Alexandre ESPERET, Nicolas COUSIN et Paul CHANGARNIER.

SR9 a obtenu le Premier Prix du Concours International en Trio du Luxembourg 2012, ainsi que le Prix du Public et le Prix d’interprétation pour « Parcours » de Jean Batigne. Il est également lauréat du concours européen Musique d’Ensemble de la FNAPEC 2012.

Leurs spectacles actuels proposent des relectures d’œuvres allant de J.-S. Bach à la musique d’aujourd’hui. Ils participent aussi activement à l’évolution du répertoire contemporain par la commande d’œuvres à de jeunes compositeurs.

Le trio s’est notamment produit à l’Amphithéâtre de l’Opéra de Lyon, au Centre Musical International J.-S. Bach de Saint Donat, au Festival « A fleur de peau » à Saint-Valéry-en-Caux, au Conservatoire à Rayonnement Régional d’Angers…

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Les musiciens

Alexandre ESPERET se forme aux percussions au conservatoire d’Avignon puis à celui de Créteil avant d’être reçu à l’unanimité au CNSM de Lyon dans la classe de Jean Geoffroy où il obtient sa licence mention Très Bien à l’unanimité en 2012. Il étudie également pendant sa formation l’écriture, le jazz, les musiques actuelles et le piano.

1er prix du concours national de marimba de Cannes en 2008, il est finaliste du Concours International de Genève (2009), en obtenant le Prix du Public ainsi que le Prix de la meilleure interprétation de la création imposée (Dr Glatt).

En novembre 2012 il remporte le concours international TROMP Percussion d’Eindhoven : 1er Prix du jury, Prix du public, et Prix de la presse.

Percussionniste éclectique, il est avec Matthieu Benigno à l’origine de la création de la compagnie Kahlua, qui créé en janvier 2012 son premier spectacle de théâtre musical Black Box. Il se produit par ailleurs en France et dans le monde entier avec la compagnie de danse-théâtre musical Arcosm pour le spectacle Traverse depuis 2011.

Egalement passionné de répertoire symphonique, il a joué au sein de nombreux orchestres parmi lesquels le London Symphony Orchestra, l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre Régional d’Avignon, l’Orchestre régional de Cannes…

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Nicolas COUSIN a débuté le piano et la percussion au conservatoire d’Angers avec Fabrice Marandola, puis Thierry Le Cacheux et Jean Fessard. Il poursuit ses études avec François Desforges et Emmanuel Curt avant d’intégrer le CNSM de Lyon dans la classe de Jean Geoffroy et Henri-Charles Caget où il a obtenu sa licence en 2011.

Passionné d’orchestre, il a remporté la bourse « Aïda » à l’Orchestre du Capitole de Toulouse et se produit à l’Orchestre National de Lyon, à l’Opéra de Lyon, à l’Opéra de Saint Etienne et à l’Opéra de Limoges. Il a participé aux sessions 2010 et 2011 de l’Orchestre Français des Jeunes et a joué en 2008 avec l’Orchestre National d’Harmonie des Jeunes. Il a joué sous la direction de Leonard Slatkin et Kwamé Ryan. Il a partagé la scène avec des artistes reconnus (Gary Hoffmann, François-Frédéric Guy, Peter Laul, Hélène Desmoulin, Juliette Hurel, Marc Coppey, etc.). à son répertoire figurent les incontournables de la musique symphonique mais aussi de la musique de chambre : Sonate pour deux pianos et percussions de Bartók, Le Carnaval des animaux de Saint-Saëns et Le Chant de la terre de Mahler arrangé par Schönberg, qu’il a récemment donné au festival des « Musicales » de Colmar dirigé par Marc Coppey (2012).

Musicien polyvalent, il intègre la compagnie Kalhua dans le spectacle « Black Box » en 2012. Il a aussi eu l’occasion de se produire avec la compagnie de danse O Vertigo au Festival de Danse et des Arts multiples de Marseille (Drumming de Steve Reich) ainsi que dans le film Noces de Philippe Béziat, qui raconte la collaboration de Stravinsky et Ramuz (2012). Il est cofondateur et batteur du groupe de Blues « Clawhammers » depuis 2004.

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Paul CHANGARNIER débute la percussion en Normandie, avec Ronan Quélen à Saint Valéry en Caux. Il poursuit ensuite au Conservatoire de Rouen avec Catherine Favre puis au Conservatoire de Créteil avec Francis Brana. Il étudie aussi la batterie avec François Laizeau au Conservatoire de La Courneuve. En 2009, il est admis au CNSM de Lyon dans la classe de Jean Geoffroy et Henri-Charles Caget.

Il est Lauréat du Concours International de Percussion de Cannes 2010. En 2013, il est lauréat de la Fondation Yamaha Music Europe. Il est également membre de l’Ensemble TaCTuS depuis mai 2011, formation orientée vers la création pluridisciplinaire. Il joue aussi régulièrement avec l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre régional de Cannes Alpes PACA, L’Orchestre Français des Jeunes (session 2010), ce qui lui permet de travailler avec de grands chefs comme

Leonard Slatkin, Kristjan Järvi, Vladimir Fedoseyev, Kwamé Ryan, Pascal Rophé… Parallèlement à sa formation il se produit dans différents groupes en tant que batteur de jazz (Beluga Octet, The Dog Food) ou rock (Christophe de Barallon, Le Fils à Monique Orchestra). Son éclectisme artistique l’amène aussi à se produire avec la Danse. Il travaille en 2011 avec la chorégraphe Sandrine Maisonneuve pour « WHERE DO OUR FATHERS SLEEP» puis en 2012 avec Yuval Pick pour « NO PLAY HERO». La même année, il co-fonde le Collectif A/R avec les danseurs Thomas Demay et Julia Moncla avec qui il crée « ETATS DES LIEUX». En 2013, il fait partie de la nouvelle création de la Cie Léda/ Maud Le Pladec, « DEMOCRACY »

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Le projet « Bach au marimba »

Le Marimba, dont les origines sont africaines, est un instrument caractéristique du Guatemala qui existait déjà du temps de Jean-Sébastien Bach. Il était alors quasiment inconnu des occidentaux. Ce n’est qu’au XXe siècle qu’il trouve sa place dans la musique occidentale, dans laquelle, en raison de ses ressources exceptionnelles (harmonie, timbres, polyphonie), un large répertoire lui est désormais consacré.

À travers un programme alliant Bach et le marimba, nous voulons tisser des liens entre notre histoire musicale et cet instrument qui a apporté de nouvelles couleurs et de nouvelles sonorités à la musique occidentale au XXe siècle. Dans ce but, il nous paraît fondamental de s’imprégner d’un répertoire existant et non spécifiquement composé pour notre famille d’instruments.

Ce concert n'est pas une simple transcription des œuvres de Bach, mais bien une relecture et une nouvelle interprétation, visant à mettre en évidence leur racines musicales communes, profondes et universelles. Composé d’œuvres variées du célèbre Cantor, il est construit comme une grande suite, dans l’esprit du XVIIIe siècle européen.

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Jean-Sébastien Bach au marimba

L’association de Jean-Sébastien Bach au marimba pourra paraître à certains osée. Et pourtant... Bach était très intéressé par les nouveaux instruments, notamment par la naissance du pianoforte, qui offrait de nouveaux moyens d’expression. Sa curiosité du monde des sons était immense. L’univers sonore du marimba, avec sa palette de sonorités et de timbres, offre de nouvelles possibilités expressives. En outre, sa facture en fait un instrument particulièrement adéquat pour faire résonner les richesses mélodiques et harmoniques de la polyphonie et du contrepoint occidentaux, qui trouvèrent leur sommet avec la musique de Bach. Jouer Bach au marimba permet de redécouvrir ses œuvres et de constater que sa musique est un langage universel, mis en valeur par les sonorités pures de l’instrument.

Au-delà de sa curiosité pour les nouveaux instruments, Bach a toujours cultivé l’art de la transcription, adaptant ses propres œuvres ou celles des autres à des instruments qui ne leur étaient pas initialement destinés. La tradition d’associer une œuvre à un instrument précis est assez récente. À l’époque, la musique était avant tout l’émanation d’un monde sonore qui pouvait trouver son expression grâce à divers timbres, et leur variété faisait partie de l’Infini du monde sonore.

Jouer les œuvres de Bach au marimba permet donc aussi de perpétuer cette tradition de la transcription, de s’interroger sur l’univers des sons et d’apprécier la façon dont cette musique est une expression universelle.

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Le marimba

Le marimba, joué avec quatre baguettes, occupe une place privilégiée dans la famille des claviers. Instrument aux riches possibilités mélodiques et harmoniques, il est généralement fait en bois de palissandre, un bois chaleureux qui lui donne une grande richesse sonore, rehaussée par le jeu avec des baguettes de laine. C’est cette facture qui lui confère sa compatibilité avec la polyphonie occidentale, dont il sait rendre l’essence.

Instrument « magique », coloré et chantant, puissant et intime, à l’ambitus large, le marimba, polyvalent, se prête à tout le répertoire, recueilli ou festif. C’est pour cette raison que peu de temps après sa découverte par les occidentaux, il a été intégré dans le répertoire savant du XXe siècle.

La variété de ses modes de jeu (dynamiques, staccato, legato, attaques, de nombreux types de baguettes variées) permet de timbrer différemment et de s’adapter très facilement aux œuvres qui n’ont pas été écrites spécifiquement pour lui. Aucune réécriture spécifique n’est requise : les œuvres sont respectées car le marimba fait ressortir la musique à l’état de sonorités absolues.

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Le programme « Bach au marimba »

Le programme est composé autour de L’Offrande musicale, testament musical de J.-S. Bach et de la polyphonie occidentale. Durée : 55 minutes sans entracte Programme pour trois marimbas - Prélude de la Suite n° 5 pour violoncelle BWV 1011 - Sonate en trio n° 2 BWV 526 - Grave de la Sonate n° 2 pour violon BWV 1003 - Allemande et Courante de la Suite française n°4 BWV 815 - Sarabande de la Partita n° 1 pour violon BWV 1002 - Menuet de la Suite française n° 3 BWV 814 - Bourrée 1 et 2 de la Suite anglaise n° 6 BWV 811 - Gigue de la Suite anglaise n° 6 BWV 811 - Prélude et fugue n° 3 BWV 848 Clavier bien tempéré (premier cahier) - Sonate en trio n°4 BWV 528 Les œuvres sont reliées les unes aux autres par le « Canon perpétuel » de L’Offrande musicale, présenté sous différentes formes comme un lien presque mystérieux. C’est à la fois un hommage au chef-d’œuvre absolu de Bach et un moment unique à la découverte des harmonies nées par la fusion des trois marimbas aux possibilités évocatrices infinies. SR9 est sponsorisé par Adams :

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Les Témoignages

BACH AUX MARIMBAS!

Des instruments inhabituels ont investi dimanche 29 janvier le chœur de la Collegiale : trois marimbas, instruments de percussion, en bois de palissandre et tuyaux de métal, ont résonné sous le jeu de mains expertes et complices. Alexandre Esperet, Nicolas Cousin et Paul Changarnier, du trio SR9, ont répondu à l’invitation du Centre Musical International Jean-Sébastien Bach. Celui-ci s’efforce en effet, dans sa programmation annuelle, de faire connaitre des œuvres ou des instruments

nouveaux, montrant ainsi combien la musique baroque est universelle.Le

programme, entièrement consacré à JS. Bach, équilibré et très diversifié, était

composé comme une « suite » à partir d’œuvres et d’extraits d’œuvres. Cohésion,

retenue virtuosité : les trois musiciens, en parfaite harmonie, nous ont ainsi offert une

musique festive, à la fois intimiste et exubérante. Aussi à l’aise dans les sarabandes, les menuets ou les gigues, ils ont montré que la musique de JS. Bach peut vraiment être interprétée sur n’importe quel instrument. Les marimbas, par leurs sonorités douces et cristallines, conviennent parfaitement à l’œuvre du Cantor dont ils

soulignent la modernité.Public et interprètes, se sont retrouvés ensuite, comme à

l’accoutumée, autour du buffet traditionnel, offerts par les bénévoles du CMI JS.

Bach et la Cave de Clairmont.

(Centre Musical International J.S Bach le 01/02/2012)

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« Depuis quelques années Alexandre, Paul et Nicolas sont dans ma classe au

CNSMD de Lyon. La formation de ce trio est la suite logique de leur engagement musical. Venant d’horizons différents, ils ont, grâce à ce trio, su mettre à profit leur propre expérience et talent.

Tout nouveau lauréat du concours international du Luxembourg qui est l’un des plus prestigieux concours de percussion européen, dans lequel ils ont remporté plusieurs prix dont le premier prix et le prix du public, il poursuivent cette aventure en proposant plusieurs programmes et notamment un programme dédié à Jean-Sébastien Bach.

La musique de J.-S. Bach a toujours été transcrite depuis le tout début, y compris par Bach lui même. Loin de vouloir reproduire les versions de « référence » cette proposition permet une relecture de J.-S. Bach, relecture, qui grâce au marimba, permet de redécouvrir d’une certaine façon son œuvre et lui apporte un nouvel éclairage.

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Le concert qu’ils présentent se fait dans une logique du discours, divisé en trois

parties, chacune d’entre elle propose une couleur différente qui nous permet de réentendre ces pièces qui correspondent à divers moments de la vie du compositeur avec comme trame transversale le Canon perpétuel issue de l’Offrande musicale, dernière œuvre du Cantor. »

Jean Geoffroy Soliste international

Professeur au Conservatoire National Supérieur de Lyon Directeur artistique d’Eklekto / Geneva Percussion Center

www.jeangeoffroy.com/wordpress

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