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BACH TO LIVE # 4 · 2020-07-23 · BACH TO LIVE # 4 Violons Ann-Estelle Médouze, Justine Chetail-Zieziulewicz Alto François Riou Violoncelles Natacha Colmez-Collard, Élisa Huteau

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BACH TO LIVE # 4

Violons Ann-Estelle Médouze, Justine Chetail-Zieziulewicz Alto François Riou Violoncelles Natacha Colmez-Collard, Élisa Huteau

Franz Schubert Quintette à cordes en ut majeur D. 956

Concert enregistré à la Maison de l’OrchestreCaptation Laurent Sarazin

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FrAnz SCHuBErT (1797-1828) Quintette à cordes en ut majeur D. 956

1. Allegro ma non troppo2. Adagio3. Scherzo : Presto t Trio : Andante sostenuto4. Allegretto

été – octobre 1828 1850, à Vienne (Musikverein)50 minutes

Le Quintette à cordes en ut majeur D. 956 est l’ultime partition de musique de chambre composée par Franz Schubert. Il s’agit d’une œuvre de grande ampleur dont la durée atteint presque l’heure ; jamais Schubert n’avait conçu une partition de musique de chambre aussi longue. Tous les mouvements sont agrandis, sauf le final d’une durée équivalente aux derniers mouvements de ses autres ouvrages de musique de chambre. Suivant l’élan architectural du premier mouvement de son quinzième et dernier Quatuor à cordes en sol majeur (juin 1826), le mouvement initial du Quintette est extrêmement développé. Le mouvement lent est quant à lui deux fois plus long que le célèbre Andante du Deuxième trio en mi bémol majeur et égale l’Andante con moto de sa Neuvième Symphonie. nombreux sont d’ailleurs les gestes compositionnels communs avec cette œuvre orchestrale, depuis le choix de la tonalité d’ut majeur, jusqu’aux épisodes contrastants intercalés dans les mouvements lents, en passant par le ton soudainement populaire et dansant du final. En adjoignant un deuxième violoncelle au classique quatuor à cordes, Schubert se démarque de l’héritage de Mozart et Beethoven qui avaient quant à eux ajouté un deuxième alto pour composer leurs propres quintettes à cordes. La formation choisie par Schubert est donc tout à fait originale pour l’époque à Vienne. Cette configuration permettait au compositeur d’explorer pleinement le potentiel lyrique

du premier violoncelle, tout en conservant l’assise d’une basse pour l’ensemble de son édifice avec le deuxième violoncelle. Dans les deux précédentes œuvres de musique de chambre qu’il venait de composer (les Trios avec piano D. 899 et D. 929) n’avait-il pas confié ses plus beaux thèmes au violoncelle ? L’ajout d’un deuxième violoncelle au quatuor à cordes montre indéniablement une volonté de continuer à travailler dans cette voie, tout en offrant un élargissement de l’espace sonore presque orchestral. L’Allegro ma non troppo débute par de longues tenues qui dramatisent le discours à la manière d’une introduction lente. Impétueux, le premier thème adopte une tournure dynamique et rythmique. Il s’oppose en tout au deuxième thème, beaucoup plus développé, caractérisé par la couleur des deux violoncelles à la tierce. La richesse de l’exploitation de ce deuxième thème vient des changements de coloris et d’une distribution sans cesse variée entre les instruments du quintette. La diversité des formules d’accompagnement permet au discours d’adopter un contour sans cesse renouvelé. un motif de marche ferme l’exposition et servira à l’élaboration du développement. Celui-ci exploite principalement le deuxième thème (redonné en la majeur), dynamisé par les élans rythmiques du premier thème et du motif de marche. La richesse du développement réside à la fois dans les changements de couleurs harmoniques (avec de belles modulations enharmoniques) et dans cette alliance subtile du lyrisme et de l’élan rythmique. La réexposition donne à entendre le lointain premier thème et amène le deuxième au ton de la sous-dominante (la bémol majeur) dans une nouvelle configuration instrumentale, cette fois à l’alto et au violoncelle. Le premier mouvement s’achève alors par une courte coda qui renoue de manière extrêmement condensée avec les gestes introductifs en rappelant le premier thème et en exposant enfin le deuxième thème en ut majeur au violon. L’Adagio en mi majeur est sans aucun doute aujourd’hui, avec l’Andantino de la Sonate pour piano en la majeur D. 959, le mouvement lent le plus célèbre de Schubert. Tout concourt

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dans cette page exceptionnelle à suspendre le déroulement du temps, et déjà, l’indication d’Adagio – relativement rare dans l’œuvre de Schubert – indique un élargissement inhabituel. Le thème est comprimé dans les parties intérieures, en trio, avec un accompagnement confié au premier violon qui passe ainsi au premier plan de l’écoute, et au deuxième violoncelle écrit en pizzicati. L’allure de ce thème est ambivalente, à la fois grave, sereine et fragile. La structure du mouvement suit le plan fréquemment adopté par Schubert dans ses Impromptus pour piano : une partie centrale extrêmement contrastante, tempétueuse, faite de heurts et de brisures, vient rompre le déroulement continu du thème. Passionnée, la partie centrale en fa mineur offre donc une rupture totale, trouée de rythmes diversifiés, de trilles et de motifs obstinément répétés au deuxième violoncelle, tandis qu’une nouvelle mélodie aux rythmes pointés surgit en doublure au premier violon et au premier violoncelle. Le retour du premier thème, désormais accompagné de motifs ornementaux dialogués et hérités de la tempête centrale, offre une nouvelle rupture dans le discours. Imperceptiblement l’atmosphère émouvante et expressive des premières mesures s’installe à nouveau, comme si le passage du temps avait effacé les perturbations centrales.Flamboyant et exubérant, le Scherzo est noté Presto. La clarté victorieuse du retour à la tonalité d’ut majeur est caractérisée par l’écriture en fanfare. Le Trio noté Andante sostenuto offre quant à lui une nouvelle rupture. Il est composé dans le ton napolitain de ré bémol majeur ; une modulation déjà utilisée par Schubert dans le Klavierstücke n° 3 en ut majeur D. 946 du printemps 1828. La ligne descendante inaugurale invite à une sorte de déploration. Le dépouillement de l’écriture confère à cette page un caractère religieux proche de certains passages de la contemporaine Messe en mi bémol majeur, mais également des derniers quatuors à cordes de Beethoven. un thème tente de se déployer dans la deuxième partie du Trio, sans toutefois pouvoir quitter l’atmosphère ténébreuse et recueillie. Telle une prière, le Trio fait office de deuxième mouvement lent ; assimilable à un mouvement autonome, il fait presque perdre la conscience de la grande architecture

du quintette s’il n’y avait pas ce retour au lumineux Scherzo.L’Allegretto final, au ton populaire « à la hongroise », amène un dynamisme nouveau. L’écriture en staccato renvoie à la danse avec des accents placés sur les parties faibles des temps, ce qui donne une apparence de faux trois temps dans une mesure binaire. un deuxième thème, plus lyrique, pose cette fois une danse binaire soutenant les guirlandes ornementales du premier violon. Enfin, un troisième thème présente l’association des deux violoncelles qui renoue avec la couleur caractéristique du premier mouvement du Quintette. Jubilatoire, le final offre la réconciliation de tous les contraires, emportant dans une accélération notée Più allegro, puis Più presto, toutes les tensions accumulées lors des trois mouvements précédents.

Comme c’est le cas pour la plupart des œuvres de musique de chambre de Schubert, il faut attendre plusieurs décennies pour que le Quintette soit découvert et édité. La première exécution est assurée plus de vingt ans après la mort du compositeur sur l’initiative du violoniste Joseph Hellmesberger et de son quatuor (Musikverein de Vienne, 1850), et la partition n’est éditée qu’en 1853 (Spina, Vienne). L’œuvre circule alors en Europe ; elle est par exemple interprétée pour la première fois à Paris le 7 février 1866 par la Société de musique de chambre de Jules Armingaud et Léon Jacquard.

Textes Corinne Schneider

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ann-estelle Médouze violonLauréate du Concours national de radio France à treize ans, Ann-Estelle Médouze étudie principalement auprès de Tibor Varga en Suisse, Pinchas zukerman à la Manhattan School of Music de new York ainsi que Jean-Jacques Kantorow au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Elle est également lauréate du concours International Vaclav Huml à zagreb en 2001 et du prestigieux concours Long Thibaud à Paris en 2002 pour la meilleure interprétation de l’œuvre de Mozart.En tant que soliste, elle a joué sous la direction de David Gilbert au Carnegie Hall, Pinchas zukerman, zdenek Macal, Menahem nebenhaus, Pablo Castellano, Emil Tabakov, Takuo Yuasa et avec le Baltimore Symphony Orchestra, Civic Orchestra of Chicago, national Art Center Orchestra, Orchestre national du Venezuela, Israël Sinfonietta Beer-Sheva, Orchestre national de Lyon… En 2015, Pinchas zukerman l’invite à Ottawa pour jouer avec lui le double concerto de Bach et en octuor avec Itzhak Perlman.Également passionnée de musique de chambre, elle est l’invitée de prestigieux festivalscomme le Santa Fe Chamber

Music Festival, le Perlman Music Program et se produit aux côtés de Pinchas zukerman, Itzhak Perlman, roland Pidoux, Alain Meunier, Michel Strauss, Vladimir Mendelssohn, ralph Kirshbaum, Bruno Pasquier, Ori Kam et fait partie de l’Ensemble Sésame et du Green Trio.Depuis 2004 elle est violon super soliste de l’Orchestre national d’Île-de-France ; c’est ainsi qu’elle est souvent appelée à occuper ce poste au sein de formations telles que le rotterdam Philharmonic, l’Orchestre de chambre de Paris, l’Orchestre du Centre national des Arts d’Ottawa, le royal Philharmonic Orchestra, l’Orchestre de la Monnaie à Bruxelles, l’Orchestre Symphonique de la BBC à Londres, l’Orchestre de chambre d’Auvergne. Soucieuse de transmettre, elle s’investit dans l’enseignement auprès de jeunes violonistes en Martinique. Elle est depuis 2013 professeur au pôle d’enseignement supérieur de la musique de Seine-Saint-Denis, « Pôle sup 93 ».

Justine chetail-zieziulewicz violonné en 1981 à Amiens, Justine zieziulewicz débute le violon en 1989 dans la classe de Dominique Barbier, au conservatoire national de région d’Amiens. En 1996, elle y obtient le 1er prix à l’unanimité.

Par la suite, elle obtient le 1er prix au conservatoire national de région de Boulogne-Billancourt (classe de Jacques Ghestem), le 1er prix à l’unanimité en juin 2002 dans la classe de roland Daugareil au conservatoire national de région de Paris, puis en juin 2005 le diplôme de formation supérieure au conservatoire national supérieur de musique de Paris dans la classe de Boris Garlitzky.

Justine zieziulewicz poursuit également de 2001 à 2003 une formation supérieure de quatuor à cordes, classe du Quatuor Ysaye, au conservatoire national de région de Paris et remporte également de nombreux prix en musique de chambre :- 1er prix avec félicitations du jury, classe de M. Durand-Marti, au conservatoire national de région d’Amiens en mai 1996 ;- 1er prix, catégorie quintette à cordes, classe de H. Cartier-Bresson, au conservatoire

national de région de Boulogne-Billancourt en juillet 1999 ;- 1er prix, catégorie trio avec piano, classe de H. Cartier-Bresson, au conservatoire national de région de Boulogne-Billancourt en juin 2000.

Elle intègre l’Orchestre national d’Île de France en 2005 au pupitre des seconds violons puis rejoint le pupitre des premiers violons en 2008.

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François riou altoné à Paris, en 1978, François riou commence le violon à l’âge de trois ans avec Frédéric Leibovicz qui lui transmet l’amour de la musique et de l’instrument. Il travaille ensuite avec Monique Loewenguth au conservatoire de Levallois où il obtient un premier prix. Il entre alors dans la classe d’Ami Flammer à l’Ecole nationale de Musique de Gennevilliers où il remporte un premier prix de perfectionnement à l’unanimité en 1999.

Cette même année, il découvre l’alto avec Bruno Pasquier et est admis dans sa classe au Conservatoire national de région de Paris. Il est reçu au Conservatoire national Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Sabine Toutain et Christophe Gauche en mars 2000, puis remporte le premier prix d’alto au concours de cordes d’Epernay.

En 2003, il est invité au festival Landowski et au festival de la Prée au cours desquels il a l’occasion de jouer en musique de chambre auprès de grands solistes comme Denis Pascal ou Marcel Bardon.

Après avoir été membre des Orchestres des Jeunes Alfred Lowenguth de 1985 à 1997, puis de l’Orchestre Jean-Baptiste Vuillaume de 1997 à 2000, François riou se produit en soliste, accompagné notamment des OJAL avec lesquels il effectue une tournée à Prague (août 2003). En 2004, il remporte le prix Bonnat de l’académie ravel et intègre l’Orchestre national d’Ile de France.

natacha colmez- collard violoncellenatacha Colmez-Collard est une violoncelliste franco-américaine dont la presse note le « très beau son, particulièrement profond dans le grave » (ComposHer), et « la personnalité [...] rayonnante, lumineuse et engagée » (ConcertoNet).Amoureuse de la vie symphonique, elle est nommée violoncelle solo de l’Orchestre de Douai à dix-neuf ans. Elle est successivement membre de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg et de l’Orchestre national d’Île-de-France, dont elle est aujourd’hui violoncelle solo. Elle est régulièrement invitée à jouer au sein des Dissonances, orchestre symphonique sans chef, avec lequel elle a enregistré plusieurs disques et est partie en tournée dans toute l’Europe.Depuis l’enfance où elle a passé ses étés à faire de la musique avec ses cousins et sa sœur, natacha est une chambriste insatiable. Aujourd’hui, elle joue au sein de l’Ensemble Polygones, dont elle est membre fondatrice, dans divers festivals, et dont le premier disque autour des œuvres de Camille Pépin a été acclamé par la critique (fff de Télérama, Choc de Classica 2019...). Elle est également

membre du quatuor urban avec trois autres musiciens de l’Orchestre national d’Île-de-France, qui s’est notamment produit à la Philharmonie de Paris. De plus, elle a fondé le Duo neria avec la pianiste Camille Belin, premier prix du Concours international Georges Cziffra 2018.Passionnée par la transmission, natacha est à l’origine de plusieurs projets pédagogiques qu’elle a mis en place avec l’Ensemble Polygones. C’est ainsi qu’est né le spectacle Amostré - un roi sans voix, un conte musical pour ensemble instrumental et chœur d’enfants commandé au compositeur Fabien Cali et créé au printemps 2017 avec 300 collégiens. Cette œuvre est représentative également de son fort attachement au travail avec les compositeurs d’aujourd’hui : natacha est la commanditaire et dédicataire de plusieurs œuvres de Camille Pépin et Fabien Cali.Diplômée du Master du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, natacha a étudié avec Xavier Phillips, Philippe Muller, Erwan Fauré et Michel Strauss.

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Élisa huteau violoncellenée en 1988, Elisa Huteau commence le violoncelle à six ans dans la classe de Philippe Bary. Onze ans plus tard, elle est admise au Conservatoire national Supérieur de Musique et de Danse de Paris, dans la classe de Jérôme Pernoo et de Cyrille Lacrouts. Elle obtient son Master mention très bien en juin 2012. Après une licence de musique de chambre avec le Sextuor les Alizés, elle fonde le Trio norma avec le violoniste Thibaut Maudry et Gwendal Giguelay au piano. Ils travaillent avec le Quatuor Ysaye et sont invités par Claire Désert et le Trio Wenderer en tant qu’ensemble en résidence au festival international de la roque-d’Anthéron. Ils participent également aux Master-class de l’Académie de Villecroze, avec Menahem Pressler et Ferenc rados. Depuis 2014, elle fait partie du groupe « Le Balcon » dirigé par Maxime Pascal, avec lequel elle a créé le spectacle « De quoi j’ai l’air » avec la Soprano Julie Fuchs, et l’Opéra « Jakob Lenz » de Wolfgang rihm au Festival de Salzbourg, qu’ils reprennent au Théâtre de l’Athnénée en février 2019. Elle a aussi intégré l’ensemble AlmaViva, ensemble de musique

de chambre à géométrie variable, spécialisé dans le répertoire classique et contemporain de l’Amérique latine. Ils créent l’Opéra de chambre « Kamchatka » de Daniel D’Adamo au Théâtre Colon de Buenos Aires, au Théâtre Dunois à Paris, et à l’Opéra de reims. Académiste de l’Orchestre Philharmonique de radio-France en 2010-2011, elle est invitée à y jouer régulièrement, ainsi qu’à l’Orchestre de l’Opéra de Paris, l’Orchestre d’Auvergne, et l’Orchestre national du Capitole de Toulouse. Ces collaborations l’ont conduite à participer à de nombreuses tournées et festivals : Chine-Corée-Japon, Pologne, russie, Vienne, Festival Présences à Aix en Provence, Festival Berlioz... sous la direction des Maestro Myung-Whun Chung, Mikko Franck, Sir roger norrington, Tugan Sokiev. Passionnée de musique de chambre, elle joue régulièrement avec le pianiste Hugues Chabert. Elle sort son premier disque dédié à rachmaninov sous le Label noMadMusic en 2016. Elle joue également avec Dina Bensaid, Guillaume et Marie Chilemme, nathanael Gouin, au Maroc (Festival des Alizés), au Festival

de violoncelle de Beauvais, invitées par Emmanuelle Bertrand. C’est en janvier 2019 qu’elle fera ses débuts en soliste avec l’Orchestre Philharmonique du Maroc, en jouant le Triple Concerto de Beethoven avec Mohamed Iber et Dina Bensaid. Son deuxième disque, en trio et quintette avec Gustavo Beytelman, paraitra en juin 2019.

Elisa joue un violoncelle anonyme flamand de 1695, prêté par le Fonds Instrumental français, ainsi qu’un archet fait pour elle par Doriane Bodart.

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Faire vivre le répertoire symphonique partout et pour tous en Île-de-France et le placer à la portée de chacun, telles sont les missions de l’orchestre.Formé de 95 musiciens permanents, résident à la Philharmonie de Paris, l’Orchestre national d’Île de-France donne chaque saison une centaine de concerts sur tout le territoire et offre ainsi aux Franciliens la richesse d’un répertoire couvrant quatre siècles de musique. L’orchestre mène une politique artistique ambitieuse et ouverte, nourrie de collaborations régulières avec de nombreux artistes venus d’horizons divers. Il promeut et soutient la création contemporaine en accueillant des compositeurs en résidence tels que Anna Clyne, Dai Fujikura ou encore Guillaume Connesson, pour des commandes d’œuvres symphoniques, de spectacles lyriques ou contes musicaux venant enrichir son répertoire.En septembre 2019, Case Scaglione succède à Enrique Mazzola en tant que directeur musical et chef principal. Fervent défenseur de la mission de l’orchestre, il aime faire partager sa passion du répertoire symphonique au plus grand nombre.Fier d’être l’un des vingt orchestres

au monde les plus impliqués dans l’action culturelle, l’Orchestre imagine et élabore des actions éducatives créatives qui placent l’enfant au cœur du projet pédagogique – notamment à travers de nombreux concerts participatifs et spectacles musicaux pour toute la famille.L’Orchestre mène une politique dynamique en matière d’audiovisuel. Il dispose d’un grand studio d’enregistrement high tech situé aux portes de Paris.Depuis 2016, une série d’enregistrements est parue chez noMadMusic : Bel canto amore mio (2016), un album consacré à Manuel De Falla (2017), La Bien-Aimée de Darius Milhaud et L’Oiseau de feu d’Igor Stravinski (2018), Ludwig, un album consacré à Beethoven avec le pianiste Cédric Tiberghien (2018) et un autre dédié à Gustav Mahler avec le baryton Markus Werba (printemps 2019).L’Orchestre est fréquemment l’invité de prestigieux festivals en France et à l’étranger.

Créé en 1974, l’Orchestre national d’Île-de-France est financé par le conseil régional d’Île-de-France et le ministère de la Culture.

Orchestre national d’Île-de-FranceCase Scaglione, directeur musical Orchestre résident à la Philharmonie de Paris

Directeur musicalCase Scaglione

Cheffe assistanteLucie Leguay

Premiers violons supersolistesAnn-Estelle MédouzeAlexis Cardenasco-soliste Violons solosStefan rodescuBernard Le Monnier

ViolonsFlore nicquevert, cheffe d’attaqueDomitille Gilon, cheffe d’attaque, co-solisteMaryse Thiery, 2nd soloYoko Lévy-Kobayashi, 2nd soloVirginie Dupont, 2nd soloGrzegorz Szydlo, 2nd soloJérôme Arger-LefèvreAnne BellaJustine Chetail-zieziulewiczMarie-Claude CachotMarie Clouet Émilien DerouineauIsabelle Durin Sandra Gherghinciu

Bernadette Jarry-GuillamotMarie-Anne Pichard-Le BarsMathieu Leccenicole LeonLaëtitia MartinDelphine MasmondetLaurent-Benoît OstynMarie-Laure rodescuPierre-Emmanuel SombretJustina zajancauskaite

Altosrenaud Stahl, 1er soloBenachir Boukhatem, co-soliste David Vainsot, 2nd soloIeva Sruogyte, 2nd soloSonia Badetsraphaëlle BellangerClaire ChipotFrédéric GondotMuriel Jollis-DimitriuGuillaume Leroy Lilla Michel-PeronFrançois riou

Violoncellesnatacha Colmez-Collard, 1er solo raphaël unger, co-solisteBertrand Braillard, 2nd soloJean-Marie Gabard, 2nd solo

renaud DéjardinFrédéric DupuisElisa HuteauCamilo Peralta Anne-Marie rochardBernard Vandenbroucque

ContrebassesPhilippe Bonnefond, 1er solo Pauline Lazayres, co-solistePierre Maindive, 2nd soloJean-Philippe Vo Dinh, 2nd soloFlorian GodardPierre Herbaux robert Pelatan

FlûtesHélène Giraud, 1er soloSabine raynaud, co-solisteJustine Caillé

Piccolonathalie rozat HautboisJean-Philippe Thiébaut, co-solisteHélène Gueuret...

Cor anglais...

ClarinettesJean-Claude Falietti, 1er soloMyriam Carrier, co-soliste

Clarinette basseBenjamin Duthoit

Petite clarinetteVincent Michel

BassonsFrédéric Bouteille, 1er soloHenri Lescourret, co-solisteGwendal Villeloup

ContrebassonCyril Exposito

Corsrobin Paillette, 1er soloTristan Aragau, co-solisteAnnouck Eudeline Marianne TilquinJean-Pierre Saint-Dizier

L’Orchestre

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TrompettesYohan Chetail, 1er solonadine Schneider, co-soliste et cornet soloDaniel Ignacio Diez ruiz Pierre Greffin TrombonesPatrick Hanss, 1er soloLaurent Madeuf, 1er soloSylvain DelvauxMatthieu Dubray Contretuba / tuba-basseAndré Gilbert TimbalesFlorian Cauquil PercussionsGeorgi Varbanov, 1er soloPascal Chapelon...

HarpeFlorence Dumont

PrésidenteFlorence Portelli

TrésorierHervé Burckel de Tell

DirectionFabienne Voisin directrice généraleAlexis Labat administrateurSophie Decroix assistante de direction

ProgrammationCase Scaglione directeur musical Anne-Marie Clec’h conseillère artistique

ProductionProduction des concertsAlice nissim responsable de la production Xavier Bastin chargé de production

Diffusion des concertsAdeline Grenet responsable de la diffusion

Action culturelleVanessa Gasztowtt responsable de l’action culturelle et programmation jeune public

Violaine Daly-de Souqual adjointe à la responsable de l’action culturelleJeanne ribeau chargée de l’action culturelle Margot Didierjean chargée de l’action culturelleDoriane Bazelairestagiaire

BibliothèqueLucie Moreau bibliothécaire

RégieMaria Birioukova responsable du personnel artistique

François Vega directeur techniqueBernard Chapelle régisseur généralDidier Theeten régisseur adjointJean Tabourel régisseur Stéphane Borsellino, Stéphane nguyen Phu Khai régisseurs du parc instrumental

Communication et relations publiquesEmmanuelle Dupin responsable de la communication Mélanie Chardayre chargée des éditions et responsable internetAudrey Chauvelot chargée des relations publiques et des partenariats Consuelo nascimento assistante de communication et des relations publiquesViolaine Daval, Delphine Teriifaataustagiaires

ComptabilitéIsabelle rouillon responsable-comptableChristelle Lepeltier assistante-comptable

Contact presseLudmilla [email protected]

Rédaction des textes musicologiquesCorinne Schneider

L’équipe

bureau du conseil d’administration

à PArISondif.shop.secutix.com

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Orchestre national d’Île-de-France19, rue des Écoles 94140 AlfortvilleRés. 01 43 68 76 [email protected]

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