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L ES LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS EN ALSACE Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) tiennent désormais une place centrale dans l’économie. Leur utilisation insuffle de la productivité et de l’innovation dans tous les secteurs de l’économie mais, surtout, la production de TIC contribue fortement à la croissance économique. L es logiciels et services associés en Alsace

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La DRIRE remercie l'ensemble des partenaires de cette étude.

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Document téléchargeable sur le site Internet de la DRIRE Alsace : espace “Accompagnement des entreprises”,

rubrique “Les enjeux pour l’industrie” : www.alsace.drire.gouv.fr

DRIRE Alsace • 1 rue Pierre Montet • 67082 STRASBOURG Cedex Tél. 03 88 25 92 92 • Fax 03 88 25 92 68courriel : [email protected]

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I NTRODUCTION

L es logiciels et services associés en Alsace

Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) tiennent désormais une placecentrale dans l’économie. Leur utilisation insuffle de la productivité et de l’innovation danstous les secteurs de l’économie mais, surtout, la production de TIC contribue fortement à lacroissance économique.

Lancée en 2005, l’opération nationale TIC et PME 20101, dotée de 12 millions d’euros debudget, a vu naître une vingtaine de projets dans des filières variées. L’objectif de cetteopération est de renforcer la compétitivité des PME2 par un meilleur usage des TIC. L’accentest actuellement mis sur le déploiement de ces projets au niveau régional.

Avec la création en 2007 d’un secrétariat d'Etat à l'Economie numérique, puis le lancementpar le gouvernement en janvier 2009 d’un groupe de réflexion sur le Green IT (ou informatiqueverte), les pouvoirs publics ont confirmé toute l’importance qu’ils attachent à la diffusion desTIC dans l’industrie française.

Localement, dès 2004, la Division Développement Industriel de la DRIRE Alsace3 a engagé unedémarche visant à :

> enrichir et à affiner les données disponibles sur le secteur des TIC en Alsace, en réalisantnotamment une cinquantaine de visites d’entreprises régionales ;

> favoriser la structuration de la filière ;

> encourager la diffusion de ces technologies auprès d’entreprises utilisatrices.

Par ailleurs, en septembre 2007, dans le cadre de la démarche PETRA4, co-pilotée par l'Étatet la Région Alsace, un brainstorming a été réalisé sur des secteurs nouveaux. Cette démarchea mis en évidence le thème de la dématérialisation des échanges.

La Division Développement Industriel a ainsi souhaité conduire une étude sectorielle sur laconception de logiciels et services associés5 en Alsace. A la suite de l’analyse stratégique decette filière, l’étude propose des pistes d’actions qui pourraient être les prémices d’un contratd’objectifs.

Enfin, de nombreux acteurs régionaux institutionnels voient dans les TIC un levier d’importancepour le dynamisme économique en région. Cependant, ces derniers n’appréhendent pastoujours les entreprises dans toute leur diversité. Les éléments contenus dans cette étudepermettront d’enrichir la réflexion régionale sur le sujet.

RemerciementsL’auteur remercie l’ensemble des personnes qui ont contribué à la réalisation de cette étude et plus particulièrement :

� les chefs d’entreprises et les organisations rencontrés pour leur disponibilité et la qualité des échanges qui ont permisd’alimenter cette étude ;

� les relecteurs, pour leurs remarques avisées et constructives.

Cette note sectorielle a été réalisée en 2009 par la Direction Régionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement (DRIRE)Alsace - 1 rue Pierre Montet 67082 STRASBOURG CEDEX - Téléphone : 03 88 25 92 92 - Courriel : [email protected] de publication : Alby Schmitt - Rédactrice-coordinatrice : Audrey Mathieux - Conception graphique : Nathalie ChauvièreImpression : société Geiger. Les photographies utilisées pour l'iconographie proviennent de la photothèque du CNRS et de “photolibre”, leur reproduction est interdite. La reproduction du contenu de la note sectorielle est autorisée à condition d'en mentionnerla source, d'en faire une utilisation sans but lucratif (fins commerciales ou publicitaires) et de ne pas en modifier le sens.

1 Descriptif de l’opération : http://www.telecom.gouv.fr/tic-pme20102 “La catégorie des micro-, petites et moyennes entreprises (PME) est constituée des entreprises qui occupent moinsde 250 personnes et dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas 50 millions d’euros ou dont le total du bilann’excède pas 43 millions d’euros.” - Extrait de l’article 2 de l’annexe à la recommandation 2003/361/CE.

3 Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement.4 Prospective Economique Territoriale en Région Alsace.5 Les données sur la dématérialisation des échanges étant relativement peu disponibles au niveau européen et mondial,un chapitre sur ce thème est consacré dans l’étude.

LA CONCEPTION DE LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIES : UN SOUS-ENSEMBLE DES TIC 5

Qu’entend-on par Technologies de l’Information et de la Communication ? 5Les services informatiques 6Le secteur de la conception logicielle et services associés : une réponse à des besoins non satisfaits au sein des entreprises 7

UN ENVIRONNEMENT FAVORABLE POUR LE DEVELOPPEMENT DES TIC 8Les TIC, une priorité mondiale 8Des atouts européens, à consolider 11Un développement national des services informatiques 12Une filière informatique motrice en Alsace 20

UN MARCHÉ DES TIC DE PLUS EN PLUS DEMANDEUR 23La croissance des dépenses mondiales en TIC 23Près de la moitié des entreprises de l’UE27 externalisent leurs fonctions TIC 24Les besoins en informatique croissent continûment en France 25La situation régionale 28

UNE FILIERE A BATIR A LA FAVEUR DE LA DEMATERIALISATION DES DOCUMENTS ET DES ECHANGES 31Une activité d’avenir 31Une activité appelant un double effort de standardisation et de normalisation 32Un secteur peu représenté en Alsace actuellement mais avec un potentiel de développement 34Des usages de la dématérialisation à développer en France et en Alsace 34

DES STRUCTURES D’APPUI A COORDONNER 36Principaux réseaux professionnels et associatifs 36La formation et la recherche 38Les pôles de compétitivité TIC hors Alsace 39Les dispositifs d’accompagnement 40Les séminaires et actions incontournables 40

UN SECTEUR ALSACIEN ORIENTE CONCEPTION DE LOGICIELS PROFESSIONNELS ET SERVICES ASSOCIES 42Les entreprises du secteur et leurs caractéristiques 42Une segmentation nécessaire pour appréhender la variété des stratégies entrepreneuriales en Alsace 44

UN POTENTIEL TERRITORIAL A CONSOLIDER 56

ENTREPRISES : S’ORGANISER POUR CONQUERIR DE NOUVEAUX MARCHES 57S’organiser en interne pour positionner sa stratégie 57S’ouvrir sur son environnement 57Enjeux spécifiques par métier 58

CONCLUSION 59ANNEXES 60

Annexe 1 : Liste des entreprises et organisations rencontrées 60Annexe 2 : Liste des relecteurs 62Annexe 3 : Organisation du secteur TIC, selon l’OCDEclassifications NES (Nomenclature Economique de Synthèse) et NAF révision 1 63Annexe 4 : Tableau des outils TIC utiles à l’entreprise au regard de son organisation interne 64Graphiques, tableaux 65Bibliographie 66

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L A CONCEPTION DE LOGICIELS ET SERVICES ASSOCIÉS :UN SOUS-ENSEMBLE DES TIC

Pour bien cerner le périmètre de l’étude et les objectifs visés, quelques rappels et définitions préalables s’imposent.

Qu’entend-on par Technologies de l’Information et de la Communication ?Selon l'OCDE6, le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) désigne l’ensemble desactivités visant à produire, traiter et transformer l'information et la communication, par recours à un procédé électronique.Dès lors, le secteur des TIC regroupe les entreprises qui contribuent à produire ou distribuer ces technologies, auxquelless’ajoutent les services associés.

L’OCDE propose une organisation du secteur selon les ensembles suivants (cf. annexe 3) :� Industrie ;

� Commerce de gros ;

� Services qui comprennent les télécommunications, les activités informatiques et la location sans opérateur. Lesdeux premières catégories sont désignées par l’INSEE comme des services à forte intensité de connaissance et à hautetechnologie.

En pratique, les TIC se décomposent en trois niveaux, que sont les infrastructures, le matériel et les logiciels :Graphique 1

> Représentation des TIC

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6 Organisation de Coopération et de Développement Economiques.

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8 source : dictionnaire en ligne de l’Académie française : www.academie-francaise.fr/dictionnaire

7 Nomenclature d’Activités Française.

Le secteur de la conception logicielle et services associés : une réponse à des besoins non satisfaits au sein des entreprisesUn logiciel8 peut être défini comme un ensemble structuré de programmes informatiques remplissant une fonctiondéterminée, pour l’accomplissement d’une tâche donnée.

Les entreprises utilisatrices ont recours à des prestataires externes pour le développement de logiciels spécialisés quandelles sont à court de moyens ou d’outils satisfaisants en interne. Le diagramme suivant permet d’illustrer la successiond’étapes qui conduit une entreprise à solliciter un prestataire externe, en réponse à un besoin qu’elle a identifié enmatière de conception de logiciels et services associés :

Les services informatiquesLes activités (ou services) informatiques font partie des TIC. Les codes NAF7 de ces activités sont les suivants :

En amont de la chaîne peuvent se situer les métiers du conseil qui aident à définir le besoin de l’entreprise. Siune solution logicielle est identifiée sur le marché, celle-ci peut y recourir auprès :

� des concepteurs directement, la plupart du temps ;

� des distributeurs, qui revendent les solutions logicielles conçues par des sociétés tierces, comme l’antenne commercialede la société IBM à Strasbourg, et qui sont également, pour la majorité, des intégrateurs ;

� des intégrateurs, qui implémentent des solutions logicielles existantes et, pour certains, des solutions réseaux ettélécoms. C'est le cas de la société ALSATEL, à Entzheim, et de l'agence de Strasbourg de SPIE COMMUNICATIONS.

Si aucune solution logicielle satisfaisant les besoins de l'entreprise n'est trouvée, cette dernière peut se mettre en relationavec des concepteurs de logiciels et services associés.

Les fournisseurs de matériel permettent d’équiper les entreprises, tandis que les prestataires techniques permettent de fairefonctionner ces matériels au niveau des infrastructures. Tel est le cas de l'agence de Schiltigheim de SCC.

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conseil en systèmes informatiques

édition de logiciels (non personnalisés)

autres activités de réalisation de logiciels

traitement de données

activités de banques de données

réparation d’ordinateurs et d’équipements périphériques

autres activités rattachées à l’informatique

Codes NAF Libellés des codes NAF

Codes NAF Libellés des codes NAF

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édition de logiciels système et de réseau

édition de logiciels outils de développement et de langages

édition de logiciels applicatifs

programmation informatique

conseil en systèmes et logiciels informatiques

tierce maintenance de systèmes et d’applications informatiques

gestion d'installations informatiques

autres activités informatiques

traitement de données, hébergement et activités connexes

portails Internet

autres activités rattachées à l’informatique

>Codes NAF version 1 des activités informatiques

>Codes NAF version 2 des activités informatiques

Il est à noter que les données nationales figurant dans cette étude se situent au niveau de ces activités informatiques.

Graphique 3

> Logigramme des acteurs et étapes situant la prestation de conception de logiciels et services associés

Graphique 2

> Représentation des métiers en lien avec les TIC

Les TIC désignent donc un ensemble d’outils, auxquels correspond un large éventail de métiers, et qui sont destinés àdématérialiser, partager et exploiter l’information, selon des procédés automatisés.

Leur diffusion en entreprises est pour celles-ci un enjeu de première importance. En effet :

� les TIC constituent un facteur déterminant d’amélioration de leur productivité, de leur qualité de service et de leurcompétitivité. Ceci est vrai à tous les niveaux (fonction par fonction), notamment en termes de gestion des connaissances,ou knowledge management (cf. annexe 4) ;

� leur utilisation se généralisant, les entreprises ont pour impératif de s’adapter à ces nouveaux modes d’organisation etde travail, ceci pour conserver leur clientèle, qui peut du reste être déjà alignée sur les standards TIC, mais égalementcapter de nouveaux marchés.

Il est à noter que les données mondiales figurant dans cette étude se situent au niveau des TIC.

Une grande variété de métiers satisfait aux besoins correspondant à chacun de ces niveaux :

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Après avoir connu une crise en 2001-2002, suite à l'éclate-ment de la bulle Internet10, le secteur des TIC affiche, dansla plupart des pays développés, un taux de croissance deuxfois supérieur à celui de l’économie mondiale. Ce secteur repré-sente désormais plus de 25 % de la croissance mondiale globaleannuelle. Il en représentera 30 % avant 5 ans.

Actuellement, les TIC contribuent à hauteur de 8% au PIB11

des entreprises de la zone OCDE. Elles emploient plus de 15millions de personnes.

Selon l'Institut de l'audiovisuel et des télécommunications enEurope (IDATE), la croissance annuelle des TIC était de 6,1 %en 2004 (contre 4,5 % l'année précédente).

Les services y contribuent de manière prépondérante : ceux-ci mobilisent désormais 70 % de l'activité des entreprises,contre 60% il y a en moins de dix ans. Cette proportion peutencore progresser, certes à un rythme plus modéré, pouratteindre 75 % à moyen terme.

Malgré les turbulences qui secouent l’économie mondiale depuis 2008, les activités de conception logicielle et servicesassociés devraient donc continuer à croître, selon l’OCDE, de même les nouveaux produits et infrastructures liés à Internetet aux communications sont appelés à se développer.

Près de la moitié de la production de biens de TIC estaujourd’hui à mettre à l’actif de pays non membres del'OCDE, tels que la Chine ou l’Inde, d’où émergent desentreprises qui se classent parmi les plus importantes du secteur.Le dynamisme indien s’accompagne de création d’emplois(40 000 embauches prévues en 2009) : ce secteur estparticulièrement à l’affût de scientifiques, d’ingénieurs ouencore d’avocats et d’entrepreneurs.

L’Inde se positionne notamment dans les domaines couvertspar les Green IT (cf. page 10). Depuis 2001, les fonds d’inves-tissement abondés par les venture capitalistes et de typeprivate equity funds ont ainsi pesé à hauteur de 430 millionsde dollars dans les entreprises de Green IT indiennes. La moitiéde ces investissements a été effectuée dans le courant del'année 2007, ce qui a contribué fortement à la croissance dusecteur et a eu des répercussions positives sur le marché del'emploi.

Le secteur des TIC est, et de loin, celui qui dépense le plus en Recherche & Développement (R&D). Dans les pays de l’OCDE,ce secteur a dépensé, en 2008, 2,5 fois plus en R&D que le secteur de l’automobile et 3 fois plus que l’industrie phar-maceutique. La R&D cumulée dans les logiciels et les services, qui ont connu une croissance rapide ces dernières années,a mobilisé plus de moyens financiers que le matériel informatique et électronique :

Un secteur en croissance

� La Recherche & Développement, un moteur pour l'évolution

Les priorités en matière de TIC dans les pays de l’OCDE�

9 Voir liste des pays sur : http://www.oecd.org/document/1/0,3343,fr_2649_201185_1889409_1_1_1_1,00.html10 La bulle Internet (dot-com bubble en anglais) ou bulle technologique est une bulle spéculative, qui a affecté les “valeurs technologiques”, c'est-à-dire celles des secteurs liés à l'informatique et aux télécommunications, sur les marchés d'actions à la fin des années 1990. Son apogée a eulieu en mars 2000.

11 Produit Intérieur Brut.

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Source : OCDE, d’après les rapports annuels, les déclarations à laSEC et les données financières sur les marchés.

U N ENVIRONNEMENT FAVORABLE POUR LE DÉVELOPPEMENTDES TIC

Les entreprises alsaciennes de conception logicielle et services associés doivent pouvoir tirer profit du dynamisme quicaractérise le secteur des TIC, devenu le moteur de l’économie mondiale et un enjeu de premier plan à l’échelle euro-péenne et nationale.

Les TIC, une priorité mondialeLe secteur des TIC est le plus dynamique de l’économie mondiale en terme de croissance, ce qu’ont bien intégré les paysde l’OCDE9 dans leurs politiques économiques.

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Cyberadministration, l’État en tant qu’utilisateur modèle

Haut débit

Programmes de R&D dans le domaine des TIC

Promotion de l’enseignement des TI

Diffusion de la technologie auprès des entreprises

Diffusion de la technologie auprès des particuliers et des ménages

Formation en cours d’emploi et dans l’industrie

Développement général des contenus numériques

Information et contenu du secteur public

Soutien à l’innovation dans les TIC

Les pays de l’OCDE souhaitent coordonner davantage leurs politiques en matière de TIC, l’axe “recherche et développement”étant central.

� Au nombre de 10Dans les pays de l’OCDE, les pouvoirs publics ont pris la mesure, en termes aussi bien de croissance économique qued’emplois, de l’intérêt qui s’attache à la valorisation d’une politique en faveur des TIC dans leurs stratégies nationales.Près d’un tiers de ces pays tentent actuellement de formaliser et de coordonner leurs politiques afin d’en améliorer lacohérence.

En 2008, 10 priorités d’actions publiques ont été ainsi formulées par l’OCDE. Elles recouvrent des objectifs traditionnels(cyberadministration et R&D par exemple), mais également des nouveaux domaines comme les contenus numériques, ladiffusion des technologies auprès des entreprises et la formation :

Graphique 4> Les 10 priorités de la politique TIC dans les pays de l’OCDE en 2008

Graphique 5> Répartition des investissements en R & D dans les différentes branches du secteur des TIC, en 2000 et 2005

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Des atouts européens, à consolider�

L’Europe à la traîne, le “Made in America” domine toujours�

Si les Etats-Unis sont leaders dans ce domaine, le secteur des TIC en Europe offre une opportunité sérieuse aux entreprisesspécialisées, qui disposent d’une marge de progrès tant en terme de développement de leurs caractéristiques propres quede leurs activités.

A l’heure actuelle, les TIC contribuent directement à hau-teur de 5 à 6 % au PIB des grands pays européens,contre 8 % aux Etats-Unis. Ce secteur constitue sansconteste un moteur de croissance en Europe.

Cependant, l'EITO14 souligne qu’en Europe, les investis-sements sont trop faibles en R&D et les start-ups troprares. Il constate par ailleurs un manque de qualificationet de mobilité de la main-d'œuvre. Autant de freins quinuisent aux performances de l'industrie européenne desTIC : celle-ci est jugée trop peu dynamique et innovante, parrapport aux entreprises américaines, et d’une compétitivitéinsuffisante comparée à celle des pays émergents.

Ainsi, le nouveau classement EuroSoftware 10015 , quiidentifie les 100 premiers éditeurs de logiciels dans lemonde (publié en décembre 2008), souligne la faiblessedu positionnement des éditeurs européens au regard desperformances réalisées par leurs concurrents américains.Ainsi, ce sont, pour 75%, des éditeurs américains quioccupent les 20 premières places en Europe ; les 100premières places sont prises par 48 % de sociétésaméricaines.

Deux sociétés européennes seulement parviennent àfigurer parmi les dix premiers éditeurs : l'allemand SAPoccupe la troisième place, avec une position de leader surle marché de l'informatique d'entreprise, et le britanniqueSage le neuvième rang. La société française DassaultSystèmes, qui enregistre plus de la moitié de ses revenus “édition” hors d'Europe, arrive, quant à elle, en treizième posi-tion dans ce classement. En 2007, les éditeurs américains ont glané 52 % de parts de marché en Europe, loin devantleurs concurrents allemands (9 %), britanniques (5 %) et français (3 %).

Selon Patrick Bertrand, Directeur Général de l'éditeur lyonnais Cegid et Président de l'AFDEL (Association Française desEditeurs de Logiciels), les éditeurs européens “n'arrivent pas à être plus importants sur leur propre zone d'activité” pourtrois raisons principales. “La première, c'est qu'il n'y a pas de marché unique en Europe. Il existe autant de marchés quede membres de la communauté européenne, avec des problématiques linguistiques, des difficultés liées aux réglemen-tations locales ou à l'interopérabilité entre pays”. La deuxième difficulté réside en “l'absence très nette de culture desoutien des petits acteurs en Europe, qui est peut être encore plus marquée pour le secteur des logiciels que pour d'au-tres secteurs”. S'ajoutent à cela des problèmes liés aux systèmes éducatifs, déjà pointés en France par le Secrétaire d'EtatEric Besson dans son Plan numérique (cf. page 17) : “La France est en retard dans la formation au collège, dans la forma-tion professionnelle et il y a un effort considérable à réaliser”.

Les dépenses en R&D des principales entreprises du secteur des TIC ont atteint 151 milliards de dollars en 2006, et pour-suivent depuis lors leur progression. Les 100 premières entreprises mondiales ont consacré à ces dépenses près de 7 %de leur chiffre d’affaires.

Dans la zone OCDE, 40% de la dépense totale en R&D a été effectuée par les Etats-Unis, contre un peu moins de 25 %par les 15 pays membres de l’Union Européenne et 22 % par le Japon. De même, ce sont 1 million de personnes quise consacrent à la recherche, la moitié travaillant aux Etats-Unis. La priorité de la recherche porte sur la mise au pointde technologies fondamentales pour les prochaines générations de produits ; de nouveaux enjeux, tels que le change-ment climatique et la santé, retiennent désormais l’attention.

Le secteur des TIC doit s’adapter à un environnement en constante évolution, soumis aux tendances du marché.

Les nouveaux modèles économiques sont Software as a Service et cloud computing12. Ce dernier rejoint le premier modèleà la différence près que les technologies utilisées sont invisibles pour l'utilisateur. Ces deux modèles vont bouleverser,ces prochaines années, l’activité des entreprises de conception logicielle et services associés. En effet, ces modèles permet-tent la vente d’applications en mode hébergé, au détriment de la vente de licences, à des entreprises potentiellement implan-tées dans le monde entier. Ces modèles, qui permettent une souplesse et une réactivité en réponse à la demande d’un nom-bre croissant de personnes utilisatrices, conviennent également aux entreprises dans la situation de crise économique actuelle.

Parmi les tendances high-tech en 2008, se trouvait, en pre-mière position l'informatique verte (ou Green IT). Le GartnerGroup13 a même placé l’informatique verte dans son Top 10des préoccupations des responsables informatiques pour2008. Il est vrai qu’entre les solutions matérielles (processeursmulti-cœur par exemple) et les optimisations logicielles(virtualisation, consolidation), les axes de progrès ne manquentpas pour limiter, tout à la fois, la consommation énergétique,l'occupation d'espace, ou encore l'utilisation de métaux rareset de matériaux polluants.

Par ailleurs, le concept de Green IT vise non seulementl’amélioration du matériel ou des infrastructures informati-ques, mais également la réduction de la consommationélectrique, ce paramètre étant pris en compte lors de laphase de développement et d’écriture des logiciels.

En outre, le recours à des moyens immatériels aux effetsvertueux, puisqu’ils limitent les déplacements (visioconfé-rence, télétravail) ou la consommation de papier (dématéria-lisation), fait partie intégrante de la démarche.

Selon l'étude intitulée “The next wave of Green IT”, réaliséepar le cabinet Deloitte et l'éditeur CFO Research Servicesauprès de cadres issus d'entreprises réalisant plus de 500millions de dollars de chiffre d'affaires en Europe, enAmérique du Nord et en Chine, 2 entreprises sur 3 ont des projetsvalorisant la Green IT en 2009 : 32% de ces entreprises ontd'ores et déjà déployé des plans stratégiques et 34% prévoient de le faire courant 2009. Dans le même ordre d'idée, 60%des entreprises envisagent de consacrer au moins 5% de leur budget aux projets Green IT. Parmi les initiatives citées dansl'étude, figurent notamment la réduction des déchets et l'optimisation de l'efficacité énergétique des datacenters (centresde traitement des données). Au-delà de leur volonté de sauvegarder la planète, les entreprises sont essentiellement motivéespar la réduction de leurs coûts.

D’autres facteurs d’évolution�

� Des nouveaux modèles économiques

� L’informatique verte, ou Green IT

12 Le cloud computing fait référence à l'utilisation de la mémoire et des capacités de calcul des ordinateurs et des serveurs répartis dans le monde entier,et liés par un réseau, tel Internet. Les utilisateurs du nuage pourraient ainsi disposer d'une puissance informatique considérable et modulable. - Source :Journal du Net – Le cloud computing, l'informatique de demain ? - 26/03/2008.

13 Cabinet de consultants américains dont les études en informatique font référence au niveau mondial.

14 European Information Technology Observatory - Observatoire européen des TIC : http://www.eito.com15 Rapport téléchargeable à l’adresse suivante : http://www.eurosoftware100.com/EuroSoftware100-Download

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16 Cette stratégie a été élaborée par 9 structures : AETIC (Royaume-Uni), AGORIA (Royaume-Uni), ASSINFORM (Royaume-Uni), BITKOM (Royaume-Uni), ACT-OFFICE (Pays-Bas), INTELLECT (Royaume-Uni), IVSZ (Hongrie), Syntec informatique (France), TEKNOLOGIATOELLISUUS (Finlande).

Développer le potentiel de l’industrie du logiciel en Europe : une stratégie globale? �

Un dynamisme favorable �

Le 19 novembre 2007, la Commissaire européenne responsable de la société de l’information et des médias, Viviane Reding,a invité les membres du secteur de l’édition de logiciels à contribuer à l’élaboration d’une stratégie européenne du logiciel.Suite à une réflexion collective réunissant les associations professionnelles de neufs marchés européens de logiciels16, une prisede position résumant leurs observations a été publiée. C’est ainsi que, le 24 octobre 2008, la chambre professionnelle dusecteur des Logiciels et Services, Syntec informatique, a présenté à la Commissaire européenne un document intitulé“Pour une stratégie européenne du logiciel”. En voici les neuf recommandations, qui appelleront un soutien résolu desEtats membres de l’UE :

� Concevoir un cadre propice au déploiement des énergies créatives des éditeurs de logiciels en :� créant une définition européenne unique des “entreprises innovantes” et des “gazelles”, qui valorise l’innovation (plu-

tôt que la R&D) ;� inscrivant, dans la stratégie européenne du logiciel, des objectifs et des principes directeurs ambitieux à même de stimuler

l’innovation et la croissance ;� réglant le problème du piratage des logiciels.

� Relever le défi des compétences en :� soutenant la création d’un réseau européen d’expertise logicielle par les groupements professionnels nationaux ;� favorisant les synergies entre les différentes initiatives concernant le secteur des TIC, afin d’améliorer la connaissance et

l’image des métiers du secteur ;� exploitant le contingent de talents au sein des nouveaux Etats membres, où le développement logiciel est bien plus

attractif pour les jeunes.

� Améliorer le financement de l’innovation et du développement des éditeurs de logiciels en :� identifiant et promouvant les mécanismes de financement de l’innovation public-privé nationaux spécifiques ou adaptés

au secteur des logiciels ;� créant un fonds européen du logiciel dans le cadre du dispositif encadré par le Fonds d’investissement européen ;� adaptant les mécanismes européens du financement de la R&D aux éditeurs de logiciels.

Par ailleurs, d’après l’EITO, pour améliorer son positionnement, l'Union Européenne doit privilégier une approche sectorielleen saisissant les opportunités qui s'offrent à elle dans le domaine du développement logiciel, notamment pour ce qui a trait :� aux logiciels applicatifs liés aux nouvelles fonctionnalités (infogérance, architecture orientée service, etc.) ;� aux technologies liées à la sécurité ;� à l'e-santé ;� à la numérisation des services publics.

Un développement national des services informatiquesLes entreprises de services informatiques connaissent une croissance forte, qui doit favoriser leur positionnement dans unenvironnement concurrentiel mondialisé.

Le dynamisme des services informatiques se repère à plu-sieurs niveaux : indicateurs statistiques et qualitatifs, selon letype de sociétés (éditeurs de logiciels, SSII, logiciels libres).

� Les services informatiques, un secteur d’activités en pleine croissance

Le secteur de l’édition de logiciels et des services associés,qui connaît une croissance trois fois supérieure à celle du PIB,constitue l’un des principaux leviers de croissance en France.

Les services informatiques ont fortement contribué à la croissance de l’emploi de 1997 à 2005 : le nombre de personnesoccupées dans ce domaine est ainsi passé de 203 000 à 372 000 (+ 83 %), alors qu’il régressait dans les services de télé-communications pour passer de 164 000 à 150 000 (- 8,8 %), et surtout dans l’industrie de l’informatique où il a chuté de257 000 à 203 000 (- 20,9 %) durant la même période.

Cette filière représentait ainsi 44 485 entreprises en 2005. L'effectif moyen était de 8 personnes par entreprise, la mêmeannée. De fait, s’il est dominé par des grands groupes, ce secteur se compose majoritairement de petites entités : 90 % desentreprises emploient moins de 10 salariés, mais ne contribuent qu’à hauteur de 18 % du chiffre d’affaires total. À l’autreextrême, les entreprises de 250 salariés ou plus, qui ne représentent que 0,4 % du nombre total d’entreprises du secteur,emploient 42 % des effectifs salariés et réalisent 46 % du chiffre d’affaires total.

Cette filière est la plus dynamique du secteur des TIC, avec la réalisation de 53,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en2005 (+7,3 % par rapport à 2004). Une telle croissance est due, pour l’essentiel, à la vitalité de l’édition logicielle, qui connaîtune forte progression de son chiffre d’affaires. Elle est liée au succès que remportent les logiciels libres auprès desentreprises en particulier des PME car ils son moins onéreux. L’infogérance, le conseil, les logiciels et l’informatique embarquéefigurent également parmi les domaines d’activité les plus porteurs : ces entreprises représentent 28 % du chiffre d’affairesdu secteur des TIC et 39,4 % de la valeur ajoutée totale.

� Le dynamisme des services informatiques est vertueux en termes d’emploi, d’activité et de créationd’entreprises

Graphique 6> Chiffre d’affaires et valeur ajoutée dans les différentes branches du secteur des TIC, en 2005

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17 Publication réalisée par la société de capital risque TruffleVenture, le cabinet d’études CXP et le Syntec informatique : http://www.truffle100.com18 Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique.19 Laboratoire d’ingénierie des Systèmes et des Technologies.20 Logiciel Libre 2008. Etude de Pierre Audoin Consultants (PAC).14

Le dynamisme du marché se fait également ressentir au niveau du volume des créations d’entreprises, qui grimpe d'annéeen année (hors éclatement de la bulle Internet en 2001-2002). En 2006, 8 500 sociétés ont vu le jour dans cette filière,ceci représente 4,4 % des créations d’entreprises en France :

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D’après le Sessi, le développement du logiciel représente aujourd'hui près de 90 % des coûts de développement deséquipements et des produits dans le secteur des TIC. Que ce soit pour le logiciel générique, sur mesure ou les systèmesd'information, la rentabilité et la productivité de l'activité logicielle devient un enjeu majeur pour tous les acteurs des TIC.Ainsi, les TIC concentrent une part significative des efforts de R&D du pays. En 2005, les dépenses de R&D du secteurdes TIC se sont élevées au total à 6,175 milliards d’euros, soit 26,9 % des dépenses intérieures de R&D des entreprisesen France. Pour la première fois depuis 2002, ce montant était en augmentation (+ 6,8 %). Si le segment des télécom-munications explique pour une large part cette situation, les dépenses de R&D dans les services informatiques (1 milliardd’euros en 2005) sont en augmentation. Les dépenses de R&D représentent 4 % du chiffre d’affaires du secteur des TIC(industrie et services) et 8,9 % de la valeur ajoutée (industrie et services).

Depuis l’année 2001, l’effectif des chercheurs en TIC aaugmenté de 25 %. En revanche, l’effectif total du person-nel de R&D dans les TIC a progressé moins rapidement (+7,6 %) : 56 304 personnes en 2005, contre 52 312 en2001.

Cette augmentation des investissements en R&D est unenécessité : plusieurs éléments de contexte peuventconstituer une opportunité ou une menace pourl'économie française du logiciel : � les standards, promus par les grandes entreprises du secteur

(américains, asiatiques), ont tendance à exclure les autresmodèles issus de la concurrence ; mais bien utilisés, ilsauront un effet de levier ;

� le logiciel libre, en émergence croissante, permet de sti-muler le travail en réseau et pourrait constituer uneopportunité forte pour l'Europe en général, et la Franceen particulier.

Ce sont autant de domaines dans lesquels, au cours desprochaines années, la R&D favorisera encore l’émergence desolutions nouvelles.

� Les services informatiques concentrent une part significative des efforts de R&D

La crise des années 2001-2002 a laissé place, en France, à un secteur des services informatiques assaini, dont la crois-sance repose désormais sur un socle solide. Après la période de récession, le secteur du logiciel et des services affichaitune croissance de 4 % en 2004 et aux alentours de 6 % en 2005. Le mouvement de concentration, qui anime la filièredepuis quelques années, n’est toutefois pas achevé. Au contraire, assaini mais encore fragmenté, le secteur des servicesinformatiques suscite des convoitises : groupes de télécoms, fonds d’investissement ou encore opérateurs étrangers sonten effet sur les rangs et comptent bien tirer profit de la bonne santé de la filière dans l’Hexagone.

Ces facteurs de soutien ont contribué à une nouvelle hausse à deux chiffres de l’activité en 2008. Cette tendance devraitse confirmer au cours des dix prochaines années car les relais de croissance ne manquent pas.

La France dispose d'excellentes entreprises dans le domaine du logiciel mais ne détient que quelques champions nationauxparmi les éditeurs. Selon le “Truffle 100” (4ème édition, 2008)17, qui propose un classement des 100 premiers éditeurslogiciels français, Dassault Systèmes, dont le chiffre d'affaires a atteint 1,25 milliards d'euros en 2008, est toujours enposition de leader sur le marché ; Business Objects, ex n°2 du secteur, a été racheté en 2007 par le géant allemandSAP.

Pourtant, le secteur du logiciel reste un domaine où deséquipes restreintes peuvent faire des avancées importantes.À l'instar de SAP, ces petites sociétés peuvent rapidement sehisser au rang de nouveaux champions internationaux, sitoutefois elles sont bien accompagnées pour transformer unsuccès technologique en succès commercial. Les PME-PMIinnovantes issues de l'essaimage de grands groupes (FranceTélécom, Bull, etc.) ou d'établissements d'enseignementsupérieur et de recherche (Inria18, Télécom Paris, List19 duCEA, etc.) jouent donc un rôle très important dans la vitalitédu secteur tout entier.

De façon générale, les sociétés françaises sont robustes etbien implantées sur leur marché : elles ont un vrai potentielde recherche, mais pâtissent d'un marché national limité ; lemarché européen manque, quant à lui, d'uniformité, là oùles éditeurs américains bénéficient, dès le départ, d'un mar-ché beaucoup plus vaste et régulier. À l’instar des autresPME françaises, les éditeurs de logiciels éprouvent de réel-les difficultés à conquérir et à asseoir leur notoriété sur les mar-chés internationaux.

Enfin, il faut noter une relativement bonne position de la France sur le secteur du logiciel libre ; celui-ci est au cœurd'enjeux stratégiques et économiques nouveaux. Si ce marché du logiciel libre était encore de taille modeste en 2004,avec 211 millions d’euros, il a spectaculairement crû de 66% en 2007, pour atteindre 730 millions d’euros20.

Le secteur de l’édition de logiciel connaît de profonds bouleversements depuis plusieurs années : consolidation des grandsgroupes (Oracle, Symantec, HP, IBM…) ; apparition de nouveaux acteurs (Google…) et de nouveaux modèles économi-ques ; glissement de l’offre de certains acteurs. Des nouveaux défis d’adaptation sont à relever pour profiter de cet envi-ronnement extrêmement porteur.

Ainsi, face aux grands comptes et à leur recherche d’optimisation de leurs systèmes et de réduction de leurs coûts, faceaux PME dont les besoins en informatique s’avèrent exponentiels mais qui sont demandeurs, à la fois, de prestationsadaptées à leurs besoins, d’outils simples et rapides à mettre en œuvre, et d’une relation de proximité avec leurs partenaires,les éditeurs sont obligés de s’adapter pour répondre au mieux aux attentes des clients (que leurs besoins soient exprimésou non), tout en dégageant des marges plus élevées.

� Les facteurs de soutien aux services informatiques

� Quelques éditeurs de logiciels français à l'international

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Graphique 7> Evolution du nombre net de création d’entreprises de services informatiques, depuis 1993

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22 http://francenumerique2012.fr/21 Licence publique générale qui garantit aux utilisateurs les droits d’usage, d’amélioration et de redistribution libres des logiciels open source.

Reflet de la vague de concentrations qui s’est opérée ces dernières années, le Top 20 des SSII françaises reste dominépar trois grands opérateurs historiques : IBM Global Services, Cap Gemini et Atos Origin. Notons la montée en puis-sance de spécialistes du conseil en technologies (comme Segula Technologies), alors que ce segment affiche en effet debelles perspectives de croissance.

Afin de répondre à la dynamique de la demande, et dans un objectif de réduction des coûts, les SSII poursuivent actuellementleur stratégie de délocalisation, avec des prestations offshore qui se sont étoffées et qui ont gagné en valeur ajoutée aucours des dernières années. Toutefois, pour limiter le risque, un grand nombre de SSII privilégient le nearshore : 23%des sociétés françaises se sont tournées vers le Maghreb en 2007 (contre 16% en 2005). Le Maroc a notamment le vent

en poupe, à l’exemple des villes comme Casablanca qui sedotent de pôles d’activités informatiques. Les SSII françaisesvont donc devoir composer avec ces nouveaux pôles.

Par ailleurs, aussi bien la consolidation des principauxmarchés clients des SSII, le mouvement de modernisationdes administrations, la dérégulation dans les servicespublics, que la montée en puissance de la demande desPME seront des éléments qui viendront renforcer les activi-tés des SSII dans les années à venir. A l’heure où le marchédes grands comptes atteint sa pleine maturité, la clientèledes PME offre de très belles opportunités pour les entreprisesdes services en informatique, à condition que ces entreprisesproposent des solutions réellement adaptées à ce type destructure.

� Les SSII et leurs réseaux

Traditionnellement cantonné aux communautés de passionnés, le monde du logiciel libre sort de l'ombre avec la fermeintention de se tailler une place au soleil. Il favorise la montée en puissance d’une vague technologique majeure, d’oreset déjà partie intégrante de la stratégie de l’immense majorité des acteurs du marché, qu’ils soient utilisateurs ou prestataires.

Le logiciel libre est composé de briques logicielles dont le code est plus ou moins ouvert et libre de droits. C’est unenvironnement mouvant et complexe, où les frontières entre les différents acteurs sont encore mal définies. En effet, le logiciellibre est l’un des principaux facteurs de changement dans l’industrie du logiciel : banalisation des technologies, standardisation,mise en danger des rentes de situation, essor des approches collaboratives, etc. Le potentiel du marché du logiciel libre enFrance est prometteur, car la France est justement l’un des pays les plus actifs dans le domaine du fait de : � communautés du libre très actives ;

� compétences et offres en forte augmentation ;

� poursuite de nombreux projets, dont les plus emblématiques se hissent au niveau mondial, ayant des effets d’entraînementsur tout le secteur.

Cette dynamique se traduit également par la montée en puissance des sociétés de services en logiciels libres (SSLL).Depuis plusieurs années, les SSLL se multiplient et couvrent insensiblement l’ensemble du territoire. Leur offre s'étend,s'adapte aux PME en se rapprochant au fur et à mesure de celles des SSII classiques, pour le compte desquelles ellesagissent d'ailleurs souvent en sous-traitance. Licence GPL21 oblige, seule la prestation de services fait vivre les acteurs del’open source. Si les premiers clients des SSLL étaient presqu'exclusivement les grands comptes et les administrations,désormais ce tableau est nettement plus nuancé. Dans les PME, le logiciel libre est effectivement utilisé pour la réalisationde briques d'infrastructures, serveurs de fichiers, passerelles ou messageries, et également dans les domaines desprogiciels de gestion intégrée, de contenus d’une entreprise ou de la relation client.

� Les logiciels libres et les sociétés de services en logiciels libres (SSLL) en croissance

La Ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l’Emploi, Christine Lagarde, et le Secrétaire d'Etat chargé de l’industrieet de la consommation, Luc Chatel, ont annoncé, le 22 décembre 2008, la création du groupe de réflexion “Green IT”.

Ce groupe, dirigé par Michel Petit, Président de la section scientifique et technique du Conseil Général des Technologiesde l'Information (CGTI), a pour mission de formuler des recommandations, d’ici juin 2009, pour “rendre les TIC moinspolluantes et […] favoriser leur utilisation au service du développement éco-responsable des entreprises”. Ce groupeest également chargé d’obtenir, de la part des industriels concernés, des engagements ciblés sur la conception de leursproduits, aussi bien dans le domaine des nanotechnologies (composants) que des produits intégrés, tels les boîtiersADSL ou les équipements multimédia.

� Le groupe de réflexion “ Green IT ”

Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, a lancé, à la fin de l’année 2008, le plan de développement de l’économienumérique “France numérique 2012”22. Ce plan a pour objectif de faire de la France une réelle puissance numérique d’icià trois ans, en ouvrant l’accès aux services numériques à l’ensemble des Français et des entreprises françaises. Ce documentambitieux, assorti de 150 mesures, est une feuille de route qui devrait permettre à la France de rattraper son retard dansle domaine des nouvelles technologies.

Ce plan repose sur quatre priorités. Il vise ainsi à :� permettre à tous les Français d’accéder aux réseaux numériques et aux services numériques ;

� développer la production et l’offre de contenus numériques ;

� diversifier les usages et les services numériques dans les entreprises, les administrations et chez les particuliers ;

� rénover la gouvernance et l’écosystème de l’économie numérique.

Parmi les mesures proposées pour le développement des usages et des services numériques dans les entreprises, certainesconcernent particulièrement le champ de la présente étude.

� Le plan France Numérique 2012

Les politiques de développement des services informatiques en France�Le gouvernement français soutient le développement des TIC depuis le début des années 2000, et souhaite continuer à lefaire dans les prochaines années.

Le plan propose de développer le secteur du logiciel, en créant un réseau “Logiciel” de correspondants dans au moins dixvilles clés de l’industrie du logiciel. Ces correspondants auront pour mission de concentrer leurs actions de veille et de pros-pection dans le secteur du logiciel, et d’assurer la bonne circulation de l’information au sein du réseau, pour le plus grandprofit des éditeurs. Le plan propose également de promouvoir un affichage séparé des prix des logiciels et systèmesd’exploitation préinstallés et de permettre à terme la vente découplée de l’ordinateur et de son logiciel d’exploitation.

� Le développement du secteur “logiciel”

La révolution numérique dans le monde de la santé n’en estqu’à ses débuts. L’objectif du gouvernement est de mettre enplace, à l’horizon 2012, un service de dossier médicalpersonnel (DMP) et de développer les services de télé-santé,au niveau des hôpitaux et professionnels libéraux. Ces projetsne pourront être réalisés que si de nouvelles applications sontconçues pour répondre aux besoins concrets des patients etdu personnel de santé, et que si elles satisfont également auxrègles qui prévalent s’agissant de la sécurité des données, letout pour un coût acceptable par toutes les parties. L’Alsacefait partie des régions pilotes pour l’expérimentation du DMP(cf. page 22).

� Le déploiement des TIC au service de la santé et du bien être

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23 Cf. Contribution Syntec informatique au rapport MEDEF : Faire de la France un leader de l’économie numérique. 24 Cf. Enquêtes TIC menées par Eurostat :http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page?_pageid=1996,45323734&_dad=portal&_schema=PORTAL&screen=welcomeref&open=/data/icts/isoc&language=fr&product=EU_MAIN_TREE&root=EU_MAIN_TREE&scrollto=205

Sur les 27 pays de l’Union Européenne, la France est au : - 19ème rang en pourcentage des entreprises ayant créé un site web ; - 18ème rang en pourcentage d’entreprises utilisant Internet dans leurs relations avec l’administration ; - 18ème rang en pourcentage d’entreprises effectuant des achats par Internet ; - 17ème rang en pourcentage d’entreprises ayant organisé des formations pour développer les compétences en TIC de leur personnel.

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� Les actions préconisées par Syntec informatique afin de faire de la France un leader de l’économie numérique

Chambre Professionnelle et porte-parole officiel des Sociétés de Conseil et de services informatiques, des Éditeurs deLogiciels et des sociétés de Conseil en Technologies, Syntec informatique note certaines avancées ces huit dernières annéesen termes de politiques de développement des TIC et notamment une progressive prise de conscience de la nécessité demettre en place une “politique industrielle” de la filière.

Toutefois, alors que certains pays ont fait des TIC une véritable priorité nationale (comme les Etats-Unis, l’Inde, le Japon oula Corée), Syntec informatique estime que le caractère stratégique du secteur reste toujours sous estimé par les pouvoirspublics français et européens23.

Dans un contexte économique historiquement difficile, le secteur doit être identifié comme un secteur à forte valeur ajoutéeet comme un levier de renforcement de l’avantage compétitif des entreprises et de l’économie française. De nombreusesétudes mettent en effet en évidence un sous-équipement et une sous-utilisation des logiciels et services en France par rapportà ses partenaires européens24, qui pourraient se transformer en handicap.

Syntec informatique souligne qu’il devient urgent de passer à la réalisation concrète des mesures annoncéesdans le plan numérique 2012, et appelle notamment les décideurs politiques à :

� Accélérer la mise en œuvre des instances de gouvernance prévues dans le plan.

� Soutenir l’innovation et la structuration de la filière logiciels & services, et favoriser l’émergence des “champions”du secteur de demain, en :

� facilitant l’accès des PME du secteur aux marchés publics ;� simplifiant l’accès des entreprises du secteur aux agences et organismes d’aide à l’innovation et notamment en élargissant

la fourchette du crédit d’impôt-recherche aux dépenses d’innovation afin de développer les capacités de financement dusecteur ;

� créant des fonds d’investissement stratégiques à destination des PME innovantes du secteur.

� Porter une attention toute particulière au secteur de l’édition de logiciels qui constitue un secteur stratégique,sensible et spécifique, en:

� réduisant les charges sociales de sociétés exportatrices de logiciels ;

� réservant aux sociétés du secteur une partie significative et définie des crédits garantis par OSEO ;

� étendant le dispositif “Jeune Entreprise Innovante” (JEI) aux sociétés éditrices de logiciels comptant jusqu'à 500 personneset 15 ans d'âge maximum.

� Accompagner le développementdes “usages numériques”, ladématérialisation des échangeset jouer un rôle d’orientation en :

� accélérant la mise en œuvre degrands chantiers publics tels que ledéploiement du Dossier MédicalPersonnel (DMP) ;

� en adoptant des mesures incitativesde défiscalisation des dépenses enlogiciels & services des PME utili-satrices.

Seulement 15% des entreprises emploient des personnels spécialisés en TIC. Elles font appel, pour une large partie de leurstâches liées aux TIC, à des prestataires extérieurs, installés en France ou à l’étranger. Il est donc nécessaire, au niveau de lafilière des services en informatique, de proposer une offre adaptée pour ne pas risquer de voir ce marché délocalisé.

Le plan “France numérique 2012” prévoit notamment des actions pour encourager les entreprises à la dématérialisation deleurs échanges, au e-commerce, au télétravail, et à l’e-administration. Autant d’activités qui ne peuvent pas toujours êtreassumées en interne par le personnel d’une PME.

L’e-administration (ou encore administration en ligne) vise à l’utilisation des TIC par les administrations publiques afin, d’unepart, de rendre les services publics plus accessibles aux citoyens et aux entreprises et, d’autre part, d’améliorer l’efficacitéinterne des services de l’Etat. Les pouvoirs publics pèsent de tout leur poids pour accroître l’emploi des procédures adminis-tratives dématérialisées. Depuis le milieu des années 2000, une volonté forte se manifeste en faveur d’un déploiement dessystèmes d’administration électronique au bénéfice des entreprises et des particuliers. De nombreuses procédures sont d’oreset déjà opérationnelles, qu’elles visent à la télé-TVA, concernent les marchés publics ou encore encouragent à la télé-décla-ration des revenus.

Un point sur l’usage de ces services sera détaillé dans le chapitre 4 (cf. page 31) de la présente étude.

� L’augmentation de l’externalisation et de la sous-traitance des tâches liées aux TIC dans les entreprises

Avec plus de 300 000 emplois en France, le secteur informa-tique représente des opportunités immenses en termes decroissance et de création d’emplois. Toutefois, les entreprisesne trouvent pas toujours les compétences dont elles ontbesoin. En effet, les évolutions des technologies et les usagesinnovants d’Internet modifient en profondeur les processusd’activité ; ils imposent une adaptation constante des compé-tences et supposent des formations adaptées. Ainsi, il estprimordial que les formations initiales dans ce secteurcomportent une spécialisation aux technologies du moment.

La pénurie de compétence en logiciels libres est également unfrein à l’essor de l’économie numérique. La FédérationNationale de l'Industrie du Logiciel Libre (FNILL) souligne lesdifficultés rencontrées par les start-up et les entreprises depetite taille pour identifier et recruter des candidats qui présentent les compétences requises dans cet univers très spécifique.Pourtant, le marché représente déjà aujourd'hui 20 000 emplois en France et devrait employer plus de 60 000 personnesd'ici trois ans.

� La nécessaire adaptation des formations aux besoins de l’économie numérique

Un premier bilan national de l’opération “TIC et PME 2010” a été réalisé à mi-parcours en octobre 2008. Il met en exer-gue le bien-fondé pour les entreprises d'une même filière d’une démarche consistant à mutualiser leurs efforts en matièrede technologies de l'information et surtout à développer des standards d’échanges. Le programme passe, en 2009, à laphase de déploiement régional.

� TIC et PME 2010 : la mise en place de standards

Quatre propositions d’actions ont été formulées dans le rapport “Quelles politiques publiques pour favoriser l’usage desTIC dans les entreprises ?”, rédigé en juillet 2007 par Claudette Humbert et Robert Picard pour le ministère de l'Economie,de l'Industrie et de l’Emploi. Les auteurs proposent de :� refonder et régionaliser l’action publique à la suite de TIC et PME 2010 ;

� évaluer les précédentes politiques publiques relatives à l’informatisation et réfléchir aux nouveaux dispositifs publics àpartir d’éléments mesurables fournis par l’INSEE ;

� étudier des alternatives peu coûteuses (par exemple des mesures fiscales ou des crédits ciblés) pour la gestion des aidesconcernant les TIC ;

� soutenir le développement des éditeurs français s’intéressant aux PME.

� Le rapport “Quelles politiques publiques pour favoriser l’usage des TIC dans les entreprises ?”

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26 Union Nationale pour l’Emploi dans l’Industrie et le Commerce.25 Propositions en faveur du développement de l’industrie du logiciel en France. AFDEL, juillet 2008.

� Les préconisations de l’AFDEL pour l’édition de logicielsD’après l’AFDEL, la politique française de soutien à la filière de l’édition de logiciels doit principalement s’attacher à forgerdes champions internationaux français du logiciel afin de donner aux PME françaises les capacités de tirer leur épingle dujeu au sein du Top 20 mondial.

Pour soutenir ces idées, l’AFDEL a émis des propositions25 qui se déclinent elles-mêmes en 16 mesures en faveurdu développement du secteur du logiciel en France. En voici les principales :

� Faire de l’industrie du logiciel une priorité d’action publique en :

� incitant et soutenant l’équipement logiciel des PME françaises ;

� adaptant l’offre de formation initiale aux besoins de l’industrie du logiciel ;

� adaptant la normalisation à l’innovation logicielle et en y associant davantage les PME françaises.

� Soutenir le développement à l’international des entreprises éditrices de logiciels.

� Créer un statut spécifique des Sociétés Editrices de Logiciel (SEL) au sein des TIC.

� Créer une possibilité de financement spécifique, via OSEO, de création de filiales à l’étranger.

� Renforcer les moyens de protection de la propriété intellectuelle du logiciel en clarifiant le régime de protection par brevetdes inventions mises en œuvre par ordinateur.

� Faciliter l’accès des éditeurs de logiciels aux marchés publics en :

� simplifiant l’accès aux marchés publics aux PME ;

� garantissant la neutralité des choix technologiques de l’Etat ;

� repensant le Référentiel Général d’Interopérabilité (RGI) dans le cadre d’une nouvelle gouvernance.

Mais d’autres défis identifiés restent à surmonter par la politique nationale du numérique et les entreprises de la conceptionlogicielle et services associés.

Une filière informatique motrice en AlsaceLes entreprises de la filière informatique sont relativement peu représentées en Alsace, mais bénéficient d’un réel potentielde développement.

D’après l’INSEE, avec un effectif de 5 300 emplois en 2007,les activités informatiques (codes NAF retenus dans lechamp d’étude) en Alsace représentent 1,6 % des emploisnationaux dans l’informatique. Comme la plupart desrégions françaises, l’Alsace se place, dans ce domaine d’activité,en deçà de son poids de population de 2,9 %. Ce résultats’explique par la forte concentration des filières TIC dans larégion parisienne (près de 50 % des emplois nationauxdans l’informatique se trouvent en Ile-de-France). Lesemplois relatifs aux activités informatiques représentent0,7 % de l’emploi total en Alsace, contre une moyenne de1,2 % dans les régions françaises.

Cependant, le nombre d’établissements alsaciens représentant2,4 % du total français, on peut en déduire que ces établis-sements ont des effectifs plus modestes en Alsace qu’ailleurs.

� Une sous-représentation par rapport au niveau national

L’analyse et la cartographie des activités informatiques en Alsace conduisent à classer les prestataires selon 3 positionnementsstratégiques. Le schéma suivant donne une représentation graphique du poids actuel de chacune des activités désignéesselon la classification NAF, au regard du développement du secteur en France entre 2005 et 2007.

A partir des données de références les plus récentes et disponibles auprès de l’UNEDIC26, en s’appuyant sur labase UNISTATIS, les statistiques de l’emploi salarié et du nombre d’entreprises installées en Alsace ont étéexploitées de la façon suivante :

� Calcul du poids actuel de chaque activité en Alsace en prenant en compte les éléments suivants (2005-2007) :

� le nombre d’établissements par secteur ;

� le nombre de salariés par secteur.

� Calcul de la dynamique d’évolution récente de ces activités en France, compte-tenu des deux éléments ci-après :

� évolution de l’emploi salarié sur la période 2005-2007 ;

� évolution du nombre d’établissements sur la période 2005-2007.

Ces données permettent de classer les activités selon 4 types de position stratégique pour la région :

� les domaines “locomotives” ou d’excellence : les activités les plus importantes sur le territoire et qui bénéficientd’une conjoncture favorable. Il s’agit donc de domaines à fort potentiel territorial et à fort potentiel de développement,qu’il convient de valoriser et de défendre pour qu’ils restent des domaines de pointe ;

� les domaines “à consolider”: les activités importantes sur le territoire mais qui présentent des signes de ralentissement.Ce sont par conséquent des domaines à fort potentiel territorial, mais qui sont soumis à des mutations : il est nécessairede les soutenir pour inciter les acteurs concernés à innover ou à se diversifier ;

� les domaines “pépites”: ceux-ci présentent un fort potentiel de développement mais sont encore peu présents surle territoire. Ces domaines, qui correspondent aux marchés de demain, sont à encourager ;

� les domaines “en émergence”: ils sont peu présents en Alsace et en faible développement. Ces domaines,potentiellement créateurs de richesse à moyen terme, peuvent être prometteurs, mais leur évolution est incertaine.

Les activités se classent selon 3 positionnements stratégiques :

� domaine locomotive : conseil en systèmes informatiques, édition de logiciels (non personnalisés), autres activités deréalisation de logiciels, traitement de données ;

� domaine pépite : autres activités rattachées à l’informatique ;

� domaine à consolider : activités de banques de données.

Cette cartographie montre la position forte des activités de conception logicielle et services associés en Alsace, compa-rée aux autres activités, plus en lien avec les banques de données pures.

Il est à noter que, selon l’AFDEL, l’Alsace est la troisième région par le nombre d’éditeurs, après l’Ile de France et RhôneAlpes. Ceci confirme que ce métier est déjà actif et propice au développement.

� Mais des pépites

Au niveau des entreprises

Une comparaison de la situation régionale par rapport à celle au niveau national précèdera une proposition de palmarès.

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Graphique 8> Cartographie des activités informatiques en Alsace (2005-2007)

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Graphique 9> Répartition des dépenses mondiales consacrées aux TIC par branche d’activité, en 2005

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Comme cela sera abordé dans le chapitre 6 (cf. page 42) de la présente étude, l’offre locale des entreprises de concep-tion de logiciels et services associés est très diversifiée : elle répond à de nombreuses problématiques d’entreprises,englobant la réalisation de sites Internet, la conception de progiciels spécialisés ou encore la gestion de leur système d’in-formations. La région compte plusieurs entités fédératrices de compétences :� l’association ALSA, Alsace Libre Software Alliance, pour la promotion du logiciel libre ;

� le Club Informatique de l'Est, association professionnelle indépendante qui regroupe des directeurs et des responsablesinformatiques pour partager des savoir-faire, des expériences et des compétences ;

� des représentants du Syntec informatique et du MEDEF ;

� l’association Cogifactory, pour la promotion du e-marketing ;

� le portail web d'informations e-Alsace27;

� le consortium Rhénatic, qui s’est donné comme missions de promouvoir les compétences TIC alsaciennes, d’encourager etd’accompagner les PME et PMI alsaciennes à investir davantage dans les TIC.

Au niveau des structures d’appui�

Créneau porteur pour l’avenir, le secteur des logiciels libres n’est pas encore aussi développé qu’il serait souhaitable enAlsace. Peu d’entreprises se positionnent clairement sur ce marché à fort potentiel. L’association ALSA a vu le jour en2007, à partir de la volonté des acteurs alsaciens du logiciel libre de se regrouper et de se fédérer au sein d'une structureleur permettant d'être une force de proposition conséquente. Elle réunit une dizaine d’entreprises qui contribuent à favoriserl'émergence d'un savoir-faire et d'une offre de service qualifiée et concurrentielle autour du logiciel libre.

Remarquons que les entreprises membres d’ALSA déploient essentiellement une offre de service pour la mise en place etl’adaptation de solutions existantes aux besoins de leurs clients, mais elles ne réalisent que peu de développement denouveaux logiciels libres.

En cohérence avec la stratégie développée par le Pôle de Compétitivité Alsace Biovalley28, ce dernier et l'ENSPS29 ontannoncé, en décembre 2008, la mise en place d'un partenariat visant à développer une nouvelle filière de formationd'ingénieurs, qui sera centrée sur le domaine “TIC-Santé”. Trois spécialisations pourraient être proposées : la robotiquemédicale et chirurgicale, l'imagerie médicale et la télémédecine. Cette filière, notamment son troisième volet, la télé-médecine,constitue un véritable enjeu stratégique pour les concepteurs de logiciels locaux et les prestataires de services. En effet,cette démarche coexiste avec plusieurs autres projets visant, non seulement, une gestion plus efficace du système desanté, mais aussi l’amélioration des technologies d’imagerie et de chirurgie. Sont emblématiques des avancées en cesdomaines, les activités conduites à l’IRCAD30 sous l’impulsion du Professeur Marescaux, touchant à la chirurgie robotisée,ou encore l’expérimentation du DMP (dossier médical personnel).

Pour soutenir le développement de la filière “TIC-santé”, l’offre de nouvelles formations est évidemment nécessaire, maisun resserrement des relations entre les entreprises des activités informatiques et de la santé l’est au moins tout autant.

Depuis 2006, l’Union Régionale des Médecins Libéraux d’Alsace (URMLA) s’est engagée dans une expérimentation duDMP, en partenariat avec les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et l’hôpital de Saverne. L’Alsace fait partie des sitespilotes du DMP, en association avec Cegedim Thales, l’un des 6 consortiums qui participent à la phase de préfiguration.L’URMLA a signé, en 2007, une convention avec le Groupement d’Intérêt Public GIP-DMP, ainsi qu’un partenariat avec lasociété HOPI Mobile pour assurer l’interface entre les professionnels de santé et les principaux éditeurs engagés (Medasys,Cegedim, Prokov Edition). Aucun éditeur de logiciel ou prestataire de service en informatique local n’est associé à cettedémarche alors que ce projet permettrait d’installer une vraie coopération entre l’hôpital, les différents professionnels desanté et ceux des TIC pour le développement cohérent et harmonisé des échanges de données électroniques.

Dans le même ordre d’idée, Schneider Electric, premier fabricant mondial d'équipements de distribution électrique, etMEDeTIC, association spécialisée en gériatrie basée à Colmar, ont signé, en novembre 2008, un partenariat visant à leurpermettre de prendre place sur le marché du maintien à domicile des seniors. Cette collaboration va faciliter la réalisationdu projet Geri@TIC, initié par MEDeTIC. Ce projet a pour objectif de réaliser des unités de vie sécurisées au service desséniors, grâce à un recours aux nouvelles technologies.

Pour aller plus loin, il serait également intéressant d’associer à cette filière en création, le travail et les compétencesregroupées au sein de l’association nationale EDISANTE, groupement d’acteurs de la santé travaillant à la normalisationde leurs échanges dans la perspective de la continuité des soins et d’une gestion plus efficace du système de santé.

En particulier sur certains créneaux porteurs�

27 http://www.e-alsace.net28 http://www.alsace-biovalley.com29 Ecole Nationale Supérieure de Physique de Strasbourg.30Institut de Recherche contre les Cancers de l’Appareil Digestif : http://www.ircad.fr

� Le logiciel libre

� La filière “ TIC-santé”

U N MARCHÉ DES TIC DE PLUS EN PLUS DEMANDEURAprès avoir examiné l’offre de TIC dans ses dimensions nationale, européenne et internationale, il est proposé d’aborder l’étatde la demande.

La croissance des dépenses mondiales en TIC En 2005, selon l'IDATE, le marché mondial des TIC représentait 2 681 milliards de dollars, dont un tiers pour les activitéslogiciels et services informatiques. Ces deux activités ont progressé depuis 2000, contrairement aux activités de communicationset de matériel informatique :

Bien que 70 % du marché reste toujours concentré dans les trente pays de l'OCDE, le dynamisme constaté au cours de cesdernières années est fortement lié à la croissance des marchés asiatiques, la croissance du marché indien ayant caractériséla période la plus récente. On relève d’ailleurs que la croissance des marchés de la zone OCDE a progressé moins rapidement(4,2 %) que celles des économies émergentes, les résultats en Chine (22 %) et en Inde (23 %) étant particulièrementsignificatifs. Ces nouvelles économies, dont l’expansion est continue, ont permis une augmentation des dépenses mondialesde 5,6 % par an depuis 2000. Si le marché nord-américain reste le plus important, représentant 40 % des dépenses mondiales en 2005 devant l’Europeoccidentale (27 %), les dépenses dans la région Asie-Pacifique ont sensiblement progressé pour atteindre 24 %.

Source : OCDE, d’après des données fournies par la WISTA.

Note : les données concernant l’année 2005 sont prévisionnelles

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En terme de croissance de marché et de part de la valeur ajoutée dégagée par le secteur TIC, ce sont, la Finlande, l'Irlande, laHongrie, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Suède et la Norvège qui se trouvent, en 2006, en tête du classement européen fournipar l’EITO. Les services informatiques et les logiciels génèrent les taux de croissance les plus élevés en 2006 : autour de 6 %,contre 3 % pour l'ensemble du secteur TIC. Dans le domaine des logiciels, on constate un intérêt marqué pour lesarchitectures orientées vers les services et l'infogérance. S’agissant des services, le conseil en informatique, l'externalisationet l'intégration des systèmes se distinguent particulièrement.

Cependant, par suite à la crise financière, l'EITO a revu de moitié ses prévisions de croissance du marché TIC européen pour2009 : elle ne serait plus que de 2 % au lieu des 4 % initialement prévus.

Remarquons que les perspectives à plus long terme du secteur des TIC resteront fortement liées à la pérennité desinvestissements des entreprises dans les nouveaux biens et services des TIC, ainsi qu’aux comportements des consommateurs.De même, si les économies des pays non membres de l’OCDE maintiennent leur rythme de croissance, elles compenserontpar leur dynamisme et pour partie la récession et les incertitudes qui pèsent sur les pays de l’OCDE. Désormais, en effet, lespays non membres de l’Organisation représentent plus de 20 % du marché mondial des TIC. Au Brésil, en Chine, en Inde, enIndonésie et en Russie, par exemple, les dépenses en TIC ont augmenté de plus de 20 % par an entre 2003 et 2007.

En 2007 et selon l’enquête TIC de l’Insee, 98 % des entreprises françaises de 10 salariés ou plus étaient équipéesd’un ordinateur.A cette date, 95 % des entreprises d’au moins dix salariés disposaient d’un accès Internet : 92 % des entreprises de 10à 19 salariés étaient alors connectées, contre 77 % en 2003.Il faut remarquer que, dans quelques secteurs, l’accès à Internet se situait à un niveau inférieur à la moyenne nationale :94 % dans les transports, 92 % dans le commerce de détail et 81 % dans les hôtels et restaurants.

Graphique 10>Dépenses consacrées dans les pays de l’OCDE aux TIC en 2007 par segments de marché

(en millions de dollars)

En 2007, l'Allemagne et le Royaume-Uni représentaient respectivement 20 et 19 % de la demande, la France 15 %et l'Italie 9 % :

Près de la moitié des entreprises de l’UE27externalisent leurs fonctions TICSelon l'IDATE, le marché européen représente environ 30 % du marché mondial des TIC, soit environ 765 milliards d'eurosà la fin 2008.

D’après Eurostat, l’Office statistique des Communautés européennes, 94% des entreprises des 27 pays de l’UnionEuropéenne possédaient un accès à Internet en janvier 2007, contre 92 % en 2006. Ces chiffres proviennent d’une enquêtecommunautaire sur les TIC, réalisée début 2007, et qui visait également les entreprises hors UE situées en Norvège et enIslande.

Il faut cependant remarquer que près de la moitié de ces entreprises ont fait appel à des prestataires extérieurs en 2006 poureffectuer, pour tout ou partie, des travaux en matière de TIC. Les proportions les plus élevées d'entreprises ayant externaliséles prestations qui répondaient à leurs attentes, ont été enregistrées au Danemark (76%), en Finlande (70%) et à Chypre(66%) ; les plus faibles l’ont été en Hongrie (20%), en Lituanie (21%) et en Bulgarie (22%).

Progression de l’équipement en TIC dans les entreprises en France

Les besoins en informatique croissent continûment en FranceLe marché français des TIC représentait 102 milliards en 2007 soit environ 15 % du marché de l’Europe de l’Ouest.

La question de l’investissement des PME et TPE dans les TIC mobilise les pouvoirs publics français depuis plusieurs années,en raison de la corrélation constatée du point de vue macro-économique entre le niveau d’investissement des entreprisesdans les TIC et la performance économique des pays développés. Or, la France connaît précisément un niveau d’investissementdans les TIC moindre que celui enregistré chez ses voisins européens et une économie moins florissante.

Par ailleurs, le marché des TIC est piloté par l’offre : les facilités de traitement, de communication et de stockage del’information, induites par un recours plus systématique à celles-ci, peuvent difficilement être anticipées par une clientèlepotentielle qui n’en perçoit les avantages qu’à l’usage. La capacité d’incitation et la force de persuasion dont disposentles tenants de l’offre, structurent donc fortement le marché, en libérant la demande des freins et préjugés qui en limitentl’expression.

Or, même si la France peut depuis longtemps s’enorgueillir d’un secteur où l’offre de prestations de services informatiques estpuissante, il n’en reste pas moins que les PME échappent largement aux offreurs. Trois raisons expliquent ce phénomène :

� les PME françaises n’intéressent qu’à la marge les grands éditeurs mondiaux et ne constituent pas un marché “pilote” (lemarché français est petit et ces éditeurs ne sont pas français) ;

� les PME restent un marché peu solvable pour nos champions de l’ingénierie et du service ;

� les quelques éditeurs nationaux dont nous disposons n’ont pas une puissance financière suffisante pour porter le marchéà maturité.

Cependant, les PME sont perçues aujourd’hui comme lechamp à privilégier en matière de TIC, au regard des besoinsqui y sont constatés. Ainsi, le développement d’une offreindustrielle en adéquation avec les besoins de ces entreprisesdevient un facteur clé de succès. Pour parvenir aux résultatsescomptés, l’offre doit s’adapter à un marché contrasté, mul-tiforme, difficile à appréhender. Or, on constate que :

� les grandes entreprises aussi bien que les PME n’abordentpas sur un pied d’égalité la problématique de l’informati-sation. Toutes, en effet, n’en font pas un levier pouraméliorer leur compétitivité ;

� les TIC se développent dans les grandes entreprises sousl’impulsion du directeur du système d’information. Cen’est pas le cas dans les PME, qui emploient peu d’informaticiens ;

� l’investissement dans les TIC peut être une nécessité vitale pour une PME, par exemple lorsqu’il est imposé par un grandclient. Mais, dans ce cas, l’investissement sert, avant tout, les intérêts du donneur d’ordres et ne modifie pas en profon-deur l’organisation de la PME ;

� certes, il existe beaucoup de PME qui investissent stratégiquement dans les TIC ; pour autant, cet investissement restesouvent limité au “juste nécessaire” et lié au profil personnel du dirigeant plutôt qu’à une prise de conscience des impératifsque dicte une concurrence forte.

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Par ailleurs, 69 % des entreprises de 10 salariés ou plus possédaient un réseau local en 2007 et 37 % d’entre elles, un intra-net. Quant à l’extranet, seules 17% des ces sociétés en étaient dotées.

L’adoption de réseau informatique interne est une première étape vers l’intégration informatique des processusmétiers. Toutes les entreprises du secteur de la pharmacie utilisent un réseau local, pour 87 % dans le secteur de l’automobile.Seules 57 % des entreprises de la construction, 50 % des industries de l’agroalimentaire et 41 % de l’hôtellerie-restaurationle pratiquent.

Les entreprises du secteur des activités financières sont particulièrement bien équipées en intranet (91 %) ; suivent les entrepri-ses du secteur de l’eau, gaz et électricité (66 %), la pharmacie (68 %) et l’automobile (53 %).

S’agissant de l’extranet, les entreprises aux activités financières (64 %), ainsi que les entreprises de construction navale, aéro-nautique et ferroviaire sont les plus nombreuses (47 %) à l’utiliser. Les entreprises de l’agroalimentaire sont très minoritaires,10 % d’entre elles ont mis en place un tel réseau. Les entreprises de la construction paraissent, de ce point de vue, encore bienmoins loties (6 %).

37 % des entreprises françaises utilisent l’EDI31 dans le cadre de leurs échanges avec leurs partenaires d’affaires. Il s’agitessentiellement des entreprises de plus de 250 salariés. Quant aux petites entreprises (10 à 19 salariés), elles ne sont qu’un quartà être dans la même situation. Ces proportions s’expliquent par l’investissement important que représente cettetechnologie :

Remarquons que la vision de l’utilisation de ces sites par les dirigeants de PME évolue. Initialement considéré comme une contri-bution à la notoriété et à l’image de leur entreprise, il devient davantage un outil de communication et d’une dimension com-merciale. Par ailleurs, de plus en plus d’entreprises intègrent de nouveaux outils TIC dans leurs processus opérationnels, plusspécialisés ou plus élaborés, afin de pouvoir bénéficier d’une meilleure réactivité, de réduire les délais et d’améliorer leurefficience. C’est ainsi que les entreprises ont commencé à s’équiper de nouveaux outils informatiques : 12 % d’entre ellesutilisent un logiciel de travail collaboratif (groupware), 7 % un outil d’automatisation de processus (workflow) et respectivement21% et 36 % un outil d’archivage ou de traitement statistique des données (datamining) :

En 2007, en moyenne, seulement 57 % des entreprises disposaient d’un site Internet en propre, avec en tête duclassement les secteurs : recherche et développement, activités financières et automobile :

Les entreprises ayant recours à plus de 50% à l’EDI sont dans les secteurs suivants : pharmacie / parfumerie / entretien,automobile, conseils et assistance.

31 L’EDI est un système d’échange informatisé de données structurées d'ordinateur à ordinateur (ou d'application à application) selon des messagespréétablis et normalisés via un mode de communication électronique. Ce système assure la rapidité et la fiabilité des transferts de données d’or-dinateur à ordinateur, par un réseau spécifique et selon des normes standardisées.

Graphique 11> Equipement des entreprises en EDI

Graphique 12>Entreprises disposant d’un site Internet, selon leur secteur d’activité

Graphique 13>Typologie des logiciels équipant les entreprises françaises, en 2006 et 2007Champ : Entreprises de 10 salariés ou plus des secteurs marchands

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Les pratiques informatiques des entreprises�

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La situation régionaleLe marché alsacien représente 3,3% du marché national de prestations de services informatiques et de logiciels, soit 1 020millions d’euros en 2005, pour un total national de 31 120 millions d’euros.

En matière d'équipement informatique, les entreprises alsaciennes sont mieux équipées que leurs homologues françaises(88 % en moyenne et 100% s’agissant des entreprises de plus de 10 salariés). Le niveau d'équipement varie selon le secteurd'activité de l'entreprise.

Le taux de connexion à Internet est proche ou supérieur à la moyenne nationale dans les entreprises alsaciennes. 92% desentreprises équipées d’ordinateurs sont connectées à Internet. Il s'agit principalement de connexion haut débit via l'ADSLbien que cette technologie soit un peu moins représentée qu'au niveau national. L’ADSL est complété en Alsace pard'autres techniques (SDSL, câble, fibre optique).

Les entreprises alsaciennes sont mieux équipées que les entreprises françaises en termes de réseau local, intranet ou extranet.Par contre, l’EDI est peu utilisé (32% des entreprises dont près d’un quart ont un effectif supérieur à 50 personnes) :

La bonne position des entreprises en équipements informatiques

Le plus souvent le site Internet sert de vitrine de l’entreprise,n’en donnant cependant qu’une présentation générale (96 %).Un peu plus de la moitié des sites Internet propose uncatalogue des produits ou services réalisés par l’entreprise.Pour 12 % des entreprises, le site sert également à la venteen ligne. Internet est donc envisagé d'abord comme un lieude communication et moins comme une ressource générantde l’activité.

Par ailleurs, près de la moitié des entreprises alsaciennesn’utilise pas de progiciels (48 %) et seul 1% envisage d’yavoir recours à compter de 2008.

Dans plus de 6 cas sur 10, les entreprises utilisatrices deprogiciels avaient recours à un progiciel de gestion intégré(ERP) :

68% des logiciels professionnels utilisés le sont pour la réalisation des devis ou la facturation, alors que 64 % desentreprises s'en servent pour leur comptabilité et plus d’un tiers pour gérer les stocks :

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Graphique 14>Equipement des entreprises en réseaux informatiques. Comparaison France/Alsace

Graphique 16>Typologie des progiciels équipant les entreprises alsaciennes et, en pourcentage, leur usage respectif

Graphique 17>Typologie et pourcentage des utilisations des logiciels par les entreprises alsaciennes

Graphique 15>Entreprises disposant d’un site Internet et classées selon leur taille ou leur secteur d’activité

Parmi les entreprises équipées d’ordinateurs, seules 49 % possèdent un site Internet, avec en tête, les entreprises de plusde 50 salariés, ainsi que les cafés, hôtels et restaurants (CHR) :

Les pratiques informatiques des entreprises

Source : Observatoire Internet & E-Business-Alsace-2008

Source : Observatoire Internet & E-Business-Alsace-2008

Source : Observatoire Internet & E-Business-Alsace-2008

Source : Observatoire Internet & E-Business-Alsace-2008

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Malgré un faible usage des logiciels professionnels qui pourrait s’expliquer, en partie, par les réticences de certains diri-geants envers des outils qu’ils maîtrisent imparfaitement, peu d'entreprises alsaciennes se trouvent encore des raisons pourjustifier un faible recours à l'informatique et aux TIC en général. Dans 67% des cas, aucun frein ne subsiste au développe-ment des TIC. Parmi les points positifs que les chefs d’entreprise mettent en avant, on citera, pour mémoire, le gain detemps, de papier et d’impression, une meilleure organisation et une notoriété renforcée de l’entreprise :

Au total, les entreprises alsaciennes trouvent un intérêt aux TIC, comme gage d’amélioration de leurs performances et enattendent des solutions adaptées à leurs besoins. Des possibilités de croissance pour les prestataires existent donc, dès lorsque les utilisateurs disposent de marges de progrès pour développer et professionnaliser leurs pratiques.

En particulier, les entreprises ont conscience de la montée en puissance du commerce électronique, constatant à ce sujetque leur potentiel vente / achat via Internet est encore peu exploité.

Par ailleurs, même si elles sont de plus en plus nombreuses à tirer avantage des logiciels professionnels, elles n’utilisentencore que peu d’outils de partage des connaissances et des données. Exception faite du service messagerie, moins de4 entreprises sur 10 ont mis en place une base de documents, des agendas et plannings partagés ou une GestionElectronique des documents (GED). Ce partage des connaissances et des données est également peu mis en place avecl'extérieur.

Graphique 18>Avantages attachés à l’usage des TIC selon les entreprises alsaciennes

U NE FILIÈRE À BÂTIR À LA FAVEUR DE LA DÉMATÉRIALISATIONDES DOCUMENTS ET DES ÉCHANGES

De plus en plus d’entreprises ont recours à la dématérialistion des documents et des échanges pour rester compétitives.

Une activité d’avenirLa dématérialisation des documents et des échanges est un nouveau secteur dont il est utile de définir les contours et les buts.

Selon le guide de la dématérialisation 2008 réalisé par Infogreffe32, Groupement d’Intérêt Economique (GIE) qui réunitl’ensemble des Greffes des Tribunaux de Commerce, “la dématérialisation a pour objet de gérer de façon totalement électroniquedes données ou des documents métier (correspondances, contrats, factures, brochures, contenus techniques, supportsadministratifs,…) qui transitent au sein des entreprises et/ou dans le cadre d’échanges avec des partenaires (administrations,clients, fournisseurs…). La dématérialisation, c’est le remplacement des documents papier par des fichiers informatiques,entraînant la mise en œuvre du fameux “bureau sans papier”. Pour des applications dans l'industrie ou les collectivités, ladématérialisation se traduit par la mise en œuvre de procédures qualité et d'outils tendant vers le “zéro papier”, ce qui limiteles saisies et les risques d'erreurs, et permet de développer des modalités de travail innovantes et optimisées (travailcollaboratif, workflow, etc.).

Au-delà des supports papier, les échanges verbaux, la connaissance des employés, etc. font également partie des données,par nature immatérielles, nécessaires à capitaliser dans l’entreprise.

Ainsi, la “dématérialisation des échanges professionnels” peut être définie comme le processus qui conduit une entrepriseà informatiser ses flux d’informations, internes et externes, tout en diminuant les coûts de leurs traitements.

Dans ce processus, la production de documents numériques est privilégiée au détriment de l’usage traditionnel du papieret des simples échanges verbaux.

Les TIC, mais également les prestations intellectuelles33, la logistique ainsi que l’archivage des données sont autant dechamps et d’activités directement impactés par la dématérialisation des échanges.

D’après MARKESS International, un système documentaire (terme qui englobe la GED et la GEIDE34) doit se voir comme ungestionnaire intelligent du flux d’informations d’une entreprise. Ce flux comprend de manière classique : les entrées, lessorties et le traitement de l’information. Il intègre ainsi un ensemble d’outils dont les objectifs sont à la fois techniques, juridiqueset administratifs et qui s’appliquent aux différentes étapes du cycle des documents (acquisition, diffusion, traitement,stockage) :

Quelques précisions sur la dématérialisation

Graphique 19>Cycle de vie d’une information numérique

32 http://www.infogreffe.fr/infogreffe/download/dematerialisation_09_06.pdf33 L’étude sectorielle “Les prestations intellectuelles en Alsace” a été publiée par la DRIRE Alsace en avril 2009 et est téléchargeable à :

http://www.alsace.drire.gouv.fr espace “Accompagnement des entreprises”, rubrique « Les enjeux pour l’industrie ».34 Gestion Électronique de l’Information et des Documents de l’Entreprise.

Source : Observatoire Internet & E-Business-Alsace-2008

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Graphique 20>Catégories des prestataires intervenant dans les solutions d’archivage et de conservation de contenus électroniques

Graphique 21>Principaux points de blocage à la dématérialisation des documents et courriers entrants

France, 2008 (liste suggérée - 14 items)

A ce jour, il n’y a pas de secteur d’activités clairement identifié par les nomenclatures officielles, concernant la dématérialisationdes documents et des échanges. Il est donc très difficile de proposer une segmentation par code NAF de ces activités.Deux types d’activités cohabitent : les activités liées aux TIC et les activités de gestion et d’archivage de documents.

D’après MARKESS International, environ les trois quarts des entreprises font appel à un ou plusieurs prestataires pour lesaccompagner dans leur projet de dématérialisation et d’archivage des documents. Plusieurs catégories de prestatairesévoluent sur le marché, intervenant chacun à diverses étapes du processus :

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Segmentation des activités de dématérialisation

Aujourd’hui, 5 à 8% du chiffre d’affaires des entreprises est consacré à la gestion du document (courrier, archivage etexploitation de documents, impression, reprographie, recherche et diffusion d’informations, etc.).

La dématérialisation des documents et des échanges leur permet de développer des collaborations avec des partenaires, defiabiliser leurs échanges, de réaliser des économies de coûts et de réduire leurs délais de traitement. Ainsi, le premier guichetunique français de dématérialisation du commerce international au service des entreprises, PLACE International, issu duprojet e-export35 lancé dans le cadre de l’opération TIC et PME 2010, a d’ores et déjà permis de ramener le coût de traitementd'un document, estimé entre 20 et 40 euros avec un support papier, à 3 et 5 euros dans sa version dématérialisée. Autreexemple, le processus de formalisation d'une opération d'exportation, qui durait, selon les estimations, de 20 à 22 jours, aété ramené à quelques heures.

Il est à noter que la société INTRAPRA, basée à Strasbourg, intègre PLACE International, pour l’Est de la France.

Principaux buts de la dématérialisation

La stabilisation et la standardisation des technologies et des outils jouent un rôle primordial dans la montée en puissancede la dématérialisation dans les entreprises. D’importants progrès ont déjà été réalisés à cet égard et de nouveaux projetssont continuellement à l’étude, comme la standardisation des formats de documents numériques (format XML ou SGMLpar exemple). En effet, à l’heure où la dématérialisation fait de nombreux adeptes, la création ou la révision des normesdoivent être continues pour en renforcer les effets positifs.

La dernière révision de la norme Z42013 était par exemple attendue avec impatience par tous les acteurs du marché. Cettenorme fournit des spécifications pour la conception et l’exploitation des systèmes d’archivage électronique. La version anté-rieure de cette norme remontant à 2001, il en résultait une obsolescence technique qui la rendait difficilement applicable.Après deux années de travaux intenses, lesquels associèrent tous les acteurs concernés, la norme a été homologuée le 3février 2009.

Nous passerons en revue dans le chapitre 5 (cf.page 36) de la présente étude, les principaux acteurs publics (APROGED36 parexemple) et privés (dont les concepteurs de logiciels et entreprises de services) qui, impliqués dans ce secteur d’activités,doivent travailler de concert pour structurer, stabiliser et standardiser tant les technologies que les solutions mises en œuvre.

L’importance de la standardisation et de la normalisation

D’après MARKESS International, les principaux points de blocage identifiés auprès de 200 organisations privées etpubliques, en matière de dématérialisation des documents et de courriers entrants, sont les suivants :

Par ailleurs, les principaux freins auxquels se heurtent ces organisations pour l’archivage et la conservation de contenusélectroniques sont de nature organisationnelle, législative et technique. On relève ainsi :

� une absence de solution “globale” de gestion du cycle de vie, intégrant ou allant jusqu’à l’archivage ;

� des difficultés liées à l’accompagnement du changement et à la mise en œuvre de procédures complexes ;

� une absence de cadre légal spécifique à l’archivage électronique et de sécurité juridique ;

� une incertitude sur la pérennité des archives et l’assurance de relecture dans le temps.

Des réticences et des freins à lever

La dématérialisation des documents et des échanges ne pourra être déployée de manière significative dans les entreprisesqu'avec l'existence de standards et de normes adaptés et dans la mesure évidemment où les utilisateurs potentiels marquerontun intérêt suffisamment fort pour initier une telle démarche.

Une activité appelant un double effort de standardisationet de normalisation

35 http://www.e-export.fr

Echantillon : 200 organisations privées et publiques

36 Association des Professionnels de la Gestion Electronique de Documents.

Echantillon : 165 organisations adeptes

Nota : un tiers de confiance est un organisme habilité à mettre en œuvre des signatures électroniques reposant sur des architectures d’infrastructure à clés publiques ou PKI (Public Key Infrastructure).

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En Alsace, peu d’entreprises positionnent leur offre sur des activités en lien avec la dématérialisation des documents et deséchanges. Il s’agit essentiellement d’implantations locales de SSII nationales proposant des services pour la mise en placeinitiale et des accompagnements à la gestion de projets de dématérialisation comme ATOS Origin, Atempo, Aspheria,Asterion, Cap Gemini, Data Conseil et Logica France.

Quelques rares entreprises locales et indépendantes, comme CODAMA à Rouffach, et LOGADREM à Obernai, proposentdes services d’archivage externalisé de données ou accompagnent les entreprises dans leur stratégie d’organisation et degestion des documents. LOGADREM s’est associée à des éditeurs de logiciels, qui sont reconnus dans les domaines de lagestion des processus métiers et de la gestion électronique de documents, afin de proposer aux entreprises un service deconseil et de conduite de projet pour la mise en place de ces solutions.

Dans ces domaines, l’Alsace souffre d’un manque de créateurs et d’éditeurs de logiciels. Cette situation n’est cependantpas rédhibitoire, l’Université de Haute Alsace (UHA) proposant un master professionnel en archivistique, qui compte parmiles 3 grandes références nationales en la matière, avec les formations de Lyon et d’Angers. L’équipe pédagogique et derecherche d’Anne-Marie Bruleaux jouit d’une excellente réputation : elle fait partie des rares entités qui se proposent derépondre aux enjeux de l’archivistique contemporaine et aux attentes des entreprises en matière de gestion dématérialiséede leurs documents

Un secteur peu représenté en Alsace actuellement mais avec unpotentiel de développement

Des usages de la dématérialisation à développer en France eten Alsace

Les entreprises les plus performantes au monde mettent en œuvre des protocoles de gestion collaboratifs ou de gestionde la connaissance. Leurs besoins en dématérialisation "explosent"!

Cependant, hormis dans les administrations publiques et les très grandes organisations, la décision de mettre en œuvreune solution de gestion documentaire résulte encore trop souvent d’une crise ou d’une tension dans la gestion desdocuments, notamment dans les PME :

Les grandes organisations nationales : un exemple à suivre

Les entreprises ont recouru bien davantage ces dernières années aux services d’e-administration (dont Télé-TVA), notammentpour leurs déclarations sociales. Paradoxalement, elles ne sont que 17% à utiliser une signature électroniquepour certifier et sécuriser leurs échanges.

Afin que les entreprises, et notamment les PME, puissent bénéficier des gains de productivité qui résultentde la dématérialisation, il parait impératif de les sensibiliser à la démarche en :

� structurant localement les prestataires de la filière, pour qu’ils proposent une offre adaptée aux besoins ;

� rendant visible cette offre auprès des entreprises utilisatrices.

Peu d’utilisation au niveau régional

Graphique 22>Répartition des pratiques de dématérialisation selon les organisations

Graphique 23>Utilisation de l’e-administration par les entreprises françaises

Par ailleurs, l’utilisation des TIC permet de simplifier les procédures administratives, notamment en diminuant le nom-bre de formulaires et d’attestations à remplir. Mais seules 71 % des entreprises ont contacté en 2006 l’administrationvia les procédures en ligne :

Or, l’usage des TIC pour l’administration sert d’exemple pour les agents économiques en les incitant à s’approprier lesnouvelles technologies de dématérialisation.

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Champ : Entreprises de 10 salariés ou plus des secteurs marchands

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De nombreuses structures ont leur siège en Alsace. Leurs actions mériteraient toutefois d’être mieux articuléesles unes avec les autres :

D ES STRUCTURES D’APPUI À COORDONNER

� ADEC : Association pour le Développement desEntreprises et des Compétences - http://www.adec.frAssociation de développement économique spécialiséedans les TIC et le développement durable et les énergiesrenouvelables.

� ALSA : Alsace Libre Software Alliancehttp://www.logiciels-libres-alsace.comAssociation créée en 2007 regroupant une dizained'entreprises et d'indépendants engagés dans le dévelop-pement et la promotion du logiciel libre professionnel, afinde partager leurs savoir-faire, améliorer leur visibilité etaccroître leur notoriété.

� CIENTICA : Cercle d’Information et d’Echange desNouvelles Technologies de l’Informatique et de laCommunication Alsace - http://www.cientica.orgRegroupant des acteurs et décideurs d’entreprises,Cientica est une association qui a pour vocation de pré-senter des solutions et des nouveautés concernant lemonde des nouvelles technologies et en particulier l’in-formatique.

� Club Informatique de l'Est : http://www.club-info-est.orgAssociation professionnelle indépendante, qui regroupedes directeurs et des responsables informatiques pourpartager des savoir-faire, des expériences et descompétences.

� Cogifactory : http://www.cogifactory.comCentre de recherche, d'étude et de développementprivé dans le marketing en ligne (e-marketing).

� CTAI : http://www.artifrance.frCréé en 1984, le CTAI est labellisé “Pôle d’Innovationde l’Artisanat” pour les technologies de l’informationet de la communication. Sa mission principale visel’information et la vulgarisation de ces technologies nouvelleset leur mise en œuvre auprès du secteur de l’artisanat. LeCTAI est de dimension nationale bien qu’implanté àColmar.

� Iconoval : Pôle Image Alsace - http://www.iconoval.frAgence de développement économique du secteur del'image en Alsace, qui vise à valoriser le potentiel alsa-cien de ce secteur et à accompagner la généralisationdu numérique, à travers trois axes stratégiques danslesquels s’inscrivent des projets structurants : audiovi-suel et multimédia, imagerie médicale et industrielle,numérisation de patrimoine.

� MEDeTIC : Médecine et Nouvelles Technologieshttp://www.medetic.comL'association MEDeTIC a pour objet la promotion de latélémédecine et des technologies de l’information etde la communication appliquées à la médecine et enparticulier au maintien à domicile des seniors.

� Rhénatic : http://www.rhenatic.euLe consortium s’est fixé deux objectifs : promouvoir lescompétences TIC alsaciennes et encourager les PME etPMI alsaciennes à investir davantage dans les TIC, avecun accompagnement adapté à leurs systèmes demanagement et d'organisation.

� ACSEL : association de l’Economie Numériquehttp://www.associationeconomienumerique.frLieu d’échange et de propositions, l’ACSEL regroupedes entreprises et des organismes qui ont pour ambi-tion de réfléchir collectivement à l’impact des techno-logies émergentes dans le développement de l’économieet les évolutions des usages et des comportements.

� ADBS : Association des Professionnels de l’Informationet de la Documentation - http://www.adbs.fr

Créée en 1963, l'ADBS, forte de ses 5 000 adhérentsprofessionnels, a pour mission de promouvoir lesmétiers de la gestion de l'information et du documentet de permettre aux professionnels de se maintenir aumeilleur niveau de compétences.

� AFDEL : Association Française des Editeurs de Logicielshttp://www.afdel.frAssociation, qui représente les éditeurs de logicielsfrançais, comprenant 160 membres, éditeurs, éditeursASP ou Saas, sociétés Internet ou web 2.0 et au sein delaquelle tous les métiers ou presque sont représentés.

� APRIL : Promouvoir et défendre le logiciel librehttp://www.april.orgPionnière du logiciel libre en France, l'April, constituée de4469 adhérents (4133 individus, 336 entreprises, asso-ciations et organisations), est depuis 1996 un acteurmajeur de la démocratisation et de la diffusion du logiciellibre et des standards ouverts auprès du grand public, desprofessionnels et des institutions dans l'espace francophone.

� APROGED : Association des Professionnels de laGestion Electronique de Documents.http://www.aproged.orgCréée en 1993, l’APROGED est l’association professionnelledu numérique en France (dématérialisation, capture,gestion de contenu, éditique, contrôle, archivage...). Elleregroupe une centaine d’adhérents représentant l’en-semble des acteurs professionnels (éditeurs, constructeurs,distributeurs, intégrateurs, sociétés de conseil, prestatairesde services, tiers de confiance, hébergeurs d’applications…) dece secteur en plein développement.

� EDI France : http://www.edifrance.orgCréée en 1990, cette association a pour vocation lapromotion et le développement des EchangesElectroniques Professionnels (EEP) auprès des sociétéset administrations françaises.

� EDI Santé : http://www.edisante.asso.frCe groupement des acteurs de la santé travaille à lanormalisation de leurs échanges dans la perspective dela continuité des soins et d’une gestion plus efficace dusystème de santé. L’association a vocation à regroupertous les acteurs et à organiser leur rencontre pratiqueavec l’industrie informatique et télécom.

� FNILL : Fédération Nationale de l'Industrie du LogicielLibre - http://www.fnill.org La fédération a pour vocation de représenter au niveaunational, européen et international l’ensemble desacteurs professionnels qui participent au dynamisme del'économie du Logiciel Libre français.

� MEDEF : Mouvement des Entreprises de Francehttp://www.medef.frLe MEDEF est mandaté par ses adhérents pour lesreprésenter et créer un environnement favorable auxentreprises. Le groupe Economie numérique du MEDEF 67a pour objectif de favoriser l'adoption par les entreprisesdu numérique pour la performance et la productivité.

� Syntec informatique : http://www.syntec-informatique.frChambre Professionnelle des Sociétés de Conseil et deservices informatiques, des Éditeurs de Logiciels et dessociétés de Conseil en Technologies, Syntec informatiquereprésente près de 1 000 groupes et sociétés membres,soit près de 80% du chiffre d’affaires et des effectifs dela profession (370 000 collaborateurs, plus de 42Milliards d’euros de chiffre d’affaires).Présidé depuis juin 2003 par Jean Mounet, Syntecinformatique contribue au développement desTechnologies de l’Information et de la Communicationet de leurs usages, assure la promotion des entreprisesdes Logiciels & Services et la défense des intérêts collectifsprofessionnels. Syntec informatique, observateur etanalyste privilégié du secteur des Logiciels & Services,informe l’ensemble de l’écosystème des TIC des chiffreset tendances de la profession et représente le secteurauprès de différents organismes et des pouvoirspublics.

Principaux réseaux professionnels et associatifs �D’autres structures existent, dont le siège est hors d’Alsace :

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La formation et la recherche Malgré un nombre relativement important de structures, un déficit d’ingénieurs formés dans le secteur infor-matique peut être ressenti par les entreprises. En effet, lors d’une réunion qui s’est tenue le 20 avril 2008 à laMaison de la Région à Strasbourg, Laurent Fèvre, premier Délégué régional Est du Syntec informatique, a dressé unconstat alarmant pour le territoire, en relevant une pénurie de près de 500 ingénieurs en informatique en Alsace. Certes,les formations dans le secteur public local s’avéraient suffisantes jusqu’au niveau BAC+2 ; en revanche, un manque sefaisait sentir au-delà. Les entreprises locales en informatique étaient dès lors contraintes de recruter de jeunes informa-ticiens dans d’autres régions, dont les limitrophes comme la Lorraine.

� CNAM Alsace - Conservatoire National des Arts etMétiers : http://www.cnam-alsace.frDiplôme d'Ingénieur, Spécialité Informatique optionSystèmes d'information.Formation d’ingénieurs en informatique d'entreprise,capables de prendre des responsabilités dans les projetsd'informatique de gestion, et de devenir chefs de pro-jet, pour assurer le lien entre le savoir-faire du technicienet le savoir-concevoir de l'ingénieur et participent auprocessus d'innovation, de la conception à la réalisation.

� ENSIEE : Ecole Nationale Supérieure d'Informatiquepour l'Industrie et l'Entreprise - http://www.ensiie.frFormation, en trois ans, d’ingénieurs d'études et deconception, d’ingénieurs d'exploitation, de chefs deprojet, d’experts, et de managers pour des secteurs d'acti-vité divers : industrie, audit-conseil, banque-assurance etservices.

� ENSPS : Ecole Nationale Supérieure de Physique deStrasbourg - http://www-ensps.u-strasbg.frFormation, en trois ans, d’ingénieurs polyvalents dans lesdomaines suivants : physique, automatique et robotique,électronique, informatique industrielle, traitement d'images,photonique et sciences physiques du vivant.

� EPITECH : Ecole de l’Expertise Informatiquehttp://www.epitech.euFormation généraliste BAC+3 à BAC+5 en informatiqueet management.

� INSA Strasbourg� Laboratoire de génie de la conception (LGECO)

http://www.insa-strasbourg.fr/fr/lgecoEtude et réalisation de moyens permettant la résolutiondes problèmes de conception, rencontrés à tousles stades du cycle de vie d’un produit et des systèmesles produisant.Domaines d’application : systèmes manufacturiers(matériaux, procédés et processus de production) ;environnement (énergies renouvelables, ouvrageshydrauliques, technologies alternatives) ; santé (bio-mécanique ostéoarticulaire, robotique médical).

� SERFA : Centre de formation professionnel d’Alsacehttp://www.serfa.frOrganisme de formation continue, qui accompagne lesentreprises et le grand public dans leurs évolutions etleurs développements. Près de 50 formations pouraider les entreprises à intégrer les changements induitspar les évolutions de l'informatique et des TIC.

� SUPINFO : International Universityhttp://www.supinfo.comGrande Ecole spécialisée à vocation généraliste eninformatique. SUPINFO est devenue la première écoled'informatique par le nombre d'étudiants formés ; elledispose de son propre réseau international dédié auxtechnologies de l'information.

� Université de Haute Alsace� ENSISA : Ecole Nationale Supérieure d'Ingénieurs Sud

Alsace - Filière informatique & réseauxhttp://www.ensisa.uha.fr/dn_informatique_et_reseauxFormation d'ingénieur dans le domaine des scienceset technologies de l’information et de la communication.Ce domaine, fortement dynamisé par Internet et sagénéralisation pour l'interconnexion des équipements,des services et des personnes, est en évolution rapide.

� Licence Professionnelle ATC (Activités etTechniques de Communication), Référenceur &Rédacteur Web - http://www.iutmulhouse.uha.frFormation qui résulte d'une collaboration entre ledépartement SRC (Services & Réseaux deCommunication) de l'IUT de Mulhouse, la FSLH(Faculté des Lettres, Langues et Sciences Humaines)de l’UHA et les entreprises du secteur des TIC,notamment celles regroupées sous l'entité Rhénatic.Formation initiale ou en alternance qui vise à amélio-rer la visibilité des sites Web, en particulier sur lesmoteurs de recherche (Google, Yahoo, ...).

� Master professionnel en archivistique -http://www.flsh.uha.frFormation, d'une expérience trentenaire dans sa spé-cialité, assurée à l'université de Haute-Alsace (MECA-DOCTO) ; elle se propose de répondre aux enjeux del'archivistique contemporaine, à la demande du marchéde l'emploi et aux attentes du milieu professionnelpar un enseignement technique alliant tradition etmodernité.

> DUT Informatique Option Génie InformatiqueFormation sur la conception, la réalisation et lamise en oeuvre de systèmes informatiques.

> Licence professionnelle "Systèmes informatiqueset logiciels "- Formation pour acquérir des connaissan-ces sur les concepts et protocoles réseaux, les tech-niques mises en oeuvre dans les réseaux locaux, lesservices réseaux et l'Internet.

> Master de sciences, mention Informatique,spécialité Ingénierie du logiciel et des connais-sances Formation de spécialistes en modélisation,conception, programmation, validation et intégrationde logiciels capables de conduire des projets dedéveloppement d'applications et de mise en placede systèmes d'information.

� Université de Strasbourg� Laboratoire des Sciences de l'Image, de

l'Informatique et de la Télédétection (LSIIT) -Unité mixte de recherche 7005 Université de Strasbourg CNRShttp://lsiit.u-strasbg.frDéveloppement de travaux fondamentaux et appliquésdans un large spectre qui couvre l'informatique, l'au-tomatique et la robotique, le traitement d'images etla télédétection.

� Département d'Informatique - UFR de Mathématique et d'Informatiquehttp://mathinfo.unistra.fr

�Département d’informatique - UFR des Langueset Sciences Humaines Appliquées (LSHA) : http://www-umb.u-strasbg.frDisciplines d’enseignement : Informatique (TraitementAutomatique des Langues, Bases de données,Création de Sites Web, Recherches sur le Web, GénieLogiciel, Programmation, Analyse de corpus, SupportMultimédia).

> Master linguistique et informatique - Objectifs :maîtriser les techniques de gestion des données enformat normalisé (XML, HTML), maîtriser les tech-niques de programmation des applications TAL(langages script).

Les pôles de compétitivité TIC hors Alsace Les pôles de compétitivité suivants, dans le domaine des TIC, se situent hors d’Alsace. L’examen des spécialités de cespôles et des éventuelles synergies inter-pôles, permettrait de mieux positionner l’offre alsacienne :

� Cap Digital - Ile de Francehttp://www.capdigital.comPôle de compétitivité des contenus numériques.

� Pôle TES - Basse-Normandiehttp://www.pole-tes.comTransactions Electroniques Sécurisées.

� Projet de réseau IT2R - Programme INTERREG IV RhinSupérieur ayant démarré le 01/01/2009.http://www.adec.fe/fr/IT2R/it2r.htmlL’objectif du projet IT2R est de fédérer les clusters TICexistants au sein de l’espace du Rhin Supérieur(Rhénatic, CyberForum, Medien Forum, entreprises de larégion de Bâle).

� System@tic - Ile de Francehttp://www.systematic-paris-region.orgConception, réalisation et maîtrise des systèmes complexes.

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Les dispositifs d’accompagnement

Les appels à projets suivants, récemment parus ou à paraître ont été recensés :� ANR : Agence nationale de la recherche - http://www.agence-nationale-recherche.fr

L’ANR : établissement public à caractère administratif - est une agence de financement de projets de recherche.L'ANR s'adresse à la fois aux établissements publics de recherche et aux entreprises. L’agence a pour double mis-sion de produire de nouvelles connaissances, ainsi que de favoriser les interactions entre laboratoires publics etlaboratoires d'entreprise en développant les partenariats. Elle dispose, chaque année, d’une enveloppe financièrepour lancer des appels à projets sur les axes stratégiques identifiés au niveau national.

Premiers appels à projets lancés en 2009 relatifs au domaine des TIC :� Sciences et Technologies de l'information - Programme Contenus et Interactions - Défi Robotique.

� Programme transversal - Emergence et maturation de projets de technologies pour la santé et l’autonomie à fortpotentiel de valorisation (Emergence-TEC).

� Programme transnational Ambiant Assisted Living - Assistance à la vie autonome / Ambient Assisted Living.

Le lancement des appels à projets de l’ANR peut être suivi à l’adresse suivante : http://www.agence-nationalerecherche.fr/AAPProjetsOuverts

� Appel à projets “EUROSTARS” - Programme porté par EUREKA et la Commission européennehttp://www.eurostars-eureka.eu

Depuis 1985, l'initiative EUREKA vise à renforcer la compétitivité de l'Europe par la promotion de la Recherche-Développement transfrontalière, axée sur la collaboration et orientée vers le marché.

Le programme Eurostars est destiné à soutenir les PME innovantes, orientées marché, à fort potentiel de croissance. Illance deux appels à projets non thématiques par an, donc ouverts en termes d’axes stratégiques.

� 7e PCRD : Programme Cadre de Recherche et Développement - http://cordis.europa.eu/fp7� Appel à projet PCRD - TIC : le 5ème appel à projets TIC du 7e PCRD sera lancé le 31 juillet 2009 sur l’axe ”Formation

Assistée par les Technologies“.

Le lancement des appels à projets du PCRD peut être suivi à l’adresse suivante : http://cordis.europa.eu/fp7/dc/index.cfm

Les Appels à projets France et Europe

Les principaux organismes de financement sont les suivants :� DRIRE / Région Alsace, pour des aides au regroupement d’entreprises ;

� OSEO, pour des financements de projets d’innovation, de matériel et/ou d’immatériel, et des garanties bancaires ;

� UBIFrance / Coface, Région Alsace, pour des aides à l’export.

Les organismes nationaux et régionaux

� BIMO 2009 : du 19 au 20 mars 2009http://www.s2s-arc.chOrganisé tous les deux ans depuis plus de 20 ans, leforum BIMO a pour objectif d’informer les entrepriseset les dirigeants de l’Arc jurassien (France et Suisse) surles nouveautés en matière de technologies de l’infor-mation, de communication et de formation.

� CeBit : du 3 au 8 mars 2009http://www.cebit.deLe Cebit de Hanovre demeure le plus grand rendez-vousmondial annuel de l'informatique et des nouvelles tech-nologies.

� DigiWorld Summit 2009 : 18-19 novembre 2009http://www.idate.frLes Journées Internationales de l'IDATE se sont imposées,depuis plus de 30 ans, comme un lieu unique enEurope pour prendre la mesure des changements àl'oeuvre dans le DigiWorld® (Telecom, Internet, Média).

� ICT : Prochain rendez-vous en 2010http://ec.europa.euL’ICT se déroule une fois tous les deux ans. Il s'agit duprincipal lieu de débats sur les questions de rechercheet de politiques publiques en matière de TIC au niveaueuropéen.

� La nuit de l'excellence logicielle25 mars 2009http://www.nuitdelexcellencelogicielle.comRemise des trophées de l'excellence logicielle.Un événement business et festif autour des leaders etdécideurs du monde IT. Et la mise à l’honneur du fleuronde l’industrie logicielle française au profit de ses clients PME.

� Les Rencontres Mondiales du Logiciel Libre7 au 11 juillet 2009http://2009.rmll.infoEvénement de la communauté du Monde Libre enFrance qui a lieu chaque année depuis l’an 2000.

� 9e édition des assises nationales des TIC du secteur public24 au 25 juin 2009http://www.assises-tic.comSalon annuel sur le développement des TIC dans les collectivités, les services de l’État et le secteur.

� ODEBIT22 et 23 septembre 2009http://odebit.blogspirit.comCarrefour technologique BtoB dédié au TIC pour les collectivités territoriales et les industriels.

� ONLINE 2009 17 et 18 juin 2009 http://www.online-expo.frManifestation professionnelle annuelle à taillehumaine, totalement dédiée à l'e-marketing (e-commerce, e-mail, evideo, e-business).

Les séminaires et actions incontournables

Les initiatives nationales

Les événements de portée internationale

� FIST Expo 200929 septembre au 1er octobre 2009http://www.fistexpo.comForum des industries des services et des technologiesorganisé tous les deux ans.

� Forum des métiers de l’informatiquehttp://www.fdm.webexia.fr Rencontre annuelle entre professionnels des métiers del'informatique et des jeunes qui veulent se diriger dansce domaine, organisée par l'association des étudiantsde l'exia, Ecole Supérieure d'Informatique du GroupeCesi, à Strasbourg Lingolsheim.

� Rencontres innovation TIChttp://alsaceinnovation.alsaeco.comConférences-débats entre prestataires TIC et entreprisesutilisatrices, organisées par la Chambre Régionale deCommerce et d’Industrie d’Alsace (CRCIA) dans le cadredes rencontres innovations.

� RHENATIC 200911 juin 2009http://www.rhenatic.comSalon annuel organisé par Rhénatic à Mulhouse.

Les rencontres et autres initiatives à vocation régionale

� Autres actions menées par Rhénatic :http://www.rhenatic.eu� communication commune / apport d’informations ;

� Thématic et cafés TIC (premier vendredi de chaquemois de 8h à 10h à Mulhouse et Strasbourg) pour deséchanges entre prestataires et utilisateurs ;

� réponses aux appels d’offre nationaux possibles avec des partenaires ;

� Thématechniques pour des échanges techniquesentre prestataires ;

� plénières pour des échanges entre membres ;

� commissions de veille, gestion de compétences et communication pour l’élaboration d’actions.

� Salon des nouvelles technologies et des entrepreneurs29 et 30 octobre 2009http://www.colmar-multimedia.comSalon annuel organisé par MS.Expo - Communication,organisation d’événementiel - à Colmar.

� T.E.C. Alsace – Forum des technologies de l’entreprisecommunicante - http://www.tec-alsace.comSalon annuel organisé à Strasbourg à l’automne.

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Le secteur alsacien de conception de logiciels et services associés cible principalement desclients privés et institutionnels37. La majorité de ces entreprises de ce secteur sont réper-toriées dans la nomenclature OCDE au niveau des activités informatiques38. D'autressociétés, non identifiées à ce jour, pourraient également faire partie du champd'étude ; celles-ci pourront être intégrées dans la prochaine version de la présentenote.

Par ailleurs, les bases de données utilisées pour les spécificités du secteur alsacien sont desextractions, réalisées en 2009, des outils DIANE NEO et ASTREE du Bureau van DijkEditions Electroniques. Le premier offre un accès à un fond de plus de 1 100 000 socié-tés qui publient leurs comptes annuels auprès des Greffes de Tribunaux de Commercefrançais. Le second permet d’accéder à certaines données de 1 265 000 entités : 800000 établissements principaux et 465 000 établissements secondaires (usines,entrepôts, magasins) pour lesquels notamment, les chiffres d’affaires ne sont pasrecensés. Ainsi, il sera précisé tout au long de la présente étude, le nombre dedonnées disponibles pour la réalisation de telle ou telle statistique.

Il est à noter que, concernant l'étendue du marché, les données sont collectéespar des fournisseurs internes ou des partenaires externes (dont la Coface et seséquivalents dans 21 pays).

Le périmètre du secteur “conception logicielle et services associés” en Alsace comprend 440sièges sociaux / établissements, qui seront nommés “entreprises” dans le reste du présentdocument. Leur effectif moyen est de 3 311 personnes (pour 263 entreprises dont l’effectifest recensé en 2007).

Au vu des 262 données disponibles, près de 50% des entreprises avaient, en 2007, un effectif compris entre 1 et 5personnes ; pour 3 entreprises, les effectifs étaient compris entre 100 et 199 personnes, l'effectif moyen se situant entre 12et 13 personnes par entreprise :

U N SECTEUR ALSACIEN ORIENTÉ CONCEPTION DE LOGICIELSPROFESSIONNELS ET SERVICES ASSOCIÉS

Les entreprises du secteur et leurs caractéristiques

37 On constate que peu d’entreprises développent des logiciels de jeux en Alsace (comme par exemple, la société CREATIVE PATTERNS à Strasbourg).38 Deux entreprises ont été identifiées comme entrant dans le champ de l’étude et font exception avec leurs codes NAF qui sont les suivants :

72.5Z (version 1) / 9511Z (version 2) : réparation d’ordinateurs et d’équipements périphériques ; 74.1G (version 1) / 7022Z (version 2) : conseil pour les affaires et autres conseils de gestion.

Graphique 24>Représentation du nombre d’entreprises du secteur « conception logicielle et services

associés » par tranches d’effectifs (données 2007)

La quasi-totalité des entreprises du secteur étudié dispose ainsi d’un effectif inférieur à 50 personnes. C’est une caractéristi-que importante de ce secteur en Alsace. L’organisation et les facteurs clé de succès propres à ce type de sociétés seront abor-dés ultérieurement.

Enfin, sur 322 données disponibles, les sociétés ont une existence moyenne qui se situe entre 7 et 8 ans ; la sociétéla plus ancienne a été créée en 1969, et la plus récente en 2007 :

Le nombre d’entreprises créées en Alsace entre 1969 et 1991 était compris entre 0 et 6 chaque année. Ce chiffre relativementfaible s’expliquait par le fait que l’informatique était, dans l’ensemble, encore peu diffusée au sein des entreprises utilisatrices.

A l’issue de cette première période, on assiste à une croissance de plus du double de créations d’entreprises jusqu’en 2000,correspondant à l’arrivée de Windows de Microsoft et aux possibilités de développement sur cette plate-forme.

L’éclatement de la bulle Internet amorce une baisse sensible de créations d’entreprise jusqu’en 2002. A compter de cette date,le nombre d’entreprises créées annuellement varie entre 20 et 30, avant que le niveau ne s’aligne sur celui enregistré avant2000, avec une dizaine d’entreprises créées en 2007.

De fait, au cours de la décennie écoulée, les entreprises ont de plus en plus recours à l’informatique, ce qui explique lacréation de sociétés prestataires. Cependant, la période actuelle, impactée par la crise financière, n’est pas très favorable àl’essor de ce secteur en termes d’embauches et de projets de développement, sauf pour les entreprises qui rationnali-sent et optimisent les coûts.

Graphique 25>Évolution du nombre d’entreprises du secteur « conception logicielle et services associés »

créées, année après année, entre 1969 et 2007

Une majorité de PME relativement jeunes

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STRASBOURG

BAS-RHIN

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HAGUENAU

WISSEMBOURG

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Sur 296 données disponibles, près de 41% des entreprises sont mono-établissements, plus d’un tiers ont entre 1 et 5établissements secondaires et moins de 12% ont plus de 15 établissements secondaires :

Les sociétés de conception logicielle et services associés sont ainsi organisées :

� soit avec un siège social qui est également établissement ;

� soit avec plusieurs établissements, ce qui leur permet d’être plus proches physiquement des clients.

Les 440 entreprises faisant partie du champ de l’étude se répartissent à 68% dans le Bas-Rhin et à 32% dans le Haut-Rhin.

Par ailleurs, 54% des entreprises se situent dans les communautés de communes de Strasbourg et de Mulhouse : 70%d’entre elles sont implantées dans la CUS39 et 30% dans la CAMSA40.

Peu d’établissements secondaires

Une répartition autour des grandes agglomérations

Les entreprises qui conçoivent des logiciels et services associés en Alsace ont des caractéristiques communes. Elles sont à lafois compétentes techniquement et réactives. Pour la plupart, elles proposent des contrats de maintenance (hot-line,évolutions des versions logicielles, etc.). Ceci leur permet de générer un chiffre d'affaires récurrent. Leur personnel est fidélisé :l’ambiance de travail qui règne en leur sein est bonne. Elles peuvent néanmoins disposer d’atouts insuffisants dans lesdomaines de la communication, du marketing et de la formation.

Ces sociétés ont également des stratégies d’implantation différenciées : certaines d’entre elles s’appuient sur des niches demarché pour assurer leur développement et sont tournées vers l'international. D’autres visent un service de proximité géogra-phique pour fidéliser leur clientèle, en organisant notamment des séminaires ou en mettant en place des groupes d'usagers.

Une approche de cette diversité conduit donc à opérer par segmentation, afin que soient mis en valeur les enjeux propres àchacun des segments observés.

La segmentation retenue s’inspire de la méthodologie proposée par Michael Porter, dans son ouvrage Competitive Advantage(1985), avec les quatre catégories de variables de segmentation41.

Il est à noter que les codes NAF sont difficiles à exploiter en tant que tels, puisqu’ils ne représentent pas toujoursl'ensemble des activités de l’entreprise. Le parti a été pris, dans la présente étude, de s’attacher au cœur de métierainsi qu’aux marchés visés par les sociétés en Alsace, pour réaliser la segmentation stratégique suivante :

� les “concepteurs sur-mesure”, qui développent à façon des logiciels pour les entreprises / collectivités locales, régionales,nationales et parfois internationales ;

� les “concepteurs en série” qui développent des logiciels applicatifs (intitulés également progiciels), pour les entreprises /collectivités locales, régionales, nationales et internationales ;

� les “services d’ingénierie informatique” pour les entreprises / collectivités locales, régionales, nationales et parfoisinternationales.

Par ailleurs, comme les contours de ces segments sont très proches, certaines sociétés pourraient se retrouver dans plusieursd'entre eux.

Une segmentation nécessaire pour appréhender la variété des stratégies entrepreneuriales en Alsace

39 Communauté Urbaine de Strasbourg.40 Communauté d’Agglomération de Mulhouse et Sud Alsace.

41 La variété du produit, le type de client, le circuit de distribution (client immédiat), la localisation géographique du client.

Les “concepteurs sur-mesure”Les “concepteurs sur-mesure” qualifient les sociétés qui conçoivent à façon des logiciels (notamment les sites Internet)pour les entreprises, les collectivités locales, régionales, nationales et parfois internationales.

Graphique 26>Représentation du nombre d’entreprises du secteur « conception logicielle et services

associés » par tranche de nombre d’établissements secondaires (données 2007)

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47L es logiciels et services associés en Alsace

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� Des marchés de proximité de plus en plus demandeurs

Les “concepteurs sur-mesure” doivent accompagner les chefs d’entreprises dans leurs choix et se positionnent ainsi sur desmarchés de proximité, comme le montre le graphique suivant (établi sur la base de 112 données disponibles) :

� Des sociétés en cours de structurationCes entreprises sont de petite taille : certaines d’entre elles peuvent rencontrer desdifficultés dans la priorisation de leurs projets ou le management, qui n’est pas leurmétier de base. L’adhésion de toute l’équipe à la démarche d’innovation, de rechercheet développement constitue une nécessité pour elles.

Par ailleurs, cette activité nécessite des ressources humaines importantes, chaqueprojet pouvant constituer un nouveau développement. Ainsi, les entreprises peuventrecourir à des stagiaires pour faire avancer les projets. Cependant, il arrive qu’il soitdifficile de trouver des stagiaires, notamment si l’entreprise n’est pas située dans unezone desservie par les transports en commun ou si des déplacements importantsdepuis le domicile sont à envisager. Par ailleurs, leur motivation semble être à confirmerdans certains cas, alors qu’il s’agit des compétences de demain. Ainsi, il estpréférable de ne pas confier à des stagiaires des travaux directement destinés à desclients finaux.

Le risque majeur identifié dans le processus de co-conception avec le client est de réaliser des propositions commerciales inférieuresau prix du marché, ce prix étant fortement concurrencé par les nombreux fournisseurs de solutions des pays à moindre coût demain d’œuvre mais qui ne disposent pas du facteur “proximité”. A ce décalage de prix (notamment par rapport aux entreprisesbasées à Paris) peut être associé un manque de sérieux et entacher la perception de l’image de la société.

Les aspects marketing / commerciaux / communication peuvent également être des axes à développer, les compétences étantdifficiles à trouver dans le domaine informatique.

� Un investissement en temps pour des commandes incertaines, dans un contexte de concurrence nationale et internationale toujours plus sévère

En toute logique, les “concepteurs sur-mesure” consacrent du temps à cerner les besoins de leurs clients, et dépensent del’argent sans certitude de commande.

Par ailleurs, les entreprises connaissent des difficultés d’accès aux marchés publics, la concurrence nationale et internationale(notamment européenne et américaine) se structurant. Les réponses à de tels marchés gagneraient à être davantage prépa-rées pour avoir une chance d’aboutir.

Graphique 27>Les types de marchés investis par les “concepteurs sur-mesure” et leur répartition (données 2007)

Des partenariats sur le long terme entre ces sociétés et leurs clients ont ainsi vocation à se développer.

C’est ainsi que la plupart des entreprises réalisant des sites Internet proposent également, dans leur offre, le référencement etl’hébergement en partenariat de sociétés spécialisées43.

A titre d’exemple, la société EUROPE INTERNET à Strasbourg fait partie du réseau WSI44 et bénéficie ainsi de compétences etd’infrastructures à travers le monde.

Il est à noter que la société ACTIVIS à Mulhouse travaille non seulement avec des utilisateurs finaux mais aussi avec des concepteursde sites web, agences de communication, professionnels du web. Elle diffuse ainsi son produit solution de gestion de contenuréférençable, intitulé Direct News, et assure des prestations de référencement multilingue.

Enfin, les “concepteurs sur-mesure” proposent quelquefois leurs services à d’autres sociétés, comme, par exemple, des agencesde communication.

42 Donnée obtenue sur http://www.societe.com 43 Les sociétés proposant une offre intégrée ont été placées dans le métier “services d’ingénierie informatique” car ellesgèrent en propre les aspects techniques d’hébergement, en plus des aspects de développement.

44 Basé à Toronto, au Canada, WSI Internet Consulting & Education développe, depuis 1995, des Solutions Internet :http://www.wsiinternetperformance.com

� Analyse stratégique� Des sociétés innovantes proposant un service complet

Les entreprises qui exercent le métier de conception de logiciels sur-mesure proposent une offre technique à valeur ajoutée.Elle tient au profil technique de leurs personnels et à leur avance technologique, fruit de la veille permanente qu’ellesréalisent. Ainsi, elles conçoivent des logiciels qui doivent être adaptés aux besoins des entreprises clientes (lesquelles n’ont pastrouvé d’offre logicielle satisfaisante sur le marché ou ont besoin de concevoir un site Internet). Les “concepteurs sur-mesure” ont ainsi recours à l’innovation et à la recherche et développement, favorisées par la petite taille et à la réactivitéde leurs équipes face à la situation et aux évolutions estimées du marché.Leurs marges sont liées à la vente d’heures de développement, et dépendent donc du niveau de ressources utilisées : techni-cien, BAC+2, BAC+5, chef de projet confirmé, etc.

Ces sociétés présentent en outre l'avantage de fournir un service complet : audit / conseil – développement – formation /installation - maintenance / service après-vente, et, très ponctuellement, vente de matériel. Quelques-unes de ces sociétés sont également centres de formations agréés.

> Liste des 9 premiers “concepteurs sur-mesure” en effectifs, avec leur chiffre d’affaires en 2007

Création et référencement de sites Internet.

Noms des entreprises

ACTIVIS 68200 22 2 828

Conception, vente de logiciels et de gestion Windows, solution d'organisation

pour entreprise de travail temporaire.

Codespostaux

Activités réelles Effectifs en 2007

Chiffre d’affaires réalisé en 2007 (ke)

P.L. DIFFUSION 68000

Conseils et développements informatiques,logiciels à façon.

Commercialisation de produits dans le domaine des nouvelles technologies

de l'image et de l'information.

Diffusion de vidéos locales et distantes, de vidéographiques animés, ordonnancement

et programme d'antenne.

Conception, réalisation, maintenance de logiciels, revente de matériel marques :

COMPAQ et EPSON.

APPLIGOS 67100

E MEDIA 67100

CIGEST INFORMATIQUE 67205

ADIVAL SERVICES 67380

ADVISA 67100

CODEX INFORMATION 68110SYSTEMS FRANCE

HDR COMMUNICATION 67870

20 2 600

20 1 700

3 1 636

9 1 555

6 1 380

18 1 309

10 1 090

de 15 à 20 42 1 260

Fourniture de toutes prestations de servicesinformatiques, télématiques ou de produits

dérivés en assistance et au forfait.

Réalisation de logiciels.

Conception, planification, conseil et vente de systèmes.

Sources : DIANE et ASTREE

Sources : DIANE et ASTREE

Ces entreprises représentent 28% des entreprises couvertes par l’étude avec 122 établissements.Sur 81 données disponibles, les 9 entreprises réalisant un chiffre d’affaires supérieur à un million d'eurossont les suivantes :

� Données quantitatives

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49L es logiciels et services associés en Alsace

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Les “concepteurs en série” ont parfois vécu une expérience réussie dans le métier précédent de “concepteurs sur-mesure”.Au vu de l’intérêt des besoins clients et après une étude de marché préalable, ces pépites ont souhaité industrialiser et empa-queter leurs logiciels pour les proposer à d’autres clients, sous forme de licences. Ainsi, un développement représente unelourde charge de recherche et développement, dont les coûts sont amortis, par la suite, par la vente de licences logicielles. Eneffet, le coût de duplication est relativement faible, et les marges élevées. Des parcours de ce genre ont permis à ce typed’entreprises de se développer à un rythme soutenu.

Leurs équipes sont constituées de personnes qualifiées et fortement investies dans leurs métiers respectifs : ceci contribueà l’innovation, et à la réalisation de solutions adaptées aux besoins des clients et simples d’utilisation. Reposant sur des structures de taille modeste, ces entreprises y gagnent en souplesse d’intervention. Elles sont en mesured’assurer un suivi de qualité et font preuve d’une réactivité forte.

Ces entreprises sont techniques et méticuleuses sur la qualité. Elles mettent en place des processus indispensablestels que :� le processus de validation des logiciels pour assurer leur reproductibilité ;� le processus d’évolution de ces produits tout en évitant d’introduire des bugs.

Une de leurs forces réside également dans leur capacité à bien gérer les projets et à garantir une qualité de services envalorisant une démarche globale autour du produit, une fois sa phase de développement assurée : audit / conseil – formation /intégration - maintenance / service après-vente.La société INCOTEC, à Illkirch-Graffenstaden, illustre notamment les capacités d’évolutions de telles entreprises, puisqu’ellea créé un centre de développement en Inde, qui est certifié ISO 9001 depuis 2000.

A noter que la société AIRSOFT CONSULTING, à Sélestat, est adhérente au programme IDEES de Microsoft depuis 2007. Ceprogramme est actif en Alsace, dansle cadre du partenariat entre laCAMSA, le consortium Rhénatic etMicrosoft France. Lancé en octobre2005, ce programme associeMicrosoft France à des sociétés fran-çaises de capital-risque, afin de sou-tenir conjointement les entreprisesinnovantes du secteur du logiciel.

Ces pépites assurent une veille surleur environnement technique,commercial et concurrentiel. Cecileur permet d’être innovantes touten se montrant vigilantes en matièrede sécurité économique.

� Analyse stratégique� Des pépites technologiques

45 Gestion de Production Assistée par Ordinateur.46 Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur.47 Système d’Information Géographique.48 Progiciels de Gestion Intégrée.49 Mise à jour des données transmises par l’entreprise.50 Donnée obtenue sur http://www.societe.com

Les “concepteurs en série”Les “concepteurs en série” qualifient les sociétés qui développent en série des logiciels applicatifs (notamment dans lesdomaines suivants : organisation industrielle / GPAO45, GMAO46, SIG47, gestion du temps / commerciale / relation clients /management, paie, PGI48, achats, service après-vente, imagerie numérique). Leurs solutions sont à usage des entreprises, descollectivités locales, régionales, nationales et internationales.

Ces entreprises représentent 26% des entreprises couvertes par l’étude avec 114 établissements.Sur les 79 données disponibles, 13 entreprises ont un effectif de plus de 20 personnes :

Noms des entreprises

Edition d’ERP à destination des PME-PMI 49.

Activités réelles Effectifs en 2007

Chiffre d’affaires réalisé en 2007 (ke)

DIVALTO MERCURE 67960INFORMATIQUE

Editeur de logiciels (logiciel de chaînes logistiques : SKEP).

Conception et édition de logiciels de gestion.

DYNASYS 67300

IFS FRANCE 68120

75 49 7 600

47 5 715

40 5 210

� Données quantitatives

KIMOCE 68200 Edition de logiciels. 36 3 802

EUREKA SOLUTIONS 68120 Edition de logiciels applicatifs50. 35 2 590

* : Non Communiqué.

AGRESSO FRANCE SA 67200 Edition de progiciels de comptabilité. 20 à 49 NC*

AXYS 68390 NC* 20 à 49 NC*

COHERIS 67200 NC* 20 à 49 NC*

PEREZ INFORMATIQUE 67100 Conception de logiciels. 20 à 49 NC*

LOGITUD SOLUTIONS 68200 Edition de logiciels (non personnalisés). 33 2 960

INCOTEC 67400 Editeurs de logiciels, tous services annexes. 32 3 197

SCHAEFFER PRODUCTIQUE 68120

AT WIN 67110

Conseil, formation, assistance informatique, éditeur de logiciels 49.

Développement informatique, réalisationde logiciels (principalement GPAO).

21 2 464

20 2 180

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> Liste des 13 premiers “concepteurs en série” en effectifs, avec leur chiffre d’affaires en 2007

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51L es logiciels et services associés en Alsace

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Organisations syndicales

Les “concepteurs en série” étant sur des marchés de niche, ces derniers doivent exporter pour se développer. Or, lesmarchés européens ne sont pas faciles à appréhender (peu d’industries sont présentes, par exemple, en Espagne et enAngleterre). Quant aux marchés asiatiques (notamment le Japon et la Corée du Sud), s’ils sont intéressants à explorer, ilsrestent, à l’évidence, lointains.

Pour se développer à l’international, les coûts peuvent être importants, notamment au niveau de la traduction de ladocumentation technique et commerciale. Ces pépites, qui ont peu de moyens financiers et humains, doivent ainsi souventrecourir à des aides extérieures de diverses natures. Parmi ces aides figurent les subventions publiques et le capitalinvestissement, mais dont les cycles de décision peuvent être longs et donc difficilement compatibles avec les délais dedéveloppement.

Ces coûts importants ne favorisent pas l’implantation d’antennes à l’étranger, pourtant exigées par les clients. Ces dernierssont difficiles à approcher en tant que prospects car ils souhaitent avoir des éléments sur la pérennité et les références desprestataires.

Enfin, ces pépites risquent de se faire copier ou racheter par des grandes entreprises. Mais ceci est, il est vrai, parfois perçucomme une opportunité par les dirigeants.

� Un développement à l’international nécessitant une solide préparation et une bonne gestion du temps

Ces entreprises peuvent négliger leurs obligations en matière de garanties juridiques et commerciales. Pourtant, celles-ci sontencadrées par une directive européenne 52 qui s’applique aux logiciels. De plus, ces garanties contribuent à différencier leursproduits par rapport aux logiciels sur-mesure. Des efforts sont également à poursuivre dans le domaine de la documentationtechnique des produits, ainsi que dans les mécanismes à mettre en œuvre pour protéger les logiciels contre des copies illicites.

Enfin, leur positionnement spécialisé fait que ces sociétés peuvent se sentir isolées, car elles ont peu de points communsen termes de produits et d’interlocuteurs. Elles pensent ne pas pouvoir profiter d’expériences de confrères développant deslogiciels pour d’autres secteurs d’activité.

Ces pépites recherchent des profils expérimentés parce qu’il s’agit de faire évoluer des logiciels existants. Elles font donc moinsappel à des stagiaires que les “concepteurs sur-mesure”.

Ces sociétés peuvent être pénalisées en raison d’unmanque de structuration interne, comme par exemplepar l’inexistence d’un service ressources humaines.Ceci peut engendrer des retards éventuels au niveaude certains projets. Par ailleurs, ces pépites ne réalisentpas toujours d’analyse de la valeur, ce qui peut affecterla rentabilité de l’activité. En phase finale d’appelsd’offre, les “concepteurs en série” peuvent ainsi êtreen difficultés car, dans ce genre de procédures, lapérennité de l’entreprise est non seulement à démon-trer, mais également à garantir.

Vu leur effectif modeste, la pérennité de ces entreprisesdépend de la polyvalence et de la fidélité de leurs salariés.Or ceux-ci maîtrisent rarement le commercial, le marketing,ou le management de projet. Une grande partie del’activité repose sur les compétences techniques de l’un ou de l’autre, et sur la personne du dirigeant lui-même.

Par ailleurs, ces pépites rencontrent des difficultés à trouver des profils adaptés et confirmés, notamment s’agissantdes commerciaux.

52 L'ordonnance du 17 février 2005 transpose en droit français les dispositions de la directive n° 1999/44/CE du 25 mai 1999 sur certains aspectsde la vente et des garanties des biens de consommation.

Ces entreprises ont acquis une bonne image auprès des demandeurs d’emploi et de la clientèle. Elles ont su trouver leur placesur des marchés de niche, en adéquation avec leurs forces et leurs moyens, qui leur permettent une valorisation satisfaisantede leur savoir-faire.

Quelques-unes de ces entreprises portent leurs efforts en direction :� de secteurs spécifiques, comme par exemple, GREENIVORY, à Haguenau, qui vise les agences web, les agences de com-

munication et les pure player51 Internet, avec des solutions dans le domaine de l'e-marketing ; SIEMENS HEALTH, à Sélestat,dont l’activité est orientée vers les cliniques et les hôpitaux ; INTELLIGENCIA, à Niederhausbergen, qui intervient au profitdes établissements de santé et maisons de retraite ; INFOSANTE, à Vendenheim, spécialisée dans le secteur de la santé ;DIETRICH'S France, à Strasbourg, et SEMA France, à Colmar, orientées vers la construction bois ; KA-RA, à Schiltigheim,dont le cœur de métier est la conception architecturale ; GALION SOLUTIONS, à Pfastatt, qui privilégie la sous-traitanceautomobile ; JOSHUA INFORMATIQUE SAS, à Illzach, tournée vers les professionnels de la réparation collision et desconcessionnaires deux roues ; CEFA AVIATION, à Raedersheim, spécialisée dans les boîtes noires d’avions ; SCHAEFFERPRODUCTIQUE, à Pfastatt, spécialisée dans les applications pour le secteur textile ; LOGI DIFFUSION, à Entzheim, se consacrantaux hôtels – restaurants ;

� de typologies de clients comme, par exemple, AGRESSO FRANCE SA, à Strasbourg, et LOGITUD SOLUTIONS, à Mulhouse,qui interviennent pour le secteur public, et ORGALOG, à Schiltigheim, pour les PMI.

Deux tiers de ces entreprises ont des clients locaux et régionaux, plus d’un tiers sont déjà présentes nationalement etinternationalement, comme l’illustre le graphique suivant (établi à partir de 82 données disponibles) :

� Des marchés de niche qui nécessitent un développement à l’international

Graphique 28>Les types de marchés investis par les “concepteurs en série” et leur répartition (données 2007)

51 L'expression fut utilisée à l'origine pour désigner une entreprise dont l'activité était exclusivement menée sur l'Internet. Parextension, elle permet de désigner une entreprise qui concentre ses activités sur un seul métier ou en tout cas sur un seulsecteur d'activité – source : http://www.e-marketing.fr/xml/Definition-Glossaire/6233/Pure-player

Il est à noter que la fidélisation des clients internationaux de ces pépites peut faciliter leur propre internationalisation, ainsi queleur proximité avec l’Allemagne et la Suisse.

A l’exclusion de ICIDEVELOPPEMENT, à Mulhouse, qui vend exclusivement aux distributeurs, ces sociétés sont amenées àvendre leurs logiciels et formations associées aux utilisateurs finaux (vente directe) et également à un réseau de partenaires(vente indirecte, parfois en marque blanche) : cabinets de conseils, entreprises des métiers “concepteurs sur-mesure” et“ingénierie informatique”, éditeurs, distributeurs / intégrateurs, opérateurs, prescripteurs / apporteurs d'affaires, agentscommerciaux multicartes. Ce dernier type de vente peut être plus efficace et moins onéreux qu’une approche directe.Néanmoins, ce partenariat oblige l’entreprise à mettre en place un plan marketing et plan média pour apporter à son réseaude partenaires tous les supports nécessaires pour placer ses produits.

Sources : DIANE et ASTREE

� Des capacités de développement non entièrement explorées

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53L es logiciels et services associés en Alsace

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Noms des entreprises

22 2 828Vente de matériel informatique, toutes prestations, logiciels, formation,

distributeur NAVISION, opérateur téléphone depuis peu.

Codespostaux

Activités réelles Effectifs en 2007

Chiffre d’affaires réalisé en 2007 (ke)

READY BUSINESS SYSTEM 67960(RBS)

LOGICA IT SERVICES 67400FRANCE

190 19 000

Les “services d’ingénierie informatique”Les sociétés de “services d’ingénierie informatique” peuvent fournir des prestations complètes avec, au-delà des ques-tions touchant aux logiciels proprement dits, le matériel et les infrastructures au réseau pour les entreprises, les collectivi-tés locales, régionales, nationales et parfois internationales.

Ces entreprises représentent 46% des entreprises du champ couvert par l’étude avec 204 établissements.

Rapportées aux 131 données disponibles, les 9 entreprises les plus importantes en termes d’effectifs (plus de 50personnes) sont les suivantes :

� Données quantitatives

> Liste des 9 premières entreprises de “services en ingénierie” en effectifs, avec leur chiffre d’affaires en 2007

DIVALTO MERCURE 67960INFORMATIQUE

Conseil en systèmes informatiques.

Ingénierie informatique et intégration de systèmes.

DYNASYS 67300

IFS FRANCE 68120

CAPGEMINI EST 67300

ATOS ORIGIN 68100

BULL SAS 67300

OSIATIS INGENIERIE 67960

SOPRA GROUP 67300

TEKELEC FRANCE 68200

SOCIETE 67000DE DIFFUSION VIDEOTEX PLURIMEDIA (SDV PLURIMEDIA)

Prestataire de services informatiques.

Conseil en systèmes et logiciels informatiques53.

Traitement informatique, ingénierie informatique.

Conseil et intégration de systèmes et de solutions.

Produits et services ayant un rapport avec l'informatique et télécom.

Hébergement professionnel de services web,extranet, intranet, sur plates-formes haute

disponibilité – Conception, développement graphique et applicatif,

intégration de services web, extranet, intranet54 .

100 à 199 NC*

100 à 199 NC*

50 à 99 NC*

50 à 99 NC*

50 à 99 NC*

50 à 99 NC*

50 à 99 NC*

62 5 54154

Ces sociétés, communément appelées SSII55, proposent une offre intégrée couvrant la gestion globale d’un système d’informationdepuis la phase d’audit / conseil, jusqu’à la maintenance et parfois l’infogérance. L’infogérance est une offre commerciale visantà garantir l’exploitation au quotidien du système informatique, en dehors de l’entreprise cliente ou par l’intermédiaire d’unepersonne extérieure à l’entreprise. L’intérêt de cette solution consiste à libérer le client d’une contrainte pour lui permettre de seconcentrer sur son cœur de métier. L’infogérance est contractualisée. Les niveaux de services proposés selon cette formule peuvent viser :

� la tierce maintenance applicative ;� la gestion des infrastructures ;� l’externalisation informatique de processus, et notamment :les achats, la comptabilité, la gestion de la relation client, lesressources humaines, la sauvegarde de données.

Deux grands profils de sociétés de ce type coexistent enAlsace :� des implantations locales de SSII internationales qui peuvents'appuyer sur des entités à l'étranger pour externaliser, parexemple, une partie du développement ;� des entreprises indépendantes.

Le système d’information, qu’il s’agit d’organiser, s’appuiesur un ensemble de serveurs et ordinateurs fixes, et égale-ment, dans certains cas, sur des équipements mobilescomme les PDA56, téléphones portables et ordinateursportables. A titre d’exemple, la société SWI, à Mulhouse,propose des solutions adaptées aux besoins de leurs clientspour téléphones portables et PDA.

Les entreprises clientes ont toujours le choix de ne recourir à ces sociétés que pour une partie de leurs compétences. Les SSIIsont souvent situées à proximité de leurs clients, en véritables partenaires de la stratégie de leur système d’information, engérant, dans la mesure du possible, les rapports généralement difficiles entre les services techniques et les servicescommerciaux.

Ainsi, les étapes de leur fonctionnement ne sont pas forcément chronologiques, car une entreprise peut être intéresséeinitialement par une prestation donnée et avoir recours à une autre prestation complémentaire ou supplémentaire, si elle estsatisfaite de la réponse qui lui a été donnée à sa première demande. L’offre proposée couvre souvent des services de types :� audit / conseil ;� développement sur-mesure ;� formation / intégration de solutions d’éditeurs ou proposées par les “concepteurs en série” (précédemment analysés dans

la présente étude) ou de solutions propres ;� maintenance / service après-vente ;� hébergement ;� vente de matériel.

Ces entreprises se caractérisent par la qualification, la technicité et l’adaptabilité de leurs personnels, illustrées notammentpar les formations dispensées. Les études que ces sociétés conduisent sont traitées avec pragmatisme : la prise encompte des enjeux est partagée avec les clients sous forme d’engagements qui englobent les délais à respecter, la qualitéet le coût des prestations. Ce professionnalisme favorise l’élaboration de solutions “clé en main”, propres à répondreaux attentes spécifiques de chaque client, les tarifs des prestations réalisées étant le reflet du périmètre couvert par lasociété de services.

� Analyse stratégique� Des sociétés de services proposant des solutions “clé en main”

53 Donnée obtenue sur http://www.societe.com54 Mise à jour des données transmises par l’entreprise.

55 Sociétés de Services en Ingénierie Informatique.56 Organiseurs de poche.

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* : Non Communiqué.

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55L es logiciels et services associés en Alsace

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Les prestataires fidélisent une clientèle régionale souvent importante, et peuvent être amenés à participer à des projets derecherche.

Par ailleurs, des partenariats avec des constructeurs de matériel, des éditeurs ou des entreprises du métier “concepteurs delogiciels en série” leur permettent, d’une part, d’accroître la notoriété de leur entreprise et d’élargir, d’autre part, la palettedes produits qu’ils seront en mesure de proposer à leurs clients.

Enfin, ces entreprises entretiennent de bonnes relations avec les écoles ce qui permet de recruter des stagiaires à la suitede leurs stages de fin d’études.

Les SSII sont des entreprises dont le plan de charge est souvent saturé. Elles peuvent donc rencontrer des difficultés degestion de nouveaux projets. Le volet commercial / marketing est souvent pris en charge par les gérants, car les profilscommerciaux compétents en informatique sont difficiles à recruter.

Par ailleurs, une part souvent modeste du chiffre d’affaires est réalisée à l’export, comme le montre le graphique suivant(établi sur la base de 119 données disponibles). Pour les implantations locales de SSII internationales, les implantationsétrangères assurent le développement export. Pour les entreprises indépendantes de petite taille, le développement àl’international requiert des qualités supplémentaires et, entre autres atouts, une organisation adaptée ajoutée à de solidesconnaissances linguistiques :

Graphique 29>Les types de marché investis par les entreprises de “services en ingénierie” et leur répartition

(données 2007)

� Sociétés de services et réseaux

� Ces entreprises de grande technicité sont encore peu présentes à l’international

Quelques sociétés sont centres de formations agréés et ont une connaissance avérée des marchés émergents.Ces sociétés sont en relation directe avec les utilisateurs finaux.

Quelques sociétés visent :� des applications spécifiques : automatisation et supervision industrielle, éditique et GED57, dématérialisation, gestion /

comptabilité, gestion de la relation clients, marchés publics, sécurité informatique ;� des types de clients spécifiques, exclusifs : grands comptes, administrations / collectivités territoriales, PME / PMI.La société ACANTHE, à Altkirch, propose ses services autour du progiciel de gestion intégré KHRESMOS, qu’elle a développé.Ce progiciel, ajustable à la demande, permet aux TPE et PME/PMI de communiquer sur des écrans, bornes tactiles, sitesInternet de vente en ligne et, également d’informatiser, par exemple, des contrôles techniques de véhicules ou d’assurer lagestion des flux de livraison.La société IPNERGIE, à La Walck, propose aux TPE et PME/PMI, des solutions selon un nouveau modèle, Solution as a Service,permettant aux clients d’utiliser une application via Internet, en ne payant que ce qu’ils consomment, dégagés des soucisde l’exploitation informatique et de l’obligation d’investir régulièrement dans du matériel et des logiciels. Le centre informa-tique de cette entreprise est mis à disposition et géré par IBM Global Technologies Services, dans le cadre d'un contrat de par-tenariat entre IPNERGIE et IBM.Ce modèle est un modèle d’avenir, comme cela a été abordé précédemment dans l’étude, et impacte l’ensemble des métiersliés à la conception logicielle et services associés. L’informatique y est vue comme de l’énergie, avec une facturation à laconnexion, selon le nombre de clients.

Comme les technologies évoluent rapidement et que les clients souhaitent une meilleure qualité pour un produit moinscher, il est difficile pour les SSII d’établir une stratégie produit. Ces sociétés se positionnent ainsi sur le service de proxi-mité, qui répond à une attente forte de leurs clients. La mise en place de tout ou partie d’un nouveau système d’infor-mation nécessite, la plupart du temps, une remise enquestion de l’organisation et une réflexion sur les consé-quences de la mise en place d’un tel dispositif.

Par ailleurs, les personnes décisionnaires dans les entreprisesprospectées, qui arrêteront, parmi les solutions proposées,celles qui conviennent in fine à leur entreprise, sontgénéralement peu accessibles ou disponibles. Les sociétésde services doivent donc prendre en considération le tempsconsacré aux relances diverses et un cycle de décision souventlong. Une partie des démarches qui précède l’avant-ventepeut être ainsi à la charge des SSII.

Enfin, ces entreprises ont du mal à vendre hors région depar les frais engendrés (notamment de déplacements), maiségalement à cause de la volonté des clients de trouver unprestataire partenaire de proximité.

� Une clientèle exigeante qui privilégie la proximité

57 Gestion Électronique des Données.

Sources : DIANE et ASTREE

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L’environnement dans lequel les entreprises de conception logicielle et services associés évoluent en Alsace, aété examiné précédemment. Il se dégage, de la présente étude, des forces dont la région peut tirer le meilleurparti, et aussi des faiblesses à identifier et à surmonter. Elles ont été récapitulées dans le tableau ci-dessous :

Compte tenu des éléments d’appréciation qui ont été mis en évidence précédemment, les enjeux auxquels sontconfrontées les entreprises de conception logicielle et services associés en Alsace, peuvent être classés en troiscatégories : l’amélioration de l’organisation interne, une meilleure maîtrise de l’environnement et un bon posi-tionnement stratégique par la valorisation des spécificités propres aux différents métiers.

Des pistes d’actions récapitulées ci-après viennent compléter ces trois axes privilégiés.

U N POTENTIEL TERRITORIAL À CONSOLIDER E NTREPRISES : S’ORGANISER POUR CONQUÉRIR DENOUVEAUX MARCHÉS

FORCES

Prestataires :

�De nombreuses entreprises dans le domaine“locomotive”, donc à fort potentiel territorial etde développement. Certaines sociétés leadersdans leur domaine d’activité.

�3ème région française pour les éditeurs de logiciels.

Utilisateurs :

�Entreprises bien équipées en informatique et peuréfractaires au développement des TIC.

Acteurs / actions :

�Présence d’acteurs réalisant et finançant desactions dans le domaine des TIC (cf. chapitre 5 p. 36).

�Présence du programme IDEES de Microsoft.�Déploiement régional de l’opération TIC et PME.�Présence du pôle de compétitivité Alsace

Biovalley. �Appui possible sur le cluster “Aménagement de la

maison”.�Présence du pilote du DMP (Dossier Médical

Personnel).�Existence de l’Observatoire Internet & e-business

Alsace de la Chambre de Commerce et d’Industriede Strasbourg et du Bas-Rhin (CCI SBR).

�Potentiel de formations (dont la licence profes-sionnelle “référencement et rédacteur web”,unique en France) et de recherche en Alsace.

Territoire / infrastructures :

�Réputation de sérieux et de qualité de l’Alsace. �Possibilité d’ouvrir des bureaux à la Maison de

l’Alsace, à Paris.�Proximité de l’Allemagne et de la Suisse, facilité

d’approche : langue, culture, etc.

�Position centrale de Strasbourg sur l’axe Paris-Francfort au niveau du déploiement des réseauxde télécommunications internationaux.

�Très haut débit.

FAIBLESSES

Prestataires :

�Rencontre possible de difficultés au niveau commercialet faible présence à l’international.

�Peu d’offres visibles au niveau de la dématérialisa-tion des documents et des échanges.

Acteurs / actions :

�Entente globale et vision stratégique entre acteursdes TIC à consolider.

�Peu de salons spécialisés et de dimension nationale.

�Pas de participation aux groupes de réflexioneuropéens ou nationaux.

�Risque de décalage entre les aides publiques et lesbesoins des entreprises, du fait de l’évolution rapidedu secteur.

Formations / recherche :

�Décalage possible entre les attentes des entrepriseset les formations initiales.

�Déficit de formations post BAC+2 et notamment deformations d’ingénieurs en Alsace.

�Absence de formation sur le logiciel libre.

�Offre de formation avec la double compétencetechnique et commerciale quasi-inexistante.

�Transferts de technologie avec les laboratoiresquasi-inexistants, alors qu’une meilleure connais-sance réciproque entre le monde de la recherche etles entreprises, favoriserait l’émergence des solu-tions nouvelles.

Un enjeu important pour les entreprises de conception logicielle et services associés, qui se situent dans unenvironnement de plus en plus concurrentiel, est de s’organiser pour être plus compétitives en termes de ren-tabilité et de productivité. Pour ce faire, il est indispensable de :

� Réduire ses coûts, en particulier pour les petites structures, en :

� s’interrogeant sur sa politique de recrutement ou d’externalisation, notamment dans les domaines suivants : ressour-ces humaines, gestion financière, aspects juridiques ;

� étudiant la possibilité d’acheter collectivement du matériel et des logiciels ;

� participant à des formations mutualisées ou à des ateliers d’échanges (thèmes identifiés auprès des entreprises ren-contrées : juridique, intelligence économique / propriété intellectuelle, innovation / technique, management / know-ledge management (ou gestion des connaissances), gestion de projet, audit besoins clients, politique de prix / com-mercial / marketing, entretien / gestion de la relation clients, communication - notamment sur Internet- / relationpresse, marchés publics) ;

� participant à des salons mutualisés nationaux / internationaux.

� Une clientèle exigeante qui privilégie la proximité

� réalisant un diagnostic stratégique de l’entreprise, notamment sur les aspects financement / taille et définition deson marché ;

� participant à des ateliers d’échanges sur les thématiques des nouveaux modèles économiques et langages de pro-grammation qui peuvent générer de nouveaux produits ;

� répondant aux attentes de la clientèle visée : les PME recherchent de plus en plus une relation de proximité et des outilssimples à mettre en œuvre, tandis que les grands comptes souhaitent une optimisation et une baisse des coûts ;

� réalisant une veille, notamment technique, juridique ou normative, concurrentielle, au niveau national et international.

� Exploiter les marchés porteurs en :

� se tenant au courant des conclusions du groupe de réflexion national Green IT;

� participant au déploiement régional de l’opération TIC et PME 2010 ;

� positionnant son offre pour tenir compte du mouvement continu de la dématérialisation des documents et deséchanges, qui inclut l’e-administration ;

� étudiant les collaborations possibles avec les entreprises participant à la dynamique du pôle de compétitivité AlsaceBiovalley et pour le déploiement du projet du Dossier Médical Personnel (DMP) ;

� se rapprochant de la mission “Aménagement de la maison” pour développer le marché de la régulation del’habitat (gestion énergétique et flux), pour aller vers le concept de bâtiment intelligent ;

� s’interrogeant sur sa politique de développement à l’international, notamment là où la demande est significative parrapport à l’offre (par exemple : Allemagne, Inde, Etats-Unis).

S’organiser en interne pour positionner sa stratégie

Dans le contexte économique actuel, les entreprises doivent trouver des nouveaux clients et bâtir des collaborationspour pouvoir se développer. Les principaux enjeux identifiés sont les suivants :

S’ouvrir sur son environnement

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� Travailler avec d’autres structures pour bénéficierde l’efficacité exponentielle du résultat induit parl’effet réseau en :

� participant à des actions collectives de communication,notamment sur la dématérialisation des documents etdes échanges et l’offre à valeur ajoutée, auprès desclients (privés et publics dont les pôles de compétitivitéet de compétences), distributeurs et cabinets conseils ;

� nouant des contacts réguliers avec des écoles et laboratoirespour :> adapter davantage le contenu des formations à

l’évolution du secteur ;> mieux faire valoir les besoins des entreprises ;> initier des transferts de technologie, notamment

avec le Master professionnel en archivistique pourles aspects de dématérialisation des échanges.

Selon les métiers couverts par les entreprises de conception logicielle et services associés en Alsace, les enjeuxdiffèrent.

Enjeux spécifiques par métier

Les concepteurs sur-mesure : augmenter les collaborations de proximité

Les concepteurs en série : renforcer le développement à l’international

Au vu de leur positionnement stratégique et de leurs marchés, les “concepteurs sur-mesure” ont à relever les défissuivants :� positionner leur offre à un juste prix par rapport au marché ;

� être force de proposition de services / options en plus de la conception logicielle, pour développer leur chiffre d’affaires ;

� cibler les clients, structurer la relation avec ceux-ci de manière privilégiée, pour bien connaître leurs besoins etconstruire un partenariat long terme ; ceci appelle dans certains cas une stratégie de développement à l’international(notamment en Suisse et en Allemagne), impliquant une approche multiculturelle et éventuellement la mise en placed’agences à l’étranger ;

� travailler davantage avec les “concepteurs en série” et les “services d’ingénierie informatique”.

Leurs principaux enjeux identifiés sont les suivants, notamment à l’international :� une clarification et une bonne maîtrise du droit de la propriété intellectuelle (dépôt de brevets et de marques, droit

d'auteur, etc.) ;

� une consolidation des dimensions marketing ou commerciale de l’activité, à la faveur de la participation à un réseaud’affaires, en veillant à ne pas diffuser d’informationsstratégiques pour l’entreprise (notamment sur Internetou lors des déplacements professionnels : forums,salons, réunions de travail formelles et informelles, etc.) ;

� la mise en place d’implantations territoriales (demandéesnotamment aux Etats-Unis) ou d’un travail suivi avec dessociétés partenaires.

Les services d’ingénierie informatique : développer les partenariats long termeAu vu de leur positionnement stratégique et de leurs marchés, les sociétés proposant à leur clientèle des“services d’ingénierie informatique” ont comme impératifs simultanés de :� définir une stratégie de développement, qui passe par une politique de fixation des prix, en tenant compte de l’investisse-

ment lié à des prestations “haut de gamme” récurrentes et donc coûteuses ;

� comprendre les enjeux de la propriété intellectuelle pour les entreprises qui ne le sont pas encore, et professionnaliser leurstechniques de veille (clients, fournisseurs, concurrents, réglementation, etc.) ;

� se faire connaître et valoriser leur image en étant, en particulier, visible sur la toile, grâce à un bon référencement ;

� rechercher par priorité des clients prêts à laisser le temps à la SSII de développer le discours amont, permettant de démon-trer qu’un investissement ponctuel plus lourd peut apporter des gains à moyen terme (économie d’exploitation, parexemple), voire d’optimiser leur productivité, avec éventuellement la mesure du retour sur investissement ;

� participer activement à des réseaux professionnels et développer des stratégies d’influence (lobbying) pour se faireconnaître, remporter des affaires et identifier, le cas échéant, des investisseurs potentiels ;

� conduire méthodiquement les recherches nécessaires pour appréhender d’autres zones géographiques qui ont les mêmesvaleurs que l’Alsace.

Le présent document contribuera à alimenter la réflexion en vue d’un plan d’actions destinées au secteur “conceptionlogicielle et services associés en Alsace”. Ce plan d’actions, réalisé en partenariat avec les institutionnels et les entreprises,pourrait servir de prélude à un contrat d’objectifs pour le secteur.

Par ailleurs, le travail réalisé par l’observatoire Internet & E-Business-Alsace-2008 de la Chambre de Commerce et d’Industrie deStrasbourg et du Bas-Rhin sur les usages des TIC en région, est très intéressant et pourrait contribuer à la mise en place d’unbaromètre TIC régional actualisé périodiquement. Ce baromètre pourrait effectivement aider les prestataires à proposer uneoffre adaptée aux besoins du marché.

Enfin, cette étude fournit des pistes en matière de “dématérialisation des échanges”, une thématique soulevée par PETRA(cf. Introduction). Elle pourrait être notamment complétée sur les aspects relatifs aux prestations intellectuelles (pour que soitapprofondie notamment la dimension conseil) et à la logistique. Néanmoins, une étude réalisée sur les potentiels d’unedémarche cluster en Alsace sur cet enjeu permettrait également d’affiner le plan d’actions.

C ONCLUSION

58 Voir site : http://www.alsaeco.com/observatoires/cci/observatoire-internet-e-business

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Noms des entreprises

ACANTHE 13/03/2008 Développement, édition, distribution de logiciels, 0 à 559

services informatiques, services accès au réseau.

ACE-SI 21/01/2009 Conseil en systèmes informatiques. 9

ACTIVIS 28/05/2008 Création et référencement de sites Internet. 22

Dates des visites Activités réelles Effectifs en 2007

Annexe 1 : Liste des entreprises et organisations rencontrées

AIRSOFT CONSULTING 26/02/2008 Autres activités de réalisation de logiciels 6Edition de logiciels applicatifs.

ALSACE AUDIO VISUEL 01/04/2005 Commerce de gros de composants 7et d’autres équipements électroniques.

AWOMA 21/01/2005 Conseil en systèmes informatiques59. Radiée le 19/11/200759

CALDERA GRAPHICS 26/11/2007 Editeur de logiciels informatiques 17dans le domaine de l'imagerie numérique.

BLUEBOAT 24/04/2008 Autres activités de soutien aux entreprises59. 0 à 559

ANKEO 09/04/2008 Prestations et produits en relation avec la sécurité 1 ou 2informatique et les logiciels libres ;conseil et services de toute nature.

CEFA AVIATION 28/03/2008 Développement, conception, réalisation 4et commercialisation de logiciels pour les besoinsde l'aviation (pour les boites noires).

CODRIS 30/08/2004 Conception de logiciels, tous services informatiques, 5vente de matériel (spécialiste des logiciels pour le transport).

CSI 21/09/2005 Commerce de gros d'ordinateurs59. Liquidée le 11/12/200659

DECIBEL INFORMATIQUE 22/10/2002 Informatique : éditeurs de logiciels 6de gestion d'entreprises, tous services annexes.

DIVALTO MERCURE 14/12/2005 Edition d’ERP à destination des PME-PMI60. 7560

INFORMATIQUEDYNASYS 09/01/2009 Editeur de logiciels 47

(logiciel de chaînes logistiques : SKEP).EURO INFORMATION 08/06/2006 Maintenance, entretien, NC*SERVICES (EIS) mise en service informatique.

EUROPE INTERNET 14/01/2009 Autres activités rattachées à l'informatique. NC*

EVALUANT 11/03/2008 Conception et réalisation de logiciels, 1conseil en organisation informatique, vente de matériel et maintenance informatique.

EXCEPT SA 10/11/2006 Conception de logiciels informatiques 22de toute nature.

FUSIO SYSTEMS 06/06/2006 Télécommunications Liquidée le (hors transmission audiovisuelle). 03/11/200859

GESTLOG CONSEIL 21/09/2005 Vente et paramétrage de logiciels, gestion,DE GESTION formation et conseil en gestion.

GRI 17/11/2008 Audit et gestion de projets de réseaux informatiques. 1

HELPEXPERT 23/03/2005 NC* NC*

HEYD CONSULTING 17/03/2005 Autres activités de réalisation de logiciels59. NC*

IMVENTIS SOLUTIONS 21/09/2005 Autres activités de réalisation de logiciels59. Radiée le 20/10/200859

IGES 23/11/2006 Conseil en systèmes informatiques 14et réalisation de logiciels (gestion, comptable,gestion commerciale et les achats....).

Clôturée pour insuffisance d’actif

le 12/09/200659

Noms des entreprises

INCOTEC 17/11/2008 Editeurs de logiciels, tous services annexes. 32

INTRAPRA 03/02/2009 Conseil stratégique et solutions informatiques61. 261

Dates des visites Activités réelles Effectifs en 2007

IPNERGIE 06/01/2009 Prestations de services, multimédia, 3services techniques liés.

KARA 03/10/2006 Conception architecturale assistée 4par ordinateurs.

OCI 26/10/2006 Cabinet d'études informatiques, 23conseil, formation, vente de matériel.

SCHAEFFER PRODUCTIQUE 25/04/2006 Conseil, formation, assistance informatique, 21éditeur de logiciels61.

SYSTANCIA 16/11/2006 Conception, réalisation, commercialisation NC*de logiciels informatiques - Editeurs de logiciels.

SWI 24/04/2006 Edition de logiciels (non personnalisés) 6Exploitation d'un brevet SWAPTEC.

TELECOM OBJECT 01/06/2007 Télécommunications filaires. NC*

TSI CONSEIL 14/12/2004 NC* NC*

UHL BONAVENTURE 09/03/2006 Négoce d'ordinateurs de gestion, logiciels 70 à 7562

INFORMATIQUE et tous services, formation Marques principales :SIEMENS, FUJITSU...

TEMPO CONSULTING 28/02/2008 Conseil en informatique et services liés 1tels que la formation.

THE MIGHTY TROGLODYTES 27/03/2008 Autres activités de réalisation de logiciels. Liquidée le 10/11/200862

YVES TEVONIAN CONSEIL 26/01/2005 NC* NC*

SOCIETE DE DIFFUSION 21/03/2006 Hébergement professionnel de services web, 62VIDEOTEX PLURIMEDIA extranet, intranet, sur plates-formes (SDV PLURIMEDIA) haute disponibilité - Conception,

développement graphique et applicatif, intégration de services web, extranet, intranet61.

PNEUMOPARTNERS 16/06/2006 Gestion et exploitation de sites Internet Liquidée leen rapport avec un dispositif de bruits 14/04/200862

auscultatoires.

RBS 23/05/2006 Vente de matériel informatique, toutes prestations, 190logiciels, formation distributeur NAVISION, opérateur téléphone depuis peu.

KIMOCE 12/06/2006 Edition de logiciels. 36

59 Données obtenues sur http://www.societe.com.60 Mise à jour des données transmises par l’entreprise.

*NC : Non Communiqué.

61 Mise à jour des données transmises par l’entreprise.62 Données obtenues sur http://www.societe.com

*NC : Non Communiqué.

KIWI 11/03/2008 Services de sauvegarde de données informatiques. 1

2LE 11/03/2008 Développement de logiciels et de sites Web, 4conseil en informatique, vente de logiciels et de matériel informatique.

NEWEL INFORMATIQUE 24/04/2008 Conseil, formation en informatique 10et accès internet création hébergement de sites Internet, audit et conseil.

MSMARTCOM 21/02/2006 NC* NC*

PROFICOM 30/03/2005 Conseil pour les affaires et la gestion62. NC*

Noms des organisations Dates des visites

ALSACE LIBRE SOFTWARE ALLIANCE (ALSA) 28/02/2008Rhénatic 15/05/2008Syntec informatique 27/06/2008

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Annexe 2 : Liste des relecteurs Annexe 3 : Organisation du secteur TIC, selon l’OCDEclassifications NES (Nomenclature Economiquede Synthèse) et NAF révision 1Noms des entreprises

structures

ACANTHE Madame Vincente SCHNEIBELEN

ACE-SI Monsieur Jean-Marc PATOURET

ALSACE INTERNATIONAL Madame Patricia HATESUER

ALSACE TECH Madame Marie VOLKERS

BANQUE de France Monsieur Henri JULLIEN

BLUEBOAT Monsieur Christophe THIL

CAHR Monsieur Alexandre RIGAUT

CALDERA GRAPHICS Monsieur Joseph MERGUI

CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin Monsieur André HIRTZ

CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin Monsieur Jean-Marc KOLB

CEEI Monsieur Jean-Bruno GUERRA

DECO Madame Claudine JOST

CONSEIL REGIONAL Monsieur Alain COTE

CUS Monsieur Pierre BERGMILLER

CUS Monsieur Gérard SARACCO

DGCIS Monsieur Bruno GOUBET

DGCIS Mademoiselle Anne LAURENT

DGCIS Madame Stéphanie SCHAER

DIVALTO MERCURE INFORMATIQUE Monsieur Thierry MEYNLE

DRCE Madame Catherine BOURGEY

DRIRE Alsace Madame Valérie BLANCHARD

DRIRE Alsace Monsieur Pierre BOIS

DRIRE Alsace Monsieur Sébastien CODINA

DRIRE Alsace Monsieur Jérôme CREUTZ

DRIRE Alsace Madame Claire DEBAYLE

DRIRE Alsace Monsieur Antoine DEBIDOUR

DRIRE Alsace Monsieur Philippe LAMBALIEU

DRIRE Alsace Monsieur Gilles LELONG

DRIRE Alsace Monsieur Ferdinand TOMARCHIO

EUROPE INTERNET Monsieur Bernard CLAUDE

EVALUANT Monsieur Nicolas CHABRIER

GREEN IVORY / COGIFACTORY Monsieur Jean-Georges PERRIN

ICONOVAL Monsieur Piotr SZYCHOWIAK

ICONOVAL Monsieur Patrick HENRY

INCOTEC Monsieur André HENTZLER

INCOTEC Madame Julie BAUMERT

INPI Monsieur François MULLER

NTRAPRA / MEDEF Monsieur Augustin HOLVECK

IPNERGIE Monsieur Thierry VONFELT

KA-RA Monsieur Raphaël PIERRAT

KA-RA Monsieur Laurent VIDAL

KIMOCE Monsieur Patrick HETT

LOGICA / Syntec informatique Monsieur Laurent FEVRE

2LE Monsieur Sébastien HEITZMANN

NEWEL INFORMATIQUE Monsieur Amir HAJJAM

OSEO Monsieur Alban STAMM

OSEO Monsieur Emmanuel BRUNACCI

Rectorat Madame Elisabeth ESCHENLOHR

Rhénatic Madame Raphaëlle BAUT

SCC Madame Catherine HERZOG

SCHAEFFER PRODUCTIQUE Monsieur Christian LECLERC

SDV PLURIMEDIA Monsieur Michel LANDARET

Service de coordination à l’intelligence Monsieur Laurent MACEéconomique (ministères Economie / Budget)Trésorerie Générale Alsace et Bas-Rhin

SGARE Monsieur Guillaume EBELMANN

SWI Monsieur Henri TOBIET

SYSTANCIA Monsieur Christophe MARANZANA

TECHNOPOLE MULHOUSE Madame Corinne PATUEL

TEMPO CONSULTING / Monsieur Maurice MORETTI

ALSACE LIBRE SOFTWARE ALLIANCE (ALSA)

Civilités Prénoms Noms Fonctions

Industrie C45 - Fabrication d’appareils de réception, enregistrement ou reproduction du son et de l’image (électronique grand public)

32.3 Z Fabrication d’appareils de réception, enregistrement ou reproduction du son et de l’image

E31 - Fabrication de machines de bureau et de matériel informatique

30.0 A Fabrication de machines de bureau

30.0 C Fabrication d’ordinateurs et d’autres équipements informatiques

E33 - Fabrication d’appareils d’émission et de transmission (télécommunications)

32.2 A Fabrication d’équipements d’émission et de transmission hertzienne

32.2 B Fabrication d’appareils de téléphonie

E35 - Fabrication de matériel de mesure et de contrôle

33.2 A Fabrication d’équipements d’aides à la navigation

33.2 B Fabrication d’instrumentation technique et scientifique

33.3 Z Fabrication d’équipements de contrôle des processus industriels

F61 - Fabrication de matériel électrique

31.3 Z Fabrication de fils et câbles isolés

F62 - Fabrication de composants électroniques

32.1 A Fabrication de composants passifs et de condensateurs

32.1 C Fabrication de composants électroniques actifs

32.1 D Assemblage de cartes électroniques pour compte de tiers

Commerce de gros J20 - Commerce de gros, intermédiaires

51.8 G Commerce de gros d’ordinateurs, d’équipements informatiques et de progiciels

51.8 H Commerce de gros d’autres machines et équipements de bureau

Services N12 - Télécommunications

64.2 C Télécommunications (hors transmissions audiovisuelles)

64.2 D Transmission d’émission de radio et de télévision

N21 - Activités informatiques

72.1 Z Conseil en systèmes informatiques

72.2 A Édition de logiciels (non personnalisés)

72.2 C Autres activités de réalisation de logiciels

72.3 Z Traitement de données

72.4 Z Activités de banques de données

72.5 Z Entretien et réparation de machines de bureau et de matériel informatique

72.6 Z Autres activités rattachées à l’informatique

N31 - Location sans opérateur

71.3 E Location de machines de bureau et de matériel informatique

Gérante

Co-Gérant

Chargée de mission

Chargée de mission

Directeur Régional

Gérant

Chargé de Projet

Gérant

Directeur adjoint à l’industrie

Responsable du secteur des TIC

Chargé de mission

Chargée de mission

Conseiller pour l'Innovation numérique

Responsable du Pôle Multimédia

Chef du Service Informatique

Chef de la Mission de l’Action Régionale

Chef du bureau Sécurité

Chef du bureau Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication

Directeur Général

Attachée régionale

Chargée de mission à la Division Développement Industriel

DRIRE par intérim

Chargé de mission à la Division Développement Industriel

Chargé de communication, adjoint au Secrétaire Général

Chargée de mission à la Division Développement Industriel

Chargé de mission à la Division Développement Industriel

Adjoint au Chef de la Division Développement Industriel

Chargé de mission à la Division Développement Industriel

Chef de la Division Développement Industriel

Président

Gérant

Directeur général /Trésorier

Responsable Appui aux Entreprises

Responsable Intelligence Economique

Directeur

Responsable Marketing

Délégué Régional

Président

Directeur des opérations

Co-gérant

Co-gérant

Président Directeur Général

Directeur régional Est / Délégué régional

Gérant

Directeur Général

Chargé d’Affaires

Chargé d’Affaires

Déléguée Académique à la Formation Continue / Directrice du GIP FCIP Alsace

Animatrice

Responsable d’agence et de région

Président

Président du Conseil d’Administration

Chargé de mission Régional à l’Intelligence Economique

Chargé de mission TIC

Président Directeur Général

Directeur Général

Directrice

Gérant / Président

65L es logiciels et services associés en Alsace

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Annexe 4 : Tableau des outils TIC utiles à l’entrepriseau regard de son organisation interne

Graphiques

Tableaux

Graphique 1 : p 5Représentation des TIC.

Graphique 2 : p 6Représentation des métiers en lien avec les TIC.

Graphique 3 : p 7Logigramme des acteurs et étapes situant la prestation de conception de logiciels et services associés.

Graphique 4 : p 9Les 10 priorités de la politique TIC dans les pays de l’OCDE en 2008.

Graphique 5 : p 9Répartition des investissements en R&D dans les différentesbranches du secteur des TIC, en 2000 et 2005.

Graphique 6 : p 13Chiffre d’affaires et valeur ajoutée dans les différentes branches du secteur des TIC, en 2005.

Graphique 7 : p 14Evolution du nombre net de création d’entreprises de services informatiques, depuis 1993.

Graphique 8 : p 21Cartographie des activités informatiques en Alsace (2005-2007).

Graphique 9 : p 23Répartition des dépenses mondiales consacrées aux TIC par branche d’activité, en 2005.

Graphique 10 : p 24Dépenses consacrées dans les pays de l’OCDE aux TIC en 2007 par segments de marché (en millions de dollars).

Graphique 11 : p 25 Equipement des entreprises en EDI.

Graphique 12 : p 26Entreprises disposant d’un site Internet, selon leur secteurd’activité.

Graphique 13 : p 26Typologie des logiciels équipant les entreprises françaises, en 2006 et 2007.

Graphique 14 : p 28Equipement des entreprises en réseaux informatiques. Comparaison France/Alsace.

Graphique 15 : p 28Entreprises disposant d’un site Internet et classées selon leur taille ou leur secteur d’activité.

Graphique 16 : p 29Typologie des progiciels équipant les entreprises alsacienneset, en pourcentage, leur usage respectif.

Graphique 17 : p 29Typologie et pourcentage des utilisations des logiciels par les entreprises alsaciennes.

Graphique 18 : p 30Avantages attachés à l’usage des TIC selon les entreprisesalsaciennes.

Graphique 19 : p 30Cycle de vie d’une information numérique.

Graphique 20 : p 32Catégories des prestataires intervenant dans les solutionsd’archivage et de conservation de contenus électroniques.

Graphique 21 : p 32Principaux points de blocage à la dématérialisation des documents et courriers entrants.

Graphique 22 : p 34Répartition des pratiques de dématérialisation selon les organisations.

Graphique 23 : p 35Utilisation de l’e-administration par les entreprises françaises.

Graphique 24 : p 42Représentation du nombre d’entreprises du secteur “conception logicielle et services associés” par tranches d’effectifs (données 2007).

Graphique 25 : p 43Évolution du nombre d’entreprises du secteur “conceptionlogicielle et services associés” créées, année après année,entre 1969 et 2007.

Graphique 26 : p 44Représentation du nombre d’entreprises du secteur “conception logicielle et services associés” par tranche de nombre d’établissements secondaires (données 2007).

Graphique 27 : p 47Les types de marchés investis par les “concepteurs sur-mesure” et leur répartition (données 2007).

Graphique 28 : p 50Les types de marchés investis par les “concepteurs en série”et leur répartition (données 2007).

Graphique 29 : p 55Les types de marchés investis par les entreprises de “services en ingénierie” et leur répartition (données 2007).

Tableau 1 : Codes NAF version 1 des activités informatiques. p 6

Tableau 2 : Codes NAF version 2 des activités informatiques. p 6

Tableau 3 : Liste des 9 premiers “concepteurs sur-mesure” en effectifs, avec leur chiffre d’affaires en 2007. p 46

Tableau 4 : Liste des 13 premiers “concepteurs en série” en effectifs, avec leur chiffre d’affaires en 2007. p 48

Tableau 5 : Liste des 9 premières entreprises de “services en ingénierie” en effectifs, avec leur chiffre d’affaires en 2007.p 52

Fonctions Outils TIC utiles

Stratégie

Recherche et développement

Production

Commercial / Marketing

Ressources humaines

Comptabilité / Achats

En transversal aux fonctions précédentes

�Outils de la gestion des connaissances�Outils de simulation et de représentation d’aide à la décision� Logiciels de veille concurrentielle et sur les marchés� Protection des systèmes informatiques et sécurisation des échanges

informatiques

� Echanges de Données Informatisées (EDI)�Outils de travail collaboratif� Conception Assistée par Ordinateur (CAO)� Logiciels de veille technologique

� Progiciels de gestion intégrée (PGI)� Gestion de la Production Assistée par Ordinateur (GPAO)� Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO)� Planification, ordonnancement, optimisation du process industriel

� Progiciels de gestion intégrée (PGI)� Echange de données informatisées (EDI)� Ventes en ligne (e-commerce)�Mailings clients� Site web� Logiciel de gestion de la relation clients

(CRM : Costumer Relationship Management)� Gestion du service après-vente� Logiciel de veille commerciale

�Outils d’e-recrutement�Outils d’e-learning� Logiciel de gestion de la paye� Logiciel de gestion des temps de travail et de l’activité

� Progiciels de gestion intégrée (PGI)� Achats en ligne� Logiciels de facturation

� Visioconférence / Télétravail� Courrier électronique� Intranet / Extranet / Internet�Outils de mobilité (PDA, téléphone et ordinateurs portables)� Stockage / archivage d’informations (gestion électronique

des données) / sécurité

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LE

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ICIE

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ET

SE

RV

ICE

SA

SS

OC

IÉS

EN

AL

SA

CE

67L es logiciels et services associés en Alsace

notesBibliographieRapports, études, articles, bases de données�AFDEL - Propositions en faveur du développement

de l’industrie du logiciel en France - 2008�Agence Wallonne des Télécommunications

Mise en perspective internationale du secteur TIC2009 - http://www.awt.be

�Archimag - Acteurs de la gestion de contenu, on redistribue les cartes ! - 04/2008

� CGTI - Quelles politiques publiques pour favoriserl’usage des TIC dans les entreprises ? - 2007

� Commission sur l’économie de l’immatérielL’économie de l’immatériel, la croissance de demain - 2006

�Deloitte et CFO - The next wave of Green IT - 2009�DGE - Technologies clés 2010 – 2006�Doc@post - Livre blanc :

vers l’agilité documentaire! - 2008� Eric Besson, Secrétariat d’Etat chargé de la prospective

et du développement de l’économie numérique -France numérique 2012 – 2008

� Eurostat - Communiqué de presse. Utilisation des technologies de l’information et de la communication en 2007 - 2007

�Gilles de Chezelles - La dématérialisation des échanges éditions Lavoisier - 2006

� IDC - le marché des services informatiques et des logiciels en région. Bilan 2005.Perspectives 2006-2010 - 2006

� Infogreffe - Guide de la dématérialisation - 2008� INSEE - http://www.insee.fr� INSEE Les technologies de l’information

et de la communication - Industries, services et commerce de gros - 2005

� INSEE Alsace – l’informatique, filière motrice - 2003� Journal du Net – Le cloud computing, l’informatique

de demain? - 26/03/2008� L’Usine Nouvelle - Plan de relance :

l’informatique oubliée ? - 03/02/2009� L’Usine Nouvelle - Le gouvernement lance un groupe

de réflexion sur le Green IT - 05/01/2009

� L’Usine Nouvelle - Logiciels : le “made in America”domine toujours - 04/12/2008

� L’Usine Nouvelle - L’initiative TIC & PME 2010en quête de standards - 30/10/2008

� Le journal des entreprises - Les NTIC au servicedu développement durable 06/07/2007

�MARKESS International - Dématérialisation de documents et courriers entrants - 2008

�MARKESS International - Archivage et conservationde contenus électroniques - 2007

�MARKESS International - Dématérialisation de factures France, 2007-2009 -2007

�MEDEF - Favoriser l’usage des TIC dans les PME, pour leur compétitivité - 2005

�Michael Porter - Competitive Advantage - 1985�Observatoire économique des CCI d’Alsace

Observatoire Internet & E-business - 2008�Observatoire des TIC - Marchés des Technologies

de l'Information et des Communications en Franceet en Europe en 2008 - 2008

�OCDE - Perspectives des technologies de l’informationde l’OCDE 2008. Principales conclusions - 2008

� Price Waterhouse CooperEurosoftware 100 - 2008

� Sessi - Les technologies de l’informationet de la communication. Industries, services et commerce de gros en chiffres - édition 2007-2008

� Sessi - Tableau de bord des TIC et du commerceélectronique. Entreprises-Ménages - 2008

� Sessi - TIC et productivité des entreprises. Des liens forts - 2006

� Syntec informatique - Pour une stratégie européenne du logiciel - 2008

�Unistatis - Statistique annuelle de l'emploi salariéhttp://info.assedic.fr

�XERFI - Les services informatiques en France. Analyse du paysage concurrentiel - 2007

� EITO - European Information Technology Observatory – http://www.eito.com�Green IT – http ://www.greenit.fr�Green IT – le Monde Informatique - http://greenit.lemondeinformatique.fr � IDATE – Institut de l’Audiovisuel et des Télécommunications en Europe – http://www.idate.fr� INSEE – http://www.insee.fr�OCDE – http://www.ocde.org�OREF ALSACE – Observatoire Régional Emploi Formation - http://portailweb.region-alsace.eu� Plate-forme d’information e-Alsace – http://www.e-alsace.net� Région Alsace – htpp://www.region-alsace.eu � Truffle 100 – http://www.truffle100.com

Sites Internet�

La DRIRE remercie l'ensemble des partenaires de cette étude.

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Document téléchargeable sur le site Internet de la DRIRE Alsace : espace “Accompagnement des entreprises”,

rubrique “Les enjeux pour l’industrie” : www.alsace.drire.gouv.fr

DRIRE Alsace • 1 rue Pierre Montet • 67082 STRASBOURG Cedex Tél. 03 88 25 92 92 • Fax 03 88 25 92 68courriel : [email protected]