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4-2011 www.batitech.ch 06 I Davantage de transparence pour les lampes économiques 35 I Mesures à recommander lors de pandémies 37 I Journée ferblanterie 2011 à Berne

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Technique du bâtiment et énergie

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06 I Davantage de transparence pour les lampes économiques

35 I Mesures à recommander lors de pandémies

37 I Journée ferblanterie 2011 à Berne

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La technologie du «smart metering»Voulez-vous savoir la quantité d’électricité utilisée par chaque locataire? Des millions de compteurs communi-cants sont aujourd’hui installés dans le monde. Le premier projet pilote de Suisse est devenu réalité à Lausanne.Dans quelques années, l’ensemble des ménages suisses devrait être connecté à des compteurs intelligents.L’installation d’un boîtier de dernière génération peut analyser tous les flux. Electricité, eaux, gaz et chaleur.A l’entrée de l’immeuble, un écran dévoile la quantité d’énergie consommée en ces lieux (appartements et com-muns). Seuls les locataires peuvent accéder à ces données par ordinateur ou sur leur smartphone. Le proprié-taire n’a qu’un accès aux données globales de son immeuble.A quoi bon connaître toutes ces données? Grâce à la traque au gaspillage et à la modification des compor-tements, on table sur 15% d’économies. En matière de gestion les données sont transmises à distance. Plusbesoin de personnel pour relever les compteurs ou couper le courant. Le suivi de la demande en énergie et lasurveillance technique du réseau sont facilités.Dresser des profils détaillés des habitudes du consommateur peut être problématique. Après le disque dur del’ordinateur et le téléphone portable, c’est le compteur d’énergie intelligent qui menace la sphère privée. ElianeSchmid, porte-parole du préposé fédéral à la protection des données, admet un certain risque. Le distributeurd’énergie peut savoir à quelle heure vous prenez votre douche, vous faites la vaisselle, vous vous couchez ou en-core si vous êtes en vacances. Le préposé fédéral prend les choses en main et s’apprête à publier une prise de po-sition sur la question. Selon Eliane Schmid, une société qui gère le réseau électrique n’a pas besoin de connaîtrela consommation exacte de chaque appartement. Elle peut se contenter de celle d’un immeuble ou d’un quar-tier. Le consommateur doit être dûment informé avant la pose des compteurs. Il doit être au clair sur les don-nées qui seront transmises, à quelle fin elles seront utilisées et combien de temps elles seront conservées. Plu-sieurs autres pays ont déjà émis des recommandations similaires, notamment au sein de l’Union européenne,qui prévoit d’équiper 80% des ménages de compteurs intelligents d’ici à 2020.Vous voulez en savoir plus à ce sujet? Lisez l’article à la page 44 du présent numéro.

Bernard DätwylerRédacteur en [email protected]

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actuel I 11 produit I 21 partie technique I 30

actuel 4 De l’électricité solaire

sur son toit 6 Davantage de transparence

pour les lampeséconomiques

10 Le bâtiment le plus hautde Suisse

14 Nouvelle technologie 18 Sécurité et confort

à la maison

produits 21 Des notes d’un éclat

particulier 22 Diffuseurs à déplacement

d’air 23 La précision en

320 × 240 pixels 24 Energie solaire –

le logement moderne 26 Double fraîcheur dans les

salles de bains et les WC

partie technique 28 Modernisation du magasin

de prêt-à-porter 35 Mesures à recommander

lors de pandémies

suissetec 37 La branche de la ferblanterie

sous le signe de la sécuritéet de l’esthétique

41 Images de la journéeferblanterie 2011

42 La parole aux participants 43 Assemblée générale

de suissetec Valais romand

carnet 44 DEHN – quatrième

génération pour cetteentreprise familiale

44 Réalisation à Lausanne

Optipress-Therm – le système de distribu-tion de chaleur completLa gamme Optipress-Therm a été sensi-blement élargie dans le domaine du raccor-dement des corps de chauffe. Nous attironsparticulièrement votre attention sur les têtesthermostatiques Heimeier, leader européendu marché. Ainsi, dorénavant vous pourreztravailler de façon encore plus rationnelle etéconomique et obtenir tout ce qui est né-cessaire à la distribution de chaleur, auprèsd’un seul et même fournisseur. Et dès le 1eravril, le prix des tuyaux Optipress-Therm15–108 mm, art. 55080 baissera de 10%.

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06 I Davantage de transparence pour les lampes économiques

35 I Mesures à recommander lors de pandémies

37 I Journée ferblanterie 2011 à Berne

sommaire bâtitech 4-11 3

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L’installation photovoltaïque desépoux Matti a été réalisée par BENetz AG à Ebikon LU: les modulessolaires sont montés sur le toit.Source images: BE Netz AG

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De plus en plus de propriétaires de maisons individuelles envisagent de construireune installation photovoltaïque. Les petites installations qui fournissent en premierlieu de l’électricité pour leur propre consommation sont d’ores et déjà intéressantes.

De l’électricité solairesur son toit

L’électricité solaire, l’énergie inépuisable

«Nous sommes fiers de produire notre propre électricité», expli-que Christian Matti. Pour le moment, l’installation photovol-taïque sur leur maison mitoyenne n’est pas encore rentable, carl’électricité solaire produite n’est pas rétribuée à prix coûtant.En effet, comme de nombreuses autres installations, la leurfigure toujours sur la longue liste d’attente pour l’obtention larétribution à prix coûtant (RPC). Mais M. Matti considère lasituation sereinement: «Nous aurions de toute façon construitl’installation. Nous voulions apporter notre contribution à unealimentation en énergie propre.»La cherté croissante de l’énergie est un autre argument en faveurde la construction d’une installation photovoltaïque. C’est éga-lement ce que pense Michel Perrenoud d’Epalinges: «L’énergiesolaire est disponible à volonté.» C’est ce qui fait la différenceavec l’électricité du réseau: pour la seule année 2011, l’Associa-tion des entreprises électriques suisses ASE prévoit une haussemoyenne des prix de 4%.

L’installation de Michel Perrenoud réalisée par Solstis devrait produire 4000 à5000 kWh d’électricité par an. Source image: Michel Perrenoud

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Différentes solutions de montageLes modules solaires peuvent être soit intégrés dans le toit, soitrapportés sur la toiture. Sur des toits plats, les modules sontmontés sur des supports inclinés selon un angle idéal. Lesépoux Matti ont opté pour une solution dans laquelle les mo-dules solaires sont montés sur le toit existant. «Notre maisonmitoyenne n’a que quelques années. Le toit était donc commeneuf», explique M. Matti. A partir du moment où une rénova-tion du toit est envisagée, les maîtres d’ouvrage optent plutôtpour une solution intégrée. Dans ce cas, les modules solairessont posés directement sur la charpente et remplacent les tuiles.Les planificateurs et installateurs solaires savent très bienquelles sont les technologies et les solutions de montage lesplus appropriées. Une liste de spécialistes qualifiés est dispo-nible sous www.prosdusolaire.ch.

Raccordement au réseauLes installations photovoltaïques sont généralement raccordéesau réseau public d’électricité. Le fournisseur d’énergie local esttenu d’acheter l’électricité. Pour les petites installations d’unepuissance de moins de 3 kW, le tarif d’injection dans le réseau,selon la nouvelle recommandation de l’Office fédéral de l’éner-gie (OFEN), est aussi élevé que le tarif de référence, tant que laquantité d’électricité cédée ne dépasse pas les besoins propresen moyenne saisonnière. Les petites installations deviennentainsi intéressantes – un exemple de calcul: une installationphotovoltaïque d’une puissance de 3 kW coûte entre 21 000 et26 000 francs, près de 3000 francs pouvant être économisésgrâce à des déductions fiscales dans la plupart des cantons.Lorsqu’elle est positionnée de façon optimale, l’installationfournit 3000 kWh d’énergie électrique, ce qui correspond ap-proximativement à la consommation d’électricité d’une famillede quatre personnes (sans chauffe-eau électrique). Avec un prixde l’électricité de 20 centimes par kWh, la famille économisedonc près de 600 francs par an. Sur la durée de vie de l’installa-tion qui est d’environ 25 ans, cela représente une économie de15 000 francs.

En toute bonne conscienceAvec sa puissance de 4,4 kW, l’installation de Michel Perrenoudne fait déjà plus partie des petites installations. Il injecte touteson électricité dans le réseau public. Pour cela, il reçoit actuel-lement 12 centimes par kWh de l’opérateur de réseau local.Dans trois ans environ, il recevra 74 centimes par le biais de laRPC. Le fait qu’il doive provisoirement payer en plus en tantque producteur d’électricité solaire ne pose aucun problème àM. Perrenoud: «Je contribue ainsi à la protection de l’environ-nement.»Chez les époux Matti, l’engagement personnel a également étéune priorité. «C’est une grande satisfaction que de produiresoi-même de l’électricité.» Car, en fin de compte, l’énergie pro-duite sur son toit donne un peu d’indépendance – surtout dansun contexte d’augmentation des prix de l’électricité. Un bon ar-gument, même en l’absence d’une rétribution à prix coûtant. ■

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L’obligation d’information européenne entre en vigueur

Les informations rendues obligatoires de-puis septembre dernier vont de la duréede vie à la teneur en mercure. Les innova-tions les plus importantes pour l’utilisa-teur sont l’indication du flux lumineux etla mention «lampe économique» surl’emballage.

Davantage de transparencepour les lampes économiquesLa deuxième étape de la réglementation européenne relative à la suppression progressivedes lampes à incandescence est entrée en vigueur en septembre 2010. A partir de cettedate, les lampes à incandescence de 75 W doivent graduellement disparaître des rayons etun devoir d’information sur les lampes est imposé dans toute l’Europe. Il en découle que lagrande offre d’ampoules économiques devient plus transparente pour les utilisateurs.

«Lumen» au lieu de «watt»:plus il y en a, plus il y ade lumièreLe plus grand changement est que les«watts» sont remplacés par des «lu-mens». Les nouvelles technologies(lampes fluocompactes, halogènes etLED) nécessitent une puissance très dif-férente pour produire de la lumière, cequi implique que le nombre de wattsn’est plus un indicateur cohérent pourles comparer. Le lumen indique laquantité de lumière produite par unelampe dans toutes les directions. Doré-navant on dira: plus il y a de lumens,plus il y a de lumière.

Seules les vraies lampes écono-miques s’inscrivent dans laclasse énergétique ALa désignation «lampe économique»peut uniquement être utilisée pour deslampes de la classe A, c’est-à-dire deslampes LED et des lampes fluocompactes(CFLi). La quantité d’énergie économiséeindiquée sur l’emballage par rapport àune lampe à incandescence doit êtreexacte et vérifiable. Si une lampe, parexemple les lampes halogènes, ne corres-pond pas à la classe d’énergie A, alorsl’économie d’énergie (en pour-cent) nepeut pas être indiquée.

Sur ses emballages, Osram donne les in-dications exigées par la loi et des infor-mations supplémentaires sur la durée devie, les possibilités de graduation et lacouleur de la lumière (en kelvin), ainsique des caractéristiques telles que QuickLight, dans un tableau simple qui s’appa-rente aux tableaux de valeurs nutritivesbiens connus pour les aliments. L’utilisa-teur a ainsi toutes les informations à sadisposition en un coup d’œil.

La lumière et la protection duclimat en une symbiose parfaiteDepuis longtemps déjà, la protection del’environnement et le design ne sont pluscontradictoires. Avec les lampes mo-dernes d’Osram, il est possible à chacunde contribuer à la protection de l’envi-ronnement tout en réalisant des éco-nomies, et ce, sans avoir à renoncer àl’esthétique ni à la qualité. Il existe en ef-fet des lampes efficientes dans de nom-breuses formes, wattages et couleurs. Quece soit pour des ampoules modernes etéconomiques en énergie, des lampes ha-logènes Eco novatrices ou la dernièretechnologie LED: ces produits peuventremplacer toute lampe à incandescenceavec style et en un tour de main.Les lampes économiques et LED clas-siques sont ce qui convient le mieux à

Est-ce que vous saviez déjà que...

1. … les lampes économiques Osram CFLi nenécessitent que peu de temps pour attein-dre leur complète luminosité?Les lampes économiques OSRAM en techno-logie Quick Light brevetée (p. ex. l’OsramDulux Superstar), brillent presque immédia-tement à leur pleine puissance. Grâce à leurfonction de démarrage particulièrement ra-pide, ces lampes s’allument, lorsqu’ellessont mises sous tension, deux fois plus viteque des lampes économiques normales etparviennent à l’intensité lumineuse maxima-le en un clin d’œil. Les lampes LED halogè-nes Eco et Parathom sont adaptées à uneutilisation où l’intensité lumineuse doit êtreimmédiatement disponible.

Bien meilleures que leur réputation:les lampes économiques en technologiefluocompacte (CFLi)

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ceux qui désirent économiser le plus decourant possible – jusqu’à 80 %. Le tubefluorescent tordu est entouré d’une enve-loppe en forme d’ampoule, de bougie oude boule, en fonction du modèle. AvecOsram Dulux Dimmable, la graduationen continu est dorénavant possible. Cha-que remplacement en vaut la peine: parexemple, si vous remplacez une ampouleà incandescence de 100 W par une 22 WOsram Dulux Superstar, vous économisez237 francs au total sur 15 années d’utili-sation, avec un prix de l’électricité de20 centimes par kWh.

Technologie LEDde plus en plus populaireL’Osram Parathom Classic A est unelampe LED économique et novatriceavec un culot à vis qui remplace parfai-tement des ampoules à incandescencetraditionnelles allant jusqu’à 60 W.Pour une efficacité lumineuse équiva-lente, la Parathom Classic A 60 ne né-cessite que 12 W. De plus, elle est extrê-mement compacte et solide et doncadaptée à toutes les utilisations imagi-nables.La lampe ne contient pas de mercure etsa lumière ne produit pas de rayons UVni d’infrarouges. Les lampes LED ontune durée de vie moyenne allant jus-

qu’à 25 ans et sont particulièrementadaptées à des utilisateurs qui désirentmoderniser les sources de lumière deleur domicile.

Lumière halogène chaudeL’Osram Halogen Eco contribue à la dé-fense de l’environnement et séduit lesamateurs de lampes à incandescence. Leslampes halogènes offrent une qualité delumière et une optique de même niveauque celles de la «bonne vieille ampoule àincandescence», et ce, avec une durée devie deux fois plus longue. Les formesd’ampoules sont identiques, ce qui rendle remplacement extrêmement simple.Disponibles dans de nombreuses formespopulaires, les lampes graduables encontinu offrent une ambiance confor-table dans chaque pièce et s’intègrentparfaitement à un lustre, qu’il soit mo-derne ou antique.

La première ampoule LEDqui remplace intégralementune ampoule 60 W classiqueL’Osram Parathom Classic A 60 12 W estla première ampoule LED au monde quiait la forme d’une ampoule à incandes-cence et est capable de remplacer tota-lement cette dernière jusqu’à 60 W. Et ceavec une économie d’énergie jusqu’à90 % combinée à un design novateur.Elle est graduable en continu sur desvariateurs pour lampes à incandescenceet dispose d’une durée de vie moyennede 25 000 heures.L’Osram Parathom Classic A prouve quel’efficience énergétique peut aller de pairavec une bonne apparence. En plus deremplacer totalement une ampoule 60 W,elle est bien plus jolie que cette dernière.Elle ne brille pas seulement par ses carac-téristiques de base telles que sa consom-mation d’énergie de 12 W seulement, sapuissance lumineuse de 640 lumens, sadurée de vie allant jusqu’à 25 000 heures,sa classe d’économie d’énergie A et sagraduabilité en continu. Elle est égale-

ment compacte et solide, et donc adaptéeà toutes les utilisations à la maison, ainsiqu’au bureau ou à l’hôtel. Elle est la pre-mière en son genre. Car Osram définitune nouvelle fois les standards en matièrede lampes LED. «Avec Parathom Classic A60, Osram a développé l’alternative écolo-gique parfaite à une ampoule à incandes-cence 60 W. Nous lançons ainsi la marche

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OsramOsram fait partie des plus grandsproducteurs de lampes dans lemonde. L’entreprise, qui a sonsiège à Munich, emploie 39 000collaborateurs à travers le monde,comme par exemple dans sa suc-cursale suisse à Winterthour.

Osram offre une gamme exceptionnelle de produits pour une lumière moderne. Photo: Osram.

2. … les lampes économiques Osram CFLisont graduables en continu?Avec l’Osram Dulux Intelligent Dim, Os-ram a développé la première lampe écono-mique (de 7 à 100 %) graduable en conti-nu. Elle fonctionne dans tout luminairegraduable muni d’un variateur par attaquede phase. D’autres fabricants ont éga-lement développé des lampes écono-miques graduables ces dernières années,mais celles-ci ne sont pas graduables encontinu. Les utilisateurs qui possèdent unluminaire graduable pourront toujours ta-miser la lumière en utilisant l’Osram Du-lux Intelligent Vario. Une fonction de gra-duation à deux niveaux est déjà intégrée àcette lampe intelligente. Il faut toutefoisprendre garde au fait que des ampouleséconomiques normales ne peuvent pasêtre utilisées sur des luminaires gradua-bles. L’Osram halogène Eco offre une al-ternative aux lampes économiques clas-siques: toute la gamme est graduable encontinu, sans exception.

3. … les lampes économiques Osram CFLisont disponibles en différentes couleurs?Les lampes économiques produisent tou-tes les couleurs désirées. Les lampes éco-nomiques d’Osram sont aussi disponiblesdans le commerce avec la nouvelle cou-leur Warm Comfort Light, qui produit unelumière aussi chaleureuse que des lampesà incandescence.

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victorieuse de la technologie LED dans lessalles de séjour et les bureaux», dit Hans-Rudolf Bosshard, Marketing Manager chezOsram. Dès février 2011, nous lanceronségalement la nouvelle Parathom Classic A80 sur le marché, qui disposera d’un fluxlumineux de 806 lumens.

Famille de produits Osram Para-thom: les ampoules LED de touteforme et pour toute utilisationEn plus des produits qui remplacent par-faitement les ampoules à incandescenceavec socle à vis, il existe aussi des am-poules LED Osram Parathom permettantle remplacement des lampes halogènesde socle courant jusqu’à 50 W. Celles-ciprésentent déjà une alternative utile pourl’éclairage de plafond, les spots ou l’éclai-rage ponctuel en environnement domes-tique ou professionnel.La gamme de produits Parathom Deco,elle, fait jouer la couleur. Le spectre decouleurs de ces LED: bleu, vert, rouge,jaune ou bien multicolore créent l’am-biance idéale pour les fêtes dans la cave,dans le salon ou même dans le jardin,lors d’une soirée grillades.

Toutes les lampes Parathom ont unechose en commun: elles consommentjusqu’à 90 % d’énergie en moins que lesampoules à incandescence traditionnel-les et sont exemptes de mercure. Leurlumière ne contient pas de rayons UV nid’infrarouges. Une fois qu’elles sont arri-vées en fin de vie, les lampes doivent êtreéliminées correctement et gratuitementauprès de leur point de vente en raisonde leur ballast électronique.

Osram complète sa gammede lampes halogènes avec uneampoule en forme de goutteLa famille de produits Osram halogènes’est enrichie d’un nouveau membre. Enplus de leurs formes classiques de lampeà incandescence, de bougies ou de spots,les lampes halogènes sont dorénavant

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4. … les lampes économiques Osram CFLivous permettent d’économiser de l’ar-gent ?Une lampe à incandescence est bien meil-leur marché à l’achat qu’une lampe écono-mique. Mais il ne faut pas se méprendre.Les lampes économiques sont bien plus ren-tables à cause de leur consommation bienmoins élevée et leur plus longue durée devie. Une ampoule à incandescence de 60 Wne coûte qu’un franc, une lampe économi-que comparable (14 W) environ 15 francs. Leslampes économiques intelligentes d’Osrampeuvent fonctionner jusqu’à 20 000 heures,une lampe à incandescence ne brille, elle,que pendant 1000 heures. Il faudrait ainsiacheter 20 lampes à incandescence pourcouvrir la durée de vie d’une lampe écono-mique. De plus, une lampe économiquevous permet d’économiser environ 144francs en consommation d’électricité parrapport à une lampe classique (pour un prixde CHF 0.20 par kWh). Une lampe écono-mique de 14 W est ainsi déjà rentable aprèsune année. Les lampes LED Parathom va-lent également la peine: pour une durée devie de près de 25 000 heures, elles vouspermettent d’économiser près de 240 francsen électricité (pour un prix de CHF 0.20 aukWh).Une ampoule à incandescence de 100 W necoûte que 1 fr. 50, une lampe économiquecomparable (22 W) environ 17 francs. Leslampes économiques intelligentes d’Osrampeuvent fonctionner jusqu’à 20 000 heures,une lampe à incandescence ne brille, elle,que pendant 1000 heures. Il faudrait ainsiacheter 20 lampes à incandescence pourcouvrir la durée de vie d’une lampe écono-mique. De plus, une lampe économiquevous permet d’économiser environ 320francs en consommation d’électricité parrapport à une lampe classique (pour un prixde CHF 0,20 au kWh). Une lampe écono-mique de 22 W est ainsi déjà rentable aprèsune année.

5. … les lampes économiques Osram CFLi sont disponibles en de nom-breuses formes?Lorsque, en 1985, la première lampe économique capable de remplacerune lampe à incandescence a été développée, celle-ci était en forme detube et relativement longue et large. Il existe aujourd’hui des lampes éco-nomiques Osram dans toutes les tailles et formes habituelles. Les nou-velles formes telles que «Mini Twist», «Mini Ball» et «Mini Bullet» sontadaptées à la taille et à la forme de leurs prédécesseurs à incandescenceet il ne leur manque rien. Les lampes halogènes Eco et Parathom LEDexistent également dans les mêmes formes que les lampes à incandes-cence.

6. … les lampes économiques CFLi peuvent être allumées et éteintes àvolonté?Les lampes économiques Osram supportent sans problème les commutationssurvenant lors d’une utilisation domestique normale, sans que cela n’agissesur leur durée de vie. Si une lampe économique est utilisée dans un environ-nement nécessitant de nombreuses commutations (p. ex. dans la cage d’es-calier d’un immeuble), le mieux est d’utiliser l’Osram Dulux Facility, car cettelampe est particulièrement résistante à ces manipulations.

7. … les lampes économiques Osram CFLi sont disponibles avec différentsculots?Les lampes économiques, Halogen Eco et LED sont disponibles avec unculot enfichable ou à vis. Il est ainsi possible d’économiser de l’énergieavec tout luminaire domestique.

8. … les lampes LED sont considérées comme lampes économiques depuisle 1er septembre 2010?Suite à une directive de l’UE du 1er septembre 2010, seules les lampes éco-nomiques de classe A peuvent être désignées comme lampes économiques.Cela signifie que, en plus des lampes économiques en technologie fluocom-pacte (CFLi), les lampes LED sont également considérées comme lampeséconomiques.

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disponibles pour les puissances de 18 W,28 W et 42 W. Par ailleurs, les lampes ha-logènes Osram portent la désignation«Osram halogène Eco» depuis septembre2010. Avec l’ampoule halogène Eco enforme de goutte, Osram ajoute un nou-veau produit à ses lampes halogèneséprouvées et appréciées. Il existe ainsiune lampe Osram halogène adaptée auxapplications les plus variés.Avec la gamme Osram halogène Eco,l’utilisateur peut simplement dire au re-voir aux lampes à incandescence tout enrespectant l’environnement. Les nou-veaux produits offrent une lumière belleet agréable avec un rendu lumineux natu-rel (Ra: 100) et une intensité lumineuseconstante. Les lampes sont totalementdépourvues de mercure, 100 % gradua-bles en continu dans tous les variateursd’éclairage habituels et produisent leurflux lumineux complet sans temps d’at-tente.

Le changement de nom de l’Osram halo-gène Energy Saver, nouvellement appeléOsram halogène Eco, a été imposé par ladirective de l’UE. En effet, depuis septem-bre 2010, seules les lampes économiquesde classe A peuvent être désignées en tantque lampes économiques. Grâce à laqualité de leur lumière et leur durée devie deux fois plus longue par rapport auxlampes à incandescence, les lampeshalogènes d’Osram resteront un succès,même après ce changement. ■

Pour les informations aux médias,veuillez contacter:Osram AG8401 WinterthourTélephone 052 209 92 50

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La Parathom Classic A 60 remplaceintégralement l’ampoule à incandes-cence 60 W et permet d’économiserjusqu’à 90 % d’électricité.

La nouvelle Osram halogène Eco P enforme de goutte. Photo: Osram.

Une ode au plaisir

Dans la mythologie grecque, on vénérait Dionysos, le dieu de la vigne et du vin, connu pour sa passion, sa joie de vivre et son hédo-nisme. KWC SIN est, d’une certaine manière, une ode à Dionysos. Car il s’agit là d’une robinetterie conçue tout spécialement pour l’épicurien moderne. Par sa fi nition haut de gamme tout en précision, KWC SIN inter-pelle notre raison, quant à nos sens elle les enchante par son design esthétique et d’une élégance élancée.

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Avec ses 126 mètres, la Prime Tower, construite sur le terrain de l’ancienne fabrique d’engrenagesMaag, à Zurich, est le bâtiment le plus haut de Suisse. Celui-ci devrait être achevé en mai 2011.Pour le système de distribution d’eau de boisson, le choix s’est porté sur la solution globale Nuss-baum qui a été installée par l’entreprise Benz & Cie AG, Sanitaire + Chauffage, à Zurich.

Prime Tower de Zurich – Solution globale Nussbaum

La PrimeTower constitue, avec l’im-meuble de bureaux Platform et les bâ-timents annexes Cubus et Diagonal, unensemble dédié au monde des affaires, àla vie culturelle et à la gastronomie. D’uncoût de 355 millions de francs, 18 moisont suffi pour ériger ces 36 étages. Lesystème de coffrage hydraulique auto-grimpant, utilisé pour la première fois en

Le bâtiment le plus hautde Suisse

Auteur: Jean Haag, rédacteur spécialisé RP

Suisse pour l’élaboration d’une tour debureaux, a aussi largement contribué à laréduction des délais de construction. Lorsde la fête marquant l’achèvement du grosœuvre, Markus Graf, délégué du conseild’administration de la société d’investis-sement Swiss Prime Site, a souligné quela Prime Tower constituait l’un des chan-tiers de construction le plus exigeant ja-

mais réalisé en Suisse. Il a nommémentfélicité les entreprises participantes pourleur travail exemplaire et leur admirableflexibilité, entreprises au nombre des-quelles figurait notamment Benz & CieAG, Sanitaire + Chauffage, à Zurich, quiavait été chargée de la réalisation des ins-tallations sanitaires. La plupart des com-posants du système de distribution d’eaude boisson, depuis l’entrée d’eau jus-qu’aux derniers points de soutirage, pro-viennent de chez R. Nussbaum SA àOlten, fabricant de robinetterie et de sys-tèmes de technique sanitaire, qui a aussitransmis son savoir-faire sur place, pro-curant par là même un soutien actif àl’ensemble de l’équipe d’installation.

Une tâche complexeLes exigences spécifiques à satisfaire con-cernant la distribution d’eau de boissontenaient à la hauteur du bâtiment, au dis-positif de mise en pression, aux condi-tions de montage et à la logistique, ainsiqu’au respect des délais prévus. L’équipede l’entreprise Benz, composée de 18 per-sonnes, a commencé les travaux sur laPrime Tower au mois d’août 2009. Elleétait conduite par Rocco Longo, respon-sable général des installations sanitaires,Giovanni Comensoli, chef monteur, etVito Fasiello, monteur conducteur de tra-vaux. Roland Emmenegger, collaborateurdu service externe de la succursale de Zu-rich, était l’interlocuteur direct de l’entre-prise Nussbaum. L’ensemble du bâtimenta été divisé en trois zones de pression.Les deux premières zones sont alimen-tées en eau froide et en eau chaude du

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Les clients du restaurant, du bistrot ou du bar-cocktail situés au 35e étage de la Prime Tower pourront bientôt profiter de cette vue (sur la vallée de la Limmat).

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bas vers le haut, la troisième zone l’étantdu haut vers le bas à partir du 36e étage.Les installations de surpression hébergéesdans les stations intermédiaires achemi-nent l’eau vers les nourrices de distribu-tion d’étage. «Préalablement au montage,nous avons analysé en détail avec Nuss-baum les conditions de pression et lestechniques de raccordement appro-priées», explique Rocco Longo. «Notreobjectif était de parvenir à un niveau op-timal de sécurité, de confort et de renta-bilité.» A chaque étage ont été réalisés lestravaux de second œuvre indispensablesà la mise en place d’une infrastructure sa-nitaire de base. Les finitions seront faitesdans une deuxième phase en fonctiondes désirs individuels des locataires. Letravail effectué dans les gaines d’alimen-tation sortait de l’ordinaire, ne serait-cequ’en raison de leur hauteur. La fixationdes conduites a ensuite nécessité unegrande précision car l’espace disponibleétait limité. «Par ailleurs, nous avons dûadopter des mesures de sécurité spéci-fiques», complète Giovanni Comensoli.«La logistique a constitué un aspect criti-que. Pour la livraison du matériel et l’uti-lisation de moyens de manutention surle chantier, comme le monte-charge, il

n’y avait que des fenêtres de temps limi-tées que nous devions réserver une se-maine environ à l’avance. Si une livrai-son n’arrivait pas à temps ou étaitincomplète, nous devions patienter plu-sieurs jours jusqu’à la fenêtre suivante laplus proche.» «Avec Nussbaum, tout atoujours fonctionné de façon exemplaireconcernant la coordination et les livrai-sons», constate avec reconnaissance VitoFasiello, monteur conducteur de travaux.Une planification minutieuse des tâcheset son respect scrupuleux étaient la con-dition impérative permettant la réalisa-tion des travaux dans les délais deman-dés. Pour cela, il fallait un excellent espritd’équipe. «Nos gars ont travaillé enbonne harmonie et se sont aidés mutuel-lement», souligne Vito Fasiello. Un sys-tème de distribution d’eau de boissonfonctionnant à la perfection a ainsi étéréalisé dans le plus haut bâtiment deSuisse, dont les cadres et les monteurs del’entreprise Benz peuvent revendiquer lapaternité avec une fierté justifiée.

La solution globale NussbaumL’installation de distribution d’eau deboisson de la Prime Tower est un exem-ple typique de la solution globale Nuss-

baum. Celle-ci comporte une gammecomplète de produits et de systèmes fa-briqués dans différents matériaux adaptésà la distribution d’eau de boisson, depuisl’entrée dans le bâtiment jusqu’aux diffé-rents points de soutirage. La solution glo-bale comprend également une offre de

Centrale de distribution d’eau domestique avec nourricesde distribution soudées et nouveaux robinets à brides avecla technologie Easy-Top.

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prestations complète et une garantie sansfaille des systèmes. «Pour nous, il est trèsimportant de pouvoir compter sur unfournisseur tel que Nussbaum, qui nousapporte avec compétence son aide tech-nique dans la résolution des problèmesde toute nature et qui se déplace lors-qu’on a besoin de lui, surtout pour unprojet sortant de l’ordinaire comme laPrime Tower», déclare Rocco Longo. Ladistribution d’eau de boisson dans leplus haut bâtiment de Suisse a nécessitéun réseau de conduites d’une longueurtotale de 6 km environ, auxquelles s’ajou-tent des milliers de raccords. La distribu-tion en sous-sol et les colonnes montan-

tes ont été réalisées en grande partie avecle système d’installation Optipress. Il ena été de même pour la distribution del’eau osmosée, nécessaire à la fontaineinstallée à la réception et aux besoins dusecteur restauration situé au 35e étage,ainsi qu’aux humidificateurs. Concernantla distribution sur les étages, on a optépour le système Optiflex en dimensions16 et 20 mm. Comme il n’y a pratique-ment aucune installation encastrée dansla Prime Tower, c’est Optiflex, avec sestuyaux rigides en matière synthétique etses raccords sertis, qui a été utilisé dansles installations avec cadre de montage.Le nouveau raccord rapide Optiflex-

prOfix a également servi dans les étages.L’utilisation en est extrêmement simple,le raccordement s’effectuant sans outil-lage. De plus, la sécurité offerte par Opti-flex prOfix est exceptionnelle. «En raisonde la problématique générée par la pres-sion, c’est désormais notre entreprise quifixe les spécifications pour le montagedes tuyaux et des raccords», dit RoccoLongo. «Les systèmes d’installation d’eaude boisson de Nussbaum, à pertes decharge minimisées, assurent que les va-riations de température ne sont plus unproblème», ajoute Roland Emmenegger.

Un projet durableLa Prime Tower modifie la perspectiveurbaine de Zurich. Avec sa structure auprofil variable et son enveloppe en verreteinté à nulle autre pareille, ce bâtimentattire les regards dans le paysage urbain.Il fixe également de nouvelles normesécologiques car il est certifié «green-property», le nouveau label de qualité dela construction durable. Ce label a étéélaboré par Credit Suisse en coopérationavec le cabinet d’ingénierie et de planifi-cation Amstein +Walthert AG à Zurich.Ses grandes exigences sont en accord avecles objectifs de l’entreprise Nussbaum,dont le système de gestion de la qualitéet de l’environnement est certifié selon lanorme SQS et dont les différents secteursd’entreprises travaillent tous selon lanorme ISO 9001/14001. ■

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Distribution en sous-sol et colonnes montantes (sur la photo, une vue partielle du système de distributiond’eau chaude) ont été réalisées avec Optipress.

Conditions de distribution sur les étages. Opti-flex a été utilisé avec des tuyaux rigides enmatière synthétique et des raccords sertisdans les installations avec cadre de montage.

Vito Fasiello, monteur conducteur de travaux: «Avec des délais de cons-truction aussi courts que ceux de la Prime Tower, une logistique parfaiteétait particulièrement importante.»

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Giovanni Comensoli, chefmonteur: «Nos gars peu-vent être fiers de ce qu’ilsont réalisé dans la PrimeTower.»

Rocco Longo, respon-sable général des instal-lations sanitaires: «AvecNussbaum, nous avons ànos côtés un partenairequi nous apporte une as-sistance technique extra-ordinairement pré-cieuse.»

L’entreprise Benz & Cie AGL’entreprise Benz & Cie AG a été fondée en 1912. Elle exerce son acti-vité dans les domaines de la planification et de la réalisation d’installa-tions sanitaires, de chauffage et de froid et dispose, en plus de sonsiège social à Zurich, d’une succursale à Küsnacht. Le nom deBenz & Cie AG est synonyme de technique domestique moderne. Dansle domaine des installations sanitaires, elle couvre pour ainsi dire toutl’éventail des différents bâtiments, de la maison individuelle aux grandsensembles résidentiels et bâtiments publics, en passant par les im-meubles pour l’industrie et l’artisanat. A titre d’exemples, citons, outrela Prime Tower, l’EPF d’Hönggerberg, à Zurich, The Home of FIFA, à Zu-rich, l’hôtel Radisson, à l’aéroport de Zurich, et les deux immeubles ré-sidentiels les plus hauts et les plus spectaculaires de Suisse centrale,situés dans le voisinage immédiat de la Swissporarena, le nouveau stadede football de Lucerne. L’entreprise compte 120 collaborateurs et dis-pose d’un service d’urgence interne. Vous trouverez des informationssupplémentaires sur l’entreprise Benz à l’adresse: www.benz-cie.ch

La nature remercie ceux qui chauffent leur logement en pensant à l’environnement. Le gaz naturel est une énergie naturelle, issue des tréfonds de la terre et moins polluante que le mazout, les copeaux

de bois, les pellets ou l’électricité importée, produite avec du charbon.* Avec le biogaz, vous chauffez avec une énergie

renouvelable et neutre en CO2. Votre décision préserve le climat et votre porte-monnaie: www.gaz-naturel.ch

* Etude PSI, «Heizsysteme im Umweltprofil» / étude TEP, «CO2-Intensität des Stromabsatzes an Schweizer Endkunden»

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Biral SA

D’après l’étude préalable, environ 14 mil-lions de circulateurs par an sont mis encirculation dans la communauté. Leur im-pact sur l’environnement se fait principa-lement sentir à toutes les étapes de leurcycle de vie, lorsqu’ils fonctionnent etconsomment de l’électricité. En 2005, lesproduits recensés dans cette ordonnanceconsommaient dans l’UE 50 TWh d’élec-tricité par an, soit 23 millions de tonnesd’émissions de CO2. Si aucune mesurespécifique n’est prise, cette consomma-tion devrait grimper à 55 TWh en 2020.Cette étude préalable montre qu’il estpossible de réduire nettement leur con-sommation d’électricité.L’ordonnance devrait permettre de rapi-dement augmenter le nombre de solu-

Nouvelle technologieNormes et obligations

tions techniques réduisant les effets descirculateurs sur l’environnement durantleur cycle de vie. L’objectif est justementde réaliser en 2020 des économiesd’énergie de 23 TWh, soit une baisse desémissions de CO2 de 11 millions de ton-nes (par rapport à un scénario conservantles mêmes conditions générales).

Biral apporte sa contributionEn avril 2010, Biral a sorti de son assor-timent les circulateurs à réglage classiquepour passer dès aujourd’hui à la nouvelletechnologie efficace sur le plan énergé-tique; ce changement concerne aussi bienles pompes de chauffage que les pompesà eau froide. Biral contribue ici grande-ment à réduire les émissions de CO2.

ChauffageDomaine d’utilisationLa pompe de chauffage veille à ce quel’eau circule dans les systèmes de con-duites de la maison. Aujourd’hui, Biralpropose un assortiment complet de pom-pes Mini-Energie de différentes dimen-sions pouvant équiper des systèmes dechauffage de tout ordre de grandeur; l’undes principes de Biral est justement deproposer la pompe adaptée à chaquecontexte d’utilisation, car savoir s’il fautchauffer avec un chauffage au sol ou desradiateurs et s’il faut utiliser une pompedans un hôpital, une installation indus-trielle ou une maison familiale ne sontpas des questions sans importance.

FonctionsTous les types (de l’AX 12 de petite di-mension au grand AD 652) respectent lesexigences les plus élevées de la classe Adu label énergie et font donc partie de lacatégorie de produits la plus élevée enmatière de rentabilité et de compatibilitéavec l’environnement. La classe A de Bi-ral offre un fonctionnement plus fiable etcontribue à réduire les frais d’électricité età protéger efficacement l’environnement.Les fonctions des produits de cette classerespectent les exigences actuelles, ce quileur permet d’être utilisés dans la tech-nique de bâtiment moderne.

Avantages• Assortiment complet comprenant dou-

ze pompes à haute efficacité• Economies d’argent et d’énergie grâce à

une puissance consommée minimale (àpartir de 5 watts)

• Economies sur les coûts d’énergie allantjusqu’à 80%. L’investissement danscette nouvelle technologie s’avère rapi-dement rentable.

• Economies d’énergie supplémentairesgrâce à des coquilles d’isolation ther-mique fabriquées en série

• Domaine d’utilisation unique et convi-vial

• Système de réduction nocturne automa-tique

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1 Prix nets pour les clients inscrits au registre du commerce. Offre valable jusqu’au 30.6.2011 auprès des concessionnaires participants. 2 Selon les chiffres des immatriculations européennes. Etat janvier à décembre 2010, segment véhicules 1+2 tonnes.

Les miracles économiques. A présent, avec un avantage de prix jusqu’à Fr. 11’000.-.Numéro 1 dans le secteur des véhicules utilitaires en Europe 2, le Ford Transit est le partenaire idéal pour tous les transports. La gammecomplète de véhicules propose une solution confortable et économique pour chaque utilisation. Vous en apprendrez davantage sur tous les modèles Ford Transit «Professional» lors d’un entretien personnel avec votre concessionnaire Ford ou sur le site www.ford.ch.

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• Affichage sur écran LED avec informa-tions en temps réel sur la puissanceconsommée

• Facilité d’utilisation des caractéristiquesde réglage

• Possibilité de connexion et de com-mande par l’intermédiaire d’un systèmede BUS

• Fonctionnement silencieux grâce à lacoordination optimale du moteur, de lapartie hydraulique et électronique

• Stockage résistant à l’usure

Climatisation/réfrigérationDomaine d’utilisationParé contre le froid glacial! Notre nou-velle pompe à eau froide garantit aussiun fonctionnement irréprochable, mêmeen cas de gel; sa commande électroniquebénéficie en effet d’une isolation spéci-fique qui la protège de l’eau formée parla condensation. Avec cette version, nousproposons au fabricant de pompes à cha-leur la solution optimale: une pompeefficace sur le plan énergétique, fiable etpeu encombrante.

FonctionsBiral a développé un système spécifique àdeux chambres (à partir des types A 12KW-16–2 KW/A 401 V2 KW) pour quel’eau de condensation ne puisse pas pé-nétrer dans la partie électronique et créerdes dommages ou entraîner des pannes.

AvantagesLes pompes à eau froide haute efficacitépeuvent être utilisées à des températuresallant jusqu’à –10°C. Elles associent uneefficacité énergétique optimale, la tech-nologie permanente la plus avancée etune convivialité exceptionnelle. Des éco-nomies d’énergie et d’argent combinées àune fiabilité optimale.

Eau sanitaireDomaine d’utilisationAvec Biral, la douche est toujourschaude. L’entreprise de Münsingen a dé-veloppé une pompe haute efficacité quin’est pas seulement écologique mais quiéconomise de l’énergie et offre un con-fort optimal aussi bien pour une maisonfamiliale que pour un immeuble.

FonctionsL’association de la technologie à aimantpermanent haute efficacité et d’un sys-tème intelligent intégré est unique en songenre. Les moteurs à aimant permanent àfaible puissance consommée et la pompeà automémorisation procurent un con-fort optimal et permettent de réaliserd’énormes économies d’énergie. Le mo-dèle AXW smart mémorise les habitudesde consommation et met de l’eau chaudeà disposition en anticipant les besoins. Ilest inutile de régler l’heure et de se préoc-cuper de la température.

AvantagesEconomies sur les frais d’électricité allantjusqu’à 98%.Les économies d’énergie réalisées au ni-veau de la puissance de la pompe vontjusqu’à 98%. La technologie smart réduitla durée de fonctionnement de la pompe,ce qui signifie que la préparation de l’eauchaude demande une quantité d’énergiede chauffage moindre.

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Le réglage confort situé sur la tête de lapompe permet de choisir facilement sesoptions (allant d’une économie d’énergiemaximale au confort maximal) et affichesur l’écran LED le mode de fonction-nement en temps réel.

Une seule philosophie pourcommander la distribution del’eau et évacuer les eaux uséesIntroductionUtilisation simple, facilement compré-hensible et intuitive: telles sont lesquelques qualités non négligeables qu’af-fiche la génération actuelle de comman-des Biral. Les époques où seuls des spé-cialistes s’occupaient de commandes sontrévolues depuis longtemps; aujourd’hui,on parle de convivialité quand chacunpeut utiliser autant que possible unecommande en fonction de ses compé-tences.La commande sert d’interface entrel’homme et l’installation/la pompe.Dans l’industrie des machines, cet outilest généralement décrit comme l’IHM(Interface Homme-Machine). Nous avonsdéveloppé il y a bien 3 ans notre philoso-

phie en matière de commande et d’utili-sation en ayant à l’esprit ce concept d’in-terface. Au début, cette philosophie avaitété mise en œuvre avec succès sur lescommandes utilisées pour évacuer leseaux usées. Biral entreprend actuellementde faire évoluer et d’adapter aussi ce con-cept à la distribution d’eau et à ses diffé-rents besoins.

Domaine d’utilisation:distribution d’eau fraîcheEssentiellement pour relier deux pompesutilisées comme surpresseurs d’eau auto-matiques (ou emploi équivalent). Lacommande comporte tous les élémentsde commande, les fonctions et les inter-faces nécessaires. Elle reçoit la pressionde service de la sonde de pression mon-tée sur l’installation (signal analogique)et l’ajuste à la pression de consigne ré-glée. Quand les débits volumétriques va-rient, la commande offre une régulationefficace sur le plan énergétique et un con-fort optimal. Il est possible de choisir dif-férentes versions d’anti-marche à sec afinde protéger les pompes.

Domaine d’utilisation:évacuation d’eaux uséesEssentiellement pour vidanger les puits,les fosses et les réservoirs avec une oudeux pompes. La régulation de niveaupeut être réalisée avec un interrupteur àflotteur électromécanique, des électrodes(mesure de conductibilité) ou une sondede pression hydrostatique analogique.

Fonctions et caractéristiquesLes utilisateurs peuvent avoir un profil etdes connaissances très différents. Un pro-priétaire foncier mais aussi un techniciende service Biral doivent rapidement se fa-miliariser avec l’utilisation et les besoinsde l’installation et pouvoir la régler enrespectant ses exigences. Le propriétairefoncier se trouve donc plutôt au niveaud’utilisation supérieur et le technicien deservice peut à la base (p. ex. au niveau dumenu Service) consulter le journal de lapompe et effectuer les configurationsadéquates. L’écran est facile à lire et com-prend des pictogrammes et du texte. Ildonne des informations en temps réelsur le fonctionnement de l’installation etindique où se situent les problèmes. Lestouches de l’écran permettent aussi d’-avoir accès à différents paramètres (p. ex.l’électricité consommée par les pompes)

et d’obtenir des informations sur l’instal-lation (p. ex. les heures de fonctionne-ment).

Avantages• Utilisation simple et intuitive. L’écran

guide l’utilisateur.• Installation ultrasimple et raccordement

facile à effectuer grâce à des bornes deraccordement enfichables (aucun man-que de place).

• Installation de grande fiabilité et détec-tion anticipée des problèmes defonctionnement. Les sinistres peuventêtre évités.

• Surveillance du flotteur. Les compo-sants endommagés sont détectés demanière anticipée.

• Fonctionnement de secours. Le flotteur(niveau haut) maintient le bon fonc-tionnement de la pompe.

• Surveillance de la température du mo-teur et de la chambre d’arrêt à huile.

• Surveillance de la tension de com-mande, de la protection du moteur etde l’électricité de la pompe.

• Localisation simple des causes de dé-rangement.

• Messages d’erreur transmis avec un gra-phique et des informations textuellesclaires.

• Journal des erreurs (logbook).• Mesure de l’électricité consommée par les

pompes.• Possibilité de paramétrage directement sur

la commande, sans utilisation d’ordina-teur portable.

• Langues sélectionnables: DE, FR, EN, NL.• Options installables sur place, grâce à une

modularité bien pensée.• Ensemble complet optimisé.De nombreuses fonctions sont intégrées à laversion standard (p. ex. poursuite de mar-che, marche forcée, compteur d’heures demarche et fonctionnement de secours). ■

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18 bâtitech 4-11 actuel

Comment les technologies futures peuvent-elles soutenir les personnes âgées

La part des personnes âgées dans la po-pulation augmente: en 2035, un tiers desSuisses et des Suissesses auront plus de65 ans. Bien que le besoin d’autodéter-mination s’élève, la personne âgée veutvivre aussi longtemps que possible dansun environnement auquel elle est habi-tuée. «iHomeLab» de l’école d’ingénieursde Lucerne ayant pour thème «AmbientAssisted Living» (AAL) oriente ses recher-ches pour que ce soit possible. Cela cou-vre les concepts dans lesquels des sys-

Sécurité et confortà la maisonDans le «iHomeLab» de l’école d’ingénieurs de Lucerne, des chercheurs développent lestechnologies futures autour du thème «Vivre intelligemment». Eu égard au développementdémographique et aux augmentations des coûts dans le secteur de la santé, ils travaillentaussi intensivement à de nouveaux concepts qui doivent permettre à une personne âgéede pouvoir vivre le plus longtemps possible indépendamment, dans ses propres quatre murs.Ces recherches doivent, à l’avenir, pouvoir aussi entrer dans le cadre d’un programmede promotion de l’UE.

tèmes et des produits électroniques ainsique des prestations de service soutien-nent, en fonction de la situation, la viequotidienne et en particulier celle despersonnes âgées. Le directeur de iHome-Lab Alexander Roth déclare: «L’habitatintelligent, cela signifie que la maisons’adapte aux besoins de l’habitant, en re-connaissant ses habitudes.» La conditionde base pour cela est une interaction en-tre différents systèmes et appareils. Celapeut être l’éclairage automatique à la

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porte du logement grâce à une mise enréseau centralisée des unités qui peuventainsi s’orienter et communiquer au be-soin. «Ces possibilités techniques offrentaux personnes âgées ou à celles nécessi-tant des soins, une grande chance, sur-tout s’il s’agit de la sécurité», dit Alexan-der Roth. La maison peut contrôler si lacuisinière électrique est mise hors circuitou alarmer des proches parents et/ou leservice de secours, si une personne,peut-être blessée, gît sur le sol. Différen-tes solutions et prototypes pour des per-sonnes âgées ont déjà été développés parles chercheurs iHomeLab, par exempleune sonde radio qui envoie un appel dedétresse par SMS si la personne qui portel’appareil tombe. Pour faciliter le port dela sonde pour personnes âgées, celle-cipeut aussi être intégrée dans l’appareil decorrection auditif que beaucoup d’aînésutilisent du reste déjà. Pour que la miseen œuvre de telles idées continue, celaexige une étroite collaboration entreiHomeLab avec des entreprises de l’in-dustrie et de la santé publique. En plusdes aspects de la sécurité, le projet del’AAL demande aussi de chercher com-ment empêcher l’isolement social, pardes moyens de communication mo-dernes, selon l’âge des personnes âgées etde façon à ce qu’elles puissent rester encontact avec leur environnement.Dans leurs activités, Alexander Roth etson équipe se lancent toujours de nou-veaux défis: «Comment la sécurité de latechnique peut-elle être garantie eu égardà une protection des données et à desdérangements? Comment faire pour quedes développements, prévus pour unelarge masse, puissent être encore utili-sables? Comment peut-on atteindre unemise en réseau valable dans le secteur deslogements, de sorte que l’homme se

sente aidé, compris, non écarté et surtoutpas surveillé? Et comment pouvons-nouscontribuer à ce que l’homme soit tou-jours au premier plan malgré tous lesprogrès technologiques?»

Pression sur les coûts dansle secteur de la santé publiqueL’AAL offre en plus des qualités de vieaussi des avantages économiques. Celuiqui peut habiter longtemps dans son en-vironnement occasionne moins de fraispour la collectivité. Cela est aussi saluépar les pouvoirs publics. Des facteurscomme la concurrence fiscale et la crisefinancière ont eu pour conséquence queles budgets des villes et des municipalitéssont souvent en déficit. Cela concerneégalement les installations pour les soins.Hans-Peter Christen, président de l’asso-ciation Spitex de Lucerne-Littau, décrit:«Les efforts faits pour diminuer l’explo-sions des coûts de la santé nous attei-gnent également. Ambient Assisted Liv-ing est donc aussi intéressant pour nousSpitex, car les soins à la maison sont laforme la plus rentable». Pour beaucoupde vieilles personnes ayant besoin desoins, le déménagement dans un établis-sement spécialisé est un pas difficile àfranchir. Avec l’aide de nouvelles techno-logies, comme par exemple AAL, leur in-dépendance peut être assurée plus long-temps, tout en restant chez elles.Hans-Peter Christen conclut: «Les expé-riences que nous avons faites lors de lacoopération avec l’école d’ingénieurs deLucerne sont pour nous très positives.»

Programme de promotioneuropéenCe thème ne concerne pas seulement lepeuple suisse. En tout, 23 pays de l’EUsont associés au programme AAL. Il a étémis sur pied en 2008 et sera poursuivijusqu’en 2013. Ce programme est soute-

Prix du public au 4e CongrèsAAL allemandLe 26 janvier 2011 s’est déroulée dans le ca-dre du 4e Congrès AAL allemand de Berlin laJournée de la technique des aînés. Commeles presque 20 autres exposants, iHomeLab ya participé. Environ 70 seniors (femmes ethommes), très intéressés, ont fait le tour del’exposition et ont choisi, au moyen d’unquestionnaire, «quel exposant a le mieux évo-qué les besoins des personnes âgées.»iHomeLab et les chercheurs de l’école d’ingé-nieurs de Lucerne ont convaincu, et ont reçuà la fin de la journée le Prix du public.

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nu par l’Office fédéral pour la formationprofessionnelle et la technologie. Tousles pays mettent les moyens à dispositionpour financer le projet. Le projet de re-cherche total dispose d’un budget annuelde 60 millions d’euros. Pour la contribu-tion suisse, c’est Daniel Egloff qui estcompétent: «Depuis 2009, la Suisse en-courage le projet de partenariat suisseavec le programme AAL. Dans le cadredes appels d’offres annuels, il y a déjàonze projets dans lesquels la Suisse estactive dans le développement, l’organisa-tion industrielle et la représentation pourles utilisations finales. Le volume du dé-veloppement des projets soutenus par laConfédération atteint environ la sommede 6 millions de francs et pour l’enga-gement seul de l’industrie environ 7,5millions de francs.» Les développeurs deiHomeLab veulent aussi à l’avenir parti-ciper à ce programme. ■

Plus de 5000 visiteurs dans le laboratoirede recherche «Vivre intelligemment»iHomeLab de l’école d’ingénieurs de Lucerne a suscité un grand intérêt pu-blic lorsqu’il a été créé le 28 novembre 2008 à Horw. En janvier de cette an-née, il a accueilli le 5000e visiteur. Lors des quelque 360 évènements orga-nisés dans le laboratoire de recherche, on a pu compter la présence d’environ1600 élèves, étudiants et enseignants de 85 écoles et établissements d’en-seignement supérieur de l’étranger et de Suisse. De plus, 183 entreprises et25 associations leaders dans le domaine de la recherche se sont intéresséesaux travaux actuels de recherches de iHomeLab. C’étaient également deshôtes internationaux, venant par exemple de Chine, d’Allemagne, de France,de Grande-Bretagne, de Pologne, de Lettonie ainsi que de la NASA aux USA.Environ 15% des visiteurs étaient des femmes, depuis les jeunes adolescen-tes intéressées à la technique jusqu’aux membres de la Fédération Suissedes Académiciennes.Lors des prochaines visites, les 16 mars, 13 avril et 18 mai, des démonstra-tions seront faites et les sujets de l’AAL seront également traités. La visite estgratuite et dure environ une heure. A cause du nombre limité de places, uneinscription est nécessaire. D’autres informations peuvent être obtenues souswww.ihomelab.ch.

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Nouveaux corps de chauffe design Arbonia, la «Collection Chrom»

L’époque des salles de bains purementfonctionnelles est révolue depuis fortlongtemps. Heureusement! Aujourd’hui,la maîtresse ou le maître du logis sontaussi attentifs à l’esthétique de cettepièce. Les hautes exigences en matière demeubles, d’appareils, de robinetterie etde carrelage vont de pair avec le choixd’un corps de chauffe haut de gamme.C’est à l’intention de cette clientèle queArbonia a élaboré les radiateurs designdont l’esthétique répond aux plus hautesattentes.

Précision extrême, gestion optimaledes ressources dans la productionQuelles que soient les formes – concep-tion asymétrique droite (Move) ou encourbe (Cobratherm) ou tubes transver-saux arqués (BTO) – la «CollectionChrom» Arbonia garantit aux architectesla plus grande liberté de création. Ainsi,

Des notes d’un éclat particulier

Avec la série «Collection Chrom», Arbonia introduit de nouveauxéléments design dans la salle de bains. Les planificateurs et maîtres d’ou-vrage qui exigent plus qu’un appareil exclusivement fonctionnel danscette partie de la maison ont désormais la possibilité de choisir les corpsde chauffe Bagnotherm et Cobratherm en finition chrome.

les éléments chromés d’une élégance su-perlative rehaussent la qualité de l’archi-tecture, qu’elle soit d’une brillanceéblouissante ou joue avec les contrastes.Comme les autres produits Arbonia, cettecollection présente une précision d’exé-cution très élevée. Outre les normes dequalité, la gestion économe des ressour-ces dans la production fait partie des plushautes priorités. C’est ainsi que Arboniaréalise le traitement de surface des nou-veaux corps de chauffe design dans l’ins-tallation de chromage interne, conformeau système de management environne-mental DIN EN ISO 14001:2004.

Ces corps de chauffe peuvent être raccor-dés au chauffage central et sont éga-lement disponibles avec un module d’ap-point électrique ou en mode toutélectrique. ■

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22 bâtitech 4-11 produits

Diffuseurs à déplacement d’airTROX HESCO

Les différents modèles de diffuseurs à dé-placement d’air de TROX HESCO sontproduits sur son site de Rüti, dans l’Ober-land zurichois, sur des machines à lapointe de la modernité et par des colla-borateurs hautement qualifiés. Une at-tention particulière est accordée à l’esthé-tique. La gamme standard est complétéepar des fabrications sur mesure et répondainsi à tous les besoins. Cela permet enoutre de satisfaire de manière optimaleaux exigences architectoniques les plusdiverses.

Les clients, planificateurs et investisseurspeuvent entre autres bénéficier des avan-tages suivants: des délais de livraisoncourts, des produits sophistiqués sur leplan aéraulique et un excellent rapportqualité-prix. TROX HESCO propose unelarge gamme de produits et offre un sou-tien compétent en matière de planifica-tion et de réalisation du projet. ■

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produits bâtitech 4-11 23

Caméra thermique testo 882

Comme toutes les caméras thermiquesde ce spécialiste des techniques de me-sure, la testo 882 place la sécurité au pre-mier plan: même les plus petits défautsdes zones difficiles d’accès ou dange-reuses des installations industrielles sontdétectables avec précision et fiabilité, de-puis une bonne distance de sécurité. Avecson détecteur de 320 × 240 pixels, la ca-méra testo 882 répond non seulementaux normes actuelles de la thermogra-phie du bâtiment, mais aussi aux direc-tives de la Fédération allemande pour lathermographie appliquée (VATh e.V.).

Réagir avec prévoyanceen thermographie industrielleLa raréfaction des ressources, le coût éle-vé de l’énergie et l’exploitation optimaledes capacités de production sont au-jourd’hui les principaux moteurs de l’in-dustrie. La prévention des défaillances etdes arrêts d’installations est un importantfacteur compétitif pour chaque entre-prise. Un échauffement accru ou irrégu-lier en production, dans les appareils oudans le réseau électrique peut être un in-dice de défaillance imminente. Avec lesexigences croissantes de productivité etde qualité, l’utilisation de caméras ther-miques dans ce segment prend de plusen plus d’importance.

La précision en 320 × 240 pixels

La caméra testo 882, première caméra thermique testo équipée d’un détecteur de 320 × 240pixels, garantit un niveau élevé de détails sans nécessiter d’objectif interchangeable. Equipéd’un objectif de 32°, ce nouveau modèle offre à l’utilisateur tous les détails de l’image d’unseul coup d’œil et assure un travail rapide, précis et sans complications.

Les efforts de la Confédérationet du canton stimulent le marchéde la thermographie des bâtimentsLe Programme Bâtiments lancé par laConfédération encourage par des subven-tions les mesures d’isolation thermique,autrement dit un assainissement correctet des investissements dans l’efficacitéénergétique. Le certificat énergétiquecantonal des bâtiments (CECB) montreaux experts en énergie le potentield’amélioration énergétique des tech-niques et de l’enveloppe des bâtimentset, sur le marché immobilier, sert à four-nit une évaluation comparable de la qua-

lité des bâtiments du point de vueénergétique. Les caméras thermiquesde testo détectent les déperditionsénergétiques dues à une isolation in-suffisante, à des ponts thermiques ouà des vices et dommages de construc-tion. Simples, rapides et fiables, ellesconstituent des outils indispensablespour toute rénovation thermiqueefficace. ■

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24 bâtitech 4-11 produits

Energie solaire – le logement moderne

Lorsqu’il s’agit d’élaborer un concept deproduction de chaleur moderne et com-plet destiné à alimenter des logements,on ne saurait négliger l’option offerte parl’énergie solaire. Ce mode de productiond’eau chaude naturel et respectueux del’environnement ne ménage pas seu-lement les ressources énergétiques maispermet en outre de réaliser des éco-nomies financières. L’installation solaireSolaris de Domotec peut être utilisée aus-si bien dans les nouvelles constructionsque dans les bâtiments existants.

Système solaire économeet respectueux de l’environnementL’exploitation thermique de l’énergie so-laire représente la manière la plus effi-cace de substituer à l’énergie primaire del’énergie solaire renouvelable. Car l’éner-gie solaire peut être transformée jusqu’à80% en chaleur utile. Avec Solaris, Do-motec offre un système solaire à accu-mulation directe fonctionnant selon leprincipe de la demande et exempt d’adju-vants chimiques. Etant donné que lescollecteurs ne sont pas remplis d’eauquand l’installation est hors service, iln’est pas nécessaire d’y ajouter un pro-duit antigel. En effet, s’il n’y a pas suffi-samment de rayonnement solaire pourproduire de la chaleur, la pompe d’ali-

L’énergie devient toujours plus précieuse et onéreuse. Dans la branche de la construc-tion et de la rénovation, économiser l’énergie et utiliser judicieusement les énergies re-nouvelables tout en améliorant confort, bien-être et sécurité, c’est répondre à une exi-gence d’actualité. Domotec augmente constamment son engagement dans le domainedes énergies renouvelables et propose avec son installation solaire Solaris une solutionorientée vers l’avenir pour le logement de demain.

mentation s’arrête automatiquement etl’eau contenue dans les collecteurs est re-cueillie dans le réservoir en matière syn-thétique anticorrosion Sanicube. Ce sys-tème garantit une utilisation optimale del’énergie solaire disponible tout en bais-sant les coûts d’exploitation. En outre,par la mise en œuvre de ce système horspression, les investissements supplémen-taires concernant échangeur de chaleur,vase d’expansion et soupape de sûretésont supprimés. Et enfin – un bon pointde plus en faveur de la protection activede l’environnement – l’addition de pro-duits antigel est superflue.

Domotec Solaris en un coup d’œil• Haut coefficient d’efficacité du collec-

teur• Taux élevé d’utilisation de l’installation

grâce:• au réchauffement direct dans le collec-

teur de l’eau de l’accumulateur• à la vidange automatique du collecteur

si l’installation est hors service• au volume important de l’accumulateur

(500 litres)• Gros avantages quant à l’hygiène de

l’eau par la combinaison accumula-teur /échangeur sanitaire

• Conduites de liaison en tubes d’assem-blage métalliques

• Facile à poser et exempt de corrosion• Système hors pression économisant

argent et main-d’œuvre• Vase d’expansion superflu• Soupape de sûreté superflue• Produit antigel superflu• Purge de l’installation superflue

L’accumulateur SolarisLe taux de rendement d’une installationsolaire dépendra d’une part des pro-priétés et de l’excellence des collecteurset, d’autre part, l’accumulation de l’eauréchauffée jouera un grand rôle. L’accu-mulateur d’énergie Solaris est un maîtredans son domaine: grâce à sa remar-

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quable isolation thermique, la perted’énergie est minime. En outre, les cuvesde l’accumulateur sont en matière syn-thétique de grande qualité et l’échangeurde chaleur d’eau sanitaire en acier inoxy-dable et, par conséquent, absolumentexempts de corrosion et sans entretien.

L’accumulateur Solarisen un coup d’œil• Pertes d’énergie minimes grâce à une

isolation thermique exceptionnelle• Bref temps de séjour du faible volume

d’eau sanitaire dans l’accumulateur

grâce à la combinaison accumulateurd’énergie /échangeur sanitaire

• Production d’eau chaude hygiénique-ment irréprochable

• Exempt de corrosion et sans entretien,car la cuve de l’accumulateur est en ma-tière synthétique et l’échangeur de cha-leur sanitaire en acier inoxydable. ■

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produits bâtitech 4-11 25

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Geberit DuoFresh: pour une salle debains et des WC empreints de fraîcheur.

26 bâtitech 4-11 produits

Geberit DuoFresh aspire l’air vicié directementdans la cuvette de WC et le rejette purifié dansle local. Il s’intègre facilement dans les sys-tèmes Geberit Duofix et GIS bien connus.

Nouveautés 2011: Geberit DuoFresh

Avec la tendance marquée à disposer desalles de bains plus modernes et plusconfortables, les installateurs sont deplus en plus appelés à répondre auxquestions inhérentes à l’hygiène et aubien-être; ils sont souvent confrontés à laquestion de savoir comment éliminerl’air vicié de manière efficace dans le do-maine des WC. Avec le Geberit Duo-Fresh, les installateurs ont enfin une ré-ponse convaincante à fournir à leurclientèle, car le Geberit DuoFresh offreune double sensation de fraîcheur grâce àl’absorption des odeurs et aux cubes denettoyage pour la chasse d’eau.

Absorption des odeurs intégréeL’innovation Geberit DuoFresh est trèssimple: l’air vicié est absorbé directementdans la cuvette de WC par l’intermédiairede l’amenée d’eau de rinçage, purifié autravers d’un filtre à charbon actif et rejeté

Double fraîcheur dans les salles de bains et les WC

Les odeurs désagréables dans les WC et les salles de bains constituent un véritable problème, pour le-quel aucune solution convaincante n’existait jusqu’à ce jour. Dès lors, Geberit, le fournisseur leader eu-ropéen dans le domaine de la technique sanitaire, dispose d’un nouvel élément de WC avec absorptiondes odeurs intégrée. Ainsi, les odeurs désagréables sont directement absorbées dans la cuvette de WC etensuite neutralisées. Et tout comme on peut s’y attendre avec Geberit: l’ensemble a été étudié jusquedans le plus petit détail, fabriqué dans des matériaux de première qualité et préparé dans le but de per-mettre un montage aisé.

dans le local à côté de la plaque de dé-clenchement. A l’aide de cette technique,le Geberit DuoFresh fonctionne indépen-damment de la ventilation du local ou del’apport d’air frais. De l’énergie est ainsiaisément économisée pendant la périodefroide de l’année.

Composants bien connusLe montage du Geberit DuoFresh néces-site un élément de WC avec canal d’ab-sorption monté en usine ainsi que lanouvelle plaque de déclenchement ou-vrable Sigma40 avec unité d’absorptionintégrée. En qualité d’éléments pour WC,

Geberit dispose des systèmes bien con-nus Duofix et GIS. C’est la raison pour la-quelle, mis à part un raccordement élec-trique, aucune mesure de planificationou de technique du bâtiment n’est re-quise. Et bon à savoir: l’aspiration desodeurs Geberit DuoFresh fonctionne encombinaison avec les cuvettes de WC dela plupart des fabricants.Le montage en lui-même se différencietrès peu de celui des éléments pour WCGeberit Duofix ou Geberit GIS. Pour lesinstallateurs familiarisés avec ces sys-tèmes Geberit, le montage d’une absorp-tion des odeurs intégrée ne nécessite de

Avec Geberit DuoFresh, l’air fraiss’échappe dans le local par lesorifices aménagés sur le côté dela plaque de déclenchement.

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ce fait qu’un temps supplémentaire mi-nime. Etant donné que le filtre à charbonactif se situe derrière la plaque de déclen-chement ouvrable, son remplacement ré-gulier est un jeu d’enfant également pourl’utilisateur ne bénéficiant pas de con-naissances techniques particulières.

20 fois plus d’économie d’énergieque le fait d’aérerL’absorption des odeurs est enclenchéemanuellement à l’aide d’une touche setrouvant sur la plaque de déclenchement.Une commande intégrée déclenche l’aéra-teur après une durée fixe de 10 minutes.Geberit DuoFresh n’est pas uniquementtrès simple à monter et à manier, maisest également une bonne affaire du pointde vue écologique. Ainsi, une famille de4 personnes, ouvrant la fenêtre de la sallede bains quatre fois par jour pendant 10minutes, provoque une perte d’énergied’environ 44 kWh par année. Et ceci uni-quement si l’on n’oublie pas de refermerla fenêtre. Avec Geberit DuoFresh, l’aéra-tion est superflue grâce à l’absorption desodeurs. La même famille consommeraituniquement 2 kWh d’énergie par annéepour l’exploitation de l’agrégat d’absorp-tion monté dans la chasse d’eau – donc20 fois moins d’énergie qu’avec la tradi-tionnelle aération à l’aide de la fenêtreinclinée. ■

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produits bâtitech 4-11 27

La plaque de déclenchement Sigma40 pourGeberit DuoFresh: le système de purificationde l’air à charbon actif est intégré dans la pla-que de déclenchement.

Geberit DuoFresh – les avantages:Avantages pour l’installateur:• Montage simple grâce aux systèmes Geberit bien connus• Se prête à chaque situation de la construction• Pas de saignées murales ou de conduites de ventilation requises• Pas de travaux de planification• Pas de raccordement à la ventilation du local nécessaire• Savoir-faire Geberit de longue date en matière d’absorption des odeurs avec Geberit

AquaClean

Avantages pour les utilisateurs:• Efficace, silencieux et pratiquement invisible• Economie d’énergie: air frais sans perte de chaleur par l’ouverture de la fenêtre ou les

systèmes de ventilation dans les salles de bains• Equipement ultérieur possible grâce à la structure modulaire (en cas de prémontage

d’un élément pour WC Geberit DuoFresh)• Libre choix de la cuvette de WC• Maniement simple à l’aide d’une touche• Double sensation de fraîcheur grâce à l’absorption des odeurs et aux cubes de net-

toyage pour chasses d’eau• Accès aisé au clapet d’introduction pour cubes de nettoyage et au filtre à charbon ac-

tif remplaçable• Uniquement un vingtième des frais d’électricité en comparaison à l’énergie perdue en

cas d’aération à l’aide d’une fenêtre ouverte par inclinaison (10 minutes).

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28 bâtitech 4-11 partie technique

La rénovation du système de chauffage, ventilation et climatisation du magasin de prêt-à-porterLoden-Frey à Munich fut une tâche particulièrement ardue: les travaux ne devaient en effet en aucuncas interrompre ou entraver les activités commerciales en cours ni gêner la clientèle du magasin.La réalisation du projet était rendue d’autant plus difficile en raison du dégagement restreint au-dessusdes plafonds suspendus et de l’espace disponible limité pour le nouveau local technique.

Modernisation du magasinde prêt-à-porter

Techniquement parlant, un projet impliquant un système de re-froidissement d’une capacité nouvellement installée de 840 kW,composé de 60 refroidisseurs de recirculation d’air dans les pla-fonds, d’un refroidisseur sec air-eau et d’un système de refroi-dissement libre, n’a rien d’exceptionnel en soi. Cependant,quand des contraintes d’espace doivent être prises en compte etqu’elles impliquent des exigences inhabituellement sévères, leprojet prend alors une tournure impressionnante.

Le magasin de prêt-à-porter Loden-Frey à Munich se composed’un complexe de trois bâtiments semi-indépendants en termesde services techniques mais qui procurent un espace utile au solsans discontinuité au-dessus de plusieurs étages. Les surfaces devente, réparties sur cinq niveaux, occupent une superficie totalede 7400 m2. A l’origine, chacun des bâtiments avait une affecta-tion particulière. L’un était dévolu à la vente, l’autre aux bu-reaux et le troisième au service commercial et administratif. Cetagencement impliquait tout naturellement différentes hauteursd’étages et de plafonds ainsi que diverses configurations de ser-vice technique et d’entretien.

Espace réduit pour un local techniqueLa surface de vente exigeait une climatisation à large spectresusceptible de fournir les quatre options de traitement de l’air.La commercialisation du prêt-à-porter impose plusieurs con-traintes au système de climatisation : la pièce doit être mainte-nue en permanence à une température de 22°C avec un tauxd’humidité relative de 45% tout au long de l’année.En outre, les nouvelles unités d’air conditionné devaient assurerle refroidissement d’une partie des systèmes de ventilation exis-tants. Le projet réclamait l’installation d’un système de refroi-dissement libre pour gérer les phases transitoires et la saison hi-vernale. Le contexte exigeait un refroidisseur d’eau refroidi pareau, avec un ensemble approprié de refroidisseurs secs/échan-geurs thermiques.Qui plus est, Loden-Frey ne pouvait pas libérer davantage de su-perficie du magasin pour constituer le local technique du nou-veau bâtiment envisagé dans le plan du projet. Selon Franz Mi-hali, directeur technique de Loden-Frey, «cela aurait été bientrop onéreux. En raison de sa situation privilégiée dans le quar-tier historique, chaque centimètre carré compte. La transforma-tion d’une partie du magasin en local technique se serait tra-duite par un coût estimé de 100 000 euros extrapolé sur 20 ans,compte tenu des barèmes locatifs applicables dans le secteur».La seule option possible était un espace d’une superficie de30 m2, situé sous une rampe présentant une déclivité d’environ20 degrés et par conséquent trop basse à l’origine. Une partiedu plancher dut être abaissée pour garantir une hauteur suffi-sante aux refroidisseurs. En raison de la présence de fondationssous plancher, la surface concernée fut abaissée en trois étapes,allant d’environ 60 à 90 centimètres.

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partie technique bâtitech 4-11 29

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30 bâtitech 4-11 partie technique

Se fondant sur leur expérience des projets antérieurs et aprèsconsultation avec Loden-Frey, les planificateurs d’IBF Ingenieur-gesellschaft et les employés de Stingl chargés d’assurer l’ensem-ble des travaux de rénovation ont choisi CIAT Kälte und Klima-technik pour ce projet commun. Ils désiraient avoir uninterlocuteur unique et avaient besoin d’un fabricant suscep-tible de livrer une gamme étendue de composants normalisés etnéanmoins polyvalents. Le fabricant voulait également une re-présentation régionale avec des interlocuteurs qualifiés. Le fa-bricant français CIAT possède un réseau étendu de succursalesdans toute l’Allemagne, dont une située près de Munich.

Solution rapideL’espace réduit au-dessus des plafonds suspendus imposaitl’installation d’unités de faible hauteur et exigeait en outre desunités de refroidissement au plafond dotées de différentes capa-cités et de sorties d’air réglables. Des cassettes de faux-plafond àfaible bruit de la gamme Melody (type WA 63) à connexionLON furent installées à dessein. Grâce à leur autonomie de

fonctionnement, ces unités d’air conditionné purent fonc-tionner pendant six mois sans être intégrées dans le système degestion du bâtiment.

Organisation: un vrai tour de forceIl était impératif que toutes les transformations dans les zonesdu magasin fussent réalisées dans la plus grande discrétion. Ilétait également important de ne pas causer la moindre gêne à laclientèle de Loden-Frey par le bruit ou la poussière, ni leurdonner l’impression de se trouver sur un chantier de réhabilita-tion. Les zones à rénover du bâtiment furent divisées en petitesunités à l’aide d’une grille des travaux. Tour à tour, chaqueunité fut isolée des surfaces de vente au moyen de cloisonscloutées rapidement repositionnables. Les travaux bruyants de-vaient obligatoirement être réalisés en travail posté de nuit oule week-end. Les opérations peu sonores pouvaient être exécu-tées au cours de la journée. Quand l’emplacement des travauxchangeait de cellule, tout devait être remis en parfait état pour10 h du matin, surfaces de ventes comprises.Des ventilo-convecteurs UTA conçus pour une installation dansl’espace mort entre les plafonds bruts et les plafonds suspendusfurent mis à profit chaque fois qu’il fut possible. Ils peuventgérer des volumes d’air de 200 à 1600 m3/h et possèdent unecapacité de refroidissement pouvant atteindre 11 kW. Aux en-droits où l’espace au-dessus des plafonds suspendus manquaitde profondeur pour accueillir des unités UTA, des cassettes deplafond Melody furent utilisées. Leur capacité en air s’échelon-ne de 290 à 1390 cm3/h, pour une puissance de refroidis-sement de 1530 à 10 800 watts.

Equipement extrêmement compactLa capacité de refroidissement totale installée du magasin deprêt-à-porter atteint désormais pratiquement 2 mégawatts, dont840 kW de capacité nouvelle. Pour cela, trois refroidisseursd’eau eau-eau Dynaciat furent installés dans le nouveau localtechnique du bâtiment. Deux d’entre eux offrent une capacité

Loden-Frey est l’une des principales adresses de prêt-à-porter haut de gamme à Munich.

L’unité de refroidissement adiabatique, installée en amont durefroidisseur sec Vextra, visible ici en fonctionnement.

L’espace est réduit dans le localtechnique du nouveau bâtiment.Il a fallu installer toute la tuyau-terie avant même les refroidis-seurs d’eau.

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partie technique bâtitech 4-11 31

de 330 kW, tandis que le troisième dispose de 180 kW. Ces troisrefroidisseurs sont équipés chacun d’un compresseur scroll (àspirales) et peuvent être déclenchés et coupés alternativementpour permettre au système de gérer les variations de charge.Un refroidissement libre fut également installé. Cet élément futintégré au système de refroidissement pour garantir un fonc-tionnement variable continu et fournir la capacité nécessaire àla climatisation des pièces en phases transitoires, par tempéra-ture extérieure inférieure à 15°C. L’écart thermique est suffi-samment important pour assurer le maintien à 22–23°C de latempérature dans les surfaces de vente. Le préalable essentiel àl’intégration du refroidissement libre, c’était la présence du re-froidisseur d’eau refroidi par eau. Un échangeur thermique sup-plémentaire à plaques est actionné via le circuit de refroidis-sement du refroidisseur et du refroidisseur sec. L’échangeurthermique à plaques, intégré au circuit du système TLR, offreune capacité de 165 kW.

Refroidisseur sec dans la courL’installation d’un refroidisseur sec air-eau, puissance d’entréede 1000 kW, dont 840 kW de capacité de refroidissement et160 kW de chaleur dissipée, ne fut pas une mince affaire. Un re-froidisseur sec d’une capacité d’environ 1500 kW aurait été tou-tefois nécessaire en conditions extrêmes, comme par exempleen période estivale avec des températures de l’ordre de 35°C etune humidité relative de 50%. Mais comme la place manquaitpour un refroidisseur sec de cette taille, la capacité supplémen-

taire requise pour gérer de telles conditions climatiques fut con-fiée à une unité de refroidissement adiabatique.Le seul endroit possible où installer ce refroidisseur, c’était lacour. Une fois en place et remonté, le refroidisseur en V com-portait au total quatorze ventilateurs en position horizontale.Fonctionnant par aspiration, ils produisent un débit d’air de146 000 m3/h. Pour limiter les nuisances sonores à proximitéimmédiate de la cour, les ventilateurs ne fonctionnement qu’à80 % de leur capacité nominale. A cette vitesse réduite, le ni-veau de pression acoustique du refroidisseur sec ne dépasse pas48 dB (A) maxi.La qualité de l’air dans la cour constituait la principale préoccu-pation quant au refroidissement adiabatique. La cour est enpartie utilisée par le personnel du magasin et les bâtiments atte-nants ont des fenêtres donnant sur la cour. Pour cette raison, ilimportait avant tout, dans la conception de l’installation, d’as-surer la pulvérisation de l’eau sous une forme brumisée de fa-çon à garantir l’évaporation complète de la moindre gouttelette.Le système est alimenté par une pompe qui fait monter à80 bars la pression de l’eau dans le circuit d’alimentation du re-froidissement adiabatique. Des buses extrêmement fines vapori-sent l’eau sur de petites surfaces d’impact positionnées devantces diffuseurs. Les buses sont éloignées du côté aspiration durefroidisseur. L’eau se dépose sur les ailettes du ventilateur uni-quement par vent favorable, et même dans ces conditions, au-cun dépôt ne se forme sur les échangeurs thermiques. L’eau uti-lisée chez Loden-Frey est entièrement déminéralisée en raison

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32 bâtitech 4-11 partie technique

même de sa qualité locale. L’eau destinée à l’unité de refroidis-sement adiabatique est en plus filtrée et tous les micro-orga-nismes qu’elle pourrait encore recéler sont détruits par l’exposi-tion aux UV.L’unité de refroidissement adiabatique possède une capaciténominale d’environ 400 kW. Elle est conçue pour refroidir l’airen contact avec l’échangeur thermique d’approximativement7° Kelvin à une température extérieure de 35°C. Cela résulte dufait que l’eau extrait de l’air en amont du refroidisseur sec lachaleur nécessaire à son évaporation. Grâce à sa conception et àsa construction intelligentes, l’unité utilisée pour le projetLoden-Frey n’est pas loin d’atteindre la température de point derosée et de saturer l’air à près de 100% d’humidité relative. Lesystème est configuré pour prévenir toute condensation d’eau etéviter la formation d’eau stagnante. Tous les composants de

l’unité de refroidissement par évaporation ont été fournis par lefabricant du refroidisseur sec en accessoires standards.

Détermination complexe de la charge thermique«Un autre point en rapport avec la climatisation auquel nousattachons beaucoup d’importance, c’est l’obligation d’offrir ànotre clientèle un niveau élevé de confort thermique, expliqueFranz Mihali, directeur des services techniques du magasin deprêt-à-porter. Cela, en raison du fait que les ventes de vêtementsse font toujours en avance d’une saison: les collections d’au-tomne se vendent en été et les collections d’hiver, en automne.C’est pourquoi nous avons besoin toute l’année d’une tempéra-ture constante de 22°C dans les surfaces de vente.» L’éclairageconstitue une préoccupation majeure dans la présentation hautde gamme de la marchandise du magasin Loden-Frey. En con-séquence, c’est près d’un mégawatt d’électricité qui est consom-mé par les systèmes d’éclairage chez Loden-Frey. Cet apport dechaleur supplémentaire exige une capacité de refroidissementconstante pendant presque toute l’année.

Etroite coopération indispensableJohann Schranner, technico-commercial, résume ainsi la situa-tion: «Ce projet de rénovation complexe avec ses nombreusesinconnues montre à l’évidence que la priorité absolue doit êtredonnée en amont à une étroite coopération. Pour nous, en tantque fabricant, ce projet est le parfait exemple que les conditions

L’énorme flux calorifique produit pour le solarium saute aux yeux.

Le Groupe CIATCréé en 1934, le Groupe CIAT est un des leaders euro-péens de la climatisation centralisée et du traitementd’air, ainsi que le premier fabricant français de pompesà chaleur. CIAT propose un catalogue de 130 gammesde produits pour répondre aux spécificités des marchéstertiaire, résidentiel et industriel. Plus de 10 millions deproduits CIAT sont en service dans le monde. Entreprisefamiliale française, le Groupe CIAT réalise un chiffred’affaires de l’ordre de 272 millions d’euros et emploie2300 salariés répartis dans ses 9 sites de production,en France, Italie, Espagne et Chine. CIAT est présentdans plus de 70 pays par l’intermédiaire de ses filialeset de son réseau de distribution. www.ciat.fr

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rigoureuses spécifiques à l’objet, de quelque nature que ce soit,doivent être remplies grâce à des produits standardisés de fabri-cation industrielle.»Il considère aussi comme une obligation d’assurer une assis-tance client soutenue. Il serait inopportun de faire porter auclient le fardeau de la responsabilité de technologies sophisti-quées. C’est pourquoi le service client doit constituer une prio-rité absolue. «Dans le cas de Loden-Frey, notre personnel d’en-tretien prend effectivement le système de climatisation encharge. Nos techniciens ont accès sans restriction aux do-cuments internes de l’entreprise et savent où chercher pour ré-soudre des problèmes. Leur expertise est également indispen-sable pour la résolution des problèmes à distance, partéléphone. Cette démarche évite à nos clients des frais inutiles,car la plupart des problèmes signalés n’ont généralement aucunrapport avec le système de refroidissement.»

Données clés du projet de rénovationSuperficie des bâtiments: 7400 m2

Période des travaux: octobre 2007 à mi-2011Planification: IBF Ingenieurgesellschaft mbH, MunichInstallation: Stingl GmbH, MunichSpécificités du projet de rénovation: air conditionné: tempé-rature constante dans les pièces de 22°C avec taux d’humiditérelative de 45%.

Eléments constitutifs de la climatisation• 3 refroidisseurs d’eau Dynaciat d’une capacité totale de 840 kW.• 60 unités de refroidissement à recirculation au plafond: ven-

tilo-convecteurs type cassettes Melody d’une capacité de 200 à1600 cm3/h; ventilo-convecteurs gainables d’une capacité de290 à 1530 cm3/h.

• 1 échangeur thermique, type CIAT PWA 1811, d’une capaciténominale de 165 kW, pour le refroidissement libre.

Plan détaillé du projet en main, de gauche à droite: Martin Fesl, IBF Ingenieurge-sellschaft; Franz Mihali, Loden-Frey Building Services Manager; Helmut Kühner,technicien de maintenance CIAT; Johann Schranner, technicocommercial CIAT;Tobias Erl, responsable projet Stingl.

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A propos de Loden-FreyLe magasin de prêt-à-porter Loden-Frey est situé au 7 de la Maf-feistrasse à Munich. L’histoire de l’entreprise remonte à 1842,époque où le drapier Johann Georg Frey inventa un tissu hydro-fuge: le loden. Bien entendu, les articles traditionnels réalisésdans ce tissu constituent toujours une part importante des arti-cles du magasin, mais les descendants de l’inventeur du lodenont réussi à enrichir le portefeuille produits du spécialiste de

renom. Magasin de prêt-à-porter réputé s’adressant à une clien-tèle exigeante, Loden-Frey propose aujourd’hui une collectionexclusive de vêtements haut de gamme issus des plus grandsstylistes et ateliers de confection du monde. ■

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partie technique bâtitech 4-11 35

Mesures à recommanderlors de pandémies

Technique de ventilation et filtres

L’automne et l’hiver sont comme on le sait le mariage parfaitpour toutes sortes de maladies et refroidissements. Leurs as-pects sont divers et vont du rhume simple, en passant par desinfections grippales jusqu’à la maladie influenza qui n’est pasbénigne. Les coupables, ce sont les virus et les germes qui peu-vent être transmis par l’infection de gouttelettes (transmis pardes aérosols en suspension dans l’air), par frottis (contact deliquides infectés en surface, par exemple les poignées de por-tes), ou l’infection par contact (contact corporel direct avecune personne infectée). Souvent, c’est dans les lieux publics etau travers des installations de ventilation et de climatisationque la propagation des maladies infectieuses peut être suspec-tée.La VDMA, Association professionnelle pour les fabricants decomposants pour la technique de ventilation a publié en octo-bre 2010 une information sur les filtres à air:«Mesures concernant la ventilation et filtres recommandés lorsde pandémies». C’est un article professionnel qui conduit ré-gulièrement à la discussion.Résultat: les filtres à air reconnus font partie de la classifica-tion des filtres et sont en mesure, et de manière appropriée, deséparer un certain pourcentage d’aérosols contenant éventuel-lement des virus et des germes. Cela permet aux systèmes defiltres à air de réduire la concentration d’agents pathogènesaéroportés et ainsi de réduire le risque d’infection suite à l’in-halation des virus et des germes de différentes efficacités. Lacondition est remplie lorsque le mode de fonctionnement estadapté et l’installation de ventilation est appropriée aux mesu-res correctes de filtration. Dans ce cas, il est toujours impor-tant de maintenir une installation propre et efficace.Pour le fonctionnement efficace d’une installation de ventila-tion des locaux, l’information sur les filtres à air donne lesconseils suivants:• Dans la mesure du possible, augmenter la part en air frais.• Lors du maintien de la quantité d’air en circulation, la filtra-

tion de l’air doit se faire par le filtre à particules (DIN EN en1822) ou au minimum par les filtres fins à haute absorption(conformément à classe F9 de la DIN EN 779).

• Dans l’installation, il faut tenir compte de la pression maxi-mum disponible possible du ventilateur, ainsi que du débitde fuite habituel dans les systèmes de canaux de ventilation(voir pour cela DIN EN 1886). L’utilisation de système defiltration à plus haute absorption conduit généralement àune résistance accrue dans le système de ventilation.

• Respecter absolument les normes VDI 6022 lors de la miseen service hygiénique des installations.

• Veiller à ce que lors de la pose des filtres ceux-ci ne montrentpas des dégâts ou des fuites. Changer les filtres au plus tard

après le déclin d’une pandémie (déclassement de la pandé-mie selon directives de l’OMS).

• Le changement des filtres ne se fera que par du personnel for-mé et avec l’équipement de protection correspondant. Les an-ciens filtres seront emballés hermétiquement dans des sachetsen plastique et incinérés.

Si l’on observe les recommandations ci-dessus, le risque de pro-pagation des agents pathogènes par les installations techniquesde ventilation du bâtiment peut être fortement minimisé.L’information sur les filtres à air est principalement destinéeaux propriétaires et exploitants de biens immobiliers qui possè-dent des systèmes de climatisation et ventilation, des ingénieurset planificateurs spécialisés, des entreprises de montage et d’en-tretien de telles installations. Elle informe également les ins-tances et le public concernés.L’information en allemand sur les filtres à air peut être téléchar-gée gratuitement sur le site www.vdma.org/ ■

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36 bâtitech 4-11 partie technique

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Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment (suissetec)

Secrétariat romand, route de Longues Raies 11, CP 251, 2013 Colombier

Tél. 032 843 49 50, fax 032 834 49 55, courriel: [email protected]

suissetec bâtitech 4-11 37

Organisée le 2 mars au Kursaal de Berne, la journée ferblanterie suissetec a mis l’accent sur les normes,le calcul de prix et des exemples tirés de la pratique. Pendant une journée, les quelque 500 participanteset participants venus de toute la Suisse ont discuté de thèmes tels que la sécurité et l’esthétique dansle domaine de l’enveloppe du bâtiment et, bien sûr, de l’avenir de leur métier.

Nombre record de participants à la journée ferblanterie 2011 au Kursaal de Berne

L’évolution de la branche suisse de la fer-blanterie est manifeste. Et lorsque suisse-tec convie les professionnels à la journéeferblanterie, c’est toute la communautédes ferblantiers qui vient à Berne; cetteannée, ils étaient plus de 500 – un nom-bre record! Se perfectionner, entretenirdes contacts, s’intéresser aux dernières in-novations et les promouvoir, tels étaientles objectifs du séminaire. Les ferblan-tières et les ferblantiers suisses sont à cetégard extrêmement actifs, comme entémoignent les 11 présentations spéciali-sées de haute qualité. Outre les questionstechniques sur les Bases de calcul, lesnormes révisées et leur utilisation dans lapratique, ou encore l’évacuation des eauxde toitures, la journée a fait la part belle àl’esthétique au travers de deux exposés.Le premier portait sur la ferblanterie d’art,le second sur la nouvelle toiture métal-lique de l’hospice du Saint-Gothard.Le traditionnel concours «créativité», des-tiné à promouvoir la relève, dont les tra-vaux étaient exposés dans le foyer duKursaal, a constitué un point fort de lajournée ferblanterie. Cette année, uneéquipe d’Unterägeri ZG, constituée dePirmin Ott et de Dragisa Capljak, a dé-croché la première place.Dans le cadre de l’exposition techniqueorganisée parallèlement à la journée, lesparticipants ont pu se tenir au courantdes produits et systèmes présentés par lesprincipaux fabricants et fournisseurs dela branche.

La branche de la ferblanterie sous lesigne de la sécurité et de l’esthétique

Texte: Benjamin Mühlemann, Marcel Baud Traduction: Lambro Bourodimos Photos de la journée: © Béatrice Devènes

Le domaine spécialisé ferblan-terie/enveloppe du bâtimentprésenté par suissetecDans son discours d’ouverture, BennoLees, nouveau président du domaine fer-blanterie /enveloppe du bâtiment, a sou-ligné que le domaine spécialisé œuvraiten faveur des membres et de leurs entre-prises. Les membres du domaine spécia-lisé sont des idéalistes qui, à côté de leursactivités et préoccupations liées à l’entre-prise dans laquelle ils travaillent ou delaquelle ils sont chefs, se dévouent aumétier de ferblantier. Tous les projets etactivités sont toujours axés sur les béné-fices pour les membres et les profes-sionnels, et non ceux pour les associa-

tions. Il s’agit d’éviter de compliquer leschoses et de s’appuyer sur des structuressimples, de réduire au maximum lescharges administratives. Benno Lees asouligné que le domaine enveloppe du

SommaireLa branche de la ferblanterie sous lesigne de la sécurité et de l’esthétique 37

Images de la journée ferblanterie 2011 41

La parole aux participants 42

Assemblée générale de suissetecValais romand 43

Plus de 500 professionnels de la ferblanterie réunis au Kursaal de Berne.

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38 bâtitech 4-11 suissetec

bâtiment/ferblanterie était toujours ou-vert à de nouvelles idées; il a encouragéles participants à contribuer activement àl’évolution du métier et de la branche.

Compétence clé: constructionet assainissement énergétiquesPeter Schilliger, président central de suis-setec, a été impressionné par le nombreélevé de participants. A ses yeux, ce fort

taux de participation témoigne aussi del’estime que les membres suissetec accor-dent à l’association. La confiance en suis-setec se répercute notamment dans l’aug-mentation du nombre de membres qui,surtout chez les ferblantiers, est très im-portante.Dans son allocution, Peter Schilliger ainsisté sur l’une des compétences clés desuissetec: la construction et l’assainis-sement énergétiques. «Dans le secteurferblanterie/enveloppe du bâtiment éga-lement, le thème de l’énergie occupe deplus en plus une place centrale. Il s’agit làd’une chance exceptionnelle», s’est réjouiPeter Schilliger. La demande de solutionsénergétiques efficaces est énorme. «Il fautsavoir saisir de telles opportunités. D’unepart, en vue d’assurer l’avenir de notrebranche. D’autre part, en vue de garantirune gestion responsable de nos ressour-ces. Il en va de notre responsabilité face àla société», a conclu le président central.

Introduction aux normesrévisées SIA 232La norme révisée SIA 232 a constituécette année l’un des points forts du sémi-naire. En guise d’introduction, BernardTrächsel, maître ferblantier diplômé etmembre du comité de domaine ferblan-terie/enveloppe du bâtiment et de lacommission SIA 232/1, 232/2 et118/232, a donné un aperçu des modifi-cations concernant les «Toitures incli-nées» (SIA 232/1), les «Bardages ventilésde murs extérieurs» (SIA 232/2) et les«Conditions générales pour toitures in-

clinées et bardages ventilés de murs exté-rieurs» (SIA 118/232). Bernard Trächsels’est réjoui de pouvoir donner la parole àdes membres éminents de la commission232 pour expliquer ces changements.Kurt Baumgartner, architecte dipl., ingé-nieur dipl., urbaniste dipl. EPF/SIA/BSP,et membre de la commission des normesdu bâtiment – le comité directeur de laSIA pour les normes du bâtiment – a étéle premier expert à rejoindre le pupitre. Ils’est exprimé sur l’importance des normesSIA dans le paysage de la constructionsuisse, sur les réalités normatives et sur lanécessité de disposer de normes axées surla pratique. De plus, il a souligné l’obliga-tion pour le maître de l’ouvrage, le proje-teur, le chef de chantier et la personnechargée de l’exécution, de collaborer demanière étroite et constructive.En sa qualité d’architecte HTL/SIA, dephysicien de la construction et d’experten dommages, Karl Menti a abordé lesujet de l’humidité dans les constructionsde toitures et de façades. Il a illustré saprésentation par des exemples éloquentset a ainsi montré combien il est impor-tant que les objets supportent l’humiditépour éviter le risque de délabrement desmatériaux et de la construction.Arthur Müggler, président de la commissionToits en pente auprès de la communautéEnveloppe des Edifices Suisse, s’est concen-tré sur l’exécution conforme de la cons-truction du point de vue de l’artisan. Il aprésenté les solutions adaptées à chaque si-tuation, mais a aussi indiqué les domainesoù il était encore nécessaire d’agir et de fairepreuve d’innovation et d’inventivité dans lesconstructions existantes.Bernard Trächsel a conclu les présenta-tions sur la norme révisée 232 par unerécapitulation des principes essentiels enferblanterie. Il a notamment soulignéque la majorité de ces principes restaientvalables et qu’il fallait continuer à lessuivre. La dilatation et la rétraction de latôle ne changent pas non plus avec lanouvelle norme! A l’avenir également,l’objectif consiste toujours à réaliser desenveloppes du bâtiment durables et dehaute qualité.

CAN 352 – Travaux de ferblan-terie: revêtements de façadeset toitures en tôle fineErich Hafner, maître ferblantier diplôméet membre du groupe de travail Bases decalcul 351/352, a présenté brièvement le

Benno Lees, présidentdu domaine ferblanterie/enveloppe du bâtimentde suissetec.

Peter Schilliger, présidentcentral de suissetec.

Exposants de la journéeferblanterie 2011

Alumess AG, ZurichArcelorMittal Stainless Service Switzerland AG,OtelfingenArthur Flury AG, DeitingenCava Halbfabrikate AG, llanzContec AG, UetendorfCupolux AG, ZurichDebrunner Koenig Management AG, Saint-GallEckold AG, TrimmisFlamco AG, KüssnachtFlumroc AG, GrindelwaldGabs AG, TägerwilenGebrüder Spiegel AG, KreuzungenKME (Suisse) SA, ZurichPaul Bauder AG, KüssnachtPREFA Schweiz, FlawilRheinzink (Schweiz) AG, Baden-DättwilSoba Inter AG, Baden-DättwilSOPREMA AG, SpreitenbachSpengler Direct AG, ErmatingenStrub + Blaser AG, Lysssuissetec, Zurichswisspor AG, SteinhausenUmicore Building Products Schweiz AG(VM-Zinc), BösingenWagner System AG, Lyss

SponsorsALSOFT Informatik AG, PaspelsAlumess AG, ZurichArcelorMittal Stainless ServiceSwitzerland AG, OtelfingenDebrunner Koenig Management AG,Saint-GallFlamco AG, KüssnachtGabs AG, DietikonMAB Amsler AG, BellachRheinzink (Schweiz) AG,Baden-DättwilStrub + Blaser AG, LyssThalmann Maschinenbau AG,FrauenfeldTrutmann + Co., Regensdorf

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suissetec bâtitech 4-11 39

nouveau catalogue. Elaboré par le Centresuisse d’études pour la rationalisation dela construction (CRB), cet ouvrage axésur l’efficacité de la gestion et de la com-préhension dans la branche du bâtimentcontient un descriptif complet des presta-tions pour les revêtements et couverturesde l’enveloppe du bâtiment. Toute lastructure des couches provient d’une seu-le et même source et répond aux ten-dances actuelles dans l’art de la construc-tion. On s’est en particulier attaché àproposer des descriptifs clairs et transpa-rents aux projeteurs. Par ailleurs, l’accenta été mis sur la précision technique, laqualité et le processus de constructionpropre à l’entrepreneur. Le projeteur et lemaître de l’ouvrage disposent ainsi d’uninstrument global leur permettant d’éta-blir des soumissions pour les revête-ments de façades et de toitures en tôlefine, les tôles profilées et les types de pla-ques. Pour l’entrepreneur, cet outil detravail constitue le point de départ ducalcul de prix. Le groupe de travail, com-posé du responsable de projet du CRB,d’architectes et de jeunes entrepreneursnovateurs actifs en ferblanterie, a consa-cré beaucoup de temps et d’énergie àl’élaboration du nouveau CAN 352. Il vade soi que les nouveautés de la normeSIA 232 ont aussi été intégrées dans le ca-talogue.

Evacuation des eaux de toitures/dimensionnement des chéneaux:calcul avec le CD de suissetecJürg Heilig, maître ferblantier diplômé etexpert de l’enveloppe du bâtiment, a pré-senté le CD pour le calcul de l’évacuationdes eaux de toitures/le dimensionne-ment des chéneaux selon la norme EN12056-3. Cet outil de travail permet auprojeteur de calculer tous les types dechéneaux – suspendus, encaissés, inté-rieurs et à dépression (Pluvia). Jürg Hei-lig a donné un aperçu des principalesfonctionnalités et aides du programmede calcul; il s’est notamment arrêté surdes paramètres tels que la déterminationdu type de chéneau, la saisie de mesuresdiverses ou le choix des facteurs de sécu-rité pris en compte dans le calcul.Jürg Heilig a souligné dans son exposéqu’une planification insuffisante de l’éva-cuation des eaux de toitures entraîne desrisques de dommages coûteux. Dans descas complexes, il convient de demanderles conseils d’un expert.

Utilisation de la norme SIA 271«Etanchéité des bâtiments» etexpériences pratiquesPatrick Wickli, maître ferblantier et prési-dent du groupe spécialisé Toits plats desuissetec, et Erich Bürgi, maître ferblan-tier, ont fait preuve d’originalité pour pré-senter leur exposé sur la norme SIA 271.Par un jeu de questions-réponses, ils ontlevé les ambiguïtés apparues depuis l’in-troduction de la norme. Ils ont rappelé legrand changement de la SIA 271, devenuenorme contraignante depuis septembre2007; elle a donc valeur de loi et n’estplus une simple recommandation.Patrick Wickli et Erich Bürgi recomman-dent de rendre le maître de l’ouvrage at-tentif aux risques encourus par une exé-cution ne respectant pas la norme. Cettedernière constitue donc une excellentebase de négociation avec les décideurs.Les frais de modification liés à la mise enœuvre de la norme, apparemment élevés,permettent d’éviter des frais de rénova-tion beaucoup plus importants. Il s’agitde réfléchir sur le long terme. Notonsque l’on pourrait ainsi corriger la mau-vaise réputation des toitures plates.Les deux maîtres ferblantiers ont soulignéqu’il est important, pour respecter lanorme, d’intervenir aussi vite que possibledans le processus de planification. Celaest d’autant plus vrai qu’il est difficile decorriger une faible pente ou des hauteursde raccordement trop basses au début dela construction sans engendrer des coûtsélevés. Patrick Wickli et Erich Bürgi ontprésenté en détail les aspects de l’étan-

chéité provisoire posée sur des panneauxen bois multicouche ou un coffrage enbois ; ils ont aussi donné des conseils etdes astuces concernant les joints autocol-lants à froid et les systèmes collés enplein. Par ailleurs, ils ont abordé les ques-tions liées à la pente, à l’isolation ther-mique et à la sécurité contre les chutes.

Ferblanterie d’art sur la toiturede l’hôtel Beau-Rivage Palace,LausanneEn la personne d’André Richard, un re-présentant romand de la branche de laferblanterie figurait aussi au programme,avec un exposé captivant. Photos à l’ap-pui, le maître ferblantier diplômé a pré-senté les travaux de rénovation sur la toi-ture de la rotonde du Beau-Rivage Palaceà Lausanne, terminés dans les délais dé-but juin 2010. Les plans n’étant plus dis-ponibles, il a fallu reconstituer les tra-vaux de construction de l’ouvrage en1905 sur la base de croquis et de photos.Pour les pièces spéciales et moulurées, ona fait appel à un ferblantier d’art averti,Jean-Michel Meyroux. Un faux-toit surl’ensemble du bâtiment a permis depoursuivre les travaux, même en cas demauvais temps. L’échafaudage intérieur aété construit à mesure que les travauxavançaient. Après la mise à nu de toute laconstruction en bois et en maçonnerie,les placages, les pièces spéciales et la cou-verture en ardoise ont été démontés. Enjanvier 2010, pendant que les charpen-tiers et les tailleurs de pierre étaient enplein travail, les ferblantiers préparaient

La toiture rénovée de la rotonde du Beau-Rivage Palace à Lausanne.

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les pièces spéciales en atelier. Les travauxsur l’objet ont finalement commencé enfévrier 2011 et se sont terminés avec lapose du poinçon et du mât de drapeau.«Un tel travail ne se fait qu’une fois danssa vie», a conclu André Richard, ravid’avoir laissé une carte de visite dansl’hôtellerie lausannoise.

La redécouverte de FURALStephan Muntwyler, technicien diplôméET/ES et responsable de département,Soba Inter AG, Baden-Dättwil, a lui aussiprésenté un projet de rénovation excep-tionnel. Il s’agissait d’assainir les établis-sements scolaires «Untermoos» et«Chriesiweg» à Zurich-Altstetten à l’aidedu système classique FURAL, tout en res-pectant la construction d’origine. Cons-truits dans les années 50, ces bâtimentssont aujourd’hui des biens protégés.Conçue à l’origine par l’architecte JosefFurrer, du canton d’Uri, la toiture FURALest une bande de tôle profilée, dérouléeparallèlement à la bavette du chéneau surun support d’ancrage prémonté. La parti-cularité des toits ou façades FURAL résidedans le montage sans vis. On obtient unbon ancrage de la bande FURAL par unsimple déroulage sur la sous-constructionde profil identique; aucun perçage n’abî-me la couverture métallique et les bandespeuvent bouger librement dans toutes lesdirections.Afin de reproduire le système FURAL, il afallu acquérir des outils à presser spé-ciaux ainsi qu’une nouvelle presse assis-tée par ordinateur.L’assainissement réussi et conforme àl’original n’a pas seulement ravi le maîtrede l’ouvrage. L’établissement scolaire

«Untermoos» a été primé en janvier dansle cadre de la foire «Bau München». Il adécroché la deuxième place du concoursorganisé par la revue d’architecture Detail.

Hospice du Saint-Gothard:une toiture pour l’éternitéGregor Bless, maître ferblantier diplômé,a présenté un chef-d’œuvre artisanal de laferblanterie: l’hospice du Saint-Gothard,situé à 2091 m d’altitude. La façade prin-cipale, montant jusqu’au faîte et dotée defenêtres sans contrevents, est orientéevers le sud alors que le bâtiment se tour-ne vers l’ouest, le côté pluie, protégé parune toiture pentue avec un pan brisé quiplonge vers le bas. Afin de mettre enavant l’esthétique du bâtiment qui re-monte jusqu’à environ 700 après J.-C.,les architectes ont choisi un revêtement

en plomb. La couleur, la robustesse et larépartition des bandes donnent un aspectà la fois brut et massif. Les nouvelles lu-carnes sont, elles aussi, enveloppées d’unrevêtement en plomb.En respectant des délais de constructiontrès courts, entre juin et septembre 2009,l’ensemble de la surface de la toiture, soitun total de 400 m2, a été couvert, les 18lucarnes ont été revêtues et les travaux deferblanterie, tels que chéneaux, descenteset raccords, ont été exécutés. La penteextrême du toit de 60° a constitué uneautre difficulté pour les travaux. Il étaitimpossible de se tenir debout. Les col-laborateurs ont dû effectuer tous les tra-vaux en étant encordés. Toutefois, auterme de près de 3000 heures et troisbons mois de travail sur place, ils ontattendu l’hiver suivant avec confiance.Gregor Bless a souligné l’énorme travailmanuel impliqué dans ce projet. Au-jourd’hui en ferblanterie, à l’époque desmachines et des procédures de finitionpilotées par commande numérique, ils’agit encore de maîtriser des travauxpour lesquels deux cisailles et quelquesmarteaux et pinces suffisent.

Commandez la brochuredu séminaireLa brochure de la journée ferblanterie2011 regroupant tous les exposés peutêtre commandée auprès des éditions suis-setec (tél. 043 244 73 57) :No art: 23028 (français)Prix : membres CHF 30.00(sans TVA ni frais d’expédition), non-membres CHF 60.00(sans TVA ni frais d’expédition) ■

Toiture en plomb de l’hospice du Saint-Gothard: malgré l’ère de la haute technologie, les ferblan-tiers utilisent aujourd’hui encore deux cisailles et quelques marteaux et pinces pour exécuter destoitures pour l’éternité.

Redécouverte du système FURAL: établissements scolaires «Untermoos» et «Chriesiweg» à Zurich-Altstetten.(Photo: Roger Frei)

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Images de la journée ferblanterie 2011Par tradition, les ferblantiers sont passionnément liés à leur métier. Cette passion estencouragée et entretenue. Lors de l’édition 2011 de la journée ferblanterie également,ce sentiment d’appartenance a été nettement perceptible dans et tout autour du Kursaalde Berne, lorsque des représentants de la branche de toute la Suisse entretiennent, outredes échanges professionnels, des relations d’amitié ou nouent de nouveaux contacts.

L’animateur et comédien Claudio Zuccolini aanimé la journée et fait travailler les zygoma-tiques du public avec un extrait de son pro-gramme «la recette du succès».

Les voiles sont mises. La journée ferblanterieprend sa vitesse de croisière.

Les lauréats du concours «créativité» PirminOtt et Dragisa Capljak se rendront aux Mon-diaux des Métiers organisés à Londres.

A l’exposition technique, les participants auséminaire se tiennent informés des derniersproduits et systèmes.

A 200% pour le métier de ferblantier: Benjamin Mühle-mann, responsable de la communication chez suissetec,présente la campagne destinée aux apprentis.

suissetec bâtitech 4-11 41

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42 bâtitech 4-11 suissetec

La parole aux participants

Quelles raisons vous ont incité à participerà la journée ferblanterie?Gérald Déglise, ferblantier titulaire d’unemaîtrise fédérale et directeur d’un bureautechnique: Je participe systématiquementà la journée ferblanterie suissetec qui, enmettant l’accent sur les nouveautés, faitpartie intégrante de la formation conti-nue.

Marian Maillard, en cours de formationpour l’obtention du brevet fédéral decontremaître ferblantier : En plus de lavolonté de me tenir au courant des der-nières évolutions, c’est aussi la possibilitéd’entrer en contact avec des personnes dumétier – ferblantiers, fournisseurs, parte-naires – qui m’intéressait.José Minder, ferblantier indépendant dansl’entreprise familiale depuis 25 ans : J’aivoulu m’informer de l’évolution des nor-mes. En suivant cette journée, on est ra-pidement à la page. Les temps changent,il faut s’adapter! Par ailleurs, le contactavec les confrères permet un échange debons procédés et d’informations.

Quels exposés vous ont plus particuliè-rement concerné dans votre travailquotidien?Gérald Déglise: Les présentations portantsur les normes m’ont tout particuliè-rement intéressé car je suis souvent ame-

Reportage et photos: Lambro Bourodimos et Marion Dudan

né à me référer aux normes dans le cadredes expertises que j’effectue.De plus, je suis très content d’avoir assisté àun exposé sur le CD mis au point par suisse-tec pour le calcul du dimensionnement deschéneaux, un outil très facile que j’emploievolontiers dans mon travail.

Qu’ avez-vous particulièrement appréciélors de la journée ferblanterie?Gérard Junod, en cours de formationpour l’obtention du brevet fédéral decontremaître ferblantier: J’ai beaucoupapprécié l’exposition des objets réalisésdans le cadre du concours «créativité»pour apprentis. Il est très réjouissant devoir des jeunes motivés qui s’intéressentà la ferblanterie et il est important de lessoutenir.

Selon vous, est-ce que l’exposition tech-nique apporte une valeur ajoutée au sémi-naire?José Minder: Oui, elle permet aux entre-prises de la TB de présenter leurs nou-velles techniques et leur nouvel outillage.Pour moi, c’est un gain de temps car lesfabricants et fournisseurs sont regroupésen un seul endroit.

Les exposés portant sur la ferblanteried’art et l’esthétique ont-il autant d’impor-tance que les présentations techniques?Marian Maillard: A mon avis, ces présen-tations sont autant, voire plus, importan-tes que les exposés techniques. La jour-née ferblanterie doit justement montreret mettre en concurrence les réalisationsde pointe. C’est aussi un moyen de féli-citer et de soutenir les artisans qui façon-nent de belles choses.Gérard Junod: J’ai participé à la rénova-tion de la ferblanterie d’art de la rotonde

de l’hôtel Beau-Rivage Palace à Lausanne,qui est présentée aujourd’hui. J’ai eubeaucoup de plaisir à travailler sur ceprojet. La ferblanterie est un métier de fi-nition où l’esthétique est très importante,et ces exposés soulignent cet aspect.Jean-Louis Marmillod, maître ferblantier,entrepreneur, président de la FédérationVaudoise des Maîtres Ferblantiers, Appa-reilleurs et Couvreurs : Ces présentationssont très importantes. C’est une manière,ou plutôt la manière, de promouvoir no-tre métier et nos réalisations. Ces exposéssont aussi un moyen de mieux faire con-naître notre profession. En Allemagnepar exemple, le métier est davantage misen avant car la tôle est très utilisée, aupoint que l’on pourrait penser que cer-tains villages appartiennent à un ferblan-tier!

Comment voyez-vous l’avenir de votremétier?Gérard Junod : J’ai peur que le «côté in-dustrie» du métier ne l’emporte sur l’arti-sanat et le savoir-faire. De nombreux pro-cédés sont aujourd’hui assistés parordinateur et l’accent est mis sur la rapi-dité et la productivité. Il est selon moiimportant que les professionnels restentdans l’esprit du ferblantier et qu’ils réali-sent des objets d’ornement.José Minder: Le métier de ferblantier a en-core de beaux jours devant lui… étantdonné le nombre de toitures à rénover!Certaines techniques de travail ont étémodernisées, ce qui permet de gagner dutemps et de diminuer les coûts de cons-truction.

Gérald Déglise

José Minder

Gérard Junod (à g.) et Marian Maillard

Jean-Louis Marmillod

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Vendredi 11 mars 2011, une soixantainede participants se sont rendus à Saint-Maurice pour l’assemblée générale desuissetec VR. Le président Yves Roduitouvre les huitièmes assises annuelles del’association. En 2010, les entreprises dusecond œuvre ont eu beaucoup de tra-vail ... et le comité aussi, avec le salon desmétiers « Your Challenge» en mars et lesChampionnats suisses en octobre. LeValais a eu la responsabilité d’organiserles cours pour experts romands CFC etd’élaborer les épreuves AFP et CFC 2011pour la Suisse romande. A relever l’élec-tion d’Anne-Laure Haehlen, de Monthey,qui rejoint Thierry Bianco au comité cen-tral de suissetec. Les négociations sala-riales 2011 et la convention collective detravail ont animé des rencontres pari-taires plus vives qu’à l’accoutumée.Viennent ensuite les rapports sur la for-mation, avec plusieurs fins de mandats(MM. Millius, Tissot, Délez, Bessard,Delalay). De manière générale, les tauxd’échecs aux examens finaux de CFC sontplus bas que d’habitude (15% en chauf-fage, moins de 15% en sanitaire et 12%en ferblantere).

Assemblée générale de suissetecValais romand

Les comptes sont ensuite passés au crible,les chiffres sont sains et les résultats po-sitifs. Les cotisations 2011 peuvent êtremaintenues au niveau 2010.Le fonds du 50e anniversaire de la Cham-bre valaisanne des entreprises de chauf-fage, ventilation et branches annexes estépuisé. L’assemblée souhaite que l’auto-rité de surveillance mette un terme à cettefondation.Gabriel Décaillet, directeur du bureaudes métiers, en relate les nombreuses ac-tivités. De plus, il mentionne la grandeforme des caisses sociales et l’envol de lamasse salariale versée par les entreprisesmembres. Cette saison, il y a eu beau-coup plus de travail que de neige en Va-lais. Gabriel Décaillet souligne l’impor-tance de la formation, et notamment dela formation continue. Il revient sur lesrelations avec l’Etat, en particulier laquestion des marchés publics.Freddy Moret met l’accent sur le servicejuridique de suissetec. Il mentionne lapossibilité de faire appel à un avocat-conseil romand: Maître Philippe Bauer.Un service juridique qui développe lescontrats types pour faciliter la vie des en-

treprises membres. Freddy Moret prendpour exemple celui de la clause libéra-toire de garantie en cas de fournitured’accessoires par le maître de l’ouvrage.L’organisateur de la journée, Raphy Cou-taz, est heureux de présenter le merveil-leux boulier de Lorène Morezzi, son ap-prentie, qui a décroché la troisième placedu concours «créativité» de la journéeferblanterie de suissetec.Lorène Morezzi, ainsi que les participantsvalaisans aux championnats suisses sontfélicités par l’assemblée.Une très intéressante visite des fouillesarchéologiques de Saint-Maurice et de sacouverture autoportante clôt cette assem-blée. Un délicieux repas sera animé parun incroyable prestidigitateur. ■

suissetec bâtitech 4-11 43

Le boulier réalisé par Lorène Morezzi.

Pour la dernière fois,Léopold Millius au rapport.Nicolas Pitteloud

Lorène Morezzi, artiste fer-blantière. Le président Yves Roduit. Raphy Coutaz, organisateur.

Trois questions à André Richard,maître ferblantier, Richard PierreSA, Lausanne, à propos de la ré-fection de la couverture de la ro-tonde de l’hôtel Beau-Rivage Pa-lace à Lausanne.

Toutes nos félicitations pour ces travauxde rénovation très esthétiques. Quels ontété les défis à relever ?Au niveau de la planification, en 1988,j’ai passé un mois pour rédiger l’offre.Au niveau de la gestion du chantier,une bonne coopération avec le ferblan-tier d’art, Monsieur Meyroux à Sugiez,qui a réalisé les pièces spéciales, était

indispensable. Au plan de l’exécution,il fallait réfléchir aux techniques defixation sur les pierres savonnières, enutilisant de la colle et du mastic. Aulieu de réaliser des pièces cintrées, on afaçonné des pièces en petits segments.On a ainsi gagné du temps et réduit lescoûts.

La toiture de la rotonde avait-elle déjà faitl’objet d’une rénovation?Non, on était les premiers depuis 1905 àretourner sur ce toit. On y a trouvé unetoiture en mauvais état, en raison de pro-blèmes d’humidité. Les ardoises étaientcassées et les chéneaux fendus.

Que vous apporte ce projet aujourd’hui?Une grande satisfaction. Cette rotondeest visible de loin, du lac. Elle est éclairéela nuit. En outre, ce projet nous a permisde préserver des techniques anciennes deferblanterie. ■

André Richard

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44 bâtitech 4-11 carnet

Le premier projet suisse de Smart Metering ConsommActeur

Cette technologie éprouvée, dont la parti-cularité est d’impliquer directement leconsommateur, n’en est qu’à ses débutsen Suisse, alors que des millions decompteurs communicants sont aujour-d’hui installés dans le monde. Elle détientun potentiel d’économies d’énergie avérépouvant aller jusqu’à 15%. Conscient desa consommation, l’utilisateur peut enmaîtriser les coûts et devient ainsi acteurdu développement durable. De même, cetoutil lui permet de réduire ses charges.

Réalisation à LausanneLe premier projet pilote de Smart Metering ConsommActeur de Suisse est devenu réalité àLausanne avec la mise en service de «compteurs intelligents orientés consommateurs»dans deux immeubles du quartier du Bugnon. Prochainement, 200 logements lausannois,propriété du fonds immobilier Realstone seront concernés.

D’un point de vue technique, il s’agitd’une infrastructure de Smart Meteringmulti-énergies dont les données collec-tées s’adressent à l’utilisateur final. Ellevoit le jour grâce à un partenariat entresecteur public et entreprises privées. Par-mi les centaines de fournisseurs d’énergieen Suisse, les Services industriels de Lau-sanne sont les premiers à soutenir uneinitiative privée de Smart Metering: «Cet-te approche innovante, appelée à devenirun standard, répond parfaitement à notrestratégie de développement durable.Nous sommes particulièrement enthou-siastes à l’idée de faire œuvre de pion-niers», a précisé Jean-Yves Pidoux, con-seiller municipal de la ville de Lausanneen charge des Services industriels.Ce projet pilote représente un investis-sement partagé de l’ordre de CHF300 000.–. «La mise à disposition decompteurs intelligents et d’interfaces con-viviales permettra à nos locataires demieux gérer leur consommation énergé-tique et d’eau. Par ailleurs, il ne coûterien au locataire», précise Esteban Garcia,président de Realstone SA, basé à Lau-

sanne. «Avec nos partenaires neo techno-logies et Signa-Terre, nous entendonspoursuivre ce programme dans d’autrescantons où notre fonds possède des im-meubles. Des négociations sont enta-mées avec d’autres fournisseurs d’éner-gie», conclut Esteban Garcia.

Un moyen efficace d’agirsur le comportementDans quelques années, l’ensemble desménages suisses devrait être connecté àdes compteurs intelligents. Mais de quois’agit-il concrètement? De faire «re-monter» les informations des compteursjusqu’à l’utilisateur. Ainsi, ce dernier peutprendre connaissance en temps quasiinstantané de sa propre consommationet agir en conséquence pour la réduire.Chaque effort est donc immédiatementvisible.

Green E-Value:une solution romandeLa solution technique qui a donné corpsà ce projet se nomme Green E-Value,issue du partenariat de Realstone (Lau-

Depuis 101 ans, date decréa-tion de l’entreprise familiale

DEHN + SÖHNE à Neumarkt, c’est déjàla quatrième génération qui est respon-sable de son continuel développement.Le 1er mars 2011, le Dr Philipp Dehn entreà la direction de DEHN. Il dirigera ensuite,en collaboration avec son père ThomasDehn, diplômé en affaires commerciales, etle Dr Peter Zahlmann, ingénieur, l’entre-prise internationale, active dans la fabri-cation de protections contre les surten-sions, les paratonnerres et les protectionsde travail. Le Dr Dehn reprend des tâchesimportantes dans le domaine de la distri-bution et du marketing.Ce diplômé en affaires commerciales de33 ans a reçu, en 2005, son doctorat en

DEHN – quatrième génération pour cette entreprise familiale

gestion d’entreprise à l’université deRegensburg ; pendant plusieurs années, ila travaillé chez KPMG Corporate Financeà Munich et a rejoint LEONI AG pour4 ans. A ce poste, il était directeur et «Bu-siness Unit Leiter» responsable du secteurfibres optiques.Avec l’arrivée du Dr Dehn, arrière-petit-fils du fondateur, DEHN + SÖHNE amaintenant, en tant qu’entreprise fami-liale, sa voie toute tracée vers le succèscontinu en électrotechnique.DEHN + SÖHNE est une entreprise fami-liale leader sur le plan international del’électrotechnique. Son siège de Neu-markt dans la région métropolitaine deNuremberg développe et fabrique deséléments novateurs et des appareils pour

la protection contre les surtensions, lesparatonnerres et les protections de tra-vail. Les raisons du succès continu decette entreprise sont les fruits de plus de100 ans de traditions et d’expériences,alliés à un haut degré de qualité et uneorientation conséquente en direction duclient et de son marché. ■

Contact :DEHN + SÖHNE GmbH + Co. KG.Case postale 16 40, D-92306 NeumarktTél. + 49 9181 906 123Fax + 49 9181 906 478www.dehn.dee-mail: [email protected]

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sanne), neo technologies (Renens) etSigna-Terre (Genève). Alors que sa miseen œuvre comporte des enjeux technolo-giques d’envergure, elle prend forme au-près de l’utilisateur sous un aspect convi-vial et ergonomique:• au niveau de l’immeuble, un écran de

contrôle installé dans le hall d’entrée in-dique la consommation globale (appar-tements et communs) d’électricité, d’eauet d’énergie utilisée pour le chauffage;

• au niveau de chaque appartement, lelocataire peut consulter ses donnéespersonnelles par le biais d’Internet surune plate-forme sécurisée.

Dans les deux cas, outre les relevés deconsommation, Green E-Value fournitune série d’informations «travaillées»,comme par exemple la moyenne men-suelle, l’évolution de mois en mois, latendance pour les jours à venir, etc.

Energie: les locatairesattendent plus de leur régieDans un sondage réalisé par la Junior En-treprise (HEC Lausanne) pour le compte

de neo technologies en avril 2009, 53%des locataires romands estiment que leurrégie pourrait faire davantage d’efforts enmatière d’économie d’énergie. «De notrepoint de vue, c’est au propriétaire d’êtremoteur d’une nouvelle dynamique dansses relations avec les locataires», expliqueEsteban Garcia. «En tant que fonds im-mobilier suisse attaché aux principes dedéveloppement durable, nous avons sou-haité être les pionniers.»

Les Services industrielsde Lausanne vivement concernésDepuis plus d’un siècle, les Services in-dustriels de Lausanne (SIL) ont pourmission d’approvisionner la ville de Lau-sanne et les communes voisines en élec-tricité, chaleur (gaz et chauffage à dis-tance) et multimédia.Acteurs engagés sur le plan énergétique etservice public de proximité, les Servicesindustriels de Lausanne produisent de

Les acteurs du projetRealstone Swiss Property: Realstone Swiss Property est un fonds de placement immobilierrésidentiel de droit suisse ouvert au public et coté depuis le 1er février 2010 au SIX SwissExchange. Au 31 décembre 2010, la fortune totale du fonds s’élevait à plus de CHF250 millions. Le portefeuille est composé à 79% de logements. Les immeubles sesituent dans cinq cantons (Vaud, Argovie, Neuchâtel, Genève, Fribourg et Lucerne).Esteban Garcia, président,tél. +41 (0) 58 262 00 00,www.realstone.ch

Services industriels de Lausanne SIL: depuis plus d’un siècle, les Services industrielsde Lausanne (SIL) ont pour mission d’approvisionner la ville de Lausanne et des com-munes voisines en électricité et gaz, et plus récemment en chauffage à distance et en pres-tations multimédia. Acteurs engagés sur le plan énergétique et service public de proximité,les Services industriels de Lausanne agissent pour le développement durable et l’environ-nement au travers de projets concrets tels que le Programme Agenda 21, la démarche parti-cipative Quartiers 21, la Journée mondiale de l’eau, la journée «Un arbre, un enfant» ouencore le Trophée Eco-conscience lors duquel, chaque année, la ville propose différentesactions pour sensibiliser la population. Les SIL cherchent quotidiennement à améliorer etdévelopper leurs services de manière innovante afin de satisfaire les besoins actuels deleurs clients.Outre la distribution, les Services industriels de Lausanne produisent de l’électricité dans lacentrale hydroélectrique de Lavey, et quelques mini-centrales des environs, avec les éolien-nes de Collonges et de Martigny, des installations solaires photovoltaïques et la turbine àgaz de Pierre-de-Plan.Jean-Yves Pidoux, conseiller municipal, directeur des Services industriels,tél. +41 (0) 21 315 82 00,www.lausanne.ch/sil

carnet bâtitech 4-11 45

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l’électricité dans la centrale hydroélec-trique de Lavey, et quelques mini-centra-les des environs, avec les éoliennes deCollonges et de Martigny, des installa-tions solaires photovoltaïques et la tur-bine à gaz de Pierre-de-Plan.Les SIL agissent également pour le déve-loppement durable et l’environnementau travers de projets concrets et transver-saux comme la société d’investissementSI-REN, la campagne Display, le projetMEU (Management de systèmes Energé-tiques en zones Urbaines), les auditsénergétiques ou les actions du Fondspour l’utilisation rationnelle de l’électri-cité et la promotion des énergies renou-velables en mobilité électrique, informa-tion aux consommateurs, etc.La stratégie des SIL est liée à l’enga-gement de la ville de Lausanne dans ledéveloppement durable, notammentdans les domaines de la mobilité, du lo-gement, de l’urbanisme, de l’éducation etdu social, ainsi que des actions spécifi-quement environnementales (biodiver-sité, tourisme vert, valorisation du bois etdes forêts).Les SIL cherchent en permanence à amé-liorer et développer leurs services de ma-nière innovante afin de satisfaire les be-soins actuels de leurs clients.Au-delà de la plus-value pour le consom-mateur, le Smart Metering apporte sonlot d’avantages aux fournisseurs d’éner-gies :• amélioration des outils de suivi énergé-

tique ;• amélioration de la surveillance tech-

nique du réseau ;• dématérialisation des prestations de

gestion administrative et opérationnelle(relève, facturation, coupure, comman-des à distance);

• approche globale multi-fluides (électri-cité, gaz, chauffage à distance, eau) gé-nératrice d’économies ;

• devoir d’information aux propriétaireset locataires dans le but d’améliorer l’ef-ficience énergétique (travaux de struc-ture, comportement). ■

46 bâtitech 4-11 carnet

Département de la sécurité et de l’environnement

Le Service de l’environnement et de l’énergie, recherche, pour de suiteou date à convenir, un-e :

Ingénieur-e 100%, réf. 8634

en technique de l’énergieLe Service de l’environnement et de l’énergie (SEVEN) est actif dans la luttecontre les nuisances (protection de l’air, lutte contre le bruit, protection contreles accidents majeurs et inspection de la chimie) et dans l’utilisation ration-nelle de l’énergie.

Mission : vous menez des actions favorisant le respect de la législation surl’énergie, en particulier dans le domaine du bâtiment. Vous collaborez à l’in-troduction d’une étiquette-énergie. Vous établissez des préavis dans le cadrede procédures cantonales ou fédérales. Vous traitez les demandes d’octroi desubventions, en particulier dans le domaine du bâtiment. Vous participez à laformation et à l’information du public et des professionnels.

Profil : diplôme d’ingénieur-e, d’architecte ou titre jugé équivalent. Pratiqueprofessionnelle de 2 ans en règle générale dans le domaine énergétique etdu bâtiment. Expérience de la communication, du travail interdisciplinaire etdu suivi de chantiers. Bonnes connaissances de la physique du bâtiment etdes techniques CVSE. Connaissances des normes/logiciels SIA 380/1, desprocédures de mise à l’enquête ainsi que des domaines des nuisances envi-ronnementales. Maîtrise de l’allemand souhaitée (parlé). Aisance rédaction-nelle et esprit de synthèse. Utilisation aisée des programmes informatiquescourants. Résistance au stress. Rigueur et autonomie dans le travail. Permisde conduire.

Contact : M. Dominique Reymond, 021 316 95 52Dossiers : Mme Gislaine Pittet, Service de l’environnement et del’énergie, Chemin des Boveresses 155 - 1066 Epalinges.Délai de postulation : 2 mai 2011Vous trouverez le cahier des charges et plus d’informations sur :

www.vd.ch - Carrières

Les acteurs du projetneo technologies SA: société de services informatiques et de consulting, neotechnologies réalise des projets de développement et d’intégration de techno-logies dites évoluées. A cela s’ajoutent des centres de compétences reconnusen matière de systèmes d’informations et de business intelligence. Basée àRenens et présente à Berne, l’entreprise a été créée en 2004 et compte au-jourd’hui quelque 40 consultants qui apportent des solutions métiers dans lessecteurs Energies, Secteur public et institutions, Gestion de patrimoine immobilier.Marc-Antoine Siegler,tél. +41 (0) 21 315 82 79,www.neo-technologies.ch

Signa-Terre SA: Signa-Terre est une société de conseil en développement durable pourl’environnement bâti, au service des régies et des grands propriétaires fonciers. Compo-sée d’ingénieurs, d’architectes, de spécialistes en planification énergétique, elle se pro-pose de recenser et de mettre en place toutes les solutions possibles d’économiesd’énergie, d’eau et d’électricité dans le bâtiment.Basée à Genève, Signa-Terre a été soutenue lors de sa création en 2008 par GENILEMcomme start-up technologique et le premier produit: ImmoLabel®, a été récompensépar la mention du prix cantonal genevois du développement durable 2009.Laurent Isoard,tél. +41 (0)22 715 25 80,www.signa-terre.ch

Page 49: Bâtitech 04-2011

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Edition, Copyright: © AZ Fachverlage AGZeitschriften, Neumattstrasse 1, 5001 Aarautél. 058 200 56 50, fax 058 200 56 61internet: www.az-verlag.ch

Editrice: Ratna Irzan

Marketing: Jürg Rykart, [email protected]

Régie des annonces:Rolf Niederberger, tél. 058 200 56 18e-mail: [email protected]

Personne compétente: Ursula Aebi, tél. 058 200 56 12e-mail: [email protected]

Layout: Neisina Portmann, [email protected]

Impression et administration: Vogt-Schild Druck AGGutenbergstrasse 1, 4552 Derendingen www.vsdruck.chbâtitech: Parution: 11 fois par an, prix de l’abonnement:Fr. 65.– (à l’étranger port en sus) ISSN 1421 6704

Tirage: 4250 ex.

Remp 2006: Exemplaires totalement distribués (confirmation parla Poste Remp) 2944 exemplaires

suissetec bâtitech: Rédaction: Freddy Moret,Marion Dudan, Lambro Bourodimos

Autres publications de l’éditeur: Elektrotechnik, Megalink,Technica, HK-Gebäudetechnik, Chemie Plus,Chemische Rundschau, SwissPlastics, natürlich leben,wireltern, FIT for LIFE, Kochen

Droits d’auteur et de traduction: Avec l’acceptation des manus-crits par la rédaction et le paiement d’éventuels honoraires auxauteurs par l’éditeur, ce dernier acquiert le copyright et tousles droits de traduction et de publication des articles, soit dansd’autres revues éditées par l’éditeur, soit pour la publication detirages à part.

Association: USTSC Union suisse des professionnels de latechnique sanitaire et chauffage VSSH,Hubrain 10, 8124 Maur, tél. 044 908 40 89e-mail: [email protected]

suissetec: Association suisse et liechtensteinoise de laTechnique du bâtiment (suissetec), Secrétariat romand,rte des Longues Raies 11, CP 31, 2013 Colombiertél. 032 843 49 50, fax 032 843 49 55e-mail: [email protected]: www.suissetec.ch

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