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21/07/2014
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Institut de Formation en Soins Infirmiers – 1ère AnnéeAnnée universitaire 2014 - 2015
Médicaments Psychotropes
Magalie BAUDRANT-BOGAPharmacien Hospitalier Contractuel
Pôles Digidune et Pharmacie, CHU GrenobleEquipe ThEMAS, TIMC/IMAG, UMR CNRS 5525
Institut de Formation en Soins Infirmiers – 1ère AnnéeAnnée universitaire 2014 - 2015
Définition« Trope » = qui agit, qui donne une direction
« Psycho » = à l‘esprit ou au comportement
Substance chimique d'origine naturelle ou artificielle, qui a un tropisme psychologique, c'est-à-dire qui est susceptible
de modifier l'activité mentale, qq soit le type de cette modification (J. Delay, 1957)
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Institut de Formation en Soins Infirmiers – 1ère AnnéeAnnée universitaire 2014 - 2015
DéfinitionSubstance qui modifie le fonctionnement psychique en
agissant sur les cellules du système nerveux central
En y modifiant certains processus biochimiques et physiologiques cérébraux
Ce qui entraîne des changements dans les perceptions, l’humeur, la conscience, le comportement et diverses
fonctions psychologiques et organiques
France = 1er pays du monde pour la consommation de psychotropes
Institut de Formation en Soins Infirmiers – 1ère AnnéeAnnée universitaire 2014 - 2015
CLASSIFICATION DES PSYCHOTROPES
Hypnotiques Benzodiazépineszopiclone, zolpidem
Psycholeptiques Anxiolytiques BenzodiazépinesCarbamates
Neuroleptiques ConventionnelsAtypiques
Thymorégulateurs Li, dérivés de
ac.valproique, carbamazépine, lamotrigine
Psychoanaleptiques Antidépresseurs TricycliquesISRS, IRSNa, NASA
Psychodysleptiques Stupéfiants MorphiniquesCannabisCocaïne, alcool
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Neuroleptiques
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Neuroleptiques ou Antipsychotiques
« qui saisit le nerf »
Historique :
- Découverte des propriétés neuroleptique de la chlorpromazine en 1955 par Delay et Deniker
- Synthèse de l’halopéridol en 1958 par Paul Janssen
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Institut de Formation en Soins Infirmiers – 1ère AnnéeAnnée universitaire 2014 - 2015
Ce sont des médicaments qui agissent sur le cerveau
pour réorganiser les pensées et les émotions, perturbées
par la maladie.
Ils ne transforment pas la personnalité, mais permettent
au contraire de la restructurer
Institut de Formation en Soins Infirmiers – 1ère AnnéeAnnée universitaire 2014 - 2015
- Ne sont qu’une partie de la prise en charge,
avec le soutien psychologique, social ….
- Le traitement doit être précoce
- Il doit être régulier, continu et de longue durée
- Il doit être adapté à chaque patient et à la période
de la maladie (choix du principe actif, dose, associations …)
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Institut de Formation en Soins Infirmiers – 1ère AnnéeAnnée universitaire 2014 - 2015
IndicationsTraitement des psychoses aiguës: accès maniaques, psychoses délirantes
aigues
Traitement des psychoses chroniques: Schizophrénie, délires paranoïaques …
Traitement symptomatique de courte durée des états d’agitation et d’agressivité +/- persistants
Traitement des troubles graves du comportement avec agitation et agressivité (enfant)
Traitement des épisodes maniaques modérés à sévères associés ou non aux troubles bipolaires / Prévention des récidives chez les patients
présentant un trouble bipolaire
En association avec un antidépresseur, traitement de courte durée de certaines formes sévères d'épisode dépressif majeur
Traitement symptomatique de courte durée de l'anxiété de l'adulte en cas d'échec des thérapeutiques habituelles
Institut de Formation en Soins Infirmiers – 1ère AnnéeAnnée universitaire 2014 - 2015
Effets thérapeutiques sur:
- les hallucinations et les délires
- l'anxiété
- l’agitation
- l'insomnie
- l'humeur
• Agissent sur les signes de la maladie, en atténuent les symptômes
et évitent leur réapparition
• Diminuent le risque de rechutes
• Participent à l’amélioration la qualité de vie des patients
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Institut de Formation en Soins Infirmiers – 1ère AnnéeAnnée universitaire 2014 - 2015
Pharmacologie et symptômesHypofonctionnement dopaminergique
(voie mésocorticale)
retrait, difficultés à se concentrer, troubles cognitifs, indifférence aux émotions et aux désirs
Contrôle de la Sérotonine sur le système dopaminergique
Hyperfonctionnement dopaminergique
(voie mésolimbique) délires, hallucinations, excitation, euphorie
Neuroleptiques classiques
Antipsychotiques atypiques
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Action sur les neuromédiateurs
- au niveau mésolimbique : action antipsychotique anti D2
- au niveau mésocorticale : anti D3 symptômes négatifs ?
- au niveau tubéro-infundibulaire : anti D2 prolactine (effets neuro-endocriniens)
- au niveau striatal : anti D2 complications neurologiques
- anti 5HT2 : effet freinateur sur le système dopaminergique
effets anti-déficitaires, anti-agressifs, régulation des troubles de
l’humeur, du comportement alimentaire, du sommeil, effets anxiolytiques,
diminution des EI neurologiques
- anti acétylcholine : effets atropiniques périphériques
- anti histamine : somnolence (effet sédatif)
- anti alpha 1 : effets adrénolytiques périphériques (hypotension)
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Classification cliniqueNeuroleptiques sédatifs
Efficaces contre l’agitation, l’agressivité et l’excitation maniaque
Neuroleptiques antipsychotiques, anti-productifspolyvalents
Effet anti-productif prédominant
Neuroleptiques désinhibiteursEffet anti-déficitaire ou incisif prédominant
Neuroleptiques ou Antipsychotiques atypiques
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Neuroleptiques classiques Antipsychotiques
dits « atypiques »
Action inhibitrice sur agitation Même efficacité
agressivité, états maniaques
Action réductrice sur les plus efficaces sur les
psychoses aiguës et chroniques formes déficitaires
Actifs chez les non répondeurs
Action anti-dopaminergique action élargie (neuromédiateurs)
Effets indésirables neurologiques moins d’effets extrapyramidaux
État d’indifférence psychomotrice Respect des fonctions cognitives
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Différentes voies d’administration
Par voie orale :
- les gouttes permettent adaptation fine et précise des doses en
fonction de évolution clinique (svt utilisées en hospitalisation)
Problématique des préparations à l’avance (instabilité à l’air ou
lumière), d’instabilité physico-chimique (mélanges), des flacons
entamés (hygiène)
-les comprimés sont prescrits lorsque le traitement est stabilisé
Forme pas toujours acceptée par les patients (prises quotidiennes
contraignantes, oublis, prises massives, anarchiques…)
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Différentes voies d’administration
Par voie injectable :
-Libération immédiate (principalement par voie IM; excipient huileux): action + rapide que VO, pour un temps court, quand patient réticent, agité,
impossibilité de prise orale
-Libération prolongée: 1 inj IM toutes les 2 à 4 semaines
* Patients réfractaires à VO, si nombreuses rechutes sous VO (observance)
* Intérêt: faciliter l’observance: inj en milieu hospitalier et meilleure tolérance
* Inconvénients: si EI, il dure … / formation de granulomes au site d’injection / RisperdalConsta à conserver au frigo / modalités de
reconstitution à respecter
Clopixol ASP, AP / Modecate / Fluanxol Retard / Moditen AP / Haldol Decanoas / Piportil L4 / RisperdalConsta LP / Zypadhera LP
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Contre-indicationsNombreuses
Spécifiques d’une classe et d’une molécule
CI:Maladie de Parkinson / Glaucome par fermeture de l’angle / Adénome prostatique / Epilepsie non contrôlée / Troubles du
rythme, cardiopathie grave / Agranulocytose …
Pour olanzapine, rispéridone, aripiprazole: patients âgés atteints de démence accompagnée de troubles psychotiques et/ou troubles du comportement ( risque de mortalité et d‘AVC)
Rapport bénéfice/risque: Grossesse, allaitement
Interactions médicamenteuses
• Nombreuses• Spécifiques d’une classe et d’une molécule
• IM: Vigilance / addition d’effets indésirables:
- Médicaments seuil convulsivant, induisant des torsades de pointes, hypokaliémiants, bradycardisants, sédatifs, avec effets anticholinergiques = atropiniques(ex Laroxyl®), hyperglycémiants, hypotenseurs …
- Antagonisme d’effet avec agonistes dopaminergiques
(L-dopa, antiparkinsoniens) utilisation de la clozapinechez les patients parkinsoniens
Dépister les Neuroleptiques « cachés »: antiémétiques
(motilium, primpéran, Vogalène, plitican), antihistaminiques H1
(theralène, phenergan), antimigraineux (sibelium)
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Classification chimique
Neuroleptiques conventionnels
Efficacité et tolérance
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Neuroleptiques Conventionnels (5)
1- Phénothiazines
Chlorpromazine (Largactil), Levomépromazine (Nozinan),
cyamémazine (Tercian), propériciazine (Neuleptil),
pipotiazine (Piportil)
Fluphénazine (Modecate forme inj LP), pipotiazine (Piportil forme inj
LP)
• Anti-productifs• Très sédatifs (surtout
Largactil, Nozinan)• Parfois Anxiolytiques
• Hypotension orthostatique• Effets anticholinergiques:
sécheresse de la bouche, troubles de l'accommodation oculaire, pression intraoculaire (glaucome), rétention d’urine, constipation
• Prise de poids• Sédation
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Neuroleptiques Conventionnels
2- Butyrophénones
Halopéridol (Haldol,LI et LP), dropéridol (Droleptan),
pipampérone (Dipipéron)
Apparentés: pimozide (Orap):
• Anti-productifs• Sédatifs • Effets indésirables
neurologiques +++• Pas d’Hypotension
orthostatique
• Anti-productif • Anti-déficitaire • Moindre effets neuro et
sédatifs
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Neuroleptiques Conventionnels
3- Benzamides
Sulpiride (Dogmatil), amisulpride (Solian, dit « atypique »),tiapride (Tiapridal), sultopride
(Sultopride inj)
Tiapridal est sédatif
(indiqué états d’agitation et d’agressivité)
• Anti-déficitaires(désinhibiteurs) ou incisifs selon posologie
Anti-déficitaires = Actifs sur les aspects catatoniques,
l’inhibition, l’appauvrissement idéo-affectif
• Hyperprolactinémie
• Galactorrhée, aménorrhée
• Baisse de libido, impuissance
• Prise de poids ++
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Neuroleptiques Conventionnels
4- Thioxanthènes : anti-productives, sédatives
Flupentixol (Fluanxol,LI, forme inj LP), Zuclopentixol (Clopixol, LI et formes inj ASP et AP)
5- Dibenzo-oxazépine :anti-productives, sédatives mais à fortes doses ++
Loxapine (Loxapac)
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Antipsychotiques atypiques (4)
Rispéridone (Risperdal®)
Formes LI et LP (RisperdalConsta LP®)
• Anti-productif • Anti-déficitaire
• Hypotension, • prise de poids• Hyperglycémie, Diabète• Hyperlipidémies• Effets extrapyramidaux
doses dépendants
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Antipsychotiques atypiques
Olanzapine (Zyprexa®)(dibenzodiazépine)
Formes LI et LP (Zypadhera LP®)
• Antiproductif • Antidéficitaire
(schizoaffectifs)
• prise de poids• Hyperglycémie, Diabète• Hyperlipidémies• Effets anticholinergiques
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Antipsychotiques atypiques
Clozapine (Leponex®) :(dibenzodiazépine)
-Prescription initiale hospitalière
-Schizophrénies résistantes
• Sédatif• Anti-agressif• Antipsychotique• Anti-déficitaire
• prise de poids ++• Hypersialorrhée• Hypotension• Risque d’agranulocytose :
surveillance de la NFS• Risque de convulsions à
posologies élevées• Cardiotoxicité• Effets anticholinergiques
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-Aripiprazole (Abilify®) :
antiproductif, antidéficitaire, stimulant, effet sur symptômes dépressifs associés
/ neuroleptiques conventionnels:- moins d'effets extrapyramidaux
- + de nausées, de prises de poids et d'insomnies
Antipsychotiques atypiques
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Effets indésirables généraux (6)et conduite à tenir (dont correcteurs)
Classe homogène sur le plan des effets indésirables
Différences en terme de fréquence ou d’intensité à une dose donnée
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1- Effets neurologiques
Abaissement du seuil épileptogène (risque de convulsions)
Effets extrapyramidaux:
- effets précoces: dyskinésies aiguës (moins de 5 jours après début du traitement): contractures musculaires brusques (révulsion
des yeux, torticolis, protusion de la langue)
- effets subaigus et chroniques (au cours des 1ères semaines de traitement):
* syndrome type parkinsonien : akinésie (rareté du mouvement, des mimiques), hypertonie (rigidité cédant par à coup « roue dentée »),
tremblements de repos ( avec émotion, disparait à l’effort)
* syndrome hyperkinétique: akathisie (impossibilité de rester assis) et tasikinésie (tendance à déambulation permanente)
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1- Effets neurologiques-Effets tardifs (après au mois 3 mois de traitement, svt après plusieurs
années):* dyskinésies tardives : mouvements involontaires, répétitifs
(mâchonnements, dandinement, syndrome du lapin)Le + svt irréversibles
Traitement :* Dyskinésies aigues:
- posologie-Anticholinergiques de synthèse (pas systématique au début, durée de 3
mois): bipéridène(Akineton LP®), tropatépinne (Lepticur®), trihexyphénidyle (Artane®), Parkinane LP®))
-Amantadine, propranolol, bzd-Changement de traitement (susceptibilité individuelle)
* Problème pour les dyskinésies tardives: aucun traitement correcteur ! posologie
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2- Syndrome malin des Neuroleptiques
-Complication rare (0,5 à 1 %) mais 15 à 20% de mortalité
-Possible avec tous les neuroleptiques
-3 critères majeurs : fièvre / rigidité (contractures musculaires), voire
convulsions / CPK (rhabdomyolyse)
-Critères mineurs : tachycardie / troubles de la conscience / sueurs,
anomalies tensionnelles
-Traitement :Arrêt du traitement NL au moindre douteHospitalisation en réanimation si nécessaire
Dantrolène (dantrium) pour la rigidité spastique
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3- Effets neuro-végétatifs
1- Effets Cardio-vasculaires(effets alpha-adrénolytiques et anticholinergiques):
- Hypotension orthostatique avec tachycardie réflexe Début de traitementPosologies fortes
Possible syncope lors d’utilisation par voie injectable chez patients agités
Eviter de se lever trop rapidement en début de traitementHeptaminol (Heptamyl®), midodrine (Gutron®)
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3- Effets neuro-végétatifs2- Effets anticholinergiques périphériques:
-Constipation : peut conduire à des iléus, perforations digestives
Quelques précautions (mesures hygiéno-diététiques) suffisent le plus souvent pour l’éviter :
-Boire beaucoup d’eau (1,5l par jour)
-Manger à heures régulières et dans le calme
-Consommer des aliments riches en fibres (céréales, pâtes, riz, pain complet), des fruits et légumes, crus ou cuits
-Avoir une activité physique régulière (la marche suffit)
-Aller aux toilettes à heures régulières
-Prescription de laxatifs si mesures HD non suffisantes
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3- Effets neuro-végétatifs
- Sécheresse buccale : favorise les caries dentaires, mycoses buccales, parodontites
Sauf clozapine (30% des patients) Hypersialorrhée (gênante ++)
Scopolamine (Scopoderm trasndermique®; Hors AMM)
utiliser des chewing-gums pour stimuler la salivation
Hygiène bucco-dentaire !
Anétholtrithione (Sulfarlem S25®), salive artificielle (Artisial®), spray « anti-désséchant » (Aequasyal®)
- Rétention urinaire : CI si adénome prostatique
Arrêt du traitement et changement
- Troubles de l’accommodation oculaire, pression intraoculaire(risque de glaucome): posologie
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4- Effets métaboliques et endocriniens
1- Prise de poids
Possible mais non constante (15 à 50% des patients)Touche surtout les femmes et les jeunes
de l’appétence au sucrePeut être > 10kg
Les + incriminés: phénothiazines, benzamides, clozapine et olanzapine
Actions préventives surtout :- pesée régulière (2 fois/semaine)
- alimentation équilibrée et évitez les boissons sucrées et alcoolisées- évitez les grignotages entre les repas, mais ne pas sauter de repas
- exercice physique (la marche suffit !)- prise en compte des ATCD familiaux
Si besoin associées à un changement de classe d’antipsychotiques
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4- Effets métaboliques et endocriniens
2- Hyperprolactinémie
Troubles endocriniens: dysménorrhée voire aménorrhée, gynécomasties, galactorrhées (+ fréquent avec benzamides dont Solian®)
Qq semaines après début du traitement
Traitement correcteur (bromocriptine)
Vigilance car une grossesse reste possible, même si les règles sont perturbées
Troubles sexuels: impuissance, de libido
3- Dyslipidémie, hyperglycémie, altération de la tolérance au glucose
Surtout avec AP atypiquesPrévention (alimentation équilibrée + activité physique)
Surveillance biologiqueVigilance si ATCD familiaux de diabète, d’obésité
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5- Effets psychiques
Hypovigilance: sédation, somnolence excessives
Asthénie, lassitude
Dépression (après correction des symptômes positifs)
Réactivation anxieuse: traitement par bzd
Etat confusionnel: arrêt progressif des traitements anticholinergiques
fréquence des cauchemars, troubles mnésiques, état délirant
Syndrome d’indifférence psychomotrice (passivité accentuée, indifférence) qui majore les symptômes déficitaires:
Survient avec N sédatifs
Régresse à doses + prise unique le soir
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6- Effets + rares, imprévisiblesAtteintes cutanées (phénothiazines):
-Photosensibilisationprotégez les en portant des lunettes de soleil, un chapeaune vous exposez pas sans protection et crème écran total
-Pigmentations cutanées et conjonctives: changement d’AP-Réactions cutanées allergiques
Changement d’AP / antihistaminiques H1- Sécheresse cutanée (tous les neuroleptiques)
utilisez un savon et un shampoing doux, un lait pour le corps
Atteintes hématologiques-Leucopénie,
-Agranulocytose sous clozapine (risque de 0,46%): arrêt de l’AP et surveillance strict (risque infectieux ++) le temps de remontée des
leucocytes
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6- Effets + rares, imprévisibles
Atteintes cardiaques et vasculaires
1- Cardiotoxicité:
-clozapine, thioridazine, pimozide
-Allongement de l’intervalle QT et troubles du rythme cardiaque ventriculaire graves dont
des torsades de pointes (ECG)
-Cas de myocardites, cardiomyopathies
2- Risque thromboembolique veineux idiopathique
Atteintes hépatiques
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- Si IV ou IM: maintenir le patient alité au moins 1h et surveiller TA
- Surveillance des EI
- Evaluer l’observance et détecter les leviers potentiels pour la favoriserSi mauvaise observance = risque de rechute
Réhospitalisations / des doses de neuroleptique nécessaire / Efficacité plus lente / Des symptômes peuvent persister / Le retour à l’état
antérieur sera plus difficile
- Détecter l’automédication (toxicité et interactions médicamenteuses)
-Alcool (IM) et Cannabis (déclencheur, facteur de rechutes, résistance aux traitements)
Surveillance
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