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LE MENSUEL Be jap dossier HOMMAGE A HIRO ONODA INTERVIEW DE AOJI Je vous invite donc à la découvrir ci-dessous, en espérant qu’elle vous offrira un contenu agréable à lire et de nombreuses informations sur AOJI ! inter- -view dossier NOUVELLE ANNEE review ANIMES DE L’HIVER UN NUMERO DEUX, TOUT BEAU, TOUT FRAIS. #2 FEVRIER 2014

BeJap Web Magazine - Février 2014

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BeJap Web Magazine - Février 2014 Toute l'actualité de la culture Japonaise et ses environs.

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le mensuel

Bejap

dossier

Hommage a Hiro onoda

interview de aojiJe vous invite donc à la découvrir ci-dessous, en espérant qu’elle vous offrira un contenu agréable à lire et de nombreuses informations sur AOJI !

inter--view

dossier

nouvelle annee

review

animes de l’Hiver

Un nUmero deUx, toUt beaU, toUt frais.

#2 fevrier 2014

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À Lireactualités

edito

reviews

interview

interview de aojiJe vous invite donc à la découvrir ci-dessous, en espérant qu’elle vous offrira un contenu agréable à lire et de nombreuses informations sur AOJI !

news04

dossiers

Mentions légales / 21

Retrouvez l’actualité de nos rubriques Sociétés, Animes, Mangas, Dramas, Jeux Vidéo et Cinéma

le mensuel#2 fevrier 2014

Suivez nouS Sur Facebook et twitter

Hommage a Hiro onoda12

animes de l’Hiver08

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societe

nouvelle anneePrésentation des fêtes traditionnelles et traditions au Japon

aniMes

animes de l’HiverLes animes de cet hiver, coups de cœur et déceptions !

societe

Hommage a Hiro onodaSoldat de l’armée impériale japonaise et héros de guerre

Les animes de cet hiver, coups de cœur et déceptions !

Soldat de l’armée impériale japonaise et héros de guerre

noUvelle annee13

Présentation des fêtes traditionnelles et traditions au Japon

extra

CoUps de projeCteUr sUr o’sUsHi19

l’Homme qUi mUrmUrait a

l’oreille des arbres

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agenda

vamps, le temps d’Une soiree a

londres

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japan expo 2014, la billetterie

est oUverte !

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le mensuel

editoPourquoi se lancer dans un Web Magazine ?

folle : lancer un Web Magazine. Un acte de passion pur et simple, motivé par l’envie de proposer au plus grand nombre notre vision sur une culture qui nous parle, mais surtout, qui vous parle. De l’actualité, des dossiers, des chroniques, des interviews. Un tout qui fait que nous sommes fiers d’avoir les moyens humains de vous faire partager toute cette passion.

La question de se lancer dans un Web Magazine peut paraître pertinente, et je vous rassure, elle l’est, sinon ce petit monologue sur le sujet n’aurait pas lieu d’être. À l’heure du tout numérique, nombreux sont ceux à se mettre en

tête de créer des projets un peu fous dans l’optique de faire partager librement la culture qu’ils chérissent tant. Les podcasts sont légions, et le Web Magazine se démocratise plus largement.

Comme tout projet, développer un Web Magazine n’a rien d’évident et demeure une aventure qui demande sérieux, passion, qualité, temps (beaucoup de temps) et dont la rentabilité demeure encore un doux rêve. Bien évidemment, nous attendons de voir si la mayonnaise prendra, si ce projet n’était pas qu’une idée un peu folle. Lire BeJap, l’aimer, nous suivre. Pour cette partie, il est encore trop tôt pour estimer le pari gagné. BeJap est encore jeune et nous sommes sûrs que de bonnes opportunités devraient s’offrir à nous !

Après le désordre hormonal qu’avait provoqué la sortie de « Free! » cet été, c’est au tour des beaux samurais d’Hakuōki de faire leur grand retour… sur grand écran ! En effet c’est le 8 Mars prochain que les salles obscures Nippones accueilleront Hakuōki : Danishō Shikon Sōkyu. Tout comme la série, le film sera produit par le Studio Deen (qui sort de tout, du bon comme du moins bon) avec Osamu Yamasaki (la série Hakuōki, bien sûr, mais il a également travaillé sur la série Mushishi ou l’OAV Tokyo Revelation) à la barre !

e

StheNnRédacteur en Chef

n janvier dernier, nous avons démarré une aventure un peu

news

le retour des beaux Hommes d’Hakuoki... sur grand ecran !

es ovaires des jeunes femmes vont enfin pouvoir se réveiller.l

Maxcaz

aniMes

news aniMes

Basara 4 sur PS3 le 23 janvier dernier, une annonce a été faite par le staff présent ! L’anime aura le droit cette année à une nouvelle adaptation ! Cette dernière sera sûrement une troisième saison, une suite directe (?) de la précédente. De plus amples informations seront révélées dans les mois à venir. Nous vous tiendrons naturellement au courant ! Pour rappel, Sengoku Basara compte déjà deux saisons, chacune avec 12 épisodes, sorties respectivement en 2009 et 2010 et disponible en format DVD par Kazé. La série compte aussi un film, THE LAST PARTY, disponible depuis chez nous depuis 2013 aux éditions Kazé !

sengoku basara, troisieme acte !

l’occasion d’un événement or-ganisé pour la sortie de Sengoku a

news

une nouvelle adaptation de l’anime black butler !

apprenons qu’une nouvelle programmation du manga à succès Kuroshitsuji (Black Butler). L’oeuvre de Yana Toboso est publiée chez nous depuis un moment déjà, le 15ème tome (contre 18 tomes au Japon) doit d’ailleurs paraître au mois de février. L’histoire de Kuroshitsuji nous narre les

’est par le biais d’une brève de Square Enix via son magazine Montly G-Fantasy , que nous c

aventures de Ciel Phantomhive, un jeune compte orphelin très dévoué à sa Reine et à la Couronne Anglaise, puissant héritier d’une grande compagnie de jouet. Le jeune garçon est un véritable modèle, à une différence près : son majordome Sebastian Michaelis qui est en réalité un puissant démon avec lequel il a pactisé pour réaliser ses objectifs. Malheureusement Square Enix ne s’est pas étendu sur le prochain anime de la licence qui sera donc le troisième. La première saison comptait pas moins de 24 épisodes diffusée en 2008, la seconde saison ne suivait cette fois-ci plus le manga, introduisant ainsi un jeune rival du comte : le charismatique Aloïs Trancy. Cette dernière était composée de 12 épisode et été diffusée en 2010. Cette saison ayant reçu une critique très mitigée, certains saluant la richesse des personnages et l’intrigue, d’autre hurlant à l’arnaque. Chacun à donc son point de vue sur la question.

Après le drama, la comédie musicale et les animes, autant dire que cette nouvelle a fait l’effet d’une bombe dans la communauté Black Butler. Reste à savoir la nature de cette nouvelle adaptation : troisième saison ou reboot ? L’avenir nous le dira…

Acchan

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#2 fevrier 2014

Acchan

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le mensuel

de Hayao Miyazaki, est nominé aux Oscars dans la catégorie « Meilleur film d’animation » à côté de quatre autres : Les Croods, Moi, moche et méchant 2, Ernest et Célestine et La Reine des neiges. Le long métrage à l’affiche des salles françaises depuis le 16 janvier

news

le vent se leve de Hayao miyazaki nomine aux oscars

e Vent se lève, annoncé comme étant le dernier chef-d’œuvre l

cineMa

qui raconte l’histoire de Jiro Horikoshi inventeur de l’avion Zéro dans les années 30, partage les fans. En effet, certains le comparent naturellement aux autres Miyazaki et le juge par la suite trop ennuyeux. C’est vrai, l’action ne se passe pas dans un monde merveilleux et imaginaire, comme c’est le cas des plus grands succès du célèbre réalisateur. Cependant, d’autres habitués de l’animation japonaise ont acheté leurs places tout en sachant d’avance que ce dernier bijou est d’un genre différent des précédents. Ils ont donc su apprécier la beauté et la poésie de l’univers plus réaliste qu’offre ce film historique.

Mon conseil sera donc le suivant : si ce n’est pas encore fait, allez le voir, mais ne le comparez pas aux films de votre enfance. Sachez plutôt savourer le caractère mature de cette animation, une qualité qui lui correspond parfaitement, lorsque l’on considère qu’il s’agit, en principe, du dernier film de Hayao Miyazaki.

Maupowaa

news aniMes

le retour de fairy tail prevu pour avril 2014

news

vidéo, voici les autres informations essentielles relatives à cette sortie. À quoi vous attendez-vous pour ce nouveau départ ? Enfin, si vous vous trouvez au Japon au mois de mars et avril, jetez un coup d’œil aux dates de la nouvelle tournée promotionnelle « SuG ASIAN TOUR 2014 ”un-MISSING » pour ne pas rater la ou les date(s) qui vous intéressent. Le groupe jouera donc dans tous le Japon, foncez !

premieres nouveautes de sug

omme attendu depuis pas mal de temps, le quintet star SuG revient avec un nouveau visuel, mais aussi un premier single depuis sa reprise de fonction ! Celui-ci se nomme MISSING et sortira le 19 février prochain. En attendant d’avoir un extrait c

Musique

Flashez le QR Code pour visionner le premier PV, UWAKIMONO, le projet solo de Takeru (Vo.)

Naminé

De gros changements sont à prévoir car le studio Satelight l’un des studios en charge de l’animation est remplacé par le studio Bridge. De plus Shinji Takeuchi remplace Aoi Yamamoto comme character Designer. Le réalisateur Shinji Ishira estime que ces modifications rehaussent la qualité de la série. À suivre donc…

ttendu par de nombreux fans, la suite de l’anime Fairy Tail dont on savait qu’elle était prévu pour 2014 a désormais une date un peu plus précise car c’est désormais le mois d’avril 2014 qui est avancé. a

Saebakun

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sur 3DS le 5 décembre dernier au Japon, la série aura le droit à un jeu sur smartphone. Ce dernier sera développé par le studio DeNA, studio qui publie de nombreux jeux sur smartphone au Japon. À l’heure actuelle peu de détails ont été donnés mais nous connaissons le nom du jeu : Shingeki no Kyojin -Jiyuu e no Houkou-.

D’après le site officiel, le jeu suivra sen-siblement le même principe que le jeu Clash of Clans, disponible sur Android et iPhone en France. Le but sera donc de construire votre propre ville et de la défendre des attaques des Titans. Comme vous vous y attendez, nous retrouverons les personnages prin-cipaux de la série, Eren, Rivaille mais aussi Mikasa ainsi qu’un personnage exclusif pour le jeu : Fereta.

Pour finir, sachez que le jeu sortira cou-rant hiver 2014 et qu’il sera disponible sous iPhone et Android. Les pré-ins-criptions sont d’ores et déjà ouvertes sur le site officiel mais nous ne savons pas si Shingeki no Kyojin -Jiyuu e no Houkou- sera disponible sur les stores européens.

news jeux video

sHingeki no kyojin debarque sur smartpHone

près la sortie de Shingeki no Kyojin ~Jinrui Saigo no Tsubasa~ a

Maxcaz

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nous revient avec un nouveau single physique, HIKARI. En effet voilà déja plus de six mois qu’ANSWER est dispo-nible (eh oui, déjà). Ce prochain opus devrait voir le jour le 5 février prochain et sera disponible en quatre éditions . Par ailleurs, la piste principale, HIKARI,

news

vivid, nouveau single pour fevrier 2014

près la sortie de leur single digital THEATER, le groupe ViViD a

Musique servira d’opening 2 à l’anime Magi: The Kingdom of Magic actuellement diffusé sur J-ONE et en streaming légal sur ADN. À l’heure actuelle c’est le groupe SID qui est chargé de l’opening avec ANNIVERSARY.

Où commander ?http://cpc.cx/94H

Maxcaz

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encartsociete

nouvelle anneePrésentation des fêtes traditionnelles et traditions au Japon

dossierssociete

Hommage a Hiro onodaSoldat de l’armée impériale japonaise et héros de guerre

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animes de l’HiverLes animes de cet hiver, coups de cœur et déceptions !

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review12

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le mensuel

review

les animes

de l’Hiver

C’est maintenant l’heure de vous dévoiler les animes de l’hiver 2014 qui font donc suite à la saison précédente qui avait comporté du très bon et des déceptions. Cette saison, beaucoup d’animes semblent se placer sous le signe du n’importe quoi et quelques séries plutôt prometteuses… Mais trêve de bavardage, voici un petit aperçu !

aniMes

premieres

impressions

Space DandyTrès probablement l’anime le plus attendu de cette saison puisqu’il n’est ni plus ni moins que le dernier bébé du célèbre Shinichiro Watanabe qui est le papa de CowBoy Bebop et Samurai Champloo, deux animes ayant su marquer les esprits bien au delà des frontières Niponne. Anime produit là encore par une grosse pointure : le studio Bones. Mais qu’en est-il du délire ? Et bien un bon délire justement : on fait la connaissance de Dandy, un chasseur d’Alien un peu détraqué qui parcours les planètes en compagnie d’un charismatique alien : Meow. Malgré un début d’épisode un peu long, le design très agréable, les couleurs vives et l’OST d’une très grande qualité nous donne envie de voir la suite. Et c’est d’ailleurs une vraie bonne chose puisque passé les dix premières minutes, Dandy se révèle et on rit beaucoup des frasques de nos protagonistes ! On reconnaît bien la patte de Watanabe et c’est super de retrouver cet homme qui a marqué plusieurs générations. Un anime donc très attendu qui va probablement tenir ses promesses et ravir les fans du genre !

Saikin, Imōto no Yōsu ga Chotto Okaishiin Da GaOu plus suimplement « Imocho », est l’adaptation d’un manga de Mari Matsuzawa par le studio Project NO.9. Le pitch de cette série au titre à rallonge ? La jeune et jolie Mitsuki Kanzaki mène une vie un peu houleuse depuis le remariage de sa mère qui contraint la jeune fille à vivre sous le même toit que Yuuya, qui est donc devenu son demi-frère. Comme si cette nouvelle cohabitation ne suffisait pas, Mitsuki se retrouve ‘hantée’ par le fantôme de Hiyori Kotobuki qui s’est éprise de Yuuya. Et elle compte bien réaliser ses fantasmes en empruntant le corps de la pauvre Mitsuki. Un premier épisode très absurde avec beaucoup de censure et pas grand intérêt le chara-design assez mignon mis à part. En un sens c’est assez original et cet anime cible un public bien spécifique et ne s’en cache pas, oui : au moins l’anime s’assume… Mais bon avec un tel scénario en bien meilleur on peut tout de même évoquer Natsuyuki Rendez-vous qui était tout de même d’un tout autre niveau.

NoragamiDeuxième production du studio Bones pour cette saison, cet anime est une adaptation qui se veut pour le moment fidèle au manga écrit par Adachitoka. Le synopsis est assez original et sympathique : Yato est un jeune Dieu qui ne rêve que de temples pleins à craquer de fidèles hurlant son nom comme dans un stade… Sauf qu’il n’en est rien, le pauvre Yato étant probablement le Dieu le plus impopulaire de tout l’archipel. Il est donc réduit à réaliser des voeux mineurs en l’échange d’une pièce de cinq yens. Son impopularité est telle qu’il ne parvient même pas à garder à son service une arme Sainte. Comble de l’infortune, il va être sauvé par une jeune humaine, banale lycéenne du nom d’Hiyori et cette rencontre pourrait bien changer leur destin à tous deux. Un scénario donc plutôt original et des personnages assez attachants bien que Yato et Hiyori dégagent à peine assez de charisme à eux deux pour qu’on se préoccupe sincèrement de leur sort. Pourtant ce premier épisode était assez sympathique à regarder, pas mal d’action, une bonne dose d’humour. On ne rit pas aux éclats, on ne crie pas au chef d’oeuvre…

Première impression ? Un très bon début, pourvu que ça continue !

Notre Avis

Première impression ? Très aisément dispensable… Mis à part pour les fanatiques de fan-service ou les amoureux du paranormal mignon.

Notre Avis

Space Dandy

Saikin, Imōto no Yōsu ga Chotto Okaishiin Da Ga

Noragami

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par Acchan

Première impression donc ? Anime dispensable mais diver-tissant.

Notre Avis

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Toaru Hikuushi e no KoiutaAnime ayant pour origine une série de roman à succès de Koroku Inumura, cette anime est en réalité la seconde adaptation de cette série puisqu’un film Toaru Hikuushi e no Tsuioku (La Princesse et le Pilote) est déjà sorti en 2011 (vous l’avez d’ailleurs certainement vu passer). L’action se situe de façon antérieur au film et nous conte l’histoire de Kalel Albus, un jeune garçon autrefois Prince mais déchu par une jeune fille devenue symbole de la révolution, qui s’engage avec sa « soeur » la jeune et dynamique Ariel pour devenir pilote de l’Air. Seulement notre Prince destitué se voit entraîner contre son gré dans une mission visant à gagner « l’extrémité des cieux » et grâce à la dérive d’une île flottante nommée Isla. C’est sur cette île que le jeune garçon fait la rencontre d’une mystérieuse jeune fille aussi jolie qu’apeurée du nom de Claire Cruz. Au menu donc : bataille aérienne, romance et rivalité sont de mises ! Je dois avouer avoir pris beaucoup de plaisir lors de la vision de cet anime, pourtant le graphisme n’est pas exceptionnel (servi par le studio TMS entertainment) mais les personnages sont très attachants malgré leur chara-design pas emballant. Notons également que cet anime fait partie du catalogue J-ONE pour cette saison puisque le premier épisode a été diffusé dans les animes à J+1 de la chaîne le 12 janvier.

Nobunaga the FoolProbablement l’anime le plus perché de cette saison. Avant de dire quoi que ce soit, je vous laisse juger le scénario : deux planètes (celle de l’Est et celle de l’Ouest) se livrent une guerre sans fin. Jeanne Kaguya d’Arc (non attendez, vous n’avez encore rien vu) originaire de la planète de l’Ouest est victime de visions inquiétantes et se fait tyranniser par les habitants de son village. Elle est alors aidée par un certain Leonard de Vinci (eh oui) qui l’embarque à bord du vaisseau de Magellan (sans commentaire) dans le but de gagner la planète de l’Est où résiderait le sauveur du monde de ses visions. Et si ce sauveur n’était pas Nobunaga, un hérétique, tout comme elle, originaire de la planète de l’Est. Ajoutez à tout ce foutoir une table ronde nommée Camelot composée de personnages aussi divers qu’Hannibal et César, des chevaux-dragons et des armures de combat géantes et vous obtenez Nobunaga the Fool ! Autant dire qu’à peu près tout laisse sceptique, le graphisme étant passable (et rappellera à tout le monde le médiocre Brave 10), l’histoire comme vous avez pu le constater, est tirée par les cheveux et les personnages pas franchement charismatiques, exception faite pour le perché Nobunaga (bien que franchement étrange).

Un anime à suivre !Notre AvisUn anime particulier

à réserver aux fans du genre, quoi Notre Avis

qu’offrant une certaine distraction au vu de l’absurdité de chacune des scènes…

Wizard BarristersWizard Barrister nous plonge cette fois-ci dans un monde de Magie. L’action prend place en 2018 où humains et magiciens cohabitent dans une ambiance pas exactement fraternelle… En effet, la police se trouvant plutôt dépassée par les mages malfaiteurs, une police Magique du nom de Magistrat (ou Barristers) a été mise en place ainsi qu’un tribunal Magique. L’anime nous plonge dans le quotidien de la jeune et maladroite Cecil Sûdo, métisse fraîchement débarquée sur le territoire, plus jeune Magistrat de l’Histoire. Scénario relativement classique, Wizard Barristers produit par le studio Arms a pour scénariste Yasuomi Umetsu (qui nous a signé le magistral flop Galileo Donna) le casting n’est donc pas franchement terrible… Et pourtant cet anime licencié par Wakanim (qui fait souvent de bons choix au vu de l’ensemble de son catalogue) m’a immédiatement séduite lors du premier épisode où je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Beaucoup d’action, des personnages assez attachants dans l’ensemble (dont certains débordent de classe, je pense notamment à cette jolie flic bien tête brûlée du nom de Quiin qui ne semble pas porter les Magiciens

Toaru Hikuushi e no Koiuta

Nobunaga the Fool

Wizard Barristers

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dans son coeur) et un graphisme très sympathique. On peut également noter un opening très agréable qui promet de bonnes choses pour la suite.

Mikakunin de ShinkoukeiL’une des séries romantiques de cette saison. L’anime nous raconte l’histoire de Kobeni, jeune fille jolie et dynamique qui découvre lors de ses 16 ans qu’elle est la promise d’un certain Hakuya Mitsumine, garçon plutôt introverti qu’elle aurait déjà rencontré par le passé. La voici contrainte de vivre avec son amour promis en compagnie de son infecte petite soeur Mashiro. Une comédie romantique bien classique produite par le studio Dogakobo (qui nous a servi Love Lab la saison dernière). Le synopsis ne casse pas trois pattes à un canard donc, mais ce premier épisode s’est révélé assez drôle, mention spéciale pour l’ending super dynamique et collant parfaitement à l’ambiance de la série.

Première impression pour Wizard ? Un anime qui sera probablement l’un des meilleurs de la saison si la suite reste dans la veine de ce premier épisode, en espérant juste que l’action ne soit pas redondante…Une bonne façon pour Umetsu-san de remonter dans l’estime de nombre d’Otaku !

Notre Avis

Pour ceux qui ont aimés Love Lab, Mikakunin semble s’inscrire dans la même veine que ce dernier. Divertissant sans être indispensable, les amateurs pourront y trouver leur compte, les autres… Passez votre chemin !

Notre Avis

HamatoraUn anime qui était pas mal attendu cette saison, et je faisais partie du lot ! Petit bébé du Studio Naz ayant pour origine le manga de Yukino Kitajima. Un projet qui m’intéressait car la bande annonce n’était pas sans rappeler les deux excellents Baccano et Durarara. C’est d’ailleurs le papa de la bande son de ces deux séries

qui s’est également occupé de celle-ci. Mais parlons plutôt du pitch : une anomalie génétique se révèle en 2014, une partie de la population mute et se retrouve doter de pouvoirs qu’ils ne peuvent néanmoins utiliser que lorsque certains critères sont remplis : on les appelle les minimums. Hamatora nous plonge dans le quotidien de deux d’entres eux : Nice et Murasaki qui sont un duo de détectives et collaborent avec des garçons et filles plus ou moins louches. Mais une des affaires va prendre un tournant bien plus personnel car elle n’implique que des victimes dotées de dons, tout comme eux… Le premier épisode était très… Très haut en couleurs, ça part un peu dans tous les sens, on a parfois un peu de mal à comprendre qui est qui, les liens, l’aboutissement du schmilblick: mais c’est très, très fun ! Les personnages sont hyper attachants très différents les uns des autres et marquent pas mal. Que ce soit le délirant Birthday (on passera sur son prénom) ou la mutique Hajime. Un design très spécial pour une série qui l’est tout autant !

Et donc un petit bilan ? Excellent premier épisode qui met l’eau à la bouche : pour sûr qu’Hamatora est l’un des titres à suivre cette saison !

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Hoozuki no Reitetsu

Mikakunin de Shinkoukei Hamatora

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Hoozuki no ReitetsuProduit par le studio Wit (réalisateur du récent HAL ou encore Shinjeki no Kyojin) ayant pour origine un manga de Natsumi Eguchi (sa seule oeuvre mais non moins populaire) qui nous contait la vie quotidienne d’Hôzuki qui est en quelque sorte le grand Intendant des Enfers, au service du Roi Yama, il gère les 272 services qui composent l’au-delà et autant vous dire qu’il y a du travail… Dès le premier épisode, on est plongé dans le bain : ce sera de l’humour, beaucoup d’absurde et du théâtral. Un peu particulier mais un graphisme qu’il faut saluer : c’est original et mélange très bien l’ancien et le neuf, comprenez des décors nous rappelant les vieilles estampes traitant des yōkai et des personnages plutôt bien réalisés… J’ai eu un gros coup de coeur pour le personnage principal, désabusé au possible mais avec le souci de se tenir à la perfection dans son rôle. Sa rancune envers Yama nous donne également quelques scènes assez amusantes. Oui, car Hoozuki no Reitetsu a le mérite de nous faire sourire plus d’une fois grâce à ces personnages très particuliers et son humour à la Zetsubo (quoi que plus accessible pour nous pauvres européens).

Première impression? Je pense sincèrement qu’on adore ou qu’on déteste cette oeuvre, pas de juste milieu. Pour ma part, j’ai été charmée par ce premier épisode et pense continuer cette série.

Notre Avis

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le mensuel

ayant pour particularité d’être un grand fanatique d’une jeune et jolie idole « Yuka » dont il collectionne à peu près tout ce qui est à son effigie au grand dam de ses amis qui ne rêvent que d’une chose : qu’il oublie sa chère et tendre et cet amour virtuel pour se consacrer pleinement à la culture d’aubergines et à la diversité de la gente féminine. Mais sa vie bascule lorsque la fille de ses rêves débarque dans son lycée, et elle est bien, bien loin de l’image qu’elle offre au monde… Nourin, c’est un peu l’improbable croisement entre Silver Spoon et un gender bender d’Uta no Prince-sama… Je n’ai pas été particulièrement emballée par ce premier épisode. Tout juste regardable sans s’ennuyer, le cadre est bien campé, les personnages aussi, et on doit attendre la toute fin de l’épisode pour faire la rencontre de la « nouvelle version » de Yuka. Bien qu’étant une grande fan d’animes de ce genre (tout ce qui touche aux idoles a tendance à déclencher chez moi des crises d’hystérie à faire pâlir plus d’un wota), j’avoue ne pas avoir vraiment passé un bon moment devant Nourin.

NisekoiTrès probablement le shōnen le plus attendu de cette saison : l’adaptation du très populaire manga Nisekoi de Naoshi Komi. Et pour ce faire, c’est le studio Shaft (Maria Holic, Puella Magica Madoka, Monogatari) qui s’y colle ! Le synopsis ? L’histoire de Raku, fils d’un chef de gang yakuza et de Chitoge, fille d’un gang rival s’apparentant plutôt à la mafia. Le rapport ? Tous deux sont contraints de se mettre en couple pour éviter une guerre de gang entre leurs deux familles. Chose qui n’est pas aisée puisque nos deux tourtereaux se détestent cordialement. C’est un scénario à la Roméo et Juliette qui en séduit plus d’un… Sauf moi. Mais bien que pas franchement emballée tant par le scénario que par les personnages (qui ne sont pourtant pas dénués de charisme) ce premier épisode m’a plutôt divertie. Pourtant, je soupire en pensant que, mis à part nos deux principaux protagonistes, les autres font office de décor, aussi intéressants qu’un livre traitant de l’histoire de la chaussette de 1987 à nos jours…

Dispensable, même les fans du genre seront probablement déçus, mieux vaut attendre la seconde saison de Love Live au printemps !

Notre Avis Cet anime plaira à

plus d’un, malheureusement pas à moi.

Notre Avis

NourinNourin, un anime du studio Silver Link (Baka to Test, Oneechan Dakedo Ai, Strike the Blood), issu d’un roman de Shirow Shiratori. L’histoire est celle d’Hata Kosaku, étudiant agricole

Nisekoi

Nourin

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Teikoku Rikugun), est décédé le 16 janvier 2014, à l’âge de 91 ans.

Avant d’approcher la tente où son commandant l’attendait en ce 9 mars 1974, Hirō Onoda fit deux choses. Tout d’abord, il inspecta son fusil (son Arisaka 99 fonctionnait toujours parfaitement ; sur près de 30 ans, il l’avait traité délicatement comme si c’était son propre enfant). Puis, il rattacha ses bottes. Rien ne doit être négligé. Un soldat de l’empereur-dieu se doit d’être pur, préparé et spirituellement invincible.

Ce n’était pas un hasard s’il en est arrivé là. Toute sa formation militaire fut déployée pour l’occasion ; comme il le soupçonnait, tout ceci n’était qu’un piège. Il avait prévu cette rencontre

irō Onoda, soldat de l’armée impériale japonaise (Dai-Nippon H

dossier

Hommage a

Hiro onodaHeros de guerre

societe

pour le soir, quand il y aurait assez de lumière pour reconnaître un visage, mais pas assez pour empêcher son évasion, si nécessaire. Les palmiers et les arbres bosa lui permirent de le camoufler pendant qu’il rampait le flanc de la montagne. Pour traverser les clairières, il dissimula son uniforme militaire usé sur lequel il avait pris soin de coudre des écussons avec des branches et des feuilles. Il se reposa, une fois en sécurité.

Avoir vécu près de trois décennies sur cette terre lui fut particulièrement utile ; il était familier de chaque recoin de l’île de Lubang, aux Philippines. Il savait que les agriculteurs locaux seraient dans les parages, puisqu’il leur avait volé des noix de coco, des mangues et abattu le bétail, afin de survivre. Il lui ait déjà arrivé de tuer des agricultures. Après tout, c’était la guerre, il avait ses ordres. Les ordres étaient que, si le reste de l’armée s’était retirée de l’île en février 1945, lorsque les Américains ont débarqué sur les terres, il, en tant qu’officier de renseignement, devait rester, espionner l’ennemi et attendre des renforts. Il avait donc attendu.

Au début, il commandait une unité constituée de trois hommes, mais ces derniers furent tués à différents endroits, deux abattus par la police philippine. La guerre s’est terminée assez calmement, si calme qu’en 1964, à sa grande surprise, les États-Unis et le Japon ont participé aux Jeux Olympiques, dans une bonne entente manifeste. Pourtant, l’île foisonnait toujours d’agents et d’espions Américains qui continuaient de répandre des tracts l’encourageant à se rendre. Tout cela n’était qu’une ruse, pensait-il. Un jour, il a même dit à un randonneur Japonais qui se promenait dans les environs que s’ils le trouvaient, il ne cesserait de se battre, tant que son commandant, le Major Yoshimi Taniguchi, ne lui aurait ordonné en personne d’arrêter. Donc, ce jour-là, en 1974, le Major, aujourd’hui âgé et devenu libraire, fut assigné par le Japon pour lui donner de nouveaux ordres. M. Onada, après avoir posé son fusil, ses 500 munitions, son épée de cérémonie, son ceinturon et son poignard rangé dans étui blanc,

a salué le Kyokujitsu-ki, le drapeau militaire japonais.

S’il ne s’agissait pas à proprement parler d’une capitulation, il en fut autrement pour lui et il ressentit tout le poids de l’échec. Ce jour-là, le Major Taniguchi l’a informé, non seulement que la guerre était terminée, mais que le Japon avait perdu. La première pensée de M. Onada a été : Comment avaient-ils pu être si lâche ? Plutôt que de perdre, plus que de déposer les armes de cette manière, un soldat japonais se doit de mourir pour son pays. Et il se sentait mourir ; « Ne pas vivre dans la honte. » Le Général Tojo avait écrit : « Ne laisser aucun crime ignominieux derrière vous. » Sa mère lui avait donné ce poignard à la fin de sa formation, pour se suicider s’il avait été capturé.

Elle était sérieuse à ce sujet ; lorsqu’il s’était comporté de manière irraisonnable à l’âge de six ans, elle l’avait emmené au sanctuaire familial pour qu’il se fasse seppuku. Bien sûr, il ne fut nullement capable de trancher son petit ventre tout tremblant. Qui l’aurait pu, à six ans ? Plus tard, tout aurait été presque plus facile. Mais en réalité, ses ordres en 1945 furent de rester en vie, et non pas de mourir. Les officiers de renseignement sont bien plus utiles ainsi. Mais fut difficile à supporter car il risquait d’être considéré comme un paria une fois retourné Japon, tout simplement parce qu’il n’avait pas effectué le sacrifice suprême et avait ajouté son nom aux divinités honorées, dans le sanctuaire de Yasukuni. Son devoir, cependant, fut de passer chaque moment de sa vie à servir son pays, et ce, de la manière dont on lui aurait ordonné.

Cet impératif civique était tout ce qui comptait, dit-il plus tard ; rien de personnel ou d’individuel. Mais l’orgueil est entré en jeu. Il avait un fort esprit de compétition, éduqué avec le kendo et la piscine -mais avait également l’habitude de fumer 50 cigarettes par jour avant de devoir se terrer dans l’ombre-, et aimait montrer à quel point il pouvait se débrouiller tout seul. L’homme qui a su rester

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soigné et mince pendant ces années dans la jungle, s’était fait un nom à 18 ans dans le centre de la Chine en tant que vendeur pour une entreprise de laque, au volant d’une 1963 Studebaker et portant des costumes anglais sur mesure. Il avait du style, était obstiné, et disposait d’une autodiscipline. Les rapports externes ont notifié qu’il était tombé en sanglots dès qu’il posa son fusil. Sur ces vingt-neuf années recloué sur cette île, il manqua seulement une ou deux fois son devoir de rapport quotidien.

Dormir et marcherDe retour au Japon en héros, il ne savait pas ce qu’était devenue l’île. Il s’est retrouvé intimidé, endormi et dénué de toute confiance en soi. Le Japon fut blâmé pour la guerre en Asie de l’Est où, selon son propre avis, n’avait pas eu d’autre choix que de se battre pour survivre. Les Américains qui avaient réduit à nu le pays de sa puissance militaire et firent perdre le statut de l’Empereur de « dieu humain visible », se sont également emparés de la volonté nationale. Après à peine un an chez lui, M. Onada parti pour le Brésil pour devenir éleveur de bétail et se marier. Il finit par revenir au pays pour y construire une école où les enfants Japonais d’aujourd’hui pouvaient apprendre à survivre dans la nature, comme il l’avait fait.

En 2007, il a offert ce « morceau d’histoire » au quotidien indépendant The Japan Times. Tous ces évènements sont à remettre en lien avec le devoir civique et le concept d’autonomie, propre à M. Onada. Une pensée forte en ressort : « Il y a des rêves pour lesquels il est préférable de ne pas se réveiller. » Cette phrase en corrélation avec son rêve de guerre, comme il l’a expliqué.

littéralement par « brûler la montagne ». Il s’agit, comme vous le devinez peut-être, de mettre feu aux herbes sèches qui l’habillent. Le feu est allumé par environ 300 hommes, torches à la main, autour de 6h du soir. La lueur rouge sur le ciel sombre est ensuite illuminée par les hanabi, les fameux feux d’artifice japonais. L’origine de la fête est incertaine. Elle date certainement du dixième siècle, où l’on brûlait la verdure morte. Or, la cérémonie est religieuse et serait donc également une prière pour apaiser les esprits des ancêtres, résidents du sommet de la montagne. En tout cas, c’est une des jolies fêtes auxquelles nous rêvons d’assister, ici en Occident.

Passons maintenant du chaud au froid. Le très célèbre yuki matsuri (festival de la neige) de Sapporo aura lieu du 5 au 11 février 2014. C’est LE festival de l’hiver au Japon. Pendant cette période, les visiteurs peuvent admirer de nombreuses sculptures de glace et de neige. Des festivités naissent dans toute la ville, mais les événements sont concentrés principalement sur trois sites. Le parc Ôdōri est le site principal, c’est l’endroit où les plus grandes sculptures sont exposées ; les alentours de la gare de Susukino accueil « le festival de la glace » et on peut donc surtout y admirer des sculptures de… Bah glace ; et le Tsudōmu, le dôme communautaire de Sapporo, est très populaire chez les familles, car on peut, depuis 2009, lâcher les enfants sur un grand toboggan ou encore, les perdre dans le labyrinthe de neige.

Ces deux exemples sont seulement des gouttes dans l’océan que représentent les nombreux festivals qui ont lieu au Japon. Si vous vous y rendez, serait-ce en hiver comme en été, prenez la peine de vous renseigner sur les matsuri de la période de votre séjour, je ne pense pas que vous le regretteriez.

StheNn

dossier

nouvelle

anneeles traditions

au japon

societe

et de festivals au Japon. C’est une facette du pays que nous ne connaissons malheureusement que très peu en Occident, et le peu que nous nous imaginons, se limite à quelques clichés originaires de films ou d’anime que nous avons vus. Même si le seul moyen de vraiment ressentir l’esprit sacré de telles cérémonies serait d’y assister, il n’est cependant pas impossible d’avoir un aperçu plus ou moins précis de l’ambiance. Qui sait, cela nous poussera peut-être à franchir le pas et à faire le voyage pour au final, vivre en direct une expérience semblable.

Commençons par le Yamayaki de Nara, qui a eu lieu ce 25 janvier au pied du mont Wakakusa. Yamayaki se traduit

e début d’une nouvelle année regorge de fêtes traditionnelles l

Maupowaa

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interview

art of japanese

illustration

aoji

Nul besoin de vous le cacher, mais AOJI et moi, c’est une grande histoire d’amour. Pour leur première apparition à l’édition 2011 de Japan Expo, j’ai en effet craqué pour l’œuvre Underwater par l’artiste Denki, fièrement accroché chez moi. Concept unique en son genre, et fortement appréciable, AOJI a su séduire le cœur des amateurs d’Art numérique grâce à leur palette d’artistes renommés dans le milieu et la qualité de leurs produits.

En juillet dernier, j’ai eu l’opportunité de rencontrer une nouvelle fois AOJI pour cette édition 2013 de Japan Expo, ainsi que de leur soumettre l’idée d’une interview.Je vous invite donc à la découvrir ci-dessous, en espérant qu’elle vous offrira un contenu agréable à lire et de nombreuses informations sur AOJI !

constituent un réel frein à l’entreprenariat étranger au Japon.

Nous souhaitions aussi développer notre activité en France et à Paris, capitale de l’Art, pour permettre aux Français et aux Européens de découvrir ces magnifiques créations. Parmi les challenges que nous nous sommes fixés, nous souhaitions toucher un public plus large, au-delà du groupe averti d’amateurs d’esthétisme et de productions japonaises contemporaines.

Les tirages sont numérotés et limités et fournis avec un double certificat d’authenticité nominatif (papier et numérique).

1. Bonjour Jonathan CARENE et merci de nous accorder quelques minutes de votre temps. Vous êtes co-fondateur (avec Timothy KILLIAN) et manager d’AOJI, pouvez-vous nous présenter la société ainsi que vos associés ?Bonjour à toute l’équipe BeJap ! Nous sommes quatre associés. La société s’appelle NipCom Sarl, Aoji – The Art Of Japanese Illustration et en est l’activité principale. AOJI est une galerie d’art en ligne (www.aoji.fr) dédiée à l’illustration contemporaine et numérique japonaise. Il s’agit là d’un courant fortement représenté sur Internet mais avec une visibilité quasi-nulle en dehors du monde virtuel. AOJI représente cette nouvelle génération d’artistes en leur permettant d’acquérir une visibilité en dehors du Japon, d’une part, mais également par l’édition de tirages d’art de leurs peintures numériques.

2. Comment est né le concept d’AOJI ?Le concept d’Aoji s’inspire de la photo-graphie d’arts appliqués aux produc-tions numériques contemporaines. Nous sommes tous férus de culture japonaise, et notre passion nous a amené à découvrir de nombreux ar-tistes aux créations originales et de très haute qualité. C’est en décou-vrant notamment la qualité de finition d’une illustration de Munashichi que nous avons décidé de nous consacrer au projet AOJI et de rendre hommage aux artistes et à leurs créations grâce à des procédés issus des dernières tech-nologies d’édition afin d’obtenir un rendu Haute-Qualité et fidèle au travail de l’artiste.

Propos recueillis par StheNn

3. Vos associés et vous-même avez vécu au Japon pendant un an, pourquoi ne pas avoir souhaité créer votre société dans le pays ? (Rire) Nous avons effectivement vécu au Japon, c’est un pays et une culture qui nous fascine et nous passionne. Ce-pendant les difficultés juridiques, ad-ministratives et territoriales (le Visa !)

4. Vous êtes passionnés par le Japon, mais pourquoi proposer des artistes d’autres nationalités, à l’instar de la Chine et de Taïwan ?AOJI représente l’illustration de style et d’influence japonaise, mais de nombreux artistes d’autres nationalités sont très doués et tout à fait à même de pouvoir représenter ce courant artistique. Nous avons d’ailleurs plusieurs artistes Chinois (Sheep, Geister), une artiste Taïwanaise (Ein Lee) et un artiste Français (Kanthésis) qui travaillent avec nous actuellement. Nous ne souhaitons pas nous restreindre à des critères de nationalité pour représenter ce courant artistique.

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5.Comment démarchez-vous vos artistes ? Plus largement, comment se passe la sélection ? À ce titre, quels sont les critères qui rentrent en compte (les éléments qui orientent vos choix artistiques, pourquoi un artiste plutôt qu’un autre, etc.) ? Dans le passé, est-il déjà arrivé d’être contacté directement par l’un d’entre eux ?Le premier critère de sélection est l’identité graphique de l’artiste. Vient ensuite, la cohérence entre ses différentes œuvres permettant d’identifier facilement l’univers de celui-ci. Nous prenons également en compte des critères plus techniques (DPI, taille, format, etc.) qui sont, certes de second plan, mais cruciaux pour l’édition des tableaux !

Nous travaillons avec des artistes reconnus qui paraissent dans les magazines, gagnent les concours, publient des mangas, etc., mais également avec de jeunes artistes, étudiants par exemple, chez qui nous détectons de vrais talents. Il nous arrive régulièrement de recevoir de nouvelles candidatures spontanées et de les étudier. Nous aurons de nombreuses nouvelles entrées dans les mois à venir !

6. Qu’apporte AOJI à vos artistes ? Pour quelle(s) raison(s) ont-ils accep-té de vous rejoindre ?AOJI s’intéresse aux artistes afin de représenter leurs univers en tant que Galerie d’Art. Chez AOJI, ce qui compte, c’est la visibilité et la promotion de l’artiste. Il faut savoir qu’au Japon les illustrateurs sont, la plupart du temps, considérés comme des ouvriers plutôt que des artistes. AOJI leur permet d’être reconnus pour leurs réalisations et d’être exposés régulièrement en Europe. Nous leur apportons une visibilité, une contrepartie financière ainsi qu’un accompagnement sur des projets avec l’étranger qu’ils ne parviennent pas à mettre en place du fait de la barrière de la langue. AOJI est une Galerie d’Art mais aussi une agence Artistique permettant de faire le lien entre les artistes et des appels d’offre.

Nous sommes à leur écoute via notre site Internet et les réseaux sociaux (Facebook Aoji et Twitter) et avons pour projet de développer de plus en plus d’interactivité dans les mois à ve-nir. Inscrivez-vous à la newsletter !

8. Repérez-vous de nouveaux talents ?Oui, en effet, cela fait également partie de nos engagements. La galerie est encore jeune mais nous souhaitons vraiment contribuer à l’émancipation de l’illustration de style et d’influence japonaise en tant qu’Art.

7. Quel est le poids des internautes dans la sélection de vos artistes ? Comment se passe votre collabora-tion avec ces derniers ?Les œuvres de la galerie étant avant tout des créations numériques, les internautes sont les premiers à les voir, leur avis est donc très important !

9. Certaines œuvres proposées par votre galerie sont-elles inédites, c’est-à-dire réalisées sur commande pour AOJI ? Tout à fait, nous avons beaucoup de créations inédites comme Saishiki Muugen by Ehime, Gyoukou by Yuu x Munashichi, Yahata Hachiman Matsuri, by Mojihara, etc. Nous présenterons bientôt l’œuvre réalisée par Aki Akane sur notre stand à Japan Expo 2013 qui sera bien évidemment inédite. À terme, nous aurons de plus en plus de créations réalisées pour notre Galerie, cela dépendra également de vous et de votre soutien !

10. Comment se déroule votre colla-boration avec les artistes ? Pouvez-vous nous décrire le cheminement pas-à-pas (de l’acceptation de la col-laboration à la réception de l’œuvre) ? Faites-vous régulièrement des voyages au Japon pour les rencontrer ? Par ailleurs, il semble que vous com-muniquez souvent avec ces derniers, et ce, directement en Japonais. Dites-en nous plus.Notre formation et nos connaissances de la culture nous permettent d’approcher les artistes de manière appropriée. Les artistes de notoriété qui collaborent avec nous aujourd’hui nous apportent une certaine légitimité et reconnaissance de notre travail, un retour d’expérience que nous mettons à profit pour approcher de nouveaux artistes.

De l’approche de l’artiste à son adhésion à notre Galerie, parfois beaucoup de temps peut s’écouler !

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Pour le cas d’Aki Akane, nous sommes en contact avec elle depuis le début d’AOJI et il nous a paru naturel de l’inviter cette année. Il s’agit d’un coup de cœur mais aussi d’une volonté de la part de l’artiste, de ses managers, du label de musique, etc. C’est une artiste extraordinaire et pleine de talent, pour qui Japan Expo constitue une réelle opportunité d’exprimer son talent d’artiste illustratrice mais également chanteuse pour qui nous avons négocié un concert sur la scène principale auprès des organisateurs de Japan Expo, pour le plus grand plaisir des fans français !

également accès à nos collections mises en avant avec une pincée de « French-touch » !

Nous communiquons principalement par Skype et par e-mail car de nombreux échanges et discussions sont nécessaires pour des artistes qui n’ont jamais été approchés par une galerie d’Art. Nous disposons d’outils en langue Japonaise (portfolio, brochures explicatives) ; ce qui constitue réellement notre force est que tous nos échanges sont en Japonais, tout comme nos contrats. Une fois les contrats signés, nous récupérons les fichiers originaux, puis nous annonçons les nouveautés sur le site.

11. Vos œuvres (hors format Marie-Louise) sont conçues en Allemagne, pourquoi ce choix ? En outre, pouvez-vous nous détailler le processus de fabrication ?Le choix de notre prestataire Allemand s’est imposé de lui-même. Au tout début de notre projet, nous avons recherché des prestataires de qualité, principalement en France. Cependant, personne n’a voulu croire en ce projet mené par quatre jeunes ! Cela s’est ressenti par des non-réponses à nos prises de contact, des quantités minimums imposées inatteignables pour un lancement d’activité, etc. En Allemagne, nous avons trouvé avant tout des personnes qui ont tout de suite été séduites par le travail de nos artistes, qui ont perçu notre détermination et la pertinence de notre démarche, et avec qui nous avons pu démarrer notre activité ! Dans notre équipe, nous avons un locuteur bilingue Allemand, ce qui a également pesé dans la balance.

En outre, le « Made in Germany » est signe de qualité, de savoir-faire et de sérieux en France et dans le monde (Japon inclus).

12. En dehors du marché occidental, avez-vous un public Japonais ?De plus en plus de Japonais s’intéressent à AOJI, autant de clients que d’entreprises. La version du site en Japonais (www.aoji.jp) est prévue pour début décembre 2013. Nous pensons que la vision occidentale de l’art est sensiblement différente de la vision japonaise. C’est pourquoi nous souhaitons que le public Japonais ait

13. Vos artistes affiliés ont-ils reçu des demandes de projets directement via la section « Appel à projet » du site AOJI ?Oui, nous avons régulièrement des demandes : particuliers, entreprises, grands-comptes.

14. À l’exception de nobi nobi ! (Japan Expo 2012) et de Good Smile Company (Japan Expo 2013), quels sont vos autres partenaires privilégiés ?Nous avons également travaillé avec le jeu Strike Suit Zero, développé par le studio Anglais Born Ready Games et disponible via la plateforme Steam. Par ailleurs, nous avons collaboré avec les éditeurs de l’Artbook Magnitude Zero : un recueil d’illustration dédié à la reconstruction du Japon post-tsunami. Dans le cadre de notre partenariat avec Good Smile Company nous avons également mis en place un partenariat avec Crypton Future Media, nous autorisant officiellement l’exposition d’œuvres présentant le personnage d’Hatsune Miku. Nous avons encore de nombreux partenariats en cours de négociation !

15. Comment vous vient l’idée de mettre à l’honneur certains artistes dans vos expositions ? Je pense dernièrement à Aki Akane. Ces choix se font-ils par coup de cœur ? Notre première invitée fut Munashichi, elle est revenue deux fois par la suite. Nous avons lié de très bonnes relations avec elle tant sur le plan professionnel que personnel ! Nous avons par la suite invité Yuu, deux fois. À l’issue de Japan Expo 2012 où Yuu et Munashichi se sont rencontrées pour la première fois et ont collaboré à la réalisation de Gyoukou, nous avons alors beaucoup échangé avec elles au sujet de l’activité AOJI, mais également sur les artistes de la galerie. Nous avions en tête plusieurs noms à qui adresser notre prochaine invitation. Yuu et Munashichi nous ont fait part de leur avis, ce qui a fait pencher la balance : Hakus fut notre troisième artiste invité. Depuis, nous prenons en compte les avis de ces trois artistes.

16.Pour rebondir sur la question précédente, comment se déroule l’organisation d’une telle exposition ? Cela ne doit pas être toujours simple !(Rire) C’est dur, fatiguant, long. En outre, cela nécessite énormément de rigueur et de sang-froid, mais c’est également excitant et très enrichissant.

17.Attardons-nous un instant sur Japan Expo. Quelles sont vos impressions sur cette édition 2013 ?C’était une excellente édition, le public a été très réceptif. Il y a eu plus de 2 000 personnes au concert d’Aki Akane sur la scène du livehouse. Tous les visiteurs ont été très enthousiastes et nous ont fait part de leurs remerciements. La collection de redjuice et la collaboration avec Good Smile Company a également été très bien accueillie et nous avons pu rencontrer de nombreuses entreprises japonaises pour développer de nouveaux partenariats.

18. Pensez-vous qu’AOJI permet de faire découvrir plus facilement cet art auprès du public ? Selon vous, comment faire pour le partager plus largement ?Nous faisons notre maximum. La meilleure solution est la mobilisation de la communauté. Il faut, selon nous, que tous les passionnés se rassemblent, partagent, et contribuent à la diffusion de ce courant artistique. Nous sommes en train de développer un projet qui va dans ce sens.

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19. AOJI a déjà exposé à plusieurs re-prises (Manga Café, Japan Expo, Le Dernier Bar Avant La Fin Du Monde, etc.), où pourrons-nous retrouver prochainement la galerie ?Nous n’avons pas encore de date fixe, mais nous prévoyons au moins un évènement par mois à partir de la rentrée.

20. Quels sont vos projets pour les prochains mois ? Nous ne pouvons les dévoiler pour le moment (confidentialité oblige).

21. À terme, pensez-vous ouvrir une galerie physique ?Ouvrir une galerie physique est un souhait depuis le tout début de notre entreprise. Cependant, le contexte économique actuel que nous vivons tous ne nous permet pas d’envisager sérieusement l’ouverture d’une gale-rie physique fixe et sur le long terme. Néanmoins, nous travaillons sur des projets de galeries d’expositions éphé-mères.

22. Un dernier mot pour les lecteurs ?Arigatou gozaimasu.

23. Merci à vous pour nous avoir consacré un peu de votre temps !Merci à vous, c’est toujours un plaisir de partager sa passion. Nous espé-rons que les lecteurs apprécieront. N’oubliez pas de soutenir la galerie via les réseaux sociaux et de parler d’AOJI autour de vous !

Site officielhttp://www.artofjapaneseillustration.com

Twitter AOJIhttp://cpc.cx/94s

Facebook AOJIhttp://cpc.cx/94t

Les photos ont été fournies par AOJI

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coups de

projecteur sur

o’susHi

extra

Japonais) se développe en franchise depuis 2008. Partenaire du groupe AGAPES, filiale du groupe Auchan et n°1 français de la restauration commerciale, O’Sushi compte à ce jour 20 boutiques, parmi 15 franchisées, dont deux qui viennent d’ouvrir en ce début d’année 2014, à Cannes et Paris.

Je sens que je vous ai perdu dans les terminologies. Un contrat de franchise est un contrat par lequel une société dénommée « franchiseur » concède un droit d’utilisation de de son enseigne,

réée en 1998, l’entreprise O’Sushi (traiteur restaurant c

de ses marques et de ses procédés commerciaux à un ensemble d’entités juridiquement indépendantes dénom-mées « franchisés ». Cette concession se fait contre le reversement de royal-ties et est le plus souvent assortie d’un droit d’entrée initial. Les franchisés s’engagent par ailleurs à respecter un cahier des charges précisant les condi-tions d’utilisation des symboles de la franchise et éventuellement les procé-dés de délivrance du service (franchise de service). Histoire de m’assurer que tout le monde ait bien compris, voici une illustration très simple : au niveau mondial, le franchiseur le plus connu est probablement Mc Donald’s dont la grande majorité des points de ventes sont la propriété de franchisés juridi-quement indépendants.

Si vous voulez quelques détails tech-niques propres à O’Sushi, les droits d’entrée sont de 20 000 € et la rede-vance annuelle est de 2 % marque + 4 % pub.

Le concept O’Sushi est basé sur une offre répondant spécifiquement aux attentes des « clients amateurs de sushis et de makis ». Plus précisément, cette offre est animée tous les mois par des collections aux saveurs inno-vantes, à l’exemple du sushi saumon pistache, du maki fourme d’Ambert

poire et oignons frits, ou encore du maki fromage de chèvre frais abricot/pistache. Si les saveurs traditionnelles n’ont pas disparu, force est de constater que ces combinaisons étranges ne sont pas là pour ravir les papilles d’habitués, mais plus pour plaire aux clients français ; logique d’adaptation des goûts avant tout.

Côté décoration, les restaurants O’Sushi propose une ambiance à la fois zen et cosy, même si chaque franchisé dispose d’une certaine autonomie.

La grande spécificité des franchisés O’Sushi est qu’ils n’ont pas besoin de cuisine (la fabrication en atelier est en effet externalisée) ; ces derniers sont livrés quotidiennement de produits frais, élaborés dans des règles d’hygiène strictes et à base de produits haut de gamme : riz de Camargue et poissons sans OGM. Ah, vous vous attendiez à du riz japonais ? Eh ben non !

StheNn

Site officielwww.osushi.fr

l’Homme qui murmurait a l’oreille

des arbres

extra

une barrière naturelle contre les tsuna-mis. Akira Miyawaki, âgé de 85 ans, est un botaniste Japonais expert en éco-logie végétale qui a planté pas moins de 40 millions d’arbres dans 15 pays. Désormais, cet arboriculteur passion-né tente de convaincre le Monde de l’intérêt d’utiliser les forêts comme un bouclier contre les tsunamis et les raz-de-marée. « Après le tremblement de terre de 2011, le tsunami a détruit les barrières en béton qui protégeaient

kira Miyawaki a planté 40 millions d’arbres afin de créer a

au moins 40 % des 35 000 kilomètres de côtes du pays. D’un autre côté, les sanctuaires et temples shintoïstes construits à proximité des côtes ont survécu, protégés par des forêts d’arbres naturelles », s’exprime Akira Miyawaki. Directeur du Centre Japo-nais pour les Études Internationales en Écologie, Miyawaki a adopté une approche naturelle pour la prévention des catastrophes : faire grandir une Grande Muraille de Forêts. Il utilise à ce titre les débris non-toxiques du séisme de 11 pour construire des mon-ticules dédiés à la plantation d’arbres

profondément enracinés, à l’instar des variétés japonaises tels que le machilus, le chêne vert le chêne bleu. En octobre 2013, Miyawaki et son équipe ont achevé la plantation d’une forêt à Minamisōma, une ville dans la préfecture de Fukushima. Le souhait de Miyawaki est cependant de ne pas se restreindre uniquement au Japon, en persuadant notamment les gouvernements mondiaux de l’intérêt de planter des arbres comme barrières naturelles aux tsunamis et raz-de-marée. Son objectif, dit-il, est l’implantation de forêts pouvant survivre 9 000 ans, soit jusqu’à la prochaine ère glaciaire.

StheNn

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dernier à New York, ce dernier a annoncé sur sa page Facebook, un concert unique en Europe le 28 mars prochain à Londres au KOKO. On dirait bien que VAMPS aime Londres … En effet rappelez-vous, lors précédente tournée, une date pour Londres avait été rajoutée quelque jours avant le concert initial.

Si vous souhaitez y assister, vous pouvez acheter vos billets depuis le 24 janvier dernier, sur le site officiel de la salle KOKO.

lors que le groupe a terminé sa tournée mondiale le 8 décembre a

vamps, le temps

d’une soiree a

londres

agenda

Page Facebookhttp://cpc.cx/946

Site officiel KOKOhttp://cpc.cx/947

Maxcaz

Flashez le QR Code pour visionner le PV du morceau AHEAD, tirée du single AHEAD / REPLAY sorti l’été dernier

Les tarifs restent quant à eux inchangés avec, bien évidemment, un tarif plus important le samedi. On en pensera ce que l’on veut, il n’y a aucun abus à mon sens en se référant aux autres « salons » ayant lieu sur Paris, du moins concernant les prix (seul hic étant le tarif exorbitant d’un malheureux sandwich jambon-beurre; à vous de faire vos provisions). Rappelons que le vestiaire ne, voit, là encore, pas de changement : le tarif est toujours de 2 euros pour les vêtements, 3 euros pour un bagage.

Alors acheter dès maintenant est-il une bonne idée ? Pour ma part, je préfère attendre la liste des invités, aucun nom n’ayant été divulgué à l’heure où je rédige ces lignes, ce qui est bien normal, nous ne sommes tout de même que début février. Pour les amateurs, sachez donc que vous pouvez dès maintenant vous procurer votre sésame auprès des billeteries habituelles ou sur Internet.

estival parisien pour certains et le pèlerinage nippon pour d’autres, je veux bien sûr parler de Japan Expo. Se déroulant depuis quelques années maintenant au Parc des Expositions (rappelons-le : 264 000 m² d’exposition répartie sur 8 halls, mais autant vous dire que même Japan Expo ne parvient pas à occuper tout l’espace). Cette année, pour son 15ème anniversaire Japan Expo se déroulera du 2 au 6 juillet, soit près de 5 jours à vivre au rythme du Japon. Et donc, aux grands maux, les grands remèdes : avant même que ne soit annoncée la liste des invités, exposants, etc. La billetterie de l’événement est d’ores et déjà ouverte !

Chaque année, vous n’êtes pas sans savoir que Japan Expo brasse toujours plus de monde (en 2012 : 208 000 personnes et en 2013 pas moins de 232 876 fanatiques ont foulé le sol), autant vous dire que c’est la plus importante convention française de ce genre. C’est probablement ce qui explique cette augmentation de la durée, reste à savoir si les exposants joueront le jeu, sachant que certains (notamment les rares créateurs de Doujins français) sont sortis du précédent événement plus fatigués que satisfaits…

omme chaque année, c’est devenu une partie du paysage c

japan expo 2014

la billetterie

est ouverte !

agenda

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Site officielwww.japan-expo.com

Acchan

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Mensuel, le Web Magazine BeJap paraît le 5 de chaque mois. BeJap.com est l’actualité de la culture Japonaise et ses environs.

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Co-fondateur : Charles RoehrichCo-fondateur : Brice GuinotAssociés : Dylan Descourtieux, Romain Gaullier

redaction

Rédacteur en chef & Responsable éditorial : Romain GaullierOnt participé à ce numéro : Matthieu Peigné, Maria Gjerlev, Maxime Caz, Myléne Naminé, Kathleen Marie-Joseph, Arthur Chambost, Soriba Gassama, Dylan Descourtieux, Nanako Kitagawa

coMposition

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Un numéro deux,

tout beau, tout frais.

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#2 fevrier 2014

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