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LES BELLES HISTOIRES DE LA BIBLE Bénédicte Delelis Sibylle Ristroph

Bénédicte Delelis • Sibylle Ristroph DE LA BIBLE …multimedia.fnac.com/multimedia/editorial/pdf/9782728921973.pdf · Ces récits ne sont pas tout à fait comme les autres,

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Benjamin, Myriam, Moïse, David, Esther, Marie, Jean Baptiste...Le joyeux cortège des enfants de la Bible s’avance, coloré, animé, bruyant sans doute, comme le sont

tous les enfants du monde. Voici des garçons aux cheveux en broussaille, des petites filles qui jouent au princesses,

des ballons lancés, des yeux rieurs ; ils s’amusent, ils dorment, ils prennent leurs repas et vont à l’école, ils courent, ils chantent, ils pleurent aussi, parfois…

Et dans leur vie ordinaire, soudain, Dieu entre,et d’une histoire d’enfant, il fait une histoire sainte.

De belles histoires inspirées de la Bible,racontées par Bénédicte Delelis et illustrées par Sibylle Ristroph,

pour faire découvrir aux enfants qu’aujourd’hui encore,Dieu les appelle et les rejoint dans leur quotidien.

LES BELLESHISTOIRESDE LA BIBLE

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Bénédicte Delelis • Sibylle Ristroph

17 € France TTCwww.mameeditions.com

Direction : Guillaume ArnaudDirection éditoriale : Sophie CluzelDirection artistique : Élisabeth HebertDirection de fabrication : Thierry Dubus

Édition : Anne-Sophie RahmConception graphique : Brice Boucher, Anne-Cécile FerronFabrication : Axelle HostenMise en pages : Magali MeunierGravure : SNO

© Mame, Paris, 2016.www.mameeditions.comISBN : 978-2-7289-2197-3Code MDS : 531 560Tous droits réservés pour tous pays.« Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse. »

Bénédicte Delelis · Sibylle Ristroph

À mes filleuls, François-Xavier, Henri, Anne et Paul.B. Delelis

À Nanou.S. Ristroph

En ouvrant ce livre, vous n’ouvrez pas une histoire comme les autres. Vous entrez dans une aventure qui est la plus merveilleuse de toutes. Saraï, Ismaël, Joseph, Benjamin, Myriam, Esther, Jean Baptiste, Salomé… Le joyeux cortège des enfants de la Bible s’avance, coloré, animé, bruyant sans doute, comme le sont tous les enfants du monde. Voici des garçons aux cheveux en broussaille, des petites filles qui jouent aux princesses, des ballons lancés, des yeux rieurs ; ils s’amusent, ils dorment, ils prennent leurs repas et vont à l’école, ils courent, ils chantent, ils pleurent aussi, parfois… Et dans leur vie ordinaire, soudain, Dieu entre, et d’une histoire d’enfant, il fait une histoire sainte.

Ces récits ne sont pas tout à fait comme les autres, ils sont tirés de la Bible, qui est une histoire non seulement vraie mais vivante, à travers laquelle Dieu continue de se dire et de se donner. Tous les petits héros avec qui vous ferez connaissance sont vrais. Certains ont été rencontrés par Dieu dès leur plus jeune âge, d’autres un peu plus grands, d’autres enfin, devenus adultes.

Aujourd’hui encore, Dieu ne cesse d’appeler des enfants comme vous, pour faire de leur vie une lumière qui jaillit dans l’obscurité de la nuit, une flamme qui réchauffe et éclaire tous ceux qui sont assis à l’ombre de la mort. Voilà pourquoi cette histoire a été écrite : pour que vous entendiez à votre tour l’appel de Dieu, et qu’à la suite des enfants de la Bible, vous y répondiez par toute votre vie : pas de plus grande joie !

Aujourd’hui encore, Dieu ne cesse d’appeler…

Une fillette qui aime les histoires(D’après le livre de la Genèse)

Le feu crépitait joyeusement dans la nuit. Les flammes montaient, vives et légères ; certaines semblaient presque toucher le ciel ! On se serrait, on

s’approchait tout près pour se réchauffer. Sur la braise, les galettes cuisaient. Lorsqu’elles semblaient bien dorées, bien croustillantes, les femmes les retiraient du feu. Les enfants trépignaient d’impatience.

« Mais où est donc passée Saraï ? » demanda pour la seconde fois son grand-père.

À ce moment-là, il l’aperçut. Elle jouait avec le chien. Ses boucles brunes étaient en désordre, et ses yeux clairs, vifs et malicieux, brillaient à la lueur des flammes. Le vieux grand-père sourit.

« Puisque tout le monde est enfin là, déclara-t-il de sa voix fière et grave, nous allons pouvoir commencer. »

Chacun se tut. C’était l’heure merveilleuse des histoires…

« De quoi avons-nous parlé la dernière fois ? interrogea Grand-Père.– Des chiens, des chameaux et des oiseaux du ciel qui habitaient tous dans

un bateau ! s’écria Saraï.– Ne dis pas n’importe quoi, chuchota son frère Nahor en lui donnant un

coup de coude.

– Ta sœur a raison, le contredit son grand-père. Je vous avais raconté comment notre père Noé a été sauvé du déluge par Dieu, avec des animaux de chaque espèce.

– Parce qu’il était un homme juste ! » ajouta fièrement Nahor.Le vieil homme approuva en hochant la tête, et il dit d’une voix soudain

mystérieuse :« Voici la suite de l’histoire. Lorsque Noé sortit de l’arche avec ses fils, Dieu

les bénit. Puis, il leur fit un cadeau extraordinaire…– Quel cadeau ? » demanda vivement Saraï.Le vieil homme l’interrogea :« Saraï, quand tu jouais dehors, hier, te souviens-tu qu’il s’est mis à

pleuvoir alors que le soleil brillait encore un peu derrière les nuages ?– Oui, répondit la petite étonnée.– Qu’as-tu vu dans le ciel ?– Un arc-en-ciel ! s’exclama-t-elle. Le plus grand et le plus beau que je n’aie

jamais vu ! Un immense arc multicolore qui s’étendait d’un bout à l’autre de la terre !

– Moi aussi je l’ai vu, moi aussi je l’ai vu ! cria un tout petit garçon.– Cet arc-en-ciel si beau, reprit Grand-Père, est le signe de l’immense

cadeau que Dieu a donné à Noé, et à tous les hommes : Dieu a décidé de faire alliance avec nous. Il s’est lié à nous pour toujours. À votre avis, qu’est-ce que cela veut dire, “faire alliance” ?

– Cela veut dire que nous sommes à Dieu, qu’il nous protège, répondit un cousin de Saraï.

– Qu’il nous parle ! ajouta la petite fille. Qu’il nous reprend lorsque nous faisons des bêtises…

– Comme Grand-Père, murmura Nahor d’un air malicieux à l’oreille de sa sœur.

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– C’est un peu vrai, dit Grand-Père qui avait entendu. Il nous éduque comme un père, et heureusement ! Sinon, nous ne ferions que des bêtises… Quand Dieu voit l’arc-en-ciel apparaître dans les nuages, il se souvient qu’il a fait alliance avec nous, avec tous les animaux, avec tout être vivant sur la terre et dans le ciel. »

Saraï n’écoutait plus. Les yeux levés vers le ciel sombre où s’allumaient les étoiles, elle rêvait. Elle devinait que derrière les mots un peu mystérieux de son grand-père, il y avait quelque chose de grand, de merveilleux. Elle caressa doucement son chien en lui murmurant :

« Dieu a fait alliance avec nous, et avec tous les êtres vivants qui sont dans le ciel et sur la terre. Quand il voit l’arc-en-ciel apparaître dans les nuages, il se souvient de nous… Il se souvient de toi, peut-être, de ton pelage roux et soyeux ; il se souvient de moi, sûrement ! »

Saraï grandit, elle devint la femme d’Abraham. Dieu leur demanda de quitter leur pays et leur famille pour aller vers un pays lointain. Saraï et Abraham obéirent dans la foi. Dieu donna à Saraï le nom de Sara, qui signifie « ma princesse ». Elle souffrit beau-coup parce qu’elle n’avait pas d’enfant. Dieu avait pourtant promis à Abraham qu’ils auraient un fils. Alors qu’elle était déjà très âgée, elle attendit enfin un enfant qui reçut le nom d’Isaac. Dieu s’était souvenu d’elle, il avait tenu sa promesse !

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Sous le regard de Dieu

Ismaël(D’après le livre de la Genèse, chapitre 21)

aman, j’ai mal aux pieds… Maman, j’ai soif… »Ismaël leva les yeux vers sa maman qui marchait près de lui.

Il n’entendit pas un son sortir de ses lèvres. Il ne l’avait jamais vue si petite, si courbée et silencieuse. Le soleil brûlait violemment la terre ocre du désert : pas d’arbre où s’abriter, pas de puits où se désaltérer. Un vent chaud desséchait la gorge, piquait les yeux.

Combien de temps avaient-ils marché ainsi ? Il ne s’en souvenait plus. Sa tête lui faisait mal. Un matin, Abraham, son père, était venu le réveiller. Il avait donné à sa mère Agar une outre d’eau et du pain, et il les avait abandonnés tous les deux dans ce désert, sans tente, sans chameau. Agar était la servante de Sara, la femme d’Abraham. Comme Sara ne supportait plus sa servante qui avait eu un enfant de son mari, elle avait demandé à Abraham de les chasser.

« Maman, où allons-nous ?– Arrêtons-nous un peu pour boire, mon fils », répondit-elle.Ismaël ouvrit grand la bouche, comme lorsqu’il jouait près de la fontaine

au campement de son père et que l’eau jaillissait joyeusement, éclaboussant ses pieds, inondant son visage.

« M

Mais, ce jour-là, il ne reçut que quelques gouttes chaudes mouillant à peine sa langue sèche et dure. L’eau de l’outre était épuisée.

Ismaël ne tenait plus debout. Ses oreilles bourdonnaient, il voyait des lumières danser devant ses yeux. Il sentit les bras de sa mère l’envelopper doucement et il se recroquevilla contre elle, sans plus bouger.

Agar regardait son tout petit garçon. Elle sentait son petit cœur battre contre sa poitrine.

« Je ne veux pas voir mourir mon enfant », se disait-elle le cœur brisé.Elle le déposa sous un buisson, s’assit un peu plus loin et se mit à crier et

à pleurer.Lorsque Ismaël ouvrit les yeux, il ne vit plus que les épines du buisson, et la

terre brûlée et vide qui s’étendait à perte de vue. « Maman ! » murmura-t-il dans un souffle. « Maman… » Mais il n’y avait plus personne.

Qui allait l’entendre, désormais, dans ce désert ? Qui pourrait le retrouver ? Ismaël posa son visage contre le sol et, muet de douleur, il referma les yeux.

Or, Dieu entendit les cris du petit.

Agar sanglotait toujours. Soudain, elle entendit : « Qu’as-tu, Agar ? » Elle sursauta. Elle regarda à droite, à gauche, mais ne vit rien. Alors la voix appela de nouveau :

« Ne crains pas ! Dieu a entendu les cris du petit, là où il était. Debout ! Prends ton enfant dans tes bras : j’en ferai une grande nation ! »

Agar, bouleversée, se leva et elle aperçut, dans ce désert sans eau, ce qu’elle avait tant cherché : un puits, là, à quelques pas… Elle bondit, remplit son outre à ras bord, courut vers le buisson et fit boire son petit.

Il y a quelque chose d’étonnant dans cette histoire. Dieu a entendu les cris du petit Ismaël ; or, Ismaël n’a pas crié. Il devait avoir peur, se sentir abandonné. Sa souffrance a retenti aux oreilles de Dieu comme un cri. Alors, Dieu a répondu, il est venu lui-même, et il a donné un puits pour que l’enfant et sa mère puissent boire. Ainsi, Agar et Ismaël ont été sauvés.Ismaël devint tireur à l’arc. Il se maria et eut de nombreux enfants. La belle histoire d’Ismaël nous apprend que Dieu entend le cri silencieux qui monte des cœurs de tous les enfants qui souffrent, et que, d’une façon ou d’une autre, il y répond.

12Ismaël

Le chouchou jalousé

Joseph(D’après le livre de la Genèse, chapitre 37)

Le troupeau de bœufs paissait dans la clarté du jour. Tout était calme. Le soleil étincelait dans le ciel d’azur et au-dessus de la tête de Juda, une

des premières hirondelles du printemps chantait gaiement, perchée sur la plus haute branche d’un vieil olivier noueux et sec.

Juda était assis sur le sol, adossé au tronc. Il ne sentait pas la douceur des rayons du soleil. Il ne regardait ni les pentes douces des collines, ni la splendeur du ciel. Il n’écoutait pas davantage le bavardage des oiseaux. Le visage fermé, l’œil sombre, il jetait rageusement au loin des petits cailloux blancs qu’il tenait dans sa main.

Ses frères, qui discutaient entre eux un peu plus loin, s’approchèrent de lui.

« Alors, lui dit Siméon d’un air goguenard, tu te prépares à te prosterner devant Joseph et à lui baiser les pieds ? »

Juda poussa un grognement de colère.« Ah, ça ! Jamais ! Pour qui se prend-il, celui-là ?! Je le vois encore, avec sa

superbe tunique et ses grands yeux d’agneau stupide, nous dire de sa petite voix : “Savez-vous de quoi j’ai rêvé cette nuit ? Nous ramassions des gerbes

dans les champs, et voilà que ma gerbe s’est dressée vers le ciel. Alors, toutes vos gerbes se sont prosternées devant la mienne !” »

Des rires moqueurs accueillirent les paroles de Juda. Son père, Jacob, avait douze fils. Joseph et Benjamin étaient les plus jeunes. Ils étaient nés de sa femme Rachel, celle qu’il préférait et qui était morte à la naissance de Benjamin. Jacob aimait Joseph plus que tous ses autres enfants, car il était le fils de sa vieillesse. Il lui avait fait coudre une belle tunique ornée. Ses grands frères en étaient tous jaloux. Et le drôle de rêve que Joseph leur avait raconté, la veille, n’avait fait qu’attiser leur colère…

« Regardez ! s’écria Lévi en les tirant de leurs pensées, quand on parle du loup… Voilà l’homme aux songes qui arrive ! »

En effet, la silhouette de Joseph venait d’apparaître à l’horizon ; ses cheveux clairs et sa tunique pourpre se distinguaient de loin. Il se dirigeait vers eux d’un pas léger.

« Ah ! Si nous pouvions nous débarrasser de ce crétin ! murmura l’un des frères entre ses dents.

– J’ai une idée, tendons-lui un piège ! répondit un autre, avec une mauvaise lueur dans le regard.

– Oui ! renchérit un troisième. Venez, tuons-le !– Et jetons-le dans un puits, ajouta encore un autre. Nous dirons qu’une

bête sauvage l’a dévoré !– Nous allons voir ce qui adviendra de ses beaux rêves… », conclut un

dernier méchamment.Mais Roubène, l’un des frères, les arrêta vivement :« Ne touchez pas à la vie de Joseph ! Ne répandez pas son sang ! Jetez-le

dans un puits si vous voulez, mais ne le tuez pas ! »Joseph était tout proche maintenant. Il fit un grand signe de la main.

14Joseph

BenjaminMais ses frères se saisirent de lui, le dépouillèrent de sa tunique et le jetèrent dans un puits qui était vide. Puis ils s’assirent un peu plus loin pour manger.

Soudain, ils aperçurent les chameaux d’une caravane. C’étaient des marchands qui partaient livrer des produits en Égypte.

Juda dit à ses frères :« Que gagnerions-nous à tuer notre frère et à cacher sa mort ? Vendons-le

plutôt à ces marchands ! Il est de la même chair que nous… »Alors, ils retirèrent Joseph du puits et le vendirent.

La jalousie avait rongé le cœur des frères de Joseph. Ils firent croire à leur père Jacob que son fils était mort, et Jacob fut inconsolable. Joseph, lui, fut emmené en Égypte mais Dieu ne l’abandonna pas. Il devint l’esclave d’un serviteur de Pharaon. Comme il savait interpréter les rêves, Pharaon fit de lui son intendant. C’est ainsi que Joseph, ayant compris le sens d’un songe étrange de Pharaon, lui annonça qu’il y aurait une grande famine en Égypte et dans tous les pays voisins. Il prépara donc d’immenses réserves de blé et, quand la famine survint, il y avait suffisamment de provisions pour nourrir tous les Égyptiens.

16Joseph

Table des matièresSaraï .....................................................................................................................................................................................7

Ismaël ............................................................................................................................................................................ 10

Joseph ............................................................................................................................................................................. 13

Benjamin ................................................................................................................................................................... 17

Myriam .........................................................................................................................................................................21

Moïse .............................................................................................................................................................................. 24

Samuel ......................................................................................................................................................................... 27

David ................................................................................................................................................................................ 31

L’enfant de Sarepta ..................................................................................................................................35

L’enfant de Sunam ................................................................................................................................... 38

Esther .............................................................................................................................................................................41

Marie ...............................................................................................................................................................................45

Jean Baptiste ...................................................................................................................................................... 48

Jésus .................................................................................................................................................................................. 51

Saul .....................................................................................................................................................................................55

Salomé ......................................................................................................................................................................... 59

L’enfant aux cinq pains .................................................................................................................... 62

Les amis de Jésus ......................................................................................................................................... 65

La fille de Jaïre ................................................................................................................................................. 69

Rhodè ..............................................................................................................................................................................73

Eutychus ....................................................................................................................................................................76

Achevé d’imprimer en août 2016 par Dimograf (Pologne)N° d’édition : 16255

Dépôt légal : octobre 2016

Benjamin, Myriam, Moïse, David, Esther, Marie, Jean Baptiste...Le joyeux cortège des enfants de la Bible s’avance, coloré, animé, bruyant sans doute, comme le sont

tous les enfants du monde. Voici des garçons aux cheveux en broussaille, des petites filles qui jouent au princesses,

des ballons lancés, des yeux rieurs ; ils s’amusent, ils dorment, ils prennent leurs repas et vont à l’école, ils courent, ils chantent, ils pleurent aussi, parfois…

Et dans leur vie ordinaire, soudain, Dieu entre,et d’une histoire d’enfant, il fait une histoire sainte.

De belles histoires inspirées de la Bible,racontées par Bénédicte Delelis et illustrées par Sibylle Ristroph,

pour faire découvrir aux enfants qu’aujourd’hui encore,Dieu les appelle et les rejoint dans leur quotidien.

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17 € France TTCwww.mameeditions.com