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10 10 MARDI 6 FÉVRIER 2018 En décembre dernier, nous avons parlé de la situation à l’école communale du Boutte, à Grâce-Hollogne. Construite il y a environ 40 ans, elle est vétuste et comporte de l’amiante. L’éche- vin Manuel Dony avait alors as- suré que la situation est sous contrôle et qu’il n’y a pas de dan- ger. La commune a aussi décidé de construire une nouvelle école dans le quartier, au Thier de Jace, pour remplacer l’établissement actuel. Mais cette nouvelle école ne sera pas construite avant quelques années. En attendant, les Ecolos de Grâce-Hollogne montent au créneau. Ce vendredi, devant l’école, ils ont distribué un tract dans lequel ils écrivent notam- ment : « Lors des derniers conseils communaux, nous avons été in- formés officiellement de la construction de la nouvelle école dans le quartier et nous ne pou- vons que nous en réjouir… Nous nous sommes aussi inquiétés de savoir si un suivi amiante régulier a bien été réalisé comme exigé par la législation. Nous avons donc de- mandé les documents nécessaires à notre recherche. Pour rappel, un inventaire amiante a bien été réalisé en 2008, il relevait la présence d’amiante dans divers matériaux : plaques des plafonds, allèges sous les fe- nêtres, pilastre, etc. Il recomman- dait le contrôle régulier des maté- riaux ou à défaut le confinement. La lecture attentive du dossier nous a permis de découvrir que, si un certain nombre de travaux de désamiantage ont bien été réalisés, les faux plafonds n’ont pas été pro- tégés, les allèges sous les fenêtres devaient faire l’objet d’un contrôle et être remplacées avec les châssis en très piteux état, mais rien n’a été fait… Nous avons réclamé une réaction rapide en vue de la réalisa- tion d’une analyse de l’état des faux plafonds et la réalisation des différents tests qui devraient per- mettre de rassurer le corps profes- soral et les parents. Nous avons re- çu une réponse positive à cet égard mais aucune assurance quant au confinement des plafonds. Nous sommes stupéfaits du peu d’inté- rêt que l’on porte à la santé des per- sonnes qui fréquentent l’établisse- ment… » DE NOUVELLES ANALYSES Contacté ce lundi matin, l’éche- vin Manuel Dony réplique à ce tract : « En fait, il existe deux modes de confinement du pla- fond, soit par la pose d’un voile, soit avec de la peinture. Mais, dans les deux cas, la préparation des tra- vaux occasionne un risque plus élevé que celui qui est encouru si l’on ne touche à rien. Une bro- chure de la Région wallonne consacrée à ce sujet préconise d’ailleurs de ne toucher à rien. Ce que nous allons faire, en revanche, c’est de faire réaliser ce que l’on ap- pelle des études d’ambiance, des analyses et des contrôles de la si- tuation actuelle dans l’école, dont nous aurons les résultats dans le mois ou dans les deux mois, et que nous communiquerons évidem- ment au conseil communal - CHARLES LEDENT École du Boutte : les écolos inquiets GRÂCE-HOLLOGNE – ENVIRONNEMENT L’école du Boutte, à Grâce-Hollogne. © Sophie Kip C’est une bonne nouvelle pour les candidats aux élec- tions communales à Beyne- Heusay : selon les chiffres de population établis au 1er jan- vier dernier, Beyne compte 12.008 habitants. Ce qui veut dire que le conseil communal issu des urnes le 14 octobre prochain comptera à nouveau 23 conseillers communaux. Si ce chiffre était descendu sous la barre des 12.000 uni- tés, le conseil communal serait alors passé de 23 à 21 conseillers. AU MONITEUR Mais attention : le chiffre ac- tuel doit encore être définiti- vement officialisé par la publi- cation au Moniteur belge, ce qui devrait se faire dans le cou- rant du mois de mars. Didier Henrottin, qui emmè- nera la liste du PS aux élec- tions du 14 octobre, explique : « Par prudence, nous avions pré- vu une liste de 21 conseillers, avec deux « réservistes ». Mais, la semaine dernière, nous avons appris le chiffre de 12.008 habi- tants par le service Population de la commune. J’ai donc pu an- noncer la bonne nouvelle aux deux réservistes qui devraient, une fois officialisé ce chiffre, faire partie de notre liste. Une commission de la liste devra en- core se réunir pour déterminer leur place sur celle-ci. Une as- semblée générale sera alors or- ganisée pour valider la liste défi- nitive. Ce sera sans doute dans le courant du mois d’avril, puisque l’officialisation aura lieu en mars Si ce chiffre de 12.008 habi- tants est donc favorable à Beyne-Heusay, qui ne devra pas réduire le nombre de ses conseillers communaux de deux unités, il faut donc en- core attendre l’officialisation définitive de ces chiffres par la publication au Moniteur belge, sachant qu’il y a parfois des divergences entre les chiffres annoncés par les com- munes et ceux du fédéral. - CHARLES LEDENT Après les élections du 14 octobre, les conseillers communaux de Beyne-Husay devraient rester 23. © D.R. D ouze mille huit habi- tants au 1 er janvier 2018 : si ce chiffre est confirmé lors de la publication officielle au Moni- teur, cela veut dire que le conseil communal de Beyne- Heusay restera à 23 conseillers. S’il était descendu sous les 12.000, cela aurait signifié que le conseil aurait perdu deux conseillers, passant de 23 à 21. Ce sera le cas si le chiffre de 12.008 habitants est bien confirmé BEYNE-HEUSAY - POLITIQUE À Beyne-Heusay, le conseil communal garde 23 conseillers Beyne-Heusay, à quelques habitants près, se trouve à la limite du chiffre de 12.000, qui détermine le nombre de 21 ou 23 conseillers Philippe Nonclercq publie ces jours-ci chez Noir Dessin un livre de cuisine original. Intitulé « Djotes & potées », il se penche en effet sur des plats bien de chez nous : des potées et des salades goûteuses, en provenance de toute la Wallonie, avec des pommes de terre, des carottes, du céleri, des choux, des haricots, ou encore des orties… des recettes traditionnelles, familiales, très bon marché souvent. Philippe Nonclercq, la cuisine, il connaît bien : « J’ai fait des études de photographie à Liège, mais j’ai toujours été passionné de cuisine. Au point qu’à la fin des années 1970, j’ai ouvert mon propre res- taurant « La Groumotte » dans la ré- gion de Charleroi. Je m’étais alors spécialisé dans la cuisine à la bière et dans la cuisine de terroir Aujourd’hui, Philippe Nonclercq a terminé l’exploitation de son restaurant, qui était vraiment trop exigeante, et il est devenu guide touristique à Charleroi. « C’est au cours de mes visites que j’ai dû répondre à une série de questions des participants sur la cuisine carolo. C’est ainsi qu’en 2013, j’ai publié mon premier livre chez Noir Dessin, « La cuisine du Pays de Charleroi » . Séduit par cette première expé- rience, Philippe Nonclercq s’est donc lancé dans un nouvel ou- vrage, qui balaie cette fois toute la Wallonie, en parlant des potées les plus emblématiques de tous les coins de la région. « Il s’agit de plats mijotés, avec une série de quelque 80 recettes, que j’ai testées pour la plupart. Elles sont classées dans ce livre par ingrédients. Pour chacun d’eux, j’ai sélectionné des expressions bien de chez nous, pour les mettre en perspective. » Cela donne un ouvrage qui, rien qu’à le feuilleter, met l’eau à la bouche. Qu’il suffise de mention- ner quelques plats comme la po- tée de bœuf à la bière, la potée verviétoise, la potée aux haricots blancs de grand-mère, la mêlée aux cretons ou encore la salade frisée au jambon d’Ardenne… En attendant, plongez-vous dans « Djotes & potées », non seule- ment vous aurez l’occasion de réaliser des tas de recettes savou- reuses, mais aussi d’en apprendre davantage sur les légumes de chez nous, avec une série d’his- toires et d’anecdotes… « POUR NE PAS ÊTRE MANGÉ PAR LES MOUCHES » Un exemple de celles-ci : à Liège, il est de tradition, au Mardi-Gras, de manger une potée au chou fri- sé « pour ne pas être mangé par les mouches ». D’où vient cette tradition ? Deux explications dans l’ouvrage : « La première, on ré- colte le chou frisé début mars parce qu’il est meilleur à cette époque. Mais attendre pour le récolter c’est risquer que des insectes l’attaquent. D’où l’expression « ne pas être mangé par les mouches » détour- née de sa signification initiale qui expliquait que le chou frisé devait être mangé avant que les insectes et autres vermines ne le fassent. La se- conde nous est donnée par Maurice Remi, de la confrérie « Lès Magneûs d’Crolèye Djote di Warou » : « Nos ancêtres savaient, par tradition, que le chou, et plus particulière- ment le chou frisé, possédait aussi certaines qualités médicinales, et aussi beaucoup de vitamines de toutes sortes. Donc, la veille du mercredi des Cendres, chez les croyants et les personnes les moins aisées, on se faisait une grosse mar- mite de chou frisé dans laquelle on ajoutait des pommes de terre et du lard bien gras. On pouvait ainsi es- pérer tenir jusqu’à la fin de l’hi- ver- CHARLES LEDENT à noter « Djotes et potées » par Philippe Nonclercq, chez Noir Dessin. 19 euros. Illustrations en noir et blanc, et un cahier spécial en couleurs. Liège : découvrez les potées bien de chez nous Philippe Nonclercq, l’auteur de « Djotes & potées ». © D.R. LIVRE LIÉGEOIS La question des visites domici- liaires, qui agite le monde poli- tique depuis quelques jours, s’est invitée au dernier conseil commu- nal de Neupré. Jeudi soir, le groupe Ecolo a demandé l’urgence pour voter une motion qu’il pro- pose sur les visites domiciliaires. Mais l’urgence a été refusée par le MR. La bourgmestre Virginie De- frang-Firket (MR): « Nous pensons qu’il n’y a pas urgence dans la me- sure où, le jour même, Charles Mi- chel annonçait qu’il prenait le temps de la réflexion sur ce sujet. Par ailleurs, la motion proposée est mal ficelée, voire malhonnête La bourgmestre a donc proposé de reporter le point au prochain conseil communal du 1 er mars: « Je préfère que nous prenions le temps de nous accorder sur un texte com- mun, ou même écrire un courrier commun si l’actualité s’accélère. » Mais, du côté Ecolo, on interprète le refus du MR comme « un manque de courage politique ». Du coup, le même soir, les Verts ont proposé la tenue d’un conseil communal sur le seul sujet du pro- jet de loi sur les visites domici- liaires. Et, contre toute attente, il a été suivi! En effet, outre les deux conseillers Ecolo, trois cdH ont vo- té, ainsi que Valérie Laplanche et Arthur Cortis. L’ex-mayeur a donc permis à la proposition Ecolo de réunir un tiers des voix du conseil, soit sept. Ce qui veut dire qu’un conseil communal aura lieu ce sa- medi 10 février à 10h, avec un seul point à l’ordre du jour, la motion proposée par le groupe Ecolo sur le projet de loi autorisant les vi- sites domiciliaires... à condition de réunir le quorum nécessaire, ce qui n’est pas encore acquis... - CH. L. Visites domiciliaires: conseil spécial ce samedi NEUPRÉ - POLITIQUE

BEYNE-HEUSAY - POLITIQUE À Beyne-Heusay, le conseil École du … · confirmé lors de la publication officielle au Moni-teur, cela veut dire que le conseil communal de Beyne-Heusay

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Page 1: BEYNE-HEUSAY - POLITIQUE À Beyne-Heusay, le conseil École du … · confirmé lors de la publication officielle au Moni-teur, cela veut dire que le conseil communal de Beyne-Heusay

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10 MARDI 6 FÉVRIER 2018

En décembre dernier, nousavons parlé de la situation àl’école communale du Boutte, àGrâce-Hollogne. Construite il y aenviron 40 ans, elle est vétuste etcomporte de l’amiante. L’éche-vin Manuel Dony avait alors as-suré que la situation est souscontrôle et qu’il n’y a pas de dan-ger.La commune a aussi décidé deconstruire une nouvelle écoledans le quartier, au Thier de Jace,pour remplacer l’établissementactuel.Mais cette nouvelle école ne serapas construite avant quelquesannées. En attendant, les Ecolosde Grâce-Hollogne montent aucréneau. Ce vendredi, devantl’école, ils ont distribué un tractdans lequel ils écrivent notam-ment : « Lors des derniers conseilscommunaux, nous avons été in-formés officiellement de laconstruction de la nouvelle écoledans le quartier et nous ne pou-vons que nous en réjouir… Nousnous sommes aussi inquiétés desavoir si un suivi amiante réguliera bien été réalisé comme exigé parla législation. Nous avons donc de-mandé les documents nécessairesà notre recherche.Pour rappel, un inventaireamiante a bien été réalisé en 2008,il relevait la présence d’amiantedans divers matériaux : plaquesdes plafonds, allèges sous les fe-nêtres, pilastre, etc. Il recomman-dait le contrôle régulier des maté-riaux ou à défaut le confinement.La lecture attentive du dossiernous a permis de découvrir que, siun certain nombre de travaux de

désamiantage ont bien été réalisés,les faux plafonds n’ont pas été pro-tégés, les allèges sous les fenêtresdevaient faire l’objet d’un contrôleet être remplacées avec les châssisen très piteux état, mais rien n’aété fait… Nous avons réclamé uneréaction rapide en vue de la réalisa-tion d’une analyse de l’état desfaux plafonds et la réalisation desdifférents tests qui devraient per-mettre de rassurer le corps profes-soral et les parents. Nous avons re-çu une réponse positive à cet égardmais aucune assurance quant auconfinement des plafonds. Noussommes stupéfaits du peu d’inté-rêt que l’on porte à la santé des per-sonnes qui fréquentent l’établisse-ment… »

DE NOUVELLES ANALYSESContacté ce lundi matin, l’éche-vin Manuel Dony réplique à cetract : « En fait, il existe deuxmodes de confinement du pla-fond, soit par la pose d’un voile,soit avec de la peinture. Mais, dansles deux cas, la préparation des tra-vaux occasionne un risque plusélevé que celui qui est encouru sil’on ne touche à rien. Une bro-chure de la Région wallonneconsacrée à ce sujet préconised’ailleurs de ne toucher à rien. Ceque nous allons faire, en revanche,c’est de faire réaliser ce que l’on ap-pelle des études d’ambiance, desanalyses et des contrôles de la si-tuation actuelle dans l’école, dontnous aurons les résultats dans lemois ou dans les deux mois, et quenous communiquerons évidem-ment au conseil communal . »-

CHARLES LEDENT

École du Boutte :les écolos inquiets

GRÂCE-HOLLOGNE – ENVIRONNEMENT

L’école du Boutte, à Grâce-Hollogne. © Sophie Kip

C’est une bonne nouvellepour les candidats aux élec-tions communales à Beyne-Heusay : selon les chiffres depopulation établis au 1er jan-vier dernier, Beyne compte12.008 habitants. Ce qui veutdire que le conseil communalissu des urnes le 14 octobreprochain comptera à nouveau23 conseillers communaux.Si ce chiffre était descendusous la barre des 12.000 uni-tés, le conseil communal seraitalors passé de 23 à 21conseillers.

AU MONITEURMais attention : le chiffre ac-tuel doit encore être définiti-vement officialisé par la publi-cation au Moniteur belge, cequi devrait se faire dans le cou-rant du mois de mars.Didier Henrottin, qui emmè-

nera la liste du PS aux élec-tions du 14 octobre, explique :

« Par prudence, nous avions pré-vu une liste de 21 conseillers,avec deux « réservistes ». Mais, lasemaine dernière, nous avonsappris le chiffre de 12.008 habi-tants par le service Populationde la commune. J’ai donc pu an-noncer la bonne nouvelle auxdeux réservistes qui devraient,une fois officialisé ce chiffre,faire partie de notre liste. Unecommission de la liste devra en-core se réunir pour déterminerleur place sur celle-ci. Une as-semblée générale sera alors or-ganisée pour valider la liste défi-nitive. Ce sera sans doute dans

le courant du mois d’avril,puisque l’officialisation auralieu en mars . »Si ce chiffre de 12.008 habi-tants est donc favorable àBeyne-Heusay, qui ne devrapas réduire le nombre de sesconseillers communaux dedeux unités, il faut donc en-core attendre l’officialisationdéfinitive de ces chiffres par lapublication au Moniteurbelge, sachant qu’il y a parfoisdes divergences entre leschiffres annoncés par les com-munes et ceux du fédéral. -

CHARLES LEDENT

Après les élections du 14 octobre, les conseillers communaux de Beyne-Husay devraient rester 23. © D.R.

Douze mille huit habi-tants au 1er janvier2018 : si ce chiffre estconfirmé lors de la

publication officielle au Moni-teur, cela veut dire que leconseil communal de Beyne-Heusay restera à 23 conseillers.S’il était descendu sous les12.000, cela aurait signifié quele conseil aurait perdu deuxconseillers, passant de 23 à 21.

Ce sera le cas si le chiffre de 12.008 habitants est bien confirmé

BEYNE-HEUSAY - POLITIQUE

À Beyne-Heusay, le conseilcommunal garde 23 conseillers

Beyne-Heusay, àquelques habitantsprès, se trouve à lalimite du chiffre de12.000, quidétermine lenombre de 21 ou 23 conseillers

Philippe Nonclercq publie cesjours-ci chez Noir Dessin un livrede cuisine original. Intitulé« Djotes & potées », il se penche eneffet sur des plats bien de cheznous : des potées et des saladesgoûteuses, en provenance detoute la Wallonie, avec despommes de terre, des carottes, ducéleri, des choux, des haricots, ouencore des orties… des recettestraditionnelles, familiales, trèsbon marché souvent.Philippe Nonclercq, la cuisine, ilconnaît bien : « J’ai fait des étudesde photographie à Liège, mais j’aitoujours été passionné de cuisine.Au point qu’à la fin des années1970, j’ai ouvert mon propre res-taurant « La Groumotte » dans la ré-gion de Charleroi. Je m’étais alors

spécialisé dans la cuisine à la bièreet dans la cuisine de terroir . »Aujourd’hui, Philippe Nonclercqa terminé l’exploitation de sonrestaurant, qui était vraimenttrop exigeante, et il est devenuguide touristique à Charleroi.« C’est au cours de mes visites quej’ai dû répondre à une série dequestions des participants sur lacuisine carolo. C’est ainsi qu’en2013, j’ai publié mon premier livrechez Noir Dessin, « La cuisine duPays de Charleroi » .Séduit par cette première expé-rience, Philippe Nonclercq s’estdonc lancé dans un nouvel ou-vrage, qui balaie cette fois toute laWallonie, en parlant des potéesles plus emblématiques de tousles coins de la région. « Il s’agit de

plats mijotés, avec une série dequelque 80 recettes, que j’ai testéespour la plupart. Elles sont classéesdans ce livre par ingrédients. Pourchacun d’eux, j’ai sélectionné desexpressions bien de chez nous,pour les mettre en perspective. »Cela donne un ouvrage qui, rienqu’à le feuilleter, met l’eau à labouche. Qu’il suffise de mention-ner quelques plats comme la po-tée de bœuf à la bière, la potéeverviétoise, la potée aux haricotsblancs de grand-mère, la mêléeaux cretons ou encore la saladefrisée au jambon d’Ardenne…En attendant, plongez-vous dans« Djotes & potées », non seule-ment vous aurez l’occasion deréaliser des tas de recettes savou-reuses, mais aussi d’en apprendre

davantage sur les légumes dechez nous, avec une série d’his-toires et d’anecdotes…

« POUR NE PAS ÊTRE MANGÉ PARLES MOUCHES »Un exemple de celles-ci : à Liège,il est de tradition, au Mardi-Gras,de manger une potée au chou fri-sé « pour ne pas être mangé parles mouches ». D’où vient cettetradition ? Deux explications dansl’ouvrage : « La première, on ré-colte le chou frisé début mars parcequ’il est meilleur à cette époque.Mais attendre pour le récolter c’est

risquer que des insectes l’attaquent.D’où l’expression « ne pas êtremangé par les mouches » détour-née de sa signification initiale quiexpliquait que le chou frisé devaitêtre mangé avant que les insectes etautres vermines ne le fassent. La se-conde nous est donnée par MauriceRemi, de la confrérie « Lès Magneûsd’Crolèye Djote di Warou » : « Nosancêtres savaient, par tradition,que le chou, et plus particulière-ment le chou frisé, possédait aussicertaines qualités médicinales, etaussi beaucoup de vitamines detoutes sortes. Donc, la veille du

mercredi des Cendres, chez lescroyants et les personnes les moinsaisées, on se faisait une grosse mar-mite de chou frisé dans laquelle onajoutait des pommes de terre et dulard bien gras. On pouvait ainsi es-pérer tenir jusqu’à la fin de l’hi-ver. »-

CHARLES LEDENT

à noter « Djotes et potées » par

Philippe Nonclercq, chez Noir

Dessin. 19 euros. Illustrations en

noir et blanc, et un cahier spécial

en couleurs.

Liège : découvrezles potées biende chez nous

Philippe Nonclercq, l’auteur de « Djotes & potées ». © D.R.

LIVRE LIÉGEOIS

La question des visites domici-liaires, qui agite le monde poli-tique depuis quelques jours, s’estinvitée au dernier conseil commu-nal de Neupré. Jeudi soir, legroupe Ecolo a demandé l’urgencepour voter une motion qu’il pro-pose sur les visites domiciliaires.Mais l’urgence a été refusée par leMR. La bourgmestre Virginie De-frang-Firket (MR): « Nous pensonsqu’il n’y a pas urgence dans la me-

sure où, le jour même, Charles Mi-chel annonçait qu’il prenait letemps de la réflexion sur ce sujet.Par ailleurs, la motion proposée estmal ficelée, voire malhonnête . »La bourgmestre a donc proposé dereporter le point au prochainconseil communal du 1er mars: « Jepréfère que nous prenions le tempsde nous accorder sur un texte com-mun, ou même écrire un courriercommun si l’actualité s’accélère. »

Mais, du côté Ecolo, on interprètele refus du MR comme « unmanque de courage politique ». Ducoup, le même soir, les Verts ontproposé la tenue d’un conseilcommunal sur le seul sujet du pro-jet de loi sur les visites domici-liaires. Et, contre toute attente, il aété suivi! En effet, outre les deuxconseillers Ecolo, trois cdH ont vo-té, ainsi que Valérie Laplanche etArthur Cortis. L’ex-mayeur a donc

permis à la proposition Ecolo deréunir un tiers des voix du conseil,soit sept. Ce qui veut dire qu’unconseil communal aura lieu ce sa-medi 10 février à 10h, avec un seulpoint à l’ordre du jour, la motionproposée par le groupe Ecolo surle projet de loi autorisant les vi-sites domiciliaires... à condition deréunir le quorum nécessaire, cequi n’est pas encore acquis... -

CH. L.

Visites domiciliaires: conseil spécial ce samediNEUPRÉ - POLITIQUE