Tout d’abord, merci à M. ADDI pour son accompagnement et ses conseils avisés,

Merci au second membre du jury,

Merci à mes « troupes » pour leur aide dans ma mission :

Alex pour l’appui logistique,

Aurore pour la mise en place de l’opération et les informations techniques sur la mission,

Cathy pour la liaison avec le centre d’informations

Et Marie pour les conseils en tout genre et les éternels encouragements.

Et merci à tous ceux qui m’ont supportée, aidée et encouragée dans ce travail, notammentma famille.

8

« Il est à peine nécessaire de rappeler les difficultés de la Forpronu en Bosnie etHerzégovine tant elles restent présentes dans la mémoire du téléspectateur ou dulecteur d’Europe Occidentale ou des Etats-Unis. Qui ne se souvient des imagesmille fois filmées des snipers de Sarajevo, des bombardements sur les ‘zones desécurité’, des casques bleus pris en otage par les Serbes au printemps de 1995,des visages terrorisés de habitants de Srebrenica en juillet 1995 au moment del’entrée des troupes serbes dans l’enclave bosniaque, quelques heures avant lemassacre ? » 8

10

« Après la résolution 819 de l'ONU, des troupes canadiennes puis hollandaisesfurent déployées à Srebrenica. Les soldats de maintien de la paix - au nombre de750 le 1 er mai 1994 - furent chargés d'une grande mission, bien que peu réaliste,qui consistait à désarmer les résistants musulmans et à empêcher les attaquesbosno-serbes sur la ville. Les forces de Naser Oric, pour le geste plus que pourtoute autre raison, rendirent deux tanks, plusieurs pièces d'artillerie et quelque260 armes de petit calibre aux soldats de la paix. Mais ils se gardèrent de donnerleurs meilleures armes. » « Pendant ce temps, sur les collines entourantl'enclave, les chefs serbes attendaient patiemment le bon moment pour attaquer(...) Attendre n'était de toutes façons pas un problème : ils contrôlaient déjàpresque tous les accès de la ville et pouvaient bloquer l'entrée des convois d'aideet même les mouvements des troupes hollandaises si le coeur leur en disait.Srebrenica leur appartiendrait un jour ou l'autre, de cela ils étaient certains. Il nes'agissait plus que d'une question de temps ». 10

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« Cantonnés dans leurs bases et postes d’observation le long des lignesnégociées, occupés à patrouiller dans des zones improbables où ils ont desmandats différents (dans les zones protégées leur mandat est plus exhaustif quedans les zones roses ), réduits à l’observation, ils sont à la fois présents etabsents. » 13

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« O n nous avait demandé combien de troupes il nous fallait pour simplementcontrôler les points de passages officiels de la Croatie vers la Bosnie, nous leuravions dit 1350 hommes, chiffres qui pouvait monter jusqu’à 8000 si l’on nousdemandait de contrôler la frontière dans toute son étendue. Le QG de l’ONUrefusa d’accorder les troupes supplémentaires et cette proposition tomba àl’eau. » 16

« Je découvre dans cette première visite une présence de l'ONU symboliquepuisqu'il s'agissait d'une compagnie canadienne de 200 hommes, complètementsur les genoux. (...) Cela veut dire qu'ils disposaient en moyenne d'un posted'observation à peu près tous les dix kilomètres, ce qui n'avait évidemmentstrictement rien à voir, ni de près, ni de loin, avec ce qu'on peut appeler ladéfense d'une enclave. »18

« Au vu de la situation en 1995 à Srebrenica, j'avais compris que les Nationsunies n'auraient pas les moyens de remplir l'accord qu'elles avaient signé. »« Dès le début, s'est posé le problème de l'effectif des troupes à placer dansl'ensemble des zones de Bihac, Sarajevo et Srebrenica. (...) Il y a eu tout d'abordle bataillon canadien, très vite remplacé par le bataillon hollandais, mais jamaisau nombre prévu par la résolution des Nations unies. En tant que militaire, il mesemble que, d'un point de vue stratégique, les structures militaires des Nationsunies n'avaient pas réellement analysé l'ensemble des éléments importants pourl'enclave de Srebrenica ».19

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« Dans le cadre de la réforme de la Charte, les membres permanents, nouveauxcomme anciens, renonceraient solennellement à faire usage de leur droit de vetopour empêcher le Conseil de sécurité de se saisir du sort d’une population enpéril imminent et de prendre toutes les mesures pour lui venir en aide. »53

« Le succès reconnu des opérations IFOR-SFOR conduites sous la responsabilitéde l'OTAN doit être analysé au bénéfice de deux observations liminaires. Lapremière tient à la finalité de la mission, à savoir principalement la séparation desbelligérants et le contrôle des limites territoriales concédées à chacun d'eux. Ensoi, cette tâche consistant à séparer et isoler chacune des communautés, àl'évidence refusant de partager le même destin, était plus aisée que ne l'estdésormais celle incombant au volet civil, tendant à promouvoir une réconciliationprogressive et une coopération au quotidien. (…) On reconnaîtra que la prise encharge par l'OTAN de l'opération de restauration de la paix a donné des résultatsque les règles d'engagement posées par l'ONU ne permettaient pas. »

« L’opération Deny Flight aurait dû dépendre du commandant en chef à Zagreb etl’opération appui aérien aurait dû répondre aux souhaits des commandants enchef sur le terrain, plus particulièrement en Bosnie et non pas satisfaire desconcepts de guerre aérienne totalement inadaptés à la situation de la Forpronusur le terrain. »

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