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2012-2013 Bilan collège au cinéma mardi 27 août 13

Bilan collège au cinéma

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Page 1: Bilan collège au cinéma

2012-2013

Bilan collège au cinéma

mardi 27 août 13

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Remarques générales

• La présentation des films en début d'année.• Faire « baigner » les élèves dans une culture cinématographique.• C'est un dispositif qui permet, par des moyens détournés, de faire entrer les élèves, notamment les plus en difficultés, plus facilement dans les apprentissages.• Lien avec les programmes.• Ouverture culturelle.• 3 films par trimestre dans un lieu de projection à proximité de l'établissement.

1° Quels sont d’après vous les points forts du dispositif à pérenniser ?

Programmation

• Bonne variété des films.• Le rythme trimestriel.• Eclectisme des films.• L'accès pour les élèves à des films de qualité qu'ils ne seraient pas allé voir sans ce dispositif.• L'accès des élèves à des films du patrimoine cinématographique.• Le maintien de la version originale qui rebute les élèves dans un premier temps, et qui, au final, ne les gêne absolument pas.

Choix des films

• Le choix de film d’auteur peu connu des élèves.• Une projection de films à la fois accessibles et de qualité.• Le choix totalement différent des trois genres cinématographiques.

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Les outils

• Les outils mis à la disposition des professeurs sont à pérenniser.• Les fiches.• Des documents pédagogiques (dossiers et site internet) riches et précis, permettant une réelle exploitation en classe (notamment en ce qui concerne l’analyse des plans avec les pages consacrées à une séquence du film).• Les fiches CNC• Les outils pédagogiques: les fiches + les posters.• La qualité de certains films qui sont très bons supports à l'analyse de l'image et à toutes sortes d'activités pédagogiques liées à la production d'écrits.• La richesse des dossiers d'accompagnement proposés.

La formation

• Les conférences et les stages proposés dans le cadre de « Collège au cinéma ».• La formation.• La qualité des dispositifs de formation.

Le coût

• La gratuité pour les élèves

Le lieu

• Le lieu du centre culturel de Jouy le Moutier.• Présentation du film par le responsable jeune public.• Proximité du lieu de projection.• Les projections en salle.• La fréquentation régulière d'un cinéma tout au long de l'année.

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La séance

• Il arrive trop souvent que la séance de cinéma se transforme en punition pour les enseignants qui passent le temps du film à faire de la discipline dans l'obscurité de la salle...

2° Quels améliorations souhaiteriez-vous apporter au dispositif ?

La communication

• Transmettre aux dirigeants du dispositif des bilans, critiques argumentées d’élèves.• Echange d'informations sur les projets pédagogiques par bassin (établissements inscrits dans une même salle) : réseau ?•Prévoir un forum d'échanges sur les impressions laissées par les films. Peut-être cela existe-t-il déjà ?

• La réunion bilan est elle indispensable?

• Créer un lien avec le premier degré (au moins pour un film) avec les établissements de secteur qui se lancent dans Collège au Cinéma 2013/2014 (connaître la liste des établissements participant au projet).

Du planning et des calendriers

• Une amélioration au niveau de l'organisation : Les créneaux sont souvent difficiles à trouver avec le cinéma.

Des propositions autour de...

• Une fenêtre Internet est prévue sur le site de la DSDEN pour le partage et la diffusion des productions et réalisations. Envoyez vos travaux à «[email protected]» et ils seront publiés.

Vos retours d’acteur du dispositif sont importants et nécessaires pour le faire évoluer et optimiser les pratiques et les démarches auprès des élèves.

C’est pour cela qu’un film commun Cycle3 et 6ème/5ème est programmé au premier trimestre, afin de vous rapprocher des écoles.

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Technique

• Un aspect peut rester problématique : le nombre d'élèves dans la salle de cinéma.• Si possible, prise en compte des dates de stages des élèves de Segpa pour la programmation des films car cette année nos élèves de 3ème ont raté, de ce fait, deux films.• Livraison de la documentation au collège.

Des moyens humains

• Rencontre avec une personne ayant participé au tournage ou à la production d’un des films• Renforcer le lien avec la salle partenaire : la carte cinépass : devrait être distribuée aux collégiens dans le cinéma partenaire lors de la première projection ; préparation des séances avec le personnel de médiation du cinéma (1 réunion préparatoire, permettant d'avoir des échanges concernant l'accompagnement pédagogique).• Proposer la possibilité de rencontrer des animateurs jeunesse dans les salles qui n'ont pas de personnel chargé de rencontrer les scolaires• La présence d’un intervenant pour présenter le film au cinéma (cinéma Jacques Prévert à Garges-Lès-Gonesse).• La présentation aux élèves via le personnel du cinéma est trop technique et trop axée sur les méthodes de réalisation, ce qui nous paraît inadapté face à un public néophyte.

Des propositions autour de...

Outils

• Un accès au DVD (il serait bien d’en avoir un pour l’établissement) pour travailler en amont et en aval sur les films.• Mettre à disposition plus facilement à la MDE plusieurs DVD des films projetés afin que les enseignants puissent faire une vraie lecture de l'image en classe. • L’interaction entre le cinéma et le collège participant pour la préparation / l’après projection : questionnaires, plans de réflexion, axe de lecture du film…• La possibilité de visionner le film ou une partie du film proposé, en classe, ce qui permettrait aussi de réutiliser le matériel plusieurs fois et /ou avec d'autres classes les années suivantes.

Le CDDP prend acte de la programmation en amont et commande quelques exemplaires pour le prêt.

Aujourd’hui, il est possible passer une séquence n'excédant pas 8mn d’un DVD acheté dans le commerce.

Avec certains programmateurs jeune public, il est à l’étude une proposition de séances spécifiques sur demande des classes qui inclurait un temps de débat et d’échanges après la projection. Ces séances demanderaient l’engagement des enseignants intéressés avec une préparation de la classe.

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Programmation

• Les films sont intéressants mais pour le niveau de quatrième certains me paraissent difficiles d’accès à cet âge.• Autant certains films parlent à nos élèves, autant d'autres semblent difficiles à exploiter avec eux.• Certains choix de film : ce n'est pas parce qu'un film met en scène des enfants qu'il s'adresse à des enfants. Ce n'est pas non plus parce que les héros sont des adultes que les élèves ne peuvent pas s'identifier à eux. D'autant que nos élèves ont besoin AVANT TOUT d'une culture des grands classiques du cinéma.

• Créer un thème unique sur une année permettant de donner un peu plus de cohérence aux projections.• Une des projections issue d'une adaptation littéraire afin de faire un lien Ecriture/Cinéma.• Un film ayant un rapport avec un événement historique pour faciliter les échanges en Histoire-géographie, Français, Arts Plastiques.

La liste des films du catalogue de Collège au cinéma est constituée d’une cinquantaine de films. Cette année, il a fallu choisir des films disponibles en numérique en respectant la non rediffusion des 4 années passées.

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3° Comment entre le dispositif dans le projet d'établissement ?

Le volet existe• Le dispositif a été relancé cette année par la coordonnatrice de l’ULIS, avec les 2 professeurs de français qui s’occupaient des classes profilées (6ème et 5ème).• L’objectif essentiel était l’ouverture culturelle.• Le dispositif fait partie de l’axe « ouverture au monde culturel » du projet d’établissement, comprenant une sortie au musée, au cinéma et au théâtre pour chaque élève du collège au cours de sa scolarité.• Le dispositif entre dans l'un des axes du contrat ECLAIR de l'établissement : l'ouverture culturelle. S'ajoute à cela le travail sur plusieurs compétences du socle : piliers 5, 6 et 7 (culture humaniste, initiative et autonomie).•Axe 4 : ouvrir l'établissement sur l'extérieur.• Proposer des actions pédagogiques et culturelles qui permettent l'ouverture des élèves et leur réussite scolaire mais aussi personnelle.•Le dispositif vient s'intégrer à l'Axe 2 du projet d'établissement: Développer l'éducation artistique et culturelle. Le projet « Collège au cinéma » concerne également une classe à projet « Arts plastiques »• Citation dans le volet : éducation culturelle des Collégiens.

Le volet existe sur une discipline, un niveau• Dans la discipline français principalement. Travail de lecture des synopsis, affiches écriture, débats.• Nous créons cette année une classe de 4ème Option cinéma. Donc ce dispositif entre totalement dans cette démarche là.• Il est axé sur les classes de 5eme et de 3eme dans le cadre de l'Histoire des Arts.

Le volet est en devenir•Le volet culturel en est resté pour l'année 2012 – 2013 à des généralités ; une rédaction plus précise est en cours, qui tentera de mettre l'accent sur le lien avec les autres axes et les enjeux de territoire (mise en cohérence des projets au sein de l'établissement, mise en cohérence avec les ressources et les actions engagées sur le territoire).

Le volet n’existe pas• Pas de projet d’établissement au collège…• Inexistant, à ma connaissance. Il est uniquement relégué par les professeurs en charge de ce projet.

Autre réponse•Chaque professeur est libre de préparer ou non la projection sans d'ailleurs l'intégrer dans sa séquence.

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4° Utilisez-vous et de quelle manière utilisez-vous les outils proposés dans le cadre du dispositif ? (animations pédagogiques, PDF en ligne, Podcast audio….)

Les supports utilisés pour...

• Travail sur l’affiche et le synopsis• Réalisation d’une fiche bilan (avant et après la projection)• En classe avant et/ou après la séance pour échanger sur le film, noter le vocabulaire, etc.• Les documents pédagogiques servent à la préparation d'une heure de cours pour présenter le film aux élèves, et à l'élaboration d'une évaluation ou d'un bilan après la projection.• Ces outils sont utilisés notamment pour la préparation des deux séances pédagogiques que nous menons systématiquement et pour chaque séance : avant le film puis après le film.• Utilisation du pdf de présentation du film pour préparer la séance d'introduction au film.• Oui je me suis servie des PDF en ligne pour construire l’analyse du film après l’avoir vu avec les élèves.• Pour travailler avec les classes, les brochures et plaquettes d’informations pour creuser le sujet du film et trouver des aspects communs avec les notions vues en cours de français.

Les supports utilisés

• Nous utilisons les dossiers pédagogiques du CNC et les fiches remises aux élèves.• Nous utilisons principalement les documents PDF. • Docs cnc, fiches élèves, vidéos en ligne, dvd en prêt à la mde + site image.• Les fiches-élèves remises après projection.

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La formation

• Les enseignants participent aux animations pédagogiques, notamment en début d'année. Cela leurs permet de préparer leurs séquences pédagogiques liées à l'analyse de l'image.

Les sites

• Ré-exploitation des notions vues en stage.• Nous n'étions pas au courant de l'existence de PDF en ligne ni de podcast

audio.• Site CDDP Intéressant pour le professeur.• Les documents PDF glanés sur Internet par les formateurs DAEC.

Mais aussi

• Les outils ne sont pas forcément exploités.

Les moments

•Plutôt en aval de la projection (questionnaires, étude en cours).• En classe avant et/ou après la séance pour échanger sur le film, noter le vocabulaire, etc.• Les documents pédagogiques servent à la préparation d'une heure de cours pour présenter le film aux élèves, et à l'élaboration d'une évaluation ou d'un bilan après la projection.• Ces outils sont utilisés notamment pour la préparation des deux séances pédagogiques que nous menons systématiquement et pour chaque séance : avant le film puis après le film.

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5° Y a t il eu des exploitations de films concertées entre plusieurs matières et professeurs? Sous quelles formes ?

NON

• Beaucoup de réponses négatives• Non, les exploitations des films, cette année, ont eu lieu dans le cadre de l’enseignement de français.• Il n'y a pas eu, à proprement dit, d'exploitations transversales des films. Les enseignants d'Histoire et de français ont cependant travaillé dessus.

OUI

• Exploitation entre les 3 professeurs participant au dispositif cette année• Séances sur la scène du conseil de famille dans « Libero » étudiée en français et arts

plastiques, étude des affiches des films en français avant les séances, travail sur la notion de champ/contrechamp en arts plastiques (mr fox) et sur la notion de performance en arts plastiques (rêves dansants).

• Oui, en lettres modernes, en arts plastiques et en anglais.• Le projet est parti de deux équipes composées de deux professeurs de Français, d'un

professeur d'Arts Plastiques et d'une documentaliste. • Etude des affiches (titre, composition, symbolique des couleurs...).• Lectures en lien avec les films projetés (des extraits de L'enfant sous le pont de Le Clézio sur le thème de l'abandon, des références à Fantastique Maître Renard de Roald Dahl, les élèves ayant étudié le récit à l'Ecole Primaire).• Ecriture de textes critiques.• Recherches sur la thématique des mondes souterrains (en référence au film Fantastic Mister Fox).

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Sur une même discipline• Entre plusieurs matières, non. En lettres, oui. Pour les classes de 6ème et 5ème.

A venir, se dessine...• Oui, la possibilité de voir les films en ligne, même partiellement, ce qui permettrait aux enseignants de mieux

préparer les séances ; les enseignants pourraient également revenir sur 2 ou 3 séquences importantes ou difficiles à comprendre et proposer des débats à l'oral.

• Uniquement pour la rédaction des questionnaires.Parcours culturel des élèves en cours de formalisation pour la rentrée 2013, pour lui donner plus de substance (lien avec d'autres actions : projets de classe et ateliers).

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6° Y-a-t-il eu des contacts, des échanges entre les enseignants, les classes du premier degré pour le film commun : « La Pivellina » Sous quelles formes ?

NON

• Beaucoup de Non• Non, ces contacts n’ont pas eu lieu.• La liaison inter-degré passe par d'autres actions (classes à projet de 6e); le choix a été fait d'inscrire le niveau quatrième dans le dispositif CAC, pour l'inscrire dans un parcours culturel des élèves organisé par niveaux.• Non, pas d'activités de ce genre.

OUI

• Aucun

Des possibles...• Créer un lien avec le premier degré (au moins pour un film) avec les établissements de secteur qui se lancent dans Collège au Cinéma 2013/2014 (connaître la liste des établissements participant au projet).

Un film commun Cycle3 et 6ème/5ème est programmé au premier trimestre, afin de vous rapprocher des écoles, écoles qui ont la possibilité de faire de même.Cette initiative que nous maintenons, cherche à favoriser les volontés et les inventions «inter-degrés».

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7° Verriez-vous d'autres outils en ligne que vous aimeriez utiliser ?

NON

•Non, ceux qui sont mis à disposition sont très bien.• Non, l’offre en ligne nous parait suffisante.• Difficulté liée à l'insuffisance de l'équipement de l'établissement.

OUI

Des vidéos• Extraits des films (deux ou trois scènes par film).• Des extraits d'autres films entrant en résonance avec les films programmés, une sorte de corpus permettant d'établir des comparaisons et de travailler une question de cinéma, un thème, un genre, etc.• Film en entier en VF• Des montages vidéos courts des œuvres portant sur un thème précis : La lumière, les prises de vue, les personnages, les sentiments etc...• Des analyses de séquences projetables aux élèves.• Interviews des auteurs ou techniciens sur les films. Vidéos didactiques sur certaines notions techniques.• Oui, la bande annonce des films, ainsi que des interviews des comédiens et du réalisateur.

Du matériel• Création d'un DVD sur une compilation de Bandes-Annonces, d'affiches, de films, de photos de plateau, sur l'histoire du cinéma.

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8° Y-a-t-il des restitutions de travaux au sein du collège, sur le site du collège, à l’extérieur et sous quelles formes ?

NON

• Beaucoup de NON.

En perspective

• Les restitutions des travaux pourront exister lors de l’épreuve d’histoire des arts l’an prochain (le film « Libero » devrait faire partie du corpus proposé aux élèves). D’autre part, le film créé dans le cadre de la classe PAC de 4°A s’est nourri des projections offertes par le dispositif.• Non. Projet envisagé pour l'année 2013 – 2014 : création vidéo pour accompagner les ateliers danse, chant et percussion sous forme de projection lors du spectacle de fin d'année.• Non pas actuellement, mais nous avons l'intention de médiatiser davantage ce travail en passant par le site internet du collège et en s'appuyant sur l'option cinéma qui sera créée à la prochaine rentrée.• Non, mais on y travaille pour l’année prochaine.

OUI

• Restitution du travail dans le dispositif ULIS.• Analyse d'images de Mr Fox• Films d'animation réalisés en arts plastiques (4e), performances filmées réalisées en arts plastiques (3e)• Au sein de la classe concernant deux des trois films pour la matière du français.• Les élèves préparent chaque année une petite exposition sur les films qu'ils ont pu découvrir lors de la journée « portes ouvertes », d'autre part, les films proposés font l'objet d'une présentation ou d'un résumé sur le site du collège ; certains deviennent même des sujets d'études pour l'épreuve d'Histoire des Arts.• Restitution dans les classes concernées. • Affichage et participation au festival Animocollège: Films d'animation.

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Bilan du dispositif Collège au cinéma 2012-2013 (extrait)Document élaboré par Dorothée Cuny, responsable du dispositif au collège Paul Eluard de Garges-lès-Gonesse

avec tous nos remerciements

Choix pédagogiques : une cohorte entière sur deux ansSept classes de 5ème (la cohorte entière) donc 150 élèves environ qui avaient déjà bénéficié du dispositif l’année précédente, alors qu’ils étaient en 6ème.C’est ici le résultat d’un choix pédagogique qui vise à donner encore plus de cohérence au dispositif tel qu’il existe :

• Constituer, sur deux ans, un début de culture cinématographique (6 films) en faisant expliciter des échos entre les différents films vus.• Former des spectateurs en mettant en place des habitudes (comportement dans une salle de cinéma, attention à la matière cinématographique, avant / après le film…).• Réfléchir sur la démarche du spectateur de cinéma et sur le cinéma lui-même : pourquoi aller au cinéma ? qu’est-ce que le cinéma ? différence entre le cinéma et les autres supports audiovisuels que les élèves fréquentent, pourquoi aller au cinéma ? pourquoi le collège propose-t-il à des élèves de se rendre au cinéma ? …

Approche et séances pédagogiques : avant et après le filmLes séances de cinéma sont systématiquement préparées en amont :

• Observation de l’affiche avec formulation d’hypothèses• Fiche CNC pour confirmer, infirmer ces hypothèses et approcher la spécificité du genre proposé, de l’époque et du réalisateur

Ces séances sont également systématiquement suivies d’une heure de réflexion / discussion juste après le visionnage du film dans les salles de classe. Les fiches sont toujours construites selon une même structure qui tente de répondre aux choix pédagogiques :

• 1ère partie : l’expérience du spectateur (émotions ressenties, couleurs du film, scènes ou personnages préférés avec argumentation, libre expression sur le film, …)

• 2ème partie : Focus sur certains éléments importants du film et du genre cinématographique (relations entre les personnages, place de la caméra et de l’auteur-réalisateur vis-à-vis de ses personnages, spécificités du genre et effets sur le spectateur, singularité du scénario, … ) • Ces aspects sont toujours envisagés du point de vue du spectateur.• 3ème partie : situation de ce film dans le corpus de collège au cinéma• A quel autre film peut-on le comparer ? Pourquoi ?Quel film l’élève spectateur a-t-il préféré et pourquoi ?Mise en contexte dans l’histoire du cinéma grâce à la comparaison des techniques et des formes…

Réinvestissement pédagogique au sein des classes Certains professeurs de français ont choisi de mettre en vis-à-vis Fantastic Mister Fox avec Le Roman de Renart dont l’étude est prévue dans les programmes de 5ème. Ce réinvestissement a donné lieu à des séances intéressantes, basées notamment sur la notion de motif. Ici, l’animal renard et sa place dans la littérature (moyen-âge mais également les fables) en tant qu’animal emblématique de la ruse.D’autre part, le film Fantastic Mister Fox a pu être intégré à une séquence menée en 6ème autour du motif de la bête. Le film pose en effet la question de l’animalité, voire de la bestialité et du rapport homme / animal.

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Ce bilan a été réalisé à partir des 21 retours d’enquête reçus soit 30% des collèges

Michel Clouin 2013

Vos retours sont importants pour faire évoluer le dispositif et optimiser les pratiques

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