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BILA Marseille 18, rue Stanislas Torrents 130 Nice 6, rue de Suisse 060 00 Code APE : 913 E SI AN D’ACTIVIT 2013 006 Marseille - Tél 04 91 59 83 83 0 Nice - Tél 04 92 14 41 20 - RET 391 262 508 00032 A TE - Fax 04 91 59 83 99 Fax 04 92 14 41 22 ssociation Loi 1901

BILAN D’ACTIVITE 2013 - paca.lecrips.netpaca.lecrips.net/IMG/pdf/RA2013.pdf · LE PROGRAMME DU CRIPS DANS LES DISPOSITIFS ETAPS DES ALPES-MARITIMES ... Grâce au travail de GED

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BILAN D’ACTIVITE

Marseille 18, rue Stanislas Torrents 13006 Marseille N i c e 6 , r u e d e S u i s s e 0 6 0 0 0C o d e A P E : 9 1 3 E – N ° S I R

BILAN D’ACTIVITE 2013

Marseille 18, rue Stanislas Torrents 13006 Marseille - Tél 04 91 59 83 83 0 0 N i c e - T é l 0 4 9 2 1 4 4 1 2 0 - I R E T 3 9 1 2 6 2 5 0 8 0 0 0 3 2 – A s

BILAN D’ACTIVITE

91 59 83 83 - Fax 04 91 59 83 99 F a x 0 4 9 2 1 4 4 1 2 2

A s s o c i a t i o n L o i 1 9 0 1

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Sommaire

LE CRIPS CENTRE RESSOURCELE CRIPS CENTRE RESSOURCELE CRIPS CENTRE RESSOURCELE CRIPS CENTRE RESSOURCE

LLEESS CCEENNTTRREESS DDEE DDOOCCUUMMEENNTTAATTIIOONN .......................................................................................... 3 LE FONDS DOCUMENTAIRE ET LES BASES DE DONNEES DU RESEAU ...................................... 3 LES DEMANDES DOCUMENTAIRES ET L’ACCUEIL DU PUBLIC ...................................................... 6 LES PRODUITS DOCUMENTAIRES REDIGES ET PUBLIES PAR LE CRIPS PACA ......................... 11 LA DIFFUSION DE MATERIEL D’INFORMATION ................................................................................ 16 LE CONSEIL METHODOLOGIQUE ...................................................................................................................................................................................................................................... 1199 LE SITE INTERNET ........................................................................................................................................................................................................................................................................................ 2244 ENQUETE AUPRES DES UTILISATEURS DU CENTRE DE DOCUMENTATION .................................................................................... 2288 LLEESS PPAARRTTEENNAARRIIAATTSS IINNSSTTIITTUUTTIIOONNNNEELLSS .................................................................................... 33

CCOOLLLLOOQQUUEESS,, SSEEMMIINNAAIIRREESS,, CCOONNGGRREESS ...................................................................................... 37 LELELELES FORMATIONS DE PROFESS FORMATIONS DE PROFESS FORMATIONS DE PROFESS FORMATIONS DE PROFESSIONSIONSIONSIONNELSNELSNELSNELS

JEUNES, SEXUALITE ET PREVENTION DU SIDA : FORMATION DE PROFESSIONNELS ET ADULTES-RELAIS .......................................................................... 40 INFECTION A VIH/SIDA - PREVENTION / EDUCATION A LA SEXUALITE JOURNEES DE FORMATION - SENSIBILISATION POUR LES DOCUMENTALISTES ................................... 44 DEPISTAGE DE L’INFECTION A VIH - UTILISATION DES TROD FORMATIONS DE PROFESSIONNELS ET ADULTES-RELAIS ....................................................................... 45

LES INTELES INTELES INTELES INTERVENTIONS AUPRES DES JEUNESRVENTIONS AUPRES DES JEUNESRVENTIONS AUPRES DES JEUNESRVENTIONS AUPRES DES JEUNES

LLEESS IINNTTEERRVVEENNTTIIOONNSS AAUUPPRREESS DDEESS JJEEUUNNEESS DDAANNSS LLEESS CCFFAA EETT LLEESS LLYYCCEEEESS ...................... 51 L’ORGANISATION DU PROGRAMME D’INTERVENTIONS ................................................................ 52 L’ACCES AUX PRESERVATIFS ........................................................................................................... 58 LES INTERVENTIONS DANS LES CFA ............................................................................................... 63 LES INTERVENTIONS DANS LES LYCEES ........................................................................................ 66 L’EVALUATION DU PROGRAMME 2013 AUPRES DES ETABLISSEMENTS .................................... 68 L’EVALUATION DU PROGRAMME 2013 AUPRES DES JEUNES ...................................................... 75 PPRROOJJEETTSS DD’’EETTAABBLL..-- AACCTTIIOONNSS AACCCCOOMMPPAAGGNNEEEESS DDEE PPRREEVVEENNTTIIOONN PPAARR LLEESS PPAAIIRRSS ........... 81 SSTTAANNDDSS EETT EEVVEENNEEMMEENNTTSS EENN DDIIRREECCTTIIOONN DDEESS JJEEUUNNEESS .......................................................... 85 LLEESS AACCTTIIOONNSS DDUU CCRRIIPPSS RREECCOONNNNUUEESS ....................................................................................... 89 LLEE PPRROOGGRRAAMMMMEE DDUU CCRRIIPPSS DDAANNSS LLEESS DDIISSPPOOSSIITTIIFFSS EETTAAPPSS DDEESS AALLPPEESS--MMAARRIITTIIMMEESS ......... 90 LLEE PPRROOGGRRAAMMMMEE DD’’IINNTTEERRVVEENNTTIIOONNSS AA ll’’EEPPMM DDEE MMAARRSSEEIILLLLEE ................................................. 97

LA VIE ASSOCIATIVE .................................................................................................................... 101

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3

Le CRIPS Provence-Alpes-Côte d’Azur, centre ressource de référence, s’adresse à tous ceux qui recherchent de la documentation, des informations et un accompagnement sur les thèmes de l’infection à VIH/sida, l’éducation à la vie affective et sexuelle, la contraception, les hépatites et la réduction des risques liés à l’usage de drogues. Le CRIPS PACA gère et anime deux centres de documentation, à Marseille et à Nice, qui ont pour mission de rassembler, promouvoir et rendre accessibles à tous l’information et la documentation sur ces différentes thématiques, et ce quels que soient le niveau de connaissances et la formation initiale du demandeur.

LLEESS CCEENNTTRREESS DDEE DDOOCCUUMMEENNTTAATTIIOONN L’activité des centres de documentation s'articulent autour de différents axes : - l’accueil du public, le traitement des demandes documentaires et l’aide à la recherche d’informations, - la gestion et l'enrichissement du fonds documentaire, - la valorisation de l’information par la publication de produits documentaires, - le développement du site internet, - l’édition et la diffusion de supports d’information, - l’accompagnement méthodologique, le conseil et la formation. Les deux centres de documentation, à Marseille et à Nice, sont ouverts au public du lundi au vendredi de 9 heures à 13 heures sur rendez-vous et de 14 heures à 18 heures (17 heures le vendredi). L’accueil documentaire est assuré sur les 2 pôles par des documentalistes spécialisés et diplômés qui offrent à chaque utilisateur un accueil personnalisé adapté au contexte de sa demande, à son niveau de connaissances sur la thématique et à sa formation initiale. LE FONDS DOCUMENTAIRE ET LA BASE DE DONNEES DU RESEAU La base de données Le réseau national des CRIPS gère et anime une base de données multithématique autour de l'infection à VIH/sida, de la vie affective et sexuelle, des hépatites et de la réduction des risques liés à l'usage de drogue. L’enrichissement de cette base de données se fait en continu et 2 222 nouvelles notices ont été créées au cours de l’année. Fin 2013, la base de données commune au réseau national des CRIPS recense 64 389 références bibliographiques. Les différents champs des notices permettent aux documentalistes d’appréhender chaque document dans sa globalité (son contenu, le public à qui il s’adresse) et peut le cas échéant offrir une présentation plus détaillée par chapitre notamment pour les ouvrages de fond faisant référence sur une thématique. Chaque référence est accompagnée d’un onglet listant les centres de documentation proposant physiquement le document et la version numérique du document.

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Grâce au travail de GED (procédé de gestion électronique des documents), 60% des références de la base sont accessibles en version numérique ce qui représente environ 40 000 documents.

Exemple de notice

La médiathèque en ligne La médiathèque en ligne propose un accès à une grande partie de la base de données via une interface web simplifiée (http://mediatheque.lecrips.net/) offrant au public un accès à distance, facilité et plus autonome, à l’information et aux ressources recensées. Cet outil rend la base documentaire plus accessible et facile à interroger : recherche simple à partir d’un mot-clé, possibilité de rechercher de manière transversale sur toutes les thématiques, par auteur, par éditeur, par année de publication… La recherche simple peut cependant apporter un nombre trop important de notices rendant impossible pour l’internaute l’exploitation pertinente des résultats de sa recherche. A l’inverse, un mauvais choix dans le terme recherché peut aussi le priver de documents pertinents. La recherche spécifique par mot-clef offre une vision de l’ensemble des thèmes

qui y sont associés et permet de préciser la recherche en fonction d’un sujet plus spécifique. Par exemple, une recherchenotices. La recherche par motl’internaute un choix plus spécifique

Un clic sur la loupe située en début de ligne permet d’afficher les documents correspondants, 211 notices pour «ou d’affiner encore en fonction par exemple du type de document ou de la date de publication.

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qui y sont associés et permet de préciser la recherche en fonction d’un sujet plus

Par exemple, une recherche simple avec le mot « dépistage » ramène près de 6mot-clef affiche les thématiques associées et permet à

spécifique comme par exemple « dépistage -

située en début de ligne permet d’afficher les documents pour « test rapide », avec la possibilité de trier les résultats

ou d’affiner encore en fonction par exemple du type de document ou de la date de

qui y sont associés et permet de préciser la recherche en fonction d’un sujet plus

ramène près de 6 000 les thématiques associées et permet à

- test rapide ».

située en début de ligne permet d’afficher les documents », avec la possibilité de trier les résultats

ou d’affiner encore en fonction par exemple du type de document ou de la date de

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Le fonds documentaire du CRIPS PACA Le CRIPS PACA dispose d’un important fonds documentaire centré sur les questions liées au VIH/sida, aux hépatites et à la vie affective et sexuelle. Il est également enrichi de documents sur les politiques de santé publique, l’éducation pour la santé, la santé des jeunes et les problématiques de prévention. Ce fonds comprend une large gamme de documents comme des revues scientifiques, communautaires, généralistes, nationales et internationales, des rapports, monographies, ouvrages, actes de colloque ou thèses, ainsi que des supports de prévention comme les outils pédagogiques, affiches, vidéos, jeux et brochures. La diversité du fonds documentaire et les différentes démarches méthodologiques proposées permettent d’offrir une grande richesse de ressources dans les deux centres de documentation. C'est le travail de veille en continu qui permet au CRIPS PACA d'enrichir régulièrement son fonds et d'assurer une offre documentaire pertinente, toujours en lien avec les problématiques émergentes, les spécificités locales et régionales et les préoccupations des acteurs. Au cours de l’année 2013, le fonds documentaire du CRIPS PACA s’est ainsi enrichi de 1 612 documents physiques et/ou numériques.

Augmentation de l’offre documentaire du CRIPS PACA (documents physiques et/ou numériques) en 2013

Articles 922 Ouvrages/Rapports/Etudes/Actes 491 Brochures/Affiches/Outils 199 TOTAL 1 612

Dans l’évaluation des centres de documentation réalisée par questionnaire auprès des utilisateurs fin 2013 (cf page 28), les personnes fréquentant les centres de documentation trouvent que le fonds documentaire proposé par le CRIPS PACA est en adéquation avec leurs besoins : « vaste et complet », « répond à nos questions et à nos besoins », « synthétique, détaillé, se basant sur des données scientifiques », « varié, facile d'accès, actualisé, source sûre ». LES DEMANDES DOCUMENTAIRES ET L’ACCUEIL DU PUBLIC Au cours de l’année 2013, 839 utilisateurs se sont adressés aux centres de documentation du CRIPS, 455 sur le pôle de Nice et 384 à Marseille. L’activité est plus importante au troisième trimestre pendant les semaines précédant la Journée Mondiale de lutte contre le sida. A l’heure de la généralisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication, plus de six utilisateurs sur dix se déplacent dans les centres de documentation, continuant à privilégier le contact direct avec les documentalistes. Ils apprécient de se voir proposer un accompagnement personnalisé et de bénéficier des conseils et de l’expertise d’un professionnel de la documentation.

Elèves du secondaires, étudiants

et formation professionnelle, 29%

Milieu associatif

Professionnels du

milieu scolaire, 26%

Fax/Courrier

Les contacts par mail et par téléphone sont privilégiés par les acteurs éloignés des centde ressources et peuvent donner lieu à l’édition de bibliographies sélectives offrant un lien vers les documents sources ou l’envoi des synthèses épidémiologiques et de dossiers documentaires. Ces contacts sont aussi l’occasion d’échanger avec les docusur leur projet et de réserver des supports d’information ou des outils à retirer ultérieurement dans les centres de documentation. Ces contactprémices de séances de conseil et d’accompagnement méthodologiques. Parallèlement, un nombre croissant d’acteurs utilisent le site internet du CRIPS PACA pour accéder directement à l’informatdes demandes documentaires.les 5 dernières années, offre la possibilité de consulter en texte intégral l’ensemble des produits documentaires édités par le CRIPS PACA et propose un lien direct vers la base de données en ligne. 55,4% des internautes ayant fréquenté le site du CRIPS PACAcours de l’année 2013, l’ont ajouté à leurs favoris ce qui montre que le contenu proposé répond aux besoins et aux attentes des utilisateurs qui pensent y revenir ultérieurement. Un public varié Les centres de documentation accueillent des personnes istrès variés et apportent à chacundemande, de sa formation initiale et de son niveau de connaissancegroupes représentés sont les demandes), les professionnels du milieu scolaire (2acteurs issus du milieu associatif (

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Milieu associatif, 16%

Grand public, 5%

Secteur social, 4%

Collectivités

administrations

et services de l'Etat, 7%

Autres, 2%

Médias Communication, 3%

Secteur de la santé, 8%

62%

25%

12%

1%Fax/Courrier

Mail

Téléphone

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Les contacts par mail et par téléphone sont privilégiés par les acteurs éloignés des centde ressources et peuvent donner lieu à l’édition de bibliographies sélectives offrant un lien vers les documents sources ou l’envoi des synthèses épidémiologiques et de dossiers documentaires. Ces contacts sont aussi l’occasion d’échanger avec les docusur leur projet et de réserver des supports d’information ou des outils à retirer ultérieurement dans les centres de documentation. Ces contacts sont aussi parfois les

es de séances de conseil et d’accompagnement méthodologiques.

lement, un nombre croissant d’acteurs utilisent le site internet du CRIPS PACA pour accéder directement à l’information recherchée et n’émargent pa

demandes documentaires. Le site, dont la fréquentation est en hausse constante sur dernières années, offre la possibilité de consulter en texte intégral l’ensemble des

produits documentaires édités par le CRIPS PACA et propose un lien direct vers la base 55,4% des internautes ayant fréquenté le site du CRIPS PACA

l’ont ajouté à leurs favoris ce qui montre que le contenu proposé répond aux besoins et aux attentes des utilisateurs qui pensent y revenir ultérieurement.

Les centres de documentation accueillent des personnes issues de domaines d’activité très variés et apportent à chacune une réponse personnalisée adaptée en fonction de sa demande, de sa formation initiale et de son niveau de connaissances.

les étudiants, personnes en formation et élèves (2les professionnels du milieu scolaire (26% des demandes)

acteurs issus du milieu associatif (16%).

Grand public, 5%

Secteur social, 4%

Collectivités locales,

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et services de l'Etat, 7%

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Secteur de la santé, 8%

Les contacts par mail et par téléphone sont privilégiés par les acteurs éloignés des centres de ressources et peuvent donner lieu à l’édition de bibliographies sélectives offrant un lien vers les documents sources ou l’envoi des synthèses épidémiologiques et de dossiers documentaires. Ces contacts sont aussi l’occasion d’échanger avec les documentalistes sur leur projet et de réserver des supports d’information ou des outils à retirer

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produits documentaires édités par le CRIPS PACA et propose un lien direct vers la base 55,4% des internautes ayant fréquenté le site du CRIPS PACA au

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sues de domaines d’activité une réponse personnalisée adaptée en fonction de sa

. Les trois principaux n formation et élèves (29% des % des demandes) suivis par les

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Les demandes émanant des élèves, étudiants et personnes en formation sont souvent aussi l'occasion d'échanges informels sur leurs représentations et leurs questionnements autour de la sexualité. On peut distinguer plusieurs types de sollicitations : - les personnes en formation accueillies en groupe dans le cadre de leur cursus de futurs professionnels de la santé et/ou relais de prévention, - les jeunes impliqués dans un projet de prévention ou d’information au sein de leur établissement à la recherche de supports et de conseils pour réaliser une action auprès de leurs pairs, - les élèves réalisant un travail, sur une des thématiques de référence du CRIPS, comme les TPE (travaux personnels encadrés), AI (activités interdisciplinaires) ou le projet technologique inscrit au Bac ST2S (sciences et technologies de la santé et du social) consistant en l’analyse ou la conception d’un projet sanitaire ou social, - les étudiants infirmiers ou futurs cadres de santé autour de la mise en place d’actions de prévention et de la rédaction de mémoires ou de dossiers. Les demandes issues des professionnels du milieu scolaire s'inscrivent en grande partie autour de la mise en place d'actions de prévention et d'information portées par des infirmières scolaires, des professeurs et des documentalistes. Un certain nombre d’enseignants et de formateurs contactent également le CRIPS PACA lors de la préparation de leurs cours afin d’actualiser leurs connaissances et d’identifier des supports pour illustrer le sujet traité. Les acteurs du milieu associatif s’adressent au CRIPS pour se procurer les outils et supports d'information nécessaires à leurs actions mais aussi en tant que référent documentaire pour s’informer sur de nouvelles problématiques, rédiger un argumentaire, actualiser ou approfondir leurs connaissances en fonction de leurs pratiques et des projets sur lesquels ils travaillent. La majorité des utilisateurs (63%) des centres de documentation sont originaires des deux grandes métropoles, Marseille et Nice, tandis que 29% sont originaires du reste des départements Bouches-du-Rhône et Alpes-Maritimes, en lien avec les contacts développés depuis plusieurs d’années à l’occasion des formations organisées par le CRIPS ou la participation à des manifestations locales.

Les demandes issues du reste de la région (Hautes-Alpes, Alpes de Haute-Provence, Vaucluse et Var) se font majoritairement par mail ou par téléphone. Le pont documentaire basé sur l’interaction entre le centre de ressources et le pôle d’interventions permet d’apporter aux acteurs locaux des documents de référence et supports d’information à l’occasion des déplacements des intervenants sur ces territoires.

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Des demandes et des besoins diversifiés La majorité des demandes documentaires (78%) ont comme porte d’entrée, l’infection à VIH/sida et pour 41%, elles sont également liées à l’éducation à la sexualité. La mise en place d’actions d’information et de prévention est le principal motif des demandes documentaires (55%). L’approfondissement ou l’actualisation des connaissances professionnelles représentent 27% des demandes. Le soutien méthodologique et l’accompagnement dans le cadre de projets de prévention et d’information motivent également les demandes de 24% des utilisateurs. La présentation du centre ressource avec l’offre de services du CRIPS, le fonds documentaire, est également citée dans 23% des demandes notamment lors d’accueil de groupes, ainsi que pour les visiteurs qui s’adressent au CRIPS pour la première fois.

Plusieurs réponses possibles. Total >100%

Les utilisateurs sollicitent le CRIPS avec des demandes très variées suivant leur formation, leur niveau d’étude et les objectifs poursuivis. Certaines demandes concernent la recherche d’informations ou de documents, d’autres s’articulent autour de la mise en place de projet et la recherche de conseils. Nombre d’entre eux profitent de leur contact avec les centres de documentation pour échanger avec des professionnels et s’enrichir de la double compétence du CRIPS en tant que centre de ressources et acteur de terrain.

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%

Actions d'information et de prévention, formation

Connaissances professionnelles

Conseil, aide méthodologique

Présentation du centre ressource

Demande de coordonnées

Travail universitaire, mémoire, thèse

Travail scolaire

Information personnelle

Article, cours, conférence

Autres

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Exemples de demandes

Une réponse adaptée Le CRIPS PACA propose un accueil et un accompagnement personnalisé pour offrir à chaque utilisateur la réponse la plus adaptée, en fonction de sa demande et du contexte dans lequel elle s’inscrit, quels que soient son niveau de connaissance et sa formation initiale. Chaque personne développant une action de prévention ou d’information se voit également proposer un soutien méthodologique et une aide tout au long du projet. Les documentalistes présentent aux utilisateurs une sélection de documents les plus pertinents par rapport à leurs demandes et les plus adaptés à leurs besoins. De ce fait, les utilisateurs consultent en général plusieurs types de documents. Lors de leur visite au centre de documentation, 45% des utilisateurs consultent un ou plusieurs produits documentaires rédigés et publiés par le CRIPS PACA. Ce qui montre bien l’adéquation entre les produits documentaires du CRIPS et les besoins des utilisateurs : les dossiers documentaires font le point sur une problématique et la bibliographie permet si nécessaire d’approfondir la recherche. Les produits documentaires sont également consultables sur internet, envoyés par mail à une large liste de diffusion au moment de leur publication et diffusés lors des formations. Un quart des utilisateurs consultent des ouvrages et/ou des articles spécialisés. Un conseil personnalisé permet également de faire découvrir les outils aux intervenants et de les familiariser avec leur utilisation à travers d’éventuelles démonstrations. 25% des utilisateurs des centres de documentation consultent des matériels pédagogiques. Les

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échanges autour des outils pédagogiques sont aussi l’occasion pour les acteurs de s’approprier des idées d’outils à réaliser avec leur public à travers des exemples concrets présentés par les documentalistes. La stratégie de promotion de la santé qui rend le public acteur de sa propre prévention en l'invitant à s’exprimer à travers la conception de supports d’information, est reconnue pour son efficacité car elle permet une meilleure appropriation des messages de prévention. Elle est très souvent utilisée par les professionnels de l’éducation à la santé qui sollicitent alors le CRIPS à la fois sur des actions déjà réalisées par d’autres mais aussi pour du conseil méthodologique sur leur propre action. LES PRODUITS DOCUMENTAIRES REDIGES ET PUBLIES PAR LE CRIPS PACA Le centre de ressources élabore, rédige et publie différents produits documentaires qui constituent une information à valeur ajoutée mise à disposition des utilisateurs et des professionnels. En plus de leur mise à disposition dans les centres de documentation, tous les produits documentaires du CRIPS PACA sont téléchargeables et consultables en texte intégral sur le site internet, dans la rubrique « Publications ». Cette rubrique est consultée par 56% des utilisateurs du site internet du CRIPS PACA à la recherche de contenus pertinents et d’informations de référence actualisées. Les documents sont systématiquement diffusés par mail aux professionnels intéressés par le sujet et distribués aux participants lors des formations et des colloques. L’envoi par mailing ciblé des produits documentaires du CRIPS aux acteurs de l'ensemble de la région concernés par la thématique, s’inscrit dans une politique volontariste de diffusion. Elle contribue de manière prospective à alimenter l'information et la réflexion des acteurs. Ces produits documentaires sont ainsi adressés aux représentants des institutions et collectivités territoriales, aux associations et structures de santé, aux professionnels de santé, du milieu scolaire, de la formation professionnelle et du secteur social. Les listes de diffusion du CRIPS comportent plus de 600 destinataires. Les dossiers documentaires Les dossiers documentaires permettent de faire le point sur une thématique et les problématiques qui lui sont associées et sont le reflet des préoccupations de terrain et les questions émergentes. Dans chaque dossier, le contexte qui entoure la question, le point sur les connaissances et les recherches, les enjeux de la problématique et des pistes de réflexion sont proposés. Une bibliographie complète permet d’approfondir le sujet. Toutes les références bibliographiques citées dans les dossiers et synthèses documentaires sont disponibles dans les deux centres de documentation du CRIPS PACA. Le travail de veille documentaire concourt à anticiper les besoins et les demandes et conséquemment donne lieu à des dossiers axés sur les problématiques émergentes, les préoccupations et les axes de réflexion des acteurs de la région PACA. La rédaction de ces dossiers apporte une forte valeur ajoutée aux ressources et activités des centres de documentation. Ils permettent d'une part, aux documentalistes de développer leur expertise sur les sujets traités et d'autre part, aux utilisateurs de disposer d’un état des lieux complet des connaissances et recherches sur une thématique pour augmenter leur niveau d’information, leurs compétences professionnelles et mettre en place des actions de qualité dans leur domaine.

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Les synthèses épidémiologiques Une analyse explicative des chiffres clés de l’épidémie au niveau mondial, national et régional est proposée dans les synthèses épidémiologiques éditées par le CRIPS deux fois par an. A chaque publication par l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) des données issues de la notification obligatoire des cas de sida et des découvertes de séropositivités, les tendances importantes ou émergentes ainsi que les spécificités régionales sont analysées par le CRIPS. De nombreux échanges avec les spécialistes de l’InVS garantissent la valeur des analyses épidémiologiques du CRIPS PACA. Les acteurs locaux, les référents institutionnels et les médias voulant suivre l'évolution de l'épidémie de façon très précise, considèrent avec attention la présentation des données épidémiologiques pour la région PACA et les différents départements de la région. Les bulletins d’acquisition Le CRIPS PACA édite trimestriellement un bulletin d’acquisition présentant les nouveautés disponibles dans les centres de documentation. Chaque numéro, selon une exposition thématique, propose une sélection des nouvelles acquisitions dont les références sont accompagnées d'un paragraphe de présentation. Nombre d'utilisateurs y voient l'opportunité de repérer de nouveaux documents ou supports pédagogiques sur les thématiques qui les intéressent. Certains prennent contact avec les documentalistes pour avoir des conseils personnalisés sur les documents qu’ils ont sélectionnés, se faire adresser la version numérique quand elle existe ou identifier l’organisme auprès duquel ils peuvent commander la version papier. Les guides de ressources utiles Les guides sont des documents pratiques destinés aux acteurs régionaux, régulièrement mis à jour notamment à l'occasion des formations organisées par le CRIPS. Ils constituent une aide pour leur pratique professionnelle. Les « Adresses utiles » sont des documents listant par zones géographiques les dispositifs de proximité pouvant accueillir les jeunes dans les domaines du VIH/sida, de la vie affective et sexuelle et de la consommation de produits. Les « Structures ressources TROD » recensent les structures de référence dans les champs du dépistage et du suivi hospitalier des personnes atteintes par territoire. Le « Guide d’acquisition de documents sur l’éducation affective et sexuelle » est un document à destination des centres de documentation généralistes pour l'acquisition d’un fonds documentaire dans les domaines de l’éducation affective et sexuelle, de la prévention du sida, de l’homosexualité, de la contraception. La veille documentaire sur la thématique contraception/IVG Constituée d’éléments bibliographiques, cette veille contraception/IVG s’adresse à tous les professionnels et acteurs travaillant sur cette thématique ou souhaitant s’informer. La veille documentaire est un processus continu et dynamique qui implique, outre la surveillance des sources d’information, une sélection pertinente de tous les documents publiés avec pour finalité, la mise à disposition périodique des informations collectées et validées. En fonction de l’actualité, le CRIPS PACA édite par mail des bulletins offrant aux destinataires les informations récemment publiées et validées avec, pour chaque référence bibliographique analysée, un lien internet vers le texte intégral de la publication originale.

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Les publications 2013 du CRIPS PACA - Veille documentaire Contraception/IVG Janvier 2013, 3 p. Constituée d’éléments bibliographiques récemment publiés, cette veille s’adresse aux professionnels travaillant ou souhaitant s’informer sur cette thématique. - Le dépistage de l’infection à VIH Mars 2013 puis Septembre 2013, 23 p. Ce dossier fait le point sur la situation du dépistage en France : contexte historique et législatif, dispositif actuel, persistance du dépistage tardif, recours au dépistage et utilisation des TROD. Il présente les différentes recommandations émises en France par le Conseil National du Sida et la Haute Autorité de Santé mais aussi celles de l’ONUSIDA et de l’OMS pour les pays en développement à forte endémie. Il s’intéresse à la place du dépistage dans la prévention et détaille l’offre de dépistage en population générale et en santé communautaire. Diffusé à l'ensemble des participants de la journée INTERCOREVIH du 28 mars 2013 « Le dépistage du VIH en Provence-Alpes-Côte d'Azur : actualités et perspectives » Diffusé lors des formations TROD, aux acteurs du dépistage et aux médias lors de la semaine Flash Test - Bulletin d'acquisition n°63 Avril 2013, 7 p. Publication trimestrielle présentant les nouveautés disponibles dans les centres de documentation. - L’épidémie de sida toujours active en PACA continue sa progression Juin 2013, 6 p. A travers l’analyse des données épidémiologiques au 30 juin 2012, issues de la notification obligatoire de l’infection à VIH et des cas de sida de l’InVS, cette synthèse montre que l’épidémie en région PACA reste active et en progression inquiétante. - Bulletin d'acquisition n°64 Juin 2013, 6 p. Publication trimestrielle présentant les nouveautés disponibles dans les centres de documentation. - Guide d’acquisition de documents sur l’éducation affective et sexuelle Mise à jour juin 2013, 20 p. Document à destination des centres de documentation généralistes pour l'acquisition d’un fonds documentaire dans les domaines de l’éducation affective et sexuelle, de l’homosexualité, de la contraception ou de l’utilisation du préservatif. Diffusé lors des formations à destination des documentalistes en juin à Marseille et à Nice - Adresses utiles des Alpes-Maritimes Mises à jour juin et octobre 2013, 15 p. Document recensant les structures ressources des Alpes-Maritimes pouvant accueillir les jeunes dans les domaines du VIH/sida, de la vie sexuelle et affective et de la consommation de produits psychotropes. Diffusé lors de la formation à destination des documentalistes à Nice Diffusé lors de la formation "Prévention du sida auprès des jeunes" à Nice

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- Adresses utiles des Bouches-du-Rhône Mise à jour juin 2013, 16 p. Document recensant les structures ressources des Bouches-du-Rhône pouvant accueillir les jeunes dans les domaines du VIH/sida, de la vie sexuelle et affective et de la consommation de produits psychotropes. Diffusé lors de la formation à destination des documentalistes à Marseille Diffusé lors de la formation "Prévention du sida auprès des jeunes" à Marseille - VIH et hépatites en milieu carcéral Juillet 2013, 22 p. Ce dossier présente l’organisation de la santé en prison à travers le cas de l’infection à VIH et des hépatites. Après une présentation du cadre légal et des dispositifs sanitaires existant en milieu carcéral, il apporte des données épidémiologiques sur le VIH et les hépatites ainsi que sur l’usage de drogues par les détenus. Enfin, il aborde la prise en charge du VIH et des hépatites mais aussi la prévention de ces infections en milieu carcéral et la réduction des risques. - Veille documentaire Contraception/IVG Août 2013, 4 p. Constituée d’éléments bibliographiques, cette veille s’adresse aux professionnels travaillant ou souhaitant s’informer sur cette thématique. - Les TROD - tests rapides d’orientation diagnostique de l’infection à VIH Septembre 2013, 21 p. Ce dossier détaille la place des tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) dans les stratégies de dépistage en France. Après un point sur le contexte législatif, il présente les performances et les limites des TROD VIH ainsi que les différentes études de faisabilité qui ont été conduites en population générale ou en santé communautaire. Enfin, il dresse un état des lieux des programmes de dépistage du VIH par les TROD déjà mis en place et aborde les autres dépistages pouvant être réalisés avec des TROD comme VHB et VHC. Diffusé lors des formations TROD, aux acteurs du dépistage et aux médias lors de la semaine Flash Test - Activité de Tests Rapides à Orientation Diagnostique (TROD) : les structures ressources - Alpes-Maritimes et Var Septembre 2013, 5 p. Document listant les structures de référence dans les champs du dépistage et du suivi hospitalier des personnes atteintes, dans les Alpes-Maritimes et le Var. Diffusé lors des formations TROD - Activité de Tests Rapides à Orientation Diagnostique (TROD) : les structures ressources - Bouches-du-Rhône, Var et Vaucluse Septembre 2013, 8 p. Document listant les structures de référence dans les champs du dépistage et du suivi hospitalier des personnes atteintes, dans les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse. Diffusé lors des formations TROD - Déchets d'activités de soins à risques infectieux (DASRI) - Règles d'élimination Septembre 2013, 7 p. Eléments de synthèse sur les règles d’élimination des DASRI et liste non exhaustive de sociétés de collecte. Diffusé lors des formations TROD

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- Guide pour l’installation de distributeurs de préservatifs à tarif jeunes dans les établissements accueillant des jeunes Septembre 2013, 12 p. Après un argumentaire sur l’intérêt d’installer des distributeurs de préservatifs dans les lycées et des conseils à leur mise en place, ce document répertorie les sociétés qui commercialisent des distributeurs de préservatifs à 20 centimes d’euro et des informations pratiques permettant de comparer les différentes offres. Diffusé aux professionnels engageant un projet d'installation de distributeurs dans leur lycée et accompagnés par le CRIPS Diffusé lors des formations "Prévention du sida auprès des jeunes" à Marseille et à Nice - Les points sur… VIH/sida - Hépatites - Education à la vie affective et sexuelle Octobre 2013, 52 p. Publiés chaque année par le CRIPS PACA, ces tableaux de bord font le point sur les questions d'actualité ou qui ont fait débat concernant l'infection à VIH/sida et les hépatites ou la sexualité des jeunes. Ils s’adressent aux responsables des politiques publiques, aux décideurs, aux élus et à tous les acteurs impliqués dans la lutte contre le sida et les hépatites en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. - Guide méthodologique : les projets auprès des jeunes autour du sida et de la sexualité Octobre 2013, 10 p. Ce guide présente les objectifs des travaux à long terme, la méthodologie de projet, le cadre et les modalités de mise en œuvre de ces projets, qui peuvent bénéficier d’un accompagnement par le CRIPS, et enfin des exemples concrets et illustrés de productions réalisées par des jeunes. Diffusé lors des formations "Prévention du sida auprès des jeunes" à Marseille et à Nice, aux établissements participant au programme du pôle de prévention et aux professionnels souhaitant mettre en place des projets de prévention auprès des jeunes. - Bulletin d'acquisition n°65 Octobre 2013, 7 p. Publication trimestrielle présentant les nouveautés disponibles dans les centres de documentation. - Jeunes, sexualité et prévention du sida Novembre 2013, 19 p. Ce dossier explore le contexte de l’entrée dans la sexualité des jeunes avant d’aborder leurs connaissances et comportements vis-à-vis de l’infection à VIH/sida en France et en région PACA. Il définit les concepts de prévention et d’éducation à la sexualité et détaille les stratégies de prévention ainsi que différents outils et techniques utilisés dans les interventions auprès des jeunes. Diffusé lors des formations "Prévention du sida auprès des jeunes" à Marseille et à Nice - Infection à VHC et co-infection VIH-VHC Novembre 2013, 21 p. Ce dossier dresse un état des lieux de l’infection à VHC et de la co-infection VIH-VHC en France. Après un point sur le contexte épidémiologique, il présente les résultats de l’évaluation du dernier Plan National de lutte contre les hépatites et sa déclinaison régionale en PACA. Il étudie également la problématique du dépistage, et notamment des TROD VHC, avant de détailler les dernières évolutions en terme de prise en charge de

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l’infection à VHC et de la co-infection VIH-VHC ainsi que le développement de nouveaux antiviraux. Diffusé lors du congrès médical "Foie et VIH" des 28 et 29 novembre 2013 à Marseille, auprès des professionnels du secteur médical - L’épidémie de sida progresse de nouveau en France : forte augmentation en PACA et triste record des Alpes-Maritimes Novembre 2013, 21 p. A travers l’analyse des données épidémiologiques de l’InVS au 31 décembre 2012, cette synthèse montre la progression importante de l’épidémie en région PACA. Après un point sur l’épidémie dans le monde, elle analyse les chiffres clés en France et en région PACA et par départements, en fonction des modes de contamination, de l’âge ou du stade clinique. Elle décrit également l’activité de dépistage et la persistance du dépistage tardif. - Bulletin d'acquisition n°66 Décembre 2013, 7 p. Publication trimestrielle présentant les nouveautés disponibles dans les centres de documentation. DIFFUSION ET EDITION DE MATERIEL D'INFORMATION Le CRIPS PACA, conformément à la circulaire de juillet 1995 relative à la diffusion de la documentation et du matériel d’information sur l’infection à VIH/sida, est le relais des différentes campagnes nationales et régionales d’information et de prévention. Il met ainsi à la disposition des acteurs de terrain en vue de leurs actions de prévention, les brochures, affiches, dépliants et plaquettes d’information éditées par le Ministère de la Santé et l’INPES, les collectivités territoriales de PACA mais aussi différents supports d'information d'associations telles que le CRIPS Ile-de-France, Sida Info Service ou AIDES. La présentation des brochures et dépliants d’information destinés à la diffusion se fait toujours de manière sélective en fonction de la thématique abordée et du public ciblé par le demandeur. Au cours de l’année 2013, le CRIPS PACA a diffusé 172 580 supports d’information : 77 570 cartes, 94 330 brochures, 680 affiches éditées par divers organismes et 1 328 affiches sur les thèmes du sida et de la contraception en direction des jeunes, éditées par le CRIPS PACA. 55% des utilisateurs du CRIPS profitent de leur venue au centre de documentation pour s’approvisionner en matériel d’information pour leurs actions (brochures, affiches). Depuis plusieurs années, les centres de documentation font face à d’importantes difficultés pour les documents édités par l’INPES qui sont régulièrement en rupture de stock avec des dates de réédition incertaines voire non programmées, ce qui ne facilite pas leur diffusion par les professionnels vers le public ciblé. En 2013, différents problèmes d’approvisionnement ont émaillé l’année pour les brochures INPES. Par exemple la brochure « Vaincre le sida », diffusée à 10 000 exemplaires en 2012, n’a pas été rééditée et n’a donc pas pu être diffusée auprès des acteurs. La brochure « Questions d’ados », qui est une brochure de référence sur la sexualité pour les 15-18 ans et particulièrement appréciée par les acteurs, a été en rupture de stock pendant les quatre derniers mois de l’année, période marquée par une forte demande de la part des acteurs qui montent des actions en direction des jeunes. Cette brochure « Questions d’ados » a été diffusée à 15 000 exemplaires en 2013 (34 500 en 2012), soit 57% de diminution.

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Cartes contraception d'urgence Les cartes sur la contraception d’urgence éditées par le CRIPS PACA avec des visuels créés par des étudiants des IFSI, continuent à rencontrer un franc succès. Elles sont diffusées à l’occasion d’une demande documentaire, d’une commande de l’établissement ou d’une intervention de prévention auprès des jeunes. Au cours de l’année 2013, les pôles de Marseille et Nice ont diffusé plus de 19 000 cartes d’information sur la contraception d’urgence : - 9 025 directement auprès des jeunes lors des interventions de prévention dans les établissements ou à l'occasion du Printemps des lycéens et des apprentis ; - 9 990 auprès d’établissements accueillant des jeunes.

Nbre

cartes

Lycées 10 140 CFA 3 110 ETAPS 1 605 Collèges 820 Structures santé (CDAG, CPEF, ESJ,...) 1105 Structures jeunes, Réseau information jeunesse, Foyers jeunes travailleurs 685 IFSI / Universités 325 Autres 1 225

Total 19 015

Sets de table 1er décembre

Dans le cadre de la Journée Mondiale de lutte contre le sida, le CRIPS PACA offre aux structures accueillant des jeunes, des sets de table illustrant la prévention du sida pour sensibiliser les jeunes et susciter des échanges. A l'occasion du 1er décembre 2013, grâce au soutien financier du Rotary Club Comté de Nice, le CRIPS a édité 60 000 sets de table "Faites comme Mémé, protégez votre kiki" qui ont été mis à disposition des établissements de la région PACA.

Type d'établissement Lycée CFA Collège IFSI* ETAPS Autres Total

Quantité 51 200 3 650 2 750 1 100 250 1 050 60 000 Nombre étabt. 65 11 6 2 1 6 91

*IFSI : pour leurs propres cantines ou pour des actions réalisées par les IFSI dans des lycées

Les professionnels référents et les responsables d’établissements ont souligné l’adhésion du public jeune au visuel retenu qui reprenait une affiche réalisée par une jeune lycéenne lauréate du concours d’affiches « Les jeunes parlent du sida ».

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Affiches sur la contraception

Début 2013, à l’issue du concours « Contraception : filles et garçons, tous concernés », 7 créations graphiques sélectionnées par le jury ont été éditées en affiches et adressées par courrier à plus de 1 000 établissements accueillant des jeunes dans la région. 7 182 affiches ont ainsi été diffusées en direction de structures fréquentées par les jeunes.

Type d’établissement Nbre d’étab.

Lycées (publics et privés) 271 CFA 70 Missions locales 106 Dispositifs ETAPS 105 Universités 31 IFSI 27 Centres de planification 92 Associations santé 129 Réseau information jeunesse 127 Autres (foyers, centres sociaux,..) 68 Total 1 026

En plus de cette diffusion postale, au cours de l’année 2013, 119 collectors des 7 affiches « Contraception : filles et garçons, tous concernés » ont été diffusés par les centres de documentation. Les affiches sont également présentées à l’occasion de manifestations comme le Printemps des lycéens et des apprentis.

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LE CONSEIL METHODOLOGIQUE

Au cours de l’année 2013, 200 personnes ou structures ont bénéficié de conseil ou d’un accompagnement méthodologique personnalisé au sein de l’un ou l’autre des deux centres de documentation. Les principaux utilisateurs ayant bénéficié de conseil méthodologique sont des élèves ou des étudiants (53%), des professionnels du milieu scolaire (26%) et des acteurs du milieu associatif (10%). Parmi les élèves et étudiants, différents groupes se distinguent : - les élèves qui participent au sein de leur établissement, avec des membres de l'équipe pédagogique ou du personnel médical, à la mise en place d’une action d’information et de prévention auprès de leurs pairs, - des étudiants infirmiers ou futurs cadres de santé pour lesquels la mise en place d’actions d’information autour de la santé est intégrée dans le cursus, - des groupes de lycéens en terminale ST2S (sciences et technologies de la santé et du social) dont le programme intègre, depuis la rentrée 2013, une épreuve de projet technologique consistant en l’analyse ou la conception d’un projet sanitaire ou social. Le conseil méthodologique concerne l’infection à VIH/sida pour 78% des demandes et pour 56%, l'éducation à la sexualité comprenant les questions sur la contraception. Ces thématiques sont complémentaires et il est fréquent qu’une demande initiale portant sur la prévention du sida s’articule au final de manière plus large en intégrant une approche globale de la vie affective et sexuelle. Le travail d’accompagnement s’inscrit dans la durée et fait souvent l’objet de plusieurs visites avec des rendez-vous pouvant durer plusieurs heures. Au cours de ces séances, le CRIPS PACA met toute son expertise de centre ressource et d’acteur de prévention à la disposition des personnes pour les aider à construire leur projet, en associant apports théoriques, manipulation d’outils pédagogiques, mises en situation et échanges d'expériences. Quatre demandes de conseil méthodologique sur dix débutent par la présentation du CRIPS PACA et des différents éléments qu’il peut apporter au demandeur que ce soit à travers la mise à disposition de documents de référence ou la présentation sélective de supports d’information et de matériel pédagogique adaptés. C’est aussi l’occasion pour les utilisateurs d’enrichir leurs connaissances et les 2/3 d’entre eux repartent d’ailleurs avec un ou plusieurs dossiers documentaires pour approfondir le sujet. Enfin, la moitié des acteurs qui ont une demande concernant des outils pédagogiques a bénéficié d’un accompagnement personnalisé pour les aider à choisir et s’approprier des outils pédagogiques pertinents en fonction de leurs compétences, du projet et du public visé. Les utilisateurs apprécient particulièrement l’opportunité qui leur est offerte de pouvoir manipuler les outils et de bénéficier d’un avis d’expert sur l’exploitation qui peut en être faite dans la pratique et les écueils éventuels à éviter.

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Accueil de groupes : jeunes en formation et futurs professionnels Le CRIPS PACA est sollicité par différents établissements de formation pour recevoir des groupes afin de présenter ses différentes activités de centre ressource et offrir conseil et soutien méthodologique aux jeunes amenés à réaliser des actions d’information ou de prévention que ce soit sous forme de travaux pratiques ou dans le cadre de leur activité professionnelle future. En 2013, plusieurs structures ont ainsi sollicité le CRIPS pour accueillir des groupes dans le cadre de séances d’information et d’échange autour des thématiques de l’infection à VIH/sida et de la vie affective et sexuelle : lycées, IFSI, Unis cité, Formation JEPS. Au-delà de la présentation du centre de ressources, ce sont de véritables séances de sensibilisation et d'échanges qui sont alors instaurées permettant aux jeunes d’acquérir des connaissances de base sur l’infection à VIH/sida et la contraception mais surtout de réfléchir à leurs représentations sur la sexualité. Un travail préparatoire avec l’enseignant ou le formateur à l’origine de la demande permet d’adapter les séances en fonction notamment de ses attentes et des besoins des jeunes suivant leur cursus, le contexte dans lequel ils vont être amenés à évoluer et le type de projet qu’ils doivent réaliser. - Volontaires du Service Civique, Unis-Cité Méditerranée En février 2013, le pôle de Nice du CRIPS PACA a accueilli 23 volontaires en service civique d’Unis-Cité Méditerranée (en plusieurs groupes) dans le cadre du module consacré à la santé de leur formation civique et citoyenne. Cet accueil s’est articulé autour d’échanges sur l’infection à VIH/sida (modes de contamination, prévention, dépistage, prise en charge), la contraception et la contraception d’urgence et plus largement la sexualité et le rapport à l’autre. Pour les jeunes effectuant leur service civique dans des structures travaillant avec des jeunes ou agissant dans le champ de la prévention, ces séances ont également été l’occasion d’approfondir leurs connaissances et d’acquérir des compétences en éducation à la sexualité qu’ils pourront utiliser dans le cadre de leurs missions. Les volontaires ont particulièrement apprécié le caractère vivant et interactif des séances qui combinaient apports d’informations et de connaissances et échanges autour de leurs préoccupations et interrogations. Ils ont ainsi pu poser leurs questions, s’exercer à la pose du préservatif avec le manège ou se familiariser avec les différents outils pédagogiques de prévention. - Formation BPJEPS, Ligue de l’enseignement des Bouches-du-Rhône Le CRIPS PACA a été sollicité en avril 2013 par un formateur BP-JEPS (brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport) pour présenter le centre ressource à une quinzaine de jeunes en formation. L'objectif de la visite était d'identifier les ressources disponibles au CRIPS sur les thématiques VIH/sida et éducation à la sexualité ainsi que de présenter

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l'accompagnement et le soutien méthodologique que le CRIPS peut apporter dans le cadre du montage d'actions de prévention. Cette visite a permis à ces futurs animateurs d’approfondir leurs connaissances sur l'infection à VIH/sida et d'aborder la question des représentations et de la position de l'animateur lors d'échanges sur la sexualité avec les jeunes. Ils ont également pu identifier les différents lieux et structures ressources en matière de sexualité et de prévention du sida vers lesquels orienter leurs pairs suivant les besoins. - Classe de 1ere ASSP, lycée les Palmiers (Nice) En octobre 2013, le CRIPS PACA a accompagné une classe de 1ère ASSP (accompagnement, soins et services à la personne) du lycée les Palmiers de Nice qui dans le cadre du module d’éducation à la santé préparait, sous la tutelle de leur enseignante de STMS (sciences et techniques médico-sociales) et de l’infirmière scolaire, l'animation de stands d'information au sein de leur établissement à l'occasion de la Journée Mondiale de lutte contre le sida. La séance au CRIPS a permis à ces lycéens de faire le point sur leurs connaissances de l’infection à VIH/sida mais aussi de se confronter aux réalités du terrain et de bénéficier d’un appui méthodologique pour l’élaboration de leur animation. En se basant sur la double compétence du CRIPS en tant que centre de ressources et acteur de terrain, la documentaliste les a aidés à identifier les supports d’information adaptés à leur public et à s’approprier des outils pédagogiques adéquats pour animer leurs différents ateliers autour de la prévention, des modes de transmission, du dépistage et des préservatifs. Au cours de cette séance, l’enseignante de STMS a également sollicité des conseils et des idées de supports pour l’aider à intégrer une approche plus concrète des thématiques de santé publique dans ses cours. Face à l’implication des jeunes et à leur enthousiasme, elle a déjà programmé l’accueil d’une classe de terminale SPVL (service de proximité vie locale), début 2014, dans le cadre d’un travail autour des campagnes de prévention. ACCOMPAGNEMENT D’ETUDIANTS INFIRMIERS OU FUTURS CADRES DE SANTE Différents formateurs ou documentalistes d’IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers) ont sollicité les centres de documentation du CRIPS PACA au cours de l’année 2013 pour préparer un cours (actualisation de leurs connaissances, demande de supports pour appuyer leurs explications), rechercher des ressources documentaires à recommander aux étudiants ou pour monter une action de prévention impliquant leurs élèves. Parallèlement à ces demandes, le CRIPS a également accompagné une centaine d’étudiants infirmiers (IFSI) ou futurs cadres de santé (IFCS) autour de la mise en place d’actions de prévention ou de la rédaction de mémoires ou de dossiers. Soutien méthodologique à l’élaboration de projet - IFSI du Centre Hospitalier de Martigues - IFSI Sainte-Marguerite, Marseille - IFSI Saint-Jacques, Marseille

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Parmi les demandes d’accompagnement méthodologique, des étudiants d’IFSI des Bouches-du-Rhône ont sollicité le CRIPS PACA pour une aide à la mise en place d’interventions d’éducation à la santé sur les thèmes de l'infection à VIH/sida, de l’éducation à la sexualité et de la contraception. Les différents groupes ont été reçus chacun pendant 2 heures au centre de documentation afin de bénéficier de la double expertise du CRIPS (centre ressource et acteur de terrain) pour parfaire leur formation, découvrir les supports d'information et les outils pédagogiques adaptés à leurs projets tout en acquérant des savoirs-faire et des savoirs-être. Le conseil méthodologique a été adapté aux besoins des différents groupes d'étudiants en fonction de l'avancée de leur réflexion, de la thématique choisie, de la forme, de la durée et du public de leurs interventions. Le CRIPS leur a apporté les éléments d’information et documents de référence pour préparer leurs interventions et présenté les outils pédagogiques et les supports informatifs les mieux adaptés en fonction du public-cible. Ces rencontres permettent aux élèves-infirmier(e)s d’approfondir leurs connaissances et de se familiariser avec les concepts de prévention et d’éducation à la sexualité tout en s’appropriant les techniques d’intervention. Elles sont propices à des échanges riches sur des thèmes variés tels que l’épidémiologie, le dépistage, les dispositifs de prévention existants, la sexualité et la société, et aussi la place de l’éducation à la sexualité en direction des jeunes. Aide à l’analyse de problématiques de santé publique et à la rédaction de mémoire - IFSI Croix-Rouge Française, Marseille - IFSI de l’Hôpital Nord, Marseille - IFSI des Broussailles, Cannes - IFSI Croix-Rouge Française, Nice Le CRIPS PACA a également accueilli plusieurs groupes d’étudiants infirmiers chargés d’analyser des problématiques de santé publique en lien avec l’infection à VIH/sida, les hépatites ou la réduction des risques dans le cadre de l’acquisition de la compétence « Rechercher et traiter des données professionnelles et scientifiques » de leur module de santé publique. Ce travail, donnant lieu à la rédaction d’un dossier et à une soutenance orale, combine la réalisation d’un état des lieux (données épidémiologiques, conséquences au niveau social et économique, dépistage, prise en charge) et une enquête sur le terrain pour analyser les actions mises en œuvre. Les documentalistes ont accompagné ces étudiants à différents niveaux : - réalisation de bibliographies sélectives à partir de la base de données du réseau des CRIPS et des requêtes sur des bases de données ou sites externes comme Medline, - présentation et mise à disposition des documents (ouvrages, rapports, études et articles) pertinents et actualisés par rapport au sujet de recherche, - mise à disposition des dossiers documentaires adéquats le cas échéant, - explication des données épidémiologiques issues des synthèses éditées par le CRIPS, - mise en relation avec des experts, structures ou acteurs de terrain pour la partie enquête.

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Les étudiants ont particulièrement apprécié de se voir proposer des sélections de documents de référence correspondant à leurs besoins tout en bénéficiant de conseils pour appréhender leur contenu voire d’explications personnalisées sur certains sujets comme par exemple le mode de fonctionnement des TROD pour le dépistage du VIH. Les dossiers documentaires ont également rencontré un franc succès dans la mesure où ils font le point sur une thématique et les problématiques afférentes en fournissant une vision globale de la question tout en apportant des informations plus détaillées et des pistes de réflexion. De plus, les classeurs disponibles dans chaque centre de documentation présentant l’ensemble des documents cités dans ces dossiers offrent la possibilité d’approfondir le sujet en consultant directement les sources utilisées. Accompagnement d’étudiants en Master à l’Institut de Formation des Cadres de Santé (IFCS) de Marseille Le pôle de Marseille du CRIPS PACA a accueilli 2 groupes d’étudiants futurs cadres de santé chargés d'élaborer un projet de santé dans le cadre de la compétence « Piloter des projets au sein du secteur d'activités » de leur module de santé publique. Ce travail devait donner lieu à la constitution d’un dossier par groupe pluridisciplinaire de 5 à 6 étudiants, devant proposer d'une part un état des lieux et l’analyse d’une problématique de santé locale et d'autre part la conception d’une action répondant à cette problématique. Le centre de documentation a accompagné ces étudiants pendant plusieurs semaines, au cours de nombreuses visites et échanges par mail et téléphone. Le premier groupe, composé de 6 étudiants, a travaillé sur un projet d'amélioration de l'accès au dépistage du VIH des populations migrantes précaires de Marseille, via le développement d’une offre de dépistage rapide au sein de la PASS (Permanence d’Accès aux Soins de Santé) de l’hôpital de la Conception. Afin de fournir au groupe des éléments de contexte et de les aider à procéder à un diagnostic de situation, le CRIPS a mis à leur disposition des synthèses épidémiologiques et documentaires récentes sur ces thématiques, ainsi que des études ou articles de référence sur les enjeux actuels du dépistage du VIH. Les étudiants se sont également vu communiquer une liste des structures associatives et médico-sociales impliquées dans le dépistage en PACA. Enfin, de nombreux échanges sont venus compléter la documentation fournie afin d’apporter un éclairage sur les politiques publiques en matière de dépistage du VIH, ou d’approfondir certaines notions. Ce suivi personnalisé a permis à ces étudiants de mieux appréhender les enjeux et modalités du dépistage du VIH dans la région. Dès lors, le groupe a été dans la capacité d'imaginer un projet pertinent, reposant sur une offre de dépistage rapide de proximité. Orientés par le 1er groupe, 5 autres étudiants ont ensuite sollicité le CRIPS, cette fois sur un projet concernant la contraception et l'IVG. Dans un premier temps, la documentaliste leur a transmis des documents pour renforcer leurs connaissances et leur compréhension du contexte local : dossiers de synthèse, données chiffrées, dernières veilles documentaires du CRIPS sur la thématique contraception.

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Le CRIPS a également présenté au groupe les différents acteurs, structures ressources et dispositifs locaux tels que le Pass Santé+ Prévention/Contraception mis en place par la Région en direction des jeunes, afin de leur permettre d’identifier l’offre régionale en matière de prévention des grossesses non désirées. Les étudiants ont aussi eu l’occasion de découvrir les outils pédagogiques et supports d’information existants sur ce thème et disponibles au CRIPS PACA. A l’issue de cette première approche, le groupe a procédé à la conception d’un projet d’action, phase pour laquelle le CRIPS a apporté son soutien méthodologique. L’action imaginée a consisté à mobiliser des étudiants infirmiers autour d’une action d’information et de promotion du Pass Santé+ au sein de l’IUT d’Aix-en-Provence, dans une approche d’éducation par les pairs. Les futurs cadres de santé ont pu évoluer dans leur réflexion et dans leur compréhension de certains enjeux de santé publique, et inscrire leur travail universitaire dans une approche rigoureuse en termes de références scientifiques et d’ingénierie de projet. LE SITE INTERNET

Le site internet du CRIPS PACA http://paca.lecrips.net offre à ses visiteurs une information claire, validée et régulièrement actualisée. Avec 349 382 pages visitées en 2013, soit une progression de 25% par rapport à 2012, le site internet constitue une vitrine de plus en plus plébiscitée des publications et des activités du CRIPS PACA. En moyenne, 30 000 pages du site internet sont visitées chaque mois. Pour mémoire, une page internet correspond à un article ou un dossier entier. Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total

Pages visitées

29 886 21 690 25 586 30 214 24 558 19 520 12 672 11 591 52 478 52 661 42 386 26 140 349 382

Visiteurs uniques

4 256 3 742 4 200 4 685 4 506 3 453 3 182 2 766 3 521 3 925 4 983 4 475 47 694

28 093

30 036

40 381

47 694

25000

30000

35000

40000

45000

50000

2008 2009 2010 2011 2012 2013

Nombre de visiteurs uniques par année

148 545

198 772

230 894 264 250

279 200

349 382

140 000

180 000

220 000

260 000

300 000

340 000

380 000

2008 2009 2010 2011 2012 2013

Nombre de pages visitées par année

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Cette dynamique se confirme également en termes de visiteurs dont le nombre a augmenté de 18% avec 47 694 visiteurs uniques en 2013 (40 381 en 2012). Un nombre de plus en plus important d’utilisateurs du centre ressources se renseigne directement sur le site internet du CRIPS PACA, dont la fréquentation est en constante augmentation depuis 2008. La page d’accueil évolue au cours de l’année en fonction des thématiques abordées et des projets développés. Elle reflète l’actualité - nouvelles données épidémiologiques, publication de dossiers documentaires - ainsi que la dynamique des différentes actions réalisées par le CRIPS PACA et des formations proposées.

Exemples de pages d’accueil au cours de l’année 2013

Mars 2013 Septembre 2013 Novembre 2013

Plus de 30 nouvelles pages web ont enrichi le site en 2013 : dossiers thématiques, synthèses épidémiologiques, adresses utiles, agenda des formations ou encore articles événementiels.

Rubriques Principales modifications ou créations de pages en 2013

Page d’accueil La page d'accueil évolue régulièrement en fonction de l'actualité du CRIPS

Présentation CRIPS

- Mise en ligne du bilan d’activité 2012 - Mise à jour de l’équipe du CRIPS

Nos publications

Chaque produit documentaire est présenté en texte intégral et téléchargeable. En 2013, cette rubrique s’est enrichie de 14 nouveaux articles : - Le dépistage de l’infection à VIH (mars) - Bulletin des acquisitions n°63 (avril) - Bulletin des acquisitions n°64 (juin) - Guide actualisé d’acquisition de documents sur l’éducation affective et sexuelle (juin) - L’épidémie de sida toujours active en PACA continue sa progression (juin) - VIH et hépatites en milieu carcéral (juillet) - Les TROD - tests rapides d'orientation diagnostique de l'infection à VIH (septembre) - Le dépistage de l'infection à VIH (septembre) - Bulletin des acquisitions n°65 (octobre) - Les points sur... VIH - Hépatites - Education à la vie affective et sexuelle (octobre) - Jeunes, sexualité et prévention du sida (novembre) - Infection à VHC et co-infection VIH-VHC (novembre) - L’épidémie de sida progresse de nouveau en France : forte augmentation en PACA et triste record des Alpes-Maritimes – Les chiffres clés du sida au 1er décembre 2013 (décembre) - Bulletin des acquisitions n°66 (décembre)

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Epidémiologie et information

générale

Mise à jour des liens vers les données épidémiologiques externes (ONUSIDA, InVS, surveillance EUROVIH) et mise en ligne des 2 synthèses épidémiologiques : - L’épidémie de sida toujours active en PACA continue sa progression (juillet) - L’épidémie de sida progresse de nouveau en France : forte augmentation en PACA et triste record des Alpes-Maritimes - Les chiffres clés du sida au 1er décembre 2013 Mise à jour dans la rubrique « Ressources et adresses utiles » : - Adresses utiles des Bouches-du-Rhône (juin) - Adresses utiles des Alpes-Maritimes (juin)

- Déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI) - Règles d’élimination (septembre) - Activité de Tests Rapides à Orientation Diagnostique : les structures ressources - Alpes-Maritimes et Var (septembre) - Activité de Tests Rapides à Orientation Diagnostique : les structures ressources - Bouches-du-Rhône, Var et Vaucluse (septembre)

- Adresses utiles des Alpes-Maritimes (mise à jour octobre)

Pôle d’interventions

Actualisation de la présentation du pôle d’interventions Mise en ligne du bilan d’activité 2012 du pôle d'interventions Création de pages présentant de nouveaux projets accompagnés : - Communication autour d'un distributeur de préservatifs (lycée Louis Blériot, Marignane) - Le droit à une sexualité responsable (lycée Henri Matisse, Vence)

Les actions du CRIPS

Création de pages autour du concours d'affiches « La contraception : filles, garçons, on est tous concernés » à destination des jeunes de la région PACA : bilan de l’action - les gagnants - la remise des prix

Nos outils pédagogiques

- Création d’une page présentant les 7 affiches gagnantes du concours d'affiches « La contraception : filles, garçons, on est tous concernés » - Mise en ligne de la nouvelle édition du guide méthodologique « Les projets auprès des jeunes autour du sida et de la sexualité » - Création d’une page présentant le set de table « Faites comme Mémé, protégez votre kiki »

Nos formations

Les formations organisées par le CRIPS PACA sont présentées sur le site internet accompagnées d’un programme et d’un bulletin d’inscription téléchargeable : - Formation à destination des documentalistes – le 6 juin 2013, 2 sessions à Marseille et à Nice - Formation « Dépistage de l’infection à VIH – utilisation des TROD » – 2 sessions : Marseille (6, 9 et 10 septembre) et Nice (11, 12 et 13 septembre) - Marseille, 5 novembre 2013 – Formation « Prévention du sida auprès des jeunes » - Nice, 12 novembre 2013 – Formation « Prévention du sida auprès des jeunes »

La rubrique la plus consultée sur le site internet est la rubrique « Publications » (56% de la fréquentation en 2013 soit plus de 195 600 pages visitées) qui présente les produits documentaires du CRIPS PACA, disponibles en version intégrale et téléchargeables. Les synthèses documentaires représentent d’ailleurs à elles seules, 40% des pages visitées (chiffre stable depuis plusieurs années), ce qui montre que les internautes viennent sur le site du CRIPS PACA à la recherche de contenu et d’information de référence actualisés.

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Les rubriques présentant les outils pédagogiques (8,9% des pages consultées) et les actions participatives (9,8%) attirent des acteurs cherchant des supports pour travailler avec leur public autour de la sexualité, de la contraception ou de l’infection à VIH/sida. Enfin, la rubrique consacrée aux formations organisées par le CRIPS PACA attire un nombre croissant de visiteurs (4,7% en 2013 contre 2% en 2010 - année de sa création).

Trois visiteurs sur dix arrivent sur le site internet via un moteur de recherche avec des mots clés très variés portant principalement sur les thématiques de l’infection à VIH/sida et de l’éducation à la sexualité. Au cours de l’année 2013, 55,4% des internautes ayant fréquenté le site du CRIPS PACA l’ont ajouté à leurs favoris ce qui montre que le contenu proposé répond aux besoins et aux attentes des utilisateurs qui pensent y revenir ultérieurement.

14%

17%

9%

Fréquence des contacts avec le centre ressource

ENQUETE AUPRES DES UTILISATEURS

Le CRIPS PACA a réalisé fin 2013 une enquête auprès centres de documentation entre le 12 novembre et le 13 décembreproposé à tous les utilisateurs période, les personnes n’ont été sollicitées qu’une seule fois plusieurs visites. Au total, 93 questionnaires ont de réponse de 71,5%. Profil des répondants La répartition par domaine d’activité de l’échantillon de l’enquête se rapproche de celle de l’ensemble du public s’adressant aux centres de documentation au cours de l’année même si les étudiants, élèves et personnes en formatio Cette situation s’explique par le fait que la période d’enquête a été concomitante avec les semaines banalisées dans certains IFSI pour les travauxleur module de santé publique.

Pour 60% des répondants, il s’agissait de leur première visite au centre de Pour les utilisateurs qui étaient déjà venus au CRIPS, 14% fréquentent le centredocumentation 1 fois par an, 17% defonction de leur activité ou de leurs projets professionnels

Elève, apprenti, étudiant, stagiaire en formation professionnelle

Professionnel du milieu scolaire et formation professionnelle

Personnel ou bénévole associatif

Professionnel de santé

Professionnel du secteur social

Représentant des collectivités locales, administrations et services de l’Etat

28

60%

9%

Fréquence des contacts avec le centre ressource

première visite

1 fois par an

2 à 4 fois

plus régulièrement

NQUETE AUPRES DES UTILISATEURS DES CENTRES DE DOCUMENTATION

Le CRIPS PACA a réalisé fin 2013 une enquête auprès des utilisateurs accueillis dans les entre le 12 novembre et le 13 décembre. Le

proposé à tous les utilisateurs ayant fréquenté un des centres de documentation durant la n’ont été sollicitées qu’une seule fois même si elles ont effectué

ont été complétés et récupérés sur 130 visiteurs, soit un taux

d’activité de l’échantillon de l’enquête se rapproche de celle de l’ensemble du public s’adressant aux centres de documentation au cours de l’année

étudiants, élèves et personnes en formation sont surreprésentés.

Cette situation s’explique par le fait que la période d’enquête a été concomitante avec les semaines banalisées dans certains IFSI pour les travaux de recherche en groupes liés à

module de santé publique.

Pour 60% des répondants, il s’agissait de leur première visite au centre de utilisateurs qui étaient déjà venus au CRIPS, 14% fréquentent le centre

1 fois par an, 17% de 2 à 4 fois par an et 9% plus régulièrement enou de leurs projets professionnels.

0% 10% 20% 30%

Elève, apprenti, étudiant, stagiaire en formation professionnelle

Professionnel du milieu scolaire et formation professionnelle

Personnel ou bénévole associatif

Professionnel de santé

Professionnel du secteur social

Représentant des collectivités locales, administrations et services de l’Etat

Autres

Fréquence des contacts avec le centre ressource

plus régulièrement

S DE DOCUMENTATION

utilisateurs accueillis dans les e questionnaire a été

centres de documentation durant la même si elles ont effectué

sur 130 visiteurs, soit un taux

d’activité de l’échantillon de l’enquête se rapproche de celle de l’ensemble du public s’adressant aux centres de documentation au cours de l’année

n sont surreprésentés.

Cette situation s’explique par le fait que la période d’enquête a été concomitante avec les de recherche en groupes liés à

Pour 60% des répondants, il s’agissait de leur première visite au centre de documentation. utilisateurs qui étaient déjà venus au CRIPS, 14% fréquentent le centre de

plus régulièrement en

40% 50%

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Là aussi, la période correspondant aux travaux des étudiants IFSI a augmenté la proportion de « premières visites ». Sur l’année, celles-ci représentent globalement 37% des visiteurs des centres de documentation du CRIPS. Des demandes diversifiées La moitié des utilisateurs viennent au centre de documentation pour une recherche documentaire. Un quart sollicite le CRIPS pour un conseil méthodologique pour un projet d’action. 29% ont pour objectif d’actualiser ou approfondir leurs connaissances professionnelles. Mais les utilisateurs ont souvent plusieurs motifs de se rendre au centre de documentation. 60% cochent également être à la recherche d’outils et de supports d’information pour une action de prévention.

Plusieurs réponses possibles. Total >100%

Plusieurs réponses possibles. Total >100%

60%

9%

24%

29%

49%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%

Recherche d’outils et de supports pour une action de prévention ou d’information

Autre

Conseil méthodologique pour monter un projet

Actualisation / approfondissement des connaissances

Recherche documentaire

Motifs de venue au centre ressource

57%

6%

26%

33%

77%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%

Diffusion de supports pour une actionde prévention ou d’information

Autre

Réalisation d’une bibliographie sélective

Aide personnalisée pour votre projet

Présentation / mise à disposition de documents

Réponses apportées

30

Si 24% des utilisateurs sont venus chercher initialement un conseil méthodologique pour une action, ils sont 33% à déclarer avoir profité d’une aide personnalisée pour monter leur projet. 26% des répondants ont bénéficié de la réalisation d’une bibliographie sélective personnalisée. 77% se sont vu mettre à disposition une sélection de documents (dossiers documentaires, synthèse épidémiologique, articles, ouvrages) : « Très bon accueil et simplification de nos recherches par la préparation des documents en fonction de la thématique ». 57% des utilisateurs ont emporté des supports d’information (brochures, affiches) pour leur action. La plupart des utilisateurs ont bénéficié d’une réponse multiple : bibliographie + documents ou aide personnalisée + supports d’information… Un centre ressource et des services répondant aux attentes des utilisateurs

Tous les répondants ont une opinion globale très satisfaisante (83%) ou satisfaisante (17%) des prestations du centre ressource.

Les commentaires montrent que les répondants perçoivent le CRIPS PACA comme : - un centre de documentation où trouver de l’information : « organisme de prévention autour de la sexualité, de ressources documentaires et de diffusion d'informations», « local d'information offrant des données sûres et des connaissances sur le sujet demandé », « centre de documentation ayant des informations variées », « bon centre de ressources documentaires, professionnel et accessible », « centre de ressources très documenté et actif », « on retrouve au CRIPS PACA tout un ensemble de documents fiables et d'actualité ». - un référent documentaire offrant une validation de l’information et un éclairage régional : « c'est un centre où on trouve beaucoup de savoirs, des personnes compétentes et disponibles pour une aide en lien avec la prévention VIH », « lieu important pour accroître les connaissances VIH à transmettre en tant qu'infirmière », « centre de documentation sur le SIDA en PACA accessible, disponible et pertinent - excellente source d'informations objectives », « les renseignements fournis ont été précis, adaptés à notre projet de santé

83%

17%

Opinion globale sur les prestations

Très satisfaisante

Satisfaisante

31

91%

88%

89%

89%

86%

9%

12%

11%

11%

14%

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Qualité de l’accueil et disponibilité

Professionnalisme et compétencesde la documentaliste

Compréhension de votre demande et prise en compte de vos besoins

Rapidité / délai de la réponse

Pertinence de la réponse

Très satisfaisant Satisfaisant Moyennement satisfaisant Insatisfaisant

Comment jugez-vous la qualité des services qui vous ont été proposés ?

68%

81%

32%

19%

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Conseil méthodologique,aide à la mise en place d’un projet

Pertinence des supports présentésadéquation avec vos besoins et votre public

Très satisfaisant Satisfaisant Moyennement satisfaisant Insatisfaisant

publique et nous avons pu avoir un échange constructif concernant le sujet de notre recherche ». - un partenaire pour réaliser des actions apportant conseil méthodologique et aide personnalisée : « CRIPS : compétent tant sur les connaissances que sur la méthodologie pour sensibiliser l'autre - riche documentation », « grande connaissance des outils à utiliser et très bons conseils dans la réalisation des actions », « acteur de référence où trouver les documents pour une action avec les élèves et les documents à jour sur la région, clairs et adaptés », « lieu d'accueil, d'écoute et d'aide pour mettre des projets en place », « le CRIPS est toujours pour nous, infirmières de l'Education Nationale, une aide précieuse pour mener nos projets ». Toutes les réponses concernant la qualité des services du centre ressources sont très satisfaisantes ou satisfaisantes. Les utilisateurs soulignent également les compétences et le professionnalisme des documentalistes dans leurs commentaires et apprécient particulièrement d’être accompagnés et conseillés tout au long de leur recherche ou de leur projet : « un très bon outil de regroupement d'information et de documentation mis à notre disposition ainsi qu'une qualité d'échanges », « à l'écoute de la demande », « grande disponibilité de ses intervenants », « documentaliste à l'écoute et disponible », « professionnalisme et clarté dans les explications », « la documentaliste prend le temps d'expliquer, d'amener des données, des outils d'information afin de mener à bien notre projet. En effet, elle ne se contente pas de nous donner des documents», « très bon accompagnement et accueil de la structure permet d'être au clair sur mes recherches », « permet d'avoir des éléments qu'on ne trouve pas toujours sur internet, permet aussi d'être guidé », « beaucoup plus d'avantages que de consulter des données sur le net, interactivité, accueil chaleureux ». Les utilisateurs qui ont bénéficié d’un accompagnement de leur projet d’action ont tous une opinion très satisfaisante ou satisfaisante du conseil méthodologique et des supports présentés pour leur action.

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Tous les utilisateurs recommanderaient le centre de ressources du CRIPS PACA « car tous les thèmes et domaines sont disponibles, de plus le fait d'être accompagné par une documentaliste permet une très bonne orientation des recherches », « afin d'affiner des recherches précises sur un sujet de santé publique », « on y trouve tout ce dont on a besoin », « partenaire disponible et à l'écoute permettant une mise à disposition rapide d'outils, d'affiches, de supports et une actualisation des connaissances sur le sida », « pour organiser une journée d'action contre le sida, ce lieu est idéal pour s'informer », « c'est un incontournable ». Un fonds documentaire et des produits documentaires plébiscités Interrogés sur leur perception du fonds documentaire, 89 répondants (4 non réponses) pensent qu’il correspond à leurs besoins : « base documentaire ++ », « fonds documentaire fourni », « pertinent, à jour », « varié, facile d'accès, actualisé, source sûre », « synthétique, détaillé se basant sur des données scientifiques », « ouvrages très actuels », « le fonds documentaire est actualisé, il est riche en informations et il correspond à mes attentes ». L’accompagnement personnalisé développé par les documentalistes permet une bonne appréhension du fonds documentaire en dirigeant les utilisateurs vers les documents les plus pertinents par rapport à leur recherche, leur formation et leur niveau d’études : « permet d'approfondir nos recherches qui sont basées sur des données fiables, récentes et claires », « cela nous a beaucoup aidés afin de réunir l'ensemble des informations nécessaires à notre projet », « après présentation de nos besoins, des documents adaptés, précis et complets nous ont été fournis », « le CRIPS rassemble toutes les informations dont j'avais besoin ». 71% des répondants ont déjà consulté un ou plusieurs produits documentaires réalisés par le CRIPS PACA. Invités à qualifier les dossiers de synthèses documentaires, 56% les jugent adaptés à leurs besoins, 45% complets, 35% intéressants et 21% les trouvent clairs. Les synthèses épidémiologiques sont qualifiées complètes pour 40% des utilisateurs et adaptées à leurs besoins pour 45%. Seul un utilisateur trouve que ces publications sont inutiles et trop complexes. Le site internet du CRIPS PACA (http://paca.lecrips.net) est connu par 76% des répondants. Cette bonne connaissance du site internet se retrouve à la fois chez les utilisateurs réguliers du CRIPS (86%) et chez ceux fréquentant les centres de documentation pour la première fois (70%). Parmi ceux connaissant le site internet, 77% l’ont déjà consulté pour accéder directement aux synthèses épidémiologiques et aux dossiers documentaires du CRIPS PACA proposés en texte intégral. Ils sont même un tiers (31% des nouveaux utilisateurs et 38% des utilisateurs récurrents) à avoir accédé directement à la médiathèque (base de données du réseau des CRIPS) via le site internet du CRIPS PACA. Le CRIPS PACA : un centre ressource reconnu En conclusion, à travers les réponses au questionnaire, l’ensemble des utilisateurs dresse un bilan très positif de leur visite au CRIPS PACA : « bon espace d'approfondissement des recherches - adapté à nos besoins - documentation complète - bonne organisation »,

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« merci beaucoup pour votre professionnalisme et votre disponibilité », « bonne expérience et nos attentes ont été atteintes », « très bon accueil, nous sommes très satisfaites, nous avons plein d'idées pour notre journée sida. Nous vous remercions pour votre partenariat », « un grand merci pour votre aide et vos conseils ». Le CRIPS PACA est donc un centre ressource de référence pour les répondants qui n’hésiteraient pas à le recommander : « Centre de référence en termes d'information et de documentation sur le sida mais aussi d'autres thèmes autour de la sexualité des jeunes », « centre de documentation et de compétences de très bonne qualité », « service ressource indispensable », « c'est la structure ressource par excellence dans son domaine d'intervention », « c'est un lieu d'information, de documentation, de conseil et d'échanges, adresse à connaître quand on fait un travail comme le mien », « accueil chaleureux, informations claires et précises, professionnalisme, lieu de renseignement essentiel pour mise en place d'actions », « très bon centre. A recommander ».

LLEESS PPAARRTTEENNAARRIIAATTSS IINNSSTTIITTUUTTIIOONNNNEELLSS Deux COREVIH (Comité de coordination de lutte contre l’infection à VIH) ont été crées en région PACA. Ces instances régionales sont destinées à coordonner l’ensemble des actions de lutte contre le sida, dans les domaines du soin, du dépistage, de la prévention et de l’éducation pour la santé, de la recherche clinique et épidémiologique, de la formation, de l’action sociale et médico-sociale, dans lesquelles siègent également des associations de malades et d’usagers du système de santé. Le CRIPS PACA est membre des deux COREVIH de la région PACA, représenté par la directrice et la coordinatrice, et participe aux travaux des assemblées et des groupes de travail. La plupart des administrateurs du CRIPS PACA (collège des associations et collège des personnalités compétentes) sont également membres des COREVIH. Les deux présidents des COREVIH, le Dr Patricia ENEL pour PACA Ouest Corse et le Pr Eric ROSENTHAL pour PACA Est, sont membres du Bureau du CRIPS. Le CRIPS entretient des liens étroits avec les deux entités régionales. Il apporte ses compétences de centre ressource spécifique sur l’infection à VIH aux travaux des COREVIH. COREVIH PACA OUEST Corse Tout au long de l’année 2013, le CRIPS PACA a été représenté par Mme Céline OFFERLE, coordinatrice du pôle de Marseille, au sein des commissions, groupes de travail, rencontres et assemblées plénières du COREVIH Paca-Ouest Corse. Groupe de travail Prévention-Dépistage/Semaine Flash Test En 2013, le CRIPS PACA a participé à 5 réunions de ce groupe, dont la plupart ont été consacrées à la préparation de la journée InterCOREVIH PACA sur le dépistage et à l’élaboration et la mise en œuvre de l’opération de dépistage Flash Test en PACA. Dans le cadre de cet évènement, le pôle de Marseille du CRIPS PACA s’est chargé de réceptionner et diffuser les supports de communication institutionnels auprès des acteurs impliqués dans les actions de dépistage de proximité. Le CRIPS était présent au lancement presse de la Flash Test à Marseille le 23 septembre, et à la réunion de restitution du 3 décembre.

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Journée InterCOREVIH Le CRIPS PACA a participé à construire le contenu et l’animation de cette rencontre qui s’est déroulée le 28 mars 2013 à Nice, sur le thème « Le dépistage du VIH en PACA et en Corse : actualités et perspectives ». Groupes de travail Communication/Europride Le CRIPS PACA a pris part à 8 réunions institutionnelles et groupes de travail mis en place en amont de l’évènement Europride qui s’est déroulé à Marseille en juillet 2013. Outre le travail sur la déclinaison de la campagne de communication prévention combinée de la Ville de Marseille et du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, le CRIPS a apporté sa contribution et sa réflexion à la préparation des actions de prévention et de dépistage prévues pendant l’Europride. Conférences Le CRIPS PACA a assisté au café-débat « 2014-2018 : Quel avenir pour le COREVIH POC ? » organisé le 23 mai. Réunion 1er décembre Le CRIPS PACA a accueilli dans ses locaux et animé la réunion de préparation de la Journée mondiale de lutte contre le sida et de l’action interassociative sur le marché de Noël. Assemblées Plénières En 2013, le CRIPS PACA a été présent aux deux assemblées plénières du COREVIH Paca-Ouest Corse qui se sont tenues les 23 mai et 12 décembre. Le renouvellement de la composition nominative du COREVIH POC fixé par l’arrêté du Préfet de Région du 4 décembre 2013 a désigné Céline OFFERLE comme membre titulaire du Collège 4 au titre des personnes qualifiées reconnues pour leur compétence. COREVIH PACA EST Le Dr Brigitte REBOULOT, Directeur du CRIPS PACA, est membre titulaire du COREVIH PACA EST depuis sa création en 2007. Sa nomination dans le Collège 4 des « Personnes qualifiées reconnues pour leurs compétences, qualifications, expérience particulière en matière de lutte contre le VIH », a été reconduite par l’Arrêté du Préfet de Région du 5 mars 2012. Assemblées plénières Le Dr Brigitte REBOULOT a participé aux deux assemblées générales du COREVIH PACA Est qui se sont tenues les 28 mars et 18 juin 2013. Groupe de travail Dépistage Le Dr Brigitte REBOULOT, Directeur du CRIPS PACA, coordonne et anime le Groupe Dépistage du COREVIH PACA Est. A ce titre, elle a organisé 4 réunions thématiques au cours de l’année 2013 : - 24 janvier 2013 : Campagne d’incitation au dépistage des hépatites. - 13 février 2013 : Les modalités de rendu de résultats de sérologie VIH dans les laboratoires de ville. - 10 juin 2013 : Préparation de la semaine Flash Test en PACA.

- 18 novembre 2013 : Actualités sur le dépistage et épidémiologie programme 2014. Journée INTERCOREVIH Le Dr REBOULOT a également participé activement à l’élaboration du programme et à l’organisation de la Journée INTERCOREVIH PACA consacrée au Dépistage du VIH en PACA : actualités et perspectives qui s’est déroulée le Dr REBOULOT a contacté les différents intervenants pressentis et coordonné les différentes interventions. Elle a également présenté lors de cette journée les activités du Groupe Dépistage du COREVIH PACA Est. Semaine Flash Test en PACALe CRIPS PACA s’est également investi dans l’opération de dépistage Flash Test en PACA. de préparation de cette action. Dans le cadre de cet évènement, le pôle de les supports de communication institutionnels auprès de tous lesles actions de dépistage de proximitélancement presse de la Flash TestNice le 5 décembre. Campagne de communication Ville de Marseille/CG13 Co-financée par la Ville de Marseille et le Conseil Général des Bouchespartenariat avec le CRIPS PACA, le COREVIH PacaMarseille Sud, Sida Info Service et AIDES, cette campagne en direction du grand publicinitiée en 2012, a été conçue dans le cadre des travaux du groupe Communication du COREVIH.

Construite autour de deux visuels humoristiquesaccroche décalée «Soyez coquins et malinsapproches de prévention combinée autour d’un message innovant associant intérêt du préservatif, du dépistage et des traitdans la réduction du risque de transmission.

En 2013, cette campagne a fait l’objet d’une déclinaison spécifique pour l’Europride, qui s’est déroulée à Marseille au mois de juillet. Les visuels et supports de communication ont ainsi été adaptés aux couleurs du «Pour l’occasion, le groupe de travail a également élaboré un plan des principales ressources de la ville en matière de prise en charge, de dépistage et de prévention du VIH/sida, diffusé dans les commerces et sur toutes les actions associatives organisées pendant l’évènement. La campagne originale a également été reprise avec succès cette année pour le 1er décembre, Journée Mondiale de lutte contre le sida, visible dans tout le départemevia les commerçants, lieux de formation, presse et réseaux sociaux, espaces publics d’affichage et transports en commun.

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: Actualités sur le dépistage et épidémiologie

Le Dr REBOULOT a également participé activement à l’élaboration du programme et à l’organisation de la Journée INTERCOREVIH PACA consacrée au Dépistage du VIH en

: actualités et perspectives qui s’est déroulée le 28 mars 2013 à Nice. Le REBOULOT a contacté les différents intervenants pressentis et coordonné les

différentes interventions. Elle a également présenté lors de cette journée les activités du Groupe Dépistage du COREVIH PACA Est.

PACA Le CRIPS PACA s’est également investi dans l’élaboration et la mise en œuvre de l’opération de dépistage Flash Test en PACA. Le Dr REBOULOT a participé aux réunions de préparation de cette action. Dans le cadre de cet évènement, le pôle de Nice du CRIPS PACA a réceptionné et diffusé

ation institutionnels auprès de tous les acteurs impliqués dans les actions de dépistage de proximité dans les Alpes-Maritimes. Le CRIPS était présent au lancement presse de la Flash Test, à Nice le 23 septembre et à la réunion d

Campagne de communication Ville de Marseille/CG13

financée par la Ville de Marseille et le Conseil Général des Bouchespartenariat avec le CRIPS PACA, le COREVIH Paca-Ouest Corse, le Réseau Santé Marseille Sud, Sida Info Service et AIDES, cette campagne en direction du grand public

a été conçue dans le cadre des travaux du groupe Communication du

Construite autour de deux visuels humoristiquesaccroche décalée « Adoptez la meilleure position face au sidaSoyez coquins et malins ! », elle met en avant les nouvelles approches de prévention combinée autour d’un message innovant associant intérêt du préservatif, du dépistage et des traitdans la réduction du risque de transmission.

En 2013, cette campagne a fait l’objet d’une déclinaison spécifique pour l’Europride, qui s’est déroulée à Marseille au mois de juillet. Les visuels et supports de communication ont

tés aux couleurs du « rainbow flag » symbolisant les mouvements LGBT. Pour l’occasion, le groupe de travail a également élaboré un plan des principales ressources de la ville en matière de prise en charge, de dépistage et de prévention du

dans les commerces et sur toutes les actions associatives organisées

La campagne originale a également été reprise avec succès cette année pour le décembre, Journée Mondiale de lutte contre le sida, visible dans tout le départeme

via les commerçants, lieux de formation, presse et réseaux sociaux, espaces publics d’affichage et transports en commun.

: Actualités sur le dépistage et épidémiologie - préparation du

Le Dr REBOULOT a également participé activement à l’élaboration du programme et à l’organisation de la Journée INTERCOREVIH PACA consacrée au Dépistage du VIH en

28 mars 2013 à Nice. Le REBOULOT a contacté les différents intervenants pressentis et coordonné les

différentes interventions. Elle a également présenté lors de cette journée les activités du

l’élaboration et la mise en œuvre de Le Dr REBOULOT a participé aux réunions

a réceptionné et diffusé acteurs impliqués dans

. Le CRIPS était présent au et à la réunion de restitution, à

financée par la Ville de Marseille et le Conseil Général des Bouches-du-Rhône, en est Corse, le Réseau Santé

Marseille Sud, Sida Info Service et AIDES, cette campagne en direction du grand public, a été conçue dans le cadre des travaux du groupe Communication du

Construite autour de deux visuels humoristiques et d’une Adoptez la meilleure position face au sida !

en avant les nouvelles approches de prévention combinée autour d’un message innovant associant intérêt du préservatif, du dépistage et des traitements

En 2013, cette campagne a fait l’objet d’une déclinaison spécifique pour l’Europride, qui s’est déroulée à Marseille au mois de juillet. Les visuels et supports de communication ont

» symbolisant les mouvements LGBT. Pour l’occasion, le groupe de travail a également élaboré un plan des principales ressources de la ville en matière de prise en charge, de dépistage et de prévention du

dans les commerces et sur toutes les actions associatives organisées

La campagne originale a également été reprise avec succès cette année pour le décembre, Journée Mondiale de lutte contre le sida, visible dans tout le département

via les commerçants, lieux de formation, presse et réseaux sociaux, espaces publics

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Le 10 décembre à la Rochelle, la campagne « Coquins Malins » s’est vu décerner le Prix des Jeunes par un jury d’une dizaine de jeunes membres de Conseils municipaux et Conseils régionaux, attribué dans le cadre du Grand Prix Cap’Com de la communication publique et territoriale. Stand inter associatif 1er décembre, Marseille (13) Le CRIPS PACA a renouvelé comme chaque année sa participation à l’action collective menée par les acteurs associatifs, professionnels et institutionnels locaux à Marseille dans le cadre du 1er décembre, Journée Mondiale de lutte contre le sida. Le CRIPS a participé à l’élaboration des documents de communication, à la réunion de préparation et à l’animation du stand d’information et de prévention inter associatif organisé sur le marché de Noël du Vieux-Port. Cette action vise chaque année à aller au devant des Marseillais pour dialoguer et informer autour de la prévention, des modes de transmission, du dépistage et du traitement d’urgence. Présentation du Pass Santé + Marseille (13) - CFA Corot Le 13 juin 2013 au CFA Corot à Marseille, le Dr Brigitte REBOULOT est intervenue auprès des responsables et référents santé des Centres de Formation des Apprentis de la région PACA lors de la journée de présentation du dispositif Pass Santé + de la Région sur le thème « Parler de sexualité et de contraception avec les jeunes ». - Istres (13) - Atelier Santé Ville Le 17 octobre 2013 à l’Atelier Santé Ville d’Istres, Céline OFFERLE est intervenue auprès des professionnels de santé et des professionnels-relais du territoire (infirmièr(e)s scolaires, travailleurs sociaux, personnels des centres de planification, équipes pédagogiques), lors de la journée de présentation du dispositif Pass Santé + de la Région sur le thème « Parler de sexualité et de contraception avec les jeunes ». Ces journées avaient pour objectif de présenter aux professionnels qui travaillent avec les jeunes, les modalités concrètes du dispositif d’accès à la contraception Pass Santé + et de sensibiliser les acteurs locaux à l’importance de la thématique contraception. L’intervention du CRIPS a permis à ces professionnels en contact avec un public jeune de réfléchir à leurs propres représentations autour de la sexualité des jeunes et d’acquérir des éléments d’outils et de méthodes pour aborder les questions liées à la sexualité avec ce public. Conférence-débat « L’infection à VIH/sida en 2013 », Marseille (13) Le CRIPS PACA a renouvelé son partenariat avec la Ville de Marseille pour la 4ème édition de la conférence-débat en direction des étudiants en soins infirmiers, psychomotricité et travail social qui s’est tenue le 29 novembre à la salle Vallier à Marseille. La conférence, animée par des professionnels de la santé et du monde associatif, a été suivie par près de 800 étudiants, qui se sont vu proposer un panorama de la situation épidémiologique, suivi de trois tables-rondes autour des nouveaux enjeux de la prise en

charge, de la prévention et du dépistage, et des représentations sociales de la maladie. Le CRIPS PACA a été sollicité pour animer avec le CIDAGet réaliser une intervention sur le thème de la prévention combinée. Les contenus des présentations ont été élaborés en intégrant des questions préparées en amont par les étudiants. Un temps d’échanges avec la salle était pchaque table-ronde. Le CRIPS a par ailleurs tenu un stand d’information mis à disposition des futurs professionnels sanitaires et sociaux des dossiers de synthèses documentaires susceptibles de leur servir dans leurs études ou leur pratique professionnelle. Cet évènement a ressource aux jeunes et à leurs

CCOOLLLLOO

Journée d’échanges de pratiques Ouest Etang de Berre, Martigues (13)

Suite aux retours très positifs de la formation de professionnelssur la contraception que le CRIPS PACA avait mise en place fin 201destination des acteurs du territoire de Martigues PortRéseau Santé Ouest Etang de Berre (RSOEB) a sollicité un partenariat sur la « Journée d’échanges de pratiques autour de l’éducation à la sexualité » Cet évènement, qui s’est tenu à l’Office du Tourisme de Martigues, a réuni une centaine de professionnels et responsables locaux autour du thème « Sexualité, comment en parleren plénière et des ateliers de réflexion. La coorPACA a animé l’atelier «apporté l’expertise du pôle de prévention et d’éducation à la vie

affective et sexuelle auprès des jeunes de la région. Le CRIPS a également mis à disposition des organissur les thématiques liées à la sexualité, qui ont suscité un vif intérêt auprès des participants au colloque. Le centre ressource leur a aussi fourni une importante documentation destinée à soutenir leurs actions de prévconnaissances : dossiers documentaires, synthèses épidémiologiques et cartes d’information. Cette journée s’est avérée très fructueuse pour la consolidation de liens avec les professionnels de ce territoire et le soutien du CRIPS locales.

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charge, de la prévention et du dépistage, et des représentations sociales de la maladie. Le CRIPS PACA a été sollicité pour animer avec le CIDAG-CIDDIST la deuxième tableet réaliser une intervention sur le thème de la prévention combinée.

Les contenus des présentations ont été élaborés en intégrant des questions préparées en amont par les étudiants. Un temps d’échanges avec la salle était p

tenu un stand d’information en direction des étudiants mis à disposition des futurs professionnels sanitaires et sociaux des dossiers de

susceptibles de leur servir dans leurs études ou leur pratique professionnelle. Cet évènement a ainsi été l’occasion de présenter les missions du centre ressource aux jeunes et à leurs formateurs.

OOQQUUEESS,, SSEEMMIINNAAIIRREESS,, CCOONNGGRREESS

de pratiques « Sexualité, comment en parler, Martigues (13), 14 février 2013

Suite aux retours très positifs de la formation de professionnelssur la contraception que le CRIPS PACA avait mise en place fin 201destination des acteurs du territoire de Martigues PortRéseau Santé Ouest Etang de Berre (RSOEB) a sollicité un partenariat

Journée d’échanges de pratiques autour de l’éducation à la organisée le 14 février 2013.

évènement, qui s’est tenu à l’Office du Tourisme de Martigues, a réuni une centaine de professionnels et responsables locaux autour du

Sexualité, comment en parler ? », à travers des interventions en plénière et des ateliers de réflexion. La coorPACA a animé l’atelier « Comment en parler avec les jeunesapporté l’expertise du pôle de prévention et d’éducation à la vie

affective et sexuelle auprès des jeunes de la région.

Le CRIPS a également mis à disposition des organisateurs des expositions pédagogiques sur les thématiques liées à la sexualité, qui ont suscité un vif intérêt auprès des participants au colloque. Le centre ressource leur a aussi fourni une importante documentation destinée à soutenir leurs actions de prévention ou renforcer leurs

: dossiers documentaires, synthèses épidémiologiques et cartes d’information. Cette journée s’est avérée très fructueuse pour la consolidation de liens avec les professionnels de ce territoire et le soutien du CRIPS PACA aux initiatives

charge, de la prévention et du dépistage, et des représentations sociales de la maladie. Le IDDIST la deuxième table-ronde

Les contenus des présentations ont été élaborés en intégrant des questions préparées en amont par les étudiants. Un temps d’échanges avec la salle était prévu à l’issue de

en direction des étudiants où étaient mis à disposition des futurs professionnels sanitaires et sociaux des dossiers de

susceptibles de leur servir dans leurs études ou leur pratique été l’occasion de présenter les missions du centre

ualité, comment en parler ? » Réseau Santé

Suite aux retours très positifs de la formation de professionnels-relais sur la contraception que le CRIPS PACA avait mise en place fin 2012 à destination des acteurs du territoire de Martigues Port-de-Bouc, le Réseau Santé Ouest Etang de Berre (RSOEB) a sollicité un partenariat

Journée d’échanges de pratiques autour de l’éducation à la

évènement, qui s’est tenu à l’Office du Tourisme de Martigues, a réuni une centaine de professionnels et responsables locaux autour du

», à travers des interventions en plénière et des ateliers de réflexion. La coordinatrice du CRIPS

Comment en parler avec les jeunes ? » et apporté l’expertise du pôle de prévention et d’éducation à la vie

ateurs des expositions pédagogiques sur les thématiques liées à la sexualité, qui ont suscité un vif intérêt auprès des participants au colloque. Le centre ressource leur a aussi fourni une importante

ention ou renforcer leurs : dossiers documentaires, synthèses épidémiologiques et cartes

d’information. Cette journée s’est avérée très fructueuse pour la consolidation de liens PACA aux initiatives

4èmes journées Sexogyn, Marseille (13)23-25 mai 2013 A la demande de l’unité de sexologie du service universitaire de psychiatrie et psychologie médicale (CHU Sainteest intervenu lors des 4èmes journées Sexogyn organisées à Marseille en mai 2013. Ce congrès, dédié aux questions de santé sexuelle et reproductive s’adressait à un public spécialisé de médecins et soignants intervenant sur ces thématiques : sexologues, gynécologues, urologues, généralistes, sagesfemmes, psychologues, professionnels de Le CRIPS a co-animé une conférencethème « La femme d’aujourd’hui estmédias », en y apportant son expertise d’acteur de terrain auprès des jeunes et connaissance du public adolescent. Congrès Foie et Infection par le VIH,28 et 29 novembre 2013

Le CRIPS PACA a national Foie et Infection par le VIH organisée au parc Chanot à Marseille les 28 et 29 novembre 2013. Cet évènement, qui se déroule tous les deux ans sous l’égide de l’hôpital Sainteaux médecins, chercheurs, cliniciens, et tout acteur de la prise en charge de l’infection à VIH et des hépatites. Le CRIPS PACA y a tenu un stand d’information durant les deux jours, sur lequel était proposé à destination de ce public averti une documentation scientifique récente telle que la synthèse épidémiologique des données 2012 de l’infection à VIH/sida, ainsi que

les derniers numéros de la revue spécialisée également mis à jour et diffusé aux congressistes son dossier de synthèse documentaire et bibliographique « Infection à VHC et Réduire les inégalités sociales de santé en régionARS PACA, Marseille, 3 juin 2013 Le CRIPS a participé au 3ème

santé publique « Réduire les inégalités sociales de santé en régionMarseille le 3 juin 2013. Ce séminaire a permis de réfléchir et d’échanger sur les déterminants des inégalités sociales de santé, l’approche par parcours de vie, l’appropriation par la société civile et les décideurs des données scientifiques probantes en matière d’inégalités de santé et les partenariats constructifs sur les territoires.

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4èmes journées Sexogyn, Marseille (13)

A la demande de l’unité de sexologie du service universitaire de psychiatrie et psychologie médicale (CHU Sainte-Marguerite de Marseille), le CRIPS PACA est intervenu lors des 4èmes journées Sexogyn organisées à Marseille en mai

Ce congrès, dédié aux questions de santé sexuelle et reproductive s’adressait à un public spécialisé de médecins et soignants intervenant sur ces

: sexologues, gynécologues, urologues, généralistes, sagesfemmes, psychologues, professionnels de CPEF, etc.

animé une conférence-débat ouverte au grand public sur le La femme d’aujourd’hui est-elle plus libre sexuellement ? Place et influence des

», en y apportant son expertise d’acteur de terrain auprès des jeunes et connaissance du public adolescent.

Congrès Foie et Infection par le VIH, Marseille (13)

Le CRIPS PACA a été partenaire de cette 3ème national Foie et Infection par le VIH organisée au parc Chanot à

e les 28 et 29 novembre 2013. Cet évènement, qui se déroule tous les deux ans sous l’égide de l’hôpital Sainte-Marguerite, s’adresse aux médecins, chercheurs, cliniciens, et tout acteur de la prise en charge de l’infection à VIH et des hépatites.

S PACA y a tenu un stand d’information durant les deux jours, sur lequel était proposé à destination de ce public averti une documentation scientifique récente telle que la synthèse épidémiologique des données 2012 de l’infection à VIH/sida, ainsi que

derniers numéros de la revue spécialisée Swaps. Pour cette occasion, le CRIPS a également mis à jour et diffusé aux congressistes son dossier de synthèse documentaire

Infection à VHC et co-infection VIH-VHC ».

sociales de santé en région ARS PACA, Marseille, 3 juin 2013

ème séminaire régional de recherche et de développement en Réduire les inégalités sociales de santé en région » qui s’est déroulé à

2013. Ce séminaire a permis de réfléchir et d’échanger sur les déterminants des inégalités sociales de santé, l’approche par parcours de vie, l’appropriation par la société civile et les décideurs des données scientifiques probantes

s de santé et les partenariats constructifs sur les territoires.

A la demande de l’unité de sexologie du service universitaire de psychiatrie et Marguerite de Marseille), le CRIPS PACA

est intervenu lors des 4èmes journées Sexogyn organisées à Marseille en mai

Ce congrès, dédié aux questions de santé sexuelle et reproductive s’adressait à un public spécialisé de médecins et soignants intervenant sur ces

: sexologues, gynécologues, urologues, généralistes, sages-

débat ouverte au grand public sur le ? Place et influence des

», en y apportant son expertise d’acteur de terrain auprès des jeunes et sa

édition du congrès national Foie et Infection par le VIH organisée au parc Chanot à

e les 28 et 29 novembre 2013. Cet évènement, qui se déroule Marguerite, s’adresse

aux médecins, chercheurs, cliniciens, et tout acteur de la prise en

S PACA y a tenu un stand d’information durant les deux jours, sur lequel était proposé à destination de ce public averti une documentation scientifique récente telle que la synthèse épidémiologique des données 2012 de l’infection à VIH/sida, ainsi que

Pour cette occasion, le CRIPS a également mis à jour et diffusé aux congressistes son dossier de synthèse documentaire

séminaire régional de recherche et de développement en » qui s’est déroulé à

2013. Ce séminaire a permis de réfléchir et d’échanger sur les déterminants des inégalités sociales de santé, l’approche par parcours de vie, l’appropriation par la société civile et les décideurs des données scientifiques probantes

s de santé et les partenariats constructifs sur les territoires.

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Journée d’accompagnement de l’appel à projets « Prévention primaire » Ministère des Affaires sociales et de la Santé, Paris, 27 septembre 2013 Le CRIPS a participé à la présentation de l’appel à projets « Prévention primaire » organisé par l’Institut de Recherche en Santé Publique, l’Institut National du Cancer, l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé, l’Agence Nationale de Recherches sur le Sida et la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie. Cette journée riche en échanges et débats a permis de réfléchir sur les enjeux de la prévention primaire et les déterminants sociaux de la santé à partir d’exemples de recherches et d’actions de prévention. Actualités épidémiologiques sur le VIH et les IST Institut de Veille Sanitaire, Paris, 25 novembre 2013 Le CRIPS a participé à la journée de restitution des données épidémiologiques de l’Institut de Veille Sanitaire à Paris à l’occasion de la Journée Mondiale de lute contre le sida. Cette réunion a été l’occasion d’échanger sur les données nationales de l’infection à VIH et de conforter l’analyse du rapport épidémiologique du CRIPS PACA.

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LLEESS FFOORRMMAATTIIOONNSS DDEE PPRROOFFEESSSSIIOONNNNEELLSS

JEUNES, SEXUALITE ET PREVENTION DU SIDA : FORMATION DE PROFESSIONNELS ET ADULTES-RELAIS

En 2013, le CRIPS PACA a organisé deux sessions de formation sur le thème « Jeunes, sexualité et prévention du sida » en direction de professionnels et personnels relais travaillant auprès des jeunes, à Marseille et à Nice, financées par la Région dans le programme 2013 d’activités du CRIPS. Formation à Marseille (13), le 5 novembre 2013 Formation à Nice (06), le 12 novembre 2013 Programme Ce module de formation a été organisé pour répondre aux demandes répétées d’actualisation des connaissances sur le sida et de conseils sur la manière d’aborder sexualité et prévention avec les jeunes. Le programme a été réalisé en tenant compte du contexte régional et des données épidémiologiques d'actualité. Cette formation avait pour objectif d’actualiser les connaissances de base sur le sida, de réfléchir aux représentations de la sexualité et de favoriser la mise en place d’actions d’éducation à la vie affective et sexuelle auprès des jeunes. Se déroulant sur une journée, cette formation était composée de 4 modules principaux : � les représentations de la sexualité,

parler de sexualité avec les jeunes,

� connaissances de base sur le VIH/sida, actualités épidémiologiques, tests de dépistage rapides,

� outils pédagogiques pour les interventions,

� modèles d’outils à construire avec les jeunes - projets participatifs.

Public Cette formation s’adressait aux professionnels en contact avec lesla formation professionnelle, infirmier(e)s scolaires, personnels des missions locales, organismes d’insertion, centres sociaux, réseau information jeunesse, acteurs paramédicaux des centres de santé, PMI et centres de planification,locaux de santé publique, personnels des associations qui interviennent auprès des jeunes. Chaque session de formation était ouverte pour un groupe de 15 participants. Déroulement

• La 1ère session s’est déroulée à Marseille17 personnes se sont inscrites, 16 participants étaient présentsde lycées (Aubagne, La Ciotat, Istres, Marseille, Saint(Marseille), 1 animateur socio1 documentaliste (Marseille), 2

• La 2ème session s’est déroulée à Nice, au Relais International de la Jeunesse, le 12 novembre 2013. 17 personnes se sont inscrites, 16 participants é9 infirmières scolaires de lycées (Cannes, Draguignan, Drap, Nice), 1 infirmière scolaire de collège ZEP (Nice), 2 conseillères d’insertion professionnelle Mission Locale (Vallauris), 1 formatrice ETAPS (Nice), 1 responsable Bureau Info JMer), 1 formatrice IFSI (Cannes), 1 conseillère en économie sociale et associative (Nice). Evaluation globale de la formation Appréciation générale A l’issue des sessions de formation, questionnaire d’évaluation de la formation. 94% des participants se déclarent très satisfaits (44%) ou satisfaits (50dans son ensemble.

Très satisfaisant

Moyennement satisfaisant

41

aux professionnels en contact avec les jeunes, formateurs de la formation professionnelle, infirmier(e)s scolaires, personnels des missions locales, organismes d’insertion, centres sociaux, réseau information jeunesse, acteurs paramédicaux des centres de santé, PMI et centres de planification, partenaires des plans locaux de santé publique, personnels des associations qui interviennent auprès des

Chaque session de formation était ouverte pour un groupe de 15 participants.

session s’est déroulée à Marseille, au Centre Le Mistral le 5 novembre 2013. personnes se sont inscrites, 16 participants étaient présents : 10 infirmières scolaires

de lycées (Aubagne, La Ciotat, Istres, Marseille, Saint-Chamas), 2 formatrices ETAPS (Marseille), 1 animateur socio-éducatif Foyer de Jeunes Travailleurs (Marseille),

documentaliste (Marseille), 2 formatrices CFA (Marseille).

session s’est déroulée à Nice, au Relais International de la Jeunesse, le personnes se sont inscrites, 16 participants é

infirmières scolaires de lycées (Cannes, Draguignan, Drap, Nice), 1 infirmière scolaire de collège ZEP (Nice), 2 conseillères d’insertion professionnelle Mission Locale (Vallauris), 1 formatrice ETAPS (Nice), 1 responsable Bureau Info Jeunesse (Cagnes sur Mer), 1 formatrice IFSI (Cannes), 1 conseillère en économie sociale et

globale de la formation

A l’issue des sessions de formation, les 32 participants ont rempli et e d’évaluation de la formation.

cipants se déclarent très satisfaits (44%) ou satisfaits (50

Très

satisfaisant

44%Satisfaisant

50%

Opinion globale

Très satisfaisant Satisfaisant

Moyennement satisfaisant Insatisfaisant

jeunes, formateurs de la formation professionnelle, infirmier(e)s scolaires, personnels des missions locales, organismes d’insertion, centres sociaux, réseau information jeunesse, acteurs

partenaires des plans locaux de santé publique, personnels des associations qui interviennent auprès des

Chaque session de formation était ouverte pour un groupe de 15 participants.

Mistral le 5 novembre 2013. 10 infirmières scolaires

Chamas), 2 formatrices ETAPS if Foyer de Jeunes Travailleurs (Marseille),

session s’est déroulée à Nice, au Relais International de la Jeunesse, le personnes se sont inscrites, 16 participants étaient présents :

infirmières scolaires de lycées (Cannes, Draguignan, Drap, Nice), 1 infirmière scolaire de collège ZEP (Nice), 2 conseillères d’insertion professionnelle Mission Locale

eunesse (Cagnes sur Mer), 1 formatrice IFSI (Cannes), 1 conseillère en économie sociale et familiale

s ont rempli et rendu le

cipants se déclarent très satisfaits (44%) ou satisfaits (50%) de la formation

42

Appréciation détaillée Les modules de cette formation ont été évalués par les participants :

Evaluation détaillée par module Insatis-faisant

Moyent satisf. Satisfaisant Très

satisfaisant

Les représentations de la sexualité

Parler de sexualité avec les jeunes 41% 59%

Connaissances de base sida - Actualités

épidémiologiques - Tests de dépistage rapides 47% 53%

Outils pédagogiques pour les interventions de

prévention 19% 50% 31%

Modèles d’outils à construire - Projets

participatifs 13% 66% 22%

Le module ayant obtenu le plus d’avis « Très satisfaisant » concerne les représentations de la sexualité et la façon d’aborder cette thématique avec les jeunes. C’est la partie de la formation qui fait réfléchir et travailler les participants sur leur perception des questions liées à la sexualité, leur positionnement par rapport à leur public et la façon d’aborder ces questions. Les commentaires mettent également en exergue le travail sur les « représentations de la sexualité » et « comment en parler avec les jeunes » parmi les points importants de cette formation. Les apports de connaissances sur le VIH/sida semblent également indispensables à tous et certains soulignent qu’ils n’ont pas eu l’occasion d’actualiser leurs connaissances depuis longtemps. Les commentaires libres montrent la satisfaction des participants mais certains soulignent le manque de temps pour échanger. Avec un programme dense et beaucoup de questions sur l’actualité du VIH/sida, le manque de temps a également été ressenti par la formatrice. « formation très intéressante mais pas assez d’échanges faute de temps », « formation très enrichissante », « expérience, clarté et précision », « merci pour cette journée de formation », « formation très riche, un jour c’est trop court », « cette formation va me permettre d’aborder les sujets en rapport avec la sexualité avec plus de liberté et moins de mes représentations », « manque de temps pour les échanges et les questions », « journée dense ! », « formation très dense qui mériterait plus de temps », « beaucoup d’infos en peu de temps », « j’aurais souhaité plus de temps pour les échanges », « des éléments nouveaux sur les représentations de la sexualité qui m’aideront à mieux aborder le thème », « formation pas assez interactive par manque de temps », « formation et intervenante très intéressantes », « merci pour cette formation qui nous permet de remettre à jour nos connaissances et remettre en question notre approche face aux jeunes ». Tous sauf un connaissaient déjà le CRIPS, principalement dans le cadre de demandes documentaires ou de matériel de prévention, d’interventions d’éducation à la vie affective et sexuelle réalisées au sein de leur établissement ou par le biais d’internet (site du CRIPS, listes de diffusion).

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Effets de l’action A l’issue de la formation, les participants ont le sentiment d’avoir :

Très majoritairement (72%), les participants pensent avoir acquis des connaissances et été aidés pour leur pratique professionnelle (69%). 31 des 32 participants déclarent se sentir désormais mieux armés pour aborder les questions liées à la prévention du sida avec leur public : c’est un taux important quand on sait que 19 d’entre eux avaient déjà monté une action autour de la prévention du sida et que 61% d’entre n’avaient jamais eu auparavant la moindre formation sur le champ de la sexualité. Ces formations comportent des apports théoriques et pratiques, des supports et des échanges interactifs, qui tous s’appuient sur l’expérience du CRIPS PACA issue des interventions de terrain auprès des jeunes depuis de nombreuses années mais aussi du conseil méthodologique prodigué aux acteurs sur cette thématique. La grande majorité des participants reconnaissent cette double expertise du CRIPS PACA, celle à la fois d’un acteur de prévention (94%) et d’un centre ressource spécialisé (91%). 69% de ces professionnels voient dans le CRIPS un partenaire pour la mise en place future d’actions de prévention sur la sexualité. Tous les participants ont trouvé les supports distribués lors de la formation clairs, complets et/ou intéressants. 97% des participants conseilleraient cette formation à d’autres professionnels, en majorité pour l’actualisation de connaissances, l’approche de la sexualité qui y est développée et la prise de recul qu’elle permet par rapport à ses représentations : « cette formation donne des informations précises, permet d’aborder le sujet avec les jeunes et ouvre le champ d’action », « formation indispensable lorsqu’on travaille avec des jeunes », « confrontation des expériences des participants », « expertise de l’intervenante », « car beaucoup de professionnels peuvent être des relais dans la prévention sida », « pour l’actualisation des connaissances », « bien adaptée à tous les publics professionnels », « afin d’améliorer les connaissances et avoir des idées de support pour mettre en place des actions », « pour être informé sur la sexualité des jeunes », « permet une bonne approche de la thématique jeunes et sida », « formation de base nécessaire pour relayer de l’info juste et des messages adaptés », « formation concrète pour les outils », « formation intéressante et très concrète », « pour améliorer nos pratiques auprès des jeunes ».

0%

6%

44%

47%

50%

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72%

0% 20% 40% 60% 80%

déçu par l'intervenante

déçu par la méthode

acquis des savoir faire

obtenu des réponses

plus sensiblisé à la thém. éduc sexualité

plus sensiblisé à la thém. prévention du sida

créé des liens avec partenaires

été aidé dans ma pratique professionnelle

acquis des connaissances

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INFECTION A VIH/SIDA - PREVENTION / EDUCATION A LA SEXUALITE : JOURNEES DE FORMATION-SENSIBILISATION POUR LES DOCUMENTALISTES

Le 6 juin 2013, le CRIPS PACA a organisé et animé à l'attention des documentalistes des Bouches-du-Rhône et des Alpes-Maritimes, deux sessions d'information et de sensibilisation sur l'infection à VIH/sida et l'éducation à la sexualité : une dans les locaux du CRIPS à Marseille et l'autre à Nice.

Cette formation, conçue et dispensée en grande partie par les documentalistes, est ouverte aux professionnels en charge de l'information dans les centres de documentation généralistes, les CDI des lycées et CFA, ainsi que dans les structures accueillant des jeunes (BIJ-PIJ-CRIJ, missions locales...) amenés à aborder la thématique du VIH/sida et l’éducation à la sexualité avec les adolescents dans le cadre d'un accueil individuel ou d'une sensibilisation collective. L'équipe du CRIPS a accueilli 19 professionnels sur les deux sessions. Les différents modules proposés lors de cette formation sont en lien avec les réalités du terrain et se basent sur des échanges interactifs avec les participants. Ces formations sont l’occasion de découvrir les centres de documentation du CRIPS PACA et l’offre de services du centre ressources, d’actualiser ses connaissances sur l’infection à VIH/sida et d’être conseillé pour constituer un fonds documentaire sur cette thématique dans leur structure. Elles permettent également d’élargir le dialogue autour du concept global d’éducation à la sexualité, tout en offrant une approche pratique et concrète à travers la présentation d’outils pédagogiques à utiliser ou à créer avec les jeunes, ainsi que de projets participatifs réalisés et réalisables à l’échelle de leur établissement. Les questionnaires d'évaluation montrent que l'ensemble des participants s'est montré très satisfait (80%) ou satisfait (20%) de la formation dans sa globalité. A l’issue de la formation, les participants ont le sentiment d’avoir :

70% des participants pensent orienter vers le CRIPS les personnes cherchant des informations spécifiques sur ces thématiques, 90% envisagent d’organiser des actions dans leur établissement et/ou prévoient d’utiliser les guides d’acquisition remis lors de la formation pour sélectionner des documents. 100% des participants recommanderaient cette formation et les commentaires libres illustrent leur satisfaction vis-à-vis de cette journée : « les interventions sont de qualité de même que l’écoute… », « une intervention en binôme de qualité qui permet la construction d’actions… », « merci [aux intervenants] pour leur professionnalisme, leur disponibilité et écoute », « journée d’information très intéressante et enrichissante correspondant tout à fait à mes attentes », « merci pour votre accueil et bravo pour votre professionnalisme ».

0%

0%

38%

38%

50%

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63%

63%

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été déçu par la méthodologie employée

été déçu par les intervenants

acquis des savoir-faire

obtenu des réponses à leurs questions

été plus sensibilisé à la thématique VIH/sida

créé des liens avec des partenaires

acquis des connaissances

été plus sensibilisé à l’éducation à la sexualité

été aidé dans leur pratique professionnelle

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DEPISTAGE DE L’INFECTION A VIH - UTILISATION DES TROD : FORMATIONS DE PERSONNELS RELAIS

Le CRIPS a organisé, en septembre 2013, deux sessions de formation sur le Dépistage de l’infection à VIH et l’utilisation des Tests Rapides d’Orientation Diagnostique (TROD), l’une à Marseille, l’autre à Nice. Cette formation, financée par l’ARS PACA dans le cadre du plan d’actions Population générale - Dépistage de l’infection à VIH, est habilitante pour les acteurs associatifs. Chaque session a été organisée pour 12 à 15 participants. Formation à Marseille (13), les 6, 9 et 10 septembre 2013 Formation à Nice (06), les 11, 12 et 13 septembre 2013 Programme Le programme des formations TROD du CRIPS PACA a été élaboré conformément à l’annexe II de l’arrêté du 9 novembre 2010 précisant les contenus de cette formation théorique et pratique. Le CRIPS a organisé ces formations en partenariat avec les acteurs référents des deux territoires sur les différents aspects abordés au cours de la formation. Nous avons sollicité des partenariats avec les CDAG (centres de dépistage anonyme et gratuit) des Conseils Généraux des Alpes-Maritimes et des Bouches-du-Rhône, les deux COREVIH, AP-HM et CHU de Nice, pour les modules concernant la virologie et le suivi clinique de l’infection à VIH, ainsi que l’association AIDES pour la thématique Dépistage en santé communautaire, AIDES étant la seule association en PACA ayant présenté un bilan d’un an d’activité TROD. Chaque session de formation est composée de 8 modules principaux : - Représentations de la sexualité/connaissances de base sur le VIH-sida/épidémiologie - Virologie - Bilan initial et suivi de l'infection à VIH - Modalités du dépistage en France

- Attitudes, techniques et outils du counseling - Mises en situation : entretiens pré test et accompagnement au résultat - Présentation et manipulation des kits de test TROD - Le dépistage TROD en santé communautaire.

Très satisfaisant

Satisfaisant

Moyennement

satisfaisant

Insatisfaisant

Public ciblé Organisées dans le cadre de la mise en place d’une activité TROD conformément à l’arrêté du 9 novembre 2010 et dans le contexte de la préparation à la semaine Flash Test, ces formations ont été proposées en priorité aux structures demandant une habilitatiopour l’activité TROD et/ou s’impliquant dans la semaine Flash Test. ont été inscrites à ces sessions de formation. Déroulement La 1ère session s’est déroulée à Marseille au Centre Le Mistral, les 6, 9 et 10 septembre2013. 15 personnes ont été inscrites. 16 personnes ont participé à cette session de formation- Afrisanté : 1 coordinatrice - 1 bénévole- Autres Regards : 1 animatrice prévention- Bus 31-32 : 1 infirmière chef de service 1 psychologue social de la santé - Le Refuge : 1 éducateur, délégué régional - Médecins du Monde (Mission France)bénévole - MFPF 13 : 1 animatrice prévention, 1 - Nouvelle Aube : 1 directeur -- CIDAG 13 : 1 infirmier La 2ème session s’est déroulée à Nice, au Relais international de la jeunesse les 11, 12 et 13 septembre 2013. 15 13 personnes ont participé à cette session de formationOnt participé à cette session : - Art et Si (Le Lavandou): 1 directrice, 1 coordinatrice- CAARUD/Entractes : 1 chef de service, 2 éducateurs spécialisés dont 1 également volontaire au centre LGBT, 1 travailleuse sociale, 1 animateur socio- CAARUD/PSA : 1 éducateur spécialisé chef de service- CSAPA site du Malmont (Draguignan)- Centre LGBT : 1 volontaire - Sida Info Service : 1 déléguée régionale, 1 chargé - CDAG 83 : 1 infirmier Evaluation de la formation A l’issue des sessions de formation, les 29 participants ont rempli et rendu le questionnaire d’évaluation de la formation.

46

Très satisfaisant

59%

Satisfaisant

38%

Moyen

3%

Organisées dans le cadre de la mise en place d’une activité TROD conformément à 9 novembre 2010 et dans le contexte de la préparation à la semaine Flash Test,

ces formations ont été proposées en priorité aux structures demandant une habilitatiopour l’activité TROD et/ou s’impliquant dans la semaine Flash Test. Au total, 30 personnes ont été inscrites à ces sessions de formation.

session s’est déroulée à Marseille au Centre Le Mistral, les 6, 9 et 10 septembrepersonnes ont été inscrites.

16 personnes ont participé à cette session de formation : 1 bénévole

: 1 animatrice prévention : 1 infirmière chef de service - 1 éducatrice spécialisée

Le Refuge : 1 éducateur, délégué régional - 1 chargé d’accompagnementMédecins du Monde (Mission France) : 1 coordinatrice du pôle social

: 1 animatrice prévention, 1 conseillère conjugale et familiale- 1 responsable Squat

session s’est déroulée à Nice, au Relais international de la jeunesse les 11, 12 et 13 septembre 2013. 15 personnes ont été inscrites. 13 personnes ont participé à cette session de formation :

: Art et Si (Le Lavandou): 1 directrice, 1 coordinatrice CAARUD/Entractes : 1 chef de service, 2 éducateurs spécialisés dont 1 également

au centre LGBT, 1 travailleuse sociale, 1 animateur socio-éducatif: 1 éducateur spécialisé chef de service

CSAPA site du Malmont (Draguignan) : 1 infirmière

: 1 déléguée régionale, 1 chargé de mission

A l’issue des sessions de formation, les 29 participants ont rempli et rendu le questionnaire d’évaluation de la formation.

Opinion globale de la formation

Organisées dans le cadre de la mise en place d’une activité TROD conformément à 9 novembre 2010 et dans le contexte de la préparation à la semaine Flash Test,

ces formations ont été proposées en priorité aux structures demandant une habilitation Au total, 30 personnes

session s’est déroulée à Marseille au Centre Le Mistral, les 6, 9 et 10 septembre

1 éducatrice spécialisée - 1 infirmière -

1 chargé d’accompagnement : 1 coordinatrice du pôle social - 1 infirmière

conseillère conjugale et familiale

session s’est déroulée à Nice, au Relais international de la jeunesse - Clairvallon,

CAARUD/Entractes : 1 chef de service, 2 éducateurs spécialisés dont 1 également éducatif

A l’issue des sessions de formation, les 29 participants ont rempli et rendu le

Opinion globale de la formation

47

97% des participants sont très satisfaits (59%) ou satisfaits (38%) de l’ensemble de la formation. Les commentaires libres illustrent l’opinion générale très favorable qu’ils ont de la formation : « 3 jours de formation très intéressants et de rencontres avec d'autres acteurs » « Des intervenants de qualité qui ont su adapter leurs interventions à un public élargi »

« Point de vue médical très vulgarisé et accessible à tous - précision des connaissances »

« Merci à tous les intervenants pour leurs compétences »

« Nous avions beaucoup de questions sur les trod, la formation y a répondu, merci »

« Cette formation clarifie, elle consolide des acquis anciens et oblige à se réinterroger sur ses

pratiques et ses motivations à dépister », « J’ai beaucoup apprécié la clarté des intervenants et la

liberté des échanges qu'ils ont réussi à établir »

« Formateurs professionnels très impliqués : merci ! », « Excellente formation, un grand merci »

« Grand professionnalisme et bonne pédagogie de tous les intervenants »

« Très intéressant de rencontrer d'autres structures, d'autres acteurs avec d'autres pratiques »

« Formation intense qui m'a permis d'améliorer mes connaissances »

« Formation conviviale et valorisante », « Assez réfractaire sur les trod au départ, j'ai fait un long

chemin au cours de la formation, c'est un outil qui va faciliter les choses. Formation de qualité. »

« Agréablement surprise par la qualité de la formation »

« Beaucoup de connaissances avec des médecins très accessibles »

« Formation particulièrement intéressante sur l'ensemble des 3 jours »

« 3 jours très denses et intenses », « Formation très complète »

« Formation passionnante présentée par des gens passionnés et nous sommes devenus passionnés

aussi », « Non médicaux, nous nous sommes sentis invités sur ce domaine : chapeau ! »

Plusieurs participants auraient souhaité disposer de plus de temps pour des mises en situation d’entretien pré-test et d’accompagnement au résultat. Un a trouvé cette formation trop médicale. 97% des participants déclarent que cette formation a répondu à leurs attentes. 97% des participants déclarent qu’ils conseilleraient cette formation à d’autres professionnels. 26 participants sur 29 connaissaient le CRIPS avant de s’inscrire à cette formation. A l’issue de la formation, les participants identifient le CRIPS PACA comme un :

Tous ont coché au moins 1 item (% de réponses > 100%), en moyenne 3,6 items cochés.

62%

76%

76%

66%

76%

0% 20% 40% 60% 80%

organisme de formation

centre ressource

partenaire pour nos actions

centre de documentation

acteur de prévention et d'information

48

0%

20%

40%

60%

80%

100%

très

satisfaisant

satisfaisant

moyennement

satisfaisant

insatisfaisant

Détails de l'évaluation des différents modules :

Insatis- faisant

Moyenne-ment satisf.

Satis-faisant

Très satisfais.

Représentations-connaissances-épidémio. 10% 38% 52%

Virologie 4% 25% 71%

Bilan initial et suivi de l'infection à VIH 3% 41% 55%

Les modalités du dépistage en France 7% 26% 67%

Le counseling : attitudes et techniques 3% 48% 48%

Mises en situation entretiens 14% 31% 55%

Présentation et manipulation des TROD 3% 24% 72%

Dépistage en santé communautaire 7% 50% 43%

Tous les modules ont une très grande majorité de Très satisfaisant et Satisfaisant, allant de 86% à 97%. Opinions sur les différents modules :

Je conseillerais cette formation à d'autres professionnels

Cette formation a répondu à mes attentes

La méthodologie employée entraîne lassitude et ennui

La variété des activités rend la formation intéressante

La même méthodologie est employée tout au long

Les diff. méthodes sont bien adaptées aux modules

Les diff. intervenants sont référents dans leur domaine

La diversité des intervenants est un atout de la formation

A l’issue de la formation, les participants ont le sentiment d’avoir

90% des participants mentionnent avoir acquis des savoir faire. Très majoritairement, ils pensent avoir été amenés à réfléchir aux pratiques de dépistage, avoir acquis également des connaissances et obtenu des réponses à leurs questions. Plus des ¾ d’entre euxdéclarent avoir créé des liens avec des partenaires.

Les participants (97%) pensent que la diversité des intervenants est un atout pour cette formation et tous les considèrent comme référents dans leur domaine respectif. Majoritairement, ils pensent que la variété des activités permet de rendre la formation intéressante et que les différentes méthodes sont bien adaptées aux modules (66%). 97% des participants déclarent que cette formation a répondu à leurs attentes et qu’ils la conseilleraient à d’autres professionnels parce quetrès pertinente », « nécessaire, intéressante, utile

déçu par les intervenants

déçu par la méthodologie

obtenu des réponses

plus sensiblisé aux notions d'éthique

acquis des connaissances

acquis des savoir faire

créé des liens avec partenaires

identifié des structures et personnes référentes

été amené à réfléchir aux pratiques de dépistage

Opinion des formateurs et intervenants

49

3%

0%

0% 20% 40%

Je conseillerais cette formation à d'autres professionnels

Cette formation a répondu à mes attentes

La méthodologie employée entraîne lassitude et ennui

La variété des activités rend la formation intéressante

La même méthodologie est employée tout au long

Les diff. méthodes sont bien adaptées aux modules

Les diff. intervenants sont référents dans leur domaine

La diversité des intervenants est un atout de la formation

A l’issue de la formation, les participants ont le sentiment d’avoir :

des participants mentionnent avoir acquis des savoir faire. Très majoritairement, ils pensent avoir été amenés à réfléchir aux pratiques de dépistage, avoir acquis également des connaissances et obtenu des réponses à leurs questions. Plus des ¾ d’entre euxdéclarent avoir créé des liens avec des partenaires.

Les participants (97%) pensent que la diversité des intervenants est un atout pour cette formation et tous les considèrent comme référents dans leur domaine respectif.

ils pensent que la variété des activités permet de rendre la formation intéressante et que les différentes méthodes sont bien adaptées aux modules (66%).

97% des participants déclarent que cette formation a répondu à leurs attentes et qu’ils la aient à d’autres professionnels parce que : « très intéressante, très enrichissante,

nécessaire, intéressante, utile » , « claire et complète

0%

3%

0% 20% 40%

déçu par les intervenants

déçu par la méthodologie

obtenu des réponses

plus sensiblisé aux notions d'éthique

acquis des connaissances

acquis des savoir faire

créé des liens avec partenaires

identifié des structures et personnes référentes

été amené à réfléchir aux pratiques de dépistage

Très

satisfaisant

69%

Satisfaisant

31%

Opinion des formateurs et intervenants

97%97%

66%

66%

100%

97%

60% 80% 100%

des participants mentionnent avoir acquis des savoir faire. Très majoritairement, ils pensent avoir été amenés à réfléchir aux pratiques de dépistage, avoir acquis également des connaissances et obtenu des réponses à leurs questions. Plus des ¾ d’entre eux

Les participants (97%) pensent que la diversité des intervenants est un atout pour cette formation et tous les considèrent comme référents dans leur domaine respectif.

ils pensent que la variété des activités permet de rendre la formation intéressante et que les différentes méthodes sont bien adaptées aux modules (66%).

97% des participants déclarent que cette formation a répondu à leurs attentes et qu’ils la très intéressante, très enrichissante,

claire et complète », « c’est un apport

76%

52%

79%

90%

76%

62%

86%

60% 80% 100%

Très satisfaisant

Satisfaisant

Moyennement satisfaisant

Insatisfaisant

50

évident théorique et pratique », « l'approche générale VIH est nécessaire pour les trodeurs »,

« c’est une formation complète qui met l'accent sur l'importance de tout ce qui entoure le test »,

« elle est indispensable pour aborder une activité de trodeur », « ce temps permet de réfléchir à

l'éthique », « pour mieux apprendre sur dépistage et VIH », « pour acquérir des compétences » ,

« pour la variété des contenus et le professionnalisme des intervenants », « pour avoir un réseau de

professionnels en partenariat », « pour lever les a priori sur les trods », « pour ne pas banaliser les

trods », « pour démocratiser l'offre de dépistage », « pour mieux parler du VIH et des enjeux du

dépistage », « pour élargir les propositions de dépistage ».

Les participants ont été interrogés sur les 3 points abordés qui leur semblent essentiels par rapport à leur rôle : la quasi-totalité des participants cite la manipulation des TROD ainsi que le counseling et les mises en situation d’entretien pré-test et d’accompagnement au résultat. Les notions d’éthique sont souvent évoquées ainsi que l’expérience des intervenants formateurs comme autres points essentiels. « A la question, quels sont les points que vous auriez souhaité aborder lors de cette formation ? », plusieurs stagiaires auraient souhaité encore plus de temps pour les mises en situation. L’un d’entre eux évoque le montage du dossier d’habilitation. Un autre pense qu’il faudrait faire intervenir plusieurs structures associatives qui pratiquent les TROD. Comme nous l’avons déjà mentionné, seule l’association AIDES engagée dans ces actions depuis fin 2011 a, pour l’instant, un bilan conséquent permettant d’exposer son expérience, mais d’autres partenariats pourraient être mis en place à l’avenir. A l’issue de la formation, les 29 stagiaires déclarent se sentir en capacité de mettre en place l’activité de dépistage TROD dans leur structure. Le programme a été réalisé conformément à l’arrêté TROD du 9 novembre 2010 et en tenant compte de l’évaluation des sessions de formation de 2011 et 2012. Des partenariats ont été mis en place avec les professionnels référents sur chacun des territoires pour chaque thématique abordée au cours de la formation : - avec les CDAG des Conseils Généraux 06 et 13 en ce qui concerne la pratique des tests, le counseling et l’annonce des résultats - avec les deux COREVIH, le CHU de Nice et l’AP-HM, en ce qui concerne la virologie et le suivi clinique de l’infection à VIH - avec l’association AIDES pour le module santé communautaire. 15 structures associatives ou établissements différents de la région PACA ont pu former des personnels lors de ces 2 sessions de formation. Toutes ces structures sont engagées dans une demande d’habilitation ou une convention de partenariat pour l’activité TROD, en particulier lors de la Flash Test de septembre 2013. Les formateurs ont noté que les participants aux sessions 2013 étaient très motivés quant à la mise en place de l’activité TROD dans leur structure. La semaine Flash Test va de surcroît leur permettre une mise en pratique de leurs acquis dès la fin septembre. Par rapport aux années précédentes, les acteurs de terrain qui ont assisté aux formations semblent plus investis directement à l’élaboration du projet TROD dans leur structure. La proximité de la semaine Flash Test semble être un atout qui agit comme un booster avec le passage rapide à la pratique du dépistage par les TROD. Ceci est un point important à noter pour les calendriers de formation ultérieurs.

51

LLEESS IINNTTEERRVVEENNTTIIOONNSS AAUUPPRREESS DDEESS JJEEUUNNEESS DDAANNSS LLEESS CCFFAA EETT LLEESS LLYYCCEEEESS DDEE LLAA RREEGGIIOONN PPAACCAA

Les interventions auprès des jeunes dans les CFA et lycées de la région sont financées dans le cadre des activités du pôle d’interventions de prévention par la Région PACA avec le soutien du Conseil Général des Bouches-du-Rhône pour ce département.

Une méthodologie validée d’éducation à la vie affective et sexuelle Le programme d’éducation à la vie affective et sexuelle et de prévention des risques liés à la sexualité du CRIPS PACA est une action de santé publique en direction des jeunes de la région, apprentis et lycéens qui favorise l’adoption de comportements responsables et favorables à la santé, en rendant les jeunes acteurs de leur prévention. Conformément aux référentiels et recommandations d’experts en matière d’éducation à la sexualité, les interventions du CRIPS PACA développent une approche globale et participative incluant :

• La dimension relationnelle : respect de soi et de l’autre, notions de désir et plaisir, valorisation du dialogue, prévention des violences et des attitudes discriminantes, éducation à l’image pornographique,

• La dimension préventive : identification des situations à risque vis-à-vis des

grossesses non désirées et des IST dont le VIH, gestion de ces risques et élaboration de stratégies et de solutions, apprentissage à la pose du préservatif,

• La dimension informative : identification des structures et personnes ressources

de proximité en matière de dépistage, de contraception et d’IVG, transmission de connaissances sur les moyens de contraception et de protection des IST, présentation des dispositifs anonymes ou confidentiels gratuits à destination des jeunes. Les principes de l’action - Reconnaître pleinement aux jeunes le droit à une sexualité,

- Développer une attitude de non-jugement et de valorisation du groupe et des individus dans leur capacité à formuler leurs réflexions, interrogations et propositions,

- Favoriser l’autonomisation des jeunes par la recherche collective de solutions et la valorisation des comportements responsables,

- S’adapter au niveau de compréhension, de préoccupation et de maturité des jeunes,

- Abandonner tout discours injonctif ou fondé sur la peur,

- Créer un espace-temps de parole sur la sexualité en général, sans évoquer l’intimité de chacun.

52

L’organisation du programme d’interventions Le contact est pris dans chaque établissement avec le directeur ou chef d’établissement et la personne référente de la thématique santé, infirmier(e) scolaire dans les lycées, coordinateur pédagogique dans les CFA. Après recensement des classes concernées par les interventions (le programme cible les plus jeunes et les moins qualifiés), la programmation des séances est organisée conjointement par le CRIPS et le référent désigné par l’établissement. D’une durée de 2 heures, les séances s’inscrivent dans le cadre des programmes scolaires et de formation et se déroulent donc en lieu et place d’un cours dispensé par l’établissement. Chaque intervention concerne une classe entière telle qu’elle est constituée, sans séparation des filles et des garçons, afin de prendre en compte la dynamique de groupe existante. La présence durant les interventions des professeurs et formateurs en charge des classes, ainsi que de l’infirmière scolaire (pour les lycées) est encouragée par le CRIPS. Cette présence facilite l’identification par les jeunes de personnes ressources sur les questions liées à la prévention et la sexualité au sein de leur établissement. Elle favorise également le lien avec l’établissement en permettant une évaluation pertinente de l’action du CRIPS et l’émergence de projets et partenariats futurs. Plusieurs interventions sont planifiées sur une journée dans le même établissement. De cette manière, les intervenants ont le temps d’échanger avec les équipes pédagogiques entre les interventions, de leur présenter les objectifs du programme et de leur apporter de la documentation (brochures, affiches, outils, dossiers) en fonction de leurs besoins, identifiés en amont lors des contacts avec l’équipe éducative. Les interventions combinent, sur un mode participatif et adapté à chaque groupe (selon l’âge et le niveau de connaissances), des apports d’informations et de connaissances ainsi que des échanges sur la sexualité, le désir, l’amour, le plaisir, le respect mais aussi la prévention, la contraception et l’orientation sexuelle. L’intervenant a une posture et un discours adaptés au public concerné et valorise les jeunes dans leur capacité à formuler leurs réflexions et leurs interrogations. De ce fait, dès le début de l’intervention, un climat de confiance s’instaure avec lequel les jeunes se sentent libres de s’exprimer, sans crainte du jugement ou du regard d’autrui. L’intervenant va prendre en compte les préoccupations spécifiques de chaque groupe mais tous les thèmes sont abordés. Certaines questions sont systématiquement détaillées dans toutes les interventions comme les modes de transmission du VIH et les moyens de prévention, le dépistage, le mode d’emploi des préservatifs, les différents moyens de contraception, la contraception d’urgence et les structures ressources pour les jeunes sur leur territoire. Dans ses interventions, le CRIPS s’appuie sur différents outils pédagogiques visant à lancer les échanges et illustrer les débats : - le « brainstorming », qui d’entrée de jeu, offre à l’intervenant un repérage des connaissances, représentations et préoccupations du groupe et libère la parole des jeunes,

53

- des courts-métrages issus du DVD « 3000 scénarios contre un virus » qui permettent, d’ouvrir le débat autour de la question du préservatif (accès, négociation avec le partenaire, utilisation), - le manège enchanté, qui avec la participation des jeunes, permet une démonstration autour de la pose du préservatif.

A la fin de chaque séance, du matériel de prévention est mis à disposition des élèves et apprentis : des préservatifs, des brochures explicatives ainsi que des cartes mémo (structures ressources et numéros verts) et flyers Pass Contraception.

Les intervenants, salariés du CRIPS PACA, sont tous des professionnels diplômés d’un Master 2 en Education pour la santé, Promotion de la santé ou Psychologie sociale de la santé, et sont formés spécifiquement à la méthodologie d’interventions sur la sexualité auprès d’un public jeune.

Un programme qui participe à la réduction des inégalités territoriales de santé

Le CRIPS PACA développe son programme de prévention sur l'ensemble du territoire régional dans les six départements et tous les bassins de population sont représentés de manière proportionnelle au nombre d'établissements existants, lui-même lié à la population du territoire. En 2013, 38 CFA et 50 lycées ont bénéficié des interventions du CRIPS : près de la moitié sont des lycées professionnels, 32% des lycées d’enseignement général et technologique, 12% des lycées polyvalents. 3 sont des lycées agricoles. Dans les Bouches-du-Rhône, une intervention a été réalisée dans une structure d’insertion de Marseille (PEP 13) auprès de 15 jeunes en dispositif ENAF (élèves nouvellement arrivés en France). Parmi les établissements concernés par le programme du CRIPS, 38,2% sont situés dans les Bouches-du-Rhône, qui concentrent la plus forte densité de population jeune. Nombre d’établissements par département concernés par le programme du CRIPS en 2013

54

Le CRIPS propose de manière exhaustive, depuis 1999, des interventions de prévention et d’éducation à la vie affective et sexuelle à tous les Centres de Formation des Apprentis de la région PACA qui reçoivent des jeunes. Le CRIPS intervient depuis 2007 dans environ 1/3 des lycées de la région PACA. Le programme a été organisé sur l’ensemble du territoire régional en ciblant les établissements en fonction des zones les plus précarisées ou identifiées comme étant de faible niveau socio-économique, de l’appartenance à un réseau d’éducation prioritaire, de l’isolement de l’établissement et de la pénurie d’acteurs de prévention sur le territoire. En 2013, 7 nouveaux établissements ont été intégrés au programme : le CFA régional de Carros, le LGT René Goscinny à Drap, le LPO Paul Augier à Nice, le CFA des Travaux publics de Mallemort, le LP la Calade de Marseille, le CFA AFT-IFTIM de Marseille, le LPO Rouvière de Toulon. En 2013, le CRIPS PACA a réalisé 576 interventions de prévention des risques liés à la sexualité dans 89 établissements de la région. 10 874 jeunes au total ont bénéficié de ce programme d’interventions en 2013.

Répartition des interventions sur le territoire régional Fonds de carte : densité de population (source Insee)

3ème

DP6

1%

Répartition globale des jeunes par niveau

L’évaluation 2013 réalisée par questionnaire auprèmontre que 98% d’entre eux jugent important ou très important l’existence d’un programme régional de cette ampleurmais faire partie d'une démarche globalefinanceurs). Sans ce programme, je pense que nous aurions du mthèmes », « Tous nos jeunes doivent domaine de la prévention », «établissements », « Pour une lien et mettre en réseau », « Le CRIPS est le premier interlocuteur dans la région PACAde par la formation et la qualité de ses intervenants pour parler de sexualité et de prévention sida auprès des jeunes », «une aire géographique donnée ne peut que rassurer et aider correctement les adolescents », « Important que ce genre de programme soit encadré et financé. Permet un accèsfacile à ce genre d'action aux établissementsdéroulent sur le plan régional apporte une crédibilité à l'accès à l'information élèves sans restriction quelles que soient leurs origines etsupprime ainsi toute discrimination

Un programme en direction des plus jeunes et des moins qualifiés Le programme d’interventions du CRIPS PACA cible des établissements et dans les fconcernés les élèves de 1ère BEP (Brevet d’Etudes Professionnelles), de et de 2nde dans les lycées d’enseignement généralles filières professionnelles représentent 59% de41%. Les garçons sont majoritaires dans les filières professionnelles, tant au niveau des CFA que des lycées professionnels. En 2013, le programme d’interventions du CRIPS PACA a concerné 4 443 filles sur les 10 874 jeunes vus, soit 41% des effectifs.

Les classes de 3ème DP6 (Découverte Professionnelle), anciennement classes préparatoires à l’apprentissagedes jeunes de 14 à 16 ans ayant quitté le cursus scolaire classique et qui devraient poursuivre dans une filière professionnelle.

55

CAP/BEP 2nde

générale

2nde bac

pro

Autres

1%

30%

41%

25%

3%

Répartition globale des jeunes par niveau

d'études

réalisée par questionnaire auprès des établissements (cf page 68que 98% d’entre eux jugent important ou très important l’existence d’un

programme régional de cette ampleur : « Ces interventions ne doivent pas être isolées faire partie d'une démarche globale, il paraît important aussi d'être soutenu (par les eurs). Sans ce programme, je pense que nous aurions du mal à travailler sur ces

Tous nos jeunes doivent pouvoir bénéficier des mêmes compétences d, « Les CFA doivent avoir la même équité

Pour une optimisation de la couverture territorialeLe CRIPS est le premier interlocuteur dans la région PACA

de par la formation et la qualité de ses intervenants pour parler de sexualité et de prévention sida auprès des jeunes », « Un discours cohérent, homogène et identique sur une aire géographique donnée ne peut que rassurer et aider correctement les adolescents

Important que ce genre de programme soit encadré et financé. Permet un accèsfacile à ce genre d'action aux établissements », « Le fait que ces interventions gratuites se déroulent sur le plan régional apporte une crédibilité à l'accès à l'information

quelles que soient leurs origines et leurs conditions sociales et supprime ainsi toute discrimination ».

Un programme en direction des plus jeunes et des moins qualifiés

d’interventions du CRIPS PACA cible en priorité les élèves les plus jeunes des établissements et dans les filières professionnelles, les moins qualifiés

année de CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle) et de rofessionnelles), de 1ère année Bac Professionnel

dans les lycées d’enseignement général. Compte tenu des priorités retenues, les filières professionnelles représentent 59% des interventions, les filières générales 41%. Les garçons sont majoritaires dans les filières professionnelles, tant au niveau des CFA que des lycées professionnels. En 2013, le programme d’interventions du CRIPS

443 filles sur les 10 874 jeunes vus, soit 41% des effectifs.

DP6 (Découverte Professionnelle), anciennement classes préparatoires à l’apprentissage, sont intégrées aux lycées professionnels et concernent des jeunes de 14 à 16 ans ayant quitté le cursus scolaire classique et qui devraient

professionnelle.

s des établissements (cf page 68) que 98% d’entre eux jugent important ou très important l’existence d’un

Ces interventions ne doivent pas être isolées , il paraît important aussi d'être soutenu (par les

al à travailler sur ces pouvoir bénéficier des mêmes compétences dans le

même équité que les autres optimisation de la couverture territoriale », « Permettre du

Le CRIPS est le premier interlocuteur dans la région PACA, de par la formation et la qualité de ses intervenants pour parler de sexualité et de

Un discours cohérent, homogène et identique sur une aire géographique donnée ne peut que rassurer et aider correctement les adolescents

Important que ce genre de programme soit encadré et financé. Permet un accès plus Le fait que ces interventions gratuites se

déroulent sur le plan régional apporte une crédibilité à l'accès à l'information pour tous les leurs conditions sociales et

Un programme en direction des plus jeunes et des moins qualifiés

en priorité les élèves les plus jeunes ilières professionnelles, les moins qualifiés. Sont donc

année de CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle) et de Bac Professionnel ou 2nde Bac Pro,

Compte tenu des priorités retenues, , les filières générales

41%. Les garçons sont majoritaires dans les filières professionnelles, tant au niveau des CFA que des lycées professionnels. En 2013, le programme d’interventions du CRIPS

443 filles sur les 10 874 jeunes vus, soit 41% des effectifs.

DP6 (Découverte Professionnelle), anciennement classes sont intégrées aux lycées professionnels et concernent

des jeunes de 14 à 16 ans ayant quitté le cursus scolaire classique et qui devraient

56

En France, l’âge médian au premier rapport sexuel est de 17,1 ans pour les hommes / 17,7 ans pour les femmes [enquête Baromètre Santé 2010 qui interroge sur cette question les jeunes de 23 à 25 ans]. L’âge médian, c’est l’âge où la moitié des jeunes ont déjà eu leur premier rapport sexuel. L’enquête montre également que les jeunes des filières professionnelles sont un peu plus précoces que ceux des filières d’enseignement général. Ce premier rapport va donc très majoritairement se situer pour ces jeunes pendant les années lycée ou CFA (15-18 ans). Il est donc important que les interventions d’éducation à la vie affective et sexuelle soient programmées au début de cette tranche d’âge afin que les jeunes s’approprient un comportement de prévention dès leurs premières relations. Pour chaque établissement, le CRIPS veille à faire une proposition exhaustive pour les élèves de 1ère année. Dans la grande majorité des structures, toutes les classes du niveau concerné bénéficient donc d’interventions, parfois étalées sur toute l’année scolaire, donc parfois sur deux années civiles. Avec en 2013 une moyenne de 6,5 interventions par établissement, le CRIPS assure à son programme de prévention une véritable visibilité au sein des établissements et une bonne couverture des besoins.

Liste des établissements concernés

Ville CP Etablissement Nombre d'interv.

Nbre de jeunes

Alpes de Haute-Pce Digne-les-Bains 04000 CFA René Villeneuve 5 90 Digne-les-Bains 04000 LGT Pierre Gilles de Gennes 5 150 Sisteron 04200 LPO Paul Arène 8 212 Alpes de Haute-Pce Total 18 452 Hautes-Alpes Embrun 05200 LGT Honoré Romane 5 146 Gap 05000 CFA Tremplin Formation 6 61 Gap 05000 LGT Dominique Villars 8 220 Gap 05000 LP Paul Héraud 3 82 Gap 05000 LP Sévigné 5 96 Veynes 05400 LP Pierre Mendès France 4 70 Hautes-Alpes Total 31 675 Alpes-Maritimes Antibes 06600 CFA Agricole et Horticole 9 117 Antibes 06600 CFA du BTP d'Antibes 18 189 Antibes 06600 LGT Jacques Audiberti 2 36 Antibes 06600 LP Jacques Dolle 10 179 Cannes 06400 LP Les Coteaux 4 110 Cannes-la-Bocca 06150 Faculté des Métiers 13 227 Cannes-la-Bocca 06150 LP Hutinel 4 73 Carros 06510 CFA Régional de Carros 15 175 Drap 06340 LGT René Goscinny 7 87 Grasse 06130 LGT Alexis de Tocqueville 10 240 Menton 06500 LP Paul Valéry 5 101 Menton 06500 LP et LGT Pierre et Marie Curie 6 140 Mougins 06250 CFA Rosella Hightower 1 18 Nice 06000 LP Magnan 5 106

57

Nice 06200 CFA de l'Hôtellerie 4 68 Nice 06200 LPO Paul Augier 4 94 Nice 06200 Institut de Formation Automobile 9 132 Nice 06200 LGT Thierry Maulnier 8 249 Saint-Laurent-du-Var 06700 Institut Pharmacie-Santé 6 148 Valbonne 06560 LGT Simone Veil 10 251 Valdeblore 06420 LPO de la Montagne 5 130 Vence 06140 LGT Henri Matisse 11 350 Alpes-Maritimes Total 166 3 220 Bouches-du-Rhône Aix-en-Provence 13100 CFA du BTP des Milles 12 132 Aix-en-Provence 13100 CFA municipal Sainte-Victoire 4 64 Aix-en-Provence 13100 LP et LGT Emile Zola 5 87 Arles 13200 CFA Charles Privat 2 40 Arles 13200 LP Charles Privat 9 112 Istres 13800 CFAI d'Istres 7 103 Mallemort 13370 CFA des Travaux Public PACA 3 31 Marignane 13700 LGT Maurice Genevoix 12 227 Marignane 13700 LP Louis Blériot 9 112 Marseille 13001 CFA de la Bourse du Travail 2 17 Marseille 13008 CFA Horticulture 1 20 Marseille 13008 CFA des Métiers de l'Automobile 5 65 Marseille 13008 CFA Roger Para 2 31 Marseille 13008 LP Frédéric Mistral 9 148 Marseille 13010 LGT Marcel Pagnol 10 277 Marseille 13010 LP Ampère 10 160 Marseille 13010 LP Jean-Baptiste Brochier 6 115 Marseille 13011 CFA du BTP de Marseille 10 219 Marseille 13011 LP Camille Jullian 8 89 Marseille 13011 LP René Caillié 8 92 Marseille 13012 CFA des Compagnons du Devoir 4 56 Marseille 13012 LP Blaise Pascal 3 35 Marseille 13012 PEP 13 1 15 Marseille 13013 CFA Propreté 2 19 Marseille 13014 CFA interprofessionnel Corot 9 107 Marseille 13015 LP La Calade 8 115 Marseille 13016 CFA AFT-IFTIM 2 31 Miramas 13140 LGT Jean Cocteau 6 167 Port-de-Bouc 13110 CFA Henri Rol-Tanguy 5 53 Port-de-Bouc 13110 LP Jean Moulin 5 73 Saint-Martin-de-Crau 13310 MFR Rhône Alpilles 4 41 Salon-de-Provence 13300 CFA municipal de Salon-de-Provence 8 101 Tarascon 13150 LGT Alphonse Daudet 9 279 Vitrolles 13127 LPO Jean Monnet 9 269 Bouches-du-Rhône Total 209 3 502 Var Draguignan 83300 LP Léon Blum 7 143 Fréjus 83600 CFA de la CM du Var - Fréjus 2 27 Fréjus 83600 LP Gallieni 11 177 Hyères 83400 CFA CM du Var – Giens 2 45 Hyères 83400 LGT Jean Aicard 9 274 La Seyne-sur-Mer 83130 LPO Paul Langevin 9 183

58

Le Beausset 83330 CFA de la CM du Var – Le Beausset 6 96 Les Arcs 83460 CFA de la CM du Var – Les Arcs 3 63 Lorgues 83510 LGT de Lorgues 10 286 Saint-Maximin 83470 CFA de la CM du Var – Saint-Maximin 9 173 Toulon 83040 CFA de la CM du Var – La Valette 4 55 Toulon 83070 LPO Rouvière 9 243 Toulon 83100 LP Georges Cisson 5 72 Toulon 83200 CFA du BTP La Grande Tourrache 13 226 Var Total 99 2 063 Vaucluse Avignon 84000 CFA de la CM du Vaucluse 13 206 Avignon 84000 CFA du BTP Florentin Mouret 5 82 Avignon 84000 LGT Philippe de Girard 6 167 Avignon 84000 LP Robert Schuman 4 43 Carpentras 84200 CFA Agricole Louis Giraud 6 90 Carpentras 84200 LEGTA Louis Giraud 1 28 L'Isle-sur-la-Sorgue 84800 LPA La Ricarde 2 40 La Bastide-des-Jourdans 84240 CFA forestier 4 50 Orange 84100 LPA Viti-Vinicole 3 49 Vedène 84271 LP Domaine d'Eguilles 9 207 Vaucluse Total 53 962

PACA Total 576 10 874

L’accès aux préservatifs A travers son programme de prévention des risques liés à la sexualité, le CRIPS PACA veille également à favoriser ou renforcer la mise à disposition de moyens de prévention, en particulier la diffusion de préservatifs, au sein des lycées et CFA et l’autonomisation des jeunes. La diffusion directe auprès des jeunes Le CRIPS PACA diffuse directement des préservatifs auprès des jeunes, sans limitation de quantité, à l’issue de chaque intervention d’éducation à la vie affective et sexuelle. A la fin de chaque journée d’intervention dans un établissement, les équipes proposent le reliquat de préservatifs à la personne référente pour mise à disposition ultérieure auprès des jeunes. Le CRIPS PACA diffuse également des préservatifs masculins et féminins lors des évènements en direction du public jeune auxquels il participe comme le Printemps des lycéens et des apprentis, Cap Santé. Au cours de l’année 2013, 61 500 préservatifs ont ainsi été diffusés directement auprès des jeunes par le pôle de prévention du CRIPS.

59

Etat des lieux de l’accès aux préservatifs dans les établissements Afin d’obtenir une vision plus précise de l’accès des lycéens et apprentis aux préservatifs au sein de leur établissement et d’identifier ainsi les besoins des structures pour garantir cet accès, le CRIPS a procédé en 2013 à un état des lieux de l’installation de distributeurs et de la diffusion gratuite de préservatifs auprès de l’ensemble des lycées et CFA partenaires du programme d’interventions. L’état des lieux a été conduit sur la base d’un questionnaire permettant de renseigner à la fois la réalité des modalités de diffusion de préservatifs au sein des établissements, mais également les éventuels freins à cette diffusion : difficultés d’approvisionnement, réticence de la communauté éducative ou du chef d’établissement, absence de budget dédié, distributeurs vandalisés ou en panne, déficit d’information des jeunes. Tout au long de l’année, l’enquête a été réalisée par les intervenants de prévention du CRIPS PACA avec les personnes référentes des lycées et CFA concernés - contact direct ou téléphonique à l’occasion de l’organisation des interventions. Cette méthodologie, tout en permettant un recueil exhaustif des informations, a aussi favorisé le renforcement des liens avec les infirmier(e)s scolaires et référents des CFA qui ont globalement apprécié cette opportunité d’effectuer un diagnostic interne avec l’aide de professionnels de la prévention. Ces entretiens directs ont aussi permis de faire émerger des solutions pragmatiques et adaptées pour la plupart des établissements qui rencontraient des difficultés. En 2013, 87 établissements intégrés au programme d’interventions du CRIPS PACA, 37 CFA et 50 lycées, ont participé à cet état des lieux. Le CFA d’Hyères a fermé en juin 2013 et n’a pas été intégré à cet état des lieux.

- Dans les lycées Dans les lycées, la présence de distributeurs automatiques a été rendue obligatoire par la circulaire du 11 décembre 2006 du Ministère de l’Education Nationale. Ces distributeurs à tarif jeunes (1 € les 5 ou 6 préservatifs) offrent aux élèves la possibilité d’avoir accès aux préservatifs de manière anonyme.

76%

8%

52%

5%

92%

35%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

lycées CFA

Accès aux préservatifs dans les lycées et les CFA

Distributeur

Distributeur marche

Diffusion gratuite

60

La circulaire de 2006 a été renforcée en 2010 par la circulaire 2010-213 du 12 novembre qui rappelle que « la maintenance et l’approvisionnement des distributeurs de préservatifs, généralisés dans tous les lycées en 2008-2009, doivent être assurés ». Elle stipule également qu’il « est particulièrement important de veiller à choisir, en lien avec le conseil des délégués pour la vie lycéenne, les emplacements les plus adaptés » et que « parallèlement la mise à disposition de préservatifs dans les infirmeries sera poursuivie ». Parmi les 50 lycées interrogés, 76% sont équipés d’un distributeur automatique de préservatifs soit 38 établissements. Le distributeur s’avère être en état de marche pour seulement 26 d’entre eux. Au final, ce sont donc 52% des lycées interrogés qui assurent une diffusion effective de préservatifs via un distributeur. 92% des lycées interrogés (46/50) déclarent assurer également une diffusion gratuite de préservatifs à l’infirmerie scolaire, mais 60% des infirmier(e)s scolaires déclarent rencontrer des problèmes itératifs d’approvisionnement. Le CRIPS a apporté une solution concrète à chaque établissement où cela était nécessaire par une dotation correspondant à la demande de l’infirmier(e).

CP Ville Etablissements Qté

04200 Sisteron LPO Paul Arène 200

06150 Cannes-la-Bocca LP Hutinel 400

06340 Drap Lycée René Goscinny 300

06500 Menton LP et LGT Pierre et Marie Curie 200

06500 Menton LP Paul Valéry 250

06200 Nice LP Paul Augier 200

06200 Nice LGT Thierry Maulnier 200

06420 Valdeblore LPO de la Montagne 400

13700 Marignane LP Louis Blériot 500

13700 Marignane LP et LGT Maurice Genevoix 200

13010 Marseille LP Ampère 200

13010 Marseille LGT Marcel Pagnol 200

13011 Marseille LP René Caillié 100

13011 Marseille LP Camille Jullian 100

13140 Miramas LGT Jean Cocteau 200

83300 Draguignan LP Léon Blum 200

83600 Fréjus LP Gallieni 200

83400 Hyères LGT Jean Aicard 200

83510 Lorgues LGT de Lorgues 200

TOTAL 4 450

4 450 préservatifs ont ainsi été diffusés dans les lycées auprès des infirmier(e)s scolaires pour mise à disposition gratuite auprès des jeunes. Depuis 2006, plusieurs circulaires ministérielles se sont succédé pour encadrer l’accès aux préservatifs dans les établissements scolaires. Seuls 13 lycées (26%) ont au moins 2 distributeurs (circulaire 2007) en état de marche et poursuivent une diffusion gratuite à l’infirmerie scolaire, suivant ainsi à la lettre toutes les recommandations officielles.

61

- Dans les CFA Si l’installation de distributeur à tarif jeunes est une obligation faite aux lycées par l’Education Nationale, aucune disposition équivalente n’existe pour les CFA. Or, les différentes enquêtes et données sur la sexualité des jeunes montrent que ceux issus de filières professionnelles manifestent généralement une entrée plus précoce dans la sexualité. Du fait de leur formation et de leur inscription dans le monde du travail et de l’entreprise, ils sont confrontés à un mode de vie plus adulte que les lycéens. Permettre un accès aux moyens de protection via un distributeur de préservatifs, c’est donc reconnaître et favoriser cette autonomie des apprentis dans la gestion de leur vie affective et sexuelle. Sur les 37 CFA interrogés en 2013, seuls 3 établissements disposent d’un distributeur automatique de préservatifs, dont deux sont des CFA rattachés à un lycée et les apprentis bénéficient des dispositifs du lycée. Parmi ceux-là, un ne fonctionne pas car les préservatifs sont périmés et la clé du distributeur a été perdue. 13 d’entre eux, soit 35%, assurent une diffusion gratuite de préservatifs auprès des jeunes par le référent ou le coordinateur pédagogique. Cette diffusion gratuite a été très majoritairement mise en place avec le programme d’interventions du CRIPS et est parfois liée à l’approvisionnement en préservatifs par le CRIPS. Pour la majorité des jeunes en apprentissage, le CRIPS PACA, lors des interventions, représente la seule possibilité de se procurer des préservatifs au sein de leur établissement de formation. L’absence d’infirmière ou de personne référente santé pour assurer cette mise à disposition explique pour beaucoup cette situation. Devant le bilan très négatif de l’accès aux préservatifs dans les CFA, le CRIPS renforce ses propositions d’accompagnement en direction de ces établissements de formation pour des projets d’installation de distributeurs réalisés avec les jeunes et l’équipe pédagogique. L’accompagnement personnalisé du CRIPS PACA A la suite de cet état des lieux et afin d’améliorer l’accès des jeunes aux préservatifs et donc leur autonomie dans la prévention, le CRIPS PACA, à la rentrée de septembre 2013, a proposé à chaque établissement des solutions personnalisées et adaptées qui viennent s’ajouter à la diffusion directe de préservatifs auprès des jeunes lors des interventions. Le soutien du CRIPS a pris différentes formes selon les problématiques identifiées : - Dotation d’un stock de préservatifs pour permettre la mise à disposition gratuite auprès des jeunes 22 établissements (19 lycées et 3 CFA) ont reçu directement un stock de préservatifs. 4 900 préservatifs ont ainsi été diffusés auprès des infirmier(e)s scolaires et référents. 5 autres établissements ont été orientés vers des structures ressources de proximité sur le territoire et ont été conseillés sur la gestion des stocks et les modalités de diffusion (à la demande en consultation individuelle à l’infirmerie, en libre-service). - Conseil méthodologique pour remettre en marche le distributeur Parmi les 13 établissements dont le distributeur n’était pas en état de marche, certains ne savaient pas où se procurer des recharges pour réapprovisionner l’appareil, parfois ancien

62

et plus commercialisé. 8 ont bénéficié d’un conseil méthodologique avec le listing actualisé des diffuseurs permettant parfois des équivalences entre marques. Les autres ont reçu les coordonnées des prestataires pouvant réparer et assurer la maintenance des appareils. - Conseil méthodologique pour l’installation d’un distributeur dans les lycées Les 12 lycées qui n’ont pas installé de distributeur ont reçu un conseil méthodologique avec rappel des textes réglementaires, argumentaire pour le chef d’établissement, communication de devis de fournisseurs ou prestataires, et diffusion du dossier « Guide pour l’installation de distributeur de préservatifs à tarif jeunes dans les établissements accueillant des jeunes » réalisé par le CRIPS PACA. Tous les établissements se sont vu proposer un accompagnement personnalisé avec un projet impliquant les élèves pour l’installation d’un distributeur. - Accompagnement personnalisé à l’installation et/ou la promotion d’un distributeur de préservatifs dans le cadre d’un projet impliquant des jeunes-relais de prévention 5 établissements, dont 3 CFA, ont réalisé ou initié en 2013 un projet impliquant des jeunes-relais de prévention et des membres de l’équipe pédagogique, avec l’aide personnalisée du CRIPS : - LGT Henri Matisse de Vence (06) - LP Louis Blériot de Marignane (13) - CFA des Métiers de l’Automobile de Marseille (13) - Institut de Formation Automobile de Nice (06) - projet initié en 2013 - inauguration le 13 mars 2014 - Faculté des Métiers de Cannes (06) - convention de vie apprentie 2013-2014 en cours de réalisation. Ces actions sont détaillées dans le chapitre consacré aux actions de prévention par les pairs (cf page 81). L’accompagnement des jeunes et de leurs encadrants a été effectué par les intervenants de prévention du CRIPS PACA sur une durée de plusieurs semaines : rencontres avec les chefs d’établissements, référents santé et équipes pédagogiques, animation de séances de réflexion et de production auprès des jeunes, suivi et validation des contenus en lien avec les enseignants/formateurs, organisation d’une journée de valorisation des travaux des jeunes et inauguration du distributeur. Cet accompagnement personnalisé a permis d’apporter des solutions d’amélioration concrètes aux problèmes d’accès des jeunes aux préservatifs, a fait émerger ou renforcer l’intérêt des établissements pour une démarche de promotion de la santé et a contribué au renforcement du lien et au transfert d’expertise entre les professionnels du CRIPS et ceux des établissements.

Les interventions dans les CFA Le CRIPS propose de manière exhaustive, depuis et d’éducation à la vie affective et sexuelle à tous les CFA de la région PACA qui des apprentis. En 2013, le CRIPS PACA a réalisé Apprentis, dont ont bénéficié 3 468 apprentis Répartition des apprentis par niveau d’études En 2013, 78% des apprentisbénéficié d’interventions sont en classe de CAP1 ou BEP1, 13en 2nde Bac Pro.

Les débats théâtralisés Chaque année, le CRIPS PACA propose pour les CFA. Pour ces débats, le CRIPS fait appel à la compagnie théâtrale ENTR’ACT de Saint-Raphaël et à son spectaclprévention du sida, l’accès au dépistage atteintes. Perçu comme un spectacle, le théâtre forumsalle différente de leur salle habituelle de cours qui tejeunes sont ainsi plus enclins à participer et à réagir.déroule autour de plusieurs saynètes permettant d’aborder la question du préservatif (comment proposer le préservatif à son partenaire), celle du dépistage (comment prendre conscience des risques et quel est l’intérêt du test de dépistage) et celle de la discrimination (comment réagir face à une personne séropositive). Dans chacune des saynètes, jouées une première fois par les comédiens, un personnage se retrouve en difficulté. A la fin de cette première représentation, chaque scène est rejouée et les jeunes sont invités à l’interrompre à tout moment pour proposer une alternative

29%

71%

Filles

Garçons

63

es interventions dans les CFA

Le CRIPS propose de manière exhaustive, depuis 1999, des interventions de prévention et d’éducation à la vie affective et sexuelle à tous les CFA de la région PACA qui

, le CRIPS PACA a réalisé 235 interventions dans 38 Centres de Formation des 3 468 apprentis.

Répartition des apprentis par niveau d’études

apprentis ayant ont en

classe de CAP1 ou BEP1, 13% sont

Répartition des apprentis par sexe

Dans les CFA, les garçons sont majoritaires surtout dans les niveaux CAP et BEP. Laaugmente dans les classes d’alternance postBTS et Master, qui ne sont pas ciblées dans le programme. Parmi les apprentis ayant bénéficprogramme du CRIPS en 2013, on dgarçons.

Chaque année, le CRIPS PACA propose quelques représentations de débats théâtralisés CFA. Pour ces débats, le CRIPS fait appel à la compagnie théâtrale ENTR’ACT Raphaël et à son spectacle « Si d’Aventure ». Ce spectacle es

prévention du sida, l’accès au dépistage et la lutte contre l’exclusion des personnes

e théâtre forum accueille environ 50 jeuneseur salle habituelle de cours qui tend à créer un cadre particulier.

jeunes sont ainsi plus enclins à participer et à réagir. La séance dure deux heures et se déroule autour de plusieurs saynètes permettant d’aborder la question du préservatif

proposer le préservatif à son partenaire), celle du dépistage (comment prendre conscience des risques et quel est l’intérêt du test de dépistage) et celle de la discrimination (comment réagir face à une personne séropositive). Dans chacune des

ouées une première fois par les comédiens, un personnage se retrouve en difficulté. A la fin de cette première représentation, chaque scène est rejouée et les jeunes sont invités à l’interrompre à tout moment pour proposer une alternative

Filles

Garçons

78%

13%9%

, des interventions de prévention et d’éducation à la vie affective et sexuelle à tous les CFA de la région PACA qui reçoivent

235 interventions dans 38 Centres de Formation des

ion des apprentis par sexe

sont majoritaires surtout dans les niveaux CAP et BEP. La proportion de filles

dans les classes d’alternance post-bac BTS et Master, qui ne sont pas ciblées dans le

Parmi les apprentis ayant bénéficié du programme du CRIPS en 2013, on dénombre 71% de

représentations de débats théâtralisés CFA. Pour ces débats, le CRIPS fait appel à la compagnie théâtrale ENTR’ACT

». Ce spectacle est axé sur la et la lutte contre l’exclusion des personnes

jeunes réunis dans une nd à créer un cadre particulier. Les La séance dure deux heures et se

déroule autour de plusieurs saynètes permettant d’aborder la question du préservatif proposer le préservatif à son partenaire), celle du dépistage (comment prendre

conscience des risques et quel est l’intérêt du test de dépistage) et celle de la discrimination (comment réagir face à une personne séropositive). Dans chacune des

ouées une première fois par les comédiens, un personnage se retrouve en difficulté. A la fin de cette première représentation, chaque scène est rejouée et les jeunes sont invités à l’interrompre à tout moment pour proposer une alternative à l’argumentation

CAP1/BEP1

2nde Bac pro

Autres : CAP2, Bac

pro2, BP

64

en remplaçant le personnage en difficulté. L’objectif est de trouver une issue positive pour chacun des personnages. C’est l’occasion pour les jeunes d’exprimer leurs opinions, de se mettre « en situation » et d’élaborer collectivement des solutions. Ces mises en scène font émerger les notions d’indifférence, d’insouciance, de solidarité et de responsabilisation. Sous une forme en apparence plus ludique, les débats théâtralisés sont une autre façon d’aborder, de manière interactive, les thématiques concernant le sida et la vie affective et sexuelle. Les saynètes, en impliquant activement les jeunes, favorisent l’appropriation et la réflexion autour des comportements préventifs. Les élèves deviennent alors eux-mêmes acteurs du discours de prévention. La compagnie théâtrale, formée à ce type d’intervention, ainsi que l’intervenant du CRIPS accompagnant le forum, complètent les informations qui ont émergé au cours du débat et répondent aux questions qui sont soulevées. En 2013, 6 débats théâtralisés ont été réalisés qui ont concerné 287 apprentis : - 2 à l’annexe de Saint-Maximin du CFA de la Chambre des Métiers du Var (83) - 2 au CFA du BTP de Marseille la Valentine (13) - 1 à la Faculté des Métiers de Cannes (06) - 1 à l’Institut Pharmacie Santé de Saint-Laurent-du-Var (06)

Liste des CFA - Nombre d’interventions et nombre de jeunes concernés

Ville CP Etablissement Nbre

interv. Nbre

jeunes

Alpes de Haute-Pce

Digne-les-Bains 04000 CFA René Villeneuve 5 90 Alpes de Haute-Pce

Total 5 90

Hautes-Alpes

Gap 05000 CFA Tremplin Formation 6 61 Hautes-Alpes

Total 6 61

Alpes-Maritimes

Antibes 06600 CFA Agricole et Horticole 9 117 Antibes 06600 CFA du BTP d'Antibes 18 189 Cannes-la-Bocca 06150 Faculté des Métiers 13 227 Carros 06510 CFA Régional de Carros 15 175 Mougins 06250 CFA Rosella Hightower 1 18 Nice 06200 CFA de l'Hôtellerie 4 68 Nice 06200 Institut de Formation Automobile 9 132 Saint-Laurent-du-Var 06700 Institut Pharmacie-Santé 6 148 Alpes-Maritimes

Total 75 1 074

Bouches-du-Rhône

Aix-en-Provence 13100 CFA du BTP des Milles 12 132 Aix-en-Provence 13100 CFA municipal Sainte-Victoire 4 64 Arles 13200 CFA Charles Privat 2 40 Istres 13800 CFAI d'Istres 7 103 Mallemort 13370 CFA des Travaux Public PACA 3 31 Marseille 13001 CFA de la Bourse du Travail 2 17 Marseille 13008 CFA Horticulture 1 20

65

Marseille 13008 CFA des Métiers de l'Automobile 5 65 Marseille 13008 CFA Roger Para 2 31 Marseille 13011 CFA du BTP de Marseille 10 219 Marseille 13012 CFA des Compagnons du Devoir 4 56 Marseille 13013 CFA Propreté 2 19 Marseille 13014 CFA interprofessionnel Corot 9 107 Marseille 13016 CFA AFT-IFTIM 2 31 Port-de-Bouc 13110 CFA Henri Rol-Tanguy 5 53 Saint-Martin-de-Crau 13310 MFR Rhône Alpilles 4 41 Salon-de-Provence 13300 CFA municipal de Salon-de-Provence 8 101 Bouches-du-Rhône

Total 82 1 130

Var

Fréjus 83600 CFA de la CM du Var - Fréjus 2 27 Hyères 83400 CFA CM du Var – Giens 2 45 Le Beausset 83330 CFA de la CM du Var – Le Beausset 6 96 Les Arcs 83460 CFA de la CM du Var – Les Arcs 3 63 Saint-Maximin 83470 CFA de la CM du Var – Saint-Maximin 9 173 Toulon 83040 CFA de la CM du Var – La Valette 4 55 Toulon 83200 CFA du BTP La Grande Tourrache 13 226 Var

Total 39 685

Vaucluse

Avignon 84000 CFA de la CM du Vaucluse 13 206 Avignon 84000 CFA du BTP Florentin Mouret 5 82 Carpentras 84200 CFA Agricole Louis Giraud 6 90 La Bastide-des-Jourdans 84240 CFA Forestier 4 50 Vaucluse

Total 28 428

PACA

Total 235 3 468

Les interventions dans les lycées En 2013, le CRIPS PACA a réalisé dont 7 391 jeunes lycéens ont bénéficié. Le CRIPS PACA intègre dans son programme d’interventions près d’un tiers des lycées de la région PACA. Avec une répartition géographique qui couvre les six départements de la région PACA, le CRIPS établit une liste des lycées prioritaires en fonction des zpopulations les plus « précariséeséconomique, de l’appartenance de l’établicollèges du même secteur), du type de lycée, de l’isolement de l’établissement pénurie d’acteurs de prévention sur le territoire. Répartition des lycées 2013

LP = lycée professionnel, LGT = lycée d’enseignement général et technologique, LPO = lycée polyvalent, LPA = lycée professionnel agricole, LEGTA = lycée d’enseignement général et technologique agricole

Répartition des lycéens par niveau d’études

Parmi les lycéens ayant bénéficié du programme en 2013 : 60% étaient en seconde générale, 31% en seconde Bac Pro.

6

46%54%

Filles

Garçons

66

es interventions dans les lycées

, le CRIPS PACA a réalisé 340 interventions dans 50 lycéesont bénéficié.

Le CRIPS PACA intègre dans son programme d’interventions près d’un tiers des lycées de la région PACA. Avec une répartition géographique qui couvre les six départements de la région PACA, le CRIPS établit une liste des lycées prioritaires en fonction des z

précarisées » ou identifiées comme étant de , de l’appartenance de l’établissement à une ZEP (ou classement

collèges du même secteur), du type de lycée, de l’isolement de l’établissement pénurie d’acteurs de prévention sur le territoire.

selon le type d’établissement

LP = lycée professionnel, LGT = lycée d’enseignement général et technologique, LPO = lycée polyvalent, LPA = lycée

d’enseignement général et technologique agricole

Répartition des lycéens par niveau d’études

bénéficié

en seconde générale,

Proportion de filles dans l’ensemble des lycées

Dans les lycées, on dénombre une proportion plus importante de filles qu’en CFA, même si professionnelles restent à prédominance masculine Dans les classes de seconde générale, la proportion de filles est majoritaire (filles 53%).

23

16

2 2 1LP

LGT

LPO

LP et LGT

LPA

LEGTA

Garçons

60%31%

1%8%

340 interventions dans 50 lycées de la région PACA

Le CRIPS PACA intègre dans son programme d’interventions près d’un tiers des lycées de la région PACA. Avec une répartition géographique qui couvre les six départements de la région PACA, le CRIPS établit une liste des lycées prioritaires en fonction des zones de

» ou identifiées comme étant de faible niveau socio-ssement à une ZEP (ou classement ZEP des

collèges du même secteur), du type de lycée, de l’isolement de l’établissement et de la

LP = lycée professionnel, LGT = lycée d’enseignement général et technologique, LPO = lycée polyvalent, LPA = lycée

filles dans l’ensemble des lycées

Dans les lycées, on dénombre une proportion plus , même si les filières

à prédominance masculine.

Dans les classes de seconde générale, la proportion de

2nde générale

2nde Bac pro

3ème DP6

CAP1/BEP1

Autres

67

Liste des lycées - Nombre d’interventions et nombre de jeunes concernés

Ville CP Etablissement Nbre

interv. Nbre

jeunes

Alpes de Haute-Provence Digne-les-Bains 04000 LGT Pierre Gilles de Gennes 5 150 Sisteron 04200 LPO Paul Arène 8 212 Alpes de Haute-Pce Total 13 362 Hautes-Alpes Embrun 05200 LGT Honoré Romane 5 146 Gap 05000 LGT Dominique Villars 8 220 Gap 05000 LP Paul Héraud 3 82 Gap 05000 LP Sévigné 5 96 Veynes 05400 LP Pierre Mendès France 4 70 Hautes-Alpes Total 25 614 Alpes-Maritimes Antibes 06600 LGT Jacques Audiberti 2 36 Antibes 06600 LP Jacques Dolle 10 179 Cannes 06400 LP Les Coteaux 4 110 Cannes-la-Bocca 06150 LP Hutinel 4 73 Drap 06340 LGT René Goscinny 7 87 Grasse 06130 LGT Alexis de Tocqueville 10 240 Menton 06500 LP Paul Valéry 5 101 Menton 06500 LP et LGT Pierre et Marie Curie 6 140 Nice 06000 LP Magnan 5 106 Nice 06200 LPO Paul Augier 4 94 Nice 06200 LGT Thierry Maulnier 8 249 Valbonne 06560 LGT Simone Veil 10 251 Valdeblore 06420 LPO de la Montagne 5 130 Vence 06140 LGT Henri Matisse 11 350 Alpes-Maritimes Total 91 2 146 Bouches-du-Rhône Aix-en-Provence 13100 LP et LGT Emile Zola 5 87 Arles 13200 LP Charles Privat 9 112 Marignane 13700 LGT Maurice Genevoix 12 227 Marignane 13700 LP Louis Blériot 9 112 Marseille 13008 LP Frédéric Mistral 9 148 Marseille 13010 LGT Marcel Pagnol 10 277 Marseille 13010 LP Ampère 10 160 Marseille 13010 LP Jean-Baptiste Brochier 6 115 Marseille 13011 LP Camille Jullian 8 89 Marseille 13011 LP René Caillié 8 92 Marseille 13012 LP Blaise Pascal 3 35 Marseille 13015 LP La Calade 8 115 Miramas 13140 LGT Jean Cocteau 6 167 Port-de-Bouc 13110 LP Jean Moulin 5 73 Tarascon 13150 LGT Alphonse Daudet 9 279 Vitrolles 13127 LPO Jean Monnet 9 269 Bouches-du-Rhône Total 126 2 357

68

Var Draguignan 83300 LP Léon Blum 7 143 Fréjus 83600 LP Gallieni 11 177 Hyères 83400 LGT Jean Aicard 9 274 La Seyne-sur-Mer 83130 LPO Paul Langevin 9 183 Lorgues 83510 LGT de Lorgues 10 286 Toulon 83070 LPO Rouvière 9 243 Toulon 83100 LP Georges Cisson 5 72 Var Total 60 1 378 Vaucluse Avignon 84000 LGT Philippe de Girard 6 167 Avignon 84000 LP Robert Schuman 4 43 Carpentras 84200 LEGTA Louis Giraud 1 28 L'Isle-sur-la-Sorgue 84800 LPA La Ricarde 2 40 Orange 84100 LPA Viti-Vinicole 3 49 Vedène 84271 LP Domaine d'Eguilles 9 207 Vaucluse Total 25 534

PACA Total 340 7 391

L’évaluation du programme 2013 auprès des établissements Le CRIPS PACA a réalisé une évaluation de son programme d’interventions auprès des 88 établissements (lycées et CFA) qui en ont bénéficié au cours de l’année 2013, par le biais d’un questionnaire adressé aux responsables de tous les établissements. 50 questionnaires complétés ont été renvoyés au CRIPS PACA, soit un taux de retour de 57%. 17 CFA et 33 lycées ont répondu, tous les départements étant représentés. Dans les lycées, l’interlocuteur est presque toujours l’infirmière scolaire ; dans les CFA, le répondant est la personne chargée d’organiser les interventions dans l’établissement, souvent le coordinateur pédagogique, qui n’est pas forcément une personne ressource sur les questions de santé. Des établissements attachés à l’existence d’un programme régional Pour plus de la moitié des établissements - 76% des CFA et 45% des lycées - l’action du CRIPS PACA est la seule organisée sur les thématiques d’éducation à la sexualité, tous niveaux d’études confondus. 96% des établissements considèrent comme très important (60%) ou important (36%) que les interventions du CRIPS relèvent d’un programme régional de grande ampleur et les commentaires sont explicites : - « Le fait que ces interventions gratuites se déroulent sur le plan régional apporte une crédibilité à l'accès à l'information pour tous les élèves sans restriction quelles que soient leurs origines et leurs conditions sociales et supprime ainsi toute discrimination »

69

- « Ces interventions ne doivent pas être isolées mais faire partie d'une démarche globale, il paraît important aussi d'être soutenu par la Région en tant que financeur. Sans ce programme, je pense que nous aurions du mal à travailler sur ces thèmes » - « Tous nos jeunes doivent pouvoir bénéficier des mêmes compétences dans le domaine de la prévention » - « Les CFA doivent avoir la même équité que les autres établissements » - « Pour une optimisation de la couverture territoriale » - « Permettre du lien et mettre en réseau » - « Le CRIPS est le premier interlocuteur dans la région PACA, de par la formation et la qualité de ses intervenants pour parler de sexualité et de prévention sida auprès des jeunes » - « Important que ce genre de programme soit encadré et financé par la Région. Permet un accès plus facile à ce genre d'action pour les établissements » - « Un discours cohérent, homogène et identique sur une aire géographique donnée ne peut que rassurer et aider correctement les adolescents » Deux établissements considèrent que cette dimension régionale n’est pas forcément importante, l’essentiel pour eux étant que des interventions de ce type existent, qu’elles soient gratuites et de qualité. Dans les établissements, notamment les CFA où il n’existe pas d’interlocuteur spécifique sur les questions de santé, les interventions du CRIPS constituent souvent la seule opportunité pour les jeunes non seulement de parler de sexualité mais aussi d’avoir accès à du matériel de prévention au sein de leur lieu de formation. Dans plus d’un établissement sur trois, les jeunes n’ont pas accès à des préservatifs gratuits en-dehors des interventions du CRIPS. Cette situation représente 76% des CFA. En 2013, les intervenants de prévention du CRIPS PACA ont diffusé 61 500 préservatifs gratuits aux jeunes au cours des interventions. Une communauté éducative qui adhère à l’approche du CRIPS Tous les répondants ont une opinion globale très satisfaisante (76%) ou satisfaisante (24%) sur les interventions. 96% estiment leurs jeunes satisfaits.

Pensez-vous que les jeunes sont satisfaits de l'intervention du CRIPS ?

Très

satisfaisant

76%

Satisfaisant

24%

Opinion globale sur les interventions

Très satisfaisant

Satisfaisant

96%

4%

Pensez-vous que les jeunes

sont satisfaits de

l'intervention du CRIPS ?

Oui Ne sait pas

70

Plus de 7 répondants sur 10 indiquent avoir aussi eu des retours de la part d’autres adultes de l’établissement (enseignants, formateurs, infirmières, surveillants, responsables pédagogiques). Tous se sont déclarés également très satisfaits ou satisfaits. Les réponses montrent que ce programme de prévention a un impact au-delà des jeunes et de la personne référente dans l’établissement, puisque de nombreux autres acteurs connaissent et appréhendent favorablement cette action. Les intervenants de prévention du CRIPS sont tous titulaires d’un master en éducation pour la santé ou en psychologie sociale de la santé, et sont systématiquement formés à la méthodologie d’intervention sur la sexualité auprès de jeunes. Les établissements sont 96% à trouver très important (66%) ou important (30%) le fait que les intervenants soient des professionnels qualifiés et formés sur ces thématiques. Le professionnalisme des intervenants de prévention est largement souligné : « bonne approche des élèves, bonne maîtrise du sujet », « très professionnelle, disponible, connaissances actualisées », « intervenants souriants et à l’écoute de nos jeunes », « ponctualité, sérieux, bonne connaissance du sujet et des adolescents, bonne maîtrise des groupes », « posture et discours des intervenants en adéquation avec le public sensibilisé », « qualités d'animation, de gestion du groupe, capacité d'adaptation dans l'approche et le contenu en fonction des groupes d'élèves », « intervenants très professionnels ». Un seul établissement juge que les professionnels de santé sont plus légitimes à délivrer une information concrète à un public adolescent.

Le fait que les intervenants aient une posture et un discours adaptés aux jeunes est souligné par tous les répondants. 98% d’entre eux attachent de l’importance à ce qu’un véritable espace de parole sur la sexualité soit offert, et pour 96% le programme du CRIPS répond à un besoin des jeunes. 92% des établissements sont attachés au fait de faire appel à des intervenants extérieurs. Enfin, ils sont 98% à considérer comme très important (80%) ou important (18%) que les interventions soient gratuites pour les établissements parce que le programme est financé par les pouvoirs publics (Conseil Régional et CG13).

66%

30%

2%2%

Les intervenants sont des professionnels

qualifiés et formés

Très important

Important

Peu important

Non répondu

71

En définitive, ce sont les principes d’action et la démarche globale développés par le CRIPS qui sont plébiscités dans les commentaires libres : - « Les élèves ressortent de là informés et satisfaits de toutes les infos données » - « Les élèves peuvent s'exprimer sans crainte et aborder tous les sujets sans "tabou" avec un langage qui leur est propre » - « interventions adaptées et interactives » - « Les informations apportées étaient bien adaptées au public ciblé (élèves de 2nde). Il est important de rappeler les différents moyens de contraception, de discuter sur les relations garçons/filles dans le respect mutuel à l'âge où la vie affective et sexuelle prend de plus en plus de place dans la vie du jeune. Enfin, il est intéressant d'actualiser les connaissances sur le sida » - « Les interventions ont été de très bonne qualité, bonne approche des élèves, bonne maîtrise du sujet, présentation agréable et efficace » - « L'intervention de 2 heures permet d'aborder tous les thèmes. La variété des supports est aussi intéressante. Utilisation d'un vocabulaire adéquat pour aborder des sujets pas toujours faciles » - « Interventions interactives et ludiques qui plaisent aux élèves » - « Animations dynamiques et pertinentes » - « Très satisfaisante pour la qualité du contenu des interventions qui font passer des messages, donnent des informations auprès des jeunes et font la chasse aux idées reçues dans le domaine de la sexualité » - « Nous sommes tout à fait satisfaits et pensons que la plupart de nos élèves tirent grand bénéfice de l'information que vous véhiculez » - « Satisfaits de la qualité et du contenu de l’intervention ». Une répondante considère que l’information véhiculée n’est parfois pas assez développée ou manquante. Une autre suggère de parler davantage des conséquences physiques et morales du sida. Un programme adapté au fonctionnement des établissements Le pôle d’interventions du CRIPS PACA cible en priorité les élèves les plus jeunes des établissements et dans les filières professionnelles, les moins qualifiés. Sont donc concernés les élèves de 1ère année de CAP (certificat d’aptitude professionnelle) et de BEP (brevet d’études professionnelles), de Bac Professionnel en 3 ans (2nde Bac Pro), et de 2nde générale dans les lycées d’enseignement général : 97% des jeunes ayant bénéficié d’interventions en 2013 entrent dans ces catégories.

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Posture et discours adaptés au public

Interventions gratuites - financées par les pouvoirs publics

Espace de parole sur la sexualité

Besoin des jeunes

Intervenants externes à l'établissement

Très important Important Peu important Pas du tout important Non répondu

72

48 établissements jugent très important ou important que toutes les classes d’un même niveau bénéficient de cette action. Pour chacun, le CRIPS fait une proposition exhaustive pour les élèves de 1ère année. En 2013, dans près de 8 établissements sur 10, la totalité des classes du niveau concerné a bénéficié de ces interventions. Très largement, les modalités d’organisation de ce programme correspondent aux attentes et au fonctionnement des établissements. Deux établissements souhaiteraient que soient plutôt privilégiés les niveaux supérieurs (2ème année Bac Pro ou terminale). Ainsi, 98% des répondants sont très satisfaits (61%) ou satisfaits (37%) de la programmation mise en place : « Disponibilité de l'équipe aussi bien pour répondre à mes questions au téléphone, que pour l'organisation et planification des actions. L'équipe cherche vraiment à satisfaire les coordinateurs et les enseignants concernés par les horaires/classes », « Bonne anticipation de la programmation, relation téléphonique permanente pour l'organisation », « Flexibilité, adaptation », « Interlocuteur à l'écoute des difficultés d'organisation interne », « Interventions toujours très bien préparées, adaptation facile aux conditions qui ne sont pas toujours évidentes en milieu scolaire ».

Les répondants sont aussi 98% à attacher de l’importance au fait que ces séances soient intégrées dans le cursus des jeunes et organisées en lieu et place d’un cours. Le CRIPS PACA, un soutien pour les équipes Un établissement sur quatre s’estime moyennement ou pas du tout assez informé sur les structures ressources de proximité dans le champ de la santé à disposition des jeunes. 42% des référents interrogés mentionnent des demandes d’information, d’adresses ou de contacts sur des structures ressources/relais en lien avec ces thématiques formulées par des membres de l’équipe pédagogique. Les 3/4 des structures indiquent solliciter le CRIPS pour d’autres besoins que les interventions : accompagnement méthodologique, approvisionnement en supports d’information et matériels de prévention, recherche documentaire et aide à l’approfondissement de connaissances professionnelles, formation à la méthodologie d’interventions auprès des jeunes. Ainsi, 33 établissements souhaitent être tenus informés des prochaines sessions de formation organisées par le CRIPS PACA.

Très

satisfaisante

61%

Satisfaisant

37%

Insatisfaisant

2%

Opinion globale sur la programmation

Très satisfaisante

Satisfaisant

Insatisfaisant

73

40% d’entre eux considèrent que les interventions ont facilité par la suite les échanges entre jeunes et adultes sur les thèmes abordés : « Après l'intervention, les élèves arrivent plus facilement à l'infirmerie pour dialoguer », « Dans notre établissement les professeurs savent que les élèves sont en demande d'informations sur la sexualité (difficultés à en parler dans leur famille ou même dans leur vie sociale) », « Les jeunes viennent voir le CPE pour en parler ». Dans plus de 70% des cas, les interventions ont généré des demandes d’orientation ou d’information de la part des jeunes auprès des personnes ressources de l’établissement.

A travers son programme d’interventions, c’est l’expertise globale du CRIPS PACA en matière d’éducation à la sexualité et de prévention des risques liés à la sexualité qui est ainsi soulignée par les établissements partenaires. Ces commentaires reflètent le lien privilégié entretenu entre le CRIPS et les établissements de la région, ainsi que leur souhait d’un partenariat pérenne : - « Partenariat enrichissant » - « Cela fait plusieurs années qu'on travaille avec le CRIPS et les apprentis sont toujours très intéressés. De plus, les formateurs s'en servent dans leurs cours. » - « (les enseignants) se servent de certaines notions dans leurs cours » - « Ce sont des actions à pérenniser absolument ! » Ainsi, 49 des 50 établissements répondants souhaitent reconduire cette action l’année prochaine. ANNEXE - Liste des établissements ayant répondu au questionnaire d’évaluation : LGT Pierre-Gilles de Gennes, Digne (04) LPO Paul Arène, Sisteron (04) LGT Honoré Romane, Embrun (05) LGT Dominique Villars, Gap (05) LP Paul Héraud, Gap (05) CFA du BTP, Antibes (06) LGT Audiberti, Antibes (06) LP Hutinel, Cannes (06) LGT Tocqueville, Grasse (06) LP Paul Valéry, Menton (06)

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Entre jeunes Entre jeunes

et adultes

Les deux à la

fois

Ne sait pas Non

Les interventions facilitent les échanges sur la vie affective et sexuelle

74

LP et LGT Pierre et Marie Curie, Menton (06) CFA Rosella Hightower, Mougins (06) Institut de Formation Automobile, Nice (06) LGT Thierry Maulnier, Nice (06) LP Magnan, Nice (06) LP Paul Augier, Nice (06) Institut Pharmacie-Santé, Saint-Laurent-du-Var (06) LGT Simone Veil, Valbonne (06) LGT Henri Matisse, Vence (06) CFA du BTP des Milles, Aix-en-Provence (13) CFA municipal Sainte-Victoire, Aix-en-Provence (13) LP et LGT Emile Zola, Aix-en-Provence (13) LP Charles Privat, Arles (13) CFA des Travaux Publics, Mallemort (13) LGT Jean Cocteau, Miramas (13) CFA AFT-IFTIM, Marseille (13) CFA du BTP, Marseille (13) LGT Marcel Pagnol, Marseille (13) LP Blaise Pascal, Marseille (13) LP Camille Jullian, Marseille (13) LP Frédéric Mistral, Marseille (13) LP la Calade, Marseille (13) LP René Caillié, Marseille (13) CFA Henri Rol-Tanguy, Port-de-Bouc (13) LP Jean Moulin, Port-de-Bouc (13) MFR Rhône-Alpilles, Saint-Martin-de-Crau (13) LGT Alphonse Daudet, Tarascon (13) LPO Jean Monnet, Vitrolles (13) CFA de la CM du Var, Fréjus (83) CFA de la CM du Var, Hyères (83) LPO Paul Langevin, La Seyne-sur-Mer (83) CFA de la CM du Var, Le Beausset (83) LGT de Lorgues, Lorgues (83) CFA de la CM du Var, Saint-Maximin (83) CFA du BTP La Grande Tourrache, Toulon (83) LGT Rouvière, Toulon (83) CFA de la CM du Vaucluse, Avignon (84) LEGTA Louis Giraud, Carpentras (84) LP Agricole et Viticole, Orange (84) LP Domaine d'Eguilles, Vedène (84)

26%

34%

40%

L’évaluation du programme 2013 Le CRIPS PACA réalise chaque année une évaluation du programme d’interventions de prévention d’éducation à la vie affective et sexuelle auprès d’un échantillon En 2013, la passation du questionnaire d’évaluation a eu lieu entre le décembre 2013, dans 11 établissements (5 lycées et 6 CFA)auprès de 230 jeunes. Un questionnaire anonyme a été rempli par tprogrammées. Liste des établissements concernés - LPO Paul Arène, Sisteron (04), 35 questionnaires- LGT Alexis de Tocqueville, Grasse (06), 26 - Institut de Formation Automobile, Nice (06), - Institut Pharmacie-Santé, Saint-- CFA municipal Sainte-Victoire, Aix- LP Emile Zola, Aix-en-Provence (13), 33 questionnaires- CFA Charles Privat, Arles (13), 1- CFA du BTP de Marseille, Marseille (13), 17 - CFA de la CM du Var – annexe de Fréjus, Fréjus (83), 12 questionnaires- LPO Rouvière, Toulon (83), 26 questionnaires- CFA Forestier, La Bastide-des- Profil des répondants : 230 questionnaires ont été remplis, 66% des répondants sont des garçons et 34% sont des filles. Répartition par âge L’âge moyen des répondants Cela correspond aux élèves les plus jeunes des établissements qui sont ceux visés par le programme du CRIPS. La moyenne d’âge des apprentis est plus élevée (17,2 ans) que celle des lycéensans).

75

2nde générale

2nde bac pro

CAP 1/BEP 1

5%

10%

Moins de 15 ans

15-16 ans

17-18 ans

Plus de 18 ans

valuation du programme 2013 auprès des jeunes

Le CRIPS PACA réalise chaque année une évaluation du programme d’interventions de prévention d’éducation à la vie affective et sexuelle auprès d’un échantillon

du questionnaire d’évaluation a eu lieu entre le dans 11 établissements (5 lycées et 6 CFA) répartis sur 5 départements

Un questionnaire anonyme a été rempli par tous les jeunes à la fin des 12 interventions

Liste des établissements concernés :

LPO Paul Arène, Sisteron (04), 35 questionnaires LGT Alexis de Tocqueville, Grasse (06), 26 questionnaires Institut de Formation Automobile, Nice (06), 16 questionnaires

-Laurent-du-Var (06), 17 questionnaires Victoire, Aix-en-Provence (13), 16 questionnaires Provence (13), 33 questionnaires

CFA Charles Privat, Arles (13), 19 questionnaires CFA du BTP de Marseille, Marseille (13), 17 questionnaires

annexe de Fréjus, Fréjus (83), 12 questionnaires LPO Rouvière, Toulon (83), 26 questionnaires

Jourdans (84), 13 questionnaires

230 questionnaires ont été remplis, 120 en lycée et 110 en CFA. 66% des répondants sont des garçons et 34% sont des filles.

est de 16,2 ans. Cela correspond aux élèves les plus jeunes des établissements qui sont ceux visés par le

apprentis est plus (17,2 ans) que celle des lycéens (15,2

Répartition par niveau 40% des jeunes qui ont rép1ère année de CAP ou de BEP, 34% sont en 2nde Bac Pro et 26% en 2nde générale.

68%

17%

10%

auprès des jeunes

Le CRIPS PACA réalise chaque année une évaluation du programme d’interventions de prévention d’éducation à la vie affective et sexuelle auprès d’un échantillon de jeunes.

du questionnaire d’évaluation a eu lieu entre le 6 novembre et le 13 répartis sur 5 départements

ous les jeunes à la fin des 12 interventions

Répartition par niveau

40% des jeunes qui ont répondu sont en année de CAP ou de BEP,

Bac Pro générale.

76

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

Filles

Garçons

Des jeunes demandeurs d’éducation à la sexualité 87% des jeunes affirment l’importance d’avoir dans leur établissement des interventions d’éducation à la vie affective et sexuelle. Les commentaires libres qu’ils ont exprimés en témoignent : « C'est toujours important d'en parler », « Même si on croit tout savoir, on apprend toujours des choses très intéressantes et ça informe bien des risques qu'il peut y avoir », « Cette intervention peut-être très utile pour les lycéens », « C'est très important d'avoir une formation comme celle-ci surtout à notre époque ». L’accès à l’information Interrogés sur les sources d’information autour de la sexualité, de la contraception et du sida qu’ils utilisent habituellement, les jeunes citent en moyenne 3,5 sources d’information. Les amis sont la première source d’information des jeunes (58%), car ce sont des personnes facilement accessibles avec qui ils se sentent en confiance. Tout de suite après, sont citées par un jeune sur deux, les structures intervenant dans leur établissement scolaire ou de formation. De toutes les ressources adultes et/ou professionnelles, c’est celle qui arrive en première position aux yeux des jeunes. On constate dans leurs commentaires libres leur intérêt pour une information fiable : « cette séance m'a remémoré quelques sujets que j'avais oubliés », « il y a des trucs bons à savoir », « cela m'a permis d'approfondir mes connaissances », « il y avait des choses que je ne savais pas ». Des différences significatives en termes de recours à l’information sont à noter dans l’analyse par sexe.

Sources d’information sur la sexualité

0%

20%

40%

60%

80%

100%

Importance de l'accès aux préservatifs

L’intervenant extérieur est une source plébiscitée par les deux sexes, tout commeamis. En revanche, les garçons contre 22% des filles). Les filles recherchent plus de l’information auprès de constate aussi qu’elles s’adressent plus facilement à un professionnemédecin, gynécologue, centre de parallèle avec leurs démarches un professionnel de santé. Et surtout, à consulter un support papier, garçons). Les forums, chats et réseaux sociaux ne sont cités que par 13% des jeunes (6% en CFA, 18% en lycée). Les supports délivrés lors des contiennent aussi bien des informations ressource, répondent donc à la fois aux L’accès aux préservatifs Les jeunes déclarent à 87% qu’il est important pour eux d’avoir accès à des préservatifs gratuits et/ou à tarif jeunes dans leur établissementlycéens et apprentis. Il est intéressant de noter que les filles sont particulièrement demandeuses de cet accès à des préservatifs gratuits et/ou à Interrogés sur la manière dont ils perçoivent le fait de chercher à se procurer des préservatifs, les jeunes répondent que

Facile

Gênant

Un acte banal

Non répondu

Compliqué

Autre

77

Importance de l'accès aux préservatifs

dans l'établissement

Filles

Garçons

une source plébiscitée par les deux sexes, tout comme, les garçons fréquentent plus les sites internet d’information (30%,

. Les filles recherchent plus de l’information auprès de constate aussi qu’elles s’adressent plus facilement à un professionnel de santé (infirmière,

, centre de planification). Ceci peut probablement être mis en démarches liées à la contraception d’où un contact plus fréquent avec

t surtout, les filles sont très significativement plus nombreuses consulter un support papier, brochures, livres et magazines (29% contre 9% des

Les forums, chats et réseaux sociaux ne sont cités que par 13% des jeunes (6% en CFA,

Les supports délivrés lors des interventions de prévention du CRIPS PACAdes informations fiables que des liens vers des sites i

ressource, répondent donc à la fois aux attentes des filles et des garçons.

Les jeunes déclarent à 87% qu’il est important pour eux d’avoir accès à des préservatifs dans leur établissement. Cette proportion est identique entre

l est intéressant de noter que les filles sont particulièrement demandeuses de cet accès à des préservatifs gratuits et/ou à tarif jeunes (94%, contre 83% des garçons).

Interrogés sur la manière dont ils perçoivent le fait de chercher à se procurer des préservatifs, les jeunes répondent que :

42%

24%

7%

6%

3%

une source plébiscitée par les deux sexes, tout comme les les sites internet d’information (30%,

. Les filles recherchent plus de l’information auprès de parents. On l de santé (infirmière,

probablement être mis en d’où un contact plus fréquent avec significativement plus nombreuses

(29% contre 9% des

Les forums, chats et réseaux sociaux ne sont cités que par 13% des jeunes (6% en CFA,

RIPS PACA, parce qu’ils des liens vers des sites internet

des garçons.

Les jeunes déclarent à 87% qu’il est important pour eux d’avoir accès à des préservatifs . Cette proportion est identique entre

l est intéressant de noter que les filles sont particulièrement demandeuses de cet accès à (94%, contre 83% des garçons).

Interrogés sur la manière dont ils perçoivent le fait de chercher à se procurer des

57%

Copains/copines

Petit ami ou petite amie

Frère ou sœur

Forums/Chats/Réseaux sociaux

Non répondu

Infirmier(e) scolaire

Enseignant(e)/formateur(trice)

C'est un sujet dont je ne parle pas

Je n'ai personne à qui m'adresser

Avec qui les jeunes parlent

Si 57% des répondants considèrent que se procurer des préservatifs est facile, ils sont 42% à qualifier cet acte de gênant. Chez les filles, ce taux est significativement plus important (56%, contre 34% chez les gardémarche plus compliquée. Si l’on s’intéresse aux différences entre apprentis et lycéens, ceux35% et 48% à trouver aussi cette démarche gênante.ans en moyenne, sont en effet moins confrontés que les apprentis à un fonctionnement et un mode de vie adulte. En définitive, seul un quart des jeunes considère que se procurer des préservatifs est un acte banal. Ces données montrent bien que si globalemendiffusion des préservatifs, la démarche, elle, surtout si elle implique de solliciter un tiers, représente une difficulté pour certains d’entre eux, notamment les filles. L’installation d’un distributeur répond au besoin d’autonomie et de discrétion des jeunes. De même, il est nécessaire de renforcer la mise à disposition gratuite de préservatifs, leur coût pouvant représenter un frein réel pour certains jeunes Développer cette accessibilité dans les lycées mais aussi dans les CFA est donc primordial. Le programme de prévention du CRIPS PACA, en diffusant directement plus de 60 000 préservatifs auprès des jeunes au cours des interventions et en favorisant l’installation de distributeurs dans les établissements contribue à répondre à ce besoin. Parler de sexualité Les jeunes vont spontanément parler de sexualité copains/copines (75%), et les psœurs (22%), ou les parents (21%) On peut cependant noter que le ou la petit(e) ami(e) est beaucoup plus mentionné chez les apprentis (64%) que chez les lycéens (43%). On peut supposer qu’étant plus âgés, les apprentis sont plus souvent engagés dans une relation avec un ou une partenaire que les lycéens.

78

53%

22%

21%

10%

10%

9%

9%

7%

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3%

2%

Copains/copines

Petit ami ou petite amie

Frère ou sœur

Parents

Forums/Chats/Réseaux sociaux

Médecin

Non répondu

Infirmier(e) scolaire

Enseignant(e)/formateur(trice)

C'est un sujet dont je ne parle pas

Je n'ai personne à qui m'adresser

Autre

Avec qui les jeunes parlent-ils de sexualité ?

Si 57% des répondants considèrent que se procurer des préservatifs est facile, ils sont qualifier cet acte de gênant. Chez les filles, ce taux est significativement plus

important (56%, contre 34% chez les garçons), et elles sont également 9% à estimer cette

Si l’on s’intéresse aux différences entre apprentis et lycéens, ceux-ci sont respectivement 35% et 48% à trouver aussi cette démarche gênante. Les lycéens, plus jeunes de deux

s en moyenne, sont en effet moins confrontés que les apprentis à un fonctionnement et

art des jeunes considère que se procurer des préservatifs est un

Ces données montrent bien que si globalement les jeunes identifient les circuits de diffusion des préservatifs, la démarche, elle, surtout si elle implique de solliciter un tiers, représente une difficulté pour certains d’entre eux, notamment les filles. L’installation d’un

esoin d’autonomie et de discrétion des jeunes. De même, il est nécessaire de renforcer la mise à disposition gratuite de préservatifs, leur coût pouvant représenter un frein réel pour certains jeunes : « cher ! », « pas évident en gratuit

tte accessibilité dans les lycées mais aussi dans les CFA est donc primordial. Le programme de prévention du CRIPS PACA, en diffusant directement plus

000 préservatifs auprès des jeunes au cours des interventions et en favorisant stributeurs dans les établissements contribue à répondre à ce besoin.

Les jeunes vont spontanément parler de sexualité en premier lieu les petits amis/ petites amies (53%). La famille,

les parents (21%), est citée ensuite.

On peut cependant noter que le ou la petit(e) ami(e) est beaucoup plus mentionné chez les apprentis (64%) que chez les lycéens (43%). On peut supposer qu’étant plus âgés, les

prentis sont plus souvent engagés dans une relation avec un ou une partenaire que les

75%

53%

Si 57% des répondants considèrent que se procurer des préservatifs est facile, ils sont qualifier cet acte de gênant. Chez les filles, ce taux est significativement plus

çons), et elles sont également 9% à estimer cette

ci sont respectivement Les lycéens, plus jeunes de deux

s en moyenne, sont en effet moins confrontés que les apprentis à un fonctionnement et

art des jeunes considère que se procurer des préservatifs est un

t les jeunes identifient les circuits de diffusion des préservatifs, la démarche, elle, surtout si elle implique de solliciter un tiers, représente une difficulté pour certains d’entre eux, notamment les filles. L’installation d’un

esoin d’autonomie et de discrétion des jeunes. De même, il est nécessaire de renforcer la mise à disposition gratuite de préservatifs, leur coût pouvant

pas évident en gratuit ».

tte accessibilité dans les lycées mais aussi dans les CFA est donc primordial. Le programme de prévention du CRIPS PACA, en diffusant directement plus

000 préservatifs auprès des jeunes au cours des interventions et en favorisant stributeurs dans les établissements contribue à répondre à ce besoin.

en premier lieu avec les famille, les frères et

On peut cependant noter que le ou la petit(e) ami(e) est beaucoup plus mentionné chez les apprentis (64%) que chez les lycéens (43%). On peut supposer qu’étant plus âgés, les

prentis sont plus souvent engagés dans une relation avec un ou une partenaire que les

25%

67%

Très intéressante Intéressante

Dans l’ensemble 67% des répondants considèrent leurs pairs comme des interlocuteurs privilégiés sur ce sujet. Les forums, des chats et des réseaux sociaux, qusociabilité important, ne sont cités que par 10% des jeunes Au cours des interventions, il est donc essentiel de donner aux jeunes un cadre où ils peuvent se sentir suffisamment en confiance pour s’exprimer sur ces théCRIPS PACA leur offre cette opportunitéa eu un sujet que l’on n’aborde pas tous les joursd'en apprendre plus et de pouvoir parler d'un sujet habituellementsujet sensible ouvertement ». Des jeunes qui adhèrent aux interventions du CRIPS PACA A 92%, les jeunes affirment leur intérêt pour les interventions du CRIPS Ce sentiment est largement exprimé dans les commentairesintéressante », « cette séance est enrichissanteintéressante », « très bien et dynamique » Le graphique suivant donne les opini

J'ai appris des choses utiles

J'ai aimé le fait qu'on aborde plein de sujets différents

J'ai obtenu des réponses aux questions que je me posais

J'ai pu discuter de sexualité avec les autres jeunes

Je me suis senti(e) libre de m'exprimer

J'avais des inquiètudes et je sens plus rassuré(e)

Ça ne sert à rien, je savais déjà tout

Je n'ai pas osé poser mes questions

Ça m'a gêné(e) de discuter de ce sujet

Je me suis ennuyé(e)

Il y a des choses qui m'ont choqué(e)

J'ai trouvé l'intervenant(e) nul(le)

79

67%

4% 2%

Intéressante Peu intéressante Pas intéressante

du tout

Vous avez trouvé la séance :

Dans l’ensemble 67% des répondants considèrent leurs pairs comme des interlocuteurs

es forums, des chats et des réseaux sociaux, qui constituent pour eux un espace de , ne sont cités que par 10% des jeunes.

, il est donc essentiel de donner aux jeunes un cadre où ils peuvent se sentir suffisamment en confiance pour s’exprimer sur ces théCRIPS PACA leur offre cette opportunité qu’ils soulignent dans leurs commentaires a eu un sujet que l’on n’aborde pas tous les jours », « une bonne séance qui m'a permis d'en apprendre plus et de pouvoir parler d'un sujet habituellement tabou

Des jeunes qui adhèrent aux interventions du CRIPS PACA

92%, les jeunes affirment leur intérêt pour les interventions du CRIPS

Ce sentiment est largement exprimé dans les commentaires : « la séance était bien ette séance est enrichissante », « cette séance m'a plu et est

très bien et dynamique », « super ».

Le graphique suivant donne les opinions avec les jeunes sont d’accord

34%

33%

23%

10%

10%

7%

7%

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2%

2%

J'ai appris des choses utiles

J'ai aimé le fait qu'on aborde plein de sujets différents

J'ai obtenu des réponses aux questions que je me posais

Ça m'a fait réfléchir

J'ai pu discuter de sexualité avec les autres jeunes

Je me suis senti(e) libre de m'exprimer

J'avais des inquiètudes et je sens plus rassuré(e)

Ça ne sert à rien, je savais déjà tout

Je n'ai pas osé poser mes questions

Ça m'a gêné(e) de discuter de ce sujet

Je me suis ennuyé(e)

Il y a des choses qui m'ont choqué(e)

J'ai trouvé l'intervenant(e) nul(le)

Non répondu

1%

NR

Dans l’ensemble 67% des répondants considèrent leurs pairs comme des interlocuteurs

i constituent pour eux un espace de

, il est donc essentiel de donner aux jeunes un cadre où ils peuvent se sentir suffisamment en confiance pour s’exprimer sur ces thématiques. Le

qu’ils soulignent dans leurs commentaires : « on une bonne séance qui m'a permis

tabou », « parle d'un

92%, les jeunes affirment leur intérêt pour les interventions du CRIPS :

la séance était bien ette séance m'a plu et est

avec les jeunes sont d’accord :

82%

61%

53%

49%

80

A 82%, les jeunes déclarent avoir appris des choses utiles lors de l’intervention : « ce fut instructif », « j'ai appris deux ou trois choses utiles », « ça m'a appris beaucoup de choses », « on apprend des choses et on découvre que les préjugés ne sont pas toujours vrais », « même si je connaissais pas mal de choses grâce à des rumeurs, cela m'a permis d'approfondir mes connaissances », « on croit tout savoir mais pas du tout », « ça a répondu à plusieurs de mes questions ». 53% disent avoir obtenu des réponses aux questions qu’ils se posaient. Un jeune sur deux juge que l’intervention l’a fait réfléchir. 23% d’entre eux se sentent rassurés après l’intervention : « c'était une bonne séance car elle m'a rassurée sur des points que je n'osais pas aborder », « cela m'a permis d'avoir des réponses à certains doutes sur des sujets », « c'était super, je me sens plus rassuré maintenant, j'avais plein de doutes ». Dans leurs commentaires, les jeunes ne manquent pas de souligner que ces interventions les renforcent dans leur capacité à gérer les situations de leur vie affective et sexuelle : « j'ai appris plein de choses, je n'aurai pas peur pour ma première fois », « je pense que j'ai appris d'autres choses qui vont m’aider pour mes prochaines expériences », « il y a eu beaucoup de choses que je savais déjà, mais ça nous a rappelé quelques sécurités et choses techniques », « c'était très utile étant donné que ma sexualité a débuté ». 1/3 des jeunes interrogés soulignent l’importance pour eux que les interventions d’éducation à la vie affective et sexuelle permettent des échanges collectifs dans un cadre de confiance : « je pense que c'est bien de pouvoir en parler librement en groupe, c'était bien », « c'était bien, on a pu bien parler ». Les garçons sont plus sensibles à cette dimension d’expression libre. En effet 41% d’entre eux (contre 20% des filles) soulignent comme important d’avoir pu parler de sexualité avec d’autres jeunes. Si 10% des jeunes indiquent n’avoir pas osé poser leurs questions, 73% de ceux-ci considèrent néanmoins avoir obtenu des réponses aux questions qu’ils se posaient. 7% se sont déclaré gênés de parler de sexualité : « séance intéressante mais le manège est un peu gênant ». De manière générale, on constate que parler de sexualité est plus délicat pour les filles que pour les garçons (elles sont deux fois plus nombreuses à déclarer ne pas avoir osé poser leurs questions, été gênées d’en parler et été choquées). Qualifiés et formés pour intervenir sur ces thématiques avec des adolescents, les intervenants du CRIPS s’appuient sur des outils variés et ludiques qui contribuent à la satisfaction des jeunes : « séance intéressante et dynamique », « c'était assez drôle et intéressant », « les petites vidéos nous expliquaient bien », « c'était drôle et pédagogique », « je ne me suis pas ennuyée comme habituellement», « c'était une séance instructive et intéressante, bien expliquée », « l'informatrice a su nous donner des réponses aux questions posées », « c'était bien expliqué », « bien, car si on ne sait pas des choses, on peut les savoir en demandant », « la personne qui s'occupait de cela était à la perfection », « c'était très bien car ça sort du cadre scolaire ».

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PPRROOJJEETTSS DD’’EETTAABBLLIISSSSEEMMEENNTTSS -- AACCTTIIOONNSS AACCCCOOMMPPAAGGNNEEEESS DDEE PPRREEVVEENNTTIIOONN PPAARR LLEESS PPAAIIRRSS

Promotion du distributeur de préservatifs par des jeunes lycéens relais de prévention - Lycée Professionnel Louis Blériot, Marignane (13) Lors des interventions du CRIPS PACA, l’infirmière a signalé que le distributeur de préservatifs était peu utilisé car peu d’élèves avaient connaissance de son existence. Le CRIPS a proposé d’accompagner un projet de promotion du distributeur en collaboration avec l’infirmière scolaire, des membres de l’équipe pédagogique et des jeunes relais auprès de leurs pairs. Le projet a mobilisé une classe de seconde Bac Pro ASSP (Accompagnement, Soins et Services à la Personne) avec leur professeur d’arts appliqués et la responsable du CDI, avec le soutien à la réflexion et à la démarche méthodologique du CRIPS. Les élèves ont travaillé à différentes activités de sensibilisation et de promotion des moyens de prévention : rédaction d’un article pour le journal du lycée, réalisation d’un flyer destiné à être intégré aux carnets de correspondance à chaque rentrée scolaire, élaboration d’un courrier à destination des adultes de l’établissement pour expliquer la démarche. Un temps de valorisation de l’action a été organisé en présence du proviseur et de nombreux jeunes et enseignants. Ce projet a permis aux jeunes de se rendre acteurs et porteurs de différents messages de prévention (prévention des grossesses non désirées, des infections sexuellement transmissibles, de l’infection à VIH). Ils ont pu s’approprier le distributeur de préservatifs et en comprendre l’utilité, pour s’en faire les relais auprès de leurs pairs.

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Le droit à une sexualité responsable Lycée Henri Matisse, Vence (06)

A la suite des interventions de prévention réalisées par le CRIPS PACA au sein du lycée en mai 2013, il a été constaté avec l’infirmière scolaire que peu d’élèves de seconde connaissaient l’existence des deux distributeurs installés dans l’établissement. L’infirmière scolaire a également confirmé qu’ils étaient de fait peu utilisés par les élèves. Un projet de prévention par les pairs intitulé « Le droit à une sexualité responsable » a donc été initié en partenariat avec le CRIPS PACA impliquant l’infirmière scolaire et un enseignant

d’arts appliqués avec une classe de seconde pour faire connaître ces distributeurs de préservatifs auprès de l’ensemble des élèves. Pendant un mois, les jeunes élèves ont travaillé sur ce projet et réalisé plusieurs supports de sensibilisation : un parcours fléché amenant auprès du distributeur de préservatifs, des affiches informatives sur la prévention et les structures ressources du territoire ainsi qu’une bande dessinée humoristique. Les apprentis de l’Automobile Formation 13 se mobilisent contre le sida CFA Automobile Formation 13, Marseille (13) Les interventions réalisées par le CRIPS PACA au sein du CFA Automobile à l’automne 2013 ont permis de faire émerger les difficultés d’accès de ces jeunes aux préservatifs. Sur proposition du CRIPS PACA, le directeur de l’AF 13, convaincu de l’intérêt de cette démarche de santé publique, s’est dès lors engagé à procéder à l’installation d’un distributeur à tarif jeunes dans le cadre d’un projet de prévention porté par des jeunes relais. Ce sont les apprentis de CAP1A, classe de 1ère année de CAP mécanique auto, avec leur formateur de Prévention Santé Environnement (PSE), qui se sont engagés dans l’action.

Avec l’accompagnement du CRIPS, et lors de plusieurs séances dédiées, les jeunes ont travaillé sur les activités suivantes :

- Elaboration d’une charte à destination des équipes pédagogiques, administratives et techniques du CFA, afin de signifier l’importance de ce distributeur pour les jeunes et leur engagement à ne pas le dégrader,

- Réflexion et rédaction d’un argumentaire sur le choix de l’emplacement du distributeur,

- Conception d’un flyer destiné à être diffusé à chaque rentrée à l’ensemble des nouveaux apprentis pour les informer de l’existence et de l’emplacement du distributeur,

- Rédaction d’un article pour le site Internet du CFA.

Oyé oyé futurs mécanos et carrossiers

BIENVENUE AU CFA DES METIERS DE L’AUTOMOBILE

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L’inauguration du distributeur a eu lieu le 17 décembre 2013, en présence des jeunes porteurs du projet, de l’équipe de direction du CFA, de membres de l’équipe pédagogique, de l’ensemble des délégués de classes, de l’équipe du CRIPS PACA et du Dr Patricia ENEL, administratrice du CRIPS et présidente du COREVIH Paca-Ouest Corse. Plusieurs médias locaux étaient également présents pour relayer cette initiative particulière.

A cette occasion les apprentis de mécanique ont tous apposé leur signature sur la charte, formalisant ainsi devant leurs pairs et la communauté adulte leur engagement dans cette action.

Installation d’un distributeur de préservatifs Institut de Formation Automobile, Nice (06) Sur proposition du CRIPS PACA, l’IFA avec son directeur M. José DE VILLE, s’est engagé en novembre 2013 à procéder à l’installation d’un distributeur de préservatifs à tarif jeunes, à l’issue d’un projet de prévention par les pairs impliquant les apprentis. Les apprentis des classes de 1ère année de CAP Réparation des carrosseries, CAP Maintenance de véhicules industriels et CAP Réparation entretien des embarcations de plaisance et de pêche, se sont engagés dans cette action avec Mme Sylvaine BERTARINI, formatrice de Prévention Santé Environnement (PSE), M. Christian LARCHER, formateur de dessin d’art et l’aide de Mme Farida BENGHALEM, Conseillère d’Education.

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Avec l’accompagnement du CRIPS PACA lors de plusieurs séances dédiées, les jeunes ont pu réfléchir et travailler sur deux axes : - Réflexion sur le choix de l’emplacement du distributeur - Prévention et information des autres apprentis. Dans le cadre de ce projet de prévention par les pairs, les trois classes de CAP ont réalisé des panneaux de prévention à l’attention des autres apprentis annonçant la présence du distributeur dans le CFA. Ils ont également réalisé un document destiné à informer les apprentis de l’existence et de l’emplacement du distributeur mais aussi des adresses et numéros utiles à destination des jeunes. Intégré au dossier de l’établissement, ce flyer sera diffusé à chaque rentrée scolaire à l’ensemble des nouveaux apprentis. Le travail s’achèvera début 2014 avec l’inauguration du distributeur de préservatifs au mois de mars. Installation d’un distributeur de préservatifs Faculté des Métiers, Cannes (06) Au printemps 2013, la Faculté des Métiers a déposé un dossier de convention de vie lycéenne et apprentie (CVLA), en partenariat avec le CRIPS PACA, sur la thématique de la prévention des risques liés à la sexualité (prévention du sida et des grossesses non désirées). La Région a validé cette convention pour l’année scolaire 2013/2014 avec l’installation d’un distributeur de préservatifs à tarif jeunes, accompagné d’un projet de prévention par les pairs impliquant les apprentis. Ce projet a mobilisé toute la filière Commerce avec les apprentis de 1ère année CAP Vente et les élèves de 1ère et Terminale Bac Pro Commerce avec leurs enseignants et formateurs, Mme JOURDAN et M. TASSELI (français), Mme FARAMIA (commerce) et Mme TASSELI (arts appliqués) ainsi qu’Audrey GOINEAU, responsable Jeunes et Entreprises. Lors de plusieurs séances dédiées avec leurs formateurs et l’accompagnement du CRIPS PACA, les jeunes ont pu réfléchir et travailler autour de deux axes : - Argumentaire pour un distributeur à l’intérieur du CFA et réflexion sur le choix de l’emplacement, - Information et prévention auprès des autres apprentis. Dans le cadre de ce projet de prévention par les pairs, les trois classes réalisent divers travaux : affiches de prévention, charte des 10 commandements sur le préservatif, parcours fléché jusqu’à l’emplacement du distributeur de préservatifs, présentation du projet par les jeunes dans toutes les classes. Le projet sera finalisé début 2014 et le distributeur inauguré en avril 2014.

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SSTTAANNDDSS EETT EEVVEENNEEMMEENNTTSS EENN DDIIRREECCTTIIOONN DDEESS JJEEUUNNEESS Printemps des lycéens et des apprentis, Martigues (13)

Le CRIPS PACA a animé un stand de prévention au Printemps des lycéens et des apprentis le 17 mai 2013. Cette 21ème édition a eu lieu à la grande Halle de Martigues (13), réunissant des milliers de jeunes venant de toute la région et du pourtour méditerranéen. Au sein du village associatif, le CRIPS PACA leur a proposé plusieurs animations autour de la prévention des risques liés à la sexualité : démonstration de pose du préservatif avec l’outil pédagogique « Manège enchanté » et jeux d’énigmes sur les différents moyens de contraception autour du « Présentoir Contraception ». Durant cette journée, plus de 130 jeunes sont venus discuter directement avec les intervenants de prévention. Les thématiques les plus abordées ont été : les préservatifs masculin et féminin ainsi que l’accès aux différents moyens de contraception existants et le dispositif Pass Santé +.

Le stand a aussi retenu l’attention d’enseignants et d’adultes accompagnateurs, ce qui a été l’occasion de leur présenter le programme d’interventions d’éducation à la vie affective et sexuelle du CRIPS PACA dans les établissements, de les informer sur le conseil méthodologique d’aide au montage de projets de prévention et les formations pour les professionnels qui encadrent les jeunes. Afin de favoriser l’autonomie des jeunes ainsi que leur information et leur orientation vers les structures ressources de proximité, plusieurs centaines de brochures et près de 2 000 préservatifs ont été diffusés au cours de cette journée. Stand de la Journée 3S "Santé Sécurité Solidarité" CFA de la CM du Var - Annexe Les Arcs (83) Le CRIPS PACA a tenu un stand dédié à la thématique Sexualité et Prévention lors de la Journée 3S "Santé, Sécurité, Solidarité" au Centre de Formation d’Apprentis des Arcs (83) le jeudi 20 juin 2013. Cette journée initiée chaque année par le CFA des Arcs permet de sensibiliser les jeunes apprentis autour des thématiques santé, environnement, sécurité routière.

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Le mode d’échange dynamique sur le stand a permis d'engager la réflexion autour de la prévention du sida et des grossesses non désirées, l’utilisation des préservatifs, les différents moyens de contraception et les lieux ressources santé pour les jeunes sur leur territoire. Le Pass Santé+ mis en place par la Région leur a été présenté, ainsi qu’aux formateurs. Plus de 80 jeunes sont venus sur le stand où des brochures d'information et des préservatifs étaient mis à disposition. La plupart des apprentis avaient préalablement bénéficié d’une intervention en classe au cours de l’année et le dialogue a été l’occasion d’approfondir certains points. Cap Santé, Grasse (06) Du 17 au 19 octobre 2013, la ville de Grasse a organisé la 10ème édition du forum Cap Santé autour du thème « Mon parcours santé ». Le CRIPS PACA a animé le stand « Santé des jeunes, sexualité et prévention » en partenariat avec le Centre Maternel Infantile (CMI) et le CDAG de Grasse (CG06). Le stand a été fréquenté par plus de 800 lycéens, collégiens et jeunes en formation professionnelle qui ont pu obtenir des réponses aux questions qu’ils se posaient. Les supports pédagogiques tels que les brochures, le manège enchanté ou le présentoir sur la contraception ont amené de nombreux échanges avec les intervenants autour de l’utilisation du préservatif, de la relation à l’autre, des différents moyens de contraception et de la contraception d’urgence. Le CRIPS PACA a également fait la promotion du dispositif Pass Santé + mis en place par la Région à destination des jeunes.

Le stand a également attiré de nombreux adultes, professionnels accompagnant des jeunes, en quête d’informations sur les thématiques liées à la sexualité et les structures ressources de proximité. Le CRIPS PACA a également proposé une table ronde avec les jeunes sur le thème de la contraception d’urgence. Cet espace-temps de débat leur a permis d’obtenir les informations sur les modalités d’accès et d’utilisation de la contraception d’urgence.

Remise des prix du concours Contraception Fin 2012, le CRIPS PACA a organisé un concours régional d’affiches sur la contraception « Contraception, filles, garçons, tous concernés ». 606 jeunes de moins de 25 ans de toute la région ont participé à ce concours d’affiches et ont adressé 285 créations

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graphiques. 7 visuels ont été sélectionnés par le jury et édités en affiches par le CRIPS. Ces créations très diverses, tant sur la forme que sur le message, expriment différentes représentations qu'ont les jeunes de la contraception. 14 000 affiches ont été publiées et diffusées aux établissements recevant des jeunes dans toute la région PACA. Les jeunes gagnants ont été récompensés lors de la remise des prix à l’Antenne de Région à Nice sous la présidence de Ladislas POLSKI, Conseiller Régional, en présence du Dr Patricia ENEL et du Pr Eric ROSENTHAL, administrateurs du CRIPS.

Les 29 jeunes gagnants sont apprentis, lycéens, stagiaire ETAPS, élève d’une école d’art, jeunes scolarisés dans une classe expérimentale ou dans un atelier-relais, de Menton à Marseille, tous issus de la région PACA. Les établissements à l’honneur : Classe de 1ère année BP Coiffure du CFA de FREJUS, Lycée Pierre et Marie Curie de MENTON, Association Reflets (stage ETAPS) de NICE, Classe expérimentale primo-arrivants du Lycée Cisson à TOULON, Atelier relais du Collège Edgar Quinet à MARSEILLE, Ecole Municipale d’Arts Plastiques - Villa Thiole à NICE.

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89

LLEESS AACCTTIIOONNSS DDUU CCRRIIPPSS PPAACCAA RREECCOONNNNUUEESS Le CRIPS PACA a été contacté à deux reprises cette année par les Editions scolaires Nathan pour reproduire des actions et des visuels d’outils de prévention publiés par le CRIPS. La première demande concernait l’inclusion de plusieurs extraits du bilan d’activité relatant l’action « Concours étudiant de pochettes de préservatifs à l’Université d’Avignon » et des captures d’écran du site internet dans un ouvrage scolaire de Sciences et Techniques Sanitaires et Sociales destiné à l’enseignement technique et professionnel (CAP, Bac Pro, Bacs technologiques et BTS) publié en avril 2013. Notre action est prise en exemple dans un exercice qui consiste pour les élèves à préparer la même action dans une autre université.

Les actions participatives du CRIPS PACA ont été de nouveau à l’honneur avec la reproduction d’une carte d’information Contraception d’urgence issue du concours IFSI pour l’ouvrage scolaire de Prévention Santé Environnement 2nde Bac Pro en cours de publication.

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LLEE PPRROOGGRRAAMMMMEE DD’’IINNTTEERRVVEENNTTIIOONNSS DD’’EEDDUUCCAATTIIOONN AA LLAA VVIIEE AAFFFFEECCTTIIVVEE EETT SSEEXXUUEELLLLEE

DDAANNSS LLEESS DDIISSPPOOSSIITTIIFFSS EETTAAPPSS DDEESS AALLPPEESS--MMAARRIITTIIMMEESS Le programme d’éducation à la vie affective et sexuelle porté par le CRIPS PACA en direction des jeunes en insertion, stagiaires des dispositifs ETAPS (Espaces Territoriaux d’Accès aux Premiers Savoirs) des Alpes-Maritimes, vise à favoriser l’adoption de comportements responsables et favorables à la santé, en rendant les jeunes acteurs de leur sexualité et de leur prévention. Ces interventions s’adressent à une population de jeunes qui ont rarement bénéficié d’actions de prévention menées dans le milieu scolaire qu’ils ont quitté prématurément, et qui sont plus vulnérables vis-à-vis de l'infection à VIH/sida et des grossesses non désirées. Ce programme, financé par l’ARS PACA, a été initié en 2011 puis renouvelé en 2012 et 2013. Les dispositifs d’insertion ETAPS 1 Les dispositifs ETAPS 1 s'adressent aux jeunes de 16 à 26 ans, sans emploi et sans qualification professionnelle, ne maîtrisant pas les savoirs de base et/ou la langue française. Les jeunes stagiaires sont adressés par Pôle Emploi ou les Missions locales avec un Contrat d'Accès à la Qualification matérialisé par une convention qui indique la durée de la formation et ses objectifs. Le jeune est orienté vers une structure selon sa situation géographique. La formation se déroule à temps plein, soit 35 heures par semaine et ouvre droit à une rémunération. La durée du stage est initialement de 3 mois (300 heures) et peut être prolongée jusqu’à 1 an (1 200 h). Ce dispositif est financé par la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur dans le cadre du Service Public Régional de Formation Permanente et d'Apprentissage (SPRFPA) pour l'accès à l'emploi durable et de qualité. Afin que le droit à la qualification soit exercé, la Région PACA assure ainsi aux jeunes sans qualification, une première étape d'acquisition des savoirs de base qui leur permet ensuite d'accéder à une formation qualifiante ou à un emploi. Les Espaces Territoriaux d’Accès aux Premiers Savoirs (ETAPS) visent l’acquisition des savoirs généraux mais aussi ceux de la langue française pour les primo-arrivants, ainsi que le développement de la culture générale et de la connaissance de l’environnement social, économique, institutionnel, dans la perspective d’accès à une qualification professionnelle, à l’emploi et à l’éducation permanente. La formation est structurée autour de 4 modules principaux : Français (Français Langue Etrangère Seconde et Alphabétisation inclus) ; Mathématiques et raisonnement logique ; Maîtrise élémentaire des technologies de l’information et de la communication (TIC) ; Communiquer, vivre ensemble et agir en citoyen (dont développement durable) et accompagnés de modules spécifiques. La formation ETAPS 1 (moins de 26 ans) s'adresse à un public très hétérogène et les groupes ETAPS 1 sont composés de : - jeunes francophones sortis prématurément du système scolaire sans diplôme ni qualification, jeunes illettrés ou analphabètes, regroupés sous l’appellation Remise à Niveau ; - jeunes primo-arrivants non francophones, déjà scolarisés ou non dans leurs pays d'origine, avec un bon ou un faible niveau de connaissances générales. Ils sont regroupés sous la dénomination Français Langue Etrangère (FLE).

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Par convention avec le Ministère de la Justice, les groupes ETAPS accueillent également des jeunes suivis par la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) ou le Service Pénitentiaire d'Insertion de Probation (SPIP). Ces jeunes sont accueillis au même titre et dans les mêmes conditions que le public général des ETAPS1 et sont intégrés aux groupes ETAPS sans traitement spécifique.

Bilan 2013 du programme ETAPS dans les Alpes-Maritimes Au cours de l'année 2013, le CRIPS PACA a réalisé 32 interventions dans 15 structures (22 sites de formation) des Alpes-Maritimes dont ont bénéficié 362 jeunes stagiaires ETAPS. Les 15 structures des Alpes-Maritimes qui organisent des stages ETAPS ont toutes bénéficié du programme en 2013. Les interventions se sont déroulées sur 22 sites de formation. Les structures qui accueillent le plus de groupes de jeunes ont généralement plusieurs sites de formation et plusieurs groupes simultanément au cours de l’année scolaire. Chaque groupe ETAPS constitué a bénéficié d’une intervention de prévention et d’éducation à la vie affective et sexuelle. Répartition des interventions dans les dispositifs d'insertion ETAPS des Alpes-Maritimes

Villes CP Structures Nbre

d’interv. Nbre

jeunes

Antibes 06600 GRETA Antipolis 1 13

Antibes 06600 ITEC Antibes 1 6

Beausoleil 06240 TETRACCORD 2 22

Cagnes-sur-Mer 06800 REFLETS Cagnes-sur-Mer 2 21

Cannes 06400 INFREP 1 14

Cannes-la-Bocca 06150 UFCM 1 12

Cantaron 06340 LA CLEF 06 Cantaron 1 12

Grasse 06130 ASPROCEP 3 32

Grasse 06130 GRETA Cannes-Grasse Lycée de Croisset 2 20

Grasse 06130 GRETA Cannes-Grasse Collège les Jasmins 1 9

La Trinité 06340 ACOPAD La Trinité 1 15

Mouans Sartoux 06370 GRETA Cannes-Grasse Collège la Chenaie 2 22

Nice 06000 ACOPAD Nice 2 25

Nice 06000 ADREP 2 32

Nice 06000 La Ligue de l'Enseignement Nice-Centre 1 7

Nice 06200 La Ligue de l'Enseignement Nice-Ouest 1 9

Nice 06200 REFLETS Nice-Ouest 1 11

Nice 06300 MONTJOYE CF2M 1 16

St-Laurent-du-Var 06700 LA CLEF 06 Saint-Laurent-du-Var 2 26

Valbonne 06560 ITEC Valbonne 1 15

Vallauris 06220 ADRAFOM 06 2 15

Vence 06140 ISI 1 8 TOTAL 32 362

Les interventions auprès des jeunes se déroulent par séance de deux heures pendant les heures de formation, sur un mode débat participatif, alternant information et échanges sur

les questions qui préoccupent les jeunes. L’intervenant de prévention adapte soselon le groupe, le niveau de connaissances, l’âge et les difficultés liées au maniement de la langue française. Par exemple, pour les primoreformulations, l'utilisation d'outils sans langage et le cas échéles jeunes parlant la même langue d'origine, pour permettre à tous une bonne compréhension. En moyenne, les groupes vus en interventions par le CRIPS sont composés de 11 jeunes. Ces faibles effectifs s’expliquentmais aussi par un absentéisme important. Le turnhétérogène d’un groupe à l’autre, certains sont renouvelés tous les trois mois alors que dans d’autres structures, le groupe est res Globalement sur l’ensemble des stagiaires ETAPS dans les différents établissements, la proportion de jeunes en parcours celle de jeunes en parcours remise à niveau (37%)hétérogène et varie d’une structure à une autre. 8 structures sur 15 déclarent accueillir des jeunes suivis par les services de la PJJ ou du SPIP. Cela représente 3% des sd’interventions du CRIPS. Les jeunes pris en charge par la PJJ sont intégrés aux groupes ETAPS sans distinction. Parmi les 362 jeunes ayant bénéficié des interventions de prévention et d’éducation à la vie affen 2013, la proportion de filles (58%) est plus importante que les garçons (42%).

L’évaluation du programme auprès des structures Le CRIPS PACA a réalisé une évaluation auprès des structures ayant bénéficié des interventions de prévention et d’éducation à la vie affective et sexuelle du programme, par l’envoi d’un questionnaire aux responsables d'ETAPS. 13 structures ont renvoyé le questionnaire, soit un taux de retour de 87%. Un programme très apprécié

Tous les responsables de structure ont une satisfaisante (15%) sur les interventions.

Opinion globale sur les interventions

Tous les responsables de structure signalent avoir des retours des jeunes stagiles interventions qui se déclarent très satisfaitspossibilité de s’exprimer librement autour de la sexualité :

92

42%

85%

15%

Très satisfaisante

Satisfaisante

les questions qui préoccupent les jeunes. L’intervenant de prévention adapte soselon le groupe, le niveau de connaissances, l’âge et les difficultés liées au maniement de la langue française. Par exemple, pour les primo-arrivants, l’adaptation passe par des reformulations, l'utilisation d'outils sans langage et le cas échéant, par une traduction par les jeunes parlant la même langue d'origine, pour permettre à tous une bonne

En moyenne, les groupes vus en interventions par le CRIPS sont composés de 11 jeunes. faibles effectifs s’expliquent à la fois par le renouvellement permanent des groupes

mais aussi par un absentéisme important. Le turn-over des stagiaires ETAPS est très hétérogène d’un groupe à l’autre, certains sont renouvelés tous les trois mois alors que dans d’autres structures, le groupe est resté quasiment à l’identique toute l’année.

Globalement sur l’ensemble des stagiaires ETAPS dans les différents établissements, la proportion de jeunes en parcours FLE (français langue étrangère) (63%)

de jeunes en parcours remise à niveau (37%). La constitution des groupes est très hétérogène et varie d’une structure à une autre.

8 structures sur 15 déclarent accueillir des jeunes suivis par les services de la PJJ ou du SPIP. Cela représente 3% des stagiaires ETAPS ayant bénéficié du programme d’interventions du CRIPS. Les jeunes pris en charge par la PJJ sont intégrés aux groupes

Parmi les 362 jeunes ayant bénéficié des interventions de prévention et d’éducation à la vie affective et sexuelle en 2013, la proportion de filles (58%) est plus importante

L’évaluation du programme auprès des structures ETAPS

Le CRIPS PACA a réalisé une évaluation auprès des structures ayant bénéficié des de prévention et d’éducation à la vie affective et sexuelle du programme, par

l’envoi d’un questionnaire aux responsables d'ETAPS. 13 structures ont renvoyé le questionnaire, soit un taux de retour de 87%.

Un programme très apprécié

Tous les responsables de structure ont une opinion globale très satisfaisante (85%) ou sur les interventions.

Opinion globale sur les interventions

Tous les responsables de structure signalent avoir des retours des jeunes stagiles interventions qui se déclarent très satisfaits (54%) ou satisfaitspossibilité de s’exprimer librement autour de la sexualité : « C’est important pour eux de

58%

Filles

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les questions qui préoccupent les jeunes. L’intervenant de prévention adapte son discours selon le groupe, le niveau de connaissances, l’âge et les difficultés liées au maniement de

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les jeunes parlant la même langue d'origine, pour permettre à tous une bonne

En moyenne, les groupes vus en interventions par le CRIPS sont composés de 11 jeunes. le renouvellement permanent des groupes

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té quasiment à l’identique toute l’année.

Globalement sur l’ensemble des stagiaires ETAPS dans les différents établissements, la 63%) est supérieure à

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8 structures sur 15 déclarent accueillir des jeunes suivis par les services de la PJJ ou du tagiaires ETAPS ayant bénéficié du programme

d’interventions du CRIPS. Les jeunes pris en charge par la PJJ sont intégrés aux groupes

ETAPS

Le CRIPS PACA a réalisé une évaluation auprès des structures ayant bénéficié des de prévention et d’éducation à la vie affective et sexuelle du programme, par

l’envoi d’un questionnaire aux responsables d'ETAPS. 13 structures ont renvoyé le

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Les séances sont régulières et ciblent tous les groupes ETAPS

Les intervenants sont externes à l'établissement

Les séances répondent à un besoin des jeunes en ETAPS

L'éducation à la vie affective et sexuelle est intégrée au parcours

d'insertion

Les interventions sont gratuites pour les établissements

Les intervenants ont une posture et un discours adaptés

Les séances offrent un espace de parole autour de la sexualité

Très important Important

pouvoir échanger librement autour de cette thématique », « Les jeunes nous disent souvent que les interventions sont intéressantes et que les supports les ont aidés à mieux comprendre l'information véhiculée », « L’intervention a permis aux jeunes de corriger leurs idées fausses et parfois même leurs préjugés », « Une intervention vivante, claire, et qui donne des réponses à leurs questions ». Un programme qui répond aux attentes et s’adapte aux besoins 100% des responsables sont très satisfaits (54%) ou satisfaits (46%) de la programmation mise en place et de l’organisation des interventions. Durant les séances d’éducation à la vie affective et sexuelle, l’intervenant instaure un espace d’écoute qui permet à chaque jeune stagiaire de s’exprimer librement et d’être entendu sans aucun jugement. Pour tous les responsables, cet espace de parole autour de la sexualité est très important (85%) ou important (15%). Tous trouvent également très important (85%) ou important (15%) que les intervenants aient une posture et un discours adaptés : « Les interventions sont très adaptées à nos typologies de public », « Les intervenants ont un bon contact avec les stagiaires et se mettent à la portée des non francophones », « La personne qui intervient s'adapte à chaque fois au type de public. Les supports utilisés sont également adaptés à de jeunes adultes », « Bonne adaptation selon la typologie des groupes de remise à niveau ou FLE », « Une bonne organisation, un contenu adapté au public et de l'interactivité ». Pour tous les responsables, il est très important (85%) ou important (15%) que les interventions soient gratuites pour les établissements et financées par les pouvoirs publics. Les budgets consacrés aux stages ETAPS ne leur permettent pas d’envisager d’organiser et de financer des interventions extérieures. Tous sont attachés au fait de faire appel à des intervenants extérieurs et 93% signalent comme très important (62%) ou important (31%) que les intervenants soient des professionnels qualifiés disposant d’un master 2 en promotion et éducation pour la santé, et formés spécifiquement sur les thématiques du sida, de la sexualité, de la contraception et de la prévention.

Très

intéressante

42%

L’évaluation du programme auprès des Le CRIPS PACA a réalisé une évaluation du programme d'interventions de prévention et d'éducation à la vie affective et sexuelle auprès d'un échantillon de 136d'un questionnaire anonyme proposé en fin de séance . Cette évaluation s'est déroulée du 22 avril au 12 juin 2013, auprès de 8 structures ETAPS, au cours de 12 interventions. Liste des structures concernées par les interventions de cette - GRETA Cannes Grasse, Collège les Jasmins à Grasse, 9 questionnaires- GRETA Cannes Grasse, Lycée de Croisset à Grasse, 8 questionnaires- GRETA Cannes Grasse, Collège la Chênaie à Mouans- INFREP, Cannes, 12 questionnaires- UFCM, Cannes-la-Bocca, 14 questionnaires- ACOPAD, Nice, 13 questionnaires- ITEC, Valbonne, 15 questionnaires- REFLETS, Cagnes-sur-Mer, 21 questionnaires- La Clef 06, Saint-Laurent-du-- ISI, Vence, 8 questionnaires Profil des jeunes ayant répondu au questionnaire 136 questionnaires ont été remplis par les jeunes stagiaires. L'âge moyen des répondants est de 19,7 ans (les stages ETAPS visent les jeunes de 16 à 26 ans). Parmi les 136 stagiaires interrogés, 96 sont (71%) et 40 sont en parcours de remise à niveau (29%).garçons. Des jeunes stagiaires qui adhèrent aux interventions du CRIPS 84% des jeunes interrogés ont trouvé la séance très (42%). Parmi les 22 jeunes qui ont déclaré la séance peu intéressante ou pas intéressante du tout, 59% ont en même temps déclaré «eux ont coché « Ça m’a fait réfléchir

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Très

intéressante Intéressante

Peu

intéressante

Pas

intéressante

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L’évaluation du programme auprès des jeunes stagiaires ETAPS

Le CRIPS PACA a réalisé une évaluation du programme d'interventions de prévention et d'éducation à la vie affective et sexuelle auprès d'un échantillon de 136d'un questionnaire anonyme proposé en fin de séance . Cette évaluation s'est déroulée du 22 avril au 12 juin 2013, auprès de 8 structures ETAPS, au cours de 12 interventions.

Liste des structures concernées par les interventions de cette période

GRETA Cannes Grasse, Collège les Jasmins à Grasse, 9 questionnairesGRETA Cannes Grasse, Lycée de Croisset à Grasse, 8 questionnairesGRETA Cannes Grasse, Collège la Chênaie à Mouans-Sartoux, 12 questionnaires

ionnaires Bocca, 14 questionnaires

ACOPAD, Nice, 13 questionnaires ITEC, Valbonne, 15 questionnaires

Mer, 21 questionnaires -Var, 24 questionnaires

ofil des jeunes ayant répondu au questionnaire :

136 questionnaires ont été remplis par les jeunes stagiaires. L'âge moyen des répondants est de 19,7 ans (les stages ETAPS visent les jeunes de 16 à 26 ans).

Parmi les 136 stagiaires interrogés, 96 sont en parcours français langues étrangères (71%) et 40 sont en parcours de remise à niveau (29%). On note 56% de filles et 44% de

Des jeunes stagiaires qui adhèrent aux interventions du CRIPS

84% des jeunes interrogés ont trouvé la séance très intéressante (42%) ou intéressante

Parmi les 22 jeunes qui ont déclaré la séance peu intéressante ou pas intéressante du 9% ont en même temps déclaré « avoir appris des choses utiles

réfléchir ».

jeunes stagiaires ETAPS

Le CRIPS PACA a réalisé une évaluation du programme d'interventions de prévention et d'éducation à la vie affective et sexuelle auprès d'un échantillon de 136 jeunes à partir d'un questionnaire anonyme proposé en fin de séance . Cette évaluation s'est déroulée du 22 avril au 12 juin 2013, auprès de 8 structures ETAPS, au cours de 12 interventions.

période :

GRETA Cannes Grasse, Collège les Jasmins à Grasse, 9 questionnaires GRETA Cannes Grasse, Lycée de Croisset à Grasse, 8 questionnaires

Sartoux, 12 questionnaires

136 questionnaires ont été remplis par les jeunes stagiaires. L'âge moyen des répondants

en parcours français langues étrangères On note 56% de filles et 44% de

intéressante (42%) ou intéressante

Parmi les 22 jeunes qui ont déclaré la séance peu intéressante ou pas intéressante du voir appris des choses utiles », et 36% d’entre

J'ai trouvé l'intervenant nul

J'ai trouvé cette séance ennuyeuse

Ca sert à rien je savais tout

Il y a des choses qui m'ont choqué

Ca m'a gêné de parler sida, sexualité et de contraception

Je n'ai pas tout compris

Je n'ai pas osé poser mes questions

J'ai pu discuter de sexualité avec les autres jeunes

J'ai pu m'exprimer librement durant cette séance

J'ai obtenu des réponses aux questions que je me posais

Ca m'a fait réfléchir

J'ai appris des choses utiles

Des interventions qui répondent aux besoins des jeunes Les jeunes ont exprimé leur accord avec les opinions suivantes :

82% des jeunes considèrent que utiles et pour 54% d’entre eux, ça les a fait réfléchir. Ces deux chiffres sont plus élevés que pour les lycéens et apprentis que le CRIPS rencontre dans son programme d’interventions auprès des jeunes. Les jeunes stagiaires ETAPS ont, soit quitté prématurément le système scolaire quand ils étaient scolarisés en France, soit ils sont primo-arrivants d’un pays étranger. Ils n’ont majoritairement pas bénéficié de séances d’éducation à la vie affective et sexuelle et sont plus en demande d’informations que les jeunes lycéens et apprentis. Parmi les jeunes stagiaires qui ont déclaré «moitié ont également coché l’item « Compte tenu de la composition des groupes en parcours FLE qui brassend’origines et de cultures étrangères très diverses, on aurait pu s’attendre à ce que la proportion de ceux qui ont été gênéOr, cette proportion reste faible et apprentis. De plus, parmi ceux qui cochent «d’entre eux ont néanmoins déclaré «« ont obtenu des réponses aux questions qu’ils spour ceux qui « n’ont pas osé poser leurs quréponses aux questions qu’ils se posaientparfois fait remarquer à l’intervenanttabou dont on ne parle pas à l’école et parfois même pas entre adultes de sexe opposé. Les jeunes qui cochent « Je n’ai pas tout comprisFLE. 84% d’entre eux déclarent également «compte de cette particularité des groupes a incité le CRIPS à utiliser des outils adaptés, planches imagées sans langage, scénarios, mots en anglais, afin de pallier la barrière de la langue. Pour tous les responsables ETAPSque les séances d'éducation à la vie affective et sexuelle fassent partie intégrante du parcours d'insertion de ces jeunes etqu’il est important de bénéficier des interventions de prévention sur la sexualité, le sida et la contraception au cours de leur formation ETAPS.

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J'ai trouvé l'intervenant nul

J'ai trouvé cette séance ennuyeuse

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Des interventions qui répondent aux besoins des jeunes

Les jeunes ont exprimé leur accord avec les opinions suivantes :

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le système scolaire quand ils étaient scolarisés en France, soit ils sont arrivants d’un pays étranger. Ils n’ont majoritairement pas bénéficié de séances

d’éducation à la vie affective et sexuelle et sont plus en demande d’informations que les

Parmi les jeunes stagiaires qui ont déclaré « ça ne sert à rien, je savais déjà toutmoitié ont également coché l’item « J’ai appris des choses utiles ».

Compte tenu de la composition des groupes en parcours FLE qui brassend’origines et de cultures étrangères très diverses, on aurait pu s’attendre à ce que la proportion de ceux qui ont été gênés par la thématique sexualité soit relativement élevée. Or, cette proportion reste faible (10%) et similaire à ce que l’on rencontre chez les lycéens et apprentis. De plus, parmi ceux qui cochent « Ça m’a gêné de parler de sexualité

re eux ont néanmoins déclaré « j’ai appris des choses utiles » et 38% d’entre eux nt obtenu des réponses aux questions qu’ils se posaient ». De la mê

’ont pas osé poser leurs questions », près de la moitié «réponses aux questions qu’ils se posaient ». Durant les interventions, certains jeunes ont parfois fait remarquer à l’intervenant que dans leur pays d’origine, la sexualité est un sujet tabou dont on ne parle pas à l’école et parfois même pas entre adultes de sexe opposé.

Je n’ai pas tout compris » (14%) sont tous issus de groupes arent également « avoir appris des choses utiles

compte de cette particularité des groupes a incité le CRIPS à utiliser des outils adaptés, planches imagées sans langage, scénarios, mots en anglais, afin de pallier la barrière de

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cours d'insertion de ces jeunes et 69% des jeunes stagiaires considèrentqu’il est important de bénéficier des interventions de prévention sur la sexualité, le sida et la contraception au cours de leur formation ETAPS.

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lycéens et apprentis que le CRIPS rencontre dans son programme d’interventions auprès des jeunes. Les jeunes stagiaires ETAPS ont, soit quitté

le système scolaire quand ils étaient scolarisés en France, soit ils sont arrivants d’un pays étranger. Ils n’ont majoritairement pas bénéficié de séances

d’éducation à la vie affective et sexuelle et sont plus en demande d’informations que les

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Compte tenu de la composition des groupes en parcours FLE qui brassent des jeunes d’origines et de cultures étrangères très diverses, on aurait pu s’attendre à ce que la

la thématique sexualité soit relativement élevée. on rencontre chez les lycéens

a m’a gêné de parler de sexualité », 77% » et 38% d’entre eux

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tabou dont on ne parle pas à l’école et parfois même pas entre adultes de sexe opposé.

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compte de cette particularité des groupes a incité le CRIPS à utiliser des outils adaptés, planches imagées sans langage, scénarios, mots en anglais, afin de pallier la barrière de

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69% des jeunes stagiaires considèrent également qu’il est important de bénéficier des interventions de prévention sur la sexualité, le sida et

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Conclusion Les jeunes stagiaires ETAPS constituent un public particulier, primo-arrivants ou au cursus scolaire interrompu très tôt, sans qualification professionnelle, qui apparaît plus vulnérable face aux risques liés à la sexualité, infection à VIH, IST, grossesses non désirées. Grâce au renouvellement du programme, toutes les structures qui organisent des stages ETAPS dans les Alpes-Maritimes ont pu bénéficier de séances de prévention et d’éducation à la vie affective et sexuelle. Elles ont toutes fortement apprécié que ce programme soit reconduit en direction de leurs stagiaires ETAPS. En effet, ce sont des jeunes qui n’ont majoritairement jamais bénéficié d’interventions autour de la vie affective et sexuelle dans leur parcours scolaire et pour qui ces thématiques représentent de fortes préoccupations.

Les formateurs ETAPS rencontrés au cours des interventions ont tous souligné l’importance de pérenniser ce programme car ils notent une véritable nécessité pour leurs jeunes stagiaires de pouvoir bénéficier de ces séances. Ils ont également relevé la difficulté pour eux, d’aborder les questions que les jeunes se posent autour de la vie affective et sexuelle. De ce fait, 77% des responsables et formateurs ETAPS souhaitent également être informés des prochaines sessions de formation sur les thématiques sida, sexualité et contraception pour les professionnels travaillant auprès des jeunes organisées par le CRIPS PACA. Ainsi, en tant que professionnels relais, ils seraient plus à même d'orienter les jeunes vers des structures ressources. Les responsables des groupes ETAPS qui ont répondu au questionnaire d’évaluation souhaitent tous participer de nouveau à ce programme d’interventions d’éducation à la vie affective.

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LLEE PPRROOGGRRAAMMMMEE DD’’IINNTTEERRVVEENNTTIIOONNSS DDEE PPRREEVVEENNTTIIOONN EETT DD’’EEDDUUCCAATTIIOONN AA LLAA VVIIEE AAFFFFEECCTTIIVVEE EETT SSEEXXUUEELLLLEE

AAUU SSEEIINN DDUU CCEENNTTRREE SSCCOOLLAAIIRREE DDEE LL’’EETTAABBLLIISSSSEEMMEENNTT PPEENNIITTEENNTTIIAAIIRREE PPOOUURR MMIINNEEUURRSS DDEE MMAARRSSEEIILLLLEE

Le CRIPS PACA a initié un programme pilote à destination des mineurs détenus, en partenariat avec le Service de Médecine Pénitentiaire (UCSA) et le Centre Scolaire de l’Etablissement Pénitentiaire pour Mineurs (EPM) de Marseille la Valentine qui se déroule sur l’année scolaire 2013-2014, financé par l’ARS PACA. Toutes les études montrent que les jeunes sous main de justice présentent des vulnérabilités spécifiques face aux risques liés à la sexualité. Ils manifestent une entrée plus précoce dans la sexualité et ne bénéficient pas ou peu des actions de prévention mises en place pour les jeunes des mêmes classes d’âge, en parcours scolaire et de formation. Or, l’éducation à la sexualité compte parmi les compétences sociales et civiques requises dans le socle commun des connaissances et des compétences. L’obligation d’information sur la sexualité et d’accès à la prévention prévue par le Code de l'Education doit être également garantie en milieu pénitentiaire comme en milieu ouvert. L'éducation à la sexualité auprès des mineurs détenus est identifiée comme une priorité par toutes les politiques de santé publique en vigueur. Le programme mis en place par le CRIPS s’attache donc à offrir aux jeunes en détention le même accès à l'information et à l'éducation à la sexualité qu'en milieu scolaire ouvert, dans un objectif de lutte contre les inégalités de santé. Les Etablissements Pénitentiaires pour Mineurs (EPM) La loi d’orientation et de programmation pour la justice (LOPJ) du 9 septembre 2002 a créé les établissements pénitentiaires spécialisés pour mineurs (EPM) spécifiquement destinés à accueillir ce public et ayant vocation à remplacer peu à peu les quartiers des mineurs. L’EPM est une structure placée sous la responsabilité de l’administration pénitentiaire. La prise en charge des mineurs y est assurée conjointement avec la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ). Six centres existent en France à ce jour, dont un en PACA à Marseille : ils représentent 34% des détenus mineurs. L’EPM a une capacité d’accueil de 60 mineurs âgés de 13 à 18 ans, prévenus et condamnés. C’est un établissement pénitentiaire qui assure, outre sa mission de garde et d’exécution des peines, une mission d’éducation. Il est dirigé par un directeur pénitentiaire qui associe, dans une équipe de direction, les responsables des services de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, de la Santé et de l’Education Nationale. À la différence des autres sites pénitentiaires, l’EPM est organisé pour réaliser sa mission d’éducation tant par les activités menées en unités de vie que dans les activités pédagogiques, socio-éducatives et sportives menées de manière soutenue. Le service de l’enseignement s’inscrit dans le projet de l’établissement EPM. Il permet de satisfaire les obligations fixées par la loi pour les moins de 16 ans et pour les jeunes sortis du système éducatif sans qualification. L’Education Nationale participe à cette mission en assurant l’enseignement aux mineurs détenus dans le cadre d’une unité locale d’enseignement (ULE) rattachée à l’unité

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pédagogique régionale (UPR) en milieu pénitentiaire. Un personnel de direction de l’Education Nationale, adjoint du directeur de l’UPR, est nommé directeur du service de l’enseignement. Il organise et anime l’unité locale de l’enseignement dans chaque EPM. L’enseignement doit permettre aux mineurs, conformément aux objectifs du service public de l’Education Nationale d’acquérir, outre les savoirs fondamentaux, les repères et les références indispensables à l’exercice de responsabilités citoyennes. L’enseignement est fondé sur les mêmes exigences et les mêmes références qu’en milieu libre, notamment en référence au socle commun des connaissances et des compétences (cf. article L. 122-1 et suivants du code de l’éducation). Afin de répondre au mieux aux besoins de chaque jeune, l’enseignement est organisé par groupes de six élèves en moyenne pour offrir à tous les détenus mineurs une vingtaine d’heures de formation par semaine. Les coupures liées aux vacances sont réduites par rapport au calendrier scolaire pour permettre une plus grande continuité du service auprès des détenus. Tous les niveaux de formation doivent pouvoir être dispensés, des formations de base (alphabétisation, illettrisme et français langue étrangère) aux formations générales du second degré (préparation CAP-BEP, brevet ou bac) avec un encadrement premier degré spécialisé et un encadrement second degré. L’EPM de Marseille accueille un public exclusivement masculin issu majoritairement des Bouches-du-Rhône, mais aussi du Var et du Vaucluse. 90% des jeunes qui y sont incarcérés ont entre 16 et 18 ans. La durée moyenne de détention est de 2 mois 1/2 avec un taux d’occupation de 100%. 8 jeunes sur 10 sont en détention préventive, les 20% restants faisant l’objet de condamnations. Il s’agit d’un public majoritairement en rupture scolaire ou en graves difficultés d'apprentissage à l'arrivée en détention : au sein du centre scolaire ils sont nombreux à intégrer un enseignement adapté type SEGPA (sections d’enseignement général et professionnel adapté). Organisation du programme de prévention du CRIPS auprès des mineurs détenus Cette action qui a démarré en octobre 2013 et s’achèvera au printemps 2014 a été co-construite avec le Dr BARTOLI, médecin-chef de l’UCSA et M. DUHAMEL, proviseur-adjoint et directeur de l’enseignement, Dans une approche globale de la sexualité, elle vise à permettre aux jeunes en détention d'acquérir les informations et compétences nécessaires à une gestion responsable et autonome de leur vie intime, de réfléchir à leurs comportements en matière de sexualité, de faire des choix éclairés dans les situations qu'ils rencontrent ou rencontreront et de s'approprier les moyens de prévention adéquats. A raison de deux cycles d’interventions dans l’année scolaire, l’un au 1er trimestre, l’autre au 2ème trimestre, chacun des 10 groupes-classes bénéficie d’une intervention d’éducation à la vie affective et sexuelle de deux heures par le CRIPS PACA. Cette organisation permet de cibler de manière exhaustive l’ensemble des détenus présents sur ces périodes. Le contenu de l’intervention est pensé de manière à s’adapter au niveau de compréhension et de préoccupation de chaque groupe, et à diversifier au maximum les activités et la méthodologie employée (changement d’activité toutes les 10-15 min).

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Dans la continuité des interventions, le programme inclut également l’accompagnement à la mise en place de 2 projets à long terme sur le thème "Incitation au dépistage" impliquant des groupes de jeunes, en partenariat avec les enseignants et des personnels de l’UCSA. Eléments d’activité 2013 Le CRIPS PACA a réalisé un premier cycle de 10 interventions d’éducation à la vie affective et sexuelle auprès de l’ensemble des groupes-classes entre mi-octobre et début novembre 2013, dont ont bénéficié les 47 jeunes détenus présents. Selon l’effectif du groupe, dont la composition est fonction du niveau scolaire, et en tenant compte des impératifs judiciaires et pénitentiaires (appels au parloir, sanctions, rendez-vous médicaux, etc.), chaque intervention a concerné entre 3 et 7 jeunes. L’enseignant responsable du groupe était systématiquement présent. Des personnels de l’UCSA sont venus assister à certaines interventions.

Classe Niveau scolaire

Nombre de jeunes

Groupe P CAP2 4 Groupe R Post CFG* 5 Groupe C Prépa CFG 4 Groupe E Alpha/FLE 6 Groupe G Infra CFG 4 Groupe F CFG 3 Groupe A début CAP 4 Groupe L Bac pro1 7 Groupe O 6eme/5eme 4 Groupe D 4eme/3eme 6

Total : 47 * CFG : Certificat de Formation Générale. Ce diplôme valide des acquis dans des domaines de connaissances générales, notamment pour les élèves des enseignements généraux et professionnels adaptés et de troisième d'insertion. Le CFG garantit l'acquisition de connaissances de base dans trois domaines généraux de formation : français, mathématiques, vie sociale et professionnelle.

Le CRIPS PACA a également mené courant novembre 2013 un projet participatif de promotion du dépistage du VIH auprès de 4 groupes, soit une quinzaine de jeunes. 4 enseignants, 2 infirmières ainsi que la secrétaire et 1 infirmière stagiaire de l’UCSA se sont impliqués dans cette démarche d’éducation à la santé. Chaque classe concernée a pour cela bénéficié en plus d’une séance accompagnée d’une heure, en présence de leurs enseignants respectifs et en fonction de leurs disponibilités, de personnels de l’UCSA. A l’appui de brochures et d’affiches existantes sur ce thème, la réflexion a porté sur les enjeux du dépistage, les freins et leviers à la démarche, les modalités de réalisation d’un test, en préalable au travail de production des slogans. Le CRIPS PACA a ensuite apporté son soutien à la validation des contenus des messages et à la conception et mise en forme d’un support de valorisation.

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Ce travail a abouti à l’écriture d’une cinquantaine de slogans qui ont été mis en forme sur un ruban rouge géant exposé au sein du centre scolaire au moment du 1er décembre, Journée Mondiale de lutte contre le sida.

Le travail des jeunes détenus a par ailleurs fait l’objet d’un article dans le numéro 26 de décembre du journal interne de l’EPM « La vie sous écrou ».

La deuxième phase du programme se déroule début 2014 et une évaluation de cette action est prévue auprès des personnels et responsables de l’EPM et des jeunes détenus.

101

LLAA VVIIEE AASSSSOOCCIIAATTIIVVEE Le CRIPS Provence-Alpes-Côte d’Azur est une association loi 1901, créée en 1992 à l’initiative des pouvoirs publics représentés par l’Agence Française de Lutte contre le Sida, la DRASS et les DDASS des six départements, de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille et du Centre Hospitalier Universitaire de Nice, avec le soutien du CRIPS Ile-de-France. Le CRIPS Provence-Alpes-Côte d’Azur regroupe l’ensemble des acteurs de la lutte contre le sida, associations, institutions et organismes ainsi que les personnalités compétentes des six départements de la région. Bureau : Présidente Dr Isabelle RAVAUX Trésorier Pr Eric ROSENTHAL Secrétaire Dr Patricia ENEL

Conseil d’Administration : Collège 1 des Associations, structures et organismes (personnes morales) Mme le Dr Anne POTTIER représentant le CDAG du Var M. le Dr Frank TOLLINCHI représentant le Réseau Santé Marseille Sud Collège 2 des Personnalités compétentes (personnes physiques) Mme le Dr Patricia ENEL, Médecin de Santé Publique, Hôp. de la Conception (AP-HM), Marseille Mme le Dr Patricia GRANET, Praticien Hospitalier au Centre Hospitalier de Digne-les-Bains M. le Dr Maurice NEGRE, Praticien au Centre Hospitalier Spécialisé Sainte-Marie à Nice Mme le Dr Isabelle RAVAUX, Praticien Hospitalier, Hôp. de la Conception (AP-HM), Marseille M. le Pr Eric ROSENTHAL, Professeur de Médecine Interne, Praticien Hospitalier au Centre Hospitalier Universitaire de Nice Collège 3 des Financeurs Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur : - Mme Anne-Marie HAUTANT, Vice-Présidte déléguée à la Santé et Alimentation - Mme Anne MESLIAND, Présidente de la Commission Solidarités, Prévention et Sécurité, Santé et Services Publics - Mme Christine MIRAUCHAUX, Conseillère Régionale déléguée à la Culture - M. le Dr Ladislas POLSKI, Conseiller Régional délégué aux Maisons Régionales de Santé Agence Régionale de Santé Provence-Alpes-Côte d’Azur : - M. Dominique DEROUBAIX puis Paul CASTEL, Directeur Général ou son représentant Conseil Général des Bouches-du-Rhône : - M. le Dr Michel AMIEL, Vice Président délégué à la protection de l'enfance, la prévention sanitaire et la PMI Ville de Marseille : - M. le Dr Patrick PADOVANI, Adjoint au Maire délégué aux personnes handicapées, toxicomanie, sida, comité d'hygiène et de sécurité, médecine du travail et plan Alzheimer.