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Le Durvillien, journal du lycée Dumont d’Urville de Toulon, a vu le jour au début de l’année scolaire 2014-2015. En deux années d’existence, quatre numéros ont été publiés. Ces parutions ont demandé le travail de lycéens et étudiants de notre établissement, qui ont joué le rôle de rédacteurs, illustrateurs et correcteurs. J’ai pris beaucoup de plaisir à m’occuper de ce projet cette année. Faire partie du journal est une réelle aventure, que je souhaite à toutes les personnes intéressées de vivre ! Alors n’hésitez pas, et contactez- nous par mail pour intégrer la réaction de l’année scolaire prochaine : [email protected]. Nous avons besoin d’élèves curieux et motivés ! Et pour en savoir plus sur cet acteur de la vie lycéenne qu’est le Durvillien, voici une interview proposée par M. Versini (professeur de SES) à laquelle j’ai apprécié de répondre. Emma Jurado Rédactrice en chef du Durvillien pendant l’année scolaire 2015-2016 A l'heure d'Internet, pourquoi choisir un support papier pour s'exprimer ? (M. Versini) Tout d’abord, l’idée était de garder le concept ancestral du journal lycéen, celui qui s’imprime et se distribue. Ceci nous est apparu comme une évidence. Ensuite, il nous tenait à coeur que le journal soit un symbole de la vie lycéenne et de la cohésion entre les élèves. Le support papier représente Retrouvez tous nos numéros en format papier au CDI et en format numérique sur http://issuu.com/ledurvillien. Suivez notre actualité et celle du lycée sur la page Facebook Actu Lycée Dumont d’Urville.

Bilan de l'année 2015-2016 du Durvillien

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Voici une documentation qui revient sur l'histoire du Durvillien, journal du lycée Dumont d'Urville de Toulon, et plus particulièrement sur cette année scolaire 2015-2016 qui touche à sa fin !

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Le Durvillien, journal du lycée Dumont d’Urville de Toulon, a vu le jour au début de l’année scolaire 2014-2015. En deux années d’existence, quatre numéros ont été publiés. Ces parutions ont demandé le travail de lycéens et étudiants de notre établissement, qui ont joué le rôle de rédacteurs, illustrateurs et correcteurs. J’ai pris beaucoup de plaisir à m’occuper de ce projet cette année. Faire partie du journal est une réelle aventure, que je souhaite à toutes les personnes intéressées de vivre ! Alors n’hésitez pas, et contactez-nous par mail pour intégrer la réaction de l’année scolaire prochaine : [email protected]. Nous avons besoin d’élèves curieux et motivés ! Et pour en savoir plus sur cet acteur de la vie lycéenne qu’est le Durvillien, voici une interview proposée par M. Versini (professeur de SES) à laquelle j’ai apprécié de répondre.

Emma Jurado

Rédactrice en chef du Durvillien pendant l’année scolaire 2015-2016

A l'heure d'Internet, pourquoi

choisir un support papier pour

s'exprimer ? (M. Versini)

Tout d’abord, l’idée était de garder le concept ancestral du journal lycéen, celui qui

s’imprime et se distribue. Ceci nous est apparu comme une évidence. Ensuite, il nous tenait à coeur que le journal soit un symbole de la vie lycéenne et de la cohésion entre les élèves. Le support papier représente

Retrouvez tous nos numéros en format papier au CDI et en format numérique sur http://issuu.com/ledurvillien. Suivez notre actualité et celle du lycée sur la page Facebook Actu Lycée Dumont d’Urville.

donc la concrétisation de cette démarche, car il regroupe le travail de plusieurs personnes, mais se transmet également de main en main, ce qui vise à renforcer les liens entre celles-ci. Cependant, pour ne pas être trop has been, il existe également une version numérique du Durvillien qui est disponible au lien suivant : http://issuu.com/ledurvillien. (Emma Jurado) A l'heure des sms, quel plaisir peut

procurer l'écriture de textes ?

Tous ! L’écriture est, pour moi, une façon d’exprimer tous les sentiments qu’il est possible de ressentir. Peut importe l’envie que l’on a, l’écriture peut la réaliser (à condition d’aimer cela évidemment). Dans l’écriture, et dans l’art en général, il n’y a plus de jugements ou de barrières. Nous sommes libres de ressentir et d’exprimer les pires sentiments, comme la haine par exemple, ou encore les plaisirs les plus intenses. Pour ce qui est du journal, c’est plus précisément le plaisir de communiquer qui est concerné. Organiser des connaissances, les transmettre, raconter une histoire, pousser un coup de gueule, informer, dénoncer, valoriser, … tout cela est possible grâce à l’écriture ! A l'heure de l'individualisme, est-ce

facile de travailler ensemble ?

Oh que non ! Déjà, chacun a ses cours, ses objectifs pour l’année, ses activités. Pour faire fonctionner le journal, il faut concilier les emplois du temps de chacun… chose (quasi) impossible. C’est pourquoi nous avons réalisé la majorité du travail de groupe par le biais des mails et des réseaux sociaux ; même si paradoxalement Internet est le symbole de l’individualisme pour beaucoup de personnes. Ensuite, faire partie du journal c’est faire partie d’un groupe et d’un projet commun, qui doit évoluer le plus harmonieusement possible. Lorsqu’une personne fait une erreur ou prend du

retard, c’est l’ensemble du groupe qui est lésé (et souvent même plus que la personne elle-même). Lorsque l’on travail en équipe il faut donc y apporter son individualité (ses qualités, ses idées), mais également être conscient que l’on fait partie d’un groupe au sein duquel chacun est responsable (dans tous les sens du terme) du fruit d’un travail commun. Que diriez-vous à ceux ou celles qui

seraient tentés par cette expérience

par la suite ?

Lancez-vous ! L’avantage du journal lycéen et du travail d’équipe, c’est que l’on n’est pas seul. Voilà justement l’avantage du travail en groupe : il n’y a pas d’excuse pour ne pas se lancer. Vous ne savez pas sur quoi écrire ? Quelqu’un aura sûrement une idée de sujet, ou alors un évènement du lycée fera l’affaire. Vous avez peur que cela soit mauvais ? Soumettez vos essais aux autres rédacteurs et profitez de leurs conseils et de leur expérience. Vous faites plein de fautes d’orthographe ? Les correcteurs sont là pour ça. Croyez-moi, il n’y a pas à avoir peur DU TOUT ! Et vous, envisagez-vous des suites ? J’espère tout d’abord que le journal continuera sur sa lancée, et même qu’il soit de plus en plus dynamique. Sinon, nous avions commencé à réfléchir sur des numéros spéciaux « bilingues ». Un franco-anglais était en préparation, mais n’a malheureusement pas eu le temps de paraître. Je souhaite à ce numéro de voir le jour. Je sais également que plusieurs professeurs d’autres langues vivantes sont intéressés par des collaborations avec le Durvillien qui, je l’espère, se concrétiseront. Voilà donc ce que j’envisage (et souhaite très fort) pour la suite du Durvillien : un journal qui collabore avec différents acteurs de notre lycée, dans le cadre d’articles/reportages/éditions spéciales, mais qui reste tout de même indépendant et aux mains des lycéens !

Je remercie toutes l’administration du lycée pour son soutient moral et matériel, ainsi que toutes les personnes qui ont participé à la réalisation des parutions de cette année.

Je remercie plus particulièrement M. Allard (principal adjoint et président du CVL), Kouhloud Ben Brahim (coordinatrice des projets du CVL) et le CVL, Mme Talbot (secrétaire du provisorat), Sebastien Balestrieri

(rédacteur en chef adjoint cette année et rédacteur en chef l’an dernier), les rédacteurs (Clémentine Ingrand, Pauline Lemaire, Marina Theys, Margot Pannequin, Inès Albertini-Daneluzzo, Péroline Rouillard, Baptiste

Bonnaudet, Alessandra Andouard et Marius D’Alexandris), les illustratrices (Deborah Philippe, Juliette Alziary), les correctrices (Clotilde Le Quilliec, Aurore Alarcon, Manon Coatannoan, Eloise Inacio), ainsi que M. Versini

pour avoir eu l’idée de cette interview.