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Bilan des retombées Retombées économiques de la Bibliothèque publique d’Ottawa
Novembre 2016
À propos de l’étude La présente étude évalue les retombées des programmes, des activités et des services de la
Bibliothèque publique d’Ottawa (BPO) sur la collectivité qu’elle sert dans le but de mieux en
cerner la portée et de mesurer les effets des investissements dans la BPO sur la collectivité.
Pour mener à bien cette étude, la BPO a examiné de nombreux rapports sur les retombées
économiques des bibliothèques et du secteur plus large des arts et de la culture. Elle a
finalement choisi d’utiliser la méthodologie mise au point en 2013 par le Martin Prosperity
Institute (MPI) de l’Université de Toronto pour mesurer les retombées économiques du
réseau de la Bibliothèque publique de Toronto (TPL). Pour en savoir plus sur cette
méthodologie de nature volontairement prudente, qui a depuis été utilisée par les réseaux
des bibliothèques publiques de Halton Hills, London, Milton et Pickering, reportez-vous à la
page 6.
La méthodologie évalue deux grands types de retombées : les retombées directes et les
retombées indirectes. Vous trouverez les définitions et la description complète de la
méthodologie utilisée à la page 6 du présent rapport.
La BPO a adapté cette méthodologie à son propre réseau et y a intégré des pratiques
exemplaires tirées des rapports sur les retombées économiques d’autres bibliothèques. Vous
trouverez une description de la méthodologie utilisée à la page 6 du présent document, et
une bibliographie des rapports examinés à l’annexe A. Pour consulter les données et les
calculs repris dans ce sommaire, téléchargez le document de travail disponible à
l’adresse BiblioOttawaLibrary.ca/retombees. Dans le cadre de cette étude, la BPO a choisi
2015 comme année de référence.
La BPO remercie la TPL de lui avoir laissé utiliser la méthodologie du MPI, et le réseau de la
Bibliothèque publique de Halton Hills d’avoir élaboré le modèle ayant servi de point de départ
au document de travail. Elle remercie également le Martin Prosperity Institute pour sa
méthodologie initiale.
Sommaire Les activités de la BPO génèrent des retombées totales de 256 millions de dollars pour Ottawa
En 2015, les retombées économiques
totales des activités de la BPO se sont
élevées à 256 millions de dollars.
La méthodologie évalue les deux grands
types de retombées suivantes :
• Retombées directes : valeur
créée par l’utilisation des services
gratuits de la BPO à la place
d’autres offres payantes.
• Retombées indirectes : valeur créée par les dépenses de la BPO (création
d’emplois et de valeur économique ajoutée, et dépenses des employés dans les
boutiques et les services locaux). Ce chiffre tient compte des investissements
initiaux et des multiplicateurs utilisés dans les méthodes traditionnelles d’évaluation
des retombées économiques.
Les retombées combinées de 256 millions de dollars se divisent comme suit : 179,1 millions
de dollars en retombées directes (valeur créée par l’interaction du public avec les produits et
les activités de la BPO) et 76,9 millions de dollars en retombées indirectes (valeur créée par
les dépenses de la BPO). Dans le cadre de l’étude, ces retombées ont été réparties par
activité et par catégorie de dépenses.
Rendement de 5,17 $ par dollar investi
En 2015, les retombées totales des activités de la BPO se sont élevées à 256 millions de
dollars et les dépenses totales de la BPO, à 49,5 millions de dollars, ce qui équivaut à un
rendement de 5,17 $ par dollar investi.
Figure 1 - Retombées économiques par types
La BPO a également calculé la valeur
créée par résident d’Ottawa (266 $), par
ménage (635 $) et par carte de
bibliothèque active (1 038 $).
Le rendement du capital investi se situe
dans la même fourchette que celui des
autres réseaux de bibliothèques de
l’Ontario ayant mené des études sur leurs
retombées économiques. Ce chiffre
prouve que les investissements conjoints dans les programmes, les activités et les services
de la BPO génèrent des retombées collectives substantielles.
Retombées de 2 208 $ par heure d’exploitation
Pour calculer la valeur d’une heure
d’exploitation, la BPO a soustrait les
retombées des services en ligne offerts
24 heures sur 24 (livres numériques, DVD,
accès aux bases de données
électroniques, etc.) des retombées
générées par ses succursales. En 2015,
chaque heure d’exploitation des
succursales a engendré des retombées
économiques de 2 208 $, pour un total de
176,9 millions de dollars.
Ce chiffre prouve que les succursales, les
collections physiques et les espaces
communautaires partagés de la BPO
génèrent des retombées économiques
importantes qui viennent s’ajouter à celles
de son portefeuille numérique en constante expansion.
Figure 2 - Rendement du capital investi
Figure 3 - Retombées économiques par résident, titulaire de carte et heure d’exploitation des succursales
Méthodologie Dans le cadre de son travail d’analyse documentaire et méthodologique, la BPO a passé en
revue différentes études réalisées à l’intérieur et à l’extérieur du secteur des bibliothèques
(voir annexe A).
La BPO a estimé que la méthodologie adoptée en 2013 par le Martin Prosperity Institute
(MPI) pour mesurer les retombées économiques de la Bibliothèque publique de Toronto
(TPL), qui consiste à utiliser la valeur marchande de produits et de services locaux
équivalents pour calculer la valeur créée, répondait parfaitement à ses attentes. Cette
méthodologie a depuis été utilisée par les bibliothèques publiques de London, de Milton, de
Halton Hills et de Pickering, rendant ainsi possible la comparaison des résultats obtenus par
les différents réseaux de bibliothèques.
La méthodologie évalue les deux grands types de retombées suivantes :
• Retombées directes : valeur créée par l’utilisation des services gratuits de la BPO
à la place d’autres offres payantes.
• Retombées indirectes : valeur créée par les dépenses de la BPO (création
d’emplois et de valeur économique ajoutée, et dépenses des employés dans les
boutiques et les services locaux). Ce chiffre tient compte des investissements
initiaux et des multiplicateurs utilisés dans les méthodes traditionnelles d’évaluation
des retombées économiques.
Pour calculer les retombées directes de ses activités, la BPO a utilisé des comparateurs de
marché équivalents aux produits, activités et services offerts. Afin de tenir compte de la
différence entre l’achat et l’emprunt de matériel, la BPO a appliqué des déductions de 40 %
et de 80 % aux valeurs totales obtenues pour calculer les valeurs minimales et médianes
(40 % servant de médiane prudente aux fins de cette étude).
Pour calculer les retombées indirectes de ses activités, la BPO a utilisé des multiplicateurs
cohérents avec les multiplicateurs nationaux et provinciaux de Statistique Canada
applicables aux dépenses des bibliothèques. Elle s’est également appuyée sur le rapport
intitulé National Statistical and Values Profile of Canadian Libraries, publié en 2012 par le
Conseil exécutif de l’Association canadienne des bibliothèques. Les multiplicateurs utilisés
sont répertoriés à la page 44 du rapport sur la TPL (en anglais seulement).
Pour lire la description complète de la méthodologie, reportez-vous aux pages 7 à 10 et 44 à
46 du rapport sur la TPL ou consultez le document de travail (en anglais seulement) de
l’étude. La BPO a retiré plusieurs catégories de la méthodologie pour rendre compte au
mieux de ses programmes, de ses activités et de ses services.
Catégories retirées par la BPO
• Salle de réunion : les salles de réunion de la BPO sont généralement mises à la
disposition du public moyennant des frais. Étant donné que la méthodologie utilise des
comparateurs de marché pour ses services gratuits, cette catégorie a été retirée.
• Salle d’étude : aucune analyse comparable à celle de la TPL n’a été réalisée à
Ottawa. Par conséquent, cette catégorie a été retirée.
• Page Experience – L’étude de la TPL cite une étude datant de 2007 faite par IZA
Institute for the Study of Labour (Polachek, 2007) qui attribue une valeur au poste de
page dans le contexte de l’économie canadienne. Bien que la BPO embauche des
employés en tant que pages, elle n’offre pas de programme d’expérience de page
ressemblant à celui de la TPL et donc, a éliminé cette catégorie de son étude.
• Fuites : la BPO a ajusté les multiplicateurs provenant de la méthodologie du MPI pour
mieux tenir compte de l’effet des fuites (argent qui quitte l’économie locale) sur les
retombées indirectes. Ainsi, lorsque les dépenses étaient destinées à un fournisseur
étranger, leurs retombées n’ont pas été multipliées (en partant du principe qu’une
somme limitée a été réinvestie dans l’économie locale). La BPO a utilisé un
multiplicateur de 1,4 pour toutes les dépenses engagées en Ontario et à Gatineau.
Retombées directes – 179,1 millions de dollars Les retombées directes découlent des
interactions des clients avec les
programmes, les activités et les services
de la BPO. Elles peuvent être estimées
raisonnablement de plusieurs façons.
Dans le cadre de cette étude, la BPO a
utilisé des comparateurs de marché pour
mesurer les retombées directes de ses
activités sur les résidents d’Ottawa qui
utilisent gratuitement ses ressources.
Les retombées sont réparties selon les catégories suivantes :
• Utilisation de la collection;
• Programmes;
• Services de référence et de bases de données;
• Accès aux technologies.
Figure 4 - Retombées directes – 179,1 millions de dollars
Utilisation de la collection – 172,9 millions de dollars
L’utilisation de la collection s’entend des
articles en circulation, de l’utilisation des
articles sur place, du service de demandes
de la BPO et des laissez-passer pour
musées et galeries d’art. Les retombées
sont générées par la personne qui utilise
le matériel gratuitement au lieu de
l’acheter à sa valeur nominale. Chacune
de ces catégories est divisée en plusieurs
sous catégories décrites aux pages suivantes.
En 2015, la valeur médiane totale des retombées générées par l’utilisation de la collection
s’est élevée à près de 173 millions de dollars. Afin de tenir compte de la différence entre
l’achat et l’emprunt de matériel, la BPO a appliqué une déduction courante de 40 %. La
valeur déduite a été utilisée dans cette étude, et les valeurs maximales et minimales figurent
dans le document de travail.
Articles en circulation – 148,7 millions de dollars La catégorie « articles en circulation »
s’entend de tous les articles empruntés
auprès de la BPO, à savoir les livres, les
livres audio, les périodiques, les CD, les
DVD, les jeux vidéo, les articles
électroniques, les articles de la collection
d’anglais langue seconde (ALS), les
articles de la collection de français langue
seconde (FLS), les podomètres et les
compteurs électriques (nota : aux fins de
cette étude, nous utiliserons le terme
« autres articles » pour désigner les articles
Figure 5 - Retombées économiques de l’utilisation de la collection par sources, 2015
Figure 6 - Retombées économiques par types d’article, 2015
électroniques, les articles des collections d’ALS et de FLS, les podomètres et les compteurs
électriques). En empruntant ces articles, les clients profitent de leurs retombées sans en
payer le coût direct.
Pour calculer la valeur de ces articles, la BPO a recherché les prix moyens du marché de
chacune des catégories indiquées à la figure 6 (et, le cas échéant, les prix des articles pour
enfants, adolescents et adultes). En multipliant ces valeurs aux plus de 13 millions d’articles
en circulation, la BPO a obtenu une valeur totale de plus de 247 millions de dollars. Après
déduction, la valeur des articles en circulation s’élève donc à 148,7 millions de dollars.
Utilisation des articles sur place – 15,9 millions de dollars En plus d’emprunter des articles, les clients lisent et utilisent des articles sur place. La BPO a
utilisé les mêmes prix que ceux des articles pour enfants, adolescents et adultes ayant servi
à calculer la valeur des articles en circulation. En multipliant ces valeurs par le nombre
d’articles utilisés sur place (1,48 million), la BPO a obtenu une valeur totale de plus de
26 millions de dollars. Après déduction, la valeur de l’utilisation des articles sur place s’élève
donc à 15,9 millions de dollars.
Service de demandes – 8,1 millions de dollars La BPO permet à ses clients de faire
acheminer un article de n’importe quelle
succursale vers la succursale de leur
choix, leur économisant ainsi du temps et
des frais de déplacement. Grâce à ce
service, les clients ont accès à la majorité
de la collection de la BPO, quel que soit
leur lieu de résidence; un service précieux
compte tenu de la vaste étendue
géographique d’Ottawa. Figure 7 - Trieuse à la succursale Greenboro.
Les retombées pour les clients découlent de la réduction du temps et des frais de
déplacement nécessaires à l’obtention de l’article qu’ils souhaitent emprunter. Lors de
la campagne IMAGINE de 2013 (pendant laquelle 2 800 idées et plus de
27 000 commentaires sur la bibliothèque du futur ont été recueillis), les clients ont indiqué
qu’il s’agissait de l’un des services de la BPO qu’ils appréciaient le plus.
En 2015, la BPO a fait acheminer plus de 4,7 millions d’articles à ses clients. Pour calculer la
valeur de ce service, elle a utilisé le tarif d’un déplacement en transport en commun le plus
bas (tarif PRESTO) et a obtenu une valeur totale de 13 millions de dollars. Après déduction,
la valeur du service de demandes sur place s’élève donc à 8,1 millions de dollars.
Laissez-passer pour musées et galeries d’art – 248 800 $ La BPO offre à ses clients des laissez-
passer pour les musées et les galeries
d’art de la ville afin qu’ils puissent profiter
de certaines des formidables institutions
culturelles d’Ottawa.
Pour calculer la valeur de ces laissez-
passer, la BPO a utilisé le tarif moyen d’un
laissez-passer familial d’une journée aux
musées et aux galeries d’art participants. Figure 8 - Laissez-passer pour musées et galeries d’art àla succursale Munster.
En 2015, les laissez-passer ont été empruntés 21 050 fois, ce qui représente une valeur totale de 414 700 $. Après déduction, la valeur de l’offre de laissez-passer s’élève donc à 248 000 $.
Programmes – 1,8 million de dollars
La BPO offre un vaste éventail de programmes
gratuits de développement personnel et
professionnel. Ceux-ci sont regroupés par catégories
d’âge : enfants d’âge préscolaire, enfants,
adolescents et adultes/personnes âgées. Ailleurs, la
plupart des programmes comparables sont payants.
Pour trouver un comparateur, la BPO a examiné les
tarifs des programmes similaires offerts par des
organismes publics, des associations sans but
lucratif, des organismes communautaires et des
organisations privées, et a ramené ces tarifs à
l’heure. Elle a ensuite appliqué une déduction de
40 % à la valeur créée par ces programmes, selon la même logique que pour le calcul de la
valeur de l’utilisation de la collection.
En 2015, la valeur médiane totale des 235 998 inscriptions aux programmes de la BPO s’est
élevée à 1,8 million de dollars; les programmes pour enfants, d’âge préscolaire et autres, ont
généré la plus grande valeur.
Services de référence et de bases de données – 2,8 millions de dollars
Les bases de données permettent aux étudiants, aux
entrepreneurs actuels ou potentiels et aux autres citoyens
de rechercher l’information dont ils ont besoin.
Pour trouver efficacement les ressources les plus
pertinentes, les clients de la BPO reçoivent l’aide et les
conseils de professionnels qualifiés et économisent ainsi
du temps. Les services de référence et de bases de
données permettent également aux clients de réduire les
coûts associés aux études de marché et aux recherches
Figure 9 - Retombées économiques du programme par catégorie de public
Figure 10 - Retombées économiques des services de bases de données et de référence par sources, 2015
universitaires.
Pour trouver des comparateurs, la BPO a analysé le coût d’accès des particuliers et des
organisations à des bases de données payantes et les coûts de base associés aux services
d’un conseiller en recherche sur le marché local. Comme lors du calcul des autres retombées
directes, la BPO a appliqué une déduction de 40 % à la valeur totale obtenue. Plus de
186 000 demandes de référence ont été présentées et requêtes exécutées dans les bases
de données, ce qui représente une valeur totale créée de 4,7 millions de dollars. Après
déduction, la valeur de ces services s’élève donc à 2,8 millions de dollars et s’ajoute à la
valeur totale créée par les services de la BPO.
Accès aux technologies – 1,6 million de dollars
Afin de combler la fracture numérique, la BPO
met à la disposition des résidents d’Ottawa des
appareils mobiles et fixes (PC, Chromebook et
tablettes) ainsi qu’un accès WiFi gratuit. En
2015, plus de 1,3 million de sessions en ligne
ont été ouvertes, ce qui prouve l’importance de
ce service, notamment pour les résidents
d’Ottawa qui ont un accès limité aux
technologies.
En offrant un accès aux technologies aux
résidents des quatre coins de la ville qui
souhaitent maintenir un réseau social, postuler un emploi, remplir des formulaires
d’inscription à des programmes gouvernementaux ou utiliser les nombreuses autres
fonctionnalités avantageuses d’Internet, la BPO génère des retombées économiques.
Pour calculer la valeur tangible de l’accès aux technologies, la BPO a utilisé le prix d’une
tasse de café moyenne dans un café local – un autre lieu offrant un accès WiFi public.
Comme lors du calcul des retombées des articles en circulation et des programmes, la BPO
a appliqué une déduction de 40 % à la valeur totale de 2,6 millions de dollars calculée, et a
ainsi obtenu une valeur médiane de 1,6 million de dollars.
Figure 11 - Retombées économiques de l’accès aux technologies par types, 2015
Retombées indirectes – 76,9 millions de dollars Les bibliothèques contribuent également à
l’essor de l’économie en raison des
sommes qu’elles consacrent à leurs
activités d’exploitation, à
l’approvisionnement, à leurs projets
d’immobilisations et à leur personnel. Ces
dépenses se répercutent sur l’économie
en générant des recettes pour les
fournisseurs locaux. De plus, l’argent
dépensé par les employés pour leur
logement, leur transport, leur alimentation,
les arts et la culture, etc., a des retombées économiques positives sur notre collectivité.
Pour calculer ces retombées, la BPO a tenu compte de l’emplacement des fournisseurs et a
utilisé des multiplicateurs courants tirés d’autres études portant sur les dépenses engagées
en Ontario et à Gatineau. Lorsque les dépenses profitaient à un fournisseur situé ailleurs au
Canada ou à l’étranger, la BPO n’a pas appliqué ces multiplicateurs, en raison des
retombées limitées de ces dépenses sur l’économie locale. Pour calculer les retombées
économiques des salaires des employés, la BPO a utilisé des normes courantes.
Figure 12 - Retombées indirectes par sources, 2015
Dépenses liées aux activités d’exploitation – 16,4 millions de dollars
En 2015, les activités d’exploitation ont
coûté 12,1 millions de dollars à la BPO.
Ces activités consistent à exploiter et à
entretenir ses installations, son parc de
véhicules, ses ordinateurs et ses logiciels
et à offrir des formations et autres services
à ses employés. Les modèles sur les
retombées économiques décrivent bien les
retombées positives qu’engendre
l’approvisionnement en fournitures et en
services auprès d’autres organisations sur l’emploi et les salaires.
Au total, 90 % de ces dépenses étaient destinées à des fournisseurs situés en Ontario ou à
Gatineau, 3,5 %, à des fournisseurs situés ailleurs au Canada, et 6,4 %, à des fournisseurs
étrangers. En 2015, les retombées économiques de ces dépenses se sont élevées à
16,4 millions de dollars (après application des multiplicateurs indiqués à la page 7).
Dépenses liées au personnel – 48,8 millions de dollars
Les salaires et les avantages sociaux des
employés constituent le premier poste de
dépenses de la BPO. Les retombées des
dépenses liées au personnel sur les
entreprises et les organismes locaux sont
bien supérieures à l’investissement initial.
En 2015, la rémunération et les avantages
sociaux des employés ont coûté
34,8 millions de dollars à la BPO, ce qui a
engendré des retombées économiques
totales de 48,8 millions de dollars.
Figure 13 - Le Bibliobus d’Ottawa créé en octobre 2016
Figure 14 - Des employés de la BPO donnent des sacs réutilisables aux clients durant le Mois des bibliothèques en 2016.
Figure 15 - Le coin des enfants à la succursale Beaverbrook, agrandie en 2014.
Dépenses liées aux projets d’immobilisations – 5,6 millions de dollars
La BPO dispose de 33 succursales dans toute
la ville, d’un parc de véhicules pour ses
services mobiles et des technologies
nécessaires pour offrir des activités au public
et à ses employés. Ces immobilisations
(installations, matériel et logiciels, fournitures et
systèmes d’entreprise) entraînent donc des dépenses. Les modèles sur les retombées
économiques décrivent bien les retombées positives qu’engendre l’approvisionnement en
fournitures et en services auprès d’autres organisations de l’emploi et des salaires. En 2015,
les dépenses liées aux projets d’immobilisations se sont élevées à 4 millions de dollars.
Au total, 97,3 % de ces dépenses étaient destinées à des fournisseurs situés en Ontario ou à
Gatineau, et 2,7 % à des fournisseurs étrangers. En 2015, les retombées économiques de
ces dépenses se sont élevées à 5,6 millions de dollars (après application des multiplicateurs
appropriés).
Dépenses liées au matériel – 6,1 millions de dollars
En plus des dépenses destinées à ses activités d’exploitation, à son personnel et à ses
projets d’immobilisations, la BPO investit chaque année dans du matériel physique et
numérique. Comme pour les dépenses liées aux activités d’exploitation et aux projets
d’immobilisations, l’approvisionnement en fournitures et en services auprès d’autres
organisations a des retombées positives sur l’économie. En 2015, les dépenses en matériel
de la BPO se sont élevées à 4,9 millions de dollars.
Au total, 62,7 % de ces dépenses étaient destinées à des fournisseurs situés en Ontario ou à
Gatineau, 16 %, à des fournisseurs situés ailleurs au Canada, et 21,3 $ à des fournisseurs
étrangers. En 2015, les retombées économiques de ces dépenses se sont élevées à
6,1 millions de dollars (après application des multiplicateurs appropriés).
BPO – Bilan des retombées En ce qui concerne les retombées de ses programmes, activités et services pour la
collectivité, la BPO affiche un substantiel rendement du capital investi. En effet, les services
de bibliothèque engendrent des retombées considérables par personne, par ménage, par
titulaire de carte et par dollar investi.
Comme pour les autres bibliothèques de l’Ontario employant les mêmes méthodes de calcul,
ces retombées indiquent que la valeur de la BPO dépasse l’investissement initial.
Tableau 1 – BPO – Bilan des retombées
Retombées totales
Budget total Rendement du capital investi
Retombées Nombre Rendement du totales d’heures capital investi
Retombées Nombre Rendement du totales capital investi
Retombées par ménage 256 millions de dollars
403197 635 $ de retombées par ménage
Rendement du capital investi
256 millions de dollars
49,5 millions de dollars
5,17 $ de retombées par dollar investi
Retombées par heure d’exploitation
177 millions de dollars1
80 1132 2 208 $ de retombées par heure d’exploitation
Retombées par résident 256 millions de dollars
960754 266 $ de retombées par résident
Retombées par titulaire de carte
256 millions de dollars
246 5573 1 038 $ de retombées par titulaire de carte
1
1 Le calcul de la valeur d’une heure d’exploitation tient uniquement compte des retombées engrangées quand une succursale est ouverte. Il exclut le matériel électronique, les services de bases de données et les retombées indirectes, qui sont comptés dans l’étude globale.
2 Il s’agit du nombre total d’heures d’exploitation des 33 succursales en 2015.
3 Cette étude ne prend en considération que les titulaires de carte actifs, soit ceux qui ont utilisé leur carte au moins une fois en 2015.
Prochaines étapes – Évaluation des retombées sociales La BPO affiche un rendement du
capital investi tangible et substantiel
sur le plan des retombées
quantifiables. Cependant, l’incidence
des bibliothèques sur la vie des
clients ne peut être quantifiée
uniquement sous forme de valeur
monétaire : chaque jour, les
investissements dans la BPO
apportent des bénéfices d’ordre
qualitatif aux clients et à la
collectivité. Par exemple, en
fournissant aux enfants et aux adolescents un espace où ils peuvent lire et étudier en toute
sécurité, les bibliothèques contribuent à l’amélioration du taux d’alphabétisation et des
futures perspectives d’emploi, deux éléments qui influent sur la vie sociale, civique et
personnelle des clients.
L’évaluation de ces retombées globales nécessite une méthodologie différente de celle
employée pour les retombées économiques.
Dans le cadre de la deuxième phase de cette étude (qui sera publiée en 2018), la BPO fera
état de ces retombées sociales, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Faisant appel à des
méthodes provenant du domaine des bibliothèques et d’autres secteurs, cette enquête
servira à évaluer les retombées sociales globales de la BPO sur la ville d’Ottawa et ses
résidents.
Figure 16 - Un client montre un drone construit dans l’Espace Imagine de la BPO à la succursale Nepean Centrepointe
Annexe A – Bibliographie Cavanagh, Irwin and Silk (2015). L-Index: Designing a New Method for Measuring Library Impact in Canada. Canada. olasuperconference.ca/SC2016/event/l-index-designing-a-new-method-for-measuring-library-impact-in-canada/
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Ottawa Public
Library ibliotheque publique d'Ottawa