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Travail écrit pour le passage de grade du 3ème Dan de Taekwondo

Blessures et Taekwondo :

Analyses et perspectives dans la compétition combat

Léon Finci Taekwondo Académie Genève

Genève Novembre 2014

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Table des matières Table des matières  ...........................................................................................................................................  2    1. Introduction  .....................................................................................................................................................  3    2. Blessures et Taekwondo : deux perspectives sur la question  .............................................  3    

2.1 Rapport médical de la WTF  ............................................................................................................  3  2.2 Blessures lors des Jeux Olympiques  ........................................................................................  5  2.3 Comparaison entre le rapport médical de la WTF et les données des J.O.  .........  6  

 3. Blessures et Taekwondo : état des lieux  ........................................................................................  7    4. Conclusion  ......................................................................................................................................................  8    Bibliographie  ......................................................................................................................................................  10  

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1. Introduction L’étude des blessures dans la pratique sportive du Taekwondo combat n’est pas très développée bien qu’un certain nombre d’articles existent sur le sujet. Une intensification de l’intérêt pour ce domaine semble pourtant naître ces dernières années. Preuve en est une récente publication de la Fédération Mondiale de Taekwondo - World Taekwondo Federation – (ci après : W.T.F.). Le rapport médical édité en 2012 fait le point sur les modifications de règlement qui ont eu lieu en 2010 et analyse l’effet que ces dernières ont eu sur les blessures des athlètes. Une analyse de ce rapport sera faite dans la première partie de ce travail. Puis, le Taekwondo étant une discipline olympique, il sera pertinent de prendre connaissance des données liées aux blessures lors des Jeux Olympiques (ci-après : J.O.) de Pékin 2008 et de Londres 2012. Comme nous le verrons les deux perspectives n’arrivent pas à la même conclusion, et une explication possible quant aux raisons de cette divergence. Dans la deuxième partie de ce travail, un bref état des lieux des blessures dans le Taekwondo sportif de combat sera fait. Il ne sera pas question de faire une revue de littérature complète qui irait au delà de la dimension du présent travail, mais plutôt d’une présentation synthétique des données pertinentes de la littérature. Enfin, ce travail se conclura par une réflexion personnelle sur le lien existant entre la sécurité des athlètes et les modifications de règlement de compétition, ainsi que par une proposition et une vision d’avenir sur le Taekwondo sportif combat.

2. Blessures et Taekwondo : deux perspectives sur la question Cette partie présente d’abord une analyse critique du rapport médical de la W.T.F. 2012, puis les données des blessures aux J.O. Nous verrons qu’il existe une différence quant aux conclusions et résultats des deux sources de données, une explication sur les raisons de ces différences sera ensuite proposée.

2.1 Rapport médical de la W.T.F. La World Taekwondo Federation a édité un rapport médical en 2012 nommé « medical report ». Le rapport, rédigé par P. Viscogliosi, présente brièvement les modifications de règlement en 2010. Avec le règlement de 2008, il était nécessaire qu’une technique aie assez de force et de précision pour que les points soient comptabilisés par les juges (1 point pour un coup de pied au corps, 2 points pour un coup de pied à la tête et 1 point pour un coup de poing au corps). Avec le règlement de 2010, alors que le coup de poing au corps doit avoir une force et précision suffisante, les coups de pied portés à la tête ne nécessitent aucune force minimale, la précision suffit. Autrement dit, une simple touche du pied de l’athlète sur le casque de l’adversaire est comptabilisée comme un point par les juges. Aussi, le nombre de point alloué est plus important (3 points si la technique est portée à la tête et 4 si la technique est retournée). Les coups de pied au corps sont comptabilisés avec le

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système de protection électronique, avec un seuil de force minimum par catégorie de poids (PSS- protecting scoring system). Le but de ces changements était d’encourager l’utilisation de technique plus avancée pour améliorer l’expérience du combat pour les athlètes et les spectateurs (Viscogliosi 2012). La partie principale du rapport consiste en une étude de cas des blessures des athlètes de la Fédération Française de Taekwondo (ci après : FFTDA). L’objectif de l’étude était d’ «établir la fréquence et la sévérité des blessures subies par les athlètes de Taekwondo» et de « vérifier si le nouveau règlement introduit par la WTF en 2010 a eu un impact sur le taux de blessures parmi les athlètes de Taekwondo » (Viscogliosi 2012). L’étude se base sur les données récoltées auprès d’une assurance privée, la Mutuelle des sportifs ainsi que de la FFTDA et sur une période de 4 saisons sportives de 2008 à 2012. Le nouveau règlement a été appliqué à partir de la saison 2010-2011. Tous les compétiteurs licenciés à la FFTDA étant obligés d’être assuré chez ledit assureur, une récolte des données chez ce dernier permet de couvrir la population cible. Les évènements rapportés étaient toute demande de soin ou de traitement par les membres de la FFTDA. L’âge de la population de l’étude variait de 5 à 65 ans (Viscogliosi 2012). Les blessures étaient regroupées en huit catégories selon la localisation anatomique des lésions. Les résultats sont présentés en pourcentage d’athlètes qui ont participé aux compétitions. Les conclusions de l’étude est que le taekwondo est une discipline sûre avec un taux moyen de blessures de 0.31% (Viscogliosi 2012). Le rapport conclut aussi qu’il y a eu une diminution de ce taux même avant 2010 mais que cette dynamique a été accentuée par le nouveau règlement. Ainsi, une diminution de 18.4% est observée sur la période 2008-2012 globalement, alors que sur la seule période de 2010 - 2012 la diminution était de 16.2 %. Selon le rapport, la diminution s’explique par le fait que même une touche à la tête permet de marquer des points valorisant ainsi la précision plutôt que la force. Ainsi, le changement de règlement participe à la sécurité des athlètes, conclue le rapport (Viscogliosi 2012). La critique principale adressée au rapport serait de ne se baser que sur une étude de cas d’une fédération alors que l’organe est mondial, la W.T.F.

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Par ailleurs, si la question était d’établir une diminution des blessures en lien avec le nouveau règlement, seules les blessures liées à un impact devraient être prises en compte. La différence entre blessures liées à un impact et non liées à un impact n’a pas été faite. Ainsi, le lien entre diminution de blessures et changement de règlement est davantage biaisé. En effet, il est possible que les blessures non liées à l’impact aient diminué pour d’autres raisons que les modification de règlements et qu’elles expliquent la différence observée.

2.2 Blessures lors des Jeux Olympiques Le Taekwondo est une discipline olympique depuis les J.O. de Sydney 2000, s’inscrivant dans une famille de disciplines très diverses certes, mais qui se retrouve comparée à l’occasion des Jeux Olympiques. Tous les chiffres et graphiques présentés dans cette partie 2.2 sont issus du document d’une présentation du Dr. Richard Budgett, directeur scientifique et médical du CIO, faite à Neuchâtel le 31 octobre 2013 et trouvé sur internet. Si l’on considère le nombre de blessures par athlète exprimé en pour cent ; lors des J.O. de Pékin en 2008, le Taekwondo était la deuxième discipline des jeux d’été avec le plus de blessures, derrière le Football. Si l’on prend en compte les disciplines des jeux d’hiver, le Taekwondo est troisième.

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En 2012, aux J.O. de Londres il y eu au total 1361 blessures, soit une incidence de 12.7 blessures pour 100 athlètes. Le Taekwondo est la discipline avec le plus d’athlètes blessés. Soit un taux de 39%. Cependant, si l’on regarde le taux de blessures graves, le Taekwondo est huitième avec 14% de blessures graves. L’haltérophilie avec 25% de blessures graves se place en premier, suivi par le basketball et le handball (22% pour les deux). Bien qu’un grand nombre de blessures surviennent chez les athlètes de Taekwondo, elles ne sont en moyenne pas d’une grande gravité, relativement aux autres disciplines. Il semble que bien plus que le taux de blessures, la gravité de celles-ci est déterminante pour classifier une discipline à haut risque. Le Taekwondo ne serait donc être considéré comme à haut risque de blessures graves par rapport aux autres discipline, en tout cas au regard des données des J.O. de Londres 2012. Une analyse plus pointue des résultats présentés pour les J.O. est plus difficile étant donné que les détails de la récolte des données ne sont pas connus.

2.3 Comparaison entre le rapport médical de la W.T.F. et les données des J.O. Force est de constater qu’il y a une différence entre les chiffres présentés par la W.T.F. sur l’étude de cas de la FFTDA et ceux des Jeux de Londres et de Pékin. Pourtant, il n’est pas étonnant de trouver une discrépance entre les données émanant du CIO et ceux émanant de la W.T.F. L’explication se trouve dans la population des athlètes qui diffère grandement dans les deux groupes. L’étude de la WTF inclut les athlètes de tout niveau et de tout âge et, en ce sens, se prononce sur la pratique sportive globale de la discipline. Le CIO, quant à lui, observe des athlètes d’élite, professionnels, les meilleurs de leurs catégories au niveau mondial. Il a été démontré que davantage de blessures se faisaient par les compétiteurs de haut

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niveau, en raison d’une participation plus importante, d’une volonté de gagner et d’un esprit de compétition plus grand (Schlüter-Brust et al., 2011). Bien que certains ne partagent pas la même observation (Fernandez Rey 2014), nous admettons que plus le niveau des athlètes est élevé, plus le risque de blessures augmente. Ainsi, le risque de blessures est bien plus grand dans la population étudiée par le CIO aux J.O. que dans celle du rapport de la W.T.F. qui se concentre sur tous les pratiquants de Taekwondo quel que soit leur niveau. Sans doute que la W.T.F. a décidé de présenter cette étude de cas qui permettait de montrer d’une part, la sécurité de la pratique du Taekwondo et surtout, l’efficacité du changement règlement opéré en 2010. Face aux critiques faites au rapport plus haut, il faut relever qu’une telle étude n’est pas chose aisée. En effet, il n’est pas facile de démontrer un lien de causalité entre des modifications de règlements et une diminution de blessures. Beaucoup plus aisé mais non moins chronophage est la simple présentation d’un taux de blessures par nombres d’athlètes sans analyse. Sans aucun doute qu’une volonté de combler le manque d’information suffisant dans le domaine à motiver la W.T.F. a réalisé ce rapport. Un autre but du rapport était aussi de démontrer que le Taekwondo est devenu une discipline plus sûre grâce aux modifications du règlement et ainsi de légitimer son action dans le règlement et son efficacité.

3. Blessures et Taekwondo : état des lieux Il est maintenant proposé un bref état de l’art sur les blessures typiques dans la pratique du Taekwondo sportif combat.

Contrairement aux données présentées précédemment, la littérature dans ce domaine présente généralement l’incidence des blessures sous forme de nombre de blessures par 1000h d’exposition (Fernandez Rey 2014). Cette incidence varie énormément entre 168.37 et 19 blessures par 1000h d’exposition (Fernandez Rey 2014). La question de savoir si les blessures se font davantage durant les compétitions ou durant les entraînements n’est pas résolue parce que les études effectuées sur le sujet n’ont pas les mêmes conclusions. La région la plus atteinte est le membre inférieur et peut représenter jusqu’à la moitié des blessures (Fernandez Rey 2014). Il s’agit de contusions simples dans 50% des cas et d’entorses dans 12.7% des cas (Schlüter-Brust et al., 2011). Les commotions cérébrales sont rares et ne nécessitent que rarement un arrêt de plus d’une semaine (Schlüter-Brust et al., 2011). Le pic de prévalence en fonction de l’âge est différent selon le sexe. Le plus de blessures s’observent à 23-24 ans pour les hommes et à 17-18 ans pour les femmes. Ainsi, l’âge pourrait bien être un facteur de risque de blessures chez les athlètes d’élite (Altarriba-Bartes et al, 2014).

Contrairement, peut-être à ce qui pourrait être attendu, le taux de blessures n’augmente pas avec les catégories de poids. Chez les hommes, les athlètes entre 70 et 80 Kg ont le plus haut taux de blessures, alliant la force à la rapidité, les

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athlètes dans ces catégories sont le plus à risque. (Schlüter-Brust et al., 2011)

La technique la plus en cause dans les blessures est le coup de pied retourné circulaire, mondolyo tchagui. Le mondolyo tchagui est en cause dans 56.9% des blessures chez les hommes et 49.8% chez les femmes (Pieter et al., 2012). Le mécanisme principal en cause lors des blessures est le manque de capacité de blocage de l’athlète blessé (Pieter et al., 2012).

Il apparaît donc que la pratique du Taekwondo est relativement sûre, surtout au regard des blessures graves et redoutées comme les commotions cérébrales, étant donné que leur survenu est rare. Ceci va dans le même sens que le rapport médical de W.T.F. 2012 et les données des J.O. particulièrement ceux de Londres 2012.

4. Conclusion En conclusion, une interprétation libre entre la sécurité des athlètes, les modifications du règlement règles et esthétique du combat est présentée, suivi d’une proposition pour augmenter la sécurité des athlètes et d’un regard vers l’avenir. Si l’on résume, pour plus de sécurité des athlètes et pour un taekwondo plus spectaculaire, des modifications du règlement ont lieu en 2010. Les coups de pied à la tête sont valorisés, la difficulté des techniques aussi. Aussi, pour avoir moins de K.O. –terme qui a d’ailleurs disparu du vocabulaire arbitral- et plus de points mis au score, la nécessité d’une puissance suffisante est abandonnée ; une simple touche suffit. Ceci implique que l’utilisation de la jambe avant est plus avantageuse. En effet, les techniques sont à la fois plus rapides et moins risquées pour l’attaquant. Mais l’esthétique du combat en prend un sacré coup, des athlètes qui se font face, leur jambe avant levée, attendant la perte d’équilibre ou l’ouverture de l’adversaire pour attaquer ; ce qui peut prendre du temps au vu du niveau actuel de préparation physique des athlètes. Une nouvelle règle est donc prévue en juillet 2014 pour sanctionner l’usage abusif de la jambe avant levée trop longtemps pour empêcher l’adversaire d’attaquer. Le rythme du combat a changé aussi ; nombreux sont les pratiquants qui regrettent le style plus agressif et moins nonchalant du Taekwondo des années 2000, par exemple.

Une observation : chaque changement de règles, bien que légitime amène forcément, lors de son application, de nouveaux problèmes, qui n’étaient pas attendus a priori. Ceci est inhérent à tout système et la compétition du Taekwondo combat ne fait pas exception. Voilà pourquoi, il est nécessaire comme relevé notamment par W. Pieter, de faire une surveillance et un relevé de données des blessures et de leur gravitée au long cours. Les effets des différentes modifications règlementaires pourront ainsi être mesurés efficacement. Il restera la question sur le plaisir à regarder des combats qui est par nature très subjective. L’attrait du grand public est souvent présenté par la seule donnée tangible qui est l’audimat télévisuel, particulièrement lors des J.O. Il est par contre difficile d’imaginer un recueil régulier de l’avis des pratiquants, bien que ponctuellement un tel relevé pourrait être intéressant au moins au niveau régional.

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Il n’est pourtant pas certain qu’un tel relevé systématique, à lui seul, améliorerait la sécurité des athlètes. W. Pieter relève, par exemple, qu’un défaut dans les capacités de blocages des athlètes était déjà identifié il y a 20 ans comme un important pourvoyeur de blessures, ce qui a été confirmé plusieurs fois depuis. Pourtant aucune modification n’a été faite pour améliorer la prévention dans ce domaine (Pieter et al., 2012). Ainsi, au delà d’une simple machine enregistreuse des blessures dans les compétitions de Taekwondo, un véritable organe capable de prendre des mesures en fonction des données recueillies serait beaucoup plus efficace pour réduire les dites blessures. Des mesures de prévention des blessures auraient également toute leur place pour augmenter la sécurité des athlètes et cela serait d’autant plus efficace si les coaches et entraîneurs étaient sensibilisés à cette problématique.

Enfin, se pose la question des modifications pour le Taekwondo de demain. Le casque électronique pourrait amener - via un système de détection de force seuil similaire au TPSS- un retour d’un impact suffisant à la tête. Ceci irait pourtant à l’encontre de la sécurité des athlètes et aurait ainsi peu de chance de se concrétiser. Si le masque de protection à l’avant du visage venait à se généraliser, il est aussi possible d’imaginer par exemple un retour de techniques abandonnées par le Taekwondo sportif, tel que le Ap Tchagui ou le Myro Tchagui.

Au vu de la rapidité des changements décrits dans le présent travail, il apparaît pourtant bien difficile de prédire ce qui attend le Taekwondo sportif combat. C’est cela aussi qui fait l’attrait de notre discipline.

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Bibliographie

Altarriba-Bartes, Albert, Franchek Drobnic, Lluís Til, Nikolaos Malliaropoulos, José Bruno Montoro, et Alfredo Irurtia. « Epidemiology of Injuries in Elite Taekwondo Athletes: Two Olympic Periods Cross-Sectional Retrospective Study ». BMJ Open 4, no 2 (2014): e004605. doi:10.1136/bmjopen-2013-004605.

Budgett R., « Is there a healthy way to practice sport ? », Présentation du 31 octobre 2013 à Neuchatel

(2013). Consulté le 18 novembre 2014. http://www2.unine.ch/files/content/sites/ids/files/shared/documents/Sport%20et%20santé/Budgett_Is_there_healthy_way_to_practice_sport.pdf

Fernandez Rey J., « Lesiones deportivas asociadas al Taekwondo ». masTaekwondo.com. Consulté le 18 novembre 2014. http://mastkd.com/2014/11/lesiones-deportivas-asociadas-al-taekwondo/.

Pieter, Willy, Gabriel Paul Fife, et David Michael O’Sullivan. « Competition Injuries in Taekwondo: A

Literature Review and Suggestions for Prevention and Surveillance ». British Journal of Sports Medicine 46, no 7 (juin 2012): 485-91. doi:10.1136/bjsports-2012-091011.

Schlüter-Brust, K., P. Leistenschneider, J. Dargel, H. P. Springorum, P. Eysel, et J. W.-P. Michael. « Acute

Injuries in Taekwondo ». International Journal of Sports Medicine 32, no 8 (août 2011): 629-34. doi:10.1055/s-0031-1275302.

Viscogliosi P. « World Taekwondo Federation 2012 Medical Report ». (2012) Consulté le 18 novembre

2014.http://www.worldtaekwondofederation.net/images/WTF_2012_Medical_Report_17_Dec_2012.pdf