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Edito. En ce début d’année, on avait pas envie de vous écrire un édito. D’ailleurs c’est trop convenu les éditos de début d’année et vous avez déjà eu droit aux discours des bons vœux. Nous aurions plutôt envie de vous faire un dessin. Il paraît qu’aujourd’hui c’est le symbole d’un acte de résistance. Mais, tenir un crayon c’est pas donné à tout le monde. Alors on va vous décrire ce qu’on aurait dessiné : rien. Oui, une page blanche. C’est que nous vous souhaitons à toutes et tous. Une page blanche pour la liberté d’expression qu’elle inspire, pour l’incitation à la création artistique mais aussi pour tous ces pos- sibles qui s’offrent à nous. Pour tous ces projets à venir qui commencent… par une page blanche. Longue vie au service des puéricultrices relais de l’ISBW ! Que 2015 soit pour nous tous, une année créative Pascale et Pierre L e p e t i t r @ p p o r t e u r n° 19 Le Bulletin des informations qui vous concernent Intercommunale Sociale du Brabant wallon 1 On vous in-site à surfer Quelques idées glanées sur le net, pour tous les âges... La chasse au gaspi ça vous intéresse ? La régie foncière de la ville de Bruxelles vient de sortir un guide des bonnes pratiques pour consommer moins… Il se présente sous la forme de fiches explicatives pour réduire sa consommation sans sacrifier son confort. On peut le télécharger gratuitement sur le site : http://www.bruxelles.be/artdet.cfm?id=5825&highlight=- guide%2Cbonnes%2Cpratiques Bons vœux pour 2015. On ne peut pas dire que 2015 ait démarré sous les meilleurs auspices. L’exercice du discours annuel s’annonçait donc compliqué. Comment donner du souffle à tous les isbwiens dans un contexte mondial agité sans tomber dans un discours politico-polémique ? Tout simplement, en affichant la bonne santé de notre institution et en se recentrant sur le sens de nos missions. C’est ce qu’ont fait Dominique De Troyer et Vincent De Laet lors de la cérémonie des bons vœux de l’ISBW ce 30 janvier. Et la présidente était tellement heu- reuse d’évoquer la bonne gestion de l’intercommunale qu’elle en a presque oublié de présenter ses vœux. Qu’on se rassure, tout va bien. Il n’y aura pas de révolution juste quelques réglages de moteur. On va opérer des changements structurels (création d’un pôle GRH et un pôle Finances, un service informatique plus performant avec notamment un serveur qui permettra à tous les membres du personnel de se connecter) et s’octroyer des compétences supplémentaires. L’ISBW est un peu à l’image des seniors d’aujourd’hui. Elle a la maturité mais encore beaucoup d’énergie et de vitalité. Sa vitalité, elle la démontre notamment dans la création de son nouveau service de puéricultrices relais. Et Vincent De Laet de poursuivre en affirmant que le changement est salutaire. Reprenant Paulo Coelho («si vous pensez que l’aventure est dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle»), notre directeur a toutefois précisé que s’il fallait accueillir le change- ment avec confiance, il fallait aussi qu’il ait du sens sinon c’était du «bougisme». D’ailleurs des changements, l’ISBW (autrefois IOSBW) en a déjà connu tout au long de son histoire sans pour autant s’écarter de ses missions. Et pour ceux qui dou- taient encore du sens de notre travail quotidien Vincent De Laet a lu une lettre de remerciement adressé par la fille d’un bénéficiaire à un service de l’ISBW. Moment d’émotion où ceux qui jusque là discutaient en sourdine se sont tus… Et oui, au-de- là des discours, c’est bien notre quotidien qui fait mouche et vise le cœur. La grande messe cette année s’est achevée sur le bien-fondé du vivre ensemble. Nous sommes tous uniques. Nous sommes ce que nous sommes non seulement par ce qui nous définit «organiquement» mais par notre interaction avec les autres. A méditer en ces temps troubles où l’amalgame menace ou la peur invite au repli sur soi.

Bons vœux pour 2015. - isbw.be · On peut le télécharger gratuitement sur le site : ... famille ainsi que l’intendance (cuisine et nettoyage). Un quart temps de travailleur social

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Edito.En ce début d’année, on avait pas envie de vous écrire un édito. D’ailleurs c’est trop convenu les éditos de début d’année et vous avez déjà eu droit aux discours des bons vœux. Nous aurions plutôt envie de vous faire un dessin. Il paraît qu’aujourd’hui c’est le symbole d’un acte de résistance. Mais, tenir un crayon c’est pas donné à tout le monde. Alors on va vous décrire ce qu’on aurait dessiné : rien. Oui, une page blanche. C’est que nous vous souhaitons à toutes et tous. Une page blanche pour la liberté d’expression qu’elle inspire, pour l’incitation à la création artistique mais aussi pour tous ces pos-sibles qui s’offrent à nous. Pour tous ces projets à venir qui commencent… par une page blanche. Longue vie au service des puéricultrices relais de l’ISBW ! Que 2015 soit pour nous tous, une année créative

Pascale et Pierre

Le p

etit r@pporteur

n° 19

Le Bulletin des informations qui vous concernent

I n te r communa le Soc ia led u B r a b a n t w a l l o n

1

On vous in-site à surfer

Quelques idées glanées sur le net, pour tous les âges...

La chasse au gaspi ça vous intéresse ? La régie foncière de la ville de Bruxelles vient de sortir un guide des bonnes pratiques pour consommer moins… Il se présente sous la forme de fiches explicatives pour réduire sa consommation sans sacrifier son confort. On peut le télécharger gratuitement sur le site :

http://www.bruxelles.be/artdet.cfm?id=5825&highlight=-guide%2Cbonnes%2Cpratiques

Bons vœux pour 2015.On ne peut pas dire que 2015 ait démarré sous les meilleurs auspices. L’exercice du discours annuel s’annonçait donc compliqué. Comment donner du souffle à tous les isbwiens dans un contexte mondial agité sans tomber dans un discours politico-polémique ? Tout simplement, en affichant la bonne santé de notre institution et en se recentrant sur le sens de nos missions. C’est ce qu’ont fait Dominique De Troyer et Vincent De Laet lors de la cérémonie des bons vœux de l’ISBW ce 30 janvier. Et la présidente était tellement heu-reuse d’évoquer la bonne gestion de l’intercommunale qu’elle en a presque oublié de présenter ses vœux. Qu’on se rassure, tout va bien. Il n’y aura pas de révolution juste quelques réglages de moteur. On va opérer des changements structurels (création d’un pôle GRH et un pôle Finances, un service informatique plus performant avec notamment un serveur qui permettra à tous les membres du personnel de se connecter) et s’octroyer des compétences supplémentaires. L’ISBW est un peu à l’image des seniors d’aujourd’hui. Elle a la maturité mais encore beaucoup d’énergie et de vitalité. Sa vitalité, elle la démontre notamment dans la création de son nouveau service de puéricultrices relais. Et Vincent De Laet de poursuivre en affirmant que le changement est salutaire. Reprenant Paulo Coelho («si vous pensez que l’aventure est dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle»), notre directeur a toutefois précisé que s’il fallait accueillir le change-ment avec confiance, il fallait aussi qu’il ait du sens sinon c’était du «bougisme». D’ailleurs des changements, l’ISBW (autrefois IOSBW) en a déjà connu tout au long de son histoire sans pour autant s’écarter de ses missions. Et pour ceux qui dou-taient encore du sens de notre travail quotidien Vincent De Laet a lu une lettre de remerciement adressé par la fille d’un bénéficiaire à un service de l’ISBW. Moment d’émotion où ceux qui jusque là discutaient en sourdine se sont tus… Et oui, au-de-là des discours, c’est bien notre quotidien qui fait mouche et vise le cœur. La grande messe cette année s’est achevée sur le bien-fondé du vivre ensemble. Nous sommes tous uniques. Nous sommes ce que nous sommes non seulement par ce qui nous définit «organiquement» mais par notre interaction avec les autres. A méditer en ces temps troubles où l’amalgame menace ou la peur invite au repli sur soi.

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Mieux s’informer sur sa santé, c’est la préserver. En d’autres termes, si on trouve facilement les bonnes informations et que l’on comprend mieux les recommandations en matière de santé, on risque moins de tomber malade. C’est ce constat qui a incité un collectif belge de médecins, d’associations de patients et d’experts en communication médicale à créer une nouvelle plate-forme multimédia d’informations santé. On vous la prescrit.

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Une couche de givre d’environ 5mm d’épaisseur augmente la consommation de votre congélateur d’au moins 30%. En cette période hivernale où l’ombre du black out plane, dégivrer son congélateur c’est presque du civisme. Un site vous propose de le faire en un clin d’œil. Il vous donne 4 astuces.

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Inauguration des «Bout’chouxde l’Axis» à Mont-Saint-GuibertAprès 7 ans de gestation, la commune a inaugu-ré sa nouvelle crèche qui proposera à terme 40 places pour la petite enfance. L’ISBW (le SMAC) a apporté toute sa compétence pour la mise en place de ce projet.

Département 0-3 ans : 2014, une année charnière pour le SAEC…Face à la pénurie d’accueillant(e)s, le service a continué à développer une stratégie multiple : cam-pagne de recrutement en collaboration avec le Forem, lobbying pour améliorer le statut et dévelop-pement de formules d’accueil innovantes.

PR : On sait que recruter des accueillantes est de plus en plus difficile. Comment avez-vous procédé ? Quel est le résultat ?AG : L’ISBW et le Forem ont mis les bouchées doubles en lançant conjointement une campagne de recru-tement. In fine, 5 personnes se sont portées candidates. La procédure n’est pas terminée. En amont, il faut encore consolider les duos et constituer le dossier et ensuite, obtenir le feu vert de l’ONE. Cela prendra plusieurs mois !

PR : Pour enrayer la pénurie du nombre de places d’accueil, l’ISBW a développé une stratégie mul-tiple. Quelle est-elle ?AG : Mis à part notre campagne de recrutement, le SAEC a continué à se mobiliser dans les coordinations (provinciale et de la Fédération Wallonie-Bruxelles) pour que le monde politique n’oublie pas la question du statut des accueillantes et y trouve rapidement une solution. Actuellement, sur la table de négociation du gouvernement, se trouve une proposition visant à augmenter le montant de leurs indemnités par prestations. En clair, les accueillantes conventionnées seraient payées en fonction du nombre de places d’accueil autorisées et non plus en fonction du nombre d’enfants présents.Le SAEC et les autres services d’accueillantes font pression pour que la réglementation évolue aussi sur le calcul du taux d’encadrement des accueillantes par les travailleurs sociaux. Actuellement, les subsides de l’ONE sont calculés par trimestre et prévoient un financement des travailleurs sociaux sur base d’1/20 du temps de travail presté par l’accueillante… C’est nettement insuffisant par rapport à ../..

3

Noëlla Rody, le prince charmant de la ZyggotroupeDans la série «les talents cachés de l’ISBW», nous avons découvert l’autre facette de Noëlla Rody. On le savait, Noëlla jongle avec les chiffres mais elle se défend aussi très bien sur scène en jouant la comédie et poussant la chansonnette. Elle faisait partie des 23 comédiens de la Zyggotroupe qui présentait «Blanche Neige et compagnie» à la salle de la Tannerie à Orp-Jauche.

PR : Le théâtre c’est une passion qui dure depuis combien de temps ? Comment en es tu arrivée à monter sur les planches ?NR : Je suis tombée dedans toute petite. J’ai commencé à 8 ans avec du cabaret chantant. Au départ je dansais et, ensuite, vers 16-17 ans j’ai élargi mon répertoire à la chanson. Je fais partie d’une troupe de théâtre jeune public. La Zyggotroupe propose chaque année, depuis 10 ans, un spectacle pour Halloween. Au total nous donnons 6 représentations à Jandrain. Cela fait 4 ans que j’ai rejoint le groupe. Aujourd’hui, je fais partie également d’une autre troupe. Un metteur en scène est venu me chercher pour me proposer de jouer avec des comédiens issus

../..la réalité de terrain et cela pénalise la stabilité de l’équipe.PR : En dehors de la question du statut, l’ISBW a planché sur des formules d’accueil innovantes qui semblent évoluer dans le bon sens. AG : Il a fallu être créatif. Face à l’impossibilité de garder deux duos de co-accueillantes en activité à l’Espace Perez, le CPAS de Chaumont-Gistoux a investi davantage dans cette formule via l’engagement d’une puéricultrice de renfort et l’augmentation du temps de travail de l’assistante sociale (pris en charge financièrement par le CPAS).

Un premier pas vers une option encore plus ambitieuse : la création d’un réseau de petits milieux d’accueil (10 places) en partenariat avec les Communes et CPAS. (cfr encadré à gauche).

Le projet de puéricultrices relais devrait aussi donner de l’air aux milieux d’accueil collectifs.Les milieux d'accueil collectifs sont souvent confrontés à la diffi-culté d'assurer un encadrement adéquat lors de l'absence d’une ou de plusieurs puéricultrices (en formation, en écartement pro-phylactique, ...). Les directions doivent alors, dans un délai très court, procéder à des recrutements ou réorganiser leur équipe.Après 2 ans d’attente, le projet «puéricultrices relais» (a enfin reçu l’attention qu’il méritait. Grâce à l’obtention d’aide à l’em-ploi (points APE), l’ISBW recrute 3 puériculteurs-trices temps plein et un-e coordinateur-trice à mi-temps. 20 communes sont intéressées par le projet. Il devrait entrer en activité le 1er mars prochain. Si cette expérience se révèle positive, l'ISBW réfléchira à un système similaire pour les accueillantes d'enfants à domicile et les co-accueillantes.

Un réseau de mini crèches, une optionattractive pour boosterl’accueil de la petite enfance.Interview d’Aurélie Gaziaux

PR : En quoi consiste le réseau de mini crèches ?AG : Il vise à la création et à la gestion d’un réseau de petites structures de 10 places d’accueil. 3 puéricultrices sous statut d’employée (ou diplôme équivalent) assureraient l’accueil des enfants et de leur famille ainsi que l’intendance (cuisine et nettoyage). Un quart temps de travailleur social serait accordé par mini-structure.

PR : Quel est l’apport du SAEC de l’ISBW?AG : L’intérêt d’inscrire ce projet dans le cadre des services d’accueillantes conventionnées est de repartir de leur expérience de gestion des co-accueils, de petites équipes délocalisées avec une gestion administrative et logistique centralisée.

PR : Quel intérêt pour les communes ?AG : Ce projet serait financièrement possible à moindre coût grâce à l’obtention de subsides de l’ONE et d’aides pour l’emploi (APE), comme c’est le cas pour les milieux d’accueil ouverts dans le cadre des pro-grammations de l’ONE.

PR : c’est le bon moment pour présenter ce projet ? AG : Le moment est certainement tout à fait opportun pour présenter le projet de mise en réseau de petites structures. Il semblerait en effet que le volet 2 de la programma-tion ait trop peu de succès dans certaines Provinces. Les proposi-tions novatrices pourraient donc être les bienvenues et bénéficier de subsides non attribués. De plus, l’ONE semble très attentif à la question de l’avenir des co-accueil-lantes.

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de plusieurs troupes. Ensemble, nous formons la compagnie de Baisieux. C’est très stimulant car ils ont une autre expérience que la mienne et ils me tirent vers le haut.

PR : Qu’est ce que cela t’a apporté de jouer la comédie ?NR : C’est un véritable loisir qui permet de me détendre. En plus, j’adore ça, jouer à être quelqu’un d’autre.

PR : Dans la pièce «Blanche neige et compagnie» tu jouais le rôle du prince charmant. C’est étonnant de jouer un homme, non ?NR : En fait, pas tant que ça. Au départ, l’auteur a écrit la pièce pour que ce rôle soit joué par une femme. Et pour la petite histoire, je porte même la moustache qui se décolle tout le temps et ce n’est pas un acte manqué. Cela fait partie du scénario. C’était très amusant de jouer un homme, il fallait changer ma voix et par la même occasion, on se met à prendre un accent.

PR : Est-ce que tu fais partie de celles et ceux qui sont morts de trac avant de monter sur scène ?NR : non pas du tout.

PR : C’est quoi ton souvenir le plus drôle sur scène ?NR : J’en ai un mais je ne peux absolument pas le divulguer (rire).

PR : Est-ce que tu as des collègues qui sont venus t’applaudir ?NR : Pour «Noces de vent» la pièce jouée avec la compagnie de Baisieux, plusieurs collègues sont venus m’ap-plaudir.

PR : des futurs projets ?NR : la zyggotroupe poursuivra certainement ses aventures théâtrales en proposant un nouveau spectacle pour Halloween. Quand à la compagnie de Baisieux qui ne devait exister que le temps d’un spectacle,lle poursuivra ses activités. Nous avons tellement aimé travailler ensemble que nous avons décidé de remettre le couvert en 2015. On doit se voir prochainement pour décider quelle pièce choisir.

A l’issu de cet entretien (sans moustache), nous avons comme un sentiment étrange. L’impression que derrière la sage et efficace comptable du premier étage, se cache une personnalité déjantée. Mrs Noëlla et Dr Rody, isn’t it ?

Des syndicats à l’ISBW ?…

Le mois de décembre était très chahuté sur le front social. Avec les grèves tournantes et la grève géné-rale, c’était le moment de se poser la question : et chez nous, on a aussi des représentants syndicaux ? Voici la réponse commune des 3 organisations syndicales à vos questions.

«Nous avons une délégation syndicale car nous avons plus de 50 travailleurs dans l'institution. C'est donc une obligation. Cette délégation est constituée de permanent syndicaux et de délégués syndicaux. Les permanents sont des personnes externes qui ont un pouvoir car ils sont mandatés. Ce sont des personnes ../..

Une couche de givre d’environ 5mm d’épaisseur augmente la consommation de votre congélateur d’au moins 30%. En cette période hivernale où l’ombre du black out plane, dégivrer son congélateur c’est presque du civisme. Un site vous propose de le faire en un clin d’œil. Il vous donne 4 astuces.

http://jedegivre.be/conseils

Mieux s’informer sur sa santé, c’est la préserver. En d’autres termes, si on trouve facilement les bonnes informations et que l’on comprend mieux les recommandations en matière de santé, on risque moins de tomber malade. C’est ce constat qui a incité un collectif belge de médecins, d’associations de patients et d’experts en communication médicale à créer une nouvelle plate-forme multimédia d’informations santé. On vous la prescrit.

http://mondocmasante.be/

../..qui sont syndiquées et déchargées de tout ou partie de leur activité professionnelle pour exercer leurs fonctions au sein de leur organisation syndicale. A l'ISBW, ils sont au nombre de 3 (CSC, SLFP, CGSP). Quant aux délégués, ce sont des personnes internes qui sont des interfaces entre les salariés et l’employeur mais aussi entre les salariés et le syndicat. Ils disposent de temps et de moyens au sein de l'institution pour pouvoir se concerter ou négocier. Pour être délégué, il faut être syndiqué depuis au moins 1 an et faire la demande auprès de son permanent. Celui-ci analyse la demande et fait le nécessaire auprès de l'organisme syndical ou bien organise des élections internes. Les concertations syndicales qui se font à l'ISBW sont faites pour négocier et pour conclure des accords ainsi que pour s'assurer des bonnes conditions de travail des travailleurs. Les syndicats travaillent généralement en front commun. Le nombre de concertation varie en fonction des sujets à mettre à l'ordre du jour. L'ordre du jour est établi aussi bien par les syndicats que par l'autorité. Il est important de souligner que les concertations syndicales de l'ISBW se font dans un climat très serein.»

Composition des délégations syndicales à l’ISBW

CGSP (centrale générale des services publiques) : Véronique Cervelli et Somaïa Amirar.CSC (confédération des syndicats chrétiens) : Francesca De Blasio, Sylvie Derfurne et Marina Di Franco.SLFP (syndicat libéral de la fonction publique) : Noëlla Rody et Corentin Mahieu.

Noël à la plaine des ColibrisLe Petit r@pporteur a fait escale à la plaine des Colibris à La Hulpe. le 24 décembre. Ce jour-là, l’équipe avait organisé avec les enfants un banquet à l’attention des parents. C’était donc une journée un peu particulière. Il y avait dans l’air, beaucoup d’excitation. Certains avaient un peu de mal à retenir leur impatience de rentrer pour découvrir les cadeaux aper-çus le matin au pied du sapin… Heureusement, cette belle énergie était canalisée par un atelier cuisine. Au menu, un délicieux gâteau au cho-colat. Et pas n’importe lequel : la fameuse recette au petit beurre. Celle qui fond dans la bouche et s’installe durablement dans les cuisses. Mais les petits colibris, eux, ça ne les gène pas encore. Ils sont visiblement très fiers de nous montrer tout ce qu’ils ont fait avec leurs mains : du pain d’épice, des petits bonshommes de neige (en carton) et des cartes de vœux.L’équipe de l’ISBW a pris en charge les maternelles, ils étaient une petite trentaine d’enfants inscrits durant les plaines de Noël sur le site. C’est une équipe exclusivement féminine qui les encadre : les deux Aurélie, Bérengère, Myriam, Jessica, Maëlle et Marie l’étu-diante engagée par la commune pour leur prêter main forte. Tout le monde a l’air de bien s’amuser. Lorsqu’on leur demande de faire une démonstration vocale des chants appris tout au long de la semaine. On est assez loin d’une chorale bien huilée. Il y a d’un côté ceux qui sont très fiers de reprendre les paroles et, de l’autre, ../..

Nouvel engagement au SAFA

Le Service a engagé à temps plein, Sheyron SPAENS, dans le cadre d’un contrat de remplacement. Elle tra-vaillera comme aide familiale dans le secteur ouest. Nous lui souhaitons la bienvenue. Déjeuner Oxfam

De quel bois se chauffer ?

Il fait froid. En cas de black-out, il vous reste, si vous disposez d’une cheminée ou d’un poêle à bois, une belle flambée pour vous réchauffer. Et ça tombe bien. Le Domaine dispose de nombreux stères de bois (des mélanges d’hêtre, de chêne et de charme). Les per-sonnes qui travaillent au Domaine de Chastre peuvent acquérir 2 à 3 stères par personne au prix de 50 euros le stère. Si vous n’avez pas acheté de stère en 2014, ce nombre peut être revu à la hausse. Soit vous procédez à l’enlèvement du bois soit vous faites appel au person-nel du Domaine. Dans ce cas, il vous en coûtera 0.50 eurocents le km. Vous êtes intéressés ? Les personnes de contact sont Thierry 0475-836.276 et Colin 0498-253.790.

Job étudiant. L’ISBW recrute

Comme chaque année, l'ISBW souhaite recruter des étudiants dans le cadre des plaines d'été. Les candida-tures motivées (avec périodes de disponibilité) doivent être envoyées pour le 31 mars à l'attention de Natacha Verstraeten, Chef de département 3-12 ans. Pour rappel, les conditions d'embauche sont : avoir 18 ans et une expérience en animation est un atout.Les étudiants sont susceptibles de travailler sur diffé-rentes communes. Un entretien de sélection sera orga-nisé dans le courant du mois d'avril.

Un nouveau capitaine au SAPH

Suite au départ de Catherine Provoost, un nouveau chef de service est entré en fonction le 5 janvier. Cassandre MICHEL prend la relève et découvre le fonctionnement de son service. Cassandre vient du secteur de la justice, son expérience est donc très différente. Nous lui souhai-tons la bienvenue à l’ISBW. 5

../..ceux qui fredonnent l’air plutôt que la chanson. Peu importe, on chantonne, on rit et on fait quelques grimaces. Petit à petit la pièce se vide… Les petits lutins sont repartis, joyeux, emportant avec eux l’es-prit de Noël.

Interview sur le vif de Bérengère C.

PR : Les plaines de Noël c’est un «temps» différent des autres plaines ?Bérengère : oui. C’est très particulier. Les enfants sont moins nombreux. On a davantage l’occasion d’échanger, d’entrer en relation avec eux. Le bémol c’est qu’il fait moins beau, on passe moins de temps dehors.PR : Tu es animatrice aux Colibris pendants l’année. Tu n’es donc pas dépaysée et tu connais les enfants. C’est un réel avantage ?Bérengère : C’est intéressant de bouger de lieu, de rencontrer des autres équipes. Il en ressort toujours quelque chose de positif, de constructif. On se nourrit au contact des autres mais c’est aussi un réel plaisir de pouvoir développer notre relation avec les enfants que l’on accueille tout au long de l’année. Pour les enfants et les parents, cela reste rassurant d’avoir un repère, une tête connue. Et puis, le fait de connaître le lieu, sa disposition c’est aussi un atout.PR : Les enfants sont réceptifs aux activités que vous leur proposer ? C’est quoi votre recette magique ?Bérengère : un peu de tout et du temps libre. Des moments où ils font ce qu’ils veulent. On alterne les deux. Nous avons fonctionné avec des ateliers : atelier culinaire, psychomotricité, bricolage, contes et jeux de société. Cela permet de contenter tout le monde.

Déjeuner Oxfam pour biencommencer solidairement sa journée

Deux petits déjeuners Oxfam étaient organisés en cette fin d’année 2014 à l’initiative conjointe de Marie Cocriamont et Kathy Looze. Une petite vingtaine de personnes y ont participé pour la somme modique de 4 euros. L’occasion de découvrir des produits différents et équitables mais aussi, pour certains, d’organiser une petite séance de travail avant l’heure. C’est connu on travaille mieux quand on déjeune mieux. Les parti-cipants au breakfast du 19 décembre on eu droit, en prime, à l’ambiance de «nowell» avec déco et musique de circonstance. Vu le succès, on attend la programma-tion 2015.

Audit en été,plan stratégique en hiver ajustéOn a beaucoup parlé de l’audit externe réalisé cet été par la société BDO. L’objectif était d’évaluer,

sans tabou, si l’ISBW disposait des moyens adaptés à ses missions, qu’ils soient finan- ../..6

Cougnous party ou commentse défouler en cette fin d’année

Il y a toujours un léger suspens lors de cette réunion hautement «salivère». Aucune appréhension concer-nant la qualité du chocolat ni même des cougnous mais on se demande à quelle sauce les participants seront animés. Safia (SIPP) nous a servi cette année un quizz international basé sur les berceuses du monde entier. Les grands voyageurs ou les linguistes étaient peut-être un peu avantagés mais notre gentille organisatrice a eu le grandeur d’âme de servir le tout avec quelques indices bateaux (davantage paquebot que barque de pécheur). Ce qui est chouette c’est que malgré la tri-cherie évidente de certains (pas de délation nécessaire tellement l’évidence était flagrante), tout le monde au final était gagnant. Voilà une année qui s’achève bien. Le cougnou 2015 était express mais bien envoyé.

Je lis, tu lis le Petit r@pporteur. Un peu, tout à fait ou pas du tout ?Ca faisait longtemps qu’on en rêvait. Un peu comme le saut à l’élastique, on se dit que ce serait chouette mais, au moment de se lancer dans le vide, on se demande si c’est vraiment nécessaire, si finalement ce ne serait pas une fausse bonne idée. En pleine réflexion sur la communication, interne, nous nous sommes jetés à l’eau et avons entrepris un sondage d’opinion sur le Petit r@pporteur. Merci donc à toutes celles et ceux d’entre vous qui se sont mouillés dans cette enquête en étant francs (parfois même dans le registre «bruts de décoffrage»). Votre avis était utile, éclairant, constructif et toujours bienveillant.

Petit retour en arrière. En novembre dernier, nous avons lancé une vaste enquête d’évaluation du Petitr@pporteur. Pour ce faire, nous avons procédé par étape en constituant tout d’abord un échantillonnage représentatif de l’ISBW (44 personnes) sur base de répartition par sexe et département. Il faut noter une légère sous représentativité du 3-12 ans et, a contrario, une représentativité un peu surévaluée du Département santé et famille. Nous avons en effet été pressés par le temps et avons profité des forma-tions organisées à Chastre pour interviewer les aides familiales que nous avons très peu l’occasion de rencontrer. Nous avons tenté de compléter ces questionnaires en face à face mais cela n’a pas toujours été possible. Bon nombre d’entre vous ont rempli seuls ce questionnaire.

Au final, nous sommes rassurés. Les résultats sont honorables. Vous êtes très nombreux à lire le «Petitr@pporteur» : 86 % des sondés le lisent (63% le lisent entièrement et 23 % partiellement). Seuls 14% ne le lisent jamais. Ceux qui ne lisent pas notre journal interne sont concentrés dans un seul service (le SAES – Service d’accueil extrascolaire) et leur avis est minoritaire.La fréquence actuelle (tous les 3 mois) satisfait 25% de l’ensemble des sondés tandis que 57 % souhaitent que le Petit r@pporteur soit diffusé plus souvent. Les rubriques sont globalement appréciées (30% de totale satisfaction et 59% de satisfaction moyenne). Dans l’ensemble, le Petit r@pporteur répond à vos attentes. Les articles sont pertinents ; le style et la forme sont adaptés. En revanche, la version numérique du Petit R@pporteur n’est pas connue. Nous vous invitons à la découvrir sur notre site : http://www.isbw.be (onglet intercommunale – documents à télécharger).Cette évaluation nous encourage à poursuivre notre travail et nous incite à redoubler d’efforts pour répondre à vos attentes. Nous avons bien entendu que vous souhaitez davantage de

../..ciers ou humains. Il s’agissait également de contrôler sa gestion financière. Des conclusions de l’audit se dégagent tout d’abord une bonne nouvelle : la gestion de l’ISBW est saine et transparente ! On retrouve aussi toute une série de recommandations. Elles ne seront pas toutes suivies notamment parce que cer-taines ne rencontrent pas les réalités de terrain. Les représentations syndicales en ont pris connaissance.Qu’en est-il pour la suite ? Dans un premier temps, le plan stratégique 2014-2019 (que vous retrouver sur le site http://www.isbw.be/ menu intercommunale => documents à télécharger) a été ajusté pour intégrer les recommandations pertinentes. Cette nouvelle version a été adoptée par notre assemblée générale le 16 décembre dernier. Reste à présent à traduire ces objectifs stratégiques en objectifs opérationnels. Cela consiste à traduire en 5 à 6 mots chaque objectif prévu au plan stratégique. Ce travail commencé en janvier est réalisé par les chefs de services et les chefs de département. Ensuite, il faudra identifier les actions à mener pour rencontrer ces objectifs et les planifier. De nouvelles modifications du plan straté-gique sont possibles. Certains objectifs vont, en effet, plus loin que 2019.

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8

concret, de focus sur les services en live mais aussi plus d’explication sur le pourquoi du comment (les raisons pour lesquelles des décisions sont prises). Nous ne perdons pas de vue non plus que le Petitr@pporteur est un maillon entre tous les membres de l’ISBW. Il ne faudrait pas que notre cher lecteur se contente de lire exclusivement les infos en lien avec son service mais davantage qu’il s’intéresse à ce qui se fait ailleurs, chez son collègue, celui qu’il ne croise qu’occasionnellement lors d’un drink ou d’une journée particulière.

* Pour info, l’enquête complète est disponible sur simple demande auprès de Pierre Lucas au 081/622.773.

0 5 10 15 20 25 30

3. Non

2. Pas tout

1. Oui

Résultat global de la lecture en nombre de personnes

Résultat global de la lecture en pourcentage14%

23%

63%

3. Non

2. Pas tout

1. Oui

0 2 4 6 8 10 12

4. Services transversaux

3. Santé & Famille

2. Accueil 3-12

1. Accueil 0-3

Répartition de la lecture par Département

1. Oui

2. Oui mais pas tout

3. Non

Le Petit r@pporteur devrait être diffusé...

30%

27%

25%

2%5%

11%

1. Mois

2. Deux mois

3. Trois mois

4. Quatre mois

5. Six mois

6. Sans avis

Consultez-vous la version numérique ?

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4. Transversaux

3. Safa

2. Accueil 3-12

1. Accueil 0-3

1. Souvent

2. Parfois

3. Non

4. Sans avis

Le style vous convient-il ?

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4. Transversaux

3. Safa

2. Accueil 3-12

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1. Sans avis

3. Moyen

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Les articles sont-ils pertinents ?

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4. Transversaux

3. Safa

2. Accueil 3-12

1. Accueil 0-3

1. Sans avis

2. Non

3. Moyen

4. Oui

Les rubriques sont-elles intéressantes ?

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4. Très intéressant

3. Intérêt moyen

2. Pas du tout

1. Sans avis

Les rubriques les plus lues (en pourcentage)

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1. Edito

2. Brèves de Service

3. Anniversaires

4. Interviews

5. Le bénévole

6. Liens utiles

7. Photos

8. Matinales

9. Agenda

10. Bibliothèque

Rubriques les moins intéressantes (en pourcentage)

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1. Edito

2. Brèves deServices

3. Anniversaires

4. Interviews

5. Le bénévole

6. Liens utiles

7. Photos

8. Matinales

9. Agenda

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Vous souhaitez plus

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1. d'infosServices

2. de réponsesinst

3. de cartesblanches

4. de petitesannonces

5. Autres 6. Sans avis

9Ed. resp. :

Vincent De Laet, rue de Gembloux 2, 1450 Chastre.

Merci au SAFA – témoignage d’un proche

Parfois, une lettre vaut mieux qu’un long discours. Bon nombre de bénéficiaires mais aussi leurs proches nous font parvenir des remerciements pour le soutien apporté par les services de l’ISBW. Ces remerciements c’est à vous qu’ils sont adressés. C’est vous qui êtes sur le ter-rain et qui veiller à leur bien-être….Témoignage de la fille d’une bénéficiaire du SAFA décé-dée en novembre dernier :

«Ma Maman, (…) avait été hospitalisée d'urgence mi-août. Par la suite et nous surprenant tous, elle était revenue à la maison. Elle avait repris goût à la vie mais ce dernier mois elle ne quittait plus le lit. Elle est par-tie rejoindre mon papa, sans souffrance, sereinement, sans quitter sa maison et entourée de ses enfants. Nous avons eu la chance de pouvoir la garder avec nous et ainsi avoir le temps de la remercier pour tout le bonheur qu'elle nous a donné. Et tout ce temps consacré par vos aides familiales pour lui assurer tous les soins néces-saires à son bien être ont été particulièrement appréciés. Sans vos services nous n'aurions pas pu lui assurer le bonheur de rester chez soi et comme beaucoup elle aurait du être intégrée en maison de repos dès la mort de mon papa».

Voilà, c'est encore une page qui se tourne et un chapitre qui se termine mais je n'aurais pas voulu que vous n'y soyez pas toutes et tous associés et remerciés.

Merci encore pour votre précieuse collaboration.»