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Book, Atelier Roberta

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Book de l'Atelier Roberta

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LES CHEVAUX DE BATAILLELe tempsActionnerDu bon sensLe plaisir

L’atelier Roberta regroupe trois paysagistes travaillant chacune à leur compte. Lorsqu’elles s’associent ponctuellement, sous le nom de Roberta, c’est pour partager une vision commune du projet, forte d’expériences professionnelles complémentaires. Leurs différentes expériences d’association ont permis ainsi de combiner leurs compétences dans la dynamique d’un travail d’équipe.

présentation des projets l’atelier

EQUIPEMENTS

ESPACES PUBLICS

LOGEMENT

ETUDES

JARDINS

INSTALLATIONS

LES OUTILS DE TRAVAILLes illustrationsLa cartographieLes maquettes

QUI ETES VOUS ROBERTA ?

préambule

SOMMAIRE

Page 4: Book, Atelier Roberta

LE TEMPS est un matériau innovant. Roberta considère le temps comme un élément primordial et constitutif du projet. Sa réflexion intègre ainsi une multiplicité de temps de vie à un site. Il ne s’agit pas « d’attendre » qu’un projet arrive à sa « maturité absolue » mais d’envisager son évolution comme constitutive de son identité. Un espace devra ainsi savoir se développer à l’échelle de temps de la croissance d’un arbre (30 à 50 ans, une génération) mais aussi s’animer au rythme des saisons.Nous travaillons, par ailleurs, à intégrer dès les phases amont d’un projet ses conditions de gestion à venir (rencontre des services techniques dès les phases de conception, réalisation d’un guide d’entretien, proposition d’un suivi ultérieur chaque année).Mettre en place une stratégie de gestion peut constituer un véritable projet.

Jouer avec le tempsSi Roberta pense ‘pérenne’, elle pense que l’éphémère peut participer à construire une histoire, à installer les mutations notamment urbaines. Le renouvellement urbain est une dynamique complexe qui demande parfois d’inventer des temporalités exceptionnelles au sein du ‘roulement’ qui s’opère dans l’usage des parcelles de la ville.A travers des interventions au sein

LES CHEVAUX DE BATAILLE DE ROBERTA

MISE EN PRATIQUE :- Théâtre d’eau / piscine intercommunale à Fumel (projet développé au chapitre «le nouveau jardin») :mise en place d’une chênaie, structure végétale qui se constitue lentement, avec élaboration d’ambiances successives tout au long de la croissance.- Etude sur l’implantation de pôles agricoles de proximité pour la Safer IDF (projet développé au chapitre agriculture): élaboration de lignes directrices pour l’implantation des pôles qui à la fois assurent la perennité de l’activité agricole et doivent s’adapter à ses besoins évolutifs.- Eme 3 (3e édition du festival d’architecture à Barcelone 2004-2005 / organisé par l’association ADN) Céline Aubernias coordinatrice du festival : mise à disposition de friches urbaines, sélection d’artistes, paysagistes et architectes pour installations et performances autour du thème du temps.

MISE EN PRATIQUE :-Z.A.A.P.M.U.Q. pour le festval les hortillonages d’amiens (projet développé au chapitre «agriculture») Ce site façonné par l’homme depuis des siècles pour une production agricole perd son usage premier. Questionner l’agriculture urbaine pour envisager sa reconversion.- Rayon frais / installation pour le festival les envies-rhônement à Port Saint Louis du Rhône :raconter par le langage du supermarché, comment la préservation par le conservatoire du littoral de ce marais de Vigueirat pouvait parfois se résumer à une offre de paysage à «consommer» aux touristes.- Etude sur les sites des anciennes carrières d’ocres de roussillon / ateliers pédagogiques régionaux de l’ENSP : ces carrières n’étant plus exploitées deviennent aujourd’hui des sites touristiques, comment ne pas en arriver à l’absurdité de fabriquer un «site industriel artificiel» ?

de festivals, une implication dans des jardins partagés, mais aussi une réflexion dans le cadre d’études urbaines, Roberta participe à cette dynamique.>>> Exister dès son ouverture sans avoir à rougir de ses jeunes et petites plantations / S’enraciner et s’installer quand l’euphorie de l’inauguration est passée /Epater par ses floraisons printanières / Surprendre par la patine du temps sur ses matériaux ou l’entêtement de certains groupements végétaux à suivre leur propre voie / Constituer le paysage ancré dans lequel peuvent venir s’installer de nouvelles activités-équipements-constructions / Rester ‘traces’ dans un environnement sur lequel l’histoire a écrit et ré-écrit.

ACTIONNER, Roberta pense que le paysage est en vie, qu’il n’est paysage que par résultante de conditions naturelles transformées, vécues, ou au moins perçues par l’homme. Un espace végétalisé est vite estampillé «naturel» et la volonté de le protéger amène souvent à nier ses rapports avec le public de manière peu constructive voire dommageable.De la même manière, la mise en valeur d’un patrimoine ne doit pas correspondre à le ‘mettre sous cloche’, à l’arrêter dans son évolution à un stade arbitrairement décidé comme «le mieux».Roberta pense que le touriste peut être acteur, que le tourisme et même la découverte naturaliste doivent se penser avec l’homme comme acteur, même si c’est pour mieux laisser sa place aux dynamiques naturelles ou à l’histoire passée d’un lieu.

Page 5: Book, Atelier Roberta

DU BON SENS, pour Roberta l’économie du projet doit participer à une conception intelligente et contemporaine des espaces. En prenant en compte cette question dès le début du projet, nous prenons le temps de faire de cette contrainte un atout de conception en soi. Dans cette optique, nous pensons que le « développement durable » découle parfois simplement du bon sens :

- être inventif en utilisant les ressources locales (matériaux et savoirs-faire- envisager une gestion différenciée - offrir les conditions de vie à une grande biodiversitéConcevoir en traitant l’eau comme une donnée précieuse : utiliser autant que possible des matériaux poreux, limiter au minimum l’arrosage en développant la capacité des plantes à s’armer contre les sécheresses et faire autant que possible de la gestion du pluvial en aérien (systèmes de noues, de zones inondable).

LE PLAISIR, Si la poésie d’un lieu ne se dessine pas, Roberta pense que la poésie apparaît naturellement dans un projet où l’attention sensible au site guide jusqu’aux détails.Se détacher des jeux de modes, se méfier des réflexes formels, pour développer une esthétique en adéquation avec chaque projet est aussi créer l’occasion de rencontre entre des univers plastiques, ethétiques, culturels différents et laisser la porte ouverte aux minis-aléas, aux surprises. Roberta pense que l’ornementation mérite réhabilitation, et que la recherche du plaisir dans chaque projet ne s’oppose pas à l’intégration des questions environnementales.De même, tout en restant économique un projet peut se révéler généreux et ne pas négliger, par exemple, une véritable étude des couleurs.

MISE EN PRATIQUE :- Théâtre d’eau / piscine intercommunale à Fumel (projet développé au chapitre «le nouveau jardin») :ornementation des accessoires de plantation, travail du rouge dans la chênaie à travers jeux et mobilier.- Jardin alluvial / îlot AA à Boulogne (projet développé au chapitre «le nouveau jardin») :les métaséquoïas surprises dans le boisement de saules blancs.

MISE EN PRATIQUE :- Théâtre d’eau / piscine intercommunale à Fumel (projet développé au chapitre «le nouveau jardin») :4 tailles de plantations pour limiter les coûts, sélection de pépinières travaillant sans arrosage.- L’hay les roses / aménagements extérieurs d’un ensemble de logements conçu par LA architectures : techniques de plantations extensives, gestion du pluvial par tranchées drainantes.

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EQUIPEMENTS

PROJETS

Page 7: Book, Atelier Roberta

Les projets d’équipements se caractérisent par des contraintes programmatiques fortes car souvent spécifiques. Roberta s’attache à ne pas subordonner le projet à ces contraintes mais à garder comme point de départ inconditionnel, le site. En façonnant une véritable identité à ces espaces extérieurs, ils deviennent, plus que de simples «abords de bâtiments», des lieux à part entière.

Page 8: Book, Atelier Roberta

ATELIER ROBERTA / PROJETS / EQUIPEMENTS

THEATRE D’EAUX Fumel (47)piscine en plein air

MAITRISE D’OUVRAGEcommunauté de communes Fumelois-Lemance

CALENDRIER / SUPERFICIE / COUT livraison juillet 20128500 m² 1 885 000 euros

PROGRAMME aménagement des espaces extérieurs d’une piscine intercommunale

COLLABORATION LOG architectes mandataire et IOSIS bureau d’études

La nouvelle image de la piscine de Fumel se base sur une utilisation optimale et une réorganisation de son site afin de l’inscrire dans son contexte.Le projet aborde le site comme un fragment de paysage en continuité avec le milieu naturel en place :- recréer une géographie en cohérence avec le coteau : un relief plus doux accueille en contraste, les objets singuliers et géométriques que sont les bâtiments, les bassins, les jeux…- implanter une chênaie en continuité avec les structures végétales existantes.Les fonctions «vitales» de la piscine sont conçues comme des extensions de la clôture bois qui limite le site et se dilate à leur contact, libérant ainsi un espace généreux pour les aménagements extérieurs. La promenade se développe à travers la chênaie et permet de parcourir le site, pour atteindre progressivement les bassins.

Ce petit boisement se constituant lentement, une stratégie de plantation dans le temps est mise en place, permettant d’obtenir un espace constitué dès l’ouverture du site et évoluant de manière riche :- «les jeunes pousses sous les arbres» (les 7 premières années)L’espace est structuré par des zones de plans forestiers et quelques grands sujets. Les accessoires de plantation deviennent ornement, permettent de travailler la géométrie de l’espace et dessinent des «chambres végétales». - «le petit bois» (de +7 ans à +15 ans) Une première éclaircie et l’ouverture des masses forestières permettent de pratiquer le site d’une nouvelle manière et d’y découvrir de nouveaux cadrages- «la chênaie» (à partir de +15 ans)Le boisement s’homogénéise, une deuxième éclaircie harmonise les densités. Les «chambres végétales» sont devenues des clairières.

Page 9: Book, Atelier Roberta

coupe transversale à la plantation

des buis créent des espaces intimes au sein de la chênaie et forment une limite séparative avec les plages au sud

au nord une rigole plantée de végétaux semi-aquatiques fait office de barrière autour des plages minérales

l’intérieur de l’aménagement est dégagé de toutes clôtures

mélange dense de buis

PLAGES ESPfACES VERTS PLAGES ESPACES VERTS

bordure béton

Page 10: Book, Atelier Roberta

ATELIER ROBERTA / PROJETS / EQUIPEMENTS

GRAND VOYEUX Congis sur Thérouanne (77)accueil du public dans une réserve naturelle régionale

MAITRISE D’OUVRAGEAgence des Espaces Verts de la Région Ile de France

CALENDRIER / SUPERFICIE / COUT concours avril 2012150 hect1 700 000 euros

PROGRAMME aménagement du Domaine Régional du Grand Voyeux - réalisation de structures d’accueil du public

COLLABORATION Atelier Roberta mandataire, LOG architectes, EPDC bureau d’études et Biotope écologues

Sur le domaine du Grand Voyeux, la carrière, puis les travaux de restauration écologique ont permis l’installation d’espèces rares en Ile de France, justifiant une demande de classement en R.N.R. L’A.E.V. souhaite y tenter une expérience nouvelle : combiner son classement en réserve tout en offrant au public un parcours libre dans sa partie centrale. Cette volonté novatrice, nous a conduit à travailler une façon de parcourir singulière, se démarquant fortement d’une promenade classique. Pour mettre en valeur ces étendues sans en déranger leurs habitants et renforcer la sensation de paysage ouvert, le parcours est intime et cadré, limitant au strict minimum son impact sur les milieux, tout en donnant à voir au plus grand nombre un immense

territoire ouvert et une biodiversité rare en Ile de France.Le cheminement est volontairement très étroit pour mettre en valeur l’aspect exceptionnel de cette “autorisation” à pénétrer sur le territoire des oiseaux. Cette «scénographie» de parcours donnera au visiteur la sensation d’être un invité dans le domaine.La contrainte de la discrétion du passage des “bipèdes” couplée à celle de l’accessibilité P.M.R. passe par un travail sur les dispositifs de circulation qui deviennent paradoxalement parfois très visibles, jusqu’à devenir des éléments sculpturaux. Ainsi l’artificialité de ces dispositifs est exacerbée, prolongation de la maison d’accueil, pour mieux mettre en valeur la place que la Nature a su reprendre dans ce territoire chahuté.

LA FERTE SOUS JOUARRE

Domaine Régional du Grand Voyeux

limite de la Région Ile de FranceISLE LES MELDEUSES

CONGIS SUR THEROUANNE

gare

gravière en activité

gravière en activité

Parc du Pвtis

Voie ferrée

Canal de l’Ourcq

Marne

MEAUX

gravière en activité

70 km de Paris

Page 11: Book, Atelier Roberta

plan masse de la zone d’accueil

facade sud de la maison d’accueil

coupe est- ouest dans le sillon

traversée en “ha-ha” à travers la prairie

cheminement au pied de la digue

coupe sur le paravent aux oiseaux

platelage dans l’aulnaie, lits d’observation des oiseaux

élévation du convoyeur

Le Convoyeur

Le Sillon Le Paravent des oiseaux

Etang La Cormette

Etang La Sabliиre

Page 12: Book, Atelier Roberta

GARE DANS LA FORÊT L’Etang la Ville (78)accès, parvis et parking de la gare de St Nom la Bretêche

MAITRISE D’OUVRAGES.I.E.R.E.

CALENDRIER / SUPERFICIE / COUTmission complète, interrompue fin AVP1.7 hectares1 800 000 euros

PROGRAMME réaménagement des accès et abords d’une gare

COLLABORATION NR conseil mandataire bet vrd

Située au coeur de la forêt de Marly la gare de St Nom la bretêche permet de relier de nombreuses communes avoisinantes tout en étant éloignée de leurs centre-ville.Ainsi elle accueille deux voies ferrées, trois lignes de bus et de nombreux stationnements. La multiplicité de ces modes de transports ajoutée à la topographie pentue du site en font un site qui souffre aujourd’hui de forts disfonctionnements et d’une certaine dangerosité.

L’étude diagnostic a ainsi mis en évidence les enjeux du réaménagement du site :- améliorer l’intermodalité en rapprochant les arrêts de bus de la gare SNCF- donner sa place au piéton en créant un parvis à la gare et en aménageant des trottoirs- clarifier les circulations en simplifiant les tracés des voiries- retrouver le rapport à la forêt par la reconstitution d’une lisière, la mise en valeur des chemins forestiers et un mobilier spécifique.

ATELIER ROBERTA / PROJETS / EQUIPEMENTS

Forêt de Marly

Seine

gare de St Nom la Bretêche

vallon de l’Etang

la Ville

St Nom la

Bretêche

A13

clarifier les circulations et donner sa place au piéton

Page 13: Book, Atelier Roberta

créer un parvis à la garemarquer le départ des chemins forestiers retrouver un rapport à la forêt et mettre en valeur le grand chêne.

Page 14: Book, Atelier Roberta

ESPACES PUBLICS

PROJETS

Page 15: Book, Atelier Roberta

«L’espace public» est une notion précieuse. C’est la moelle de la ville, sa structure, sa fibre. C’est le terrain de partage de l’espace urbain.On décompose souvent cette grande idée généreuse en unités d’aspects multiples et aux formes et aux genres inderterminés : «les espaces publics».C’est là toute leur complexité et leur intérêt : ils se doivent à la fois d’être simples et modulables, pour laisser la place à la plus grande diversité de pratiques, et de trouver leur propre identité.Pour Roberta, parce qu’ils parlent de son site et de son histoire, c’est par ses espaces publics qu’une ville commence à se raconter.

Page 16: Book, Atelier Roberta

BOURG SUR LA D’HUIS Soulaines Dhuys (12)Etude sur l’ensemble des espaces publics d’une petite commune rurale

MAITRISE D’OUVRAGEcommune de Soulaines Dhuys

CALENDRIER / SUPERFICIE / COUTétude de faisabilité- esquisse avril 2009

PROGRAMME aménagement paysager et sécuritaire de la commune de Soulaines D’huys

COLLABORATION Agathe Turmel paysagiste d.p.l.g. associée et Richard Brugger bureau d’étude v.r.d.

Soulaines Dhuys est une commune de 300 habitants de l’Aube. Aux limites de la champagne humide argileuse et de la champagne calcaire, le village s’y est construit autour d’un puit artésien. Toute l’histoire et la structure bâtie de la commune sont ainsi étroitement liées à l’eau. L’étude a mis en évidence l’importance de prévoir ses extensions dans cette logique de territoire et de mettre en valeur ses espaces publics dans leur rapport à l’eau.

La place de l’église et la place de la Mairie méritent ainsi d’être réaménagées pour se tourner vers leurs cours d’eau respectifs et les venelles qui sillonnent le bourg d’être conçues comme des éléments d’un jardin qui mènerait à la source. Un travail qualitatif spécifique pourra ensuite remettre en rapport visuel le lavoir et la fontaine du moulin, tirant parti de la couleur turquoise de cette eau jaillissant du sol calcaire.

ATELIER ROBERTA / PROJETS / ESPACES PUBLICS

Page 17: Book, Atelier Roberta
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SQUARE LAMARTINE Evry (91)cœur d’îlot public

A la jonction de la ville nouvelle d’Evry et du village ancien, le square Lamartine est situé au carrefour de trois quartiers et au coeur d’un réseau de circulations piétonnes.En son centre, une école maternelle vouée à déménager laisse la place au projet d’un jardin.Le bâti qui enserre le square marque très fortement l’espace, par sa position en cercle, par ses couleurs et le dessin de ses façades ainsi que par les ombres portées des bâtiments.L’espace central, planté d’arbres de

MAITRISE D’OUVRAGEville d’Evry

CALENDRIER / SUPERFICIE / COUT études mars 2009 6600 m²

PROGRAMME aménagement d’un jardin public et des espaces extérieurs d’une résidence

ComposantsUne végétation identifiable :pins et bouleaux en bosquets

Des buttes aux pieds des arbres :cadrent des vues

Une forte présence du bâti :l’espace est enserré dans le bâti aux couleurs et aux rythmes très présents

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ComposantsUne végétation identifiable :pins et bouleaux en bosquets

Des buttes aux pieds des arbres :cadrent des vues

Une forte présence du bâti :l’espace est enserré dans le bâti aux couleurs et aux rythmes très présents

taille aujourd’hui intéressante a été planté sur une butte de remblais.Le projet consiste à sculpter cette butte centrale pour ouvrir l’espace du coeur d’îlot sur les espaces publics alentours, et encourager les traversées par un jeu de nouvelles allées.Ce relief central est ainsi transformé en une multitude de petites buttes qui abritent les arbres existant ou les jeux d’enfants proposés. Le jeu de topographie recréé des vues au travers de l’espace du coeur d’îlot et atténue l’impact de l’environnement bâti.

utiliser les matériaux et les couleurs du siteà la manière d’une palette

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désenclaver le jardin

ATELIER ROBERTA / PROJETS / ESPACES PUBLICS

Page 19: Book, Atelier Roberta

ComposantsUne végétation identifiable :pins et bouleaux en bosquets

Des buttes aux pieds des arbres :cadrent des vues

Une forte présence du bâti :l’espace est enserré dans le bâti aux couleurs et aux rythmes très présents

espace privé / résidentiel

espace public / le square

espace public / les placettes

cheminements

les buttes, la topographie, permettent de juxtaposer différents usages présents sur le site tout en maintenant les vues dégagées

situé à la jonctionde de la ville nouvelle et du centre ancien

Page 20: Book, Atelier Roberta

MARGUERITE Echandens (Suisse Romande)abords d’une salle villageoise

MAITRISE D’OUVRAGEcommune d’Echandens

CALENDRIER / SUPERFICIE / COUTconcours Mars 2009

PROGRAMME salle villageoise et aménagement de ses abords (circulations place,parvis,jardin)

COLLABORATION Noélie Sénéclauze architecte EPFL

Le bâtiment est à l’image de l’idée de rassemblement, tel trois bâtiments accolés, dont les pignons déployés comme les pétales d’une marguerite autour de son coeur, réagissent à tous les environnements qui l‘entourent.

Le Chateau devient le fond de scène de la nouvelle salle, qui pourra fonctionner aussi bien comme salle de théatre que salle de banquets de part sa simplicité et sa fonctionnalité.Par beau temps, cette nouvelle salle s’étend naturellement sur deux placesqu’elle relie :-La place du Saugey (uniquement piétonne) est affirmée comme un lieu de rassemblement extérieur villageois , rôle complémentaire à celui de la future salle

du village qui s’inscrit dans la tradition des places de villages médiévaux. Cette place devient le lieu de rassemblement quotidien comme l’était le lavoir au siècle dernier.-Tel un coeur d’ilot dense et lié au quotidien, la place Belvédère à l’Est est également le square des jeux, traité comme un espace d’intimité protégé par un couvert arboré.Le caractère naturellement en belvédère de l’endroit est renforcé par une série de terrasses planes, qui peuvent accueuillir des tentes lors de festivités .Par ailleurs, pour des passant souhaitant se désaltérér, la buvette est direment accessible depuis l’extérieur.

ATELIER ROBERTA / PROJETS / ESPACES PUBLICS

renforcer le coeur du village autour d’un grand lieu de rassemblement

la nouvelle salle à l’articulation deux places : l’une minérale, l’autre en belvédère arboré

la place du village libérée de la circulation grâce à un contournement et un parking souterrain

un bâtiment multifacette sans façade principale agissant comme un pivot

Page 21: Book, Atelier Roberta

cadrage exact sur le chateau et dialogue entre les bâtiments

Périmètre d’étude

Place du Saugey

Place belvédère

halle de marché(proposition)

«Marguerite»

les terrasses

Page 22: Book, Atelier Roberta

LOGEMENT

PROJETS

Page 23: Book, Atelier Roberta

En milieu urbain, notre travail consiste souvent à accompagner l’implantation des bâtiments de logement dans un parcellaire très contraint par la densité. Le caractère non défini de ces espaces, parfois qualifiés de manière neutre d’ «abords», nous a conduit à y envisager l’utilisation du végétal de manière singulière, comme première arme de projet. L’utilisation de techniques de plantation extensives, inspirées, par exemple, des modes de production forestiers, relève presque de l’acte guerrier, la densité de ces plantations garantissant d’une certaine manière leur chance de survie en milieux «hostiles» : peu de place, peu de moyens, peu d’entretien, peu de sol... Cette attitude de plantation, qui pourrait conduire à les assimiler à des espaces estampillés «naturels» est toujours accompagnée d’une volonté de revendiquer leur artificialité, leur appartenance au monde du jardin.

Dans le cas de projets d’implantation de logements dans un grand territoire, les questions se posent à une toute autre échelle. Elles autorisent l’invention de nouveaux cadres de vie touchant aux problématiques qui nous intéressent particulièrement comme, par exemple, la place de l’agriculture en ville.

Page 24: Book, Atelier Roberta

ATELIER ROBERTA / PROJETS / LOGEMENT

L’îlot AA occupe une place privilégiée au sein de la ZAC Seguin Rives de Seine : en bordure directe du parc, il est aussi sur la parcelle la plus proche de la Seine. Le parti pris paysager affirme la proximité et le lien au fleuve par la constitution d’un coeur d’îlot à l’ambiance très marquée : celle d’un boisement alluvial, fragment de paysage à contempler plus qu’un véritable jardin à pratiquer. Le coeur d’îlot est ainsi densément planté de saules blancs entre lesquels laissent s’apercevoir quelques métaséquoïa. Leur grand développement permettra de créer une présence végétale à l’échelle des bâtiments de l’îlot. Leur présence, leurs silhouettes, feront partie intégrante de son image, dans la façade qu’il donne à voir sur l’Avenue du Parc. L’implantation des bâtiments sur la parcelle, ouvre largement le coeur de l’îlot sur l’avenue, le reliant visuellement au parc. Dans une volonté de prolonger ce principe, un système de douve est

installé en limite avec la rue; empêchant les intrusions, il évite la présence d’une grille et donne largement à voir le jardin sans en offrir l’accès.L’ensemble des sols minéraux de l’îlot est traité de manière homogène, de petits pavés plus ou moins serrés s’adaptent ainsi au relief du sol et permettent de rendre le plus flou possible la limite entre minéral et végétal. Les buttes et dépressions permettent aussi en s’accompagnant de haies arbustives libres d’isoler les jardins privés afin de leur procurer l’intimité recherchée. Dans la partie la plus intériorisée de l’îlot un jardin luxuriant et précieux profite de l’ombrage de cet espace. Un jardin de rhododendrons et autres arbustes très florifères est installé, il est aussi accompagné de plantes grimpantes que l’on retrouvera le long de câbles reliant le sol aux façades en marquant des lignes obliques végétales.

JARDIN ALLUVIAL Boulogne-Billancourt (92 )

MAITRISE D’OUVRAGENexity

CALENDRIER / SUPERFICIE / COUT concours gagné en juillet 2011 2500 m2 (surface du jardin de coeur d’îlot)

PROGRAMME aménagement d’un jardin de cœur d’îlot résidentiel

COLLABORATION Beckmann et N’Thépé architectes

îlot AA / ZAC Seguin Rives de Seine

Page 25: Book, Atelier Roberta

coupe de principe sur le cœur d’îlotle jardin faille

la façade sur parc

Page 26: Book, Atelier Roberta

PRÉ CARRÉ Savenay (44)concours d’idées Europan 11

Le cadre du concours vise à développer l’offre en logement dans l’agglomération Nantes-Saint Nazaire tout en veillant à limiter le mitage de l’espace rural par des zones résidentielles.La commune de Savenay libère un vaste espace au Sud des voies de chemin de fer qui séparent aujourd’hui son bourg du paysage de bocage qui l’entoure. Dans une réflexion générale sur les spécificités de cadre de vie que pouvait offrir Savenay, il s’agissait d’inventer un nouveau rapport entre le développement urbain et la ruralité. L’agriculture n’est alors plus pensée uniquement comme zone ‘non urbanisée’ mais comme territoire de projet. L’aide à l’installation de nouvelles exploitations maraîchères ou de petit élevage peut ainsi participer non seulement à la politique économique de la commune mais aussi à la mise en place d’un cadre de vie

novateur pour de futurs habitants.Le choix d’une implantation relativement dense en rives permet de dégager un très large espace ouvert central en continuité avec l’espace rural alentour et à l’échelle nécessaire à l’installation d’une exploitation maraîchère biologique tournée vers les circuits courts (abonnements-paniers, vente à la ferme, cueillette…).La figure du carré s’est imposée autour d’une volonté d’intégrer les voies ferrées comme une entité paysagère à part entière, un élément fédérateur à la manière d’un fleuve. Le projet a, par ailleurs, anticipé la possibilité d’une continuité d’extension basée sur le même principe et imaginé juste au Sud du site une place publique qui pourrait devenir une nouvelle place de marché, centrale et fédératrice, dans un réseau d’exploitations périurbaines.

PROGRAMME inventer les nouvelles formes urbaines d’un «village quartier de gare».

COLLABORATION Tolila+Gilliland architectes, Julien Coeurdevey bureau d’étude HQE, Benoit-Marie Moriceau artiste

MAITRISE D’OUVRAGEcommunauté de communes Loire et Sillon

CALENDRIER / SUPERFICIE / COUT concours juillet 2011site de projet 3,3 ha ; site d’étude 59 ha

la répartition des programmes

la ville existante le nouveau quartier

le projet urbain

ATELIER ROBERTA / PROJETS / LOGEMENT

Page 27: Book, Atelier Roberta

une succession d’espaces ouverts du centre bourg vers le bocage

belvédèrepasserelle piétons

logements

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logements

place du marché bureaux

logements

logements

logements

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maraîchage

maraîchage

maraîchage

maraîchage

maraîchage

maraîchage

jardins

jardins privés

jardins familiaux

serres

vergers

bureauxcommerces

Page 28: Book, Atelier Roberta

BARRE BOREL Paris (75 )une barre d’habitation et ses espaces extérieurs réhabilités / Z.A.C. Pouchet

MAITRISE D’OUVRAGEville de Paris (OPAC)

CALENDRIER / SUPERFICIE / COUTconcours mai 2009

PROGRAMME aménagement d’un jardin de coeur d’Ilot et desespaces extérieurs d’une résidence

COLLABORATION Beckmann N’tepe architectes mandataires

Le projet d’aménagement des abords de la barre Borel consiste en untraitement des pieds d’immeuble et d’un jardin de coeur d’Ilot près dupériphérique parisien.Le pied de la façade Est est planté de végétaux sélectionnés pour leursstructures ou pour la couleur de leurs ramures ou encore leur floraisonfont écho aux couleurs de la structure du bâtiment.Le jardin de sous-bois, planté d’arbres aux silhouettes élancées et auxfeuillages légers permettent d’associer l’ombrage fort lié à la configurationdu coeur d’îlot à l’ambiance boisée. Le tremble et l’eucalyptus rythmentl’ espace linéaire de leurs troncs clairs et leurs feuillages vert glauques etargentés et s’offrent aux vues des étages. Le bruissement caractéristiquede leur feuillage permet aussi de masquer le bruit des automobiles parcelui des feuilles.

Un cheminement en caillebottis métallique permet une promenade entre des buttes et de rejoindre les deux clairières qui sontinstallées en regard des cages d’escalier du bâtiment. Les buttes sontrecouvertes de plantes vivaces couvre-sol parmi lesquelles on retrouve laronce rampante mélangée à du lierre et des géraniums vivaces apportantune variété de floraisons.

ATELIER ROBERTA / PROJETS / LA PLACE DE L’AGRICULTURE

la barre Borel, est adossée au périphérique parisien

Page 29: Book, Atelier Roberta

calendrier / superficie / coût concours mai 2009

collaboration alice mahin & chloé sansonpaysagistes dplg beckmann n’tepe architectes mandataires

programme aménagement d’un jardin de coeur d’Ilot et des espaces extérieurs d’une résidence

maîtrise d’ouvrage ville de paris (OPAC)

Réhabilitation de la barre Borel ZAC Pouchet

à Paris (75 )

Le projet d’aménagement des abords de la barre Borel consiste en un traitement des pieds d’immeuble et d’un jardin de coeur d’Ilot près du périphérique parisien. Le pied de la façade Est est planté de végétaux sélectionnés pour leurs structures ou pour la couleur de leurs ramures ou encore leur floraison font écho aux couleurs de la structure du bâtiment.

Le jardin de sous-bois, planté d’arbres aux silhouettes élancées et aux feuillages légers permettent d’associer l’ombrage fort lié à la configuration du cœur d’îlot à l’ambiance boisée. Le tremble et l’eucalyptus rythment l’ espace linéaire de leurs troncs clairs et leurs feuillages vert glauques et argentés et s’offrent aux vues des étages. Le bruissement caractéristique de leur feuillage permet aussi de masquer le bruit des automobiles par celui des feuilles. Un cheminement en caillebottis métallique permet une promenade entre des buttes et de rejoindre les deux clairières qui sont installées en regard des cages d’escalier du bâtiment. Les buttes sont recouvertes de plantes vivaces couvre-sol parmi lesquelles on retrouve la ronce rampante mélangée à du lierre et des géraniums vivaces apportant une variété de floraisons.

Chloé sanson Alice Mahin paysagistes d.p.l.g.avec Beckmann N’Tepe architectes

la grille est remplacée par des haies protectrices fleuries

Soigner le sol. Se jouer des fortes contraintes du site : manque de lumière, étroitesse de la parcelle, bruit du périphérique, par les végétaux. Planter des arbres hauts clairs et dont les feuilles bruissent

Page 30: Book, Atelier Roberta

ETUDES

PROJETS

Page 31: Book, Atelier Roberta

Envisagées comme de véritables outils, ces études ont été réalisées dans l’objectif d’ aboutir à des actions sur les territoires qu’elles abordent.Les analyses paysagères menées s’attachent à intégrer, dans le diagnostic même, la dimension sensible liée à notre découverte, à notre vécu.Fonction de l’échelle du territoire traité, de ses caractéristiques et des problématiques abordées, tout travail commence par une phase de terrain : une expérimentation concrète des sites combinée à de la recherche documentaire pour décrypter leurs paysages.Cette lecture qui dessine le portrait d’un territoire, en dégage ses problématiques et enclenche la proposition de scénarios d’intervention.

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PÔLES AGRICOLES DE PROXIMITÉétude pour la SAFER Ile de France

et paysagistes a permis de mettre en place les grands principes d’implantation spatiale d’un tel pôle. L’étude s’est d’abord consacrée à trois cas d’étude sur des sites existants et avec des configurations de pôles diverses pour, dans un second temps, extraire les lignes directrices d’un schéma général. Un travail de communication à destination des élus a par la suite abouti à la réalisation d’une plaquette descriptive et de fiches conseil.

MAITRISE D’OUVRAGES.A.F.E.R. Ile de France

CALENDRIER / SUPERFICIE / COUT étude de Mars à Octobre 2011

PROGRAMME principes d’implantation de pôles agricoles de proximité

COLLABORATION Angelique Chedemois architecte dplg

La SAFER Ile de France est confrontée au quotidien à la précarité des exploitations agricoles sur le territoire francilien. C’est dans le cadre de sa gestion du foncier et de son service de conseil aux communes qu’elle souhaite développer les ‘Pôles agricoles de proximité’ : un regroupement d’agriculteurs orientés vers une vente en circuit-court qui, installés sur un même site partageraient des équipements et une image commune. Notre réflexion en tant qu’architectes

ATELIER ROBERTA / PROJETS / ETUDES

le siège d’exploitation : principe d’articulation entre l’habitat et le bâtiment d’exploitation

Page 33: Book, Atelier Roberta

SERRES SERRES

Vergers pédagogiques

SERRES

Espace communautaire

Equipements mutualisés

Jardins familiaux

hangar

maison

jardinprivé point de vente

Champs

le HAMEAU

PÔLE

PUBLIC

EXPLOITATION

simulations d’implantations d’un pôle aux abords d’un bourg

schéma de l’organisation spatiale d’un pôle

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LE MONT-GUICHET Seine-et-Marne (77 )Etude pour un aménagement agricole, écologique et paysager

Les enjeux «territoriaux» :-travailler les vues depuis cette terrasse sur la Marne -établir des circulations mêlant usages de loisirs et usages agricoles-travailler les interfaces ville-espace agricoleLes usages singuliers que les habitants des communes limitrophes y ont développé depuis des années s’entremêlent sur ce site, chacun y écrivant sa petite histoire : botanistes sur les traces d’espèces protégées, petits fils de carriers sur les traces de l’histoire, promeneur y trouvant des horizons dégagés...

MAITRISE D’OUVRAGEAgence des Espaces Verts de la Région Ile-de-France

CALENDRIER / SUPERFICIE / COÛT étude d’un an, lancée en février 2012150 ha

PROGRAMME étude pour la requalification du Mont-Guichet sur les communes de Chelles, Montfermeil et gagny

COLLABORATION S.A.F.E.R. île de France mandataire, chambre d’agriculture 77, Biotope écologue

Cette étude lancée par L’Agence des Espaces Verts doit durer un an et se décompose en deux grandes phases : état des lieux et propositions d’Aménagement.

Une très bonne connaissance du terrain par des visites de sites régulières et un travail en maquette nous permettent d’aborder de manière riche la complexité topographique et géographique de ce site

ATELIER ROBERTA / PROJETS / ETUDES

le siège d’exploitation : principe d’articulation entre l’habitat et le bâtiment d’exploitation

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LA GRANGE LE ROY Grisy-Suisnes et Coudert (77 )Etude paysagère et projet topographique dans le cadre d’une opération de confinement

projets agricoles. Dans le cadre d’un partenariat avec l’entreprise E.C.T., l’apport de déchets inertes sur une grande hauteur (au minimum 4m) permettrait de cultiver des végétaux propres à la consommation car ils n’atteindraient pas les strates pollués sous l’apport de remblais.

l’Atelier Roberta a été missioné pour travailler au dessin de cette nouvelle topographie, en cohérence avec le territoire, les réseaux d’eau présents sur le site, son histoire et sa future destination.

MAITRISE D’OUVRAGES.A.F.E.R. île de France

CALENDRIER / SUPERFICIE / COUT étude en cours, lancée en mars 201270 ha

PROGRAMME projet d’implantation des déchets inertes de confinement en vue d’une requalification agricole

COLLABORATION E.C.T. gestion et stockage de matériaux inertes

La S.A.F.E.R. île de France s’est portée acquéreur de 67ha sur un site de 70 Ha au total, sur les communes de Coubert et Grisy Suisne en Seine et Marne.

le site est constitué d’un ancien château et son parc XVIIIe, ses communs, un corps de ferme et d’anciens espaces boisés.

55ha du site ont été recouverts par des déblais de chantier pollués dans les années 90, pour un projet de golf qui n’a jamais vu le jour. Aujourd’ui la S.A.F.E.R. souhaite rehabiliter le site pour des porteurs de

ATELIER ROBERTA / PROJETS / ETUDES

le siège d’exploitation : principe d’articulation entre l’habitat et le bâtiment d’exploitation

Page 36: Book, Atelier Roberta

LA VILLE EN JEUX Montpellier (34 )reconversion du quartier de l’E.A.I. Mention honorifique “Prix de l’architecte espoir”

MAITRISE D’OUVRAGEville de Montpellier

CALENDRIER / SUPERFICIE / COUTjanvier 201038 hectares

PROGRAMME proposition méthodologique pour la reconversion d’un ancien site militaire (Ecole d’Application d’Infanterie) et son quartier.

COLLABORATION avec Marie Alléaume, atelier mix, Eurylice Roncen, architectes, Mathieu-Ho Simonpoli architecte urbaniste.

ATELIER ROBERTA / PROJETS / ETUDES

La ville de Montpellier a lancé en Juin 2009 une grande consultation ouverte à tous, étudiants, associations, professionnel, pour le devenir de l’ancienne enceinte militaire du quartier de l’Ecole d’Application de l’Infanterie. Cette nothe méthodologique «avancée» était destinée à proposer une équipe judicieuse et innovante pour élaborer une méthodologie singulière.

Pour élargir le champ des idées et dépasser l’approche spatiale de nos métiers, nous avons enrichi notre équipe de réflexion de base architectes/urbanistes/paysagistes, d’ une équipe pluridisciplinaire composées de huit experts dans les domaines suivants: la production artistique, l’ingénierie sociale et culturelle, la gestion du risque inondation, l’architecture bioclimatique et le paysage. Chacun d’eux intervient sur la ville pour l’améliorer, l’organiser, la raconter...La diversité des profils offre une multiplicité d’outils et de connaissances à croiser pour la définition du projet urbain.

Notre méthode s’organisait en trois temps :-Identifier les singularités et potentialités du site - Définir les échelles spatiales de l’existant et du projet-Définir les différents temps d’aménagements : l’élaboration d’un calendrier, vers des expériences.Cette notion de temps, très importante, raconte l’appropriation de cet ancien site clos, par les habitants d’une part, redécouvrant ce morceau de ville anciennement dissimulé, mais aussi par les végétaux, à travers l’observation de la reconquête de certaines parties du site par la friche contrôlée ou non, en attendant les aménagements pérennes. Un outil urbain est «inventé» pour favoriser la concertation des différents acteurs du projet in situ , un laboratoire de la ville, toute première phase de la reconquête concrète de ce territoire.

Page 37: Book, Atelier Roberta

à l’échelle de l’agglomération : définir une nouvelle polarité

à l’échelle du site : définir une stratégie d’accompagnement de la mutation de l’EAI 2010-2030

point de départ : installation d’un laboratoire colonisation du site / mise en friche communication sur le projet et préparation à l’intérieur du site

ouverture du site : de nouvelles accroches sur les quratiers environnants

activations éphémères pour le quartier lancement des premiers programmes

Page 38: Book, Atelier Roberta

APPROCHER L’OCRE Lubéron (84 )Requalification des anciennes carrières d’ocre du Lubéron

MAITRISE D’OUVRAGEEtablissement Public Foncier de la région PACA

CALENDRIER / SUPERFICIE / COUTétudes 2003/2004

PROGRAMME étude pour l’établissement d’une politique foncière sur les sites d’ocre du Luberon dans le cadre des ateliers pédagogiques régionaux de l’ENSP

COLLABORATION encadrement Georges Demouchy

ATELIER ROBERTA / PROJETS / ETUDES

Suite à leur classement, les sites ocriers ont fait l’objet d’une demande d’acquisition foncière auprès de l’Etablissement Public Foncier PACA. Dans le but d’éclaircir la multitude des enjeux en place, cette étude propose un projet autour duquel les différentes institutions concernées peuvent se rassembler.Elle montre comment un travail à l’échelle du massif entier pourrait faire évoluer le statut des ocres : d’attraction à paysage. Comment, à l’échelle de la vallée, faire émerger les fronts de taille d’ocre permettrait de donner la sensation d’un paysage que l’on traverse, que l’on parcourt, où l’on rebondit d’un site à l’autre. Autour de ce projet commun, 3 différents sites sont étudiés sous l’ angle de la complémentarité, chacun envisageant les pratiques touristiques à sa manière, comme de véritables dynamiques :

-Roussillon : déplier- se laisser surprendre-Gargas : se laisser guider / inviter-Rustrel : marcher dans le massif / organiserL’étude met aussi en évidence les enjeux d’aménagement qui rassemblent ces différents sites :1 Erosion : profiter d’une dynamique naturelle et en intéraction avec les visiteurs2 Incendie : transformer un risque en moteur de projet3 Approche : prendre le temps d’arriver, influencer une attitude touristique à travers une mise en scène et un séquençage du parcours de découverte.

Page 39: Book, Atelier Roberta

Butte Bonus 2 sites cachés :les souterrainsla carrière en activité

Buttes d’accueil

Ping Pong visuel

Remise en jeuéchanges serrés :

Monts du Vaucluse / Colorado Provençal

Une porte d’entrée sur le massif

retrouver des surprises dans des sites touristiques “usés” par l’effet carte-postale

raconter la géographie

Page 40: Book, Atelier Roberta

JARDINS

PROJETS

Page 41: Book, Atelier Roberta

Les projets de jardins, plus petits, sont l’occasion de se poser des questions pratiques et de garder un lien direct avec leur fabrication. Ils permettent aussi de raconter une histoire originale, de se laisser aller à la subjectivité. Imaginer un espace , non pas pour «le plus grand nombre», mais pour un petit nombre d’usagers singuliers : une famille, un voyageur, un groupe d’adolescents...

Page 42: Book, Atelier Roberta

UNE PIECE EN PLUS Paris 12ème (75)terrasse rue de Charenton

L’appartement de la rue de Charenton à Paris comportait une terrasse qui ne semblait pas lui appartenir. Le projet a consisté à réaliser une véranda et aménager la terrasse à la manière d’une pièce supplémentaire, qui visuellement depuis les pièces attenantes semble en être la prolongation. La véranda puis le mur d’enceinte de la terrasse forment des seconds plans et orientent les vues vers l’extérieur, se jouant des perceptions de limite.L’ensemble du projet décline un seul et même matériau : des bastaings de bois brut. Ils viennent dessiner son sol et, à la rencontre du mur périphérique, se retournent et se plient pour

devenir mobilier. Une longue banquette d’angle s’installe au pied du mur, puis des jardinières, des dossiers ou un lit.Les murs de crépi sont goudronnés de noir et se détachent ainsi des toits industriels de la cour, et fait teinter tous les gris alentours, rappelant les couleurs des pièces intérieures.Ce noir permet aussi graphiquement de faire ressortir les volumes du mobilier et les feuillages de la végétation.La palette végétale s’articule autour de végétaux au feuillage gris blanc, vert glauque (eucalyptus, sedum, iris, macleaya, leymus, glycine..) ou pourpre (cercis et sedum pourpre).

MAITRISE D’OUVRAGEPrivé

CALENDRIER / SUPERFICIE / COUT livraison juin 2009 9 m² extension + 45m² terrasse 45 000 euros

PROGRAMMEaménagement d’une terrasse et véranda pour un appartement privé

COLLABORATION Angelique Chedemois architecte dplg, Marc Vatinel, Pré Carré, réalisation

ATELIER ROBERTA / PROJETS / JARDINS

Page 43: Book, Atelier Roberta

calendrier / superficie / coût livraison juin 20099 m² extension + 45m² terrasse45 000 euros

collaboration alice mahin & chloé sansonpaysagistes dplg angélique chedemois, architecte dplg,marc vatinel, pré carré, réalisation

programme extension d’un appartement aménagement d’une terrasse

maîtrise d’ouvrage privée

Terrasse rue de Charenton extension et aménagement de terrasse à Paris (12e )

Le projet de terrasse consiste en un sol en platelage bois qui se retourne jusque sur les murs pour créer un mobilier pour la terrasse : banc, banquettes, lit, table, jardinière, étagère.

L’extension se mele à ce mobilier pour créer une articulation entre l’appartement et la terrasse. Le volume en véranda permet de flouter les limites et donc de fluidifier la relation entre ces 2 entités.

Les murs de crépi sont goudronnés de noir afin que le mobilier , la végétation et l’arrière plan des toits industriels de la cour se détachent et créent une profondeur. La palette végétale s’articule autour de végétaux au feuillage gris blanc, vert glauque (eucalyptus, sedum, iris, macleaya, leymus, glycine..) ou pourpre (cercis et sedum pourpre) .

Depuis le salon, la véranda crée un deuxième plan vers la terrasse et repousse les limites de l’appartement, ce qui a pour effet d’augmenter la profondeur de champ et d’orienter les vues. Ainsi l’angle rentrant, très présent dans le salon, disparaît au profit de l’angle opposé de la véranda. Au delà de l’agrandissement physique de l’appartement et l’aménagement de la terrasse, c’est la perception du lieu qui s’est trouvée changée.

Chloé sanson et Alice Mahin, paysagistes d.p.l.g.Angélique Chedemois, architecte d.p.l.g.

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FOYER MÉLINGUE Paris 20ème (75)jardin pour un foyer de 12 adolescents

MAITRISE D’OUVRAGEdépartement de paris, direction de l’action sociale, de l’enfance et de la santé

CALENDRIER / SUPERFICIE / COUTdémarrage chantier Mars 2011375 m285 000 euros

PROGRAMME aménagement d’un jardin pour un foyer de 12 adolescents

COLLABORATION Damien Brambilla architecte dplg mandataire, Lagare architectes associés, NR conseil BET

Le Foyer Mélingue qui accueille aujourd’hui enfants et nourissons au 24 rue Levert va s’étendre sur la parcelle du 26 afin d’accueillir en résidence à l’année 12 adolescents. Le petit immeuble de faubourg existant sera réhabilité et complété par des extensions qui offriront les espaces collectifs du foyer. Les dimensions et les conditions d’ensoleillement de la parcelle ne permettant pas d’offrir de larges pelouses multifonctionnelles, l’idée est de récréer dans cet espace un jardin à l’atmosphère forte permettant de s’abstraire un moment de la ville environnante.

Les jeux de buttes et de plantations reprennent les principes de jardin romantique pré-existant afin de créer des sous-espaces et un véritable rythme au sein des espaces séparés par les différentes sections de chemins. Ces jeux de niveaux devraient aussi permettre d’absorber au mieux les nivellements nécessaires au projet pour rejoindre les deux extrémités de la parcelle.

ATELIER ROBERTA / PROJETS / JARDINS

Page 45: Book, Atelier Roberta

Département de Paris > DPA > Unité de vie pour 12 adolescents > 26 rue Levert > 75020 Paris

> Damien Brambilla Architecte > La Gare architectes > Alice Mahin / paysagiste > N.R. Conseils / b.e.t. généraliste

PIECES GRAPHIQUES - APDPlan d’ensemble au R+1, échelle 1/200e

1 1’

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1

Département de Paris > DPA > Unité de vie pour 12 adolescents > 26 rue Levert > 75020 Paris

> Damien Brambilla Architecte > La Gare architectes > Alice Mahin / paysagiste > N.R. Conseils / b.e.t. généraliste

PIECES GRAPHIQUES - APDCoupe d’ensemble AA’, échelle 1/200e

Page 46: Book, Atelier Roberta

LA TERRASSE AUX ANIMAUX Paris 18ème (75)terrasse privée pour naturaliste

MAITRISE D’OUVRAGEprivé

CALENDRIER / SUPERFICIE / COUTréalisé en juillet 200610 m2

PROGRAMME aménagement d’une terrasse privée à Paris 18e réalisation d’une fresque avec animaux à l’echelle 1

COLLABORATION Grégory Stefan, mise en oeuvre

Bruce est un grand voyageur, passionné par les oiseaux. Il aime profiter de sa petite terrasse suspendue au premier étage au milieu d’un îlot parisien du 18ème arrondissement, et imagine que cet endroit pourrait devenir un petit bout de territoire africain. Ses guides sur la faune sont annotés, ils servent à sélectionner ses animaux préférés, en vérifiant qu’il les a déjà vu dans leur milieu naturel. Chaque animal doit être représenté à l’échelle 1, les incohérences entre espèces, climats et végétaux sont proscrites.

Le projet d’aménagement met en place des structures sur lesquels pourront se développer des grimpantes, permettant de s’extraire du contexte urbain tout en se protégeant du vis-vis avec les immeubles de l’îlot.

Un jeu se met en place entre les animaux, les plantes et la configuration même de l’espace de la terrasse. Les oiseaux se posent sur les structures des grimpantes, la panthère se tapie derrière le figuier, l’hydrangéa s’aventure sur les cornes des antilopes...L’oiseau secrétaire s’échappe de l’espace pour courir sur le toit adjacent, les girafes, dont les pattes sont posées deux étages plus bas sur la parcelle voisine pointent leur nez, et si tous ces animaux se mettaient en mouvement on suppose que la panthère préférerait se jeter sur la côte de boeuf de Bruce cuisant sur le barbecue, plutôt que sur la minuscule antilope qui la nargue à quelques mètres.

ATELIER ROBERTA / PROJETS / JARDINS

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Page 48: Book, Atelier Roberta

INSTALLATIONS

PROJETS

Page 49: Book, Atelier Roberta

Notre pratique de paysagistes s’est construite par un aller-retour entre installations, projets éphémères et commande publique. Cette variation d’échelles mais aussi de mise en œuvre est pour nous une gymnastique particulièrement bénéfique à la pratique du projet de paysage.Travailler sur des installations nous permet de mettre la main à la pâte, de rentrer d’emblée dans la matière d’un projet, d’un jardin, de prendre le poids et la mesure des choses, d’expérimenter à l’échelle 1. Mêler le temps de la construction à celui de la conception.

La rapidité de la mise en place des projets et le budget, souvent modeste, deviennent alors moteurs d’ingéniosité et permettent de résoudre les questions par des actions simples et efficaces. Ils permettent aussi de tester directement des concepts, des dispositifs, pour les adapter plus facilement aux contraintes de l’espace public par la suite.

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A TABLE / ZOMBIE ET TAGADA Le 104,Paris 19ème (75)jardiniers complice pour l’installation “A Table” de l’Atelier le Balto

MAITRISE D’OUVRAGELe 104

CALENDRIER / SUPERFICIE / COUToctobre 2009-octobre 20108 caisses gerbables250 euros

PROGRAMME proposition de jardin thématique en caisses gerbablespour l’installation A table de l’Atelier le balto en résidence au 104

COLLABORATION Taro Ernst paysagiste dplg

Le temps de jardinage principalement hivernal, le climat «semi intérieur» de la nef se prète à la création des champignionières et l’humidité naturelle fait pousser de nombreux champignons spontanés. De grosses courges germent sur les bottes «surprise» .

- L’équipe Tagada organise une folle course de fraisiers et mûres sauvages sous le regard médusé de quelques courges. La ronce et le stolon, des espèces galopantes donneront l’occasion dès ce printemps à un arbitrage mensuel de la progression des végétaux au sein de leur couloir de course : dessin botanique et discussions gourmandes au programme.

Les deux équipes animent ateliers pour enfants de jardinage et dessin, ainsi que des projections de films.

L’atelier Le Balto organise pour le 104 l’installation «à table!» : 3 longues «tables» de jardinage accueillant des végétaux pendant une année à l’intérieur de la nef curial du 104. Six jardiniers complices invités font équipe avec une personne de leur choix pour proposer un jardin à manger. Chaque équipe se verra alouer une portion de table et un workshop au moment de l’innauguration du 104 permet à tout le monde d’élaborer un calendrier de jardinage tout au long de l’année.

L’atelier Roberta, participe à deux équipes de jardiniers complices :-l’équipe Zombie, dont la proposition tourne autour du végétal «mort-vivant» ou comment travailler avec des matériaux morts pour fabriquer ou servir de support au vivant. Les éléments «morts» sont la paille, le bois. Les éléments vivants sont les champignons et les graines qui germeront dans les bottes de paille : courges, haricots verts, bulbes

ATELIER ROBERTA / PROJETS / INSTALLATIONS

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Page 52: Book, Atelier Roberta

EME3 m4 Barcelone (Espagne)organisation et participation à la 2ème biennale d’architecture eme3

MAITRISE D’OUVRAGEassociation ADN

CALENDRIER / SUPERFICIE / COUTnovembre 2004 à octobre 2005quartier de Poble Nou / 65 000 euros

PROGRAMME coordination de la 2ème biennale d’architecture eme3 / installations

COLLABORATION C. Aubernias : J. Planas directeur, E. Decam comissaire d’exposition, P.Cocco, A. Bucio, V. Gurgo responsables workshop et conférences / C.Sanson + C.Arnoux pour «la respiration des plantes», A.Mahin + I. Djao Rakitine + M.Mondésert pour «déambulations hors-sol»

Ces sites inhabituels, insolites ou au contraire trop anonymes (friches, dents creuses, futurs chantiers) furent donc occupés, construits, jardinés, habités..., pendant la semaine du festival. Ces “événements” reliaient les principaux points de rencontre du festival entre eux, ainsi que les sites « officiellement touristiques » du quartier (front de mer, zone olympique, tour de Jean Nouvel, le Forum...). L’ensemble constituant un réseau de parcours curieux à travers Poble Nou.

Alice Mahin et Chloé Sanson choisissent de s’installer dans les puits de jour de la salle de sport de la Marbella, qui deviennent pour l’occasion de petits laboratoires où se jouent des expériences végétales.«la respiration des plantes», parodie d’un phénomène biologique, met en scènes de petits coussins se gonflants et dégonflants mécaniquement, tels des ventre respirants et berçant les tapis végétaux les recouvrant.«déambulations hors-sol» propose de circuler, la tête au milieu de végétaux en germinations dans un un élément nutritif phosphorescent surpuissant.

eme3 est né du constat que les limites définissant chaque discipline créative se confondent. De l’envie d’une « scène » où l’on pourrait montrer les productions dérivant de cette dynamique en rapport avec le thème de l’architecture, est né eme3 comme «dispensateur d’espace pour exprimer ses idées ». Partant de l’idée initiale de «marché» en tant que lieu d’échange, eme3 propose un thème comme base de discussion, cette année, “[m4]” : le tempsCet événement rassemble Roberta manière singulière : Céline Aubernias est coordinatrice du festival, Chloé Sanson et Alice Mahin proposent chacune une installation dans deux équipes différentes.Le quartier de Poble Nou est le décor de l’action, un ancien quartier industriel en reconversion vers le tertiaire et les technologies de pointe.

Du côté de l’organisation, il s’agissait de profiter de cette situation urbaine particulière pour développer les installations du programme “échelle1:1” sur différentes friches et espaces publics de Poble Nou représentatifs de sa mutation.

ATELIER ROBERTA / PROJETS / INSTALLATIONS

“la respiration des plantes”

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eme3 - poble nou map of locations

procampusatelierclassiccinemaescala 1:1 (intervencion)

acciones - lugares de intervention

desportivos

in-official/interiores privados/ talleres

official

solares

acciones - lugares de intervention

bares

136

174

“déambulation hors-sol”

festival eme4 dans le quartier de Poble Nou

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Z.A.A.P.M.U.Q. Amiens (80 )Zone Agricole et Artistique de Production Maraîchère Urbaine Quantifiée

MAITRISE D’OUVRAGEMaison de la Culture d’Amiens

CALENDRIER / SUPERFICIE / COUTdurée du festival : juin / octobre 20111700 m210 000 euros

PROGRAMME réalisation d’un jardin dans le cadre du festival les Hortillonages

COLLABORATION Francis Parmentier maraîcher, Joshua Haymann graphiste, Clément Arnoux conception mobilier et structures, Pyrrhus fabrication

Le projet prend le parti d’aborder de manière pratique et ludique les réflexions contemporaines sur la place de l’agriculture en ville. Installer un jardin dans les Hortillonnages est l’occasion de questionner les réalités de la production agricole en milieu péri-urbain, mais aussi le devenir d’un paysage patrimonial dont la vocation nourricière première risque de disparaître définitivement.Nous souhaitons profiter de cet espace dédié depuis de nombreuses années à la production maraîchère pour mettre en valeur d’une façon simple et directe le rapport entre une production (la culture

potagère), un consommateur (le visiteur) et le paysage que cela génère (la parcelle).L’idée est d’y «mesurer» l’agriculture de proximité : quelle surface nécessaire ? Combien de temps ? Pour combien de kilos produits ? Et combien de personnes nourries ? … et de mettre en valeur des outils de quantification à l’attention du visiteur = ml, m2, m3… Ainsi en fonction des types de cultures, un système de toise, de carroyage ou de trame cubique permet au visiteur d’appréhender ces plantations en termes quantitatifs et spatiaux.Produire, compter, mesurer et le raconter sur place, en associant dans une même équipe la vision du paysagiste et celle de l’agriculteur : telles sont les lignes directrices qui ont dessiné ce jardin. Sa forme longiligne de près de dix mètres sur cent a généré un chemin servant tant à l’exploitation qu’à rejoindre une longue table de banquet qui permet de s’installer pour manger, discuter, contempler les alentours… De l’hortillon au visiteur, chacun à sa façon trouvera une place dans cet espace, dans ce jardin qui donne à manger, dans ce champ qui donne à regarder.

les outils de mesure de la Z.A.A.P.M.U.Q.mise en scène des mesures et des quantités

ATELIER ROBERTA / PROJETS / INSTALLATIONS

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Deux types de paillages (bâche plastique perforée à 12 U/m2 et mulch issus de broyat de déchets verts), testés pour servir les pratiques maraîchères de l’hortillon, sont aussi prétextes à des jeux de matières, l’un et l’autre dessinant des sols aux teintes et aux jeux réfléchissants très différents.

Le nombre de variétés est à l’échelle de la surface cultivée : il tient compte des réalités de la production maraîchère. Néanmoins, la répartition des plants y créé des lignes colorées et variables selon les temps de récolte, la promenade est rythmée par ces jeux et la parcelle agricole du maraîcher devient jardin pour le visiteur qui flâne.

plan de plantation de la Z.A.A.P.M.U.Q.état des lieux des variétés présentes au début de la saison

Page 56: Book, Atelier Roberta

LA CARTOGRAPHIE Le travail cartographique se décompose en deux aspects, deux démarches. Dans le cadre d’études paysagères sur de très grands territoires, la carte est un medium majeur pour dresser le portrait d’un territoire, l’analyser et le retranscrire. Croisé avec un travail de terrain, il se révèle être un outil clair et efficace d’analyse et de communication des enjeux d’un territoire. En préalable aux projets de paysage, la pratique cartographique trouve sa place dans un diagnostic du site et permet de basculer vers le projet. Autrement dit l’analyse du territoire par la cartographie est suivie d’une mise en carte des intentions de projet. Dans les deux cas, il est nécessaire de repenser à chaque fois la production cartographique et c’est souvent la pratique du terrain qui donne l’orientation de cette production : échelles, couleurs, fonds, complexité sont réinventés pour chacun des territoires étudiés.

LES ILLUSTRATIONS De facture variée, s’adaptant aux territoires comme aux enjeux, nos outils graphiques nous accompagnent tout au long d’un projet.Croquis, dessin, schéma, collage, perspective..., ils nous permettent de parler de notre ressenti d’un espace, d’un territoire existant ou de la forme future qu’un projet pourra lui apporter.C’est un véritable outil de conception, au même titre que le plan ou la coupe ou encore la maquette :- outil d’analyse, il permet de synthétiser les données visuelles d’un paysage- outil de recherche, pour tester différentes options spatiales- outil de communication il transmet à nos interlocuteurs une perception de nos idées.C’est un outil indispensable pour un paysagiste pour évoquer des données sensibles et relativement immatérielles comme le feuillage, les lumières, ou encore évoquer les pratiques d’un espace par ses usagers.

LES OUTILS DE TRAVAIL DE ROBERTACertains projets mènent à inventer de nouveaux modes de représentation, ou encore à en conjuguer plusieurs.Voici les principaux outils avec lesquels nous construisons nos projets.

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LES MAQUETTES La maquette est pour nous un outil polyvalent offrant selon les échelles de projet des possibilités très variées de recherche :Appréhender un grand territoire pour mieux y lire sa géographie, tester l’effet de subtilités de nivellement sur un projet urbain ou envisager un mélange de matériaux à l’échelle d’un jardin…Sa fabrication pointe assez vite d’éventuels problèmes de mise en oeuvre et permet de s’affranchir, dans un premier temps, de la précision d’outils de dessin technique, moins adaptés à un travail de réflexion qu’à celui de l’ingénieur.La maquette d’étude se casse, se modèle, se rabote...Le processus de réflexion peut se fixer par des photos, des croquis qui serviront de support au rendu. Elle est le meilleur outil pour apprivoiser l’espace dans ses trois dimensions, pour prendre conscience des questions d’échelle. Elle offre l’occasion de rentrer dans un projet en y mettant les mains et parle de sensations et d’atmosphères à travers l’usage de

matières. C’est une alternative plus conviviale au modèle 3D, parce qu’elle permet de travailler en équipe autour de l’outil.C’est aussi un moyen de représentation efficace et adapté à la présentation d’un projet à un public très large. La maquette permet à tous de se projeter directement spatialement, plus facilement qu’un plan ou une coupe, qui, peuvent demander un mode d’emploi et une pratique. Le fait qu’elle constitue un objet que l’on peut prendre en main est aussi une qualité majeure : on peut la tourner et retourner pour tester ses directions, regarder de loin ou à la hauteur du personnage qui s’y promène, l’éclairer et y simuler les ombres de la journée…

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Céline Auberniaspaysagiste DPLG a pratiqué le paysage sur des projets de maîtrise d’œuvre dans le cadre de grandes agences de paysage et d’architecture dont les ateliers Jean Nouvel où elle a travaillé plusieurs années. Elle a, par ailleurs, été directement impliquée dans le montage de la deuxième édition du festival d’architecture eme 3 à Barcelone en 2005 et continue de diversifier le champ de ses expériences à travers le dessin et l’animation entre autres .

Alice Mahinpaysagiste DPLG a acquis une expérience de chef de projet chez Laure Planchais paysagiste pendant 3 ans. A son compte depuis septembre 2007, son parcours l’a menée à travailler sur des projets de maîtrise d’œuvre principalement publique. Elle effectue également des missions de sous-traitance en agence de paysage ou d’architecture sur des projets à des échelles variées, du grand Paris à la terrasse privée.

Chloé Sansonpaysagiste DPLG, articule son travail de paysagiste autour de la question du dessin et de l’illustration, questionnant sa démarche de projet par le biais de cet outil. Elle a d’autre part participé à de nombreuses études de grand territoire et conçoit et réalise avec l’atelier le Balto de Berlin des projets de jardins et enseigne depuis 2009 au sein du département arts plastiques et formation continue de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles.

QUI ETES VOUS ROBERTA ?

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Design graphique : Joshua Haymann

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ATELIER ROBERTA55 rue du Simplon 75018 ParisTel : 01 77 19 07 90 [email protected] www.atelierroberta.com

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