Book with cover with logo mail - Les espaces … · 2015-10-30 · France Volontaires est un projet associatif qui s’exprime « dans le ... l’intérêt des volontaires de monter

Espace Volontariats Vietnam/Laos

2Espace Volontariats Vietnam/Laos

Edito à la Première édition

L’Espace Volontariats Vietnam/Laos a le plaisir de vous procurer le 1er Guide d’accueil du volontaire français en mission au Laos !

Ce guide est un recueil de textes, écrits par et pour les volontaires, permettant au nouveau venu de se familiariser avec le pays d’accueil. Ce dernier pourra y piocher des informations d’ordre général, sur l’histoire ou la culture, ou chercher des anecdotes racontées par ceux qui lui ont précédé.

Ce guide permettra également au réseau des volontaires

de produire des actions communes qui pourront faire l’objet d’autres publications !

Bonne lecture !

NGUYEN Thuy Thi HuongReprésentante de France Volontaires Vietnam et Laos

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Espace Volontariats Vietnam/Laos

SOMMAIREFrance Volontaires: quesaco ............................................1 France Volontaires en bref .......................................................1 Le rôle de l’EV au Vietnam et au Laos ....................................2 A chacun son volontariat! .........................................................4

Avant votre arrivée, renseignez vous! ...........................8 Le Laos en bref.............................................................................9 Données clefs du Laos........................................................................9 Les fêtes nationales du Laos ............................................................10 L’histoire récente du Laos ................................................................10 ....................................16 ..........................................20 La gastronomie Lao .........................................................................23 Faire et ne pas faire au Laos ............................................................25

Ne pas oublier de faire avant de partir ..................................31 L’obtention des visas .......................................................................31 Trousse à pharmacie et vaccins .......................................................32 La sécurité routière ..........................................................................34

Découvrez le Laos avec les volontaires .......................35 Province de Luang Prabang ......................................................36 Province de Vientiane .................................................................41 Province de Khammouane .........................................................46 Thakhek et ses environs ....................................................................47 Focus: Coopération décentralisée Rhônes-Alpes ..............................49 Province de Savannakhet ..........................................................51 Province de Champassak ..........................................................54

Les auteurs ............................................................................57


France Volontaires a pris la suite, en 2009, de l’Association des

de volontaires, une mission d’intérêt général. Celle-ci consiste à « promouvoir et développer les différentes formes d’engagements relevant des Volontariats Internationaux d’Echange et de Solidarité (VIES) et contribuer à leur mise en œuvre ». France Volontaires est un projet associatif qui s’exprime « dans le respect des valeurs énoncées dans la Charte commune à laquelle adhèrent les organismes d’envoi de volontaires et les volontaires eux-mêmes » (Article 1 des Status).

Pour réaliser cette mission au plus près des acteurs du volontariat à l’international, France Volontaires a créé un réseau d’ « espaces volontariats » (EV) au nombre de 25 aujourd’hui.

France Volontaires en bref

France Volontaires: quesaco?


Ces Espaces Volontariats remplissent concrètement les missions que

Faire connaitre auprès des associations les différentes formes de volontariat ;

Développer le nombre de VIES en qualité (accompagnement) et en qualité (création de nouvelles missions) ;

Accompagner les structures dans leur travail d’accueil des volontaires

L’Espace Volontariats Vietnam/Laos réalise ces missions pour les acteurs du volontariat sur les deux pays.

Une Représentation de France Volontaires existe au Vietnam depuis 2009. L’Espace Volontariats – le bureau et l’équipe : un(e) animateur et un(e) chargé(e) de communication -, de Hanoi a été inauguré à la

La Représentation de France Volontaires représente ainsi tous les membres de la Plateforme France Volontaires. Au Vietnam, France Volontaires est la seule structure d’envoi présente directement sur le territoire d’accueil des volontaires. L’Espace Volontariats est donc un point focal important pour toutes les structures françaises d’envoi de volontaires.

Sur place, les volontaires sont en attente d’information, d’échanges de pratiques et de rencontres. Ils souhaitent pouvoir accéder plus facilement à certaines informations (formation linguistique, connaissance de l’environnement socioculturel, politiques, les conditions de séjour, la santé etc.). Les associations et autres organisations de la société civile sont, elles, en demande d’informations sur l’offre française de volontariat.

Le rôle de l’EV au Vietnam et au Laos


L’équipe de l’Espace Volontariats s’efforce de remplir le mieux possible ces missions en :

Accompagnant les volontaires envoyés par France Volontaires (au nombre de 10 au Vietnam et 3 au Laos en octobre 2015) ;

Répondant aux sollicitations des acteurs du volontariat (volontaires, structures d’accueil notamment) ;

Diffusant les informations concernant les différents types de volontariat auprès de possibles structures d’accueil ;

Organisant des activités pour les volontaires (rencontres, sorties découvertes, ateliers thématiques)

Organisant des sessions d’informations / formations pour les structures d’accueil

Valorisant ce que font les volontaires et leurs structures au travers de différents outils de communication (Site Internet, Newsletter, réseaux sociaux etc.).

Activités de l’EVJournée du Volontariat Français - International Volunteer Day

© Mathieu Arnaudet / France Volontaires© Anthony Gueguen / CCL

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Il n’est pas obligé d’avoir un statut pour être volontaire. Tous les jours, des gens s’engagent en tant que bénévole au sein d’associations. Mais le volontariat, sous ses différents statuts, ouvre l’assurance d’être dans une structure qui a fait ses preuves et permet de faire valoir ses droits.

Personne engagée sous contrat de VSI (loi du 23 février 2005) avec une structure d’envoi. Les VSI sont envoyés auprès de partenaires locaux pour des missions de 12 à 24 mois.

Pour les volontaires : Indemnité d’installation, de vie et de réinstallation ; Protection sociale et cotisations retraites ; Un accompagnement tout au long de la mission Des structures d’envoi et d’accueil reconnues et compétentes

Pour les structures d’accueil :

hauteur qui peut aller de 500 à 900 euros / mois en fonction de

L’obligation également de fournir soit un logement ou une indemnité logement au volontaire ;

Un suivi administratif entièrement réalisé par la structure d’envoi ;

A chacun son volontariat!

Le volontariat de solidarité internationale (VSI)


Cela concerne les ressortissants européens de 16 à 25 ans qui souhaitent s’engager pour une durée de 6 à 12 mois dans une mission d’intérêt général auprès d’une association locale ayant un partenariat avec une organisation française.

Pour les volontaires : Une première expérience professionnelle qui pourra être à

l’origine de choix professionnels et de vie ; Une indemnité mensuelle de 540 euros ; Une couverture sociale complète ; La reconnaissance de cette mission sur le plan professionnel

Pour les structures d’accueil : La possibilité d’accueillir un jeune fraichement diplômé, motivé

et plein d’idées innovantes ; Une participation au logement du volontaire à seulement 106

euros / mois ou la délivrance d’un logement gratuit ; La possibilité de former quelqu’un pour ensuite l’embaucher

sous un autre statut

Cet engagement induit une importante dimension éducative. Sur une courte durée, il permet à des personnes de découvrir les réalités internationales. A travers des voyages de découverte et surtout des chantiers de solidarité internationaux.

Ces chantiers de solidarité internationale permettent à des personnes (jeunes la plupart du temps) de réaliser une mission de volontariat pendant quelques semaines auprès d’ONG et de populations dans le pays d’accueil. Le chantier de solidarité international est pensé en amont souvent par deux organisations, l’une en France et l’autre dans le pays d’accueil.

Le service civique à l’international (SCI)

Le volontariat d’initiation et d’échanges


Pour les volontaires, l’engagement commence bien avant la mission sur le terrain. Pour que cet engagement soit formateur, il est de l’intérêt des volontaires de monter entièrement leur projet de volontariat. Il s’agit ainsi pour eux de créer la mission, le contenu, rechercher des fonds, réaliser la communication…

Cet engagement est le fait de personnes actives ou en retraite, souhaitant enrichir son expérience et apporter un savoir-faire professionnel. L’exemple type est le congé de solidarité que l’on détaille ici. Le congé de solidarité est le fait pour une structure d’accueillir un

au développement en mobilisant les compétences des salariés volontaires.Ces missions doivent impérativement être liées à un renforcement de compétences du personnel local.

Pour la structure d’accueil :

projets d’intérêts généraux ;

Découvrir des techniques professionnelles différentes ;

Pour le partenaire d’envoi (entreprise) : Véhiculer les valeurs de l’entreprise ; Matérialiser sa politique RSE

La durée de la mission est au minimum de 2 semaines à 3 semaines maximum

Le volontariat d’échanges et de compétences


Carte du Laos et de ses principales villes


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Avant votre arrivéeRenseignez-vous!


Voici quelques chiffres pour donner une vue générale du Laos. Pour situer, nous comparons avec les chiffres du Vietnam (2012) Laos Vietnam Population (millions) 6.5 88.8 Accroissement naturel annuel de la population (%) 1.68 1.054

Indice de fécondité 2.68 2.05 Espérance de vie (années) 67.5 70.85 0 à 14 ans (%) 33.62 25.2 15 à 64 ans (%) 62.48 69.3 65 ans et plus (%) 3.9 5.5 Age médian 21 28 Surface (km²) 236 800 331 212 Densité (hab./km²) 27 253.5 PNB (milliards de dollars) 9.20 358.9 PNB/habitant 1 345 4 000

Unité monétaire

Principales religions

ExportationsImportations Partenaires à l’exportation

Partenaires à l’importation

Kip laotien (LAK)LaoBoudhisme Theravada (67%) ; Catholicisme (1.5%)Or, cuivre, électricité et bois Pétrole et produits sidérurgiques Thailande (29%), Chine (15%), Vietnam (14%) – 2009Thailande (66%), Chine (11%), Vietnam (5%)

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Le Laos en bref

Données clefs du Laos


Fêtes civiles 1er Janvier 20 janvier 8 mars 22 Mars 1er Mai 1er Juin 12 octobre 2 décembre

Jour de l’AnJour de l’Armée Journée de la Femme Journée du Parti du Peuple Fête du Travail Jour des Enfants Jour de la Libération Jour de la République

Fêtes Religieuses Date changeant tous les ans 13-15 avril Date changeant tous les ans 7 Juillet 4 octobre

Nouvel an chinoisNouvel an laotien (« Pimai ») Jour du BouddhaDébut jeûne boudhiste Fin du jeûne boudhiste

L’histoire récente du Laos

Voici quelques grands moments de l’histoire du Laos jusque 1975.

Installation d’un Protectorat Français à Luang Prabang

Domination française avec l’appui de la main d’œuvre vietnamienne (la culture, la langue lao sont négligées)

Occupation japonaise qui encourage la naissance d’un mouvement patriotique laotien.

Le Japon proclame l’indépendance du pays tout en maintenant son contrôle sur le Laos

Les fêtes nationales du Laos


Création du Lao Issara réunissant les nationalistes lao de toute tendance

Les forces du Lao Issara sont battues par les français qui réoccupent Luang Prabang

Mouvement de guérilla anti-français mené par Souphanouvong avec l’appui des Nord Vietnamiens

Création de l’Armée populaire de libération lao (armée du Pathet Lao, organisation politique de la résistance révolutionnaire)

d’Indochine, création du Parti du peuple lao (PPL)

Guerre entre le Pathet Lao soutenu par le Vietminh (combattants communistes vietnamiens) et les pro royalistes soutenus par les américainsCréation des fondations de la nouvelle organisation étatique dans les « zones libérées » par le PPL

Cessez-le feu entre le PPRL et les pro royalistes (la droite)

Assemblée Nationale et Gouvernement Provisoire mis en place


Entre 1964 et 1973, au moment de l’opération Rolling Thunder, les américains ont réalisé plus de 500 000 raids aériens, soit une attaque toutes les 8 minutes. Ces raids aériens ont déversé plus de 3 millions de tonnes de bombes soit plus que pendant toute la seconde guerre mondiale, soit l’équivalent d’une tonne de bombes par habitant

Comment le Laos s’est relevé de cette guerre ? Quel système politique et économique a émergé de la « résistance révolutionnaire » ? Quelle est la relation du Laos avec ses voisins et spécialement avec la République Démocratique du Vietnam (RDVN) avec laquelle il a lié son destin depuis la guerre d’indépendance ?

La République, abolissant la Monarchie, est proclamée le 02 décembre 1975. Contrairement aux autres pays de la région cette transition s’est faite sans heurts.

Dès 1976, le pays est placé sous la « dictature du prolétariat ». L’Etat-parti gère entièrement le pays et instaure un régime de surveillance politique très stricte (propagande, camps de rééducation, séminaires pour les fonctionnaires, dénonciations, interdiction de lire des ouvrages étrangers ou d’écouter des stations de radio autres que celles autorisées par le pouvoir).

Le PPLR est l’unique parti légal. Il est le moteur du nouveau régime et est organisé selon les principes léninistes du « centralisme démocratique

de lutter contre les résistances (minorités ethniques par exemple qui ont amené l’armée vietnamienne à intervenir en 1977). Le Parti, l’Etat, le gouvernement et l’armée sont intimement liés et ne font presque qu’un.

Malgré l’évolution économique, le fonctionnement du Parti (qui s’appuie pour prendre les décisions sur un Bureau Politique et un Comité Central) n’a


Ce régime politique est inscrit dans la Constitution adoptée en 1991. Révisée en 2003 pour tenir compte de l’évolution du contexte économique, elle évoque trois pouvoirs : législatif (Assemblée Nationale), exécutif (Gouvernement) et judiciaire (tribunal populaire). Ces trois pouvoirs ne sont pas séparés : c’est le principe de l’unité du pouvoir qui préside. Cette unité est garantie par l’Etat-Parti. Cela veut dire que toute décision du Parti doit être respectée et ne peut pas être contestée : quiconque est en désaccord sera considéré comme « antirévolutionnaire » et subira des sanctions politiques.

Le Laos et ses voisins

Pays enclavé, le Laos dépend économiquement de ses voisins. Politiquement, cet enclavement l’invite forcément à la solidarité avec les autres. Les coopérations bilatérales avec le Myanmar sont nombreuses. Les investissements Thaïlandais sont incontournables pour la croissance du pays. Ce sont 70% des matières premières utilisées au Laos qui proviennent de la Thaïlande. Ce sont 80% des importations du Laos qui transitent par la Thaïlande.

Il est avec un voisin que la relation est peut être encore plus forte et dépendante : le Vietnam. Ces relations privilégiées remontent aux années 1930 lors de la création des partis communistes. Celle-ci s’est renforcée ensuite sous l’épreuve de la guerre et de la lutte pour l’indépendance. Ainsi le

le Pathet Lao de cette aide. Qui dit aide dit dette et donc remboursement. C’est dans le milieu des années 80 que le Vietnam a commencé à rembourser ses dettes vis-à-vis de l’URSS en vendant du bois précieux, des matières premières, du riz et du caoutchouc en provenance du Laos. Le Laos a accepté cela en raison de la « dette de sang » que le pays a contracté envers les vietnamiens. Des milliers de soldats du Vietminh ont en effet péri entre 1945 et 1975 aux côtés de ceux du Pathet Lao au Laos et pour le Laos. Cette dette a été scellée par une double dépendance : économique et politique, vis-à-vis du Vietnam. Cette aide du Vietnam a été continue et s’est matérialisée aussi dans la structuration du Pathet Lao : des cadres vietnamiens ont sans cesse soutenus les forces révolutionnaires Lao. Ces dernières sont ainsi liées au Vietminh par un destin commun.


On peut dire que sans l’aide de la République Démocratique du Vietnam (RDVN) le Pathet Lao n’aurait jamais pu connaitre la victoire. La coopération s’est poursuivie après la victoire du PPRL que le Traité d’Amitié et de Coopération spéciale, signée en Juillet 1977 puis renouvelé en 2002, met en valeur. Les deux pays sont aujourd’hui liés par des coopérations qui couvrent l’ensemble des questions stratégiques.

Si dépendance il y a vis-à-vis de ses voisins, ces derniers ont aussi besoin du Laos dans leurs relations extérieures : le Laos est considéré comme un « pays carrefour ». C’est en effet une position stratégique qui fait de lui une plaque tournante sur le plan géopolitique et économique.

Petit pays, enclavé, dépendant de ses voisins, le Laos a vu l’ASEAN comme une opportunité. Le Laos y a adhéré le 23 Juillet 1997. Cette intégration permet une institutionnalisation des relations avec ses voisins. L’ASEAN permet au Laos également de mettre en avant ses atours : potentiel hydroélectrique, ressources en matières premières, terres cultivables etc. L’ASEAN lui permet de consolider ses liens avec ses voisins et de recevoir davantage d’investissements directs étrangers, lui offrant la possibilité de se désenclaver.

Ce contexte économique actuel du Laos – économie de marché, IDE -, est diamétralement opposé à ce qui avait été mis en place après l’avènement de la République. En effet, l’orthodoxie socialiste avait mis après 1975 l’économie sous tutelle de l’Etat. Les échanges n’existaient plus autrement que sous forme de troc. Le pays était en totale autarcie, ceci étant renforcé par les embargos, notamment celui de la Thaïlande. L’industrie n’existait pas (1% du tissu économique) et une résistance passive des paysans empêchaient

massive des pays alliés, le PIB du Laos était resté le même que durant les années de guerre.


S’ouvrant à l’économie de marché, les agrégats de référence de celle-ci se sont améliorés : croissance de 6% entre 1989 et 1995. Durant cette période la Constitution de 1991 reconnait la propriété privée et le droit de transmission, et bon nombre d’entreprises publiques sont privatisés. La croissance est restée constante depuis et forte dans les années 2000, entre 2006 et 2013. Durant ces années, la structure de l’économie par secteur

des services. Les investissements directs à l’étranger sont venus consolider cette croissance. Le plus gros investissement étant réalisé dans le domaine de l’hydroélectricité. Le barrage Nam Theun 2, conçu et construit par EDF, permet au Laos d’exporter son électricité (90% de ce qui est produit par ce barrage est vendu à la Thaïlande). Le tourisme a également permis de dynamiser l’économie : le nombre de touristes s’accroit de plus de 20% tous les ans depuis 2006 ! Les revenus liés au tourisme viennent en 3ème position après ceux liés au secteur minier et à celui de l’électricité.

Cette croissance a permis de faire reculer l’extrême pauvreté : la proportion de personnes vivant en dessous du seuil national de pauvreté (1 dollar / jour) est en constante baisse depuis 1992 (46%) à 2012 (22%). Néanmoins, cette statistique cache que 73% de la population vit encore avec 2 dollars par jour pour vivre.

aujourd’hui le seul acteur. Mais il a toujours son rôle à jouer. Il devra ainsi dans les prochaines années améliorer la collecte des recettes, notamment par l’instauration d’une taxe foncière.

Une ligne plus pragmatique a été adoptée, en même temps que son voisin vietnamien, en 1986 avec le « nouveau mécanisme économique ». Celui-ci prévoyait l’ouverture graduelle du pays. Quelques grandes mesures ; reconnaissance de l’entreprise privée, taux de change libéralisé, réforme

Ce texte a été écrit à l’aide de Kham Vorapheth, Le Laos Contemporain. Parcours et perspectives d’une nation, L’Harmattan, 2013


ses frontières au Nord avec la Chine, au Nord-ouest avec le Myanmar, à l’ouest avec la Thaïlande au Sud avec le Cambodge et à l’est avec le Vietnam.

Son climat est tropical avec une saison sèche généralement de Novembre à Avril et une saison des pluies de Mai à Octobre. Les températures annuelles varient avec ces deux saisons : elles sont chaudes pendant la saison des pluies et plus froides pendant la saison sèche. Cependant, les températures varient selon les latitudes

nord et aux plus hautes altitudes au cours d’une l’année. À Vientiane, les températures sont plus constantes mais peuvent tout de même atteindre des extrêmes entre 12°C et 45°C. Avril est habituellement le mois le plus chaud de l’année.

Le Laos peut être divisé en trois régions physio-géographiques majeures

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Les régions montagneuses du nord avec des altitudes variant majoritairement de 500 à 2000 m. C’est dans cette région que se trouvent les plus hautes montagnes du Laos, y compris le plus haut sommet du pays, Phou Bia culminant à 2820 m d’altitude ;

La chaine de montagne des Annamites, longeant à l’est la frontière Vietnamienne, dominée par une topographie montagneuse s’élevant entre généralement 500 et 2000 m d’altitude et caractérisé à certain endroits par un climat considérablement plus humide que le reste du pays ;

Les plaines du Mékong, une région principalement à terrain plat et peu montagneux, principalement en dessous de 200 m d’altitude.

Le couvert forestier du Laos est un des plus importants comparés à ces pays voisins, estimé à 40% du pays. Cependant cette estimation devrait probablement être revue à la baisse, étant donnée la déforestation rapide qu’a connu le pays ces quelques dernières années.

Le pays comporte 23 Aires Nationales Protégées, couvrant environs 14% du territoire.

© Project Anoulak


La biodiversité au Laos est reconnue pour sa richesse régionale et mondiale. Le pays fait en effet partie du ‘Hotspot’ biodiversité d’Indo-Birmanie. Plusieurs espèces animales et végétales y sont endémiques. C’est le cas notamment du Saola (Pseudoryx nghetinhensis) une espèce ressemblant à une antilope, mais s’apparentant davantage aux bovidés, ayant

en 1992 et n’ayant jamais été observée directement par un biologiste dans son milieu naturel. L’espèce est strictement endémique à la chaine de montagne des Annamites, adaptée à un climat particulièrement humide à l’année longue.

Douc (Pygathrix nemaeus© Project Anoulak

Du fait de sa rareté et son caractère énigmatique, le saola est souvent surnommé la ‘licorne Asiatique’. Plusieurs espèces de primates habitent aussi les forets du Laos y compris six espèces de gibbons. Le Laos abrite également la population globale la plus importante de douc à jambes rouges (Pygathrix nemaeus), l’une des espèces de singes considérée par beaucoup comme la plus belle au monde, de par sa coloration particulière. Celle-ci se trouve uniquement au Laos, Vietnam et Cambodge, dans le région des Annamites.

Crotale des Bambous© Project Anoulak

Ours, félins, éléphant, primates, loutres de rivière, calaos, entre autres, habitent encore certaines forêts du Laos. Cependant, leurs populations ont été extrêmement réduites due au braconnage intensif et à la réduction de leur habitat naturel. Une seule population de tigres (historiquement répandus à travers le territoire) désormais demeure au nord du Laos dans l’aire protégée de Nam Et-Phou Louey, mais sa viabilité au long terme reste incertaine.


Le commerce international d’animaux sauvages avec le Vietnam et la

est l’une des principales menaces pesant sur la faune sauvage au Laos. Certaines forêts primaires, ont en effet déjà été quasiment ‘vidées’ de vie animales. Un nombre important d’espèces animales et végétales au Laos

Union Internationale de Conservation de la Nature (www.iucnredlist.org).

Plusieurs organisations cependant travaillent avec détermination pour la protection des espèces sauvages dans leur milieu naturel au Laos.

Organisation Website

Wildlife Conservation Society www.laos.wcs.org

International Union for Conservation ofNature

www.iucn.org/about/union/

World Wildlife Fund

Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ)

www.giz.de/en/worldwide/371.html

Project Anoulak www.conservationlaos.com

Saola Working Group www.savethesaola.org

Lao Wildlife Conservation Association Contactez: Chanthavy Vongkhamheng, [email protected]

Asian Development Bank-Greater Me-kong Subregion

www.gms-eoc.org

The Gibbon Experience www.gibbonexperience.org

Free the Bears www.freethebears.org.au/web/Projects/Laos

Elephant Conservation Centre www.elephantconservation-center.com


Article 1er de la Déclaration des Droits de l’Homme en Lao

Le Laos compte plus de 130 ethnies différentes avec leur culture propre, ce qui fait du Laos le pays le plus hétérogène d’Asie du Sud-est. Cela veut dire également qu’il y a une très grande diversité ethnolinguistique : chaque ethnie ou presque parle sa propre langue !

On peut classer ces langues en quatre catégories : : elle rassemble les langues d’origine

chinoise telles que l’akha, le phunoi ou le yu : les langues des « lao des montagnes

». Elles sont plus ou moins apparentées au chinois. Ce type de langue est parlé par les Hmong, les Yao ou les Ko. Leur origine dans les montagnes du Laos d’aujourd’hui remonterait au 19ème siècle.

: les langues des « lao des collines ». Les populations parlent le môn-khmères. Le Vietnamien est la langue la plus parlée de cette famille. Le Khmer est la 2ème langue la plus répandue.

: les langues des « lao des plaines » (leurs locuteurs auraient chassé ceux que l’on appellera « lao des collines »…). Cette famille compte plus de 70 langues asiatiques dont la plus connue, le Thai. La langue Thai contient de nombreuses variantes. Le Lao, la variante Thai de Vientiane, s’est imposée comme la langue véhiculaire pour tous les groupes ethniques du Laos

Cette langue véhiculaire a elle-même ses variantes entre les différentes provinces mais l’intercompréhension est aisée entre les populations.


L’on comprend également pourquoi les Lao et les Thaïs (d’ailleurs les Lao et les Thaïs sont considérés comme des Thaïs) se comprennent si bien ! Les populations d’origine Thaïs (locuteurs d’une des variantes de Thaïes) représentent 60% de la population totale du pays. Et 58% de la population parle le lao comme langue maternelle. C’est-à-dire que les autres variantes de Thaï sont presque inexistantes. Cette proximité d’origine avec les Thaïe est aujourd’hui entretenue par le commerce et les produits de divertissement (émissions de TV et cinéma venus de Thaïlande notamment).

Donc parler le Lao vous permettra également de communiquer en Thaïlande !

Mais il faudra vous armer de patience et vous découvrir une oreille

lao dispose de 6 tons (grave, médian, aigu, ascendant, aigu descendant,

Pour être claire, utiliser un ton grave à la place d’un ton aigu peut amener

Du côté de l’écriture, le lao est doté de 33 consonnes, 28 voyelles et quatre signes diacritiques pour marquer le ton. Mais parmi ces quatre signes, deux seulement sont couramment utilisés pour indiquer les six tons différents. Il existe aussi 15 symboles pour indiquer les diphtongues, ce qui permet de multiples combinaisons.

d’une syllabe. Les sons représentés par certaines consonnes changent

employées au commencement d’une syllabe, mais seulement certaines

employés comme des alternatives aux consonnes de base.



Quelques mots pour débuter...

Bonjour : Sabai DeeMerci : khop chaiMerci beaucoup : chop chai laï laï Oui : maenNon : bo

Comment allez-vous ? Sabai dee bo ? Ce n’est pas grave : bo pen yangAu revoir : pai kon Combien ? Tao dai ? Manger : kin kaoBoire : kin nam

Vous pourriez être surpris de voir « ce n’est pas grave » dans les premiers mots à apprendre au Laos. En vérité, sa traduction Lao, « bo pen yang » est sans doute le vocable le plus utilisé et permet de se sortir de toutes les situations ! L’expression servirait ainsi à éviter

mosaïque comme le Laos, est très important !

La gastronomie Lao

Des dizaines d’ethnies, ce sont des dizaines de langues et sans doute des centaines de plats ! Nous ne parlerons ici que des plats les plus répandus. Nous pouvons commencer sans nous tromper par le « khao niao », le riz gluant, que vous pourrez déguster à chaque repas et qui fait la base de la nourriture lao. J’espère que vous aurez la chance de le déguster à toutes les sauces !

Le « » est ce que l’on pourrait appeler le plat national lao. C’est une salade de viandes aromatisée d’épices et de différents condiments. Il se décline en plusieurs variétés et peut être servi à toutes les occasions, comme apéritif ou plat principal ! Les hommes sont très friands d’une variante du « Lap » qui est appelé le « Lap leuad ». Il est préparé à base de sang de canard ou de porc. On y ajoute ensuite des tripes cuites et/ou un peu de viande. Le tout est assaisonné de différentes herbes, piments, sel et citron.


Le « » est également très populaire. Ce sont des nouilles de riz arrosées d’un bouillon au lait de coco dans lequel on fait cuire ensemble du porc haché ou du poisson. A cela s’ajoute pour relever le tout des piments et des cacahuètes écrasées.

Amateurs de piments, vous serez comblés avec le « » qui est une salade de papaye avec du piment, du kapi (pâte de crevette) ou du nampou (pâte de crabe), du jus de citron et du nampa (sauce de poisson salée).

» ou poulet grillé parfumé. Le poulet est découpé en petits morceaux et marine dans la sauce (ananas comme sur l’image ci-dessous) mélangée de sel, de poivre et de citronnelle.

Lap de boeuf Salade de papaye

« Kai ping » sauce ananas

© Géraldine Helissey


Faire et ne pas faire au Laos

Au Laos vous évoluerez dans un environmment culturel différent où les attendus en terme de comportements ne sont pas les mêmes qu’en France.

Voici quelques conseils pour éviter tout malentendus. Vous pourrez vous amuser à

la réalité.

SourireAu Laos, le sourire est votre meilleur ami. Vous ne comprenez pas un traître mot de ce qu’on vous raconte, répondez par un sourire (je vous assure, les Lao font de même). Vous êtes dans les administrations Lao et vous avez l’impression d’être Astérix et Obélix qu’on renvoie d’un bureau administratif à un autre, surtout gardez le sourire ! Avec un sourire, toute demande d’aide passe bien mieux. Les gens iront jusqu’à quitter leur bureau pour vous accompagner jusqu’au suivant.

Saluer en faisant le wai (joindre les mains)La manière la plus polie de saluer les gens est de faire le wai, c’est-à-dire de joindre les mains au niveau de la poitrine et de baisser légèrement la tête. Bien sûr, le faire à tout le monde est tout de même inapproprié. Ainsi, dans un restaurant, la serveuse vous fait un wai, mais vous n’avez pas à le faire pour elle. Un simple « sabaidi

Entre collègues non plus. Entre hommes, une simple poignée de


Enlever ses chaussures avant d’entrer dans une maisonEn général, vous ne pouvez pas vous tromper, si vous voyez une tripotée de chaussures à l’entrée, c’est qu’il faut mieux enlever les siennes. Entrer chez quelqu’un avec ses chaussures est un grand manque de respect. Alors, même si vous avez mis les chaussures de randonnée montantes avec les crochets qui vous prennent 10 minutes à enlever, vous les enlevez ! Mon conseil perso : Portez des tongs ou des sandales, avec cette chaleur, vos pieds vous diront merci.

Porter la jupe traditionnelle Si vous êtes une femme et même si vous détestez vraiment porter des jupes, il est conseillé d’avoir au moins une ou deux jupes traditionnelles dans sa garde-robe. Vous serez bien contente d’en avoir en stock si vous vous retrouvez inviter à un mariage, à une

ministère… bref, c’est super utile.

Si vous vous dîtes « mais où est-ce que je vais trouver ça ? », pas de panique, vous pouvez être sûre que vous en recevrez

d’anniversaire si vos collègues Lao sont mis au courant et que vous payez votre tournée.

Si votre anniversaire est dans longtemps et que vous ne pouvez pas attendre jusque-là, vous pourrez en trouver dans les marchés. Demandez à une amie Lao de vous emmener pour vous aider à marchander, puis vous conseiller une bonne couturière. Personnellement, je trouve les sin (jupes traditionnelles) en coton beaucoup plus agréable à porter que ceux en soie, pour la vie de tous les jours (en plus, ils sont beaucoup moins chers), mais un beau sin en soie pour les grandes occasions ne peut pas faire de mal.


Contourner les groupes qui discutent entre eux Si vous vous retrouvez avec des Lao dans une fête par exemple, où les gens sont assis par terre ou sur des chaises et conversent entre eux, pensez bien à passer derrière les personnes et non pas juste devant eux. Je m’explique : si vous voulez passer, mais qu’un groupe de personnes assis en rond discute, surtout ne coupez pas en plein milieu du cercle, du genre « attention, poussez-vous, c’est moi que v’là ». Si vous le pouvez, contournez le groupe et passez dans leur

que vous n’avez pas l’intention que votre tête soit plus haute que la leur. Bien sûr, dans la réalité, votre tête les dépassera tout de même, surtout s’ils sont assis par terre, mais cela montre que vous connaissez les us et que vous les respectez.

Trinquer correctementL’art de trinquer au Laos est un art à maîtriser rapidement. En effet, toutes les 5 minutes, vous serez susceptible de devoir lever votre verre et de trinquer encore et encore en l’honneur d’être ensemble et de passer du bon temps.

Entre amis, pas de souci, on cogne son verre sur l’autre, et ça passe. Mais avec les aînés ou les personnes plus « gradés » que vous, votre verre devra toucher le sien

sans démonstration).

Toujours avec cette même idée de respect, imaginez que votre verre est vous, de la tête aux pieds, vous devrez alors trinquer avec votre « tête » (de verre) plus basse que celle de votre compagnon de beuverie. Le temps passant et l’alcool aidant, rapidement plus personne ne fera attention si vous respectez ça ou non.

Jeunes volontaires trinquant au Nord Vietnam© Mathieu Arnaudet / France Volontaires


S’énerver facilement En effet, au Laos, rien ne sert de s’énerver (si ce n’est à vous énerver encore plus). Les Lao considèrent le contrôle de soi et de ses émotions comme important. Celui qui s’énerve, c’est-à-dire qui ne contrôle pas ses émotions, va donc « perdre la face ». Le résultat : Vous criez, votre tête est toute rouge, vous avez l’air ridicule en face d’un interlocuteur qui vous regarde en souriant. Le sourire, réponse systématique des Lao face à leur gêne, a pour résultat d’en énerver plus d’un (« et en plus, ça te fait rire ! »). Bref, le cercle vicieux. Conclusion : On se calme, on se détend et on applique la philosophie du « bo pen gniang » (ce n’est pas grave).

Toucher la tête des gens Dans les croyances des Lao, le corps humain est composé de plusieurs âmes appelées « Khouan ». Ses âmes sont situées dans plusieurs parties de notre corps. L’âme de la tête est la plus importante. Toucher la tête de quelqu’un reviendrait à perturber son âme et à lui témoigner un manque de respect. En gros, toucher la tête de quelqu’un reviendrait à dire « je vaux mieux que toi ».

Se moucher à table Les Lao ne se mouchent pas comme nous en utilisant un mouchoir. Ils

mais là-bas, c’est vous le répugnant à expulser votre morve par votre nez et à la conserver précieusement dans un mouchoir que vous mettez dans votre poche. Evidemment, c’est une question de point de vue. Si la plupart du temps, les Laos s’accommodent de notre façon de nous moucher (ça les fait même rire car ils se demandent si c’est pour ça que notre nez est si long, à force de tirer dessus), à table, ça ne passe pas du tout. Et c’est là que ça se complique car avec le piment votre nez va avoir tendance à couler tout seul. En plus, au Laos, on mange le plus souvent avec les mains, donc vous imaginez que personne ne veut de vos mains pleines de microbes trempées dans les plats collectifs. Ma technique : au moindre signe de nez qui coule, s’esquiver dehors pour se moucher au maximum, se relaver les mains et revenir à table comme si de rien n’était.


S’exhiber en bikini devant un public à majorité lao Bien sûr, si vous êtes dans une piscine d’hôtel ou encore à « la pistoche » à Luang Prabang, les Lao présents savent qu’ils viennent à leur risque et péril et qu’ils risquent de voir des corps de falangs plus ou moins dénudés.

Même aux cascades de Luang Prabang (That Se et That Kouang Si), au vu du nombre de touristes en bikini, on se dit qu’on se fond dans la masse et que ça passe

En revanche, si vous vous baignez dans une rivière, aux cascades des environs de Vientiane, ou dans n’importe quel endroit où on risque d’être mouillé et entouré de Lao, un conseil : laissez votre bikini au placard et adoptez le bon vieux short et T-shirt en matière sportwear qui sèche vite. Vous passerez un bien meilleur moment sans une centaine de regards vous dévisageant toute l’après-midi.

Tubing à Vang Vieng© Mathieu Arnaudet / France Volontaires

Toucher les moines Là, je m’adresse aux femmes (encore ! Ce n’est pas juste !). Les moines bouddhistes ne doivent avoir aucun contact avec les femmes.

Vous pouvez leur parler si nécessaire, sans les regarder droit dans les yeux, mais vous ne pouvez en aucun cas les toucher, eux et leur robe. Dans les transports en commun, ne vous asseyez pas à côté d’eux (vous vous ferez prier de quitter cette place rapidement).

Moines devant le Patuxai à Vientiane© Mathieu Arnaudet / France Volontaires


Dans la rue, lorsque vous les croisez, décalez-vous légèrement pour ne pas qu’ils vous frôlent. Et si vous souhaitez leur donner quelque chose, vous ne pouvez pas le faire de la main à la main (même si il n’y a aucun risque que vous les touchiez). Il faut déposer l’objet ou le faire passer par un homme.

Etre radin Evitez de marchander d’arrache-pied, les crocs sortis, pour des sommes modiques de moins de 5 000 kips, de ne jamais laisser de pourboire ou encore de compter qui doit quoi sur l’addition (« je n’ai pris qu’une salade et une gorgée de vin ! »), car vous risquerez de passer pour un radin (ki thi) ! Et ça, c’est perdre la face. Je sais, je sais, vous êtes Volontaire et vous ne roulez pas sur l’or, mais aux yeux des Lao, vous restez un falang, c’est-à-dire un privilégié (et vous l’êtes si on reste honnête). Bien sûr, on ne vous demande pas de tout payer pour tout le monde ou encore de ne jamais marchander, mais de participer dans la mesure de vos possibilités. Ainsi, je me fais très souvent inviter par mes collègues Lao : à manger, à boire, à jouer à la pétanque… De temps en temps, j’aime bien renvoyer l’ascenseur et amener tout le monde au karaoké, payer ma caisse de bière et les gâteaux apéro pour qu’on passe un bon moment tous ensemble. Les Lao sont des gens généreux, ils méritent qu’on fasse aussi des efforts de notre côté.


Ne pas oublier de faire avant de partir!

L’obtention des visas

Plusieurs types de visa existent, selon que l’on va au Laos en touriste ou pour y travailler.

Le s’obtient soit dans une Ambassade du Laos à l’étranger ou à l’arrivée. Il est valable pour 30 jours et une seule entrée/sortie est possible. Pour les français il vous en coûtera 30 dollars. Les autres conditions :- Passeport valide pour encore au moins 6 mois ;- Formulaire de demande remplie ; - Une photo d’identité

Ce visa touristique peut être renouvelé à Vientiane à raison de 2 dollars par jour supplémentaire.

Pour les français qui viennent travailler au Laos, comme c’est le cas pour les volontaires de solidarité internationale, il faudra obtenir avant l’arrivée un visa B2 (Business Visa d’un mois) qui pourra être transformé une fois sur place soit en carte de séjour (de 3, 6 ou 12 mois).

Visa B2Il faut s’y prendre en avance (si possible 2 mois avant la date d’entrée de la personne sur le territoire). L’ONG doit faire la demande au Ministère des Affaires Etrangères Lao (MoFA). Une preuve de l’autorisation sera délivrée à l’ONG qui le communiquera à la personne arrivant au Laos. Celle-ci présentera ce document au moment de faire sa demande de visa à l’Ambassade du Laos dans son pays de résidence.

Carte de séjour


Cette carte de séjour sera délivrée pour une durée maximum de 1 an et délivrée par le Département d’Immigration. Il peut être renouvelé. Voici les documents que le volontaire et son ONG devront fournir au Ministère des Affaires Etrangères :

la Représentation régionale ou du Représentant National ; Copie de la lettre approuvant le permis de travail (cf plus haut

pour l’obtention du visa de travail) Une copie du visa d’entrée sur le territoire lao

La situation sanitaire est encore très précaire au Laos et il est préférable de se prémunir le plus possible de tout risque médical. Tour d’abord il ne faut pas partir au Laos si l’on n’est pas en bonne santé. Les Volontaires de Solidarité Internationale (VSI) le prouvent à travers un examen médical avant de partir. Cela doit être le cas aussi pour toute autre personne. Ensuite, il vous faudra réaliser les vaccins nécessaires (de la même façon, ces vaccins sont obligatoires pour les VSI) :

Vaccinations indispensables : Disphtérie, Tétanos, Poiomyélite, Hépatite A et B Vaccinations recommandées : Typhoïde, Fièvre jaune Rage, Encéphalite japonaise, Rubéole, Rougeole Vaccinations facultatives : Méningite A et C, Grippe

Emmenez également une trousse à pharmacie contenant au minimum : Pansements ; Désinfectant cutané ; Paracétamol ; Antimoustique ; Antinauséeux Ces médicaments sont néanmoins disponibles sur place, au moins dans les villes principales du pays (Vientiane, Luang Prabang, Thakhek, Savannakhet, Pakse).

Concernant l’hygiène alimentaire, veillez à bien vous laver les mains avant les repas et sachez que la cuisine lao est pimentée. Pensez à vous hydrater le plus souvent possible.

Mieux vaut prévenir que guérirTrousse à pharmacie et vaccins


Les problèmes de santé

Intoxications alimentaires : diarrhées courtes et vomissements sur 1 à 3 jours, suite à l’ingestion d’aliments mal lavés ou d’eau contaminée. Des anti-diarrhéiques et des solutions de réhydratation sont dans toutes les pharmacies. Diarrhée en lao : thop thong.

Parasitoses dans les intestins : diarrhées longues et sérieuses (parfois plusieurs mois), qui peuvent provenir de la présence de parasites dans l’intestin grêle, tels des vers (ascaride, ténia), suite à l’ingestion de légumes mal lavés ou de viande trop peu cuite. Un anti-parasitose existe pour l’expulsion de ces vers : Zentel, dans toutes les pharmacies. La notice précise la dose à prendre selon le type de ver. Ver en lao : mé thong. Par prévention : double-dose de Zentel tous les 6 mois. Pour traitement : selon le ver (analyse des selles à effectuer au préalable).

Les moins courants La dengue : bien que peu fréquent, la dengue s’attrape plus souvent que le paludisme au Laos, surtout en saison humide. C’est une maladie transmise par un moustique, l‘Aedes. Ce moustique se reproduit dans les eaux sales et stagnantes, et pique pendant la journée. Les

musculaires et articulaires). La crise dure quelques jours mais des séquelles de fatigue peuvent perdurer plusieurs semaines. Une forme hémorragique existe, plus grave. Aucun traitement préventif n’existe, les règles de protection (vêtements longs, anti-moustiques…) sont donc de première importance.

Le paludisme : très rare lorsqu’on vit en zones urbaine ou semi-rurale, le paludisme se contracte par la piqûre d’un moustique, l’anophèle, qui se reproduit dans des eaux claires en forêt et qui pique à la tombée du jour et la nuit. Les symptômes sont également de fortes


Dans le cas d’un long séjour, il est inutile de prendre un traitement anti-paludique (qui n’empêche pas la contamination, mais empêche seulement les symptômes). Il faut avant tout adopter une attitude préventive : moustiquaires aux murs, moustiquaires imprégnées de répulsifs, ventilateurs, répulsifs vestimentaires et corporels, tortillons fumigènes…

L’accident de la route est le le risque majeur que vous encourrez au Laos. Les accidents de la route sont devenus un problème de santé publique dans toutes les villes laotiennes. La conduite de tout véhicule appelle à beaucoup de vigilance, et de prudence, notamment en ne négligeant pas le port du casque à moto.

Les contacts utilesAmbassade de France : +856 (0)21 26 74 00 Centre médical français : +856 (0)21 21 41 50 Police secours : 241162, 241163, 241164 ou 212703Police de Vientiane : +856 (0)21 21 27 03 ou 21 27 06Pompiers secours : 241162, 241163, 241164 ou 212703Police de l’immigration :Aéroport de Wattay : +856 (0)21 51 20 12 Direction centrale : +856 (0)21 21 96 07 Vientiane Accueil

l’étranger (Fiafe), l’association Vientiane Accueil se donne la mission de faciliter votre installation au Laos. Elle offre à l’expatrié un environnement chaleureux où tout est fait pour lui permettre de vivre son expatriation.Les bénévoles qui animent l’Accueil, vous aident à vous adapter à ce nouveau pays, à cette ville étrangère.Ils vous proposent des informations pratiques, des rencontres amicales, de multiples activités culturelles, manuelles, sportives et gastronomiques.Ils vous emmènent à la découverte de la culture locale.Contact de la Présidente : [email protected]

Mieux vaut prévenir que guérirLa sécurité routière


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Découvrez le Laos avec les volontaires


Province de Luang Prabang

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Luang Prabang est une petite ville que l’on peut visiter à vélo ou à pied, location de vélo standard 15.000 kips ou VTT 25.000 kips (location dans une guest house ou dans une agence, rue du marché de nuit).

Ce que l’on vous conseille de visiter à Luang PrabangLe , rue du marché de nuit (rue principale) entrée 20.000 kips, le moment idéal est au coucher du soleil, y aller vers 17h -17h30 (fermeture de site autour de 18h) ou y aller très tôt au lever du soleil (vue sur LP en 360°).Les de Luang Prabang sont splendides, ils sont classés au patrimoine de l’UNESCO, à ne pas manquer dans le quartier historique : le Wat Xiang Thong, le Wat Visoun, le Wat Khili et le Wat Pha Phoutthabat. Il en existe beaucoup d’autres, certains sont payants (environ 20.000 kips) et d’autres sont gratuits. Attention, il faut respecter certaines règles : s’habiller avec des vêtements longs, se couvrir les épaules, ne pas gêner les moines en pleine cérémonie, être discret, c’est un lieu de culte avant tout.

Le , tous les soirs de 17h à 22h-23h selon la fréquentation, on y trouve des produits artisanaux, tissus en soie ou en coton, des jupes traditionnelles, plein d’autres objets de décoration, des bijoux etc. Attention tout ne provient pas de LP ou du laos, il y a beaucup de produits qui viennent d’autres pays d’Asie. Négocier les prix fait partie du jeu.

Moines dans le marché de nuit de Luang Prabang

© Mathieu Arnaudet / France Volontaires

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La à 6h du matin, dans toutes les rues de Luang Prabang, on peut voir les moines recevant des offrandes des habitants. Attention, restez discret pour ne pas être trop intrusif durant ce moment religieux.

Le , en plein coeur du centre ville (rue du marché de nuit), se visitera en 1 heure (20.000 kip). Possibilité de voir un spectacle de danse traditionnelle le soir à 18h dans ce même site (compter environ 130.000 kip).

est un lieu où des femmes lao tissent et confectionnent des tissus et vêtements de très bonne qualité, possibilité d’acheter sur place les produits ( c’est assez cher mais de très bonne qualité). Possibilité d’y faire du yoga certains soirs.

ou de la Nam Khan, coup de coeur pour l’Utopia, bar/resto avec une terrasse très sympa pour y boire un verre. Possibilité aussi d’y faire du Yoga certains soirs à 18h.

Se divertir à Luang Prabang

: possibilité de prendre des cours de lao, 50 heures de cours intensifsIl y a aussi des livres, des revues à la médiatèque. Parfois des séances de cinéma en plein air. Bars : le Reggae Bar, le Red Bar, dans la rue qui descend vers la Nam Khan, il y a des billards dans chaque bar. Ambiance et musique sympas, il y a beaucoup d’expatriés et de touristes.Le bowling: prendre un tuk tuk pour y aller, les chauffeurs connaissent bien. Cela ferme tard, 3 ou 4 heures du matin.

: “Le Moon Light” (en direction de la gare routière sud), possibilité de louer un studio à plusieurs et de choisir ses chansons pour des soirées sympathiques.Les : il y a le “DAO FA” très connue, vers la gare routière sud, non loin du karaoké précédent, musique électro très forte, on danse autour de gros tonneaux, en buvant. Parfois, il y a des groupes live.


, début décembre (se renseigner sur les dates),

plein air (il y a des sous titres en anglais).

, course de bateaux sur le Mékong, se renseigner sur les dates.

, la ville s’illumine de lampions colorés et il y a un

Faire du sport à Luang Prabang

Yoga à l’Utopia ou à Ock Pop Tok, se renseigner sur le tarif et les horaires.

tourisme ( rue du marché de nuit).Natation, il y a une piscine olympique (50 mètres), à l’extérieur de la ville, se renseigner sur les horaires d’ouverture, sinon possible d’aller dans des piscines d’hôtels en payant.

, 2 piscines tenues par Nathalie, une canadienne, sympa pour passer l’après-midi, boire un verre et s’y baigner.

Ce que l’on vous conseille de faire aux alentours de Luang Prabang

Les , c’est à 30 km de Luang Prabang. On peut y aller en scooter (location de scooter à partir de 60.000 kips, cela peut varier en pleine saison touristique).Possibilité d’y aller en tuk tuk compter environ 200.000 kips, car le chauffeur fait l’aller-retour, il vous attend là-bas, lui donner une heure de retour (partager un tuk tuk à plusieurs, est une bonne solution). Entrée des chutes 20.000 kips, possibilité de faire une randonnée, monter en haut de la cascade, commencer à droite de la cascade (ça monte sévère) et descendre par un autre chemin pour faire une boucle. Avoir des chaussures fermées, en saison des pluies, ça glisse. On peut ensuite se baigner dans les bassins d’eaux turquoises en bas de la cascade. A l’entrée de la chute, on peut observer des ours noirs, et à la bonne heure, vers 12h, être là pour le moment du repas des ours.


La ou et la grotte de Boudha (entrée à 20.000 kips) possibilité d’y aller en bateau ou en tuk tuk, c’est un joli site. On peut aussi se baigner dans la rivière et se restaurer sur place.

Des ! se renseigner auprès des agences de la ville, comme “Green Discovery” qui propose des tours à la journée ou sur 2 jours.

Les cascade à 15 km de Luang Prabang, possibilité d’y aller en tuk tuk ou en scooter. Arrivé sur place, prendre une pirogue (15.000 kips par personne) pour arriver sur le site, entrée 20.000 kips. Il y aussi une randonnée et une boucle à faire de 2 heures. On peut aussi se baigner dans la cascade, voir des éléphants, les nourir et se baigner avec, en payant.

La , à 4 km de LP, on peut y aller en scooter ou en vélo, très beau site où on peut y aller à la journée, il y a des “salas” des sortes de cabanes pour pique niquer, il y a aussi une jolie balade à faire et un restaurant pour y déjeuner.


Province de Vientiane

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Contrastant avec les capitales des pays voisins, Vientiane est petite, principalement composée de maisons et la campagne n’est jamais bien loin. Calme et accueillante, à l’image du pays, Vientiane se visite à pied, vélo ou moto. Des bords du Mékong aux quartiers commerçants et résidentiels, en passant par le petit centre touristique, de nombreuses découvertes vous attendent !

A ne pas rater à Vientiane!

Les et se faire manucurer, son parcours côtier pour courir

son marché de nuit (tous les soirs de 17h à 22h, prix à négocier) et son « arbre magique » (ou « arbre à

de nombreux petits restaurants.

Les : dorés et colorés, les temples sont pour la plupart gratuits. Ne pas rater le Vat Sisaket et ses centaines d’alcôves à petits Bouddhas, ainsi que le Vat Simuang lors des nombreuses fêtes bouddhistes qui jalonnent le calendrier lunaire.

Le , le grand stupa doré emblème de la ville et du Laos. Visites pour 5000 kips. La fête du That Luang en novembre est à ne pas rater : des centaines de bonzes du pays viennent se recueillir et reçoivent des offrandes des Lao venus en masse.

That Luang à Vientiane© Mathieu Arnaudet / France Volontaires

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Le un musée saisissant et très pédagogique sur les bombardements américains « secrets » au Laos lors de la guerre du Vietnam et leurs conséquences qui se font encore aujourd’hui sentir. La très claire description des bombardements permet de bien comprendre l’ampleur du désastre et la raison du grand nombre de bombes non-explosées qui sont encore un danger bien réel en zones rurales. Les actions de déminages et de prévention face à ce risque sont présentées, ainsi que l’activité de l’association COPE qui aide les personnes handicapés victimes de ces bombes. Le centre est gratuit et compte sur les dons des visiteurs ou leurs achats de souvenirs.

Le (sur la route Samsenthai), petit musée très kitch qui présente l’histoire du Laos avec les yeux du Parti. Les photos ont beaucoup vieillies et le contenu est modeste, mais le coup d’œil en vaut la peine, pour 5000 kips seulement.

Le : l’arc de Triomphe de Vientiane. Jolie vue assurée du haut de ce bâtiment construit avec le béton initialement prévu par les colons français pour construire un aéroport

Se divertir à VientianeL , possibilité de prendre des cours de français, de lao et d’anglais. Il y a aussi des séances de cinéma tous les mardis soirs à 18h et le mercredi à 15h pour les enfants. De plus, il y a parfois des conférences organisées le mercredi à 18h (se renseigner sur la programmation), leur site : http://www.if-laos.org/

Les : restaurants typiques lao pour goûter à la cuisine locale et boire de la Beer Lao tout en écoutant un groupe en live. La taille et les décibels de la sono varient. Quelques bons plans : le Moon the Night avec ses trois étages et son herbe synthétique au bord du Mékong, le « N » restaurant au bout du marché de nuit, le Lao Garden sur Thadeua road, les beer garden facent au Donchan Palace (grand hôtel moche qu’on ne peut pas rater)…

Le : commencer par une bière et cacahuète devant le grand écran (match de foot garanti), puis enchainer sur un karaoké dans une salle privatisée à ambiance maison close (chansons anglophones discponibles) puis aller boire une « Girafe de boisson bleue » dans la boite d’à côté et faire le plein de décibels.


Se restaurer à Vientiane

Les , “Le Banneton” en centre-ville, on y trouve de bonnes viennoiseries et du bon pain : le paradis pour les français. Le Café Vanille est bien aussi, même propriétaire, à l’extérieur du centre, près du consulat thaï. Très bonnes salades. A noter que dans ces deux boulangeries vous trouverez le meilleur café du Laos de la Coopérative des Producteurs de Café du Plateau des Bolovens : http://www.cpc-laos.org/homepage.html. La CPC est la seule coopérative qui existe au Laos et produit du café bio (label européen et américain) et commerce équitable.

De bons restaurants, de toutes nationalités, restaurants français : “l’Adresse”, “le Silapa” etc., resto italiens : “le Via Via”, “l’Aqua”..., resto indien : “le taj Mahal”...resto japonais “Le Fudji”...

Faire du sport à Vientiane

Au vue du nombre de bons restaurants, nous vous conseillons de vous mettre au sport!

, se renseigner sur les tarifs et les horaires, ils ont un site bien fait, http://vientianeyoga.weebly.com

, il y a des terrains payants, il faut réserver avant de jouer, les lao adorent y jouer, les terrains sont rapidement pleins, compter 50.000 kips pour un terrain, 1 heure.

Foot : sport universel par excellence, le Laos ne déroge pas à la règle : des terrains synthétiques partout à prix modique (1h pour 30 000 kips environ par joueur en 8 vs 8), avec arbitre et arbitrage à la lao (pas

tombe). Se termine très souvent par des bières dans le restau d’à côté.

Natation : il y a une piscine municipale, au centre en face du stade. Comptez 15 000 kips, tous les jours de 8h à 20h. Il y a souvent du monde. Possible de se baigner dans les piscines des beaux hôtels, comme au “Land Mark “ (grand hôtel face au Mékong) pour 65 000 kips.


La course: le vieux stade Chao Anouvong au centre est idéal. Beaucoup de Lao courent aussi sur les bords du Mékong.

, divers clubs existent. Se renseigner sur les lieux et tarifs. A Ban Sikhot un ancien champion d’Asie vous coachera très bien.

, dans le cadre de la fête des pirogue

LA Mekong River Commission sponsorise un bateau du village voisin Ban Sikhaï. Ouverts aux Falang (expats) et Lao, entrainement à partir de

Fitness, il y a des centres de sport, comme le Sengdara, abonnement à l’année pour environ 400 dollars avec accès aux cours, aux machines, au sauna et à la piscine.

Ce que l’on vous conseille de faire aux alentours de Vientiane

à 90 km au nord-est de Vientiane, réserve naturelle où l’on peut y faire des treks, dormir chez l’habitant, se baigner au pied d’une cascade. Laurence, qui habite à Vientiane et tient la ferme des orchidées, organise des sorties botaniques dans le parc.

Le lac Nam Ngum, 90 km au nord de Vientiane, à environ 2 heures

s’y baigner, louer un bateau, faire une balade pour visiter les différents îlots (notamment s’approcher de prisons) et manger sur un restaurant

Le à 25 km au sud de Vientiane au bord du Mékong, on peut y aller en moto ou en tuk tuk (direction le Pont de l’Amitié). Parc créé par un illuminé qui a voulu mixer bouddhisme, hindouisme, animisme… résultant assez marrant !

, un centre aquatique avec des toboggans, au bord du Mékong et sur la route du Pont de l’Amitié également, site très sympa pour y passer la journée, on peut y déjeuner sur place et se baigner pour 30 000 kips.


Province de Khammouane

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Thakhek et ses environs

Thakhek, la capitale de la province de Khammouane, est une petite ville charmante sur les bords du Mékong. Son centre est composé de maisons coloniales datant de l’époque française. Les bords du Mékong sont superbes avec des gigantesques arbres, c’est un endroit idéal pour boire un verre, manger quelques brochettes, poissons grillés, salades de papaye...en regardant le coucher du soleil.

La province elle-même ne manque pas d’attraits. Elle recèle des paysages extraordinaires de pains de sucre sur les rizières. De par ses formations karstiques elle abrite de nombreuses grottes. Les 2 plus impressionnantes d’entre-elles sont celles de KongLor (7km de long) et de NongPing (11km de long).

La première fait partie d’une boucle (à faire de préférence à moto) très populaire de 3 ou 4 jours qui outre s’arrête à cette grotte, propose de longer une partie du lac de Nam Theun 2 (lac de barrage de plus de 500 ha)qui présente des paysage des plus marquants avec des centaines d’arbres morts sortant de l’eau(qui ont été inondés durant la mise en eau du lac en 2010). Près de la grotte, de nombreuses balades sont possibles pour découvrir la vie locale.

L’autre grotte, celle de NongPing, beaucoup moins connue et beaucoup

qui est en train d’être développée. Cette boucle relève davantage de l’aventure avec une grosse partie de pistes

Magasin de Thakhek© Mathieu Arnaudet / France Volontaires

Les abords du Mékong à Thakhek © Mathieu Arnaudet / France Volontaires


Lors de cette boucle, il est possible de suivre une partie de l’ancienne piste Ho Chi Minh. Sur les bords de la route on voit les trous de bombes, vestiges de bombardements américains durant la guerre du Vietnam (cette région a été la plus bombardée de l’histoire mondiale !!!). Des treks ont également été mis en place avec les villageois dans le parc national de Hin Nam No. Il est également possible de visiter (avec prise de rendez-vous préalable) un atelier de tissage et une ferme de grillons servant à nourrir les enfants d’écoles maternelles.

Sur ces 2 boucles, il est intéressant de s’arrêter à juste quelques kilomètres de Thakhek pour visiter un ensemble de petites grottes dont celles des Bouddhas. De même, à une dizaine de kilomètres de Thakhek se trouve de camp de « Green Climbers » qui propose de l’escalade sur des falaises karstiques sublimes...

Thakhek et Khammouane constituent une destination idéale au Laos. A mi-chemin entre Paksé et Vientiane, la région offre au regard des paysages spectaculaires, la découverte d’un mode de vie rural traditionnel, des rencontres fortes avec les locaux. La province nous rappelle également le poids de l’histoire de ce pays, spécialement la période sombre des bombardements américains et ses conséquences encore aujourd’hui.



Focus

Coopération décentralisée entre la région Rhône-Alpes et la province de Khammouane

La coopération entre la région Rhône-Alpes et la province de Khammouane s’est développée depuis 1997, elle a été formalisée par un premier accord signé en 2001, renouvelé en 2005, 2008, 2011 et 2015.

Cette coopération compte actuellement 13 ONG intervenant dans différents domaines : santé, développement rural, éducation, écotourisme, francophonie, culture et formation professionnelle. De manière transversale, les projets menés, au-delà de leurs objectifs

les deux domaines de coopération les plus développés restent la santé et le développement rural. De nombreux projets sont menés dans la ville de Thakhek, mais les opérateurs sont également très présents dans les districts, notamment dans le district de Bualapha, le plus reculé et le plus pauvre de la province.

La : Pendant la première phase de coopération, l’action de la Région Rhône-Alpes a été essentiellement menée en faveur de l’hôpital provincial de Thakhek.

L’association Amitié et Coopération Franco-Laotienne (ACFL) est intervenue sur des projets de réhabilitation des infrastructures, formation du personnel hospitalier, de développement des activités du laboratoire de diagnostic microbiologique

Par ailleurs, un service SIDA a ouvert début 2013. Les Hospices Civil de Lyon et la Fondation Mérieux mènent aussi des projets de formations au sein de l’hôpital de Thakhek ainsi que dans les autres districts de la province

Centre VIH/SIDA© Coopération Rhônes Alpes


Le : projets

développement des cultures irriguées, du maraîchage, de l’élevage et de la santé animale (avec CEVEO, AVSF, et Triangle Génération Humanitaire).

: Les échanges de coopération médicale ont conduit à la mise en place de l’enseignement du français à destination du personnel de l’hôpital provincial et en direction des enseignants, étudiants et fonctionnaires de la province (en partenariat avec l’Institut Français du Laos). Par ailleurs, la compagnie KHAM intervient dans les établissements scolaires de la Province en animant des ateliers de danse et en organisant chaque année un festival qui restitue le travail des élèves auprès de la population de Thakhek.

: Formations de formateurs au centre professionnel de Khammouane (KVTC) pour

métalliques, froid et climatisation. Sourires d’enfants mène des projets autour de l’éducation par la construction d’écoles maternelles ainsi que plusieurs actions complémentaires (suivi materno-infantile, jardins potagers des écoles, activités génératrices de revenus)

Projet d’irrigation© Coopération Rhônes Alpes


Province de Savannakhet©

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La ville de Savannakhet

La ville de Savannakhet, chef-lieu de la Province de Savannakhet se situe à environ 7h de voiture de Vientiane. Elle est également accessible par avion mais il n’y a que quelques vols par semaine.

Le développement de la ville de Savannakhet est principalement le fait de sa position géographique. Elle en effet placée sur l’un des principaux axes d’échanges allant du Vietnam a la Thaïlande. En conséquence l’activité y est essentiellement économique et industrielle. La ville est en plein essor avec le développement de la toute nouvelle zone économique spéciale (basée à 9km du centre). De nombreuses entreprises étrangères prévoient de s’y implanter créant des opportunités d’emplois pour la population locale (le français Essilor est déjà installé depuis presque deux ans).

Du fait de son aspect industriel et du peu d’activités culturelles et touristiques, Savannakhet restait jusqu’à récemment peu attractive pour la communauté étrangères (et même pour les laotiens de la capitale). Mais cela pourrait aujourd’hui changer avec le récent développement du centre-ville. La place de l’Eglise est en pleine mutation avec l’ouverture du bar-restaurant Souksavan au public jeune qui a attiré de nombreux marchands ambulants et redynamiser toute le quartier. Plusieurs maisons de style colonial ont été rénovées donnant à nouveau du cachet à l’ancien quartier français.

Les abords du MékongSavannakhet


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La communauté expatriée est encore réduite mais chaleureuse. Elle regroupe à la fois professeurs d’anglais, salariés d’entreprises étrangères et représentants d’ONGs. Vous pouvez entrer en contact avec eux via le groupe facebook . Dave, un canadien installé depuis plusieurs années loue des chambres dans sa maison du centre - ville.

:Linh’s cafeCafe Chai Dee (mix cuisine lao et japonaise)Restaurant SouksavanGalerie Vivanouk (meme rue que Linh’s cafe)Sala beer au bord du Mekong (le rendez-vous du mercredi soir)Pilgrim’s Kitchen & Inn (nouveau Restaurant et Guest House)


Province de Champassak

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Témoignage sur Pakse

Un ami vivant à Paksé depuis de nombreuses années me disait, toutes proportions gardées, que l’on pouvait s’amuser à comparer Vientiane et Paksé au Laos avec Paris et Marseille en France. Paksé, cette si belle ville du sud-Laos, me fait penser à un voyageur sur le quai d’une gare. Il n’y a pas grand chose à faire à part faire de belles rencontres si on sait ouvrir les yeux. Mais c’est aussi le point de départ de tant de

et le Wat Phu, le plateau des Bolovènes et ses cascades où de si belles rencontres sont possibles tant les personnes

un havre de paix avant de partir pour le Cambodge.

Depuis un an que je vis à Paksé, je découvre que cette culture du sud-Laos peut être très déroutante, surtout dans les relations avec les personnes car nous ne fonctionnons pas du tout de la même manière. Nos cultures sont si différentes que la qualité d’écoute est primordiale, je dirais même qu’il me faut apprendre à désapprendre, apprendre à perdre mon temps. Je remarque que les lao que j’y ai rencontré ont à la fois une grande timidité et une grande pudeur. Ils ne sont pas susceptibles, mais ça y ressemble.

J’aime particulièrement la simplicité des relations dans le travail car les personnes prennent le temps de faire les choses. Donc aucun stress et c’est surtout à moi de veiller à ralentir le rythme, bien que j’ai l’impression d’avancer

même curseur qu’en France. La priorité reste la vie : je découvre qu’ici on travaille pour vivre et non l’inverse.

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Pakse© Mathieu Arnaudet / France Volontaires

J’ai eu connaissance de cette histoire qui illustre bien ce propos : un

Il leur montre comment doubler la rentabilité à l’hectare de leurs parcelles. L’année suivante, il s’étonne de voir que les paysans ont diminué de moitié la taille de leurs parcelles. Grâce à ces nouvelles

terrain pour vivre du fruit de leur travail. C’est exactement la manière dont les choses se passent ici.


Mathieu ArnaudetVSI, Chargé de communication Le reste!

Claire Kieffer Coordinatrice Internationale “Faire et ne pas faire au Laos”

Camille CoudratVSI, Fondatrice et coordinatrice

France Volontaires

Agrisud International

Projet Anoulak

Antoine BlomqvistVSI, Chef de projet “Thakhek et ses environs”Sourires d’Enfants

Aurélie SociasAssistante Technique “Savannakhet”Sengsavang

Paul Belchi VIA, chargé de projets “Vientiane”Agence Française de développement

Emilie Saint AndreProfesseur de Français Langues Etrangères “Luang Prabang et ses environs”

Claire DuhemVSI, Coordinatrice “La coopération avec la Province

de Khammouane”Région Rhônes Alpes

Les auteurs

Espaces Volontariats Vietnam/[email protected] rue Thai Ha, District Dong DaHanoi, Vietnam


Documents

Book with cover with logo mail - Les espaces … · 2015-10-30 · France Volontaires est un projet associatif qui s’exprime « dans le ... l’intérêt des volontaires de monter