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Boukan Ginen et Boukman Eksperyans sur le même podium

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2 31 octobre 2013No 970

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTION

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

32 965FANS

Durant la période carnavalesque tenue au Cap-Haïtien, plusieurs groupes musicaux dans leurs chansons carna-valesques, dont Brothers Posse de Don Kato dans « Aloral », donnaient du res-pect à Mèt Fèy Vèt pour cette initiative.

une chanson titrée « Kita Nago ».Au début de cette semaine, soit le

lundi 28 octobre 2013, Carimi sort un single vidéoclippé intitulé « Kita Nago

» featuring Izolan, rappeur de Barikad Crew, pour annoncer la sortie officielle de son nouvel album baptisé « Invasion » dont la sortie officielle est prévue pour ce 1er novembre 2013. Depuis (la chanson Kita Nago) fait l’objet de beaucoup de commentaires dans les médias en Haïti, notamment en privé et sur les réseaux sociaux. Certains fans du groupe se montrent favorables à ce morceau, pour

Le Kita Nago de Carimiune belle histoire d’amourdixit Michael Guirrand

En janvier 2013, tout le pays parlait de Kita Nago, le projet de Harry Nicolas, dit Mèt Fèy Vèt, patron de Kore Pwodiksyon Lokal (KPL) & Co partant de Les Irois et qui parcourait pendant 27 jours à peu près 700 kilomètres à pied en traversant 45 communes et 7 départements d’Haïti avant d’arriver à destination à Ouanaminthe le dimanche 27 janvier 2013.

histoire d’amour. C’est une belle histoire d’amour », a déclaré Michael.

Ce dernier dit que les musiciens de Carimi croient en leur travail.

Le chanteur a fait savoir que le feed-back est très positif pour la chanson « Kita Nago » ainsi que la vidéo dont le coût s’élève à environ 35 000 dollars américains.

Selon Michael, la sortie de « Kita Nago » comme test pressing est un choix stratégique.

Des musiciens comme Mikaben, Izolan,Wanito, Admiral T et Fannie G ont participé sur l’album « Invasion » de Carimi.

A la question de savoir s’il n’a peur des albums des groupes qui marchent, Michael déclare haut et fort qu’un grou-pe s’appelle Klass, Zenglen, T-Vice ou Disip ayant de très bons disques, Carimi n’a peur de personne avec sa dernière « Invasion ».

L’« Invasion » sera en vente en ligne dès sa sortie ce week-end sur Itunes, cdbaby et Amazones.

Sa vente-signature aura lieu ce vendredi 1er novembre 2013 à BB Kings, à New York. Le lendemain samedi 2 no-vembre, il sera en signature à Moca Café à Miami. A partir du dimanche 3 novem-bre, Richard Cavé et Michael Guirand seront en Haïti durant une quinzaine de jours pour une minitournée. La vente-signature de « Invasion » en Haïti se tiendra au Karibe le vendredi 8 novem-bre à l’occasion des 12 ans d’existence de Carimi.

Selon Michael Guirrand, des villes de province comme les Cayes, Gonaïves, Cap-Haïtien, Jacmel, Le Lambi (Gressier) recevront aussi leur « Invasion ».

Gilles Freslet ([email protected])

d’autres, pour la plupart des méloma-nes et de simples observateurs, Carimi ne comble pas leurs attentes avec cette chanson en attendant, bien sûr, la sortie de l’album qui aura 12 tracks.

Sortie dans l’après-midi du vendredi 28 octobre 2013, jusqu’au mercredi 30 octobre, soit deux jours après, la vidéo « Kita Nago » était déjà à 28 639 vues sur Youtube.

Rentré en Haïti le lendemain mardi 29 octobre 2013, soit un jour après sa sortie, Michael Guirand, le chanteur de Carimi, est venu faire la promotion de l’album et de la nouvelle chanson « Kita Nago ».

Expliquant le sens de la chanson « Kita Nago », Michael Guirand déclare que le mouvement « Kita Nago » qui symbolisait une certaine unité et qui a traversé prati-quement tout le pays les a inspirés pour expliquer une histoire d’amour en expli-quant à la fille qu’on ne fera « on pa kita on pa nago » en lui montrant vraiment toutes les misères endurées pour l’avoir. « C’est dans ce sens que nous avons interprété « Kita Nago » sans dévier de son sens original. Je pense que c’est une

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Ce mardi, a lieu le vernissage de l’exposition des peintures, dessins et collages des jeunes comédiens haïtiens et des membres du centre culturel André Malraux, à Rouen.

Elle a été précédée de la performance artistique avec la danseuse Linda Isabelle François, des comédiens de Pyepoudre et des Français ayant pris part la veille à l’atelier d’arts plastiques animés par le plasticien bissau-guinéen Braïma Injaï.

Après leur représentation vendredi de la création de Paula Clermont Péan et leur participation à côté de leurs pairs français au spectacle de Gilbert Rault à la Maison Jacques Prévert de Dieppe, les jeunes comédiens haïtiens poursuivent l’aventure de l’échange artistique dans le cadre du projet « Croisons les arts entre Haïti et la France » qui se poursuit jusqu’au 3 novembre dans la Haute-Nor-mandie.

Quand les corpsen mouvement se dessinent

Ces jeunes comédiens se sont laissés aller, comme dans des jeux de hasard, pour mettre en valeur leurs talents de plasticien. Ils ont déjà auparavant réalisé des dessins, sur une proposition de Joëlle Legland - l’un des partenaires du pro-jet - à partir des thèmes du spectacle de Paula Clermont Péan, « A la croisée des îles », qui traite de l’enfance maltraitée, abandonnée dans les rues et surtout d’îles, de mer, de vagues, de tempêtes, de bateaux...

A travers leurs dessins où domine le bleu, ils ont exprimé toutes les compo-santes naturelles, tout ce qui se rapporte à l’île, voire à la réalité sociale de leur pays.

Parmi les participants à l’atelier d’arts plastiques, certains se sont plus distin-gués que d’autres, montrant leur vérita-ble talent de plasticien. Staloff Tropfort en est l’exemple. Son dessin - qui traduit

la tempête - a fait l’objet de dessin de l’affiche du spectacle joué à la salle Jac-ques Prévert de Dieppe en présence du maire Sébastien Jumel.

Le clou de cet atelier a été une per-formance où, inspirés des mouvements de la danseuse Linda Isabelle François et les rôles de Saint-Phar Pyram et Wedly Mozeau, les participants ont dessiné la scène artistique.

La danseuse inscrit sa performance à la fois dans le traditionnel et la danse contemporaine. Cette performance a été théâtralisée, car les deux acteurs jouent des affamés, des laissés-pour-compte et des désespérés.

L’ancien directeur du centre Ma-lraux, Patrice Daniel, qui a pris part avec d’autres Français à cette performance, est celui qui a le mieux réussi le pari de mieux traduire, d’évoquer, dans un style impressionniste, les émotions qui se sont dégagées à travers le corps de la dan-seuse Linda Isabelle François.

Patrice Daniel recrée la scène de performance, à travers des silhouettes (en noir) qui dansent. On sent tous les mouvements du corps (le bras de la danseuse qui se lève vers le haut, en signe de détresse, de plainte et d’implo-ration). Lazard Joël a, quant à lui, créé une atmosphère de mouvements dans ses dessins abstraits où le corps de la danseuse semble tanguer comme un bateau secoué par la marée.

La comédienne et chanteuse Jéhyna

Sahyeir Célestin a magnifiquement bien interprété « Wangòl » (chanson tradition-nelle exprimant le départ) et un chant-prière du vaudou qui exprime la compas-sion, la délivrance d’Haïti. Le frisson, la tendresse qui se sentent dans la voix de cette jeune chanteuse contribuent à faire de cette performance une oeuvre qui produit du sens, du réel, qui s’inscrit dans une histoire, un imaginaire et un vécu collectifs.

Linda Isabelle François continue d’échanger avec les Français en animant ce lundi soir à la Maison des jeunes de Dieppe un atelier de danse, où se croisent dans ses mouvements corporels le tradi-tionnel, le moderne, le contemporain, le hip-hop.

L’atelier d’arts plastiques s’est pour-suivi jusque dans la matinée du mardi 29 octobre au centre Malraux où dans la soirée, les Haïtiens et les Français s’ap-prêteront à présenter tour à tour leurs spectacles autour de l’enfance et de l’île : « A la croisée des îles de Paula Clermont Péan » et « D’une île à l’autre » de Gilbert Rault.

Ces deux créations théâtrales, inspi-rées du roman « Sa majesté des mouches » du Britannique William Golding, sont en tournée depuis le 25 octobre dans les salles de théâtre de Dieppe, Rouen et Neufchâtel-en-Bray, dans la Haute-Nor-mandie.

Chenald Augustin

Originaire du Cap-Haïtien, Anne-Merline jouit d’une bonne presse dans le monde la présentation radiophonique en Haïti. Simple et élégante jusqu’au bout de ses ongles manucurés, elle est en passe de devenir une fierté de la jeunes-se capoise. Comme beaucoup d’autres jeunes ayant laissé leur province natale pour entreprendre des études dans la capitale, elle ne s’est pas laissée tomber dans les pièges de la facilité, de l’errance, des plaisirs de la chair ou de la bamboche de la vie port-au-princienne.

La journalisteAnne a découvert la magie de la radio

grâce à une tante, Lyde Bien-Aimé, qui travaillait à Tropic FM. Cette dernière la faisait lire des textes à la radio, présenter des capsules d’émissions et jouer des sketchs radiophoniques. Fascinée par la chaleur du micro, elle se laisse attraper par le virus. Sa décision est prise. Elle veut faire du journalisme.

C’est à RCH 2000 (Radio commer-cial d’Haïti) qu’elle a fait ses premières armes. Voix du journal de 6 heures du matin pendant une année, elle a changé l’image de cette station en augmentant sa côte d’écoute avec sa voix chaleu-reuse, ses accents capoix qui dénotent la candeur. En 2008, elle a intégré le staff de la Radio nationale d’Haïti (Rnh) où elle s’est vue confier la présentation de l’émission Miroir des jeunes. A la rue du magasin de l’Etat, entre carcasses de voitures et l’odeur de papier de la salle des nouvelles, le petit paradis de la disco-thèque -avec Gary Augustin, le poète et critique d’art toujours jovial, un vers sur le bout de la langue- elle s’est créée une

Présentatrice à caraïbes FM, linguiste de formation, Anne-Merline Eugène est une valeur sûre de la jeunesse haïtienne. Un modèle à présenter aux petites filles -les adolescentes et les fillettes inespérées qui se plaignent des coups bas de la vie en Haïti ou de la malchance. Coup de projecteur sur cette voix de la station de la rue Chavannes.

autre famille. En 2011, elle a intégré Caraïbes FM,

la station sexagénaire, avec le même chapeau de présentatrice. En l’espace d’un cillement, elle a fini par avoir une place de choix à la radio. De présenta-trice des flashes d’information à la demie de chaque heure, elle devient la plaque tournante du journal de 19-20 aux côtés de Michel Joseph après qu’Israël Jacky Cantave eût fait ses adieux à la station.

Modèles et perspectivesParmi ses coups de coeur du journalis-

me, Anne adore le savoir-faire de Sophia Désir -la native des Cayes et scénariste du feuilleton à succès VIP, (Vanité, intrigue, passion) diffusé dans le temps sur la Radio Métropole. Elle lit aussi les articles de Roberson Alphonse et fait siennes les analyses très poussées et les réflexions très profondes de Daly Valet. Marie-Lucie Bonhomme est son modèle d’interviewer pour sa fougue et sa ténacité. Elle souhai-te approfondir ses études de journalisme et décrocher un diplôme de maîtrise en Linguistique.

Ses journées, elle les passe à la rue Chavannes entre les tonnes d’informa-tions qui circulent via le web, les quoti-diens -elle lit surtout Le Nouvelliste-, une tasse de café et les textes de reportages qu’elle corrige ou rédige. L’audience qu’elle jouit auprès de ses fans est le fruit de ses efforts, diront plus d’un. Puisqu’elle n’est pas née avec une cuillère d’argent dans la bouche.

Dieulermesson PETIT [email protected]

Anne-Merline Eugènel’i0cône Caraïbes

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4 31 octobre 2013No 970

Pantalon moulant bleu et t-shirt gris, Syndie Désir, couronne sur la tête, arrive à grimper toutes les marches du long esca-lier menant à la rédaction du journal. Ses talons vertigineux ne la dérangent point. Deux garçons accompagnent la Miss. « Quand je suis avec des garçons, j’ai l’impression que je suis une reine. J’aime me sentir reine », dit la Miss cachée derrière un sourire charmeur qui laisse contempler sa belle denture blanche aux gencives violettes. A qui veut l’entendre, Syndie le dit haut et fort : « Moi, je ne me vois pas autre qu’Haïtienne. J’aime ma couleur, ma langue, mes cheveux. Je suis fière de moi, de mes parents... »

Depuis le 12 octobre 2013, le jour où elle a été élue Miss d’un concours qui était jadis une référence dans le pays, sa vie a changé. Beauté, maquillage, ce n’était pas ses trucs pendant son ado-lescence. « Ça ne me disait rien du tout, affirme-t-elle. Mais, ma maman me disait toujours que je suis belle. J’ai commencé à m’en rendre compte effectivement à l’âge de 15 ou 16 ans. J’étais en classe de seconde. Un jour, en faisant la télé, je suis tombée sur le concours Miss AnayiZZ. Je me suis dit que je pourrais y participer. »

En 2011, elle fonce. « J’ai été parmi les 10 finalistes mais malheureusement j’ai raté la couronne, je ne sais pas trop pour-quoi, se rappelle la Miss Vidéomax 2013. Je ne suis pas parmi les organisateurs, je ne connais pas les critères à partir desquels ils choisissent la Miss. Je n’ai pas été retenue parmi les cinq meilleures, c’est tout. »

Elle tourne la page, mais le rêve demeure le même pour la fille qui vit et a grandi à Thomassin, dans les hauteurs de Pétion-Ville. C’est quelqu’un qui aime se mesurer. Elle s’est fait inscrire cette année à Miss Vidéomax qui n’est plus ce qu’il était auparavant. Le concours perd ses éclats parmi la dizaine d’autres compéti-tions qui se sont inspirées de sa réussite. Certains se demandent même si Miss Vidéomax existe encore... « Comme j’ai plein de projets sur le long terme, gagner ce concours était pour moi une nécessité, voire une obligation, c’est la porte qui devait s’ouvrir », explique Syndie, qui a rencontré son papa seulement deux fois depuis son existence. La dernière fois, la future sociologue avait entre 12 et 13 ans. Le père réside aux Etats-Unis depuis une vingtaine d’années.

La distance ne saurait cependant empêcher un père de supporter financiè-rement sa fille, surtout dans un concours dit de beauté et d’intelligence. « Mon papa est un gentleman, s’exalte la Miss. J’ai toujours été fier de lui, même si on ne vit pas ensemble. C’est quand même grâce à lui que je suis là quoiqu’il n’ait pas été présent durant un bon bout de temps dans ma vie. »

Entre hier et aujourd’hui, beaucoup de choses ont bien changé dans la vie de la jeune fille qui était très réservée après une douloureuse expérience dont elle ne veut pas trop parler. « J’ai vécu quelque chose que je ne veux plus revivre, lâche Syndie. Je ne serai jamais la fille que j’étais avant cette expérience. »

Enigmatique, la Miss, mais on de-vine sa tristesse. Aujourd’hui encore, la Miss n’a toujours pas un numéro de téléphone. Ce, depuis un an et demi ! Pour la joindre, on doit téléphoner à sa grand-mère, à l’une de ses soeurs ou... au décanat de sa faculté. « Avec un cellu-laire, je suis beaucoup plus stressée. Je suis stressée par les messages que je ne veux pas recevoir, des appels des gens que je ne veux pas entendre (...). Bientôt, je vais recommencer à donner la chance aux autres de m’approcher.»

Son défaut ? Son ego. « Je suis trop suffisante. Mon ego est mon défaut », affirme la fille aux cheveux crépus. A l’école, la plupart de ses amis étaient d’ailleurs des gars. « Je ne me retrouvais pas avec les filles, je les trouvais parfois stupides, confie Syndie. Pour moi, les filles étaient synonymes de querelle, et moi, je n’aime pas. Avec les gars, pas de complication. »

Après avoir participé au concours, c’est une autre réalité. Elle a plein d’amies maintenant. « J’ai changé. Bien sûr que

j’ai changé, dit-elle, joviale. Depuis 2010, 2011, j’ai commencé à être femme. J’ai toujours été belle, élégante et coquette. Mais je ne m’identifiais pas vraiment comme un modèle, côté mannequinat. Depuis le concours, j’ai pris goût à l’es-thétique. »

Dans la tête de Syndie bouillonnent mille projets. Etudiante en deuxième an-née en sociologie et travail social dans un centre universitaire privé de la capitale, la Miss, qui fait des stages humanitaires chaque année en assistance sociale dans des organisations locales ou étrangères, veut s’impliquer à fond dans des activi-tés de développement communautaire. Peut-être dans une campagne de refores-tation, d’assainissement... elle y pense. « Je veux poser des actions positives dans

ma communauté et inciter d’autres jeu-nes à faire pareil. Mon projet, mon rêve dois-je dire. »

Pour avoir étudié un peu la mu-sique, la benjamine d’une famille de quatre filles n’exclut pas une carrière de chanteuse. De confession religieuse ‘’baptiste’’, elle se rappelle encore quand elle chantait dans des croisades évangé-liques organisées dans son quartier alors qu’elle avait seulement sept ans. « Toute petite, on me voit déjà star, lance Syndie toujours souriante, qui s’exprime très bien. Je ne suis pas du tout timide. Mon plus grand rêve est de devenir une diva. Dans ma tête, je le suis, mais je veux le matérialiser. »

Pour ceux qui pourraient se deman-

der si la Miss n’est pas mariée, la réponse est NON. Mais, elle a un petit ami. « Je ne vais pas révéler son identité dans la presse et je suis certaine que personne de la presse ne le connaît. M pa vle moun mete nou nan zen », plaisante Syndie Désir, qui ne tombe pas amoureuse de n’importe qui. « L’homme qui me fait craquer ? Il doit m’impressionner, confie la future diva. Ce n’est pas une question de physique ou de taille, c’est tout un package. »

Valéry [email protected]

Syndie Désir : « J’aime me sentir reine »

Devenir Miss d’un concours de beauté et d’intelligence était loin d’être le rêve de Syndie Désir, mais c’est une porte qui s’ouvre pour cette fille de 22 ans dont la tête bouillonne de projets. La Miss Vidéomax 2013 croit vraiment en ses potentialités, sa beauté. Plus confiante qu’elle, on meurt...

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Pour la première fois depuis plus d’une décennie, les groupes Boukan Ginen et Boukman Eksperyans se parta-geront la scène en Haïti, à Café Trio, le 31 octobre 2013, dans le cadre des festivités entourant la fête des Morts. Eddy Fran-çois, figure de proue de Boukan Ginen, rentré des États-Unis où il vit désormais avec une grande partie des musiciens de son groupe, et Lòlò, de Boukman Ekspe-ryans confient à Ticket leurs impressions à la veille de cet évènement.

La hache de guerre est définitivement enterrée entre Eddy François et Boukman Eksperyans, groupe au sein duquel le samba a passé plus d’une dizaine d’an-nées. Cette affiche devrait le confirmer aux fans incrédules qui n’avaient pas en-core eu la chance de voir Boukan Ginen et Boukman Eksperyans sur la même scène. « Boukman, je l’ai constaté avec le temps, est une affaire de famille. Pendant les 14 ans que j’y ai passé, on a élaboré bon nombre de projets. A un certain moment ils ont décidé de les réaliser sans moi. Mais tout cela est passé. J’ai formé Boukan Ginen tout de suite après et la page est tout à fait tournée maintenant », confie l’artiste, revenant sur sa séparation d’avec Boukman.

Après s’être consacré à sa carrière solo pendant quelques années, le chanteur et guitariste a repris ses services au sein de Boukan Ginen dont l’inactivité, selon lui, résultait d’une baisse de valeur de la musique racine sur le plan international notamment. Le groupe, dont la dernière musique, une méringue carnavalesque assez engagée, date de 1999, a récem-ment repris ses activités. Il a déjà fait de petites tournées à l’intérieur des Etats-Unis. « Boukan Ginen ap mache e pou jan m wè Eddy ap viv la a, m pa ka plenyen ! », confie l’artiste, manifestement satisfait de sa vie.

La bande à Eddy François revient donc pour la première fois en Haïti après environ 15 ans d’absence. Les musi-ciens sont les mêmes. Eddy François au micro, Vladimir Jean-Félix à la guitare, Richard Laguerre à la basse, Jude Sanon au tambour, Manila François, femme du chanteur, comme choriste et Azakamede. Kéké Bélizaire et Fabrice Rouzier les accompagneront pour suppléer, entre autres, l’absence du keyboardiste de Bou-

Boukan Ginen et Boukman Eksperyanssur le même podium

kan Ginen retenu aux Etats-Unis dans le cadre de ses études. « C’est une très belle affiche ! Je pense qu’on a besoin de ce genre d’initiatives en Haïti en vue de montrer au peuple que les Haïtiens ne doivent plus se battre entre eux. On recherche l’unité en vue de mieux mener le pays vers la lumière. On espère donner l’exemple. »

Lòlò, de Boukman Eksperyans, semble tout aussi enthousiaste. « J’ai été agréablement surpris quand le promoteur m’a fait part du line-up. Je suis content que le grand de la musique racine qu’est Boukan Ginen ait recom-mencé à se produire. Je les ai vus perfor-mer à Miami récemment et j’ai beaucoup apprécié. Je souhaite qu’ils continuent sur cette lancée car la tendance racine a besoin de cela maintenant plus que jamais. »

« Il y avait certes eu des litiges quand Eddy a quitté Boukman. Mais on a tout réglé à l’amiable. On a par la suite chanté ensemble plusieurs fois », continue Lòlò. Le groupe Boukman Eksperyans, tou-jours présent sur la scène musicale haï-tienne, est en plein dans une minitour-née nationale et pense déjà à l’agenda de 2014. Le groupe a, selon Lòlò, déjà confirmé sa présence à Congo Square, à New Orleans l’année prochaine.

En attendant, le rendez-vous est fixé à Café Trio le 31 octobre pour une soirée forte en émotions avec deux figures emblématiques de la musique racine en Haïti. « Il ne fait pas de doute que le club sera plein à craquer car, Café Trio étant bien trop petit pour accueillir un tel évènement ! », conclut le maître à penser de Boukman Eksperyans.

Daphney Valsaint

Asline Volcy # 1400

Louis Blanchet ‘’Sensini’’ # 1500 Milien Pierre Jean # 1200

Charma Ledix # 1100 Dieubon Augustin # 1600 Lamour Laguerre # 1300

Roussie Honoré # 1000

Digicel Stars, au stade où les candidats se font peur

Les photos de l’un des shows antérieurs ont été, accidentellement, publiées en lieu et place de celles du show du 26 octobre où Roussie Honoré, définiti-vement # 1000, Charma Ledix, # 1100, Milien Pierre Jean # 1200, Lamour Laguerre # 1300, Asline Volcy # 1400, Louis Blanchet ‘’Sensini’’ # 1500 et Dieubon Augustin, # 1600 ont livré des prestations qui méri-tent nos votes cette semaine. Le public peut conti-nuer à regarder la rediffusion du show sur Radio-Télé Ginen (ch.18) au cours de la semaine, les lundis 4h p.m., mercredis 4h p.m. et vendredis 5h p.m. D’autres stations de la province dont Télé Venus (Cap-Haïtien), Télé Delta (St-Marc), Télé Contact (Petit-Goâve), TMS (Cayes), Télé Express (Jacmel), RTDM (Hinche) diffu-sent cette septième édition de Digicel Stars.

Voici les candidats à voter cette semaine

Errata

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Jeudi 31 octobre 20136

8 clubs brigueront la succession du Tempête de Saint-Marc au palmarès du Super-8 lors de la 8e édition de cette compétition

prévue du 2 au 17 novembre 2013. Ce sont : L’AS Mirebalais, champion national, le Valencia (2e), le Racing Club Haïtien (3e), l’AS Petit-Goâve (4e), Baltimore de Saint-Marc (5e), Aigle Noir (6e), Don Bosco (7e) et FICA (8e).

Samedi, c’est le Don Bosco qui croisera le fer avec le Valencia de Léogane dans le match d’ouverture de cette 9e édition au stade Sylvio Cator en match aller. Les 3 autres 1/4 de finales allers opposeront dimanche, le FICA à l’AS Mirebalais au parc Saint-Victor, l’Aigle Noir au Racing Club Haïtien au stade Sylvio Cator et le Baltimore à l’AS Petit-Goâve au parc Levelt. Les 1/4 de finales retour sont prévus pour le milieu de la semaine prochaine.

Le 17 novembre 2013, le stade Sylvio Cator accueillera la finale de cette compétition pour la 2e fois de l’histoire après 2010. C’est une nou-

Digicel et Cocon lancent la 8e édition du Super 8

veauté. Depuis la création de cette compétition en 2006 c’est le parc Levelt qui a accueilli la majorité des finales, soit cinq au total. Le Cap-Haïtien en a accueilli une et Port-au-Prince a été l’hôte de la finale de l’édition 2010.

Au niveau du palmarès, c’est la ville de Saint-Marc qui détient le plus

La Digicel et la Commission d’Organisation des Compétitions Nationales (COCON) ont lancé ce mercredi la 8e édition de la Coupe Digicel communément appelée Super 8 a été lancée lors d’une conférence de presse donnée ce mercredi a la salle de conférence du stade Sylvio Cator.

grand nombre de trophées avec 3. Tempête de Saint-Marc (vainqueur des éditions 2007 et 2012) détient 2 et le Baltimore (vainqueur de la première édition en 2006) détient l’autre; soit 3 sur les 7 trophées mis en jeu par la Digicel lors des 7 premières éditions. La ville du Cap-Haïtien en compte 2, remportés par l’Association

Sportive Capoise (2009 et 2011), la ville de Mirebalais en compte 1 avec la victoire de l’Association Sportive de Mirebalais en (2008) et Port-au-Prince en compte un seul avec l’Aigle Noir, vainqueur en (2010).

Si Port-au-prince accueillera la finale du Super-8 2013, le site où se jouera la finale du super champion qui opposera le vainqueur du Super-8 au champion national n’est pas encore déterminé. Une précision : si le cham-pion national 2013, l’AS Mirebalais, parvient à réaliser le doublé en rem-portant le Super-8, c’est le vice-cham-pion national (Valencia) qui disputera le match des champions contre l’AS Mirebalais. Sinon le match du super champion opposera l’AS Mirebalais au vainqueur du Super-8.

Selon les responsables de la Di-gicel et de la Cocon, 20 000 dollars de primes seront distribués suivant leur classement à l’issue de l’édition 2013.

Enock Néré/[email protected] [email protected]

SUPER HUIT 2013

Le Tempête de Saint-Marc, actuel champion du Super Huit ( Photo : Yonel Louis )

Pour son entrée en lice dans la dernière phase des éliminatoires de la Coupe du Monde, Haïti s’est bien tirée face au Mexique ce mercredi à Montego Bay. Les jeunes grenadières obtiennent un nul qui laisse augurer un avenir prometteur dans cette compétition

La sélection nationale haïtienne de football féminin a concédé le nul 1-1 face au Mexique pour son entrée en

lice de la dernière phase des éliminatoires de la Coupe du monde à Montego Bay en Jamaïque.

La jeune Capoise Batcheba Louis, inscrivant son 27e but depuis le début des éliminatoires de cette Coupe du monde, a ouvert le score en faveur de la formation haïtienne de football en première période. La portière de l’équipe haïtienne, Jonie Gabriel, a, par la suite, fait forte impres-

CoUPE dU MondE U17 FooTbaLL FéMInIn CoSTa RICa 2014 : ELIMInaToIRES/PHaSE ConCaCaF/GR a

Un nul 1-1 prometteur contre le Mexique pour Haïti

sion sur la Mexicaine qui allait tenter de transformer un pénalty pour la porter à manquer sa tentative. Haïti menait 1-0 à la mi-temps.

En seconde période, les Mexicaines ont pu obtenir l’égalisation à la 69e mi-nute de la partie et conserver un score de parité 1-1 jusqu’au coup de sifflet final du match qu’on considérait comme le match le plus difficile pour la formation

haïtienne.Cependant tout n’est pas encore

joué dans ce groupe composé d’Haïti, du Salvador, du Mexique et surtout du pays hôte qu’Haïti affrontera dimanche dans son dernier match de la phase de poule au niveau de la Concacaf. En effet, les Jamaïcaines joueront sur leur pelouse et bénéficieront de l’appui de leur public. Haïti devra, avant de les affronter, défier

le Salvador vendredi et ce n’est pas un client facile.

Il faut retenir pour l’histoire que la formation de départ de la sélection na-tionale haïtienne U17 de football fémi-nin entraînée désormais par l’Americain d’origine polonaise Shek Borkowski a été la suivante:

Jonie Gabriel - Verlène Estimé, Jen-nyfer Limage, Soveline Beaubrun, Fathou Martha Dorcé - Kensia Destinvil, Lafleur Zila - Sherley Jeudy, Nerloudes Nicolas , Iznada Lebrun - Batcheba Louis.

La formation de départ du Mexique entraînée par D. Cuellar qui avait défié l’équipe haïtienne était : Alvarado - Gar-cia, Flores, Bernal, Gonzales - Woodall, J. Gonzalez, Cuevas, Moreno - Cruz et Garcia.

La prochaine sortie de l’équipe haï-tienne sera contre le Salvador vendredi et la mission de cette équipe pour le moment est de terminer parmi les 2 premiers de ce groupe afin d’accéder en demi-finale.

Enock Néré/[email protected] [email protected]

L’équipe haïtienne U-17

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Jeudi 31 octobre 2013 7

Ce choix est une façon d’exprimer no-tre reconnaissance face à cette mar-que de confiance qui a fait de nous, de loin, le numéro un des maisons de transferts. Cette implication sociale, nous la devons à notre clientèle qui la mérite d’ailleurs.

LN : Certains confrères ont tendance à répéter ou à quali-fier le championnat national de championnat Digicel, et non de SogeXpress. Alors, comptez-vous remédier à cette situation ?

FL : Cette compagnie supporte largement le football depuis plus de 6 ans. Notre intention n’est pas de lui ôter ses titres de noblesse. Bien au contraire, notre volonté est de collaborer avec elle pour le bien du football.

LN : Est-ce que la SogeXpress se limite seulement à verser de l’ar-gent aux clubs de D1, sans prendre d’autres initiatives susceptibles de vulgariser ses produits ?

FL : D’autres initiatives seront cer-tainement prises. L’une d’entre elles est le concours lancé pour la détermi-nation du « Joueur favori SogeXpress 2013 ». Il s’agit d’un programme de valorisation qui durera plus de trois mois et qui permettra à la population de mieux connaître, d’apprécier et d’aimer les joueurs nationaux.

LN : Il est fortement question que votre institution rejoigne l’As-sociation haïtienne de presse spor-tive (ASHAPS) pour élire le meilleur joueur de la saison.

FL: En effet, nous souhaitons organiser, en collaboration avec l’ASHAPS, une grande cérémonie de couronnement du « Joueur favori, du meilleur joueur de l’ASHAPS et du meilleur butteur de la saison ». Nous le prévoyons pour décembre 2013.

LN : Dites-nous, la SogeXpress c’est quoi?

FL : Créée en octobre 2002, la So-

geXpress est une filiale à 100% de la Sogebank, dont la mission principale est de faciliter les échanges financiers entre les Haïtiens à l’étranger et ceux vivant en Haïti. Représentant de la Western Union en Haïti, grâce à son service de paiement innovateur, la SogeXpress est incontestablement le leader sur le marché des transferts avec aujourd’hui 30% de parts de marché.

Elle compte aujourd’hui plus de 300 points de transfert Western Union à travers le pays. Son infras-tructure technologique et son ex-périence dans le domaine ont aussi permis à la SogeXpress de s’impliquer dans d’autres domaines, dont, à titre d’exemples :

1)-La livraison depuis 2011 des demandes d’extrait d’archives pour le compte des Archives nationales

d’Haïti:2)-Le paiement du programme

« Kore Etidyan » du Faes depuis dé-cembre 2012:

LN : Y a-t-il d’autres initiatives que vous comptez réaliser dans le but de faire écho de la présence de votre institution dans la compéti-tion reine du pays ?

FL : Plusieurs autres initiatives seront prises dans le cadre de cet accord avec la FHF. Si elles visent le réhaussement de notre image de mar-que, elles auront toutes comme ligne directrice la valorisation des joueurs locaux évoluant dans le championnat national. Des billboards et panneaux avec la photo des joueurs seront placés en divers points à travers le pays. Des t-shirts avec leur photo seront disponibles dans les différents bureaux SogeXpress-Western Union; des posters avec la photo des joueurs seront aussi disponibles, ainsi que des autocollants pour les voitures. Il s’agit d’un vaste programme de valorisation jamais réalisé en Haïti.

Le Nouvelliste : Votre mot final ?

Franck Lanoix : Nous espérons que les gens seront là pour féliciter les clubs et la FHF pour leur détermi-nation et leurs efforts dans des situa-tions d’évolution tellement difficile. D’apprécier le courage des joueurs du championnat national et de sou-haiter un meilleur encadrement pour eux. Nous croyons que notre contri-bution sera une pierre additionnelle dans la construction, la structuration et la professionnalisation des clubs haïtiens.

Merci !

Propos recueillis par Légupeterson Alexandre/[email protected]

Lanoix : SogeXpress veut valoriser des joueurs haïtiens

Stéphane Lanoix, président-directeur général de la SogeXpress ( Photo : Yonel Louis )

Volley 2000 lance le Masters 2013Du 15 au 18 novembre 2013 au Gymnasium Vincent, Volley 2000 présentera la 3eme édition du championnat de volley-ball Masters.

A côté de la Digicel, le football national dispose d’un nouveau sponsor depuis plusieurs mois, la SogeXpress. Apporter une

pierre additionnelle dans la construc-tion, la structuration et la profession-nalisation des clubs haïtiens n’est autre que le leitmotiv du président-directeur général de la SogeXpress qui investit plus de cent mille (100 000.00) dollars US dans le championnat national de première division. Mis à part cet in-vestissement, l’autre sponsor officiel du football national compte organiser pas mal d’événements sportifs tout cela pour rehausser et rentabiliser la compétition reine du pays.

Le Nouvelliste : Qu’est-ce qui a motivé la SogeXpress à venir au chevet du championnat national de D1 ?

Franck Lanoix : Le football est le sport national, même si à Port-au-Prince l’engouement des fanatiques s’est considérablement apaisé. Dans les autres villes du pays, il demeure le sport roi. Il est normal que la SogeX-press, en tant que leader du marché des transferts en Haïti, supporte les clubs de football dont les matches font la joie du public, donc notre clientèle. Cette implication sociale est importante pour nous.

LN: Cela fait déjà plusieurs mois depuis que votre institution colla-bore avec la FHF pour sponsoriser les équipes de la D1. Alors, voulez-vous dresser un premier bilan pour les lecteurs du Nouvelliste?

FL: Il est positif. Nous avons ap-pris à mieux connaître les joueurs des différents clubs. Ce qui nous a permis de mieux appréhender les multiples difficultés du football en Haïti. Nous nous sommes rendus sur différents terrains où se joue le championnat. Il est quasi certain que le pays a un manque d’infrastructure pour ne pas dire qu’il manque de tout. Ce qui ren-force notre conviction d’avoir fait le bon choix: celui de participer au ren-forcement des clubs et de nous rap-procher davantage de notre clientèle qui est essentiellement les spectateurs des matches à travers le pays.

LN : Qu’est-ce qu’il y a dans ce contrat?

FL : Par ce contrat, la SogeXpress supporte tous les clubs de la D1 pour un montant de plus de 100 000 dol-lars américains. En contrepartie, la SogeXpress devient avec la Digicel, le sponsor officiel des clubs de D1 et du championnat national de première division. Ainsi, la SogeXpress a son logo au dos des maillots de tous les clubs jouant en D1.

LN : Avec quel objectif vous tentez le pari de sponsoriser le football haïtien ?

FL : Plus de 260 000 clients font confiance à la SogeXpress en recevant ou en expédiant leurs transferts dans l’un de nos bureaux à travers le pays.

Page 8: Boukan Ginen et Boukman Eksperyans sur le même podium

8 31 octobre 2013No 970

Les productions Bleues d’Haïti reprennent leurs soirées mondaines qui ont débuté l’an dernier sous la direction de certains animateurs culturels à Delmas 31. Après un premier transfert à la route de frères, leur nouveau fief est désormais au Rendez-vous Sport bar, situé au # 1, Tabarre 27, carrefour Fleuriot. Rebaptisée « Rendez-vous acous-tique », cette soirée artistique rassemble dans un format simple des jeunes talents de la musique tous les vendredis soirs à compter de 7 heures p.m.

Déjà, le public de Delmas, Tabarre, Frères et les zones avoisinantes font de « Rendez-vous acoustique » leur rendez-vous de prédilection. Les Productions Bleues se basent sur le choix des artistes invités pour agrandir son audience. De ce fait, dans une série spécialement dédiée aux talents de sexe féminin, Jeejee, Salina Charles, Anie Alerte Joseph, Claudia Philogène ont enflammé le resto-club à Tabarre, un avant-goût pour annoncer Géraldo et le troubadour Boulo Valcourt pour ce vendredi. Rendez-vous acoustique est la deuxième activité des Productions Bleues à côté de son feuilleton en rotation sur RFM.

Plésius Junior LOUIS (JPL 109) [email protected]

Kokoye night devient« Rendez-vous acoustique »à Tabarre

Bonne Fête BélO à the Backyard le 30 octobre 2013

Anie, Salina, Jocelyne Bijoux, Jeejee, Claudiapour un Rendez-vous acoustique réussi

Le comité organisateur et deux des artistesHaroldly mix a assuré l’animation Le public acappréciée la soirée

BélO chante avec Eddy François à la guitare Mikaëlle Cartriight et des amis, avec Chantal Moreno de l’OIF en arrière plan Hello Roudy !!!

Amis, musiciens et artistes se sont réunis avec joie pour chanter pour BélO

Miu, qui a un peu disparue de la scène musicale, fait un tribute à BélO