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LE MAGHREB Le Quotidien de lconomie POUR VITER L A PROP A GA TION DE L A P ANDMIE Les demi- voyages ne suffisent pas payer le carburant ! (P3) Confinement partiel de 18 communes sØtif EDITION N6352 MERCREDI 8 JUILLET 2020- PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM LE MAGHREB du 8 Juillet 2020 "La vØritable relance Øconomique nationale ne nØcessite pas de financements, mais une stratØgie pour une Øconomie forte et compØtitive travers des rØformes structurelles" (P5) ! ABDELHAK LAMIRI, PROFESSEUR CONOMISTE ! LES TRANSPORTEURS PRIVS REFUSENT DE REPRENDRE L’ACTIVIT ET CONFIRMENT: Le cadre de vie, un terrain de prØdilection pour les luttes citoyennes Farhat At Ali insiste sur la relance du complexe Sider El Hadjar selon la logique de l’industrie industrialisante ! INDUSTRIE : ! LE BTON AU DTRIMENT DES ESPACES VERTS (P4) Le gouvernement suit avec une attention particuli Lre la situation sanitaire dans le pays en ne nØgligeant aucun aspect pour Øviter la propagation de cette pandØmie du coronavirus. Le ministre de la SantØ, de la Population et de la RØforme hospitali Lre, Abderrahmane Benbouzid, avait dØj indiquØ que le retour au confinement sanitaire "n’est pas l’ordre du jour", mais, il a, toutefois, bien prØcisØ que cette mesure n’est pas totalement exclue et sera ciblØe dans les localitØs qui verront une "propagation importante" des cas de contaminations au coronavirus. (Lire en Page 3) Tebboune prØside une sØance de travail sur l’Ølaboration du Plan national de relance socio-Øconomique ! PRSIDENCE : (P3) (P4)

BOURSE D’ALGER: LE MAGHREB - Revue de presse Algerie

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Page 1: BOURSE D’ALGER: LE MAGHREB - Revue de presse Algerie

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

POUR ÉVITER LA PROPAGATION DE LA PANDÉMIE

Les demi-voyages ne

suffisent pas àpayer le

carburant !(P3)Confinement partiel

de 18 communes à sétif

EDITION N°6352 MERCREDI 8 JUILLET 2020- PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

LE MAGHREB du 8 Juillet 2020

"La véritable relanceéconomique nationale

ne nécessite pas definancements, mais une

stratégie pour uneéconomie forte et

compétitive à traversdes réformesstructurelles" (P5)

! ABDELHAK LAMIRI,PROFESSEUR ÉCONOMISTE

! LES TRANSPORTEURSPRIVÉS REFUSENT DE

REPRENDRE L'ACTIVITÉET CONFIRMENT:

Le cadre de vie,un terrain deprédilection

pour les luttescitoyennes

Farhat Aït Ali insiste sur la relance du complexe SiderEl Hadjar selon la logique de l'industrie industrialisante

! INDUSTRIE :

! LE BÉTON AU DÉTRIMENTDES ESPACES VERTS

(P4)

Le gouvernement suit avec une attention particulière la situation sanitaire dans le pays en nenégligeant aucun aspect pour éviter la propagation de cette pandémie du coronavirus.Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane

Benbouzid, avait déjà indiqué que le retour au confinement sanitaire "n'est pas à l'ordre dujour", mais, il a, toutefois, bien précisé que cette mesure n'est pas totalement exclue et sera

ciblée dans les localités qui verront une "propagation importante" des cas de contaminationsau coronavirus. (Lire en Page 3)

Tebboune préside une séance de travail sur l'élaboration du Plan national de relance socio-économique

! PRÉSIDENCE :

(P3)

(P4)

LE TAUX des accidents de la route a enregistré une baissede 22,7% les cinq (05) premiers mois par rapport à la même

période de l'année passée, ont indiqué lundi les services de sécurité routière.

LE CHIFFRE DU JOUR

22,7

L e président de la République,Monsieur Abdelmadjid Tebbounedans l'interview qu'il a accordée

samedi à France 24 n'a pas exclu un dur-cissement du confinement, si laCommission scientifique chargée du suivide l'évolution du coronavirus en Algériele recommande. " Nous exécutons lesrecommandations de la Commissionscientifique, si elle voit qu'il est impératifd'aller vers un confinement partiel, dansquelques villes ou quartiers, on le fera ".Pour sa part, le ministre de la Santé, de laPopulation et de la Réforme hospitalière,Pr. Abderrahmane Benbouzid vient d'af-firmer que le confinement sanitaire n'estpas à l'ordre du jour. " Néanmoins, nousavons des instructions que si une wilaya,une commune ou une daïra enregistre unepropagation importante du virus repré-sentant une menace sanitaire pour lescitoyens, il n'est pas exclu que le Premierministre opte pour un confinement ciblédans des régions qui verront une progres-sion importante des cas de contamina-tions au coronavirus ".La première et deuxième phase de décon-finement déclinées par la feuille de routedu Premier ministre, Abdelaziz Djeradont généré un certain type de dérapage,

plus ou moins problématique, un compor-tement irrationnel et incontrôlable de lapart de la population, l'audace est deve-nue presque partout une dangereuseinsouciance, nourrie par un phénomènede déni. Beaucoup de citoyens à traversles différentes régions du pays ont pristous les risques, bravant notamment lesrègles de prévention sanitaire et ce, à unmoment où l'épidémie est toujours activeet évolutive dans le pays, comme l'a sibien signifié le ministre de la Santé qui afait état d'un rebond des cas de contami-nations en Algérie, à l'instar du reste dumonde où la progression est beaucoupplus importante. Il a imputé cette situa-tion à de " multiples raisons " dontnotamment " le non- respect des mesuresde précaution et de prévention ".Même le chef de l'Etat lors de son pas-sage samedi sur le plateau de France 24,s'est dit qu' " il s'attendait un peu à la pro-gression des cas de contamination, sou-haitant que " cela s'arrête et que les mesu-res prises par la Commission scientifiquesoient respectées par les ciotyens. Il arappelé en ce sens que parfois, les tradi-tions ont pris le pas sur les recommanda-

tions de la Commission scientifique. "Nous avons constaté que la progression,qui paraît à la limite acceptable, est duebeaucoup plus à des contacts familiaux,mariages, circoncisions et autres� ", a-t-il déploré avant de souligner " avoir lancéun appel et demandé à tous les responsa-bles locaux et autres afin d'interdire cegenre de regroupements dans des endroitsclos ". Le président Tebboune a, en outre,regretté que " parfois quelques jeunes necroient pas à la Covid-19 tant qu'ils nel'ont pas vue de leurs propres yeux et pen-sent que c'est un spectre qu'on utilise pouressayer de les empêcher de s'exprimer ",relevant, toutefois, que " cela commenceà changer ".De tout ce qui précède, il est impératifque le citoyen garde en tête que la situa-tion sanitaire change de jour en jour etqu'il doit s'adapter aux nouvelles réalitéssurtout en planifiant son quotidien selonles mesures de prévention afin d'éviterque l'épidémie s'installe profondément.En effet, la sortie partielle du déconfine-ment a été considérée par la plupart descitoyens, comme une page tournée del'épidémie en organisant fêtes, mariages,

l'assaut vers les espaces commerciaux,tout en ignorant les gestes barrières.Résultats des courses : " Quinze joursplus tard, on a eu une explosion des casdans certaines wilayas. Ceci n'est cepen-dant pas propre à notre pays. Dans cer-tains pays du monde, on assiste au mêmephénomène. La seule différence c'est que ces pays-làont pris le parti de déconfiner plus quenous et totalement toutes les activités ", anoté dans une déclaration, Dr. MohamedBekkat Berkani, membre de laCommission scientifique de suivi etd'évaluation de la Covid-19 en Algérie.Pour ce scientifique, les piétons ignorentles sanctions et ne portent pas le masque,sans être inquiété ! Il s'agit donc d'un pro-blème d'application de la loi, c'est-à-dire-que les pouvoirs publics doivent être plusfermes dans l'application des décisions. Ilfaut être intransigeant. Il faut qu'il y aitdes agents qui sillonnent les commerceset ferment ceux dont les propriétaires nerespectent pas la loi. Cela produira uneffet boule de neige et le commerçant d'à-côté saura à quoi s'en tenir.

B. C.

Post scriptum

Par B. Chellali

Coronavirus : seule l'application de la loi éviterala progression de l'épidémie

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

BOURSE D'ALGER:

Deux nouvelles demandes d'introduction La Commissiond'organisation et desurveillance desopérations de Bourse(Cosob) a reçu en2020 deux nouvellesdemandesd'introduction à laBourse d'Alger, aindiqué à l'APS sonprésident, AbdelhakimBerrah.Il s'agit de deux PME(petites et moyennesentreprises) qui ontdéposé officiellementdes demandes de visade la Cosob (autoritéde régulation dumarché financier) afinde faire leurs entréesà la place d'Alger quiavait ouvert uncompartiment dédiéexclusivement à cetype d'entreprises en2012, selon M. Berrah.

L a première demandeconcerne une sociétéactivant dans le secteur

agro-alimentaire qui aspire àprocéder à une levée de fonds del'ordre d'un (1) milliard dedinars.Déposée par une PME activantdans le domaine du tourisme, ladeuxième demande porte sur uneopération d'émission des titresparticipatifs pour un montantglobal de 10 milliards de dinars,sur une période de trois ans enune ou plusieurs fois, selon lebesoin.

En 2019, la Cosob avait lancéune enquête dans l'objectifd'identifier les PME éligibles àl'introduction en Bourse. Ce tra-vail a débouché sur l'identifica-tion d'une dizaine d'entreprisesdont "une bonne part d'entreselles ont officiellement mani-festé leur intention d'entamerleur processus d'introduction enbourse", affirme M. Berrah.S'agissant du marché principalde la Bourse d' Alger, il devraitlui aussi, être alimenté par denouvelles introductions parmi"les sociétés performantes quicontribueraient à la profondeuret la liquidité de notre marché".En effet, trois sociétés devraientfinaliser leurs processus d'intro-duction en Bourse, lancés déjàen 2019 et 2018. Ces sociétésactivent dans les secteurs del'agroalimentaire, travauxpublics et la fabrication d'équi-pements industriels.La Cosob souhaite relancer leprocessus d'introduction enBourse des sociétés publiques.En outre, M. Berrah a affiché sonsouhait de lever le gel sur le pro-cessus d'introduction en Boursede à huit (08) sociétés publiques,

ce qui "donnera plus de crédibi-lité au marché financier algé-rien". Pour rappel, le Conseil desparticipations de l'Etat (CPE)avait donné, en 2013, son avalpour l'ouverture ou l'augmenta-tion du capital social à travers laBourse, à la banque CPA, auxtrois cimenteries relevant dugroupe GICA, à la compagnied'assurance CAAR, à CosiderCarrières (filiale du groupeCosider), à l'entreprise Hydro-aménagement et à l'opérateurhistorique de téléphonie mobileMobilis. Cependant, aucune deces entreprises n'a rejoint laBourse d'Alger à ce jour.Evoquant l'impact de la pandé-mie de Covid-19 sur le processusd'introduction en Bourse, M.Berrah a assuré que la Cosobenvisage d'assouplir "exception-nellement" ces conditions enprenons en considération labaisse des chiffres d'affaires desentreprises en 2020 en raison dela crise sanitaire."Pour être admise à la Boursed'Alger, la société doit avoir réa-lisé des bénéfices durant l'exer-cice précédant sa demande d'ad-mission. Mais pour l'année 2020,

nous allons mettre en place unedérogation pour que la crise sani-taire ne soit pas un frein pourl'introduction en Bourse, àcondition que la baisse du chiffred'affaires soit liée directement àla pandémie et pas à d'autres rai-sons", a déclaré le premier res-ponsable de la Cosob. Par ail-leurs, M. Berrah a assuré que letravail d'implantation de lafinance islamique et de ses ins-truments "suit son cours". Dansce sens, il explique qu'en atten-dant la mise en place d'un cadrejuridique approprié, la placed'Alger a développé des structu-res et des montages permettantl'émission de produits conformesà la Charia. Cette approche opérationnelle aété confortée par la mise en placerécemment, au niveau du HautConseil Islamique (HCI), d'unestructure composée notammentd'experts dans la finance islami-que, ou dans ce qu'on appelle"Fiqh EL-Moamalat", en vue dese prononcer sur la conformitédes produits financier par rap-port à la charia, a-t-il relevé.Ainsi, "certains produits de lafinance alternative peuvent êtremis en place aisément sur le mar-ché sans soulever la contrainteliée de l'absence d'ancrage juridi-que, souvent évoquée pour lanon commercialisation de cegenre de produits". Il s'agit de titres participatifsdont la rémunération est baséesur un rendement espéré, préciseM. Berrah soulignant que la miseen place de ce produit qui n'offreaucun intérêt fixe, a connu unsuccès et un engouement sur lesmarchés où il a été mis en place.Interrogé sur une éventuelleouverture du marché financieraux investisseurs non résidents,en vue de leur permettre de réali-ser des investissements en porte-

feuille, M. Berrah a estimé quece moyen est "judicieux" pourfaire connaitre le marché algé-rien à l'international. "Beaucoupde marchés, notamment dans despays similaires au notre, se sontdéveloppés grâce à la contribu-tion des investisseurs non rési-dents qui apportent, non seule-ment du capital, mais égalementun savoir-faire dans la gestion duportefeuille, permettant ainsid'élever le niveau de profession-nalisme auprès des intermédiai-res financiers de notre marché",a-t-il noté.Cependant, cette ouverture doitêtre accompagnée par "un mini-mum de règles fixées telles quele taux maximum de titres qu'uninvestisseur peut en détenir dansle capital d'une société cotée oude la durée de détention des titresavant la sortie du capital", selonM. Berrah ajoutant que l'Algériepourrait bénéficier des différen-tes expériences des pays duMaghreb en matière de politiqued'attractivité des IDE sur le mar-ché boursier, en s'inspirant desdifférentes réformes entaméesdans chaque pays. Concernant l'implémentation desplateformes informatiques à laBourse d'Alger, M. Berrah a faitsavoir que ce projet, mené par leconsortium espagnol BME-AFI,dans l'objectif d'automatiser lessystèmes d'information des insti-tutions du marché financier(SGBV, COSOB, et Algérie clea-ring), est actuellement "en phasede test". Malgré le retard accu-mulé en raison de "facteurs indé-pendants au projet", les équipe-ments informatiques prévusd'être livrés début 2019 ont étélivrés à la Société de gestion dela bourse des valeurs (SGVB) aumois d'octobre 2019, rappelle M.Berrah.

Malika R.

Page 2: BOURSE D’ALGER: LE MAGHREB - Revue de presse Algerie

TÉLÉVISION LE MAGHREB du 8 Juillet 2020 - 15

L'amie prodigieuse 20h00

Avec : Ludovica Nasti, Elisa DelGenio, Margherita Mazzuco, GaiaGirace, Elisabetta De Palo, LucaGallone, Antonio Milo, Valentina Acca Tandis que Lila travaille à la cordonne-rie de son père, Elena est parvenue àentrer au collège. Mais rapidement, avecla puberté, la jeune fille, trop complexée,rencontre des difficultés dans sa scola-rité. Impossible pour elle de compter surle soutien et les conseils de Lila, qui apris ses distances. Lila, de son côté, étu-die en secret, et se met à développer undiscours féministe...

SSelection du jourelection du jour

Le monde de Jamy19h55

De Natalie Dessay à Gautier Capuçon enpassant par Alexandre Tharaud, NemanjaRadulovic, Edgar Moreau, KarineDeshayes, Bertrand Chamayou ouPhilippe Jarrousky, Une vingtaine d'artis-tes de la scène classique se retrouvent auChâtelet pour rendre hommage aux per-sonnels soignants et récolter des fondspour la Fondation Hôpitaux de Paris -Hôpitaux de France. L'initiative a donnélieu à un disque, dont Plantu, parrain de lasoirée avec Stéphane Bern et FranckFerrand, a dessiné la couverture.

Ahmed Sylla 19h45

Prodigal Son 19h55

Après «Ahmed avec un grand A», qui a rencontré un franc succèspublic, et plusieurs expériences réussies au cinéma et à la télévision,Ahmed Sylla remonte sur scène avec «Différent». Dans ce nouveauspectacle, le jeune humoriste explore les frontières entre les hommeset les femmes, entre les peuples ou encore entre l'homme et la techno-

logie. Mêlant impro-visations et sketchesécrits, Ahmed Syllafait rire, émeut, sur-prend et séduit par sacapacité à endosserdes personnages dif-férents, de l'agenteimmobilière à l'auto-mobiliste fan deJohnny Halliday.

Zone interdite 20h00

Présenté par : Ophélie MeunierL'été, c'est la saison des mariages et même si cette année, la pandémiea bouleversé les plans de nombreux couples, certains ont pu se dire "oui " juste à temps. Ces couples que Zone Interdite a suivis ont vouluprofiter de cette cérémonie pour réaliser leurs rêves les plus fous.

Maeva s'apprête àépouser Stéphane etespère un mariagedigne d'une princesse.Elle a choisi l'îleMaurice pour décor etrêve d'un carrosse et deromance. Lui, souhaite de l'adré-naline et une entréefracassante à la JamesBond. Fédérico et Eva,deux passionnés de lasérie Game of Thrones,se sont promis de nerien faire comme toutle monde.

Aujourd'hui, Michaël Youn est de retour sur la chaîne et n'a rien perdu de son énergie ni de sonimpertinence. Entouré de ses amis de toujours, il convie ses fans à découvrir le «MorningNight». Ce programme plein d'humour, de dérision - et d'autodérision - est le fruit d'uneintense préparation. Des sketches teintés de parodie, de fausses pubs, des chansons et des défisse succèdent. Vincent Desagnat et Benjamin Morgaine sont de la partie. Charlotte Gabris etTom Villa rejoignent l'équipe. Mais ils ne sont pas seuls : Audrey Fleurot, Inès Reg, ClaudiaTagbo, Philippe Lacheau, François-Xavier Demaison, Arnaud Ducret rivaliseront de talentpour se voir offrir une totale carte blanche de 10 minutes à l'antenne.

Le Morning Night 20h00

Avec : Tom Payne, Lou Diamond Phillips, Bellamy Young, Aurora Perrineau, Frank Harts,Keiko Agena, Daniel Sunjata, Isabel Arraiza Un homme a été tué, embaumé et réinstallé chez lui. L'équipe enquête au Salon des entrepreneursdes pompes funèbres qui se tient au même moment en ville d'autant que Kevin, la victime, était asso-cié à deux personnes du milieu : Tilda et Dev. Leur association avait pris fin un an plus tôt, suite àl'incendie d'un de leurs établissements et la faillite de leur société. Après de brefs interrogatoires sanssuccès, l'équipe retourne voir Dev dans sa chambre d'hôtel. Ils le trouvent inconscient. Il a étéempoisonné à l'antigel, produit qui provoque un embaumement naturel. Ils réinterrogent Tilda...

Edité par la SARLMaghreb Presse

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LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

Il contracte une amibe "mangeuse decerveau" lors d'une baignade en Floride

U n Américain acontracté une infec-tion via une amibe

Naegleria fowleri, aussiconnue sous le nom de"mangeuse de cerveau", enFloride. Le Département dela santé local a averti desdangers de se baigner le nezouvert en juillet, août et sep-tembre, lorsque l'eau est pluschaude. Un baigneur enFloride a contracté uneamibe rare et "mangeuse decerveau", selon un commu-niqué du Département de lasanté local publié le 3 juillet.Selon les responsables sani-taires, ce cas d'amibe, sou-vent fatale et appeléeNaegleria fowleri, a étédétecté dans le comté deHillsborough. Comme l'indique la source, le parasite se trouve naturellement dans l'eau douce etpeut présenter une menace quand il pénètre dans le corps par le nez pour s'attaquer au cerveau. Ilprovoque ainsi une méningo-encéphalite amibienne primaire qui détruit le tissu cérébral. LeDépartement de la santé précise que l'infection est plus susceptible de se produire en juillet, août etseptembre, lorsque l'eau est plus chaude. "La Naegleria fowleri se trouve dans de nombreux lacsd'eau douce chaude, étangs et rivières aux États-Unis, mais est plus fréquent dans les États du sud",a souligné la source. Malgré tout, les responsables sanitaires ont indiqué que depuis 1962, il n'y aeu que 37 cas confirmés d'amibe en Floride. Ils ont également encouragé la population à se fermerle nez ou à utiliser un pince-nez pendant la baignade pour éviter le contact avec les eaux.

TÉLÉGRAMME2- LE MAGHREB du 8 Juillet 2020

Une vedette de rap américain candidat aux élections présidentielles

L e rappeur et producteur KanyeWest, qui prône dans une deses chansons de "viser les étoi-

les", a annoncé samedi sa candidatureà l'élection présidentielle américainede novembre prochain. "Nous devonsmaintenant accomplir la promesse del'Amérique en ayant confiance enDieu, en unifiant nos visions et enconstruisant notre avenir. Je suis can-didat à la présidence des Etats-Unis !Agé de 43 ans, le mari de la star de latéléréalité Kim Kardashian a fait laUne des journaux ces dernières annéespour ses problèmes psychiatriques, sespropos controversés sur l'esclavage etpour son soutien au président républi-cain Donald Trump, pourtant très

impopulaire dans le milieu du rap. Kanye West a d'ailleurs rencontré le président républicain entête à tête dans le Bureau Ovale en 2018. Avant de confier, l'année suivante lors d'une interview,que son soutien à Trump était en fait un stratagème pour se payer la tête des Démocrates et paverle chemin de sa propre course vers la Maison-Blanche.

L e Kremlin a promis d'appliquer le principe de réciprocité aprèsque 49 personnes et organisations, dont 25 Russes, ont étésanctionnées par le Royaume-Uni. La Russie va riposter aux

sanctions "inamicales" annoncées par Londres contre 49 personnes etorganisations, dont 25 Russes, dans le cadre d'un nouveau mécanismepour punir les violations des droits humains, a indiqué mardi leKremlin. "Nous ne pouvons que regretter ces mesures inamicales", adéclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, DmitriPeskov. "Bien évidemment, le principe de réciprocité sera appliqué",a-t-il souligné. La liste noire publiée lundi par le ministère britanni-que des Affaires étrangères comprend notamment 25 citoyens russesaccusés d'être impliqués dans la mort en détention en 2009 de SergueïMagnitski, juriste du fonds d'investissement Hermitage Capital, indi-que l'AFP. Parmi eux figure Alexandre Bastrykine, patron du puissantComité d'enquête, chargé des principales affaires criminelles.L'ambassade russe à Londres a dénoncé ces sanctions dans la fouléecomme une volonté de "faire pression sur des Etats souverains", sou-tenant que les enquêteurs et les juges russes travaillaient "indépen-damment du pouvoir exécutif". Les relations entre Londres et Moscouse sont dégradées ces dernières années sur fond d'opposition sur lesconflits en Syrie et en Ukraine. Londres accuse par ailleurs Moscoud'avoir empoissonné en Angleterre, en 2018, l'ex-agent russe SergueïSkripal et sa fille, des accusations rejetées en bloc par la Russie.

Le FSB russe arrête unconseiller du chef deRoscosmos soupçonné

d'espionner pour l'Otan

S oupçonné d'avoir collecté et livré au représentant del'Otan des secrets d'État sur la coopération militaire, ladéfense et la sécurité de la Russie, un conseiller du

chef du groupe spatial russe Roscosmos sur la politique d'in-formation a été interpellé ce mardi 7 juillet. Il risque unepeine allant jusqu'à 20 ans de prison. Le Service fédéral desécurité (FSB) russe a interpellé ce mardi 7 juillet IvanSafronov, conseiller sur la politique d'information de DmitriRogozine, chef du groupe spatial russe Roscosmos, pouravoir travaillé pour l'Otan. Selon le FSB, il est soupçonnéd'avoir collecté et livré au représentant de l'Otan des secretsd'État sur la coopération militaire, la défense et la sécurité dela Russie. Le comité d'enquête de la Fédération de Russie aengagé une poursuite pénale en vertu de l'article "Haute trahi-son" qui prévoit une peine allant jusqu'à 20 ans de prison.Roscosmos a noté que l'interpellation d'Ivan Safronov n'étaitpas liée à son travail dans la société où il avait nommé auposte de conseiller de Dmitri Rogozine fin mai. Avant cetemploi, de 2010 jusqu'à 2019, il était correspondant du jour-nal russe Kommersant, puis correspondant spécial du quoti-dien Vedomosti, spécialisé dans les sujets militaires et spa-tiaux.

Le Kremlin promet de riposteraux sanctions "inamicales"

de Londres

Tirs au fusil d'assaut sur des véhicules dedirection d'une prison en Isère

D es rafales de fusil d'as-saut ont été tirées dans lanuit de lundi à mardi sur

deux véhicules de direction ducentre pénitentiaire de Varces, enIsère, a indiqué le procureur de laRépublique de Grenoble, cité parl'AFP. Peu avant 03h00 du matin,"un break blanc 308 Peugeot apénétré sur le domaine péniten-tiaire avec deux hommes cagou-lés à bord", a précisé Éric Vaillantdans un communiqué. L'un d'euxest sorti du véhicule et "a tiré unerafale à l'arme automatique detype Kalachnikov en direction duparking des personnels de direc-tion". C'est l'agent en poste aumirador qui a donné l'alerte. Lesgendarmes ont été appelés et sontarrivés sur les lieux vers 03h20."Une vingtaine de douilles decalibre 5,56 ont été retrouvées sur place", a détaillé le procureur. Il n'y a pas eu d'impact sur les autresvéhicules du personnel. Les vitres des véhicules de direction visés ont explosé. Ces véhicules se trou-vaient sur un parking dédié situé devant la maison d'arrêt, à l'air libre, mais à l'écart du parking public,a-t-il encore expliqué. La brigade des recherches de Vif et la section de recherches de la gendarme-rie "ont été co-saisies de l'enquête pour dégradations par moyens dangereux", a ajouté M. Vaillant quis'est rendu sur place et a rencontré la directrice du centre pénitentiaire Valérie Mousseeff et le com-mandant du groupement de gendarmerie en Isère, le colonel Yves Marzin.

Page 3: BOURSE D’ALGER: LE MAGHREB - Revue de presse Algerie

DÉTENTE14 - LE MAGHREB du 8 Juillet 2020

Legouvernementsuit avec uneattentionparticulière lasituationsanitaire dans lepays en nenégligeantaucun aspectpour éviter lapropagation decette pandémiedu coronavirus.

L e ministre de la Santé, dela Population et de laRéforme hospitalière,

Abderrahmane Benbouzid, avaitdéjà indiqué que le retour auconfinement sanitaire "n'est pasà l'ordre du jour", mais, il a, tou-tefois, bien précisé que cettemesure n'est pas totalementexclue et sera ciblée dans leslocalités qui verront une "propa-gation importante" des cas decontaminations au coronavirus."Nous avons des instructions quesi une wilaya, une commune ouune daïra enregistre une propa-

gation importante du virus repré-sentant une menace sanitairepour les citoyens, il n'est pasexclu que le Premier ministèreopte pour un confinement ciblédans des régions qui verront uneprogression importante des casde contaminations au coronavi-rus ", a indiqué le ministre dusecteur.Et justement, c'est dans cet ordred'idées où la santé des citoyensest une priorité, un confinement

partiel sera imposé à compterd'aujourd'hui, de 13 heures à 5heures le lendemain, dans 18communes de la wilaya de Sétifet ce, pour une durée de quinzejours " a indiqué, hier, un com-muniqué du ministère del'Intérieur, des Collectivités loca-les et de l'Aménagement du terri-toire.La même source précise quecette décision a été prise " Dansle cadre des mesures prises parles pouvoirs publics pour empê-cher la propagation du coronavi-rus ". " Cette mesure, décidéeconséquemment à l'évolution dela pandémie dans la wilaya,concerne les communes de Sétif,Ain Arnat, Ain Abassa, Ourissia,Ain Oulmène, K'sar El Abtal,Guellal, Ain Azel, Ain Hd'jar, BirH'dada, El Eulma, Bazer Sekra,El Guelta Ezzerka, Bougaa, AinRoua, Beni Oussine, BaidaBordj (Centre) et Ain K'bira ", aprécisé la même source. Là, il estimportant de souligner que siSétif a été la première wilaya quiconnaît le confinement partieldans certaines de ses communes,d'autres wilayas pourraient bienconnaitre la même situation dansle cas où, les responsables sani-taires constatent une propagationde ce virus mortel dans une ouplusieurs de leurs communes.Cette propagation du virus danscertaines wilayas du pays est dueen grande partie à l'inconsciencedes citoyens qui ne respectentpas les protocoles sanitaires et enparticulier le port des masques etsurtout la distanciation sociale.Des rassemblements dans desquartiers, des cités, voire des

mariages et circoncisions sansprise de précautions sanitairesont permis la propagation de cevirus mortel.Et c'est d'ailleurs ce qui expliquepourquoi plusieurs walis,envertu des compétences qui leursont récemment dévolues, par lePremier ministre, dans le cadrede la lutte contre le coronavirus,ont pris des arrêtés interdisant etjusqu'à nouvel ordre, l'enregis-trement des mariages au niveaudes services d'état-civil, dans lesAPC.Les walis de Skikda, Bouira,Tiaret, Biska, Mascara sont lespremiers à prendre cette mesurequi ne devrait certainement pastarder à toucher d'autres wilayasqui sont, elles aussi, sous lamenace potentielle de la flambéede la pandémie de la COVID-19qui touche déjà Blida, Sétif ,Alger qui ont enregistré ces der-niers jours des pics de cas posi-tifs.Il faudrait encore une fois avertirnos concitoyens et leur rappelerque seule l'application des pré-cautions et des mesures sanitai-res émises par les responsablessanitaires évitera la propagationdu virus.Car encore faut-il rappeler égale-ment que les mariages et les cir-concisions favorisent les regrou-pements sociaux et constituentdes facteurs propices à la propa-gation de la pandémie. Les éviter, c'est éviter justementla propagation de ce virus mortelet ainsi connaître un déconfine-ment progressif.

S. B.

LE MAGHREB du 8 Juillet 2020-3NATIONPOUR ÉVITER LA PROPAGATION DE LA PANDÉMIE

Confinement partiel de 18 communes à sétif

LA CCONJONCTUREPar R. N.

Un recul de 4,2%prévu en 2020 à cause

de la covid-19

L' activité économique dans la région del'Afrique du Nord devrait se contracter de 4,2% sous l'effet de la pandémie de la Covid -19

et de l'évolution du marché du pétrole, a indiqué laBanque Mondiale (BM) dans un récent rapport publiésur son site web.Pour la région de l'Afrique subsaharienne, les experts dela BM ont prévu un recul de 2,8% de l'activité économi-que en 2020, accusant une récession sans précédent,selon eux." Les chocs causés par la pandémie en Amérique latineet les Caraïbes entraîneront une contraction de 7,2 % del'activité économique régionale en 2020", ont-ils alertéajoutant que l'économie régionale en Europe et en AsieCentrale devrait également se contracter de 4,7 % cetteannée, tandis que la quasi-totalité des pays entreront enrécession.S'agissant de l'Asie de l'Est et du Pacifique , la crois-sance dans la région devrait chuter à 0,5 % en 2020, soitle taux le plus faible enregistré depuis 1967, en raisondes perturbations causées par la pandémie, selon cesexperts. Ils ont ainsi prévu que le Produit Intérieur Brut(PIB) mondial diminuera de 5,2 % en 2020 à cause de lapandémie de la Covid -19. "Ceci représente la plus graverécession planétaire depuis des décennies", ont consi-déré ces experts ajoutant que la pandémie de la Covid-19 a produit une violente onde de choc à travers lemonde, plongeant de nombreux pays dans une profonderécession.

PAR : SAÏD B.

L e président de laR é p u b l i q u e ,Abdelmadjid Tebboune,

a présidé hier une séance de tra-vail ayant regroupé le Premierministre et les membres du gou-vernement concernés par l'élabo-ration du Plan national derelance socio-économique. Cetteséance de travail sera l'occasionde débattre de tous les aspects dela nouvelle approche socioéco-nomique en prévision de sa pré-sentation pour adoption lors duprochain Conseil des ministres.

R.N.

PRÉSIDENCE :

Tebboune préside une séance de travailsur l'élaboration du Plan national

de relance socio-économique

L e président de l'Union nationale des trans-porteurs (Unat), Mohamed Bilal, a révéléque les transporteurs privés ont rejeté en

bloc la proposition du ministère des Transports deréduire le nombre des passagers pour les bus detransport urbain à 50%, tandis que le montant col-lecté par voyage n'est même pas suffisant pourcouvrir le coût du carburant.L'absence de réponse au plan du ministère des

Transports est due au fait que l'autobus de 30 pla-ces et ne transportant que 13 passagers, y comprisles sièges du conducteur et le receveur, soit 15 pla-ces, ne pourra en aucun cas couvrir les frais d'unseul trajet, étant donné que le montant collecté necouvre pas le coût du carburant, insiste-t-il, dansune déclaration. Et de poursuivre " le bus entraî-nera plusieurs charges, telles que la fourniture deroues, les pièces de rechange mécanique, en plusdes salaires de receveur et le conducteur. Ceci aincité les propriétaires de bus à ne pas reprendre letravail dans ces conditions ", a-t-il affirmé.Concernant le pourcentage des transporteurs actifsdepuis l'autorisation de reprendre le travail,Mohamed Bilal indique qu'" il varie de 2 à 3% seu-lement. " Pour ce qui est de la tarification, le pré-sident de l'Unat souligne que " ce dossier a étéouvert pour discussion avec l'ancien ministre desTransports qui a promis de prendre en compte leursdemandes.Du coup, Mohamed bilal très surpris de la margi-nalisation des transporteurs, a appelé les plus hau-tes autorités du pays à intervenir pour les sauverdes conditions sociales difficiles qu'ils viventdepuis la propagation de la pandémie corona dansle pays.

M.W.

LES TRANSPORTEURS PRIVÉS REFUSENT DE REPRENDRE L'ACTIVITÉ ET CONFIRMENT:

Les demi-voyages ne suffisent pas à payerle carburant !

Page 4: BOURSE D’ALGER: LE MAGHREB - Revue de presse Algerie

SANTÉ LE MAGHREB du 8 Juillet 2020 - 13

NIGÉRIA : Des médecinsen grève pour

protestercontre la

gestion ducoronavirus

Les médecins de l'Etat deCross River, dans le sud-est

du Nigeria, se sont mis en grève,jusqu'à nouvel ordre, pour pro-tester contre l'attitude des autori-tés, qu'ils accusent de dissimulerdes cas d'infection du Covid-19.

Selon les chiffres officiels duCentre national des maladiesinfectieuses (NCDC), cet Etat deplusieurs millions d'habitants estle seul du Nigeria à n'avoirrecensé officiellement aucun casde coronavirus. Le gouverneurs'était félicité d'avoir mis enplace des mesures sanitaires en"prévention" pour expliquercette exception. Toutefois, lepersonnel médical assure que leNCDC n'a pas enregistré des caspositifs récents déclarés dans undes hôpital de Calabar, la capi-tale de l'Etat. Le personnel soi-gnant se dit en danger et accuse"le gouvernement de CrossRiver d'avoir abandonné ses res-ponsabilités de traçage desinfections et de soins aux cinqpersonnes contaminées".

La ministre locale de laSanté, BettaEdu a appelé lesmédecins et personnel médical àreprendre leur travail, faisantvaloir que "cette grève tue lespatients qu'elle prétend proté-ger". Le Nigeria comptait lundiofficiellement près de 30.000cas positifs au Covid-19, dont645 décès, mais le pays le pluspeuplé d'Afrique a réalisé un fai-ble nombre de tests par rapport àses 200 millions d'habitants.Plus de 800 membres du person-nel hospitalier ont contracté levirus, dans un pays qui manquecruellement de ressources et per-sonnel dans ce secteur.

Le Nigeria connaît de nom-breux mouvements de grève desmédecins depuis le début de lapandémie, pour demander plusde matériel de protection notam-ment.

DES EXPERTS MONDIAUX AVERTISSENT :

La Covid-19 peut-être transmisepar l'air

aUn groupe de 239scientifiques

internationaux a appeléles autorités de santé de

la planète et enparticulier l'Organisation

mondiale de la Santé(OMS) à reconnaître que

le nouveau coronaviruspeut se propager dans

l'air bien au-delà dedeux mètres et à

recommander parconséquent une

ventilation vigoureusedes espaces publics

intérieurs.

Leur lettre vise directementl'organisation onusienne,déjà critiquée pour avoir

tardé à recommander les mas-ques, et ici accusée de refuser devoir l'accumulation d'indicesd'une propagation par l'air duvirus qui a tué plus de 500.000personnes dans le monde en sixmois. L'OMS et d'autres organis-mes sanitaires estiment que lecoronavirus est principalementtransmis par des gouttelettes pro-jetées par la toux, l'éternuementet la parole directement sur levisage de personnes à proximité,et possiblement par des surfacesoù ces postillons atterrissent etsont ensuite récupérés par lesmains de personnes saines. Cesgouttelettes sont lourdes et tom-bent dans un périmètre d'environun mètre. D'où la priorité donnéedans les consignes sanitaires à ladistanciation physique, au lavagedes mains et au port du masque.

Mais des études, sur SARS-CoV-2 et d'autres virus respira-toires, ont mis en évidence quedes particules virales étaientaussi présentes dans des goutte-lettes microscopiques (moins de5 microns de diamètre) dans l'airexpiré par une personne infectée;plus légères, elle peuvent rester

en suspension en intérieur,potentiellement des heures, etêtre inspirées par d'autres gens. Iln'a jamais été prouvé que cesparticules de coronavirus étaientviables et pouvaient provoquerdes infections; mais les indicess'accumulent. "Nous appelons lacommunauté médicale et lesorganismes nationaux et interna-tionaux compétents à reconnaîtrele potentiel de transmissionaérienne du Covid-19", écriventdans la revueClinicalInfect iousDiseasesd'Oxford deux scientifiques,Lidia Morawska de l'universitéde Queensland (Australie) etDonald Milton de l'université duMaryland, dans un article signépar 237 autres experts. "Il existeun potentiel important de risqued'inhalation de virus contenusdans des gouttelettes respiratoi-res microscopiques (microgout-telettes) à des distances courteset moyennes (jusqu'à plusieursmètres, de l'ordre de l'échelled'une pièce), et nous prônons lerecours à des mesures préventi-ves pour empêcher cette voie detransmission aérienne", poursui-vent-ils.

RENOUVELER L'AIRIl n'y a pas de consensus

scientifique que cette voieaérienne joue un rôle dans lescontagions: mais Julian Tang,l'un des signataires, de l'univer-sité de Leicester, répond quel'OMS n'a pas prouvé l'inverse:"L'absence de preuve n'est pasune preuve d'absence." A l'heuredu déconfinement, il est urgent,plaident les experts, de mieuxventiler lieux de travail, écoles,hôpitaux et maisons de retraite,et d'installer des outils de luttecontre les infections tels que desfiltres à air sophistiqués et desrayons ultraviolets spéciaux quituent les microbes dans lesconduits d'aération. Les autoritésaux Etats-Unis et en Europe sonten avance sur l'OMS."Augmentez la circulation del'air extérieur autant que possi-ble", conseillent les Centres deprévention et de lutte contre lesmaladies (CDC) américains.

Le CDC européen a expliquéle 22 juin que la climatisationpouvait diluer le virus dans l'airet l'évacuer, mais qu'elle pouvaitavoir l'effet inverse si le systèmede ventilation ne renouvelait pasl'air et le faisait recirculer dans

les mêmes pièces. Un exemplefameux est celui d'un clusterdémarré dans un restaurant deCanton en janvier: une personnesans symptôme a contaminé desclients de deux tables voisines,sans contact; le climatiseur avraisemblablement fait voler levirus d'une table à une autre.D'autres cas de super-conta-gions, dans un autocar chinois etdans une chorale américaine,accréditent aussi la pisteaérienne. "La transmission parl'air de SARS-CoV-2 n'est pasuniversellement acceptée; maisnotre opinion collective est qu'ilexiste bien assez d'éléments pro-bants pour appliquer le principede précaution", disent les scienti-fiques. L'OMS fait la distinctionentre les virus transmis par l'air,comme la rougeole et la tubercu-lose, et les autres, mais "ce n'estpas un problème de dichotomie",dit à l'AFP une autre signataire,la professeure CarolineDuchaine, directrice du labora-toire sur les bioaérosols à l'uni-versité de Laval au Québec. "Onfait une erreur si on fait uneopposition entre la transmissionpar des virus comme la rougeoleet par le Covid-19", dit-elle.

WINNIE BYANYIMA (DIRECTRICE EXÉCUTIVE DE L'AGENCE DE L'ONU) :

"Tirer les leçons des échecs de la lutte contre le sida" Des millions de personnes sont mor-

tes du sida faute d'avoir accès auxthérapies existantes: il est impéra-

tif de "tirer les leçons de cet échec" dansla lutte contre le Covid-19, et de garantirun accès équitable aux futurs traitements,insiste la cheffe de l'Onusida. "Il faut fairepasser la vie avant les profits", répèteWinnie Byanyima dans un entretien àl'AFP. La directrice exécutive de l'agencede l'ONU, qui a pris ses fonctions il y amoins d'un an, évoque avec angoisse lecombat qu'elle a mené il y a 20 ans dansson Ouganda natal pour réunir des fondsafin qu'une de ses amies atteinte du Sidapuisse se soigner.

"A cette époque, (les antirétroviraux)coûtaient quelque 800 dollars par mois.Son salaire mensuel était de moins de 100dollars", raconte Mme Byanyima, se sou-venant que son amie réussissait parfois àrassembler l'argent pour un mois de traite-ment, avant de manquer le mois suivant.

" Elle est morte six mois avant que leprix du traitement passe de 10.000 dollarsà 100 dollars l'année", soupire-t-elle.

En ce jour où l'Onusida publie son rap-port annuel, Mme Byanyima souligne "les

énormes progrès" effectués depuis 40 ansdans la lutte contre le virus, dont les mortsont été réduits de plus de moitié par an,passant de 1,7 million en 2004 à 690.000l'an dernier. Mais, déplore-t-elle, le déve-loppement des thérapies et la recherchetoujours en cours d'un vaccin contre lesida ont été laissés au secteur privé depuisle début.

'VACCIN DU PEUPLE'Il faut "tirer les leçons de la triste expé-

rience du sida, où des médicaments ontété trouvés, mais où il fallu 10 ans avantque les malades en Afrique puissent enbénéficier", insiste la cheffe de l'Onusida."Ce sont des millions de vies perdues".

Afin d'éviter la réédition de ce scénariodans la lutte contre le nouveau coronavi-rus, qui a déjà tué plus de 530.000 person-nes dans le monde, l'Onusida plaidedepuis le début pour un "vaccin du peu-ple" et pour un accès juste et équitableaux traitements qui seront trouvés.

"Cette fois-ci, ayons des ressourcescommunes", déclare Mme Byanyima.

L'Organisation mondiale de la Santé(OMS) a lancé en avril une initiative pour

accélérer la recherche et la production detests, vaccins et traitements contre leCovid-19, et en garantir l'accès équitable.

Pour la cheffe de l'Onusida, chaquepays doit pouvoir avoir accès aux traite-ments à des prix raisonnables, et les distri-buer gratuitement aux personnes les plusvulnérables.

'MOI D'ABORD' " Il n'est pas possible que les riches

arrivent, réservent les traitements et soientvaccinés, pendant que les autres meurenten attendant", scande-t-elle.

Elle s'alarme notamment de la politi-que de certains pays européens et desEtats-Unis concernant le remdesivir, pre-mier médicament à avoir montré une rela-tive efficacité dans le traitement duCovid-19. Le gouvernement américain aainsi annoncé la semaine dernière avoiracquis 92% de toute la production de rem-desivir par le laboratoire Gilead de juilletà septembre, tandis que le Royaume-Uniet l'Allemagne ont annoncé qu'ils avaientdes stocks suffisants.

"Ce n'est pas juste. Le virus touche toutle monde. Nous devons avoir des répon-

ses globales.... Pas une politique de +moid'abord+".

La recherche de vaccins contre leCovid-19, dans laquelle les gouverne-ments investissent des milliards de dol-lars, illustre "l'échec" de l'ancien modèlelaissant la main libre aux laboratoires pri-vés, se félicite Mme Byanyima.

"Si nous pouvons rassembler le mondederrière un nouveau modèle de dévelop-pement et de distribution des technologiesde santé, cela aura un impact positif pourla lutte contre le sida et d'autres mala-dies", notamment celles affectant les payspauvres et délaissées par les compagniespharmaceutiques, assure-t-elle.

Mais en attendant, la pandémie decoronavirus, qui concentre toute l'atten-tion, menace d'avoir des répercussions surla lutte contre le sida.

"Nous sommes déjà hors des rails",met en garde Mme Byanyima, soulignantque l'objectif de ramener le nombre demorts du sida à moins de 500.000 person-nes cette année ne sera pas atteint, et que12,5 millions des 38 millions de person-nes vivant avec le virus ne reçoivent tou-jours pas de traitement.

NATION4 - LE MAGHREB du 8 Juillet 2020

LE BÉTON AU DÉTRIMENT DES ESPACES VERTS

Le cadre de vie, un terrain de prédilectionpour les luttes citoyennes

Le dépeçage de laforêt de Canastel estrevenu à la surfaceles deux dernièressemaines à Oran. Unsimple traçage àl'aide de la chaud,prélude àl'intervention desengins, a mis le feuaux poudres,notamment sur lesréseaux sociaux. Lesappels ont été suivispar desrassemblements,dont un a réuniquelques centainesde personnes.

C e rassemblement a étéprécédé par une rencon-tre avec le conservateur

des forêts qui a affirmé ignorerl'existence de projets sur le terri-toire de cette forêt, désormaisconsidérée comme l'ultime pou-mon de la ville d'Oran. Le wali aété saisi de l'affaire. Une pétitionqui a ramassé des milliers designatures a été adressée à laPrésidence de la République sol-licitant son intervention pour

arrêter ce qu'on n'a pas hésité àqualifier de massacre. Signalonsque cette forêt a échappé de jus-tesse à l'envahissement du bétonarmé au temps où AbdelmalekBoudiaf était à la tête de lawilaya d'Oran. Il avait attribuédes assiettes de terrain à unedizaine de promoteurs pour yériger des tours en plein c�ur dela forêt. Une mobilisation sansprécédent, regroupant les asso-ciations les plus en vue à Oran, aobligé le wali de se raviser etd'attribuer d'autres assiettes deterrain aux bénéficiaires. Depuis,la forêt, qui a connu quelquesaménagements, notamment letraçage de certaines pistes, estdevenue une destination la plusfréquentée d'Oran. Elle reçoitpratiquement tous les jours descentaines, voire plus, de jeunesexerçant différents sports : duvélo jusqu'à la musculation.Désormais, elle fait partie del'espace vital de la ville qui man-que terriblement de verdure et dejardins publics à cause de l'urba-nisation envahissante. A El Barki, à la sortie sud-estd'Oran, des citoyens sont tou-jours mobilisés pour empêcherl'édification de tours sur uneassiette destinée à recevoir unespace vert. On assiste au mêmescénario mais avec moins d'am-pleur. Les riverains tiennent sit-in sur sit-in sur les lieux. Lesréseaux sociaux sont inondésd'appel à la mobilisation et ausoutien. On interpelle les autori-tés locales pour empêcher cequ'on a nommé " un détourne-ment au profit de nantis " étran-

gers au quartier voire à la ville.On rappelle qu'un terrain, sesituant à l'extrémité d'un espacedevant recevoir " le manèged'Oran ", attribué à Haddadquant il était au sommet de sapuissance, a été récupéré parl'Etat. Les habitants d'El Barkine comptent pas baisser les bras.Un comité a été mis en placepour assurer la jonction entre lespopulations et les autoritéspubliques. Ailleurs, à Bir El Djir, on suit cesdéveloppements avec un �ilattentif. Parce qu'un espacepublic,se trouvant à l'entrée decette commune, du côté du gira-toire dit " la Pépinière " estconvoité par plus d'un promo-teur. Récemment, la vue d'unegrue effectuant une simple opé-

ration de nettoyage et de désher-bage a alerté les mitoyens quicaressent le souhait de voir cetespace recevoir un jardin ou desterrains de jeux pouvant recevoirenfants et parents. On craint quel'entrée de la commune se trans-forme en une sorte de boyaubordé d'immeubles. Déjà la cir-culation à ce niveau est très péni-ble à certaines heures de la jour-née. Jusqu'ici, les riverains secontentent d'avoir un �il vigi-lent. Mais ils n'excluent pas derecourir à d'autres formes pourfaire connaître leur avis. Descontacts ont été engagés aveccertains médias, notamment destélés. En attendant on s'organiseet on discute sur FB.

Z.S.

L e président du Conseilnational économique etsocial (CNES), Rédha

Tir a affirmé, lundi, que l'Algérie"disposait encore d'une marge deman�uvre" lui permettant de nepas recourir à l'endettement exté-rieur, relevant que l'économienationale fait face à des difficul-tés, mais elle est "loin de l'effon-drement". "L'Algérie disposeencore d'une marge de man�u-vre lui permettant de ne pasrecourir à l'endettement exté-rieur. La situation n'est pas aussi gravecomme le pensent certains", adéclaré M. Tir, lors de son pas-sage dans l'émission "DifEssabah" (invité du matin) surles ondes de la radio I."Le gouvernement s'attelle à réa-liser le décollage économique, àtravers la politique de diversifi-cation de l'économie et à s'orien-ter inéluctablement vers la tran-sition énergétique, outre laréforme du budget de l'Etat et leparachèvement du processus denumérisation", a-t-il précisé."On peut ne pas augmenter lesressources mais il y'a possibilitéd'économiser les dépenses spé-ciales, appelées aussi coûts irré-

cupérables, et couvrir les coûtsdes grands projets à l'avenir, entrouvant des solutions de termesde maintenance des structuresréalisées à l'instar des routes", a-t-il soutenu.Pour le président du CNES,"l'économie fait face à des diffi-cultés et nécessite une réformestructurelle. Toutefois, elle estloin de l'effondrement", assurantque ces difficultés sont géréesquotidiennement avec sagesse.A ce propos, il a rappelé les dif-férentes mesures prises au profitdes opérateurs économiquespour faire face aux répercussionsde la pandémie du nouveau coro-navirus sur les entreprises éco-nomiques.Concernant la contribution duCNES au décollage économique,il a expliqué que la mission duCNES "consiste à participer àl'édification de l'économie dedemain, une économie nationalesolide", ajoutant que la vision duCNES repose sur quatre princi-paux axes, à savoir: la créationd'entreprises à dimension socialeet de service, la réalisation de lastabilité fonctionnelle, le reposi-tionnement de certaines indus-tries stratégiques et l'investisse-

ment social comme vecteur dedéveloppement. Dans ce sens,M. Tir a fait état d'une coordina-tion continue entre le CNES, legouvernement et le ministère del'Industrie, ayant permis la miseen oeuvre des réformes structu-relles de l'économie nationale,en dépit de la période du confi-nement pour lutter contre la pro-pagation de la pandémie de laCovid-19, dont la réunion desconditions d'amélioration du cli-mat d'investissement.Durant la période du confine-ment, le CNES a élaboré uneétude sur la promotion du sys-tème des statistiques et une autresur la transition énergétique,basée sur le comportement ducitoyen et comment le convain-cre à la nécessité d'économiserl'énergie et d'éviter son gaspil-lage, outre l'examen du devenirdu secteur public non productif,a-t-il expliqué.Par ailleurs, M.Tir a affirmé quele CNES accordait un intérêtparticulier au Conseil de laconcurrence et à son rôle ainsiqu'à la question de la concur-rence en général, sachant quel'Algérie �uvre, dans le cadre desa vision économique, à asseoir

une nouvelle politique d'indus-trialisation, selon des normesinternationales, à réguler laconcurrence et à mettre fin aumonopole, outre "l'examensérieux de la situation du secteurpublic économique".Après avoir souligné l'impor-tance de la numérisation, le pré-sident du CNES a fait savoir quel'Algérie accusait un retard devingt ans en matière de numéri-sation de l'administration.Dans ce contexte, le même res-ponsable a précisé que le CNESavait entamé, depuis un moment,la numérisation de son adminis-tration et avait mis à la disposi-tion des parties concernées, desdonnées et des études sur sonportail électronique en trois lan-gues (arabe, français et anglais),ce qui contribuera, selon lui, àredorer l'image de l'Algérie,comme destination d'investisse-ment prometteuse.L'Algérie est tenue d'exploitertoutes ses ressources autorisées,au titre des conventions interna-tionales, a rappelé M.Tir, souli-gnant l'importance du domainede l'environnement du point devue économique.

F.A

INDUSTRIE :

Farhat Aït Aliinsiste sur larelance du

complexe SiderEl Hadjar

selon la logiquede l'industrie

industrialisante

L e m i n i s t r e d el'Industrie, Farhat AïtAli Brahim a insisté

lundi à partir d�Annaba sur lanécessité de relancer le com-plexe Sider El Hadjar sur "unebase économique solide quirepose sur la logique de l'in-dustrie industrialisante".Dans une conférence de presse,animée en marge de son ins-pection du complexe, le minis-tre a indiqué que Sider ElHadjar qui demeure un sym-bole de l'industrie lourde algé-rienne est un pas stratégique del'Algérie sur la voie de l'édifi-cation de l'indépendance éco-nomique du pays qui a besoinaujourd'hui de "retrouver saplace et se transformer enindustrie industrialisante quisoit la locomotive d'activités etd'investissements économi-ques à valeur ajoutée"."Cette orientation n'est possi-ble que par le recours auxmatières premières, matériauxet équipements industrialiséslocalement", a précisé leministre, estimant que lesgigantesques ressources finan-cières injectées comme inves-tissements pour la croissanceet la réhabilitation sont "aptes àpermettre l'édification desbases industrielles industriali-santes garantissant la pérennitéde l'activité et de l'efficienceéconomique".Il a également relevé que lasidérurgie en Algérie possèdeles potentialités minières, lesinstallations industrielles et lesressources humaines, lui per-mettant d'atteindre l'indépen-dance industrielle et de bâtirune base industrielle perfor-mante en sidérurgie.Farhat Aït Ali Brahim a visitédans la matinée la zone chaudedu complexe El Hadjar (hautfourneau n.2) et le site destockage du fer brut apportédes mines d'El Ouenza etBoukhadra de la wilaya deTébessa, ainsi que plusieursautres unités de production.A rappeler que Sider El Hadjara bénéficié d'un plan de crois-sance et de réhabilitation, dontla première phase, a porté surla rénovation du haut fourneaun.2. La seconde phase adémarré en 2018 avec le but deporter la capacité de produc-tion à 1,1 million tonnes d'acierpar la création d'une cokerieafin d'assurer l'autonomie ducomplexe en consommation decoke et réduire la facture d'im-portation.Le complexe s'oriente égale-ment vers la réhabilitation deses laminoirs à chaud et à froidafin de fabriquer des produitsintégrables aux industries stra-tégiques, à l'instar des lames etde tubes non soudés utiliséspar les industries hydrocarbu-res, mécaniques et électromé-nagers.

Ammar Zitouni

PRÉSIDENT DU CNES REDHA TIR:

" Le gouvernement s'attelle à réaliser le décollageéconomique, à travers la politique de

diversification de l'économie "

PAR : ZIAD SALAH

Page 5: BOURSE D’ALGER: LE MAGHREB - Revue de presse Algerie

INTERNATIONAL12 - LE MAGHREB du 8 Juillet 2020

La Chine appelleses citoyens auCanada à la"prudence"La Chine a mis en garde

lundi ses ressortissantscontre les "fréquents inci-dents violents" au Canada etappelé "à la prudence", dansun contexte de vives tensionsentre les deux pays. Les rela-tions entre les deux pays sesont fortement dégradéesdepuis l'arrestation fin 2018 àVancouver d'une haute diri-geante du géant chinois destélécoms Huawei, suivie del'arrestation en Chine de deuxressortissants canadiens."Récemment, le Canada aconnu de fréquents incidentsviolents impliquant les forcesde l'ordre, qui ont donné lieuà un certain nombre de mani-festations", a indiqué dans unbref communiqué le ministèrechinois des Affaires étrangè-res. "Les citoyens chinois doi-vent être très attentifs à leursécurité" et "faire preuve deprudence", a-t-il écrit. Lecommuniqué ne précise pasquels sont ces "incidents vio-lents". Lundi déjà, la Chine aadressé une mise en garde auCanada contre une nouvelledégradation des relationsbilatérales, après les sanctionsannoncées par Ottawa à lasuite de la nouvelle loi sur lasécurité nationale imposée àHong Kong. Le Canada avaitannoncé vendredi suspendreson traité d'extradition avecl'ex-colonie britannique ainsique ses exportations de maté-riel militaire "sensible". "LaChine condamne fermement(les sanctions canadiennes) etse réserve le droit de prendredes mesures complémentai-res", a déclaré devant lapresse un porte-parole de ladiplomatie chinoise, ZhaoLijian. "Le Canada devra enassumer toutes les consé-quences", a-t-il dit. Pour M.Zhao, ces décisions consti-tuent "une violation grave dudroit international" ainsiqu'une "ingérence" dans lesaffaires chinoises. "La Chineappelle le Canada à rectifierimmédiatement ses erreurs(...) afin d'éviter une nouvelledégradation des relations"entre les deux pays, a-t-ilaverti. Plusieurs pays ontappelé la Chine à revenir sursa loi sur la sécurité nationaleà Hong Kong, qui fait crain-dre à l'opposition démocratelocale un grave recul deslibertés en vigueur dans laRégion administrative spé-ciale revenue à la Chine en1997.

RUSSIE:

La diplomatie russe commentel'escalade des tensions entre la

Chine et les Etats-UnisL'évolution de la

confrontationentre les États-

Unis et la Chine aatteint un niveau

auquel on nepouvait pas

s'attendre il y aquelques années,a estimé la porte-

parole duministère russe

des Affairesétrangères, Maria

Zakharova.

On pouvait prévoir unemontée des tensionsentre la Chine et les

États-Unis ces dernières années,mais pas au point où elles en sontactuellement, a déclaré lundi 6juillet Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des

Affaires étrangères."Il y a trois ou quatre ans, on

ne pouvait pas imaginer leniveau de confrontation [actuel,ndlr] entre Washington et Pékin:ces guerres commerciales, sanc-tions, listes noires, listes de sanc-tions, interdictions d'entrée réci-proques, interdictions d'utilisercertaines technologies et biend'autres choses qu'on voit actuel-

lement. Il était possible de le pré-dire, mais pas au niveau quenous observons aujourd'hui", aindiqué Mme Zakharova dansune interview en ligne.

Ces derniers mois, les rela-tions entre les États-Unis et laChine se sont tendues pour plu-sieurs raisons. Les deux pays ontnotamment des divergencesconcernant la réciprocité com-

merciale, la situation à HongKong, les droits des minoritésethniques en Chine, la pandémiede Covid-19 et le refus de Pékinde participer aux négociationssur le contrôle des armements.

AGGRAVATION DESRELATIONS ENTRE PÉKIN

ET WASHINGTONLes tensions sino-américaines

se sont de nouveau aggravéesaprès l'adoption par Pékin d'uneloi sur la sécurité nationale dansle territoire autonome de HongKong, qui selon ses détracteursmenace l'autonomie et les liber-tés de l'ex-colonie britannique.

Anticipant l'entrée en vigueurde ce texte, les États-Unis ontintroduit des restrictions de visasà l'encontre de certains responsa-bles chinois accusés de "saperl'autonomie hongkongaise".Washington a en outre arrêté lesexportations de technologies dedéfense et à double usage à HongKong et décidé d'annuler les pré-férences accordées à cetterégion.

USA:

Deux avions se percutent, deux morts etsix disparus

Deux avions avec huit personnes à bordse sont abîmés dans un lac de l'Idahoaprès être entrés en collision. La

police estime qu'il y a peu de chance deretrouver des rescapés.

Deux avions de tourisme sont entrés encollision dimanche 5 juillet au-dessus d'unlac de l'Idaho, aux États-Unis, rapportent lesmédias américains. La mort d'au moins deux

personnes a été constatée sur les lieux, tandisque six autres sont toujours portées dispa-rues.

Selon un officier de police cité par le NewYork Times, il est peu probable qu'il y ait dessurvivants à la catastrophe. Pour sa part,CNN affirme qu'il avait des enfants parmi lespassagers.

Un témoin, lui-même pilote, a indiqué au

journal local The Spokesman-Review que lesdeux appareils volaient à une vitesse assezélevée avant la collision.

Le bureau du shérif a localisé les deuxaéronefs dans les profondeurs du lac. Uneenquête est en cours pour établir les circons-tances de l'accident. Le Bureau national de lasécurité des transports en a été informé.

Trump mis en garde contre une compétence peuconnue de Poutine

Un responsable du Partidémocrate a avertiDonald Trump que son

homologue russe, VladimirPoutine, connaît en réalité l'an-glais, bien qu'il l'utilise à peinepour communiquer. Dans unthread sur Twitter, le présidentdes démocrates de l'Ohio David

Pepper a raconté ses rencontresavec Vladimir Poutine dans lesannées 1990 et déclaré avoir pré-venu Donald Trump de la maî-trise de l'anglais du chef d'Étatrusse. "En lisant les rapports desappels téléphoniques de Trumpavec Poutine, je me souviens demes propres interactions avec

Poutine il y a des décennies.(Oui, je l'ai rencontré en per-sonne à plusieurs reprises). Etune histoire en particulier, quisouligne à quel point ces appelsde Trump sont risqués", com-mence-t-il son récit sur Twitter.

RENCONTRES AVECPOUTINE

Au milieu des années 1990,M.Pepper a assisté à une réunionentre son chef au think-tankCentre d'études stratégiques etinternationales (CSIS) et la délé-gation russe du maire de Saint-Pétersbourg Anatoli Sobtchak enmarge d'un projet qui visait àfournir une assistance techniqueà la ville, a déclaré le politicien.Parmi les membres de la déléga-tion russe se trouvait VladimirPoutine. Selon M.Pepper,Poutine a parlé à d'autres par lebiais d'un interprète, ce qui lui afait croire qu'il ne connaissaitpas l'anglais. "Mais la traductricea fait ensuite une erreur enanglais, et Poutine l'a corrigée.Et a corrigé non pas un petit mot,mais un terme complexe [...].Donc, il a compris tout ce dontnous avons parlé entre nous", aécrit le politicien, se disant sur-pris et embarrassé à l'époque.

Voici les principales réactionsà la composition du nouveau

gouvernement du Premier minis-tre Jean Castex dévoilé ce lundi,qui compte 16 ministres et 14ministres délégués.

MARINE LE PEN, prési-dente du Rassemblement natio-nal (RN), sur Twitter: "À laJustice est nommé un militantd'extrême gauche qui souhaitel'interdiction du RN, premierparti d'opposition. Ça promet..."

OLIVIER FAURE, Premier

secrétaire du Parti socialiste, surTwitter: "La crise appelait unchangement profond. Au final,c'est un gouvernement plus àdroite que jamais. Macron pro-mettait de se réinventer mais ilcontinue de concentrer tous lespouvoirs. Ce n'est pas un gouver-nement, c'est un caprice."

CHRISTIAN JACOB, prési-dent du parti Les Républicains,sur Twitter: "Tout ça pour ça. Cejeu de chaises musicales ne ferapas oublier l'essentiel : l'échec de

la politique menée depuis 3 ans,la défaite cinglante aux#Municipales2020 et l'incapacitéd'Emmanuel #Macron à tracerun cap et à réagir face à la crise."

ERIC COQUEREL, députéLa France insoumise, sur Twitter: "Le nouveau chemin se prépareen marche arrière : ce gouverne-ment c'est un commis, courroiede transmission de l'Elysée, unjeu de chaise-musicale entre lesmêmes et deux papillons quiaiment les paillettes médiatiques

en guise d'ouverture. Rien dechangé."

JULIEN BAYOU, secrétairenational d'Europe Ecologie-LesVerts (EELV), sur Twitter : "Bonvent à #Pompili ministre del'écologie. Une feuille de routesimple, celle de la #convention-citoyenne #climat. Espéronsqu'elle fasse mieux que lors deson passage comme secrétaired'Etat à la biodiversité sousHollande. Assez de discours, desactes."

FRANCE: Principales réactions à l'annonce du nouveau gouvernement

LE MAGHREB du 8 Juillet 2020 - 5NATIONABDELHAK LAMIRI, PROFESSEUR ÉCONOMISTE

"La véritable relance économique nationale ne nécessite pasde financements, mais une stratégie pour une économie forte

et compétitive à travers des réformes structurelles"

S' exprimant sur lesondes de la radiochaîne 3, l'économiste

algérien Abdelhak Lamiri aavancé que cette problématiquede relance économique est récur-rente reposant sur deux aspects,le premier est que l'Algérie est entrain de vivre un choc terrible etmultidimensionnel dont le voletfinancier et structurel, la pandé-mie de Covid-19 et sa crois-sance économique qui n'est pasancrée dans le système. A courtterme, les données financières,c'est comment financer l'écono-mie pour qu'elle reparte et laseconde problématique est laplus importante , c'est celle de larelance économique et de l'effi-cacité économique voire l'émer-gence économique. Pour l'inter-venant, en réalité, le problème del'économie algérienne n'est pasfinancier qui est le cas un peupartout dans le monde. Mais, à

long terme, il faut qu'on disposed'une économie forte, compéti-tive et capable d'avoir une crois-sance et une compétitivité fortes.

COMMENT FAIRE ?Pour lui , les financements ser-vent pour régler les problèmes àcourt terme car ceux à longterme ne se règlent qu'à traversdes réformes structurelles pro-fondes , telle que l'améliorationde la compétitivité. Laquellecompétitivité qui reposera surdes facteurs clés de succès quisont les ressources humaines ,l'économie de la connaissance ,les industries du savoir qu'on nedispose pas actuellement.

LES PRÉALABLES ÀMETTRE EN �UVREPOUR UNE RELANCE

ÉCONOMIQUE:Il a indiqué qu'il est vital qu'unpays en transition, comme lenôtre, doit avant tout créer lesmécanismes et les conditionsd'une cohérence économique etqu'on doit aller vers l'organisa-tion de l'Etat et puis une stratégie

dont on parlait depuis 40 à 50ans, mais on ne l'a pas encorevue. Et d'ajouter qu'il faudraitreposer la question pourquoi lesautres pays émergents font desplans à longs termes qui se réali-sent en 40 à 60 ans et nous onreste avéré sur les problèmesfinanciers , alors qu'ils sont desproblèmes marginaux ." L'ondoit s'assurer que le problème decompétitivité et de développe-ment n'est guère un problèmed'argent ( financement." , a-t-ilexpliqué.

LE VENEZUELA ET LACORÉE DU SUD : DEUXMODÈLES À SUIVRE:

Pour prouver ses propos, le pro-fesseur Abdelhak Lamiri a donnél'exemple de deux pays qui ontrelevé un défi afin de réussir àémerger et se hisser aux rangsdes pays développés." Si l'onprend l'exemple des pays les plusriches au monde, le Venezuela,par exemple n'avait en 1965 que8 milliards de dollars de produc-tion nationale et aujourd'hui, ilest arrivé à la hisser pour attein-

dre les 90 milliards de dollars.La Corée du Sud aussi quin'avait que 3 milliards de pro-duction nationale, elle parvientactuellement à réaliser près de1600 milliards de dollars de pro-duction nationale, soit 16 foiscelle du Venezuela. D'où vientcette différence ? Ce n'est pas lesressources financières car leVenezuela est plus riche que laCorée du Sud qui s'est dévelop-pée sur des financements inter-nationaux, notamment des cré-dits allemands, mais elle s'estengagée à construire une indus-

trie puissante , performante etforte , centrée essentiellementautour de l'économie de laconnaissance , autour d'un mana-gement de classe mondiale etdes administrations géréescomme des entreprises et le toutd'une manière très cohérente. Il asuggéré que ce schéma d'analysepeut être fait pour l'Algérie parcequ'on a beaucoup de ressourcesfinancières, une économie pro-ductrice de richesses et qui créedes émergences et du développe-ment.

A. F.

L e dispositif du finance-ment participatif(crowdfunding), qui per-

met la collecte de fonds au profitdes start-up via des plateformesinternet, devrait être opération-nel à partir du dernier trimestre2020, a indiqué à l'APS le prési-dent de la Commission d'organi-sation et de surveillance des opé-rations de Bourse (Cosob),Abdelhakim Berrah.La Cosob prépare, en effet, unrèglement précisant les condi-tions d'agrément et d'exercice etde contrôle des conseillers eninvestissement participatif (CIP)qui prendront en charge la créa-tion et la gestion, sur internet, deplateformes de placement defonds du grand public, dans desprojets d'investissement partici-patif. Institué en vertu de l'article45 de la loi de finances complé-mentaire pour l'année 2020, lestatut de CIP est conféré auxsociétés commerciales créées etdédiées exclusivement à cetteactivité, aux Intermédiaires en

opérations de Bourse (IOB) ainsiqu'aux sociétés de gestion defonds d'investissement (SGFI).Selon les termes de ce règle-ment, en cours de finalisation, lestatut de CIP est accordé aprèsexamen par la Cosob, sur dossiercomprenant notamment une pré-sentation de l'activité prévue, ycompris le modèle d'investisse-ment, la fourchette prévision-nelle des montants de levée defonds, la procédure de sélectionde projets et les diligences à réa-liser, la procédure de valorisa-tion, la politique de suivi de l'ac-tivité des émetteurs ainsi que lesmodalités de rémunération duCIP, explique M Berrah.Le projet de règlement prévoitégalement d'exiger un certainnombre d'informations quidevront être publiées sur le sitede la plateforme et notammentl'obligation de disposer des com-pétences techniques nécessairesà ce type d'activité, respecter lesrègles de déontologie indispen-sable à l'installation d'un climat

de confiance et présenter uneinformation claire et exhaustivesur les projets proposés et sur lesrisques auxquels l'investisseurest exposé.A ces conditions d'accès à l'exer-cice de l'activité, s'ajoutent lesrègles de bonne conduite et lacapacité professionnelle desadministrateurs et des dirigeantsde plateforme, selon M. Berrah,qui a souligné que la Cosob avaitproposé un dispositif réglemen-taire "simplifié" pour les gestion-naires de plateformes, mais"sans pour autant occulter la pro-tection des investisseurs". Lecadre réglementaire pour l'exer-cice de cette nouvelle activité enAlgérie entrera en vigueur dès lapromulgation dans le Journalofficiel du règlement de la Cosobqui commencera ensuite à rece-voir et à traiter les demandes decréation de plateformes decrowdfunding. Ainsi, les start-upet les porteurs de projets peuventbénéficier de ce nouvel outil definancement "à titre indicatif"

dès le dernier trimestre de l'an-née en cours, d'après le présidentde la Cosob. La création de pla-teformes de crowdfunding sera,par ailleurs, accompagnée par undispositif d'exonérations fiscalesau profit des start-up et par lelancement d'un fonds dédié aufinancement de la phase précé-dant la concrétisation de leursprojets. Apparu dans le courantdes années 2000 en Europe etaux Etats-Unis, le crowdfundingest un mécanisme qui permet decollecter les apports financiersd'un grand nombre de particu-liers au moyen d'une plateformeInternet, dans l'objectif de finan-cer un projet dans les différentssecteurs d'activité (agriculture,immobilier, art ) La Cosob, a étéchargée par les autorités publi-ques, de travailler, dans sonchamp de compétences, sur l'"equity crowdfunding" qui peutapporter une solution de finance-ment en capital, adaptée auxstartups algériennes et aux pro-jets innovants qui manquent de

financement à cause du caractèrerisqué de ce type de projets."Il est clair que le financementclassique, à savoir les institu-tions financières, les banques etles institutions de l'Etat, présentedes limites dans le contexte algé-rien actuel. Le marché financier,de son côté, ne permet le finan-cement que des grands projetsd'investissement pour ce qui estdu marché principal et les projetsde moyenne envergure pour cequi concerne le compartimentPME", constate M. Berrah. C'estpourquoi, "il est important dedévelopper d'autres moyens definancement pour les petits pro-jets, qui ne sont pas nécessaire-ment des projets d'investisse-ment lourd. Le crowdfundings'avère être le moyen le plusindiqué dans le sens où il pourrapallier la baisse des ressourcesfinancières classiques d'un côtéet répondre aux besoins despetits promoteurs d'un autrecoté", soutient-il.

Malika R.

L' Algérie a pêché latotalité de son quotaannuel de thon rouge

attribué par la Commissioninternationale pour la conserva-tion des thonidés de l'Atlantique(ICCAT), soit 1.650 tonnes autitre de l'année 2020, a-t-onappris mardi auprès du cabinetdu ministère de la Pêche et desProductions halieutiques.Les 23 thoniers algériens autori-sés à participer à l'opération ont

ainsi pêché 1.650 tonnes dethon rouge, selon la mêmesource qui a rappelé que la cam-pagne de pêche au thon avaitpris fin le 2 juillet.Lancée le 26 mai dernier, l'opé-ration devait initialements'achever le 1 juillet, mais enraison des conditions climati-ques dans la zone de pêcheinternationale, comprise entre laTunisie, l'Italie et Malte, sondélai a été prolongé de dix (10)

jours avec l'accord de l'ICCAT,ce qui a permis aux thoniersalgériens de pêcher tout leurquota avant son expiration.Le retour des 23 thoniers autori-sés à participer à la campagnede pêche au thon rouge au titrede cette année se déroule dansdes conditions normales,sachant qu'en raison de la situa-tion sanitaire exceptionnelleinduite par la pandémie de laCovid-19, le ministère de la

Pêche a dû coordonner aveccelui de la Santé et les walisconcernés pour veiller à ce queles mesures sanitaires nécessai-res soient prises avant le départdes navires et à leur retour, aaffirmé la même source.Le ministère de la Pêche et desProductions halieutiques a éga-lement coordonné avec leministère des Affaires étrangè-res pour que l'opération soitmenée à bien en coordination

avec les autres pays concernés.Par ailleurs, dans le cadre dunouveau programme du secteur(2020-2024), cette filière feral'objet d'une évaluation minu-tieuse qui permettra d'améliorerles prochaines campagnes depêche et de mettre à profit l'ex-périence acquise dans cedomaine pour développer lapêche en haute mer, selon lamême source.

Kamel Ben.

PAR : ABDELOUAHABFERKHI

THON ROUGE :

L'Algérie a pêché la totalité de son quota pour 2020

START-UP:

Le financement participatif bientôt opérationnel

Page 6: BOURSE D’ALGER: LE MAGHREB - Revue de presse Algerie

RÉGIONS6 - LE MAGHREB du 8 Juillet 2020

NÂAMA:

Des projets pour désenclaver les zonesd'ombre de Moghrar

Les efforts dedéveloppement dans les

zones d'ombre de ladaïra de Moghrar, au

sud de la wilaya deNâama, visent à

répondre auxpréoccupations des

populations locales et àinitier des projets àmême d'assurer un

développementharmonieux de ces

régions.

Dans les localités enclavéesà l'image de Drâa Sâa,Ammar, Ghouiba, Kalâa

Cheikh Bouamama, SidiBrahim, Hadjarat El M'guiel etautres, les préoccupations sontnombreuses: rompre avec l'isole-ment, améliorer les conditions deprise en charge sanitaire, renfor-cer la scolarisation des enfants etdiversifier les projets.

L'amélioration des conditionssanitaires de la population de cesrégions d'ombre de DjenienBourezg, totalisant quelque35.000 âmes, figure parmi lesactions prioritaires. les servicesde la wilaya de Naâma ontdécidé que la prise en charge dela santé infantile et maternelle sefasse sur place et que le suivi desfemmes enceintes et les accou-chements, se fasse au niveau dela polyclinique de la daïra.

Dans le même cadre, deuxappareils de dialyse seront ins-tallés dans ces régions pour pren-dre en charge les insuffisantsrénaux et leur éviter de longs etcoûteux déplacements vers l'hô-pital " Mohamed Boudiaf" deAïn Sefra, distant de 100 kilomè-tres.

Par ailleurs, il est prévu, dèsce mois de juillet, le lancementd'un ensemble d'opérations dontla réactivation du projet de rac-cordement de 12 kilomètresd'électrification rurale au profitdes agriculteurs, l'aménagementurbain au niveau de la localitéHadjret El M'guiel. Les travauxporteront sur le bitumage desroutes en asphalte, l'extension del'éclairage public et l'améliora-tion du cadre de vie, et ce, par laplantation d'arbres, a expliqué leP/APC Bentaleb Boussaha.

Il sera également procédé, dèsl'ouverture de la saison scolaireprochaine, un groupe scolaire àHaï "El Istiklala" pour alléger lasouffrance des élèves dont ceuxdes familles nomades et desagglomérations rurales qui par-courent de longues distancespour rejoindre leurs salles decours.

Le secteur de l'éducationbénéficiera également de troisnouvelles classes au niveau desécoles primaires du centre com-munal, a ajouté la même source.

Les zones d'ombre relevant dela commune ont bénéficiérécemment de 10 aides à l'habitatrural alors qu'une enveloppefinancière de 10 millions DA,puisée du budget de la wilaya aété débloquée au profit des asso-ciations locales pour financer depetits projets d'utilité publique àtravers les différentes localités, aprécisé le P/APC.

DES ACTIONS POURRÉPONDRE AUX

PRÉOCCUPATIONS DE LAPOPULATION

Dans la commune deMoghrar, plusieurs opérations,inscrites dans le cadre du PCD etde la Caisse de la solidarité et dela garantie des collectivités loca-les, ont été lancées pour donnerune impulsion au processus dedéveloppement et lutter contrel'enclavement, comme l'a souli-gné le P/APC,CharfaouiBouhafs.

A cet effet, une nouvelle écoleprimaire ouvrira ses portes à laprochaine rentrée scolaire, tandisque le projet de raccordementdes récentes habitations ruralesau réseau de distribution du gaznaturel est également prévu, aexpliqué le même responsable.

Après la réalisation et la réha-bilitation des salles de soins, des

logements de fonction sont pro-grammés au personnel médicaldevant leur permettre d'exercerleurs missions dans de meilleu-res conditions et de façon ponc-tuelle. Des espaces verts serontréalisés pour embellir l'environ-nement de plusieurs localités.Leurs stades de proximité béné-ficieront d'opérations de revête-ment en gazon synthétique.

Entre autres projets de déve-loppement programmés au profitde ces zones d'ombre, après pro-positions par les représentants etcomités des villages et quartiersà la faveur des dernières visitesdu wali de Nâama, IdirMedebdeb, est celui de l'octroides aides à l'habitat rural.

Les aménagements urbains etle revêtement des routes et desaccès à l'entrée des localités,l'extension de l'éclairage publicet la réalisation des réseaux d'as-sainissement, d'AEP sont égale-

ment inscrits au programme dedésenclavement, a souligné lemême interlocuteur.

Par ailleurs, le problème desinondations et des crues desoueds reste entier de même quecelui de la valorisation despotentialités et ressources natu-relles de la région. Lors de savisite dans cette région, le waliavait promis de consacrer unprojet pour la protection desdigues de l'oued dans le cas oùles crédits financiers le permet-traient.Au chapitre de la revitali-sation patrimoniale, les habitantsaspirent à valoriser le métier detailleur de pierre. Il s'agit d'unmétier manuel autour de lapierre, aux opportunités multi-ples, notamment dans ledomaine de la construction.

La pierre sculptée de la régionde Djeniene Bourezg se distin-gue par la qualité de sa précisionet ses couleurs variées. Ce pro-

duit sert également commematériaux d'isolation pour proté-ger les maisons de la chaleur.

Cependant, ce produit estexploité uniquement à l'échellelocale et nécessite une médiati-sation pour le faire connaitre etaider à sa commercialisation àmême d'encourager les artisans àraviver cette activité.Par ailleurs,les responsables locaux estimentnécessaire d'inciter les jeunes dela région à créer de petites d'en-treprises dans ce domaine etimprimer une dynamique detoute une filière qui reste à boos-ter, a ajouté le même interlocu-teur.

Sur ce registre, la Chambre del'artisanat et des métiers a affichésa disponibilité à accompagnerles artisans afin de leur permettrede participer à des manifesta-tions et foires pour faire connaî-tre leurs métiers traditionnels etles valoriser.

MILA/ EDUCATION:

Les conseils finaux d'orientation etd'admission en 1ère AS effectués

par visioconférenceAprès l'utilisation de la technique de

visioconférence, comme une pre-mière dans la tenue des conseils des

classes de fin d'année et afin d'éviter lescontacts entre les enseignants pour les pré-munir de toute contamination par la Covid -19 , au niveau du CEM des deux bataillesChaab Lakhera dans la localité de AinMelouk où le chef de cet établissement ,Ammar Kouira , a réussi cette opération avecla participation de tous les enseignants quiétaient en contact direct avec l'établissement.Encore une fois , cette technologie a été uti-lisée par la directrice du COSP de Mila (Centre d'Orientation Scolaire et profession-

nelle ) qui , dans l'optique de réussir lesconseils d'orientation et d'admission en 1èreAS (2020) , sur fond de la pandémie deCovid-19 , a eu l'initiative d'adopter unefeuille de route visant la mise en place detoutes les mesures barrières et de distancia-tion sociale. Et cela dès les premières réu-nions au niveau des circonscriptions sousl"égide des conseillers coordinateur en colla-boration avec les chefs d'établissement res-pectifs. Toutes les mesures de prévention etde distanciation sociale sont prises lors de latenue de ces conseils qui se son déroulésdans des espaces vastes, grandes salles dotéed'un micro-ordinateur connecté à Internet ,

en plus de deux tables , l'une pour le provi-seur du lycée récepteur et l'autre pour ledirecteur du CEM et une troisième surlaquelle on pose le micro-ordinateur portableainsi que les autres membres doivent respec-ter la distanciation corporelle. La séancedevrait être ouverte par la directrice duCOSP à distance et que toute l'assistance doitécouter ses directives pour commencer lestravaux qui finiront par la finalisation des PVfinaux d'orientation.Ces conseils se tiendrontde cette manière durant toute cette semainecourante, du 06 au 09 juillet en cours, suivantun agenda prévoyant une circonscriptionchaque journée.

KIOSQUE LE MAGHREB du 8 Juillet 2020 - 11

LU DANS EL MOUJAHID Mémoriachange depériodicité Le numéro zéro du maga-

zine Mémoria, qui achangé de périodicité, en pas-sant de mensuel à hebdoma-daire, paraîtra dès mardi,avec une édition dédiée à lacélébration du 58e anniver-saire de la fête del'Indépendance nationale.

Ainsi, Mémoria hebdosortira chaque semaine sousformat tabloïd de 16 pages,avec des thématiques dédiéesaux questions de l'Histoire.Dans ce numéro expérimen-tal (daté du 7 au 13 juillet), lacouverture est frappée dutitre "1962 Indépendance del'Algérie: une liberté arrachéede haute lutte", sur fond d'unephoto des manifestants algé-riens sortis défiler pour célé-brer l'indépendance de leurpays tandis qu'au bas de laUne figurent les dossierssélectionnés pour l'occasion,dont le premier sur la guerrede Libération avec le portraitde Maxime-Charles Keller(�) le second sur l'histoired'une ville dédié à Alger, (�)le troisième dossier estconsacré au thème les guillo-tinés de Barberousse en1957.

Dans une contributionintitulée "Obligation demémoire et devoir d'histoire",le ministre de laCommunication, porte-paroledu gouvernement, AmmarBelhimer, fait observerqu'"en 2020, l'Algérie pos-sède peu d'historiens connuset reconnus, au sens d'étudesrigoureuses des faits et desévénements du passé, d'uneconstruction objective, d'unerecherche systématique etd'une exploitation critiquedes sources". "Cinquante-huit ans après la sortie dupays de sa longue nuit colo-niale, le moment est d'autantplus propice pour travailler àl'émergence d'une école his-torique algérienne que lepays vit une séquence histori-que exceptionnelle. "(�)Dans son éditorial, AmmarKhelifa, fondateur du maga-zine, précise qu'"aujourd'hui,par devoir patriotique et parobligation civique, et pourmieux répondre à la volontédu Président de laRépublique de mettrel'Histoire, son écriture, sonenseignement et sa médiati-sation au c�ur de l'entreprisecollective de renforcement dusentiment d'appartenancenationale, Mémoria, mensueldepuis son lancement,devient hebdomadaire".

EL WATAN

La première e-conférence de(AIPS) a regroupé plus de 300

journalistes du monde entier

Selon le site officiel del'AIPS, 102 pays ont parti-cipé à cette réunion. Le

président de l'AIPS, GianniMerlo, a insisté sur la nécessitéd'avoir une garantie d'accès auxsources : "Nous respectons lesraisons de sécurité, mais lorsquenous faisons nos demandes légi-times de retour au travail avecaccès aux sources et que l'onnous dit que certaines interdic-tions d'accès sont imposées pourdéfendre la vie privée des athlè-tes ou des managers, nous ne

pouvons pas croire cette excuse.Il y a ceux qui, avec l'intimitécomme excuse, ont l'intention decacher des plans et des opéra-tions peu clairs", a déclaréGianni Merlo, avant de s'interro-ger sur le sort réservé aux jour-nalistes sportifs.

Les vestiaires, les zones mix-tes, les séances d'entraînementdeviendront-ils les nouveauxcockpits, verrouillés de l'inté-rieur en toutes circonstancespour toujours ? Quel est l'accèsfutur aux sources sous ce secret ?

Des questions comme celles-ciet bien d'autres ont été soulevéespar la chroniqueuse vedette deUSA Today, Christine Brennanet d'autres références mondialesde la presse sportive.

La première e-conférence aduré une bonne partie de l'après-midi de jeudi. Plusieurs pistes,réflexions et partage d'expérien-ces ont permis d'éclairer et depréparer ce qui sera le métier dejournaliste sportif, post- Covid-19.

LU DANS OUESTFRANCE

Le présidentbrésilien

soupçonné deporter

la covid 19

Le président du Brésil JairBolsonaro a annoncé lundi 6

juillet avoir subi un nouveau testde dépistage au coronavirus Lapresse brésilienne a rapportéqu'il présentait des symptômesassociés au COVID-19, la mala-die provoquée par le virus. Leprésident brésilien, âgé de 65ans, a régulièrement minimiséles dangers du coronavirus,quand bien même le Brésil estl'un des pays au monde les plustouchés par la pandémie, avecplus de 1,6 million de cas confir-més et 65 000 décès selon lesdonnées officielles publiéeslundi. S'exprimant devant despartisans rassemblés près dupalais présidentiel, Bolsonaro adéclaré qu'il venait de se rendreà l'hôpital et d'être testé au coro-navirus. Il a indiqué que les exa-mens médicaux qu'il a effectuésmontraient que ses poumonsétaient " propres ". Les servicesde la présidence ont indiquédans un communiqué queBolsonaro se trouvait à sondomicile et en " bonne santé "CNN Brésil et le journal Estadode S. Paulo ont rapporté queBolsonaro présentait des symp-tômes du COVID-19, comme dela fièvre. D'après CNN Brésil,les événements prévus mardi àl'agenda présidentiel ont étéannulés. Bolsonaro a souventignoré les directives appelant auport du masque, en dépit d'unedécision d'un juge l'ordonnant lemois dernier de se protéger levisage.

LU DANS LE SOIR D'ALGÉRIE

Réalisation d'un portrait urbain du chahidBelkacem Zeddour Mohamed Brahim

Al'occasion du 58e anni-versaire del'Indépendance, la

Direction de la culture de lawilaya d'Oran a opté, entreautres programmes, pour laréalisation d'un portrait urbaindu chahid Belkacem ZeddourMohamed Brahim. L'idée estmotivée, nous dit-on, par lefait que la plupart des Oranaispeuvent facilement citer ledéfunt parmi les martyrs de laRévolution, mais sans connaî-tre le visage de ce dernier.

Au physique et à l'alluretout en élégance lorsqu'ilporte un costume, on le com-pare souvent au chanteurMohamed Faouzi et, dès lors qu'il porte letraditionnel tarbouche et le pantalon arabelarge, il redevient l'Oranais typique d'épo-que, avec toujours autant de charisme. C'est

de ce dernier apparat d'Oranais d'époque quele portrait urbain en dessinera les traits.Conçu en 1,90 mètre sur 2,40 mètres, le por-trait est réalisé en peinture par l'artisteTirèche Zakaria qui apporte sa technique

nouvelle en travaillant avec de larésine(�).

Le chahid BelkacemZeddour Mohamed Brahim, ditSi Kacem, est né le 2 février1923 à Oran. Il est mort, assas-siné, le 6 novembre 1954 à Alger.Fils de l'éminent uléma cheikhTayeb El Mehadji, connu pouravoir contribué à la promotion del'école El Falah à haï MédinaJdida ; c'est ce dernier qui lui ainculqué l'amour de la patrie(.�) Le 2 novembre 1954, il futconvoqué par l'administrationcoloniale à Oran puis le 4 dumême mois. Il sera torturé parle colon et disparaîtra à jamais.

Les historiens racontent qu'ilest mort sous la torture le 6 novembre àAlger et son corps a été jeté à l'embouchurede l'oued Hamiz, près d'Alger.

La thématique choisie pour cette année était : "La Covid-19 a-t-elle affecté l'indépendance et l'avenir des

journalistes ?" et comprenait des contributions sur leracisme dans le sport de la vice-présidente de l'AIPS,

Evelyn Watta, ainsi qu'un message du président du CIO,Thomas Bach, et du président de l'AIPS, Gianni Merlo.

Page 7: BOURSE D’ALGER: LE MAGHREB - Revue de presse Algerie

PUBLICITÉ10- LE MAGHREB du 8 Juillet 2020

LE MAGHREB du 8 Juillet 2020 ANEP N° 2016005099LE MAGHREB du 8 Juillet 2020

OFFICE PUBLIC NOTARIALETUDE DE MAÎTRE: SALAH DJEDJIG, NOTAIRE À KOUBA

78 RUE, DES FRÈRES ABDESLAMI, ALGER

CONSTITUTIONAux termes d'un acte reçu en l'étude le:30/06/2020, il a été la constitution d'une

SARL entre : Mr/ MADADI Karim, et Mr/ MADADI Sofiane.-Dénomination : SARL : ENDO CAM.-Siège :02, Rue Chahboune Yahia, Kouba, Alger.-Capital :deux cent mille dinar, soit : 200.000,00 DA.-Objet :(105.702)Fabrication des produits para-pharmaceutiques, matériels, appareils, etinstruments médicaux-chirurgicaux - (613.118)Installation et réparation d'équipements etd'appareillages médico-chirurgicaux. .(512.101)Commerce de détail de produits para-pharmaceutiques, appareils, matériels et instruments médico-chirurgicaux, leurs accessoires,pièces détachées, et consommables. -Durée : (99) ans.

Et, Mr/MADADI Sofiane, est désigné comme gérant pour une durée illimitée.Et Mr/ CHERABA Djamal,commissaire aux comptes de la dit société.

POUR AVIS LE NOTAIRE

LE MAGHREB du 8 Juillet 2020

MAGHREB LE MAGHREB du 8 Juillet 2020 - 7

LIBYE:Ministèrelibyen del'intérieur :une cellulede Daechcapturée àl'ouest deTripoliLe ministère libyen de

l'Intérieur a annoncé,lundi, la capture d'une"cellule terroriste" affiliéeà Daech, à l'ouest de lacapitale, Tripoli.

Selon un communiquédu ministère, "leDépartement des enquê-tes criminelles a réussi àcapturer une cellule terro-riste affiliée à l'organisa-tion terroriste Daech,dans la ville de Zaouïa(ouest de Tripoli)".

"La cellule (dont lenombre des membres n'apas été précisé) prévoyaitde mener des attentatsterroristes et de planifierdes opérations visant àsaper la sécurité et la sta-bilité, ainsi qu'à semer lechaos dans le pays", indi-que le communiqué, quiajoute que "les individusarrêtés ont été remis auxautorités compétentes".

La salle des opérationsconjointes de sécurité dela ville de Misrata (à 200km à l'est de Tripoli) avaitannoncé, dimanche, l'ar-restation d'un agent deDaech.

La salle des opérations(relevant de l'arméelibyenne) a ajouté dansun communiqué quel'agent, qui se nommeOmar Dabbous, de natio-nalité syrienne, a étéintroduit en Libye en2016.

Des sources localessyriennes ont déclaré,lundi, à l'AgenceAnadolu, que la Russieavait envoyé un nouveaugroupe de mercenaires enLibye. Ils ont été recrutésdans les zones contrôléespar le régime syrien, afinde rejoindre les rangs dela milice du général rené-gat Khalifa Haftar.

Les sources, qui ontrequis l'anonymat parcraintes de représailles,ont indiqué que Moscou aenvoyé 300 mercenairesen Libye, dont 8 anciensmembres de l'organisa-tion terroriste Daech.

La milice de Haftarcomprend un grand nom-bre de mercenaires origi-naires d'Afrique et duMoyen-Orient.

L'armée libyenne arécemment remporté denombreuses victoirescontre la milice de Haftar,en libérant notamment lesfaubourgs de Tripoli del'emprise de la milicerebelle, ainsi que la villede Tarhouna, toutes lesvilles de la côte ouest, labase aérienne d'Al-Wattiaet les villes du Djebel Al-Gharbi (montagne occi-dentale).

MAROC

Le journaliste et militant des droitsde l'Homme Omar Radi arrêté

O mar Radi avait indiqué sur sa pagefacebook qu'il était soumis à uneenquête judiciaire pour atteinte pré-

sumée à la "sécurité de l'Etat", en raison deliens présumés avec un "officier de liaisond'un pays étranger". "Je ne suis ni un espion, ni un agent à la solded'agendas extérieurs", a ajouté Omar Radi. Ila affirmé avoir répondu, dans le cadre decette enquête, à deux convocations, les 25juin et 2 juillet 2020.Il a noté que ses activités "n'ont rien à voiravec le monde du renseignement": "il est trèsbanal que des journalistes, notamment ceuxspécialisés en économie fournissent le typede travaux" qu'on lui reproche, a-t-il rétor-qué.L'enquête le visant fait suite à un rapportd'Amnesty International, qui affirme que lejournaliste était espionné via un logiciel de

piratage israélien utilisé par les autoritésmarocaines. Samedi, Amnesty international avaitdénoncé une campagne de dénigrementorchestrée par le gouvernement marocaincontre son bureau à Rabat après des révéla-tions sur l'espionnage dont a fait l'objet lejournaliste.Amnesty avait indiqué, dans la foulée, que"ce n'est pas la première fois que des effortssont déployés pour saper le travaild'Amnesty" au Maroc, soulignant que cesattaques "coïncidaient avec une répressioncroissante" dans le pays."Des dizaines de militants des droits del'Homme, de journalistes indépendants et demanifestants sont actuellement en prison", adénoncé l'Organisation de défense des droitsde l'Homme, avant de déplorer une obstruc-tion aux activités de son bureau à Rabat.

Les autorités marocaines ont un lourd passédans l'instauration de mesures punitives pourdétourner l'attention de leur sombre bilan enmatière de droits humains, a rappelé l'ONG.Emprisonné en 2019 à la suite d'un tweet cri-tiquant la condamnation à de très lourdespeines de prison de militants et citoyensengagés dans le Hirak (mouvement social)du Rif par la justice marocaine, Omar Radi aété libéré sous la pression d'une mobilisationnationale et internationale inédite."Depuis plusieurs semaines, une campagnede lynchage et diffamation est orchestrée parplusieurs médias électroniques contre moi.En décembre dernier, j'ai été placé en déten-tion pour un tweet. Je me retrouve à devoirréponde à des accusations ubuesques".Jusqu'où ira cet acharnement? s'est-il inter-rogé sur son compte facebook.

TUNISIE:

Baisse de 47% des revenus touristiquesau cours des six premiers mois de 2020

Les revenus du secteur du tourisme ontdiminué de 47% au cours du premiersemestre 2020 par rapport à la même

période en 2019, pour atteindre 1085 mil-lions de dinars, selon les indicateurs finan-ciers et monétaires de la Banque centrale deTunisie.

La Banque attribue ce recul notamment àla pandémie du Covid-19, au cours delaquelle un certain nombre de mesures ontété prises, notamment la fermeture des fron-tières tunisiennes et celles de la plupart despays du monde.

Les données de la Banque centrale deTunisie ont également montré une légèrebaisse du niveau des revenus du travail accu-mulés de 5%, pour s'établir à 2,1 milliards dedinars. En revanche, le service de la detteextérieure cumulé a connu une croissance de

6%, dépassant le seuil de 4,7 milliards dedinars. Le volume total de refinancement au3 juillet 2020 a enregistré une baisse de 33%par rapport au premier semestre 2019, où ilne dépassait pas 10,4 milliards de dinars, tan-dis que les transactions interbancaires ontévolué de 33% pour dépasser 1 milliard dedinars.

En ce qui concerne le taux d'intérêt dumarché monétaire, il s'est installé au coursdes derniers mois dans la fourchette de6,84%, après avoir atteint le niveau de 7,83%en juillet 2019, suite à la décision de laBanque centrale de Tunisie de réduire le tauxd'intérêt directeur en mars 2020 de 100points de base pour atteindre 6,56%, à titrede mesure destinée à faire face aux répercus-sions économiques de la pandémie Covid-19.

MOEZ JOUDI : LA DETTE EXTÉRIEURETUNISIENNE EST TROIS FOIS SUPÉRIEURE

AUX RÉSERVES EN DEVISESÀ fin avril 2020, la dette extérieure tuni-

sienne s'élèvait à 60,8 milliards de Dinars,autrement dit 70% de tout ce qu'on produitcomme richesses pendant une année (PIB).

À noter que les réserves en devises actuel-les s'élèvent à 20,3 milliards de dinars! Au 14janvier 2011, la dette extérieure était prochedes réserves en devises afin de gardercomme hypothèse le cas où tout l'endette-ment extérieur devient exigible d'un coup, lepays aurait assez de réserves en devises pourprocéder aux remboursements nécessaires etéviter la cessation de paiements.

Eh bien plus maintenant ! Aujourd'hui, ladette extérieure est trois fois supérieure auxréserves en devises!

Le journaliste marocain et militant des droits de l'homme Omar Radi,espionné par les autorités de son pays via un logiciel israélien, a été

arrêté par la police judiciaire de Casablanca dimanche soir, ontrapporté lundi des médias.

Il a été arrêté avec son confrère, Imad Stitou, puis placé en garde à vueà Casablanca sur instruction de la justice, selon les médias qui citent

une source sécuritaire.

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RÉGIONS6 - LE MAGHREB du 8 Juillet 2020

NÂAMA:

Des projets pour désenclaver les zonesd'ombre de Moghrar

Les efforts dedéveloppement dans les

zones d'ombre de ladaïra de Moghrar, au

sud de la wilaya deNâama, visent à

répondre auxpréoccupations des

populations locales et àinitier des projets àmême d'assurer un

développementharmonieux de ces

régions.

Dans les localités enclavéesà l'image de Drâa Sâa,Ammar, Ghouiba, Kalâa

Cheikh Bouamama, SidiBrahim, Hadjarat El M'guiel etautres, les préoccupations sontnombreuses: rompre avec l'isole-ment, améliorer les conditions deprise en charge sanitaire, renfor-cer la scolarisation des enfants etdiversifier les projets.

L'amélioration des conditionssanitaires de la population de cesrégions d'ombre de DjenienBourezg, totalisant quelque35.000 âmes, figure parmi lesactions prioritaires. les servicesde la wilaya de Naâma ontdécidé que la prise en charge dela santé infantile et maternelle sefasse sur place et que le suivi desfemmes enceintes et les accou-chements, se fasse au niveau dela polyclinique de la daïra.

Dans le même cadre, deuxappareils de dialyse seront ins-tallés dans ces régions pour pren-dre en charge les insuffisantsrénaux et leur éviter de longs etcoûteux déplacements vers l'hô-pital " Mohamed Boudiaf" deAïn Sefra, distant de 100 kilomè-tres.

Par ailleurs, il est prévu, dèsce mois de juillet, le lancementd'un ensemble d'opérations dontla réactivation du projet de rac-cordement de 12 kilomètresd'électrification rurale au profitdes agriculteurs, l'aménagementurbain au niveau de la localitéHadjret El M'guiel. Les travauxporteront sur le bitumage desroutes en asphalte, l'extension del'éclairage public et l'améliora-tion du cadre de vie, et ce, par laplantation d'arbres, a expliqué leP/APC Bentaleb Boussaha.

Il sera également procédé, dèsl'ouverture de la saison scolaireprochaine, un groupe scolaire àHaï "El Istiklala" pour alléger lasouffrance des élèves dont ceuxdes familles nomades et desagglomérations rurales qui par-courent de longues distancespour rejoindre leurs salles decours.

Le secteur de l'éducationbénéficiera également de troisnouvelles classes au niveau desécoles primaires du centre com-munal, a ajouté la même source.

Les zones d'ombre relevant dela commune ont bénéficiérécemment de 10 aides à l'habitatrural alors qu'une enveloppefinancière de 10 millions DA,puisée du budget de la wilaya aété débloquée au profit des asso-ciations locales pour financer depetits projets d'utilité publique àtravers les différentes localités, aprécisé le P/APC.

DES ACTIONS POURRÉPONDRE AUX

PRÉOCCUPATIONS DE LAPOPULATION

Dans la commune deMoghrar, plusieurs opérations,inscrites dans le cadre du PCD etde la Caisse de la solidarité et dela garantie des collectivités loca-les, ont été lancées pour donnerune impulsion au processus dedéveloppement et lutter contrel'enclavement, comme l'a souli-gné le P/APC,CharfaouiBouhafs.

A cet effet, une nouvelle écoleprimaire ouvrira ses portes à laprochaine rentrée scolaire, tandisque le projet de raccordementdes récentes habitations ruralesau réseau de distribution du gaznaturel est également prévu, aexpliqué le même responsable.

Après la réalisation et la réha-bilitation des salles de soins, des

logements de fonction sont pro-grammés au personnel médicaldevant leur permettre d'exercerleurs missions dans de meilleu-res conditions et de façon ponc-tuelle. Des espaces verts serontréalisés pour embellir l'environ-nement de plusieurs localités.Leurs stades de proximité béné-ficieront d'opérations de revête-ment en gazon synthétique.

Entre autres projets de déve-loppement programmés au profitde ces zones d'ombre, après pro-positions par les représentants etcomités des villages et quartiersà la faveur des dernières visitesdu wali de Nâama, IdirMedebdeb, est celui de l'octroides aides à l'habitat rural.

Les aménagements urbains etle revêtement des routes et desaccès à l'entrée des localités,l'extension de l'éclairage publicet la réalisation des réseaux d'as-sainissement, d'AEP sont égale-

ment inscrits au programme dedésenclavement, a souligné lemême interlocuteur.

Par ailleurs, le problème desinondations et des crues desoueds reste entier de même quecelui de la valorisation despotentialités et ressources natu-relles de la région. Lors de savisite dans cette région, le waliavait promis de consacrer unprojet pour la protection desdigues de l'oued dans le cas oùles crédits financiers le permet-traient.Au chapitre de la revitali-sation patrimoniale, les habitantsaspirent à valoriser le métier detailleur de pierre. Il s'agit d'unmétier manuel autour de lapierre, aux opportunités multi-ples, notamment dans ledomaine de la construction.

La pierre sculptée de la régionde Djeniene Bourezg se distin-gue par la qualité de sa précisionet ses couleurs variées. Ce pro-

duit sert également commematériaux d'isolation pour proté-ger les maisons de la chaleur.

Cependant, ce produit estexploité uniquement à l'échellelocale et nécessite une médiati-sation pour le faire connaitre etaider à sa commercialisation àmême d'encourager les artisans àraviver cette activité.Par ailleurs,les responsables locaux estimentnécessaire d'inciter les jeunes dela région à créer de petites d'en-treprises dans ce domaine etimprimer une dynamique detoute une filière qui reste à boos-ter, a ajouté le même interlocu-teur.

Sur ce registre, la Chambre del'artisanat et des métiers a affichésa disponibilité à accompagnerles artisans afin de leur permettrede participer à des manifesta-tions et foires pour faire connaî-tre leurs métiers traditionnels etles valoriser.

MILA/ EDUCATION:

Les conseils finaux d'orientation etd'admission en 1ère AS effectués

par visioconférenceAprès l'utilisation de la technique de

visioconférence, comme une pre-mière dans la tenue des conseils des

classes de fin d'année et afin d'éviter lescontacts entre les enseignants pour les pré-munir de toute contamination par la Covid -19 , au niveau du CEM des deux bataillesChaab Lakhera dans la localité de AinMelouk où le chef de cet établissement ,Ammar Kouira , a réussi cette opération avecla participation de tous les enseignants quiétaient en contact direct avec l'établissement.Encore une fois , cette technologie a été uti-lisée par la directrice du COSP de Mila (Centre d'Orientation Scolaire et profession-

nelle ) qui , dans l'optique de réussir lesconseils d'orientation et d'admission en 1èreAS (2020) , sur fond de la pandémie deCovid-19 , a eu l'initiative d'adopter unefeuille de route visant la mise en place detoutes les mesures barrières et de distancia-tion sociale. Et cela dès les premières réu-nions au niveau des circonscriptions sousl"égide des conseillers coordinateur en colla-boration avec les chefs d'établissement res-pectifs. Toutes les mesures de prévention etde distanciation sociale sont prises lors de latenue de ces conseils qui se son déroulésdans des espaces vastes, grandes salles dotéed'un micro-ordinateur connecté à Internet ,

en plus de deux tables , l'une pour le provi-seur du lycée récepteur et l'autre pour ledirecteur du CEM et une troisième surlaquelle on pose le micro-ordinateur portableainsi que les autres membres doivent respec-ter la distanciation corporelle. La séancedevrait être ouverte par la directrice duCOSP à distance et que toute l'assistance doitécouter ses directives pour commencer lestravaux qui finiront par la finalisation des PVfinaux d'orientation.Ces conseils se tiendrontde cette manière durant toute cette semainecourante, du 06 au 09 juillet en cours, suivantun agenda prévoyant une circonscriptionchaque journée.

KIOSQUE LE MAGHREB du 8 Juillet 2020 - 11

LU DANS EL MOUJAHID Mémoriachange depériodicité Le numéro zéro du maga-

zine Mémoria, qui achangé de périodicité, en pas-sant de mensuel à hebdoma-daire, paraîtra dès mardi,avec une édition dédiée à lacélébration du 58e anniver-saire de la fête del'Indépendance nationale.

Ainsi, Mémoria hebdosortira chaque semaine sousformat tabloïd de 16 pages,avec des thématiques dédiéesaux questions de l'Histoire.Dans ce numéro expérimen-tal (daté du 7 au 13 juillet), lacouverture est frappée dutitre "1962 Indépendance del'Algérie: une liberté arrachéede haute lutte", sur fond d'unephoto des manifestants algé-riens sortis défiler pour célé-brer l'indépendance de leurpays tandis qu'au bas de laUne figurent les dossierssélectionnés pour l'occasion,dont le premier sur la guerrede Libération avec le portraitde Maxime-Charles Keller(�) le second sur l'histoired'une ville dédié à Alger, (�)le troisième dossier estconsacré au thème les guillo-tinés de Barberousse en1957.

Dans une contributionintitulée "Obligation demémoire et devoir d'histoire",le ministre de laCommunication, porte-paroledu gouvernement, AmmarBelhimer, fait observerqu'"en 2020, l'Algérie pos-sède peu d'historiens connuset reconnus, au sens d'étudesrigoureuses des faits et desévénements du passé, d'uneconstruction objective, d'unerecherche systématique etd'une exploitation critiquedes sources". "Cinquante-huit ans après la sortie dupays de sa longue nuit colo-niale, le moment est d'autantplus propice pour travailler àl'émergence d'une école his-torique algérienne que lepays vit une séquence histori-que exceptionnelle. "(�)Dans son éditorial, AmmarKhelifa, fondateur du maga-zine, précise qu'"aujourd'hui,par devoir patriotique et parobligation civique, et pourmieux répondre à la volontédu Président de laRépublique de mettrel'Histoire, son écriture, sonenseignement et sa médiati-sation au c�ur de l'entreprisecollective de renforcement dusentiment d'appartenancenationale, Mémoria, mensueldepuis son lancement,devient hebdomadaire".

EL WATAN

La première e-conférence de(AIPS) a regroupé plus de 300

journalistes du monde entier

Selon le site officiel del'AIPS, 102 pays ont parti-cipé à cette réunion. Le

président de l'AIPS, GianniMerlo, a insisté sur la nécessitéd'avoir une garantie d'accès auxsources : "Nous respectons lesraisons de sécurité, mais lorsquenous faisons nos demandes légi-times de retour au travail avecaccès aux sources et que l'onnous dit que certaines interdic-tions d'accès sont imposées pourdéfendre la vie privée des athlè-tes ou des managers, nous ne

pouvons pas croire cette excuse.Il y a ceux qui, avec l'intimitécomme excuse, ont l'intention decacher des plans et des opéra-tions peu clairs", a déclaréGianni Merlo, avant de s'interro-ger sur le sort réservé aux jour-nalistes sportifs.

Les vestiaires, les zones mix-tes, les séances d'entraînementdeviendront-ils les nouveauxcockpits, verrouillés de l'inté-rieur en toutes circonstancespour toujours ? Quel est l'accèsfutur aux sources sous ce secret ?

Des questions comme celles-ciet bien d'autres ont été soulevéespar la chroniqueuse vedette deUSA Today, Christine Brennanet d'autres références mondialesde la presse sportive.

La première e-conférence aduré une bonne partie de l'après-midi de jeudi. Plusieurs pistes,réflexions et partage d'expérien-ces ont permis d'éclairer et depréparer ce qui sera le métier dejournaliste sportif, post- Covid-19.

LU DANS OUESTFRANCE

Le présidentbrésilien

soupçonné deporter

la covid 19

Le président du Brésil JairBolsonaro a annoncé lundi 6

juillet avoir subi un nouveau testde dépistage au coronavirus Lapresse brésilienne a rapportéqu'il présentait des symptômesassociés au COVID-19, la mala-die provoquée par le virus. Leprésident brésilien, âgé de 65ans, a régulièrement minimiséles dangers du coronavirus,quand bien même le Brésil estl'un des pays au monde les plustouchés par la pandémie, avecplus de 1,6 million de cas confir-més et 65 000 décès selon lesdonnées officielles publiéeslundi. S'exprimant devant despartisans rassemblés près dupalais présidentiel, Bolsonaro adéclaré qu'il venait de se rendreà l'hôpital et d'être testé au coro-navirus. Il a indiqué que les exa-mens médicaux qu'il a effectuésmontraient que ses poumonsétaient " propres ". Les servicesde la présidence ont indiquédans un communiqué queBolsonaro se trouvait à sondomicile et en " bonne santé "CNN Brésil et le journal Estadode S. Paulo ont rapporté queBolsonaro présentait des symp-tômes du COVID-19, comme dela fièvre. D'après CNN Brésil,les événements prévus mardi àl'agenda présidentiel ont étéannulés. Bolsonaro a souventignoré les directives appelant auport du masque, en dépit d'unedécision d'un juge l'ordonnant lemois dernier de se protéger levisage.

LU DANS LE SOIR D'ALGÉRIE

Réalisation d'un portrait urbain du chahidBelkacem Zeddour Mohamed Brahim

Al'occasion du 58e anni-versaire del'Indépendance, la

Direction de la culture de lawilaya d'Oran a opté, entreautres programmes, pour laréalisation d'un portrait urbaindu chahid Belkacem ZeddourMohamed Brahim. L'idée estmotivée, nous dit-on, par lefait que la plupart des Oranaispeuvent facilement citer ledéfunt parmi les martyrs de laRévolution, mais sans connaî-tre le visage de ce dernier.

Au physique et à l'alluretout en élégance lorsqu'ilporte un costume, on le com-pare souvent au chanteurMohamed Faouzi et, dès lors qu'il porte letraditionnel tarbouche et le pantalon arabelarge, il redevient l'Oranais typique d'épo-que, avec toujours autant de charisme. C'est

de ce dernier apparat d'Oranais d'époque quele portrait urbain en dessinera les traits.Conçu en 1,90 mètre sur 2,40 mètres, le por-trait est réalisé en peinture par l'artisteTirèche Zakaria qui apporte sa technique

nouvelle en travaillant avec de larésine(�).

Le chahid BelkacemZeddour Mohamed Brahim, ditSi Kacem, est né le 2 février1923 à Oran. Il est mort, assas-siné, le 6 novembre 1954 à Alger.Fils de l'éminent uléma cheikhTayeb El Mehadji, connu pouravoir contribué à la promotion del'école El Falah à haï MédinaJdida ; c'est ce dernier qui lui ainculqué l'amour de la patrie(.�) Le 2 novembre 1954, il futconvoqué par l'administrationcoloniale à Oran puis le 4 dumême mois. Il sera torturé parle colon et disparaîtra à jamais.

Les historiens racontent qu'ilest mort sous la torture le 6 novembre àAlger et son corps a été jeté à l'embouchurede l'oued Hamiz, près d'Alger.

La thématique choisie pour cette année était : "La Covid-19 a-t-elle affecté l'indépendance et l'avenir des

journalistes ?" et comprenait des contributions sur leracisme dans le sport de la vice-présidente de l'AIPS,

Evelyn Watta, ainsi qu'un message du président du CIO,Thomas Bach, et du président de l'AIPS, Gianni Merlo.

Page 9: BOURSE D’ALGER: LE MAGHREB - Revue de presse Algerie

INTERNATIONAL12 - LE MAGHREB du 8 Juillet 2020

La Chine appelleses citoyens auCanada à la"prudence"La Chine a mis en garde

lundi ses ressortissantscontre les "fréquents inci-dents violents" au Canada etappelé "à la prudence", dansun contexte de vives tensionsentre les deux pays. Les rela-tions entre les deux pays sesont fortement dégradéesdepuis l'arrestation fin 2018 àVancouver d'une haute diri-geante du géant chinois destélécoms Huawei, suivie del'arrestation en Chine de deuxressortissants canadiens."Récemment, le Canada aconnu de fréquents incidentsviolents impliquant les forcesde l'ordre, qui ont donné lieuà un certain nombre de mani-festations", a indiqué dans unbref communiqué le ministèrechinois des Affaires étrangè-res. "Les citoyens chinois doi-vent être très attentifs à leursécurité" et "faire preuve deprudence", a-t-il écrit. Lecommuniqué ne précise pasquels sont ces "incidents vio-lents". Lundi déjà, la Chine aadressé une mise en garde auCanada contre une nouvelledégradation des relationsbilatérales, après les sanctionsannoncées par Ottawa à lasuite de la nouvelle loi sur lasécurité nationale imposée àHong Kong. Le Canada avaitannoncé vendredi suspendreson traité d'extradition avecl'ex-colonie britannique ainsique ses exportations de maté-riel militaire "sensible". "LaChine condamne fermement(les sanctions canadiennes) etse réserve le droit de prendredes mesures complémentai-res", a déclaré devant lapresse un porte-parole de ladiplomatie chinoise, ZhaoLijian. "Le Canada devra enassumer toutes les consé-quences", a-t-il dit. Pour M.Zhao, ces décisions consti-tuent "une violation grave dudroit international" ainsiqu'une "ingérence" dans lesaffaires chinoises. "La Chineappelle le Canada à rectifierimmédiatement ses erreurs(...) afin d'éviter une nouvelledégradation des relations"entre les deux pays, a-t-ilaverti. Plusieurs pays ontappelé la Chine à revenir sursa loi sur la sécurité nationaleà Hong Kong, qui fait crain-dre à l'opposition démocratelocale un grave recul deslibertés en vigueur dans laRégion administrative spé-ciale revenue à la Chine en1997.

RUSSIE:

La diplomatie russe commentel'escalade des tensions entre la

Chine et les Etats-UnisL'évolution de la

confrontationentre les États-

Unis et la Chine aatteint un niveau

auquel on nepouvait pas

s'attendre il y aquelques années,a estimé la porte-

parole duministère russe

des Affairesétrangères, Maria

Zakharova.

On pouvait prévoir unemontée des tensionsentre la Chine et les

États-Unis ces dernières années,mais pas au point où elles en sontactuellement, a déclaré lundi 6juillet Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des

Affaires étrangères."Il y a trois ou quatre ans, on

ne pouvait pas imaginer leniveau de confrontation [actuel,ndlr] entre Washington et Pékin:ces guerres commerciales, sanc-tions, listes noires, listes de sanc-tions, interdictions d'entrée réci-proques, interdictions d'utilisercertaines technologies et biend'autres choses qu'on voit actuel-

lement. Il était possible de le pré-dire, mais pas au niveau quenous observons aujourd'hui", aindiqué Mme Zakharova dansune interview en ligne.

Ces derniers mois, les rela-tions entre les États-Unis et laChine se sont tendues pour plu-sieurs raisons. Les deux pays ontnotamment des divergencesconcernant la réciprocité com-

merciale, la situation à HongKong, les droits des minoritésethniques en Chine, la pandémiede Covid-19 et le refus de Pékinde participer aux négociationssur le contrôle des armements.

AGGRAVATION DESRELATIONS ENTRE PÉKIN

ET WASHINGTONLes tensions sino-américaines

se sont de nouveau aggravéesaprès l'adoption par Pékin d'uneloi sur la sécurité nationale dansle territoire autonome de HongKong, qui selon ses détracteursmenace l'autonomie et les liber-tés de l'ex-colonie britannique.

Anticipant l'entrée en vigueurde ce texte, les États-Unis ontintroduit des restrictions de visasà l'encontre de certains responsa-bles chinois accusés de "saperl'autonomie hongkongaise".Washington a en outre arrêté lesexportations de technologies dedéfense et à double usage à HongKong et décidé d'annuler les pré-férences accordées à cetterégion.

USA:

Deux avions se percutent, deux morts etsix disparus

Deux avions avec huit personnes à bordse sont abîmés dans un lac de l'Idahoaprès être entrés en collision. La

police estime qu'il y a peu de chance deretrouver des rescapés.

Deux avions de tourisme sont entrés encollision dimanche 5 juillet au-dessus d'unlac de l'Idaho, aux États-Unis, rapportent lesmédias américains. La mort d'au moins deux

personnes a été constatée sur les lieux, tandisque six autres sont toujours portées dispa-rues.

Selon un officier de police cité par le NewYork Times, il est peu probable qu'il y ait dessurvivants à la catastrophe. Pour sa part,CNN affirme qu'il avait des enfants parmi lespassagers.

Un témoin, lui-même pilote, a indiqué au

journal local The Spokesman-Review que lesdeux appareils volaient à une vitesse assezélevée avant la collision.

Le bureau du shérif a localisé les deuxaéronefs dans les profondeurs du lac. Uneenquête est en cours pour établir les circons-tances de l'accident. Le Bureau national de lasécurité des transports en a été informé.

Trump mis en garde contre une compétence peuconnue de Poutine

Un responsable du Partidémocrate a avertiDonald Trump que son

homologue russe, VladimirPoutine, connaît en réalité l'an-glais, bien qu'il l'utilise à peinepour communiquer. Dans unthread sur Twitter, le présidentdes démocrates de l'Ohio David

Pepper a raconté ses rencontresavec Vladimir Poutine dans lesannées 1990 et déclaré avoir pré-venu Donald Trump de la maî-trise de l'anglais du chef d'Étatrusse. "En lisant les rapports desappels téléphoniques de Trumpavec Poutine, je me souviens demes propres interactions avec

Poutine il y a des décennies.(Oui, je l'ai rencontré en per-sonne à plusieurs reprises). Etune histoire en particulier, quisouligne à quel point ces appelsde Trump sont risqués", com-mence-t-il son récit sur Twitter.

RENCONTRES AVECPOUTINE

Au milieu des années 1990,M.Pepper a assisté à une réunionentre son chef au think-tankCentre d'études stratégiques etinternationales (CSIS) et la délé-gation russe du maire de Saint-Pétersbourg Anatoli Sobtchak enmarge d'un projet qui visait àfournir une assistance techniqueà la ville, a déclaré le politicien.Parmi les membres de la déléga-tion russe se trouvait VladimirPoutine. Selon M.Pepper,Poutine a parlé à d'autres par lebiais d'un interprète, ce qui lui afait croire qu'il ne connaissaitpas l'anglais. "Mais la traductricea fait ensuite une erreur enanglais, et Poutine l'a corrigée.Et a corrigé non pas un petit mot,mais un terme complexe [...].Donc, il a compris tout ce dontnous avons parlé entre nous", aécrit le politicien, se disant sur-pris et embarrassé à l'époque.

Voici les principales réactionsà la composition du nouveau

gouvernement du Premier minis-tre Jean Castex dévoilé ce lundi,qui compte 16 ministres et 14ministres délégués.

MARINE LE PEN, prési-dente du Rassemblement natio-nal (RN), sur Twitter: "À laJustice est nommé un militantd'extrême gauche qui souhaitel'interdiction du RN, premierparti d'opposition. Ça promet..."

OLIVIER FAURE, Premier

secrétaire du Parti socialiste, surTwitter: "La crise appelait unchangement profond. Au final,c'est un gouvernement plus àdroite que jamais. Macron pro-mettait de se réinventer mais ilcontinue de concentrer tous lespouvoirs. Ce n'est pas un gouver-nement, c'est un caprice."

CHRISTIAN JACOB, prési-dent du parti Les Républicains,sur Twitter: "Tout ça pour ça. Cejeu de chaises musicales ne ferapas oublier l'essentiel : l'échec de

la politique menée depuis 3 ans,la défaite cinglante aux#Municipales2020 et l'incapacitéd'Emmanuel #Macron à tracerun cap et à réagir face à la crise."

ERIC COQUEREL, députéLa France insoumise, sur Twitter: "Le nouveau chemin se prépareen marche arrière : ce gouverne-ment c'est un commis, courroiede transmission de l'Elysée, unjeu de chaise-musicale entre lesmêmes et deux papillons quiaiment les paillettes médiatiques

en guise d'ouverture. Rien dechangé."

JULIEN BAYOU, secrétairenational d'Europe Ecologie-LesVerts (EELV), sur Twitter : "Bonvent à #Pompili ministre del'écologie. Une feuille de routesimple, celle de la #convention-citoyenne #climat. Espéronsqu'elle fasse mieux que lors deson passage comme secrétaired'Etat à la biodiversité sousHollande. Assez de discours, desactes."

FRANCE: Principales réactions à l'annonce du nouveau gouvernement

LE MAGHREB du 8 Juillet 2020 - 5NATIONABDELHAK LAMIRI, PROFESSEUR ÉCONOMISTE

"La véritable relance économique nationale ne nécessite pasde financements, mais une stratégie pour une économie forte

et compétitive à travers des réformes structurelles"

S' exprimant sur lesondes de la radiochaîne 3, l'économiste

algérien Abdelhak Lamiri aavancé que cette problématiquede relance économique est récur-rente reposant sur deux aspects,le premier est que l'Algérie est entrain de vivre un choc terrible etmultidimensionnel dont le voletfinancier et structurel, la pandé-mie de Covid-19 et sa crois-sance économique qui n'est pasancrée dans le système. A courtterme, les données financières,c'est comment financer l'écono-mie pour qu'elle reparte et laseconde problématique est laplus importante , c'est celle de larelance économique et de l'effi-cacité économique voire l'émer-gence économique. Pour l'inter-venant, en réalité, le problème del'économie algérienne n'est pasfinancier qui est le cas un peupartout dans le monde. Mais, à

long terme, il faut qu'on disposed'une économie forte, compéti-tive et capable d'avoir une crois-sance et une compétitivité fortes.

COMMENT FAIRE ?Pour lui , les financements ser-vent pour régler les problèmes àcourt terme car ceux à longterme ne se règlent qu'à traversdes réformes structurelles pro-fondes , telle que l'améliorationde la compétitivité. Laquellecompétitivité qui reposera surdes facteurs clés de succès quisont les ressources humaines ,l'économie de la connaissance ,les industries du savoir qu'on nedispose pas actuellement.

LES PRÉALABLES ÀMETTRE EN �UVREPOUR UNE RELANCE

ÉCONOMIQUE:Il a indiqué qu'il est vital qu'unpays en transition, comme lenôtre, doit avant tout créer lesmécanismes et les conditionsd'une cohérence économique etqu'on doit aller vers l'organisa-tion de l'Etat et puis une stratégie

dont on parlait depuis 40 à 50ans, mais on ne l'a pas encorevue. Et d'ajouter qu'il faudraitreposer la question pourquoi lesautres pays émergents font desplans à longs termes qui se réali-sent en 40 à 60 ans et nous onreste avéré sur les problèmesfinanciers , alors qu'ils sont desproblèmes marginaux ." L'ondoit s'assurer que le problème decompétitivité et de développe-ment n'est guère un problèmed'argent ( financement." , a-t-ilexpliqué.

LE VENEZUELA ET LACORÉE DU SUD : DEUXMODÈLES À SUIVRE:

Pour prouver ses propos, le pro-fesseur Abdelhak Lamiri a donnél'exemple de deux pays qui ontrelevé un défi afin de réussir àémerger et se hisser aux rangsdes pays développés." Si l'onprend l'exemple des pays les plusriches au monde, le Venezuela,par exemple n'avait en 1965 que8 milliards de dollars de produc-tion nationale et aujourd'hui, ilest arrivé à la hisser pour attein-

dre les 90 milliards de dollars.La Corée du Sud aussi quin'avait que 3 milliards de pro-duction nationale, elle parvientactuellement à réaliser près de1600 milliards de dollars de pro-duction nationale, soit 16 foiscelle du Venezuela. D'où vientcette différence ? Ce n'est pas lesressources financières car leVenezuela est plus riche que laCorée du Sud qui s'est dévelop-pée sur des financements inter-nationaux, notamment des cré-dits allemands, mais elle s'estengagée à construire une indus-

trie puissante , performante etforte , centrée essentiellementautour de l'économie de laconnaissance , autour d'un mana-gement de classe mondiale etdes administrations géréescomme des entreprises et le toutd'une manière très cohérente. Il asuggéré que ce schéma d'analysepeut être fait pour l'Algérie parcequ'on a beaucoup de ressourcesfinancières, une économie pro-ductrice de richesses et qui créedes émergences et du développe-ment.

A. F.

L e dispositif du finance-ment participatif(crowdfunding), qui per-

met la collecte de fonds au profitdes start-up via des plateformesinternet, devrait être opération-nel à partir du dernier trimestre2020, a indiqué à l'APS le prési-dent de la Commission d'organi-sation et de surveillance des opé-rations de Bourse (Cosob),Abdelhakim Berrah.La Cosob prépare, en effet, unrèglement précisant les condi-tions d'agrément et d'exercice etde contrôle des conseillers eninvestissement participatif (CIP)qui prendront en charge la créa-tion et la gestion, sur internet, deplateformes de placement defonds du grand public, dans desprojets d'investissement partici-patif. Institué en vertu de l'article45 de la loi de finances complé-mentaire pour l'année 2020, lestatut de CIP est conféré auxsociétés commerciales créées etdédiées exclusivement à cetteactivité, aux Intermédiaires en

opérations de Bourse (IOB) ainsiqu'aux sociétés de gestion defonds d'investissement (SGFI).Selon les termes de ce règle-ment, en cours de finalisation, lestatut de CIP est accordé aprèsexamen par la Cosob, sur dossiercomprenant notamment une pré-sentation de l'activité prévue, ycompris le modèle d'investisse-ment, la fourchette prévision-nelle des montants de levée defonds, la procédure de sélectionde projets et les diligences à réa-liser, la procédure de valorisa-tion, la politique de suivi de l'ac-tivité des émetteurs ainsi que lesmodalités de rémunération duCIP, explique M Berrah.Le projet de règlement prévoitégalement d'exiger un certainnombre d'informations quidevront être publiées sur le sitede la plateforme et notammentl'obligation de disposer des com-pétences techniques nécessairesà ce type d'activité, respecter lesrègles de déontologie indispen-sable à l'installation d'un climat

de confiance et présenter uneinformation claire et exhaustivesur les projets proposés et sur lesrisques auxquels l'investisseurest exposé.A ces conditions d'accès à l'exer-cice de l'activité, s'ajoutent lesrègles de bonne conduite et lacapacité professionnelle desadministrateurs et des dirigeantsde plateforme, selon M. Berrah,qui a souligné que la Cosob avaitproposé un dispositif réglemen-taire "simplifié" pour les gestion-naires de plateformes, mais"sans pour autant occulter la pro-tection des investisseurs". Lecadre réglementaire pour l'exer-cice de cette nouvelle activité enAlgérie entrera en vigueur dès lapromulgation dans le Journalofficiel du règlement de la Cosobqui commencera ensuite à rece-voir et à traiter les demandes decréation de plateformes decrowdfunding. Ainsi, les start-upet les porteurs de projets peuventbénéficier de ce nouvel outil definancement "à titre indicatif"

dès le dernier trimestre de l'an-née en cours, d'après le présidentde la Cosob. La création de pla-teformes de crowdfunding sera,par ailleurs, accompagnée par undispositif d'exonérations fiscalesau profit des start-up et par lelancement d'un fonds dédié aufinancement de la phase précé-dant la concrétisation de leursprojets. Apparu dans le courantdes années 2000 en Europe etaux Etats-Unis, le crowdfundingest un mécanisme qui permet decollecter les apports financiersd'un grand nombre de particu-liers au moyen d'une plateformeInternet, dans l'objectif de finan-cer un projet dans les différentssecteurs d'activité (agriculture,immobilier, art ) La Cosob, a étéchargée par les autorités publi-ques, de travailler, dans sonchamp de compétences, sur l'"equity crowdfunding" qui peutapporter une solution de finance-ment en capital, adaptée auxstartups algériennes et aux pro-jets innovants qui manquent de

financement à cause du caractèrerisqué de ce type de projets."Il est clair que le financementclassique, à savoir les institu-tions financières, les banques etles institutions de l'Etat, présentedes limites dans le contexte algé-rien actuel. Le marché financier,de son côté, ne permet le finan-cement que des grands projetsd'investissement pour ce qui estdu marché principal et les projetsde moyenne envergure pour cequi concerne le compartimentPME", constate M. Berrah. C'estpourquoi, "il est important dedévelopper d'autres moyens definancement pour les petits pro-jets, qui ne sont pas nécessaire-ment des projets d'investisse-ment lourd. Le crowdfundings'avère être le moyen le plusindiqué dans le sens où il pourrapallier la baisse des ressourcesfinancières classiques d'un côtéet répondre aux besoins despetits promoteurs d'un autrecoté", soutient-il.

Malika R.

L' Algérie a pêché latotalité de son quotaannuel de thon rouge

attribué par la Commissioninternationale pour la conserva-tion des thonidés de l'Atlantique(ICCAT), soit 1.650 tonnes autitre de l'année 2020, a-t-onappris mardi auprès du cabinetdu ministère de la Pêche et desProductions halieutiques.Les 23 thoniers algériens autori-sés à participer à l'opération ont

ainsi pêché 1.650 tonnes dethon rouge, selon la mêmesource qui a rappelé que la cam-pagne de pêche au thon avaitpris fin le 2 juillet.Lancée le 26 mai dernier, l'opé-ration devait initialements'achever le 1 juillet, mais enraison des conditions climati-ques dans la zone de pêcheinternationale, comprise entre laTunisie, l'Italie et Malte, sondélai a été prolongé de dix (10)

jours avec l'accord de l'ICCAT,ce qui a permis aux thoniersalgériens de pêcher tout leurquota avant son expiration.Le retour des 23 thoniers autori-sés à participer à la campagnede pêche au thon rouge au titrede cette année se déroule dansdes conditions normales,sachant qu'en raison de la situa-tion sanitaire exceptionnelleinduite par la pandémie de laCovid-19, le ministère de la

Pêche a dû coordonner aveccelui de la Santé et les walisconcernés pour veiller à ce queles mesures sanitaires nécessai-res soient prises avant le départdes navires et à leur retour, aaffirmé la même source.Le ministère de la Pêche et desProductions halieutiques a éga-lement coordonné avec leministère des Affaires étrangè-res pour que l'opération soitmenée à bien en coordination

avec les autres pays concernés.Par ailleurs, dans le cadre dunouveau programme du secteur(2020-2024), cette filière feral'objet d'une évaluation minu-tieuse qui permettra d'améliorerles prochaines campagnes depêche et de mettre à profit l'ex-périence acquise dans cedomaine pour développer lapêche en haute mer, selon lamême source.

Kamel Ben.

PAR : ABDELOUAHABFERKHI

THON ROUGE :

L'Algérie a pêché la totalité de son quota pour 2020

START-UP:

Le financement participatif bientôt opérationnel

Page 10: BOURSE D’ALGER: LE MAGHREB - Revue de presse Algerie

SANTÉ LE MAGHREB du 8 Juillet 2020 - 13

NIGÉRIA : Des médecinsen grève pour

protestercontre la

gestion ducoronavirus

Les médecins de l'Etat deCross River, dans le sud-est

du Nigeria, se sont mis en grève,jusqu'à nouvel ordre, pour pro-tester contre l'attitude des autori-tés, qu'ils accusent de dissimulerdes cas d'infection du Covid-19.

Selon les chiffres officiels duCentre national des maladiesinfectieuses (NCDC), cet Etat deplusieurs millions d'habitants estle seul du Nigeria à n'avoirrecensé officiellement aucun casde coronavirus. Le gouverneurs'était félicité d'avoir mis enplace des mesures sanitaires en"prévention" pour expliquercette exception. Toutefois, lepersonnel médical assure que leNCDC n'a pas enregistré des caspositifs récents déclarés dans undes hôpital de Calabar, la capi-tale de l'Etat. Le personnel soi-gnant se dit en danger et accuse"le gouvernement de CrossRiver d'avoir abandonné ses res-ponsabilités de traçage desinfections et de soins aux cinqpersonnes contaminées".

La ministre locale de laSanté, BettaEdu a appelé lesmédecins et personnel médical àreprendre leur travail, faisantvaloir que "cette grève tue lespatients qu'elle prétend proté-ger". Le Nigeria comptait lundiofficiellement près de 30.000cas positifs au Covid-19, dont645 décès, mais le pays le pluspeuplé d'Afrique a réalisé un fai-ble nombre de tests par rapport àses 200 millions d'habitants.Plus de 800 membres du person-nel hospitalier ont contracté levirus, dans un pays qui manquecruellement de ressources et per-sonnel dans ce secteur.

Le Nigeria connaît de nom-breux mouvements de grève desmédecins depuis le début de lapandémie, pour demander plusde matériel de protection notam-ment.

DES EXPERTS MONDIAUX AVERTISSENT :

La Covid-19 peut-être transmisepar l'air

aUn groupe de 239scientifiques

internationaux a appeléles autorités de santé de

la planète et enparticulier l'Organisation

mondiale de la Santé(OMS) à reconnaître que

le nouveau coronaviruspeut se propager dans

l'air bien au-delà dedeux mètres et à

recommander parconséquent une

ventilation vigoureusedes espaces publics

intérieurs.

Leur lettre vise directementl'organisation onusienne,déjà critiquée pour avoir

tardé à recommander les mas-ques, et ici accusée de refuser devoir l'accumulation d'indicesd'une propagation par l'air duvirus qui a tué plus de 500.000personnes dans le monde en sixmois. L'OMS et d'autres organis-mes sanitaires estiment que lecoronavirus est principalementtransmis par des gouttelettes pro-jetées par la toux, l'éternuementet la parole directement sur levisage de personnes à proximité,et possiblement par des surfacesoù ces postillons atterrissent etsont ensuite récupérés par lesmains de personnes saines. Cesgouttelettes sont lourdes et tom-bent dans un périmètre d'environun mètre. D'où la priorité donnéedans les consignes sanitaires à ladistanciation physique, au lavagedes mains et au port du masque.

Mais des études, sur SARS-CoV-2 et d'autres virus respira-toires, ont mis en évidence quedes particules virales étaientaussi présentes dans des goutte-lettes microscopiques (moins de5 microns de diamètre) dans l'airexpiré par une personne infectée;plus légères, elle peuvent rester

en suspension en intérieur,potentiellement des heures, etêtre inspirées par d'autres gens. Iln'a jamais été prouvé que cesparticules de coronavirus étaientviables et pouvaient provoquerdes infections; mais les indicess'accumulent. "Nous appelons lacommunauté médicale et lesorganismes nationaux et interna-tionaux compétents à reconnaîtrele potentiel de transmissionaérienne du Covid-19", écriventdans la revueClinicalInfect iousDiseasesd'Oxford deux scientifiques,Lidia Morawska de l'universitéde Queensland (Australie) etDonald Milton de l'université duMaryland, dans un article signépar 237 autres experts. "Il existeun potentiel important de risqued'inhalation de virus contenusdans des gouttelettes respiratoi-res microscopiques (microgout-telettes) à des distances courteset moyennes (jusqu'à plusieursmètres, de l'ordre de l'échelled'une pièce), et nous prônons lerecours à des mesures préventi-ves pour empêcher cette voie detransmission aérienne", poursui-vent-ils.

RENOUVELER L'AIRIl n'y a pas de consensus

scientifique que cette voieaérienne joue un rôle dans lescontagions: mais Julian Tang,l'un des signataires, de l'univer-sité de Leicester, répond quel'OMS n'a pas prouvé l'inverse:"L'absence de preuve n'est pasune preuve d'absence." A l'heuredu déconfinement, il est urgent,plaident les experts, de mieuxventiler lieux de travail, écoles,hôpitaux et maisons de retraite,et d'installer des outils de luttecontre les infections tels que desfiltres à air sophistiqués et desrayons ultraviolets spéciaux quituent les microbes dans lesconduits d'aération. Les autoritésaux Etats-Unis et en Europe sonten avance sur l'OMS."Augmentez la circulation del'air extérieur autant que possi-ble", conseillent les Centres deprévention et de lutte contre lesmaladies (CDC) américains.

Le CDC européen a expliquéle 22 juin que la climatisationpouvait diluer le virus dans l'airet l'évacuer, mais qu'elle pouvaitavoir l'effet inverse si le systèmede ventilation ne renouvelait pasl'air et le faisait recirculer dans

les mêmes pièces. Un exemplefameux est celui d'un clusterdémarré dans un restaurant deCanton en janvier: une personnesans symptôme a contaminé desclients de deux tables voisines,sans contact; le climatiseur avraisemblablement fait voler levirus d'une table à une autre.D'autres cas de super-conta-gions, dans un autocar chinois etdans une chorale américaine,accréditent aussi la pisteaérienne. "La transmission parl'air de SARS-CoV-2 n'est pasuniversellement acceptée; maisnotre opinion collective est qu'ilexiste bien assez d'éléments pro-bants pour appliquer le principede précaution", disent les scienti-fiques. L'OMS fait la distinctionentre les virus transmis par l'air,comme la rougeole et la tubercu-lose, et les autres, mais "ce n'estpas un problème de dichotomie",dit à l'AFP une autre signataire,la professeure CarolineDuchaine, directrice du labora-toire sur les bioaérosols à l'uni-versité de Laval au Québec. "Onfait une erreur si on fait uneopposition entre la transmissionpar des virus comme la rougeoleet par le Covid-19", dit-elle.

WINNIE BYANYIMA (DIRECTRICE EXÉCUTIVE DE L'AGENCE DE L'ONU) :

"Tirer les leçons des échecs de la lutte contre le sida" Des millions de personnes sont mor-

tes du sida faute d'avoir accès auxthérapies existantes: il est impéra-

tif de "tirer les leçons de cet échec" dansla lutte contre le Covid-19, et de garantirun accès équitable aux futurs traitements,insiste la cheffe de l'Onusida. "Il faut fairepasser la vie avant les profits", répèteWinnie Byanyima dans un entretien àl'AFP. La directrice exécutive de l'agencede l'ONU, qui a pris ses fonctions il y amoins d'un an, évoque avec angoisse lecombat qu'elle a mené il y a 20 ans dansson Ouganda natal pour réunir des fondsafin qu'une de ses amies atteinte du Sidapuisse se soigner.

"A cette époque, (les antirétroviraux)coûtaient quelque 800 dollars par mois.Son salaire mensuel était de moins de 100dollars", raconte Mme Byanyima, se sou-venant que son amie réussissait parfois àrassembler l'argent pour un mois de traite-ment, avant de manquer le mois suivant.

" Elle est morte six mois avant que leprix du traitement passe de 10.000 dollarsà 100 dollars l'année", soupire-t-elle.

En ce jour où l'Onusida publie son rap-port annuel, Mme Byanyima souligne "les

énormes progrès" effectués depuis 40 ansdans la lutte contre le virus, dont les mortsont été réduits de plus de moitié par an,passant de 1,7 million en 2004 à 690.000l'an dernier. Mais, déplore-t-elle, le déve-loppement des thérapies et la recherchetoujours en cours d'un vaccin contre lesida ont été laissés au secteur privé depuisle début.

'VACCIN DU PEUPLE'Il faut "tirer les leçons de la triste expé-

rience du sida, où des médicaments ontété trouvés, mais où il fallu 10 ans avantque les malades en Afrique puissent enbénéficier", insiste la cheffe de l'Onusida."Ce sont des millions de vies perdues".

Afin d'éviter la réédition de ce scénariodans la lutte contre le nouveau coronavi-rus, qui a déjà tué plus de 530.000 person-nes dans le monde, l'Onusida plaidedepuis le début pour un "vaccin du peu-ple" et pour un accès juste et équitableaux traitements qui seront trouvés.

"Cette fois-ci, ayons des ressourcescommunes", déclare Mme Byanyima.

L'Organisation mondiale de la Santé(OMS) a lancé en avril une initiative pour

accélérer la recherche et la production detests, vaccins et traitements contre leCovid-19, et en garantir l'accès équitable.

Pour la cheffe de l'Onusida, chaquepays doit pouvoir avoir accès aux traite-ments à des prix raisonnables, et les distri-buer gratuitement aux personnes les plusvulnérables.

'MOI D'ABORD' " Il n'est pas possible que les riches

arrivent, réservent les traitements et soientvaccinés, pendant que les autres meurenten attendant", scande-t-elle.

Elle s'alarme notamment de la politi-que de certains pays européens et desEtats-Unis concernant le remdesivir, pre-mier médicament à avoir montré une rela-tive efficacité dans le traitement duCovid-19. Le gouvernement américain aainsi annoncé la semaine dernière avoiracquis 92% de toute la production de rem-desivir par le laboratoire Gilead de juilletà septembre, tandis que le Royaume-Uniet l'Allemagne ont annoncé qu'ils avaientdes stocks suffisants.

"Ce n'est pas juste. Le virus touche toutle monde. Nous devons avoir des répon-

ses globales.... Pas une politique de +moid'abord+".

La recherche de vaccins contre leCovid-19, dans laquelle les gouverne-ments investissent des milliards de dol-lars, illustre "l'échec" de l'ancien modèlelaissant la main libre aux laboratoires pri-vés, se félicite Mme Byanyima.

"Si nous pouvons rassembler le mondederrière un nouveau modèle de dévelop-pement et de distribution des technologiesde santé, cela aura un impact positif pourla lutte contre le sida et d'autres mala-dies", notamment celles affectant les payspauvres et délaissées par les compagniespharmaceutiques, assure-t-elle.

Mais en attendant, la pandémie decoronavirus, qui concentre toute l'atten-tion, menace d'avoir des répercussions surla lutte contre le sida.

"Nous sommes déjà hors des rails",met en garde Mme Byanyima, soulignantque l'objectif de ramener le nombre demorts du sida à moins de 500.000 person-nes cette année ne sera pas atteint, et que12,5 millions des 38 millions de person-nes vivant avec le virus ne reçoivent tou-jours pas de traitement.

NATION4 - LE MAGHREB du 8 Juillet 2020

LE BÉTON AU DÉTRIMENT DES ESPACES VERTS

Le cadre de vie, un terrain de prédilectionpour les luttes citoyennes

Le dépeçage de laforêt de Canastel estrevenu à la surfaceles deux dernièressemaines à Oran. Unsimple traçage àl'aide de la chaud,prélude àl'intervention desengins, a mis le feuaux poudres,notamment sur lesréseaux sociaux. Lesappels ont été suivispar desrassemblements,dont un a réuniquelques centainesde personnes.

C e rassemblement a étéprécédé par une rencon-tre avec le conservateur

des forêts qui a affirmé ignorerl'existence de projets sur le terri-toire de cette forêt, désormaisconsidérée comme l'ultime pou-mon de la ville d'Oran. Le wali aété saisi de l'affaire. Une pétitionqui a ramassé des milliers designatures a été adressée à laPrésidence de la République sol-licitant son intervention pour

arrêter ce qu'on n'a pas hésité àqualifier de massacre. Signalonsque cette forêt a échappé de jus-tesse à l'envahissement du bétonarmé au temps où AbdelmalekBoudiaf était à la tête de lawilaya d'Oran. Il avait attribuédes assiettes de terrain à unedizaine de promoteurs pour yériger des tours en plein c�ur dela forêt. Une mobilisation sansprécédent, regroupant les asso-ciations les plus en vue à Oran, aobligé le wali de se raviser etd'attribuer d'autres assiettes deterrain aux bénéficiaires. Depuis,la forêt, qui a connu quelquesaménagements, notamment letraçage de certaines pistes, estdevenue une destination la plusfréquentée d'Oran. Elle reçoitpratiquement tous les jours descentaines, voire plus, de jeunesexerçant différents sports : duvélo jusqu'à la musculation.Désormais, elle fait partie del'espace vital de la ville qui man-que terriblement de verdure et dejardins publics à cause de l'urba-nisation envahissante. A El Barki, à la sortie sud-estd'Oran, des citoyens sont tou-jours mobilisés pour empêcherl'édification de tours sur uneassiette destinée à recevoir unespace vert. On assiste au mêmescénario mais avec moins d'am-pleur. Les riverains tiennent sit-in sur sit-in sur les lieux. Lesréseaux sociaux sont inondésd'appel à la mobilisation et ausoutien. On interpelle les autori-tés locales pour empêcher cequ'on a nommé " un détourne-ment au profit de nantis " étran-

gers au quartier voire à la ville.On rappelle qu'un terrain, sesituant à l'extrémité d'un espacedevant recevoir " le manèged'Oran ", attribué à Haddadquant il était au sommet de sapuissance, a été récupéré parl'Etat. Les habitants d'El Barkine comptent pas baisser les bras.Un comité a été mis en placepour assurer la jonction entre lespopulations et les autoritéspubliques. Ailleurs, à Bir El Djir, on suit cesdéveloppements avec un �ilattentif. Parce qu'un espacepublic,se trouvant à l'entrée decette commune, du côté du gira-toire dit " la Pépinière " estconvoité par plus d'un promo-teur. Récemment, la vue d'unegrue effectuant une simple opé-

ration de nettoyage et de désher-bage a alerté les mitoyens quicaressent le souhait de voir cetespace recevoir un jardin ou desterrains de jeux pouvant recevoirenfants et parents. On craint quel'entrée de la commune se trans-forme en une sorte de boyaubordé d'immeubles. Déjà la cir-culation à ce niveau est très péni-ble à certaines heures de la jour-née. Jusqu'ici, les riverains secontentent d'avoir un �il vigi-lent. Mais ils n'excluent pas derecourir à d'autres formes pourfaire connaître leur avis. Descontacts ont été engagés aveccertains médias, notamment destélés. En attendant on s'organiseet on discute sur FB.

Z.S.

L e président du Conseilnational économique etsocial (CNES), Rédha

Tir a affirmé, lundi, que l'Algérie"disposait encore d'une marge deman�uvre" lui permettant de nepas recourir à l'endettement exté-rieur, relevant que l'économienationale fait face à des difficul-tés, mais elle est "loin de l'effon-drement". "L'Algérie disposeencore d'une marge de man�u-vre lui permettant de ne pasrecourir à l'endettement exté-rieur. La situation n'est pas aussi gravecomme le pensent certains", adéclaré M. Tir, lors de son pas-sage dans l'émission "DifEssabah" (invité du matin) surles ondes de la radio I."Le gouvernement s'attelle à réa-liser le décollage économique, àtravers la politique de diversifi-cation de l'économie et à s'orien-ter inéluctablement vers la tran-sition énergétique, outre laréforme du budget de l'Etat et leparachèvement du processus denumérisation", a-t-il précisé."On peut ne pas augmenter lesressources mais il y'a possibilitéd'économiser les dépenses spé-ciales, appelées aussi coûts irré-

cupérables, et couvrir les coûtsdes grands projets à l'avenir, entrouvant des solutions de termesde maintenance des structuresréalisées à l'instar des routes", a-t-il soutenu.Pour le président du CNES,"l'économie fait face à des diffi-cultés et nécessite une réformestructurelle. Toutefois, elle estloin de l'effondrement", assurantque ces difficultés sont géréesquotidiennement avec sagesse.A ce propos, il a rappelé les dif-férentes mesures prises au profitdes opérateurs économiquespour faire face aux répercussionsde la pandémie du nouveau coro-navirus sur les entreprises éco-nomiques.Concernant la contribution duCNES au décollage économique,il a expliqué que la mission duCNES "consiste à participer àl'édification de l'économie dedemain, une économie nationalesolide", ajoutant que la vision duCNES repose sur quatre princi-paux axes, à savoir: la créationd'entreprises à dimension socialeet de service, la réalisation de lastabilité fonctionnelle, le reposi-tionnement de certaines indus-tries stratégiques et l'investisse-

ment social comme vecteur dedéveloppement. Dans ce sens,M. Tir a fait état d'une coordina-tion continue entre le CNES, legouvernement et le ministère del'Industrie, ayant permis la miseen oeuvre des réformes structu-relles de l'économie nationale,en dépit de la période du confi-nement pour lutter contre la pro-pagation de la pandémie de laCovid-19, dont la réunion desconditions d'amélioration du cli-mat d'investissement.Durant la période du confine-ment, le CNES a élaboré uneétude sur la promotion du sys-tème des statistiques et une autresur la transition énergétique,basée sur le comportement ducitoyen et comment le convain-cre à la nécessité d'économiserl'énergie et d'éviter son gaspil-lage, outre l'examen du devenirdu secteur public non productif,a-t-il expliqué.Par ailleurs, M.Tir a affirmé quele CNES accordait un intérêtparticulier au Conseil de laconcurrence et à son rôle ainsiqu'à la question de la concur-rence en général, sachant quel'Algérie �uvre, dans le cadre desa vision économique, à asseoir

une nouvelle politique d'indus-trialisation, selon des normesinternationales, à réguler laconcurrence et à mettre fin aumonopole, outre "l'examensérieux de la situation du secteurpublic économique".Après avoir souligné l'impor-tance de la numérisation, le pré-sident du CNES a fait savoir quel'Algérie accusait un retard devingt ans en matière de numéri-sation de l'administration.Dans ce contexte, le même res-ponsable a précisé que le CNESavait entamé, depuis un moment,la numérisation de son adminis-tration et avait mis à la disposi-tion des parties concernées, desdonnées et des études sur sonportail électronique en trois lan-gues (arabe, français et anglais),ce qui contribuera, selon lui, àredorer l'image de l'Algérie,comme destination d'investisse-ment prometteuse.L'Algérie est tenue d'exploitertoutes ses ressources autorisées,au titre des conventions interna-tionales, a rappelé M.Tir, souli-gnant l'importance du domainede l'environnement du point devue économique.

F.A

INDUSTRIE :

Farhat Aït Aliinsiste sur larelance du

complexe SiderEl Hadjar

selon la logiquede l'industrie

industrialisante

L e m i n i s t r e d el'Industrie, Farhat AïtAli Brahim a insisté

lundi à partir d�Annaba sur lanécessité de relancer le com-plexe Sider El Hadjar sur "unebase économique solide quirepose sur la logique de l'in-dustrie industrialisante".Dans une conférence de presse,animée en marge de son ins-pection du complexe, le minis-tre a indiqué que Sider ElHadjar qui demeure un sym-bole de l'industrie lourde algé-rienne est un pas stratégique del'Algérie sur la voie de l'édifi-cation de l'indépendance éco-nomique du pays qui a besoinaujourd'hui de "retrouver saplace et se transformer enindustrie industrialisante quisoit la locomotive d'activités etd'investissements économi-ques à valeur ajoutée"."Cette orientation n'est possi-ble que par le recours auxmatières premières, matériauxet équipements industrialiséslocalement", a précisé leministre, estimant que lesgigantesques ressources finan-cières injectées comme inves-tissements pour la croissanceet la réhabilitation sont "aptes àpermettre l'édification desbases industrielles industriali-santes garantissant la pérennitéde l'activité et de l'efficienceéconomique".Il a également relevé que lasidérurgie en Algérie possèdeles potentialités minières, lesinstallations industrielles et lesressources humaines, lui per-mettant d'atteindre l'indépen-dance industrielle et de bâtirune base industrielle perfor-mante en sidérurgie.Farhat Aït Ali Brahim a visitédans la matinée la zone chaudedu complexe El Hadjar (hautfourneau n.2) et le site destockage du fer brut apportédes mines d'El Ouenza etBoukhadra de la wilaya deTébessa, ainsi que plusieursautres unités de production.A rappeler que Sider El Hadjara bénéficié d'un plan de crois-sance et de réhabilitation, dontla première phase, a porté surla rénovation du haut fourneaun.2. La seconde phase adémarré en 2018 avec le but deporter la capacité de produc-tion à 1,1 million tonnes d'acierpar la création d'une cokerieafin d'assurer l'autonomie ducomplexe en consommation decoke et réduire la facture d'im-portation.Le complexe s'oriente égale-ment vers la réhabilitation deses laminoirs à chaud et à froidafin de fabriquer des produitsintégrables aux industries stra-tégiques, à l'instar des lames etde tubes non soudés utiliséspar les industries hydrocarbu-res, mécaniques et électromé-nagers.

Ammar Zitouni

PRÉSIDENT DU CNES REDHA TIR:

" Le gouvernement s'attelle à réaliser le décollageéconomique, à travers la politique de

diversification de l'économie "

PAR : ZIAD SALAH

Page 11: BOURSE D’ALGER: LE MAGHREB - Revue de presse Algerie

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

POUR ÉVITER LA PROPAGATION DE LA PANDÉMIE

Les demi-voyages ne

suffisent pas àpayer le

carburant !(P3)Confinement partiel

de 18 communes à sétif

EDITION N°6352 MERCREDI 8 JUILLET 2020- PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

LE MAGHREB du 8 Juillet 2020

"La véritable relanceéconomique nationale

ne nécessite pas definancements, mais une

stratégie pour uneéconomie forte et

compétitive à traversdes réformesstructurelles" (P5)

! ABDELHAK LAMIRI,PROFESSEUR ÉCONOMISTE

! LES TRANSPORTEURSPRIVÉS REFUSENT DE

REPRENDRE L'ACTIVITÉET CONFIRMENT:

Le cadre de vie,un terrain deprédilection

pour les luttescitoyennes

Farhat Aït Ali insiste sur la relance du complexe SiderEl Hadjar selon la logique de l'industrie industrialisante

! INDUSTRIE :

! LE BÉTON AU DÉTRIMENTDES ESPACES VERTS

(P4)

Le gouvernement suit avec une attention particulière la situation sanitaire dans le pays en nenégligeant aucun aspect pour éviter la propagation de cette pandémie du coronavirus.Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane

Benbouzid, avait déjà indiqué que le retour au confinement sanitaire "n'est pas à l'ordre dujour", mais, il a, toutefois, bien précisé que cette mesure n'est pas totalement exclue et sera

ciblée dans les localités qui verront une "propagation importante" des cas de contaminationsau coronavirus. (Lire en Page 3)

Tebboune préside une séance de travail sur l'élaboration du Plan national de relance socio-économique

! PRÉSIDENCE :

(P3)

(P4)

LE TAUX des accidents de la route a enregistré une baissede 22,7% les cinq (05) premiers mois par rapport à la même

période de l'année passée, ont indiqué lundi les services de sécurité routière.

LE CHIFFRE DU JOUR

22,7

L e président de la République,Monsieur Abdelmadjid Tebbounedans l'interview qu'il a accordée

samedi à France 24 n'a pas exclu un dur-cissement du confinement, si laCommission scientifique chargée du suivide l'évolution du coronavirus en Algériele recommande. " Nous exécutons lesrecommandations de la Commissionscientifique, si elle voit qu'il est impératifd'aller vers un confinement partiel, dansquelques villes ou quartiers, on le fera ".Pour sa part, le ministre de la Santé, de laPopulation et de la Réforme hospitalière,Pr. Abderrahmane Benbouzid vient d'af-firmer que le confinement sanitaire n'estpas à l'ordre du jour. " Néanmoins, nousavons des instructions que si une wilaya,une commune ou une daïra enregistre unepropagation importante du virus repré-sentant une menace sanitaire pour lescitoyens, il n'est pas exclu que le Premierministre opte pour un confinement ciblédans des régions qui verront une progres-sion importante des cas de contamina-tions au coronavirus ".La première et deuxième phase de décon-finement déclinées par la feuille de routedu Premier ministre, Abdelaziz Djeradont généré un certain type de dérapage,

plus ou moins problématique, un compor-tement irrationnel et incontrôlable de lapart de la population, l'audace est deve-nue presque partout une dangereuseinsouciance, nourrie par un phénomènede déni. Beaucoup de citoyens à traversles différentes régions du pays ont pristous les risques, bravant notamment lesrègles de prévention sanitaire et ce, à unmoment où l'épidémie est toujours activeet évolutive dans le pays, comme l'a sibien signifié le ministre de la Santé qui afait état d'un rebond des cas de contami-nations en Algérie, à l'instar du reste dumonde où la progression est beaucoupplus importante. Il a imputé cette situa-tion à de " multiples raisons " dontnotamment " le non- respect des mesuresde précaution et de prévention ".Même le chef de l'Etat lors de son pas-sage samedi sur le plateau de France 24,s'est dit qu' " il s'attendait un peu à la pro-gression des cas de contamination, sou-haitant que " cela s'arrête et que les mesu-res prises par la Commission scientifiquesoient respectées par les ciotyens. Il arappelé en ce sens que parfois, les tradi-tions ont pris le pas sur les recommanda-

tions de la Commission scientifique. "Nous avons constaté que la progression,qui paraît à la limite acceptable, est duebeaucoup plus à des contacts familiaux,mariages, circoncisions et autres� ", a-t-il déploré avant de souligner " avoir lancéun appel et demandé à tous les responsa-bles locaux et autres afin d'interdire cegenre de regroupements dans des endroitsclos ". Le président Tebboune a, en outre,regretté que " parfois quelques jeunes necroient pas à la Covid-19 tant qu'ils nel'ont pas vue de leurs propres yeux et pen-sent que c'est un spectre qu'on utilise pouressayer de les empêcher de s'exprimer ",relevant, toutefois, que " cela commenceà changer ".De tout ce qui précède, il est impératifque le citoyen garde en tête que la situa-tion sanitaire change de jour en jour etqu'il doit s'adapter aux nouvelles réalitéssurtout en planifiant son quotidien selonles mesures de prévention afin d'éviterque l'épidémie s'installe profondément.En effet, la sortie partielle du déconfine-ment a été considérée par la plupart descitoyens, comme une page tournée del'épidémie en organisant fêtes, mariages,

l'assaut vers les espaces commerciaux,tout en ignorant les gestes barrières.Résultats des courses : " Quinze joursplus tard, on a eu une explosion des casdans certaines wilayas. Ceci n'est cepen-dant pas propre à notre pays. Dans cer-tains pays du monde, on assiste au mêmephénomène. La seule différence c'est que ces pays-làont pris le parti de déconfiner plus quenous et totalement toutes les activités ", anoté dans une déclaration, Dr. MohamedBekkat Berkani, membre de laCommission scientifique de suivi etd'évaluation de la Covid-19 en Algérie.Pour ce scientifique, les piétons ignorentles sanctions et ne portent pas le masque,sans être inquiété ! Il s'agit donc d'un pro-blème d'application de la loi, c'est-à-dire-que les pouvoirs publics doivent être plusfermes dans l'application des décisions. Ilfaut être intransigeant. Il faut qu'il y aitdes agents qui sillonnent les commerceset ferment ceux dont les propriétaires nerespectent pas la loi. Cela produira uneffet boule de neige et le commerçant d'à-côté saura à quoi s'en tenir.

B. C.

Post scriptum

Par B. Chellali

Coronavirus : seule l'application de la loi éviterala progression de l'épidémie

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

BOURSE D'ALGER:

Deux nouvelles demandes d'introduction La Commissiond'organisation et desurveillance desopérations de Bourse(Cosob) a reçu en2020 deux nouvellesdemandesd'introduction à laBourse d'Alger, aindiqué à l'APS sonprésident, AbdelhakimBerrah.Il s'agit de deux PME(petites et moyennesentreprises) qui ontdéposé officiellementdes demandes de visade la Cosob (autoritéde régulation dumarché financier) afinde faire leurs entréesà la place d'Alger quiavait ouvert uncompartiment dédiéexclusivement à cetype d'entreprises en2012, selon M. Berrah.

L a première demandeconcerne une sociétéactivant dans le secteur

agro-alimentaire qui aspire àprocéder à une levée de fonds del'ordre d'un (1) milliard dedinars.Déposée par une PME activantdans le domaine du tourisme, ladeuxième demande porte sur uneopération d'émission des titresparticipatifs pour un montantglobal de 10 milliards de dinars,sur une période de trois ans enune ou plusieurs fois, selon lebesoin.

En 2019, la Cosob avait lancéune enquête dans l'objectifd'identifier les PME éligibles àl'introduction en Bourse. Ce tra-vail a débouché sur l'identifica-tion d'une dizaine d'entreprisesdont "une bonne part d'entreselles ont officiellement mani-festé leur intention d'entamerleur processus d'introduction enbourse", affirme M. Berrah.S'agissant du marché principalde la Bourse d' Alger, il devraitlui aussi, être alimenté par denouvelles introductions parmi"les sociétés performantes quicontribueraient à la profondeuret la liquidité de notre marché".En effet, trois sociétés devraientfinaliser leurs processus d'intro-duction en Bourse, lancés déjàen 2019 et 2018. Ces sociétésactivent dans les secteurs del'agroalimentaire, travauxpublics et la fabrication d'équi-pements industriels.La Cosob souhaite relancer leprocessus d'introduction enBourse des sociétés publiques.En outre, M. Berrah a affiché sonsouhait de lever le gel sur le pro-cessus d'introduction en Boursede à huit (08) sociétés publiques,

ce qui "donnera plus de crédibi-lité au marché financier algé-rien". Pour rappel, le Conseil desparticipations de l'Etat (CPE)avait donné, en 2013, son avalpour l'ouverture ou l'augmenta-tion du capital social à travers laBourse, à la banque CPA, auxtrois cimenteries relevant dugroupe GICA, à la compagnied'assurance CAAR, à CosiderCarrières (filiale du groupeCosider), à l'entreprise Hydro-aménagement et à l'opérateurhistorique de téléphonie mobileMobilis. Cependant, aucune deces entreprises n'a rejoint laBourse d'Alger à ce jour.Evoquant l'impact de la pandé-mie de Covid-19 sur le processusd'introduction en Bourse, M.Berrah a assuré que la Cosobenvisage d'assouplir "exception-nellement" ces conditions enprenons en considération labaisse des chiffres d'affaires desentreprises en 2020 en raison dela crise sanitaire."Pour être admise à la Boursed'Alger, la société doit avoir réa-lisé des bénéfices durant l'exer-cice précédant sa demande d'ad-mission. Mais pour l'année 2020,

nous allons mettre en place unedérogation pour que la crise sani-taire ne soit pas un frein pourl'introduction en Bourse, àcondition que la baisse du chiffred'affaires soit liée directement àla pandémie et pas à d'autres rai-sons", a déclaré le premier res-ponsable de la Cosob. Par ail-leurs, M. Berrah a assuré que letravail d'implantation de lafinance islamique et de ses ins-truments "suit son cours". Dansce sens, il explique qu'en atten-dant la mise en place d'un cadrejuridique approprié, la placed'Alger a développé des structu-res et des montages permettantl'émission de produits conformesà la Charia. Cette approche opérationnelle aété confortée par la mise en placerécemment, au niveau du HautConseil Islamique (HCI), d'unestructure composée notammentd'experts dans la finance islami-que, ou dans ce qu'on appelle"Fiqh EL-Moamalat", en vue dese prononcer sur la conformitédes produits financier par rap-port à la charia, a-t-il relevé.Ainsi, "certains produits de lafinance alternative peuvent êtremis en place aisément sur le mar-ché sans soulever la contrainteliée de l'absence d'ancrage juridi-que, souvent évoquée pour lanon commercialisation de cegenre de produits". Il s'agit de titres participatifsdont la rémunération est baséesur un rendement espéré, préciseM. Berrah soulignant que la miseen place de ce produit qui n'offreaucun intérêt fixe, a connu unsuccès et un engouement sur lesmarchés où il a été mis en place.Interrogé sur une éventuelleouverture du marché financieraux investisseurs non résidents,en vue de leur permettre de réali-ser des investissements en porte-

feuille, M. Berrah a estimé quece moyen est "judicieux" pourfaire connaitre le marché algé-rien à l'international. "Beaucoupde marchés, notamment dans despays similaires au notre, se sontdéveloppés grâce à la contribu-tion des investisseurs non rési-dents qui apportent, non seule-ment du capital, mais égalementun savoir-faire dans la gestion duportefeuille, permettant ainsid'élever le niveau de profession-nalisme auprès des intermédiai-res financiers de notre marché",a-t-il noté.Cependant, cette ouverture doitêtre accompagnée par "un mini-mum de règles fixées telles quele taux maximum de titres qu'uninvestisseur peut en détenir dansle capital d'une société cotée oude la durée de détention des titresavant la sortie du capital", selonM. Berrah ajoutant que l'Algériepourrait bénéficier des différen-tes expériences des pays duMaghreb en matière de politiqued'attractivité des IDE sur le mar-ché boursier, en s'inspirant desdifférentes réformes entaméesdans chaque pays. Concernant l'implémentation desplateformes informatiques à laBourse d'Alger, M. Berrah a faitsavoir que ce projet, mené par leconsortium espagnol BME-AFI,dans l'objectif d'automatiser lessystèmes d'information des insti-tutions du marché financier(SGBV, COSOB, et Algérie clea-ring), est actuellement "en phasede test". Malgré le retard accu-mulé en raison de "facteurs indé-pendants au projet", les équipe-ments informatiques prévusd'être livrés début 2019 ont étélivrés à la Société de gestion dela bourse des valeurs (SGVB) aumois d'octobre 2019, rappelle M.Berrah.

Malika R.

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