Description du châteaude Pierrefonds (3e éd.)par M. Viollet-le-Duc,...

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Viollet-le-Duc, Eugène-Emmanuel (1814-1879). Description du château de Pierrefonds (3e éd.) par M. Viollet-le-Duc,.... 1863.

1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de laBnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produitsélaborés ou de fourniture de service.

Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence

2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques.

3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit :

 *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sansl'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèquemunicipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation.

4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle.

5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateurde vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays.

6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de nonrespect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978.

7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisation@bnf.fr.

DESCRIPTION

DU-(MATEAU

DE PIEKREFONDS

PAR

M. V-IOLLET-LE-DIICARCIUTF.CTK UV COl'VKRXF.MF.XT

TROISIÈME ÉDITION

^ PAULSA^lORia ET 0*, ÉDITEURS

RUF. KOXAPARTE, 13

Vuo des ruines du château du Picrrefonds.

DESCRIPTION

DU CIIATKAl

DE PIERREFONDS

PAR

i\fc\VIOLLET-LE-MJCV ~llîUUIfci;TK liC «.UIYKKNKM» N î

TROISIÈME ÉDITION

PARIS

A. MO tUa ET O, ÉDITE LUS

RUE BONAPARTE, 13

1S63

DESCRIPTION

DU

CHATEAU DE COUCY

PAR

M.YIOiiKT-LK-DUC

Drochuro i«-8, ~~ i»rix; 1 fr, 25 c.

Ptri*. — Inipriiutrio Je B. MARTINET,ruo ttignvu. Ô.

DESCRIPTION

DU CIIATF.AU

DE PIERREFONDS

Lo chîUeau actuel de Piorrefonds no dato que des pre-mières années du xv* siècle. L'ancien chAteau s'élevait surlo coteau situé au-dessus du prieuré, au point où so voitaujourd'hui une ferme d'uno assez grande étendue. Ce pre-mier chftteau avait été construit avec les débris d'une maisonroyalo située au cheno Horbelot, et qui, dans les ancienneschroniques, est nommée Palladium casuum.EnYnn 855, lo

roi Charlos lo Chauve y passa quelque temps. Cette rési-dence ayant été détruite, les châtelains du Chêne choisirent

un lieu propre a être fortifié, et assiront la nouvelle forteresse

au-dessusdu prieuré. Lesbiens do la maison du Chêne furentpartagés entre les seigneurs de fiérogneet de Pierrefonds.

NivelonI" trouvâtes choses en cetétat lorsqu'il hérita de la

seigneurie de Pierrefonds,par suite de la mort de son père.

Ce seigneur rebAtit l'église du prieuré (l) (paroisse actuelle

du bourg),accrutsingulièrementsondomaine,etlu seigneurie

de Pierrefonds fut érigée en pairie. Du temps de Philippe-Auguste, le nombre des pairs, seigneurs de Pierrefonds, dé-passait soixante. Cette ancionne maison s'éteignit par la mortd'Agate do Pierrefonds, et les grands biens do cette dame

furent diviséson trois parts: les Chcrisis eurent la première,les ChAtillon la seconde, et les descendants do Jean I" dePierrefonds, (Ils de Nivelon I", la troisième. Philippe-Au-

guste acheta de Nivelon, évoque de Soissons, en 1J81,tousles droits seigneuriaux que ce prélat possédait par suite du

partage, et il installa, pour régir le domaine, des prévôts qui

exerçaienten mémo temps les fonctions déjuges et de rece-veurs. Kn 1215, le roi abandonna aux religieux de Saint-Sulpice uno grande partie des bAtimentsdu chAteau, et aug-menta leurs privilèges. Depuis lors, jusqu'aux dernières

années du xive siècle, il n'est fait mille mention du chAteau

et du domaino de Pierrefonds dans l'histoire.

En 1390, Louis, duc d'Orléans, frère du roi Charlos VI,

se prétendant frustré de ses droits do régent ou de tuteurdes affaires du royaumo, songea ii prendre ses sûretés. Il fit

bAtir dans son duché de Valois des places fortes impor-

tantes; il acquit le chAteau deCoucy et lo rebAtit en partie;fit réparer ceux de Béthisy et de Crespy ; fit reconstruirecelui de la Ferté-Milon,lo petit chAteau deVéez, le manoirde la Loge-Lambert,et, laissantles religieux de Saint-Sulpice

jouir paisiblement du vieux domaine de Pierrefonds, il

choisit uno nouvelle assiette plus facile à défendre, entre deux

(4) Il ne reste des constructions de l'église bAlie par Nivelon que dessoubassements et Une eryple.#Nivelon |*r mourut vers 1072,

vallons, pour élover lo magnifique château que l'on admire

aujourd'hui.La bonno assiotto du lieu n'était pas la seulo raison qui

dut déterminer le choix du duc d'Orléans.

Si l'on jetto les yeux sur la carte des environsde Com-piègno,onvoitquola forôtdumômonom est environnée de

tous côtés par dos cours d'eau, qui sont : l'Oise, l'Aisne, etles deux petites rivières do Vandi et d'Automne.

Pierrefonds,appuyé à la forêt vers le nord-ouest, se trou-vait ainsi commander un magnifique domaino, facile àgarder sur tous les points, ayant a sa porte une des plus

belles forêts des environsde Paris. C'était donc un lieu ad-mirable, pouvant servir do refuge et offrir les plaisirs de la

chasse au châtelain. La courde Charles VI était très-adonnée

au luxo, et parmi les grands vassaux de ce prince, Louisd'Orléansétait un des seigneursles plus magnifiques, aimant

les arts, éclairé, co qui nel'empochaitpasd'ôtreplein d'ambi-

tion et d'amourdu pouvoir ; aussi voulut-il que son nouveauchAteau fût à la fois uno des plus somptueuses résidences de

cetto époque, et uno forteresse construitede manière à défier

toutes les attaques.Monstreleten parlo comme d'une place du premier ordre

etd'un lieu admirable.

En Iftll, lorsque après l'assassinat du duc d'Orléans, les

partisans du prince étaient poursuivis, à l'instigation duducdeBourgogne,lemalheureuxCharlesVI envoya le comtede Saint-Polcn Valois pourprendrepossession desplaces de

son neveu. Après la reddition doCrespy, le comte de Saint-Pol « s'en alla au chastel do Pierrefonds, dit Monstrelet, qui

» estoit moult fort deffensable et bien garny et remply de

_ 8 —

» toutes choses appartenais à la guerre: et luy là venu se

» print à parlementer aveclo seigneur do Boquiaux qui on

» estoitcapitaine : et enfin fut lo traicté faict parmy ce que

» ledit comte luy feit donner pour sesfraizpar lo roydeux

>>mille oscus d'or, et avec ce emporteront luy et ses gens

» tous leurs biens. » Plus tard, le chAteau fut rendu au duc

Charlesd'Orléans,et Boquiauxen reprit lo commandement.

Lo comte de Saiut-Poln'abandonna la place toutefois qu'on

y mettant lo feu. Lo duc d'Orléans répara les dommages.

En 1420, lo château do Pierrefonds, dontla garnisonétait

dépourvue de vivres et do munitions, ouvrit ses portos auxAnglais. Nous voyons qu'en 1422 cette place tenait pour le

dauphin. Pierre de Fonin raconte comme quoi lo seigneurd'Oifemont, ayant rendu la villo de Saint-Biquier au duc

Philippe do Bourgogne, en échange du seigneur do Con-

flans, de messires Bigaut do Fontaines, Gilles do Gamacbe,

Pothon de Xaintrailleset Loys Burnel, s'en alla à « Pierrefois(Piorrefonds), qui pour lors estoit on sa main ». Or le sei-

gneur d'Oifemont tenait lo parti du dauphin. Louis XII, étant

duc d'Orléans, fit faire quelques réparations au château de

Pierrefonds; toutefois il est à croire que ces derniers tra-vaux ue consistaient guère qu'en ouvrages intérieurs, en dis-

tribution d'appartements, car la masse imposante des con-structions appartient tout entière au commencement du

xv* siècle.

Le château de Pierrefonds, dont on voit le plativ fig. i, auniveau du rez-de-chaussée de la cour, est à la fois une forte-

resse du premier ordreot une résidence renfermant tous les

services destinés à pourvoira l'existenced'un grand seigneur

et d'une nombreuseréunion d'hommes d'armes. Séparé du

Fut. i.—Plan du château do Pierrefonds.

— 10 -~plateau à l'extrémitéduquel il est assis par un fossé A creusédo main d'homnio dans le roc et dallé avec soin, son entréeprincipale 6 est précédée d'une basse-cour C, autour dola-quello s'élevaientles écuries, les étables et los logements des

serviteurs.Onvoit encore en C l'abreuvoir circulaire destiné

au bétail et aux chevaux. La porto d'entrée de la basse-

cour était percéodans le mur do clôture do l'est F; on re-trouve encoresurcepoint un despieds-droitsdo cetto porte.Les trois cotés nord, est et ouest du chAteau dominent des

escarpements très-prononcés, nu bas desquels s'étend le

bourg de Pierrefonds.

On arrivait a, la baille ou basse-cour C par doux entrées,l'une qui s'ouvrait vers l'ouest, à cent mètres environ du

point D, dans le mur do soutènementD\ Cetto entrée est du

xiu* siècle et appartenait probablement à une ancienno rési-dence ; une partie du chemin pavé qui y conduit existe en-core, ainsi queles deuxpieds-droitsdo cetto porte, A laquelle

on no pouvait arriver qu'à pied. L'autre s'ouvrait vers lo

point E. Cetto entrée était la principale, et permettait auxchariots et chevaux d'arriver jusquo dans la cour. On suivait

alors un chemin EE\ en passant à travers une poterne fortancienne H, dont le parapet était mis en communication avecla poterne intérieure 0 ; on devait retourner lo long duchAteaude E" enE'", passer par la porte F, et arriverdevantl'ouvrage avancé G. Cet ouvrage avancé se compose d'uneporte charretière et d'une poterne percéo latéralement.L'obstacle franchi sous l'énorme tour du donjon qui comTmande verticalement la porte, on se trouvait sur un pontde bois soutenu par deux piles isolées, et l'on arrivait auxponts-levisJ et K de la porte et de la poterne.

—11 -Outre les ponts-levis, le couloir d'entrée L était muni de

lieux portes et d'une herse tombant en arrière de la petite

porte du corps de garde M.

Ce corps de garde occupait le rez-de-chaussée d'une tourde guet carrée, munie de son petit escalier particulier et de

ses latrines N à tous les étages ; car la partie inférieure en-core existante de ces latrines, dont la fosse est conservée,

montre les languettes séparativcs de plusieurs chutes. Parelle-même, cette entrée est bien défendue ; et la porte char-

retière de la défense extérieure étant ouverte, il était im-possible à des gens placés dans la basse-cour de voir ce qui

se passait dans la cour intérieure du chAteau. Mais ce qui

vient surtout rendre cette entrée difficile à forcer, c'est la

grosso tour l du donjon, dont les murs, d'une épaisseur con-sidérable (/r,C>0), ne sont au rez-de-chaussée percés d'au-

cune ouverture, et dont les niAchecoulis supérieurs devaient

permettre d'écraser les assaillants qui se seraient emparés,soit du pont, soit du fossé. La tour I se relie au donjon pro-prement dit, de forme carrée, divisé en plusieurs salles, etqui par sa position commande au loin les deux seuls points

•accessibles du chAteau, c'est-à-dire ses faces sud et sud-est.Mais la construction du donjon mérite d'être examinée avecsoin, d'autant mieux que ce logi§ diffère de ceux des xuc etxuie siècles.

A Pierrefonds, le donjon est non-seulement le point prin-cipal de la défense, c'est encore l'habitation seigneuriale,construite avec recherche et contenant un grand nombre deservices propres à rendre ses appartements agréables. Il st.»

compose d'un étage de caves, d'un rez-de-chaussée voûtédont nous donnons le plan, qui ne pouvait servir que de ma-?

- n -gamins, de dépôt de provisions, et do trois étages do salles

unîtes do cheminées. A chaque étage, la disposition était

pa^illo» celle du rez-de-chaussée; mais les salles, séparées

pafdesplanchers, ne possédaientplus les colonnes que nous

ïûjons sur lo plan. De la salle principale des étages supé-

rieurs»à lacfiielio on arrivait par lo grand escalierP, on com-nuJniciiiftilà la tour carrée Q, parmi passage pratiqué dans

l'aile de jonction ; ces salles principales étaient éclairées

chacune par deux larges et hautes fenêtres percées dans le

mur oriental do chaque côté des cheminées, par des fenêtres

ouvertes des deux côtés do l'escalier, et par une grandeclc*ire-voie percée dans le mur occidental. Ce donjon était

couvert par deux combles, avec chéucau intermédiaire surlo iiuirderefend, qui le coupe de l'est a l'ouest. Deux pignons

il l'est et doux pignons à l'ouest fermaient ces deux combles.

No»usreviendrons tout à l'heure aux dispositions inté-

rieuresde ce donjon.Les autres parties du chAteau de Pierrefonds no sont pas

i\à\\\ê intéressantes a observer. La grand'sallo était en a,couverte par une charpente lambrisséo avec entraits appa-rents, suivant l'usage ; une large cheminéo la chauffait; elle

était éclairéo par de grandeslucarnes s'ouvrant du côté ex-térieur, dans lecomble lambrissé, et du côté do la cour, pro-kiblement par des fenêtres percées dans le mur à quelques

îrt-ètresan-clossusdu sol. La grand'salloétait eh communica-

tion avec une secondé salle 6, également chauffée par unoeUcminée, I)e cette sallo h on parvenait h la tour du coin c

ep passant ^ar une troisième salle V. La construction de

celle* tour est exceptionnelle,et nous pensons qu'on peut la

regarder comme destinée aux oublirltes.

- ta —Il n'est pas un chàteu.i tlans lequel les yuMes ne nous

fassent voir des oubliettes, e* généralement ce sont les Intimes

qui sont décorées île ce titi\\ et que l'on suppose avoir en-glouti des victimes humaine* sacrifiées à la vengeance des

châtelains féodaux ; mais cette fois il nous parait difficile de

no pas voir do véritables oubliâtesihxmh tour sud-ouest du

chAteau de Pierrefonds. Au-dessous du rez-de-chaussée est

un étage voûté en arcs ogives ; et au-dessous de cet élage,

une cave d'une profondeur de 7 mètres, voûtée en calotteelliptique. On ne peut descendre dans cette cave tpie par unoeil percé à la partie supérieure tic la voûte, c'est-à-dire au

moyen d'une échelle ou d'une corde à noeuds ; au centre de

l'aire de cette cave circulaireest creusé un puits qui a 10 mè-

tres de profondeur, puits dont l'ouverture de lw,00 do dia-

mètre correspond à l'oeil pratiqué au centre de la voûte

elliptique de la cave. Cetto cave, qui ne reçoit de jour et d'airextérieur que par une étroite meurtrière, est accompagnéed'un siège d'aisances pratiqué dans l'épaisseur du mur. Kilo

était donc destinée à recevoir un être humain, et le puits

creusé au centre de son aire était probablement une tombe

toujours ouverte pour les malheureux que l'on voulait tairedisparaître à tout jamais.

Ce qui viendrait appuyer encore notre opinion, c'est quela grand'salle« servait, suivant l'usage, de tribunal (son par-quet était placé en «'). Les justiciables cités devant le tri-bunal du seigneur étaient introduits par le corps de garde M

dans la salle d'attente 6, sans pouvoir circuler dans la coiirduchAteau.

C'était là, en effet, un point important, aucune per-sonne étrangère à la garnison ne devant, à celte époque.

- a -pénétrer dans les cours, ou logis d'un chAteau, à moinsd'une permission spéciale. Après avoir subi la question dansla tour e joiguant la grand'sallo, si les accusés étaient re-connus coupables, ils étaient ramenés devant la tribune a*

pour entendre prononcer leur condamnation, et de là en-traînés dans la tour du coin c, pour y être enfermés, soit dansla salle du rez-de-chaussée, soit dans la cave, soit enfin dansle cul de basse-fosse que nous venons de décrire, suivant la

rigueur de la peine qu'ils devaient subir. S'ils étaient re-connusinnocents, ils sortaientpar le corps de garde comme ils

étaient entrés, sans pouvoir donner les moindres détails surles dispositions intérieures du chAteau, puisqu'ils n'avaient

vu que le tribunal et ses annexes.La grand'sallea et celles annexes b et b' occupaient tout le

bâtiment en aile au rez-de-chaussée et au premier étage.La tour e était munie de cinq étages de défenses, flanquait

la courtine et commandait le dehors des lices.

La garnison logeaitdausl'aile du nord ; au rez-de-chaus-

sée, les cuisines étaient très-probablement disposéesen /. Un

grand escalier à vis/* montait aux deux étages de cette aile,

au-dessusdu rez-de-chaussée. La toury contient de grandes

latrines à tous les étages, ce qui indique sum point un nom-breux personnel. Os latrines sont ingénieusement disposées

pour éviter rôdeur, tilles ont à l'étage inférieur une largo

fosse avec un massifau centre pour faciliter la vidange, unconduit latéral pour l'extraction des matières, et des tuyauxtle ventilation.

Un poste était établi dans les salles A. Les deux tours usont admirables comme construction et dispositions défen-

sives ; tous leurs étages, sauf les caves, sont munis de chemi-

— 15 —nées. Deux autres salles réservées à la garnison sont situées

en-m. C'était par la salle M que l'on descendait aux vastes

caves qui s'étendent sous l'aile de l'ouest. Nous donnons enlî(fig. 1) lo plan de l'étage inférieur de l'aile.du nord, au ni-veau du sol des lices, qui se trouve à 8 mètres en contre-bas du sol de la cour intérieure. En p est une poternefermée seulement par des vantaux. C'était par cette poterne

que devaient sortir et rentrer les rondes eu cas de siège etavant la prise des lices. Lorsqu'elles voulaient rentrer, les

rondes se faisaient reconnaître au moyen d'un porte-voixpratiqué à lagauche de cette poterne, et qui, se divisant endeux branches dans l'épaisseur du mur de refend, corres-pondait au poste du rez-de-chaussée A et A', et au premier

étage par le conduit vertical A". 11 fallait ainsi tpie deux

postes séparés eussent reconnu la ronde pour faire ouvrir la

poterne par des hommes placés dans un entre-sol situé au-dessus de l'espace A, à mi-étage. Mais ces hommes n'enten-daient pas le mot de passe jeté, par ceux du dehors dans le

porte-voix, et ne devaientallerouvrir la poterne, en descen-dant par un escalier de bois pratique en u, qu'après avoir

reçu des ordres du poste supérieur. D'ailleurs, en cas de trahi-

son, le poste voûté de rentre-sol, ne communiquant pas avecle rez-de-chaussée au niveau de la cour, n'eût pas permis àl'ennemi de s'introduire dans le chAteau, en admettant qu'ilfût parvenu à surprendre ce poste. Une fois la ronde entréeparla poterne;*, il était nécessairequ'elle connût les distri-butions intérieuresdu chAteau ; car pour parvenir à la cour,il lui fallait traverser le corps de gaide situé au-dessus, en À,

et passer par plusieurs couloirs et. escaliers secrets. Si unetroupe ennemie s'introduisait parla poterne />, trois couloirs

— 10 —

se présentaient à elle, dont deux, les couloirsr et s, sont des

impasses, et le troisième v une entrée dans iu»scaves fermées;

elle risquait ainsi de s'égarer et de perdre un temps précieux.Si les dispositions défensives du chAteau de Pierrefonds

n'ont pas la grandeur majestueuse de celles du chAteau de

Coucy, elles ne laissent pas d'être combinées avec un art, unsoin et une recherche dans les détails, qui prouvent a queldegré de perfection étaient arrivées les constructions desplaces fortes seigneuriales h la fin du xivc siècle, et jusqu'àquel point les châtelains, à cette époque, se tenaientsur leursgardes.

Les lices EE'E"Z étaient autrefois munies de nierions,détruits pour placer du canon à une époque plus récente ;

elles dominent l'escarpement naturel, qui est de 20 mètresenviron au-dessus du vallon. Au sud de la hussc-coUr, le

plateau s'étend de plain-pied eu s'élnrgissutit, et se relie à

une chaîne de collines en demi-lune, présentantsu lace con-cave vers la forteresse. Celle situation était fAchetise pourle chAteau, du moment que l'artillerie à feu devenait un

moyen ordinaire d'attaque, car elle permettait d'envelopper

la face sud d'un demi-cercle.de feux convergents. Aussi,

dès l'époque de Louis XII. deux boulevards de terre,dont on retrouve encore la trace, avaient été élevés au point

de jonction du plateau avec la chaîne de collines. Entre cesforts et la basse-cour, de beaux jardins s étendaient sur le

plateau, et ils étaient eux-mêmes entourés de murs de ter-rasses avec parapets. Sur les lianes du plateau en question,

on voit encore des fragments île ces murs de soutènement,renforcés de contre-forts.

Nous avons vainement cherché les restes des aqueducs qui

— 18 —

«levaient nécessairement amenerde l'eau dans l'enceinte duchâteau de Pierrefonds. Nulle trace de puits dans cette en-ceinte, non plus que dans la basse-cour. Les approvisionne-

ments d'eau étaient doue obtenus au moyen de conduits qui

allaient recueillir les sourcesque l'on rencontre sous le sol des

collines se rattachantau plateau. Tout ce qui est nécessaireàla vie journalièred'une nombreuse garnison et à sa défense

est trop bien prévu ici, pour laisser douter du soin apporté

par les constructeurs dans l'exécution des aqueducs; tou-

tefois, jusqu'à présent, on n'a pu découvrir la trace de cesconduits.

Une vue cavalière restaurée du chAteau de Pierrefonds,

prise du côté des lices du nord, fera saisir l'ensemble de cesdispositions (voy. fig. 2, page 17).

Revenons maintenant à l'habitation seigneuriale, audonjon.

Le donjon de Pierrefonds (fig. 3) est voisin de l'entréeprincipale A du chAteau, et flanque cette entrée de façon à eninterdire complètementrapproche. 11 possède, en outre, unepoterne B, très-relevée au-dessus du sol extérieur. Aussi rcm-plit-il les conditionsordinaires, qui voulaient que tout donjon

eût deux issues, l'une apparente, l'autre dérobée. La porte A

du chAteau, défendue par un pont-levis, des inAchecoulis,des

vantaux, un corps de garde a, une herse et une seconde portebarrée, avait, comme annexe obligée à cette époque, unepoterne pour les piétons, avec son pont-levis particulier b etentrée détournée le long du corps de garde ; de plus, le cou-loir de la porte était enfilé par une éehuuguctto posée sur le

contre-fortC. Pour entrer dans le logis, on trouvait un beau

perron D avec deux nwiUoirs, puis un large escalier à vis E

- 19 —montant aux étages supérieurs. Une porte bâtarde F donnaitentrée dans le rez-de-chaussée voûté, servant de magasin

pour les approvisionnements. Par un degré assez large G, de

ce rez-de-chausséeon descend dans une cave peu spacieuse,mais disposéeavec des niches comme pour recevoir des vins

de diverses sortes. Les murs de ce rez-de-chaussée, épaisde 3 à A mètres, sont percés de rares ouvertures, parti-culièrement du côté extérieur. Une petite porte H, masquée

dans l'angle rentrant de la tour carrée, permet de pénétrerdans la salle voûtée I formant le rcz-de-ehuusséo de cette

Fie. 3. — Plan du rcz-de-cliaussêo du oliiWoau do Piem-fotid».

— 20 —

tour, et de prendre un escalier à rampes droites montant

seulement au premier étage. Nous allons y revenir tout al'heure. La poterne B, munie d'une herse et de vantaux,

surmontée de niAchccoulis qui régnent tout le long de la

courtine, a son seuil posé à 7 mètres environ au-dessus du

sol extérieur, qui, à cet endroit, ne présentequ'un chemin de

(> mètres de largeur ; puis, au-dessous de ce chemin, est un

escarpement prononcé, inaccessible, au bas duquel passe unedes rampes qui montaient au chAteau, rampe défendue par

une traverse percée d'une porte ; de l'autrecôté de la porte,commandant le vallon, est une motte faite a main d'homme,

qui était certainement couronnée d'un ouvrage détruit au-jourd'hui. De la poterne B, on pouvait donc, soit par unetrémie, soit par Ou pont volant, défendre la portede la rampedu chAteau, passer par-dessus cette porte, et arriver à l'ou-

vrage avancé qui commande le vallon au loin. La poterne B

servait ainsi desortie à la garnison, pour prendre l'offensive

contre un corpsd'investissement, de porte de secourset d'ap-provisionnement. On observera que l'espace K estime courdont le sol est au-dessous de celui de la cour principale i\u

chAteau, et que, pour s'introduire (huis cette cour princi-pale, il faut passer oui* une seconde poterne L, dont le seuil

est relevé au-dessus du sol K, et qui est défendue par uneherse, des vantaux et des inAchecoulis avec créneaux. L'es-calier M, qui donne dans la chapelle N et dans la cour,monte de fond, et permet d'arriver à la chambre de la

herse.

En continuant à monter par cet escalier à vis, on arrive(fig. A) au-dessus de la chambre de la herse, dans l'étagepercé de inAchecoulis ; traversant un couloir, on descend une

- 21 -rampe0, qui vous conduitau premier étage de la tour carrée,d'oît l'on peut pénétrerdans les grandes pièces du logis prin-cipal, lesquelles se composent d'une vaste salle Peu commu-nication directe avec le grand escalier à visK, de deux salonsH avec passage S au-dessus de la porte d'entrée, et de cham-

bres prises dans les deux grosses tours défendant l'extérieur.En T, sont des garderobes, latrines et cabinets. On voit en-core en place la belle cheminée qui chauffait la grande salle P,bien éclairée par île grandes fenêtres à meneauxavec doubles

traverses. Un second étage était à peu près pareil à celui-ci.

l'io. V— i'Iaii du premier étn^e du donjon.

- 22 —

au moins quant aux dispositions générales ; l'un et l'autre

ne se défendaient que par l'épaisseur des murs et les flan-

quements des tours.Ce n'estqu'au troisièmeétage que commencent à paraître

les défenses (fig. 5). A la base des grands pignons qui fer-

ment les couvertures du logis principal, sont pratiqués tlesmûchecoulisavec crénelagcs en e et en dt Les deux grossestours rondes et la tour carrée continuent à s'élever, se déga-

gent au-dessus des combles du logis, et sont toutes trois

couronnées de inAchecoulis avec meurtrières et crénelagcs

Fie. 5. «- Plan du troisième étage du donjon.

— 23 —couverts ; puis, au-dessus, d'un dernier parapet créneléà ciel

ouvert à la base des toits. La tour carrée possède en outre

sur ses trois contre-forts trois échauguettes flanquantes. A

la hauteur du second étage, en continuant à gravir l'esca-lier M de la poterne, on trouve un parapet crénelé au-dessusdes inAchecoulisde cette poterne et une porte donnantentréedans la tour carrée ; de là on prend un petit escalier à vis V

qui monte aux trois derniers étagesde cette tour, n'étant plus

en communication avec l'intérieur du gros logis. Cepen-dant, de l'étage des mAchecoulis de la tour carrée, on peutprendre un escalier rampant au-dessus delà couverture desgrands pignons crénelés du logis principal, et aller rejoindreles mAchecoulis de la grosse tour d'angle, de même que, pa•l'escalierde l'échaugucttc C, on peut, en gravissant les de-grés derrière les pignons crénelés de ce côté, arriver auxmAchecoulis de la grosse tour proche l'entrée. Sur le frontextérieur, ces deux tours sont mises eii communication parun parapet crénelé à la base des combles, avec chemin deronde couvert. Des dégagements et garderobes t, on des-cendait sur le chemin de ronde X de la grande courtine dé-fendant l'extérieur ; il existait une échauguette X' au-dessustle la poterne. Ce chemin de ronde était aussi en communi-cation avec les chemins de ronde inférieurs de la tour de la

chapelle N. De la salle U ou de la tour B', on pouvait com-muniquer également aux défenses du chAteau du coté sud

par les passages pratiqués en S, et redescendre par l'es-calier U.

Si Ton a suivi notre description avec quelque attention, il

sera facile de comprendre les dispositions d'ensemble et tle

détail du donjon de Pierrefonds, de se faire une idée exacte

~ 2A -ilu programme rempli par l'architecte. Vastes magasins aurez-de-chaussée avec le moins d'issues possible. Sur le de-hors, du côté de l'entrée, qui est le plus favorable à l'atta-

que, énormes et massives tours pleines dans la hauteur du

talus, et pouvant résister à la sape. Du côté de la poterne,courtine de garde très-épaisse et haute, avec cour intérieure

entre cotte courtine et le logis; seconde poterne pour passerde cette première cour dans la cour principale.Comme sur-croît de précaution, de ce côté, très-haute tour carrée enfi-lant le logissurdeuxdeses faces, commandanttoute la cour K

etaussi les dehors,avecéchauguettes au sommetflanquant les

faces mêmes de la tour carrée. D'ailleurs, possibilité d'isoler

les deux tours rondeset la tour carrée en fermant les étroits

passagesdonnant dans le logis, et de rendre ainsi la défense

indépendante de l'habitation. Possibilité de communiquer

d'unede ces tours aux deux autres par les chemins de rondo

supérieurs,sans passer parles pièces destinées à l'habitation.

Outre la porte du chAteau et le grand escalier avec perron,issue particulière pour lu toiircnrrée, soit par la petite portede l'angle rentrant, soit par l'escalier de la chapelle. Issue

particulièredela tour du coin par la courtine, dans laquelle

est percée la poterne, et par les escaliers de la chapelle. Issue

particulière!!e la tour de la porte d'entréepar les salles situéesau-dessus de cetto porte et l'escalier U qui descend de fond.Communication facile établie entre les tours et les défenses duchAteau pur leschemins de ronde. Logis d'habitation se dé-fendant lui-même, soit du côté de la cour K, soit du côté del'entréedti chAteau, un moyen de ci'énelnges et niAehocouljs

à ta base des pignons. (!e logis, bien protégé du côté i\u tte-hors, liiastjU'* J1IIIU|III'S n'ayant qu'une seule entrée pour les

— 25 —

appartements,celle du perron, et cette entrée, placée dans la

cour d'honneur, commandée par une des faces de la tour car-rée. Impossibilitéà toute personne n'étant pas familière avecles distributionsdu logis de. se reconnaître à traversées pas-sages, ces escaliers, ces détours, ces issues secrètes ; et pourcelui qui habite, facilité de se porter rapidement sur quelquepoint donné des défenses, soit du donjon lui-même, soit

du château. Facilité de faire des sorties si l'on est attaqué.Facilité de recevoirdes secoursou provisions par la poterne B.

sans craindre les surprises, puisque cette poterne s'ouvre

dans une premièrecour qui est isolée et ne communique à la

cour principale que par une seconde poterne dont la herse etla porte barrée sont gardées par les gens du donjon. Belles

salles bien disposées, bien orientées, bien éclairées ; appar-tements privés avec cabinets, dégagements et escaliers par-ticuliers pour le service. Certes il y a loin du donjon de Coucy,qui n'est qu'une tour où chefs et soldatsdevaient vivre pêle-mêle, avec ce dernier donjon, qui. encore aujourd'hui, se-rait une habitation agréable et commode ; niais c'est que les

moeurs féodales des seigneurs «lu xv* siècle ne ressemblaient

guèreà celles des châtelains du commencementdu xnf.Nous complétons la série des plans du donjon de Pierre-

fonds par une élévation géométrale tle ce logis (fig. (>) prisedu côté tle la poterne, sur la ligne QZ de ces plans. En A. onvoit la grosse tour du coin ; en B, la tour carrée ; entre elles,

les tleux pignons crénelés des salles; eu C, est la tour de la

chapelle, dans laquelle les habitants du donjon pouvaient serendre directement en passant par la tour carrée et le petitescalier à vis marqué M sur les plans, sans mettre les pieds

dehors. On voit la haute courtine de garde. (Mitre la grosse

Vu. 0.—Élévationdu donjon.

- 27 —tour du coin et celle de la chapelle, qui masque la courisolée K. Au milieu de cette courtine est la poterne relevéequi communiquait avec un ouvrage avancé en passant par-dessus la porte D de la rampe extérieure du chAteau. Commeconstruction, rien ne peut rivaliscravec le donjon de Pierre-fonds; la perfection de l'appareil, de la taille, de la pose de

toutes les assises, régléeset d'une hauteur uniforme de 0%3S(un pied), est faite pour surprendre les personnes qui prati-quent l'art de bAtir. Dans ces murs d'une hauteur peu ordi-naire et inégaux d'épaisseur, nul tassement, nulle déchirure;tout cela a été élevé par arasementsréguliers ; des chaînages,

on n'en trouve pas trace, et bien qu'on ait fait sauteries deux

tours rondes par la mine, que les murs aient été sapés du liant

en bas, cependant les parties encore debout semblent avoir

été construiteshier. Les matériauxsont excellents, bien choi-sis, et les mortiers d'une parfaite résistance. Les tracesnombreuses tle boiseries, d'attaches de tentures que l'on

aperçoit encore sur les parois intérieures du donjonde Pierre-fonds, indiquent assez que les appartements du seigneurétaient richement décorés et meublés, et que cette résidence

réunissaitlcs avantages d'une place forte du premier ordre à

ceux trune habitation plaisante située dans un charmant

pays. L'habitude que nous avons des dispositions symétri-

ques dans les bâtiments depuis le xvnc siècle fera paraîtreétranges peut-être les irrégularités que l'on remarque dans

le plan du donjon tle Pierrefonds. Mais l'orientation, la vue,les exigences de la défense, exerçaient une influence ma-jeure sur le tracé de ces plans. Ainsi, par exemple, le biais

que l'on remarque dans le mur oriental du logis (biais qui

est inaperçu eu exécution), est évidemment imposé par le

— 28 —désir d'obtenir des jours sur le dehors d'un côté où la cam-pagne présentede charmants points tle vue, de laisser la placenécessaire au flauquement tle la tour carrée, ainsi qu'à la

poterne intérieure entre cette tour et la chapelle;la dispo-sition du plateau ne permettant pas d'ailleursdo faire saillirdavantage la tour contenantcette chapelle, qui est orientée.Lo plan de la partie destinée aux appartements est donné parles besoins mêmes de cette habitation, chaque pièce n'ayant

que la dimension nécessaire. En élévation, les différencestles hauteursdes fractions du plan sont do même imposées

par les nécessités de la défense ou de l'habitation.Muisce qui doit attirer particulièrementl'attention'des visi-

teurs dans cette magnifiquerésidence, c'est lo systèmede dé-fense nouvellementadopté à ta fin du xiv* siècle. Chaque por-tion de courtine est défendue à la partie supérieure par I]Q\\\

étages do chemins de ronde, l'étage inférieur étant muni demAchecoulis,créneaux et meurtrières ; l'élage supérieursousle comble, de créneaux et meurtrières seulement.

Les sommets des tours possèdent trois, quatre et cinq

étages de défenses, un chemin de ronde avec mAchecoulis

et créneaux au niveau de l'étage supérieur des courtines, unou deux étages de créneaux, meurtrières intermédiaires, et

un parapet crénelé autour des combles. Si l'on s'en rapporteà une vignette assez ancienne (xviVsiècle), la tour e bAtie aumilieu de la courtine de l'ouest, vers le bourg, possédait cinqétages de défenses. Une guette très-élcvèe surmontait celledu coin T. Malgré la multiplicité de ses défenses, le chAteau

pouvait, être garni d'un nombre de défenseursrelativementrestreint, carces défensessont disposéesavec ordre, les com-munications entre elles sont faciles, les courtines sont bien

— 29 -flanquées par des tours saillantes et rapprochées. Les rondes

peuvent se luire tle plain-pied tout autour du chAteau à la

partie supérieure, sans être obligées tle descendre des tours

sur les courtines, et tle remonter tle celles-ci dans les tours,

ainsi que l'on était forcé do le faire dans les châteaux tics

xue et xui" siècles.

La figure 7 donne la partie supérieure d'une des toursd'angle,avec les chemins de ronde des courtines et les cré-nelagcs à la base des combles.

On remarquera qu'aucune meurtrière n'est percée à la

base des tours. Ce sont les crénelagcs des murs extérieurs

des licesaujourd'hui détruitsqui seuls défendaient les appro-ches. La garnison, forcée dans cette première enceinte, se ré-fugiait dans lo chAteau, et occupant les étages supérieurs,

bien couverts par de bons parapets, elle écrasait les assail-lants qui tentaient de s'approcher du pied des remparts.

Bertrand du (ïueselin avait attaqué quantité tle chAteaux

bAtis pendant les xuc et xme siècles, et, profitant du côtéfaible des dispositions défensives de ces places, il faisait le

plus souvent appliquer des échelles le long des courtinesbasses des chAteaux do celte époque ; ayant soin d'éloignerles défenseurspar une grêle de projectiles, il brusquait l'as-saut et prenait les places autant par eschelades que par les

moyenslents de la mine et de la sape. La description du chA-

teau du Louvre, donnée par Guillaumede Lorris au xiue siè-cle, dans le Itoman de la rose, fait connaître que la défense

des ancienschâteaux des xir et xiue siècles exigeait un grandnombre de postes divisés, se défiant les uns des autres et segardant séparément. Ce mode dedéfenseétait bon contre des

troupes n'agissantpas avec ensemble et procédant, après un

FIG. 7. — Tour nord-est restaurée du cMtacu de Piorrefouds.

— 31 -investissement préalablo, par uno succession do sièges par-tiels ou par surprise ; il était mauvaiscontre des armées dis-ciplinées,entraînéespar un chefhabile, qui, abandonnant lesvoies suiviesjusqu'alors, faisait sur un point un grand effort,enlevait les postes isolés saus leur laisser le temps do se re-connaître et do so servirdo tous les détourset obstacles accu-mulés dans la constructiondes forteresses. Pourso bien dé-fendredaus un chAteau du xiu° siècle, il fallait tpie la garnisonn'oubliât pas un instant do profiter do tous les détails infinisdo la fortification, La moiudro erreur ou négligence rendait

ces obstacles non-seulement inutiles, mais même nuisibles

aux défenseurs ; et dans un assaut brusqué, dirigéavec éner-gie, une garnison perdait ses moyens de résistance à causemémo de la quantité d'obstacles qui l'empêchaitdo se porteren masse sur le point attaqué. Les défenseurs, obligés de

monteretde descendresans cesse,d'ouvriret do fermerquan-tité do portes, do filer un à un dans do longs couloirs et des

passages étroits, trouvaient la place emportée avant d'avoir

pu faire usago de toutes 'leurs ressources. Cetto expérienceprofita certainement aux constructeursdes forteresses à la

fin du xiy* siècle ; ils donnèrent plus de relief aux courtines

pour so garantir des cschclades, n'ouvrirent plus de meur-trièresdans les parties basses des ouvrages, mais les renfor-cèrentpar des talus qui avaient encore l'avantage do fairericochor les projectiles tombant des mAchecoulis; ils mirentles cheminsdo roudoet courtinesen communicationdirecte,afin do présenter, au sommetde la fortification, une ceinture

non interrompue de défenseurs pouvant facilement se ras-sembleren nombre sur le point attaqué et recevant les ordres

avec rapidité; ils munirent les mAchecoulis de parapets so-

— 32 ~litles bien crénelés, et couverts, pour garantir les' hommes

contre les projectiles lancés du dehors. Les cheminstle ronde

s'ouvraient sur les salles supérieures servant tle logement

aux troupes (les bâtimentsétant alors adossés aux courtines) ;

les soldats pouvaient ainsi à toute heure et en \\\\ instant

occuper lu crête des remparts.Le château de Pierrefonds remplit exactement ce nouveau

programme.Nous avons fait le calcul du nombre d'hommesnécessaires pour garnir l'un des fronts tle ce chAteau : cenombre pouvait être réduit à soixante hommes pour les

grands fronts et à quarante pour les petits côtés. Or, pourattaquer deux fronts à la fois, il faudrait supposer une troupetrès-nombreuse, deux mille hommes au moins, tant pourfaire les approches que pour forcer les lices, s'établir sur les

terre-pleins EE'E", faire approcher lesengins et les protéger.La défense avait donc une grande supériorité sur l'attaque.Par les larges mAchecoulisdes chemins tle ronde inférieurs,

elle pouvait écraser les pionniers qui auraient voulu s atta-cher à la base des murailles. Pour tpie ces pionniers pussent

commencer leur travail, il eut fallu, soit creuser tles galeries

de-mine, soit établir des galeries de bois ; cesopérationsexi-,

geaient beaucoupde temps, beaucoupdo monde et un ma-tériel de siège. Les tours et courtinessont d'ailleurs renfor-cées à la base par un empâtement qui double à peu prèsl'épaisseur de leurs murs, et la construction est admirable-

ment faite en bonne maçonnerie, avec revêtement de pierrede taille. Les assaillants se trouvaient, une fois dans les lices,

sur un espace étroit, ayant derrière eux un précipice et de-vant eux tle hautes murailles couronnéespar plusieursétages

de défenses; ils ne pouvaient se développer, leur grand

— 33 —nombre devenait un embarras ; exposés aux projectiles de

faco et d'écharpe, leur agglomération sur un point devait

être une cause do pertes sensibles; tandis tpio les assiégés,

bien protégés par leurs chemins de ronde couverts, domi-

nant la base des remparts à une grande hauteur, n'avaient

rien à redouter et ne perdaientque peu de monde. Une gar-nison do trois cents hommes pouvait tenir en échec unassiégeant dix fois plus fort pendant plusieurs mois.

Si, après s'être emparé des terrasses, du jardin et de la

basse-cour de Pierrefonds, l'assiégeant voulait attaquer le

chAteau par le côté do rentrée, il lui fallait combler un fossé

très-profond, enfilé par la grosse tour 1 du donjon et par les

deux tours de coin ; su position était plus mauvaise encore,

car soixantehommes suffisaient largement sur copoint pourgarnir les défenses supérieures; et, pendant l'attaque, unetroupe faisant une sortie par la poternop allait prendre l'en-nemi en flanc dans lo fossé, soit par le terre-plein E"E'", soit

par celui 11, Le chAtclain de Pierrefonds pouvait donc, à

l'époque où ce chAteau fut construit, se considérer commeà l'abri do toute attaque, à moins que lo roi n'envoyAt unoarméo de plusieurs mille hommes bloquer la place et faire

un siège en règle.

L'artillerie à feu seule devait avoir raison tic cette forte-

resse, et l'expérienceprouva que, même devant ce moyenpuissant d'attaque, la place était bonne. Pendant la Ligue,

la place de Pierrefonds tenait pour les Seize, et était confiée

au commandement d'un certain seigneur de Biculx, gou-

verneur de Marie, et en dernier lieu de Laon et du chAteau

de Pierrefonds (1). Biculx avait pour proche parent Henri

(I) Voyez, dans la Satire .Vriiî-i'iir, le discours de fticulx.

r- M —do Sauvoulxou do Savereulx, prêtro, religieux et chanoiuorégulier do l'abbayo de Saint-Jean des Vignes do Soissons,

Cet Henri do Sauvoulx, ayant obtenu la permission do sessupérieurs do prendre les armospour la/b», s'était onfermé

à Pierrefonds avec lo soigneur do Biculx. Tous deux tente-ront do surprendre.Noyon,et y entrèrent en effet; mais laissés

sans secours, Bieulx fut fait prisonnier, pondu, et son parent,étant parvenu à s'échapper, rentra dans sou monastère. En1595, il on sort une seconde fois, toujours autorisé par sonprieur, et do pluspar un brefpersonnel du souverainpontife.Le chAteau do Piorrofonds, après lo supplice do Biculx, avait

été rendu aux troupes de Henri IV. IL do Sauveulx méditedo reprendrela placepar surprise, et, en effet, aidé d'un cer-tain Jérômo Dentici, sergent-major(sorgeante maïor) dans lalégion napolitaine en garnison à Soissons, et d'une vingtainede ses hommes, il escalade la nuit les murs do la placoavecdes échelles de cordes et on chasse les huguenots (1).Maître do Pierrefonds, IL do Sauveulx déclare au comte deFucntès, gouvernour général des provinces belgiques, qu'iltient la place et la veut défendre au nom du roi des Espa-

gnes. Il n'y met aucuno condition, bien que lo chAteau soitbien à lui, l'ayant pris en légitime guerre, et pouvant, pour le

livrer au roi Philippe, on exiger uno forto sommo comme bien

d'autres ont fait. Le comto do Fuontès lui envoio, pour y tenirgarnison, sept cents Napolitains et trois cents Wallons, et le

nommo capitaineet gouverneur do la .place,

(l) Ces renseignements inédits nous ont été fournis avec'uno extrêmeobligeance par M, d'Harrict, archiviste de l'hôpital do Saint-Louis desFrançais, à Madrid, fondé par lo iiiôine de Sauveulx, lorsqu'il se fut réfugie

en Espagne. Us proviennentdes archives de cet établissement. M. Prionxost le premier cjui nous ait mis sur la voie de ces curieux documents.

— 35 —II. de Sauveulx fortifie sa conquête, y fait entrer des vivres

pour un an, des armes, munitions et artillerie. 11 dépense de

ses deniers et sur la bourse de ses amis 20 000 ducats poursubvenirà ces préparatifsdo défense.

Il est assiégé à trois reprises (1595) par les troupes doHenri IV, essuie d'innombrables coups de canon (1174 en unseul siège), sans tpio l'ennemi le puisso entamer. Pendantl'un do ces sièges, lo duo d'Epornon est blessé, mais H. doSauveulx, mandé à ('ambrai parle comte do Fuontès, tombedans une embuscadeet est pris. Loroi Henri IV, à Péronne,veut le voir et l'engage à se soumettre ; il lui fait offrir, parlo comte de Novors, l'abbaye do Saint-Corneillo do Com-piègne, et 10000 couronnes d'or comptant, s'il veut livrerPierrefonds au roi. H. de Sauveulx refuse tout; condamné à

mort, il parvient à s'évader la veillede la Toussaint(1595), et

se réfugie en Belgique. La place do Pierrefonds est alors

vendue par les troupes napolitaines 18 000 ducats à Henri IV.

H. de Sauvoulx fait valoir ses droits à une pension auprès do

Philippe III, en récompense des services rendus par lui à saMajesté Très-Catholique ; il s'adresse aux « très-nobles et

» très-illustres consuls, échevins et sénat de Bruxelles, par» son représentantBemy Pavillon, docteuron théologie, afin

» d'obtenir qu'une commission soit nommée, laquelle, sur

» la déposition do plusieurs nobles français, réfugiés en Bel-

» giquo, informesur sa vie, ses moeurs, sa religion et sa no-» blesse. Cetto commission, composée d'un échovin et des

» secrétaires do la ville de Bruxelles, entend les témoignages

» de Mathias la Bruïère, propriétaire civil do Paris, réfugié

» depuis cinq ans et demi ; de Michel do Blanon, seigneur

» temporel do Charmes, réfugié, autrefois gouverneur de la

— 36 —

» ville de Véli, pensionné do Sa MajestéTrès-Catholique; do

» Jean Seillier, receveurgénéral des consignationsdo la ville

» do Paris; do Jacques de Colas, comte delà Fère, sénéchal

» doMontlinar; de Mathieu doLannoy, prêtro, docteur en

» théologio, chanoino de la cathédralo de Soissons ; de Gas-

» pard Darloys, noble écuyer, pensionné par sa Majesté

» Très-Catholiquo ; do Jacquesdo Bruuaulieu, noblo français,

» réfugié pour la foi. » Sur lesdépositionsdo cespersonnages,et d'aprèsun mémoire et uno relation dressés,est remise uneconsultation do sept avocats et neuf théologiens, appuyant les

prétentions do IL do Sauveulx, sont rendus divers arrêts

royaux, un avis du conseil des finances, etc. (I). H. do Sau-veulxpassa cinqans en Belgiquo au service du roi d'Espagne.

Les témoins interrogés à Bruxelles en juin 1000, plusieurs

gens do guerre, tous intéressés aux événements, ne font

néanmoins nulle mention de la remiso do Pierrefonds auxgens du roi do France, par suite do la trahison des Napoli-

tains. Seul, un second document en parle à Madrid, et il

est rédigé sous l'inspiration do IL de Sauveulx, mais pasavant le 15 janvier 1000. Il semblerait donc que la place dePierrefonds demeura cinq ans aux mains dés gens du roi

d'Espagne; mais les documents français détruisent cetteconjecture.

La consultation des sept avocats et des neuf théologienscomprise dans lo deuxième document déclare que le roi d'Es-

pagne devait indemniser en conscience 'lo sieur IL do Sau-veulx, parce que celui-ci avait perdu une valeur de 300000ducats en fournitures de vivres, de munitions et armes, en

(4) Tous ces documents sont déposés en originaux dans les archives del'hôpital de Saint-Louis des Français, h Madrid.

- 37 —meubles, joyaux, bénéfices, offices et ventes. Le chAteu seul

de Piorrefonds lui valait 10000 ducats do rente annuelle,

car dit le document « c'était une place do tello force et im-

» portanco, que la charge de gouverneur de Pierrefondsfut

» achotée pendant la Liguo 32 000 ducatsd'or.» IL do Sau-veulx fut nommé en 1001 ca^lfon des asiento, chapelain entitre do Castille, aux honoraires de 40 ducats par an, Lo

8 février 1596 (étant encore en Belgique), il fut nomméprieur do l'armée aux gagesdo 1200 ducats par an.

La mémo année, on lui fit en Flandre 40 écus do recette

par mois. En septembre 1600, on lui donnaà Matlrid 480 sousde pension ecclésiastique annuelle, etc., etc.

il, de Sauveulx mourut dans cetto ville en septembro

1633.La place do Pierrefonds était devenu si redoutable pour

tous les environsetjusqu'aux portes do Paris, qu'après la re-mise du chAteau aux gens du roi do France, lo prévôt desmarchandset les échovinsdoParis adressèrent,lo 6 novembre

1595, une circulaire ainsi conçue aux notables des villes de

Compiègno,de Crespy et de Meaux (I).

<cMessieurs, vous avez entendu la reprise du chAteau do

» Pierrefondset sçavez combien cesto placo a apporté d'in-

» commodité tant à cesto ville que aultres, et pour mettre fin

» à pareils accidens nous sommes requis de plusieurs per-» sonnes supplier le roy ladicto place estre desmolie et

» razéo, et prévoyons qu'il y pourra avoir quelqueempesche-

» ment,et d'aultantque cestc affairo vous importe, nous vous

(I) Ce document indique clairement que peu après la fuite de II. deSauveulx, en Belgique, la place avait été vendue au roi Henri IV parlagarnison napolitaine.

~ 38 —

» prions voulloir depputer quelques uns dos vostres pour» nous venir trouver et adviser ensembiement les moyens» pour faire trouver bon à Sa Majesté la démolition do la-

» dicte placo, priant Dieu, messieurs, vous donner ce que» désirez,

» A Paris, au bureau do la ville, le 6 novcmbro 1595.

» Lo prévost des marchands cl eschovins de la ville do

» Paris (!)* »Nous n'avons pu découvrir si la démarche fut faite auprès

do Henri IV; mais co qui est certain, c'estqiio lo bon roi nofit pas démolir lo chAteau, qu'il le considéra comme uno desrésidencesroyalesles plus importantes,et qu'il on fit peindrele plan et la vue extérieure dans la galerie des Cerfs à Fon-tainebleau.

En 1616, le marquis de Coeuvre, capitaine do Picrrofonds,ayant embrassé lo parti des mécontents, le conseil du roi dé-cida que la placo serait assiégée par lo comto d'Àngoulêmo.

Cette fois, ollo fut attaquée avec méthode et en profitant dela disposition des collines environnantes.Des batteries, pro-tégées par do bons épaulementsqui existent encore, furentélevées sur la erôte do la domi-lurïodo coteaux qui cerne leplateau à son extrémité sud, et sur un petitpromontoiroduplateau s'avançant dans lo vallon dit côté du sud-est. Lesdeux fortins, ayant été écrasés de feux, furent abandonnés

par les assiégés ; lo comte d'Angoulêmos'en emparaaussitôt,

y établit des pièces de gros calibre, et, sans laisser le tempsà la garnison do se reconnaître,ouvrit contre la grosse tourdu donjon, la courtine sud, la poterne 0 et lesdeux tours du

(I) Cetto curieuse pièce nous a été communiquée par M. le comte t. doLaborde, directeur général des Archives de l'empire.

.— 39 -coin cet T, un feu torriblo qui dura deuxjours sans relAcho.

A la fin du second jour, lo 1" avril, la grosso tour du donjon

s'écroula, entraîna dans sa chute une partie des courtinesenvironnantes, Le capitainoVilleneuve,qui commandait pourlo marquis, s'empressadès lors do capituler ; la placo fut éva-

cuée lo 2. Co fut un an après que lo conseil du roi LouisXIII,

alors Agé do quinze ans, fit entièrement démanteler lo chA-

teau. Voici la lettre du roi au comto d'Angoulômo, gouver-neur do Compiègno, écrite le 16 mai 1617, reçue lo 19 etenregistrée lo 22 :

« Mon cousin, ayant encores depuis quelques jours consi-

» déré combien il estoit utile pour lo bon repos et tranquillité

» tle mes subjects do la province tle rilc-dc-Franco quo,

» conformément à ma première intention, lo chasteau de

» Pierrefonds feust démolis, et m'estant en mesmo tems

» souvenu que jo vous avois envoyémes lettres patontes pour» ce faire, j'ay estimé qu'il estoit raisonnable, trouvant le

» premier juste et nécessaire, do vous en adresser lo second

» commandement et de vous depescher ce porteur exprès

» pour vous rendre cestc-cy et par le mesmo vousasseurer» do la continuation de ma bonne volonté et cpie jo suis

» très-certain, puisquo c'est choso quo jo désire, tpie en toute

» diligence ot sans aucun délay vous ferez parachever la dé-

» molition dudit chasteau, et que jo prie Dieu vous avoir,

» mon cousin, en sa sainte et digne garde.

»Ecrit à Paris, lo 16 de may 1617 (t). »

Le comto d'Angoulêmo exécuta dès lors les ordres du roi.

On fit sauter les grosses tours par la mine; les logements

(t) Henscignemcn(5 communiques par M. Pélassy de l'Oulle, bibliothé-caire du château impérial do Compiègne.

- 40 -furent détruits, les planchers et charpentes brûlés, les tourset courtinesdu nord éventréesà la sape, parce que do co côtélevoisinage immédiatdu village no permettait pas d'employerlamine.

Depuis lo commencement do l'annéo 1858, des travauxconsidérables de déblaiement* puis do restauration, ont étéentreprisau chAteau do Pierrefonds, par ordre do l'empereurNapoléon HL

EXTRAIT DU CATALOGUE GÉNÉRAL

l>B LA MAISON

A. MOREL &CV ÉDITEURS.19, me Bon«fHirto

(Juin 1863)

PUBLICATIONS PÉRIODIQUES.

REVUE GÉNÉRALE DE L'ARCHITECTURE,par M. CÉSAR DALY.

Abonnement annuel :Paris,... 40 fr.Département* 45 fr.20 \ol. ont paru. — Prix 800 fr.Le 21e vol. est en cours de publication.

ENCYCLOPÉDIE D'ARCIUTECURE ( 2e série ).GAZETTEDES ARCUITECTESET DU BATI-MENT, parM. VIOLLET-LE-DIC fils et M. COR.

ROVER, architectes.Abonnement annuel.., 25 fr.Etranger. 30 fr.Chacune des années de lu lrc série se vend

séparément 30 fr.la 3e année avec suppléir "Mit.... 35 fr.Us 12 années ensemble avec car-

ton. 315 fr.L ART POUR TOUS, par M. E. REIBER.

Pris do l'abonnementannuel.... 18 fr.\A lreannée, 25numéros, encartons 10 fr.La 2* année, 36 numéros, id... 25 fr.

JOURNAL DE MENUISERIE, publié sous la di-rectionde M. Adolphe MANGEANT, architecte.

Paris et départements 24 fr.Etranger 28 fr.L'année, après la publication ... 30 fr.

JOURNALMANUEL DE PEINTURES.Prix : l'année courante. 22 fr.— chai|uc année publiée.. •. 25 fr.

Prix des 13 premières années... 325 fr.La 14e année est en cours de publication.

L'ARCHITECTUREALLEMANDEAUXIX'SIÈ-CLK., Abonnement annuel pour laFrance.....,...' .24 fr.

PUBLICATION INDUSTRIELLE des machines,outils et appareils les plus perfectionnés etles plus récents employés dans les différentesbranches do l'industrie françaiseet étrangère,parM. ARMEXCAID aîné.

Prix de l'abonnement annuel.... 30 fr.Départements 35 fr.Étranger,port en sus.I^s 13-volumcspubliés......... 390 fr.On peut so procurer ensemble ou séparé-

ment chaque volume au prix de 30 fr.Le 14e volume est en cours de publication.

LE GENIE INDUSTRIEL, revue des inventionsfrançaises et étrangères,par MM. ARHEXGAU»frères.

Ce recueil date de janvier 1851, et paraittous les mois par brochuresde 56 à 64 pagesde tcxte,avec figures sur bois et planchesgra-vées sur cuivre ; il forme à la fin de chaqueannée deux beaux volumes in-8. 12 années,soit 24 volumes, sont en vente. On peut se lesprocurer ensemble ou séparément au mêmeprix que l'abonnement.

Prix : pour Paris, un au 16 fr.

— pour les départements, unau 20 fr.

AGENDA SPÉCIAL DES ARCHITECTES ETDES ENTREPRENEURS DE BATIMENTS,publié avec le concours de MM. les archi-tectes, avec tablettes de poche pour tous lesjours de l'année, 10 000 renseignements.

Moutonchagrin, doré sur tranches,à pattes. Prix 4 fr.

Maroquin chagrin, doré sur tran-ches, à pattes. Prix ». 5 fr.

L'ORFEVRERIE FRANÇAISE, LES BRONZESET LA CÉRAMIQUE, par M. E. JILIENNE(2e année).

Prix de l'abonnementannuel.... 18 fr.Les départements 20 fr.

OUVRAGES EN COURS DE PUBLICATION

DICTIONNAIRE RAISONNÉ DE L'ARCHITEC-TURE FRANÇAISE du XIe au XVI» siècle,par M. VIOLIET-LE-DIC

Prix des 6 volumes publiés, conte-nant 2839 bois gravés :

l"vot 21 fr.2«, 3e, 4e vol 24 fr.5e vol 25 fr.6e vol

.24 fr.

Ensemble•

142 fr.Édition de luxe, tirée à 100 exem-

plairessur papierJésus, grand in-8°,0 vol... 262 fr.

Les trois volumesqui restent à pu-blier, dont un de tables, paraîtrontpar fascicules broches, de 100 pagesemiron.

DICTIONNAIRE RAISONNE DU MOBILIERFRANÇAIS, DE L'ÉPOQUE CARLOVIN-G1ENNEA LA RENAISSANCE, par M. VIOL-LET-LE-DIC,architecte du gouvernement.

En vente la première partie : Meubles.1 vol. in-8°, contenant 442 pages de texte,

dans lequel sont intercalés plus de 220 bois,4 vignettes gravées sur acier, 17 gravures surbois imprimées & part, et 7 chromolithogra-phies.

Prix 45 fr.Édition de luxe, tirée à 100 exemplaires,

numérotés de 1 à 100, sur papier Jésusgrand in-8°.

Prix 75 fr.La 2e partie, qui formera également 1 vol.,

comprendra lesustensiles, outils, instruments,orfèvrerie, habits, armes, etc.

ENTRETIENS SUR L'ARCHITECTURE, parM. VIOLLET-LE-DLC, architecte du gouverne-ment.

La première partie, comprenant les dixpremiers entretiens, se compose :

1° D'un volume broché, de 61 feuillesin-8°, dans lequel sont intercalés 97 bois et10 dessins tirés hors texte.

2° D'un atlas petit in-folio oblong, en car-ton, contenant 18 planchesgravées sur acier.

Prix... '.. 40 fr.La deuxième partie se composera de 10 à

12 entretiens. I<c prix «le chaque entretiensera fixé nu moment de la mise en vente.

MONOGRAPHIE DU PALAIS DE FONTAINE-BLEAU, par M. R. PFNOR.Celte monographiese composera de 75 livraisons. 71 livraisonssont eu vente.

Prix de ta livraison :In-folio jésus sur papier blanc... ... 4 fr.

— sur papier de Chine.... 5 fr.In-foliocolombiersur papier blanc... 5 fr.

— sur papier de Chine.... 6 fr.CHOIX DE PALAIS, CHATEAUX, HOTELS

ET MAISONS DE FRANCE, DU XV». AUXVIIIe SIECLE, par M. Claude SAIVAOEOT.

2 Vol. iit-folio, 100 livraisons,A... 2 fr. 25Une fois l'ouvrage terminé, le prix sera

augmenté.ÉGLISES DE BOURGS ET VILLAGES, par

M. A. DE BAI DOT. L'ouvrage se composerade30 monographies, dont 20 consacrées auxmonuments anciens. Chaque monographiesera publiée en une livraison de 5 planches,grand in-4° raisin, accompagnée «l'un texteillustré de bois. Ces 30 lit raisons formeront2 vol. de 75 plancheschacun.

Prix de la livraison pour les souscripteursh l'outrage complet. .. 4fr.

Une fols l'outrage terminé, le prixsera porté ii ... 140 fr.

MONOGRAPHIE DE L'HOTEL DE VILLE DELYON, par M. T. DESJARDINS, architecte.

Cette monographie se composera de 40 li-vraisons.

Prix de la livraisonsurquartgrandaigle blanc 4 fr.

Exemplaire sur Chine 1/4 aigle.. 5 fr.Grand format, Chine 6 fr.

MONOGRAPHIE DU PALAIS DU COMMERCEÉDIFIÉ A LYON, par M. René DARDEI, ar-chitecte.

Cette monographie se composera de 25 li-vraisons.

Prixde la livraisonsur papierquartgrand aigle, blanc 4 fr.

Exemplairesur Chine 1/4 aigle.. 5 fr.Grand format, Chine 6 fr.

MONUMENTS D'ARCHITECTURE,DE SCULP-TURE ET DE PEINTURE DE L'ALLEMA-GNE, par M. FORSTER.

Prix des 4 premiers vol. publiés.. 150 fr.On vend séparément:

Architecture, 2 vol 80 fr.Peinture, 1 vol. 50 frSculpture, 1 vol. 50 fr.

DÉCORATIONS INTÉRIEURESET MEUBLES,par M. AOAMS, architecte.

25 livraisons composées de 4 planches in-folio chacune.

Prix de la livraison 4 fr.ORNEMENTS, VASES, ATTRIBUTS, DÉCO-

RATIONS, par M. PÉQIEGSOT.50 planches in-4° par volume. 7 volumes

sont en venle.Prix de chaque volume 25 fr.

TECHNOLOGIE DU BATIMENT, par M. Th.ClIATEAC.

2 voLin-B" 18 fr.l"vol., public. 10 fr.2* vol., sons presse 8 fr.

CALQUES DES VITRAUX PEINTS DE LA CA-THÉDRALE DU MANS, parM.E.HtciiER.Publiés en 10 livraisons, format grand co-lombier} composées chacune do 2 feuilles detexte et de 10 planchescoloriées avec le plusgrand soin.

Prix de la litraison,,.., 45 fr.MANUEL GÉOMÉTRIQUE DU TAPISSIER,

par M. J. VtRhKLt.kî. L'ont rage se compo-sera d'un atlas in-foliode 63 planches renfer-mées dans un carton, accompagné d'un vo-lume de texte iii-89, de 320 pages, broché,et sera publié eu 20 livraisons, chacunede... . .. 2fr.ô0

PARALLÈLE DES MALSONS DE PARIS, con-struites depuis 1830 jusqu'à nos jours, pu-blié son* la direction de M. Victor CAM.IAT.

2 vol. In-folio de 246 planches gravées suracier......................... 200 fr.

L'ARCHITECTURE PRIVEEAU XIXe SIÈCLE,

par M. César DALY.2 vol. in-folio, 60 livraisons a... 4 fr.

BATIMENTS DE CHEMINS DE FER, par.M. Pierre CIIABAT, architecte.

Prix du l«r volume, composé de100 planches....... 70 fr.

Le second volume, en cours d'exécution,se composera aussi de 100 planches, et paraitpar livraisons de 5 planches.

Prix de la livraison 3 fr. 50

MOTIFS HISTORIQUES D'ARCHITECTUREET DE SCULPTURE D'ORNEMENT, pourla composition et la décoration des édificespublics et prîtes. Choix de fragments em-pruntés a des monuments français du com-mencement de la renaissance à la fin deLouis XVI, par M. César DALY, architecte dugouvernement.

Deux volumes in-folio (même format quel'Architecturepria'nnu xixe siècle), composésde gravures sur acier ou de chromolithogra-phies à plusieurs couleurs et d'un texte des-criptif. Le volume se composera de 25 livrai-sons ; il paraîtra une ou deux livraisons tousles mois.

Prix de la livraison de 4 planches. 6 fr.Six pages de texte représenteront une

planche gravée ; une chromolithographie enreprésenteradeux.

Architecture, Coitfltriictlon.

MONOGRAPHIE DU CHATEAU DE IIEIDEL-BERG, dessinée et gravée par M. R. PFXOR.1 vol. in-folio, composé de 24 planches etde 4 feuilles de texte en carton.

Prix sur 1/4 grand aigle, papierblanc. 50 fr.

Prix sur 1/4 grand aigle, papierde Chine. ..........Y......... 62 fr.

MONOGRAPHIE DE NOTRE-DAME DE PARISET DE LA NOUVELLE SACIUSTIE, deMM. Lisses et VIOLIET-LE-DIC,par M. CEL-

TIBKRE. 1 vol. grand in-folio, 63 planchesgravées, 12 photographies et 5 planches euchromolithographie.

Prix.............. ... I20fr.MONOGRAPHIE DE NOTRE-DAME DE BROU,

par DifASQtiER, architecte. Un vol. grandlu-folio,contenant 30 plahches,dont 10 impri-mées en couleurs et d'un trxte in*4°, histori-que et descriptif, par .M. Oihftov.

Prix............ ......... 150 Ir.NOTA. Le* pierres sur lesquelles les plan-

ches en couleur ont été tirées nVvislentplus,le prix de l'ouvrage sera plus tard porté h

200 fr.

LES HALLES CENTRALES DE PARIS, parMM. V. BALTARD et F. CALLET, architectes.Cette monographie se compose de 29 plan-ches gravées, grand in-folio, dont 6 double)de format, et d'un texte même format.

Prix, en feuilles 60 fr.En 1 vol. relié 70 fr.

ARCHITECTURE CIVILE ET DOMESTIQUEAU MOYEN AGE ET A LA RENAISSANCE,dessinée et décrite par M. Aymar VERDIER etM. le docteur CATTOIS. 2 vol. grand in-4°,composés de 114 planches sur acier et d'untexte illustré de gravures sur bois.

Prix broché .... 100 fr.Demi-reliure maroquin ... 115 fr.

L'ARCHITECTUREPITTORESQUE EN SUIS-SE, par MM, A. et E. VARIS. 48 pi. in-folio1/4 colombier.

Prix, en carton 45 fr.LA SAINTE CHAPELLE DE PARIS après les

restaurations. Outrage exécuté sous la direc-tion de M. V. CALLIAT, avec un texte histo-rique, par M. DE GriMiERMY.

1 vol. in-folio sur Jésus, composé de 78 pi.Prix 45 fr.

ÉGLISE SAIST-JACQUES A LIÈGE, par M. J.C. DELSAIX. 1 vol. in-folio.

Prix 25 fr.ÉGLISE SAINT-EUSTACHE A PARIS, par

M. Victor CALLIAT. 11 planches in-folio avectexte.

Prix en feuilles 25 fr.Cartonné. 30 fr.

ESSAI SUR L'ARCHITECTUREMILITAIREAUMOYEN AGE, par M. VIOLLET-LE-DIC. 1 vol.grand iii*8° de 250 pages environ, avec 153gravures sur bois intercalées dans le texte.

Prix 25 fr.MAISONS ET CHALETS D'ALLEMAGNE.

36 planches petit in-folio, en carton.Prix.... 20 fr.

GRANDS PRIX D'ARCHITECTURE, suite deprojets itomiés en concours par l'Institut deFrance pour le prix de Rome, et par l'Ecoledes Boaux-Aris pour les concours mensuels.4 vol. grand in-folio de 120 planches cha*cuit, gravées au trait.

Premier volume, par M. VAxeLEEMiam:,années 1779 a 1786 (épuisé) ..... 60 fr.

Deuxième volume, par M. DÉtotRSELLE,aimées 1791 a 1805 (épuisé)..... 60 fr.

Troisième volume, par VA» DOVER et BA-

TIIARI» père et hïs 100 fr.Quatrième volume, par Victor BALTARD,

membre île l'Institut........... 100 fr.RECUEIL DE DESSINS, par..MM. HOU^ANN et

KELLERHOVES. 2 vol. In-folio.Prix.. 200 fr.

ÉGLISES ET CHATEAUX DE LA VENDÉE,DUMAINE ETDE L'ANJOU, parM. le baronde WISMES. 1 vol. in-fol., 50 pi. 1/2 jésus.

Prix en feuilles.. ............ 75 fr.1 vol. in-folio relié, les planches

montées sur onglets. Prix......... 85 fr.BATIMENTS DE STATIONS ET MAISONS DE

GARDE, par M. T. P. CLIYSEXAAR. 1 vol.in-4°, 33 planches imprimées en chromo-lithographie,avec texte.

Prix... 30 fr.

MAISONS DE CAMPAGNE, CHATEAUX,FERMES, MAISONS DE JARDINIER, GAR-DE-CHASSE, OUVRIERS, etc., par M. J. P.CtiivsEXAAH. 1 vol. irt-4°, 50 planches impri-mées en couleur, avec texte explicatif.

Prix 40 fr.MAISONS DE CAMPAGNE, HABITATIONS

RURALES, CHATEAUX, FERMES, PLANSDE JARDINS DE FRANCE, D'ANGLETERREET D'ALLEMAGNE, DECORATIONS DEJARDINS, etc., par M. J. Ch. KRAFFT. 1 vol.grand in-folio composé d'un texte et de 292planches.

Prix, cartonné 80 fr.PETITES MAISONS DE VILLE ET DE CAM-

PAGNE, par MM. DLVAL, KAIFFMANX, RE-NAID, présentées en plans, coupes, élévations,détails de construction, détails de décorationintérieure et extérieure, etc., gravées ni» traitd'après les dessins originaux communiquéspar MM. les architectes; contenant, en,outre,des plans de jardins etde décorations, commepavillons, grottes, balançoires, etc.— 60 plan-ches in-folio, avec texte.

Prix. 20 fr.LE BOIS DE BOULOGNE ARCHITECTURAL,

par M,Th.. VACQIER. 30 planches In-folio clun plan général du bois, accompagné d'untexte explicatif.

Prix.................. .... 45 fr.HABITATIONS OUVRIERES ET AGRICOLES,

par M. E. MILLER. 1 vol. grand in-8°, ac-compagné d'un atlas do 45 planches in-folio.

Prix.. ............. ..... 40 fr.CHOIX DES PLUS JOLIES MAISONS DE

PARIS ET DE SES ENVIRONS,par MM. Ch.KftAFfTct TIHOLI.ET, architectes. Édifices etmonumentspubliesprésentésen plans, coupeset détails de construction. 158 planches gra-vées nu trait, accompagnée»d'un texte. Ou-vrage terminé par 60 planches gravées, re-présentant les portes cochères et portes d'en-trée des maisons particulières et édificespublics de Paris, 1 vol. grand in-folio de2l8planches.

Prix.............. ........ 50 fr.

FERMES MODÈLES, par M. Rotnc aîné. 60 pi.in-folio, avec texte.

Prix 20 fr.CATHÉDRALEDE BAVEUX, par MM. H. DE

DION et L. LASVIGXES. 1 beau vol. grandin-4° de 13 feuilles de texte, avec 5 bois in-tercaléset 25 planchesgravées dont 4 doubles.

Prix 30 fr.FONTAINES MONUMENTALES construites à

Paris et projetées pour la ville de Bordeaux,par M. Ludovic Viscoxn, architecte.

16 planches grand in-tolio colombier, gra-vées sur acier,et 11 feuille» de texte explica-tif, en feuilles

<. 70 fr.En carton 75 fr

ANTIQUITÉSD'ATHÈNESET DE L'ATTIQUE,par MM. STCART, REVETT et HITTORFF. L'ou-vrage completse compose de 251 planches in-folio imprimées sur beau papier demi-raisin,et de 388 pagesde textemêmeformat.

5 vol. in-folio. Prix, en feuilles.. 150 fr.— reliés..

.180 fr.

Le cinquième volume a été traduit parM. Ilittorfl", architecte, membre de l'Institut,et tontes les planches qui le composent ontété dessinées par cet habile artiste.

ÉDIFICES DE ROME MODERNE, dessinés,mesurés et décrits, par M. Paul LETAROIILLY,architecte du gouvernement. Cet ouvrage secompose de 3 volumes grand in-folio colom-bier, formant 355 planches gravées, avec leportrait de l'auteur et le plan de Rome; il estaccompagnéde 3 tomes de texte en 1 volumeln-4°, d'environ 800 pages, ornés de gravuressur bois.

Prix..... 366 fr.Cartonné, dos de toile 390 fr.

HOTEL DE VILLE DE PARIS, par M. VlelorCALLIAT. 2 atlasdemi-grand aigle, de 44 plan*ches représentant les plans, façades, coupeset détails de construction, et d'une planchedonnant le sceau de la ville de Paris et cinqCuls-dc-lampe.................. 150 fr.

ta supplément seul, 17 planches, dontdeux chrdmolithographiées, et texte. 45 fr.

CHOIX DES PLUS CÉLÈBRES MAISONS DEPLAISANCE DE ROME, par MM. PKRCIERet FONTAINE. Texte et planche* imprimés surbeotlpapier de Hollande.

Prix....................... 100 fr

CHOIX D'ÉDIFICES PUBLICS construits ouprojetés en France, extraits des archives duConseil des bâtiments civils, publiés avecl'autorisation du ministre de l'intérieur, parMM. Got'RMER, BIET, GRILLON et TARDIKIV3 volumes In-folio contenant 388 planches.

Prix..... ................. 268 fr.

PLAN DE ROME, par M. P. LF-TAROIIILY.Une feuille colombier gravée.

Prix 8 fr.Cartonné... 10 fr.

PARALLÈLE DES PRINCIPAUX THÉÂTRESMODERNESDE L'EUROPE et des machinesthéâtrales françaises, allemandes, anglaises,dessinspar M. Clément CONTENT, architecte;texte par J. DE FILIPPI. 2 volumes in-folio.

Prix 160 fr.TRAITÉ DE L'ART DE LA CHARPENTE, par

MM. RONDELET et TIIIOLLET. 2 vol. grand in-folio, 255 planches et texte, cartonné.

Prix.... 90 fr.ÉTUDES RELATIVES A L'ART DES COX-

STRUCTIONS, par M. L. BRI VÈRE. Grandin-folio de 184 planches, avec texte explica-tif publié en 12 recueils.

Prix 90 fr.Cartonné. — Prix. 100 fr.

LES DIX LIVRES D'ARCHITECTURE DE VI-TRUVE (avec les notes de Perrault), parMM. E. TARDIEZ et A. COISSIX fils. 3 vol.grand in-4°, v compris l'atlas de 94 planches.

Prix, cartonnés en deux totumes. 35 fr.NOUVEAU TRAITÉ DES CINQ ORDRESD'AR-

CHITECTURE, d'après J. A. bfi VIGXOLE,dessiné par M. DETOIRXELLE, architecte, etgravé au trait par MM. Normand, Hibou, ite-bault et Thierry. 1 vol. ih-4° de 21 planches,avec texte.

Prix. 4 fr.TRAITÉ DE LA PERSPECTIVE LINÉAIRE,

par J. DE LA GotRNFRiE. 1 vol. in-4°, avecatlas in-folio de 45 planches dont 8 doubles.

Prix. 40 fr.LES TROIS AGES DE L'ARCHITECTUREGO-

THIQUE, son origine, sa théorie, parMM. POPP et Bri.EU\ Ouvrage traduit del'allemand et accompagné de 48 planchesdoubles de l'édition originale etd'une plancheadditionnelle complétant la théorie. 1 vol.grand in-folio, avec texte.

Prix. 50 fr.RECUEILD'ÉDIFICESD'ARCHITECTUllEGO-

THIQUE, ROMANE ET DE LA RENAIS-SANCE, par M. POLLP.T, architecte, suivi d'unEssai sur la décoration et l'ameublementdesmonuments de ce* diverses époques, gravépar Rot'X aîné. 1 vol. in-folio de 00 planches,nvec texte.

Prit. 25 fr.MARCHÉ SAtNT-oERMAlN, plans, coupes,

élévations et détails de construction, dessinéset mesurés par BLOXDELet LrssoX, architec-tes. 1 cahier In-folio de 11 planche», ateetexte explicatif.

Prix. ...................... ti fr.

FRAGMENTS ET ORNEMENTS D'ARCHITEC-TURE, dessinés a Rome d'après l'antique,contenant simples fragments avec le trait àcôté ; chapiteaux, entablements, bases, cor-niches, détails, frises, coupes, vases, tré-pieds, etc., etc., par M. MOREAI\ Cet ou-vrage étant spécialement destiné à l'instruc-tion, on y a joint les cotes et mesures à cha-que sujet. Grand in-folio, 36 planches.

Prix. 24 fr.CATHÉDRALEDE COLOGNE, par M. Sulpice

UotSSERÈE.Prix... 7 fr. 50

PORTES MONUMENTALES DE LA GRÈCE ETDE L'ITALIE, par M. T. L. DO.VALSOX, ar-chitecte. Collection des exemples les plus esti-més, précédée d'un Essai sur les usages desanciens, avec la traduction du chapitre de Vi-trine sur ce sujet. Grand in-4°, 26 planches,avec texte.

Prix, broché 6 fr.ESSAI HISTORIQUESUR LE PONT DERJAL-

TO, A VENISE, par M. RONDELET. Plans,coupes et détails, 12 planches in-40, avectexte. Prix. 0 fr.

MUSÉUM D'HISTOIRE- NATURELLE, serreschaudes, galeries de minéralogie, bâtimentsdes singes, serres anglaises, ménagerie, labj-rinthe, pat liions, lavoirs, etc., etc., présen-tés en plans, coupes, élévations et détail.Travaux exécutés de 1833 à 1837, parM. ROIIULT DE FLEIRY, architecte. 1 volumegrand in-folio de 15 planchesatec texte.

Prix ... 15 Ir.TOMBEAUX DE LOUIS XII ET DE FRAN-

ÇOIS 1er, plans, coupes, élévations et détailsde ces deux monuments, dessinés et gravésd'après les marbres, par M. IMBARD, archi-tecte. I vol. in-folio de 29 planches.

Prix. 12 fr.

FONTAINES DE PARIS, par MM. Moisv etNORMAND. Nouvelle édition. 48 planches gra-vées au trait. In-folio.

Prix. .. 12 fr.LES CONSTRUCTIONSES BOIS, par M. Louis

DEOEV. 1 vol. petit in-folio, contenant 48 pi.imprimées en couleur, avec texte explicatif,traduit de l'allemand.

Prix. 32 fr.SUPPLÉMENT AUX CONSTRUCTIONS ES

BOIS, par M. L. DEGEN. 30 planches.Prix..... 20 fr.

LES CONSTRUCTIONS EN BRIQUES, parM. L. DEGEN. t vol. petit in-folio, contenant48 planches imprimées eu couleur,avec texteexplicatif, traduit de l'allemand...Prix ......,..;...,........ 32 fr.

MODÈLESDE MENUISERIE,suivi d'unAbrégéde l'art de la menuiserie et d'un Traité desescaliers,dessinés par M. BVRY, architecte, etCRVSSIERRE, professeur de trait;-gravés parNormand, Thierry, Hibou et Olivhr. 1 vol.in-foliode 72 planches, avec texte analytique.

Prix 20 fr.

NOUVEAU RECUEIL DE MENUISERIE et dedécorations intérieures et extérieures (suiteau précédent), par M. TIUOLLET, architecte.1 vol. in-folio de 72 planches, avec texte.

Prix.......... 20 fr.MODÈLES DE SERRURERIE, par M. BIRY,

architecte. Boutiques, balcons, balustrades,rampes d'escaliers, grilles, porlcs,révcrbères,grilles d'églises, de théâtres et de tombeaux,fermes d'auvent, espagnolettes, serruric deportes, etc. 57 planches in-folio, avec texte.

Prix, broché 16 fr.MODÈLES DE SERRURERIE ET FONTE DE

FER (suite au précédent), par M. TIUOLLET,architecte. 1 vol.in-folio,composé de 72 plan-ches, avec texte explicatif.

Prix 20 fr.

ART ÙV SERRURIER,j»arM.HOYAV,ingénieurmécanicien. 1 vol. in-folio de 17 planches,renfermant plus de 400 figures et 36 pagesde texte explicatif.

Prix........ 12 fr.

MONUMENTS FUNÉRAIRES choisis dans lescimetières de Paris et des principales villesde France, dessinés et gravéspar L. NORMAND

ulné. 1 vol. in-folio contenant 144 planchesgravées au trait, avec une table explicative.

Prix, relié 100 fr.LES PRINCIPAUX MONUMENTS FUNÉRAI-

RES du l'àrc-Lachaise et autres cimetièresdeParis, par MM. RolssBAt? et LASSALLE. L'ou*t rage est composé de 72 planches impriméesà deux teintes, relié, les planches montéessur onglets.

Prit................. 45 fr.LA MARBREIUE, par M. L. GILBERT. 120 pi.

gravées renfermées dans un carton.Prix. ...................... 90 fr.

MODÈLES DE MARBRERIE, par M. IIIAV, ar-chitecte, choisis en France et en Italie pourtout ce qui concerne l'intérieur t\e» habita-tions et des monuments civils et religieux.1 vol. in-folio de 72 planches.

Prix. ...................... 20 fr.LES MONUMENTSFUNÉRAIRES,par M. G. 0.

UNGEWIÎÎER. 1 vol. in-foliocomposé de 48 pi.gravées.

Prix. ,..,,..»......, ....',» 40 fr.

LES CIMETIÈRESDE PARIS, par M. Qt'AGLiA,24 planches grand in-folio.

Prix. 25 fr.MANUEL DES LOIS CIVILES DU BATIMENT.

Ce manuel n été élaboré, et commenté parune Commission prise dans le sein de la So-ciété centrale des architectes. Cet ouvragecomprendra en outre toutes les lois, ordon-nances et arrêtés concernant la voirie ayanttrait aux constructions. 1 vol. in-8, illustréde plus de 60 gravuressur bois.

Prix broché 7 fr. 50

LE THÉÂTRE ET L'ARCHITECTE, par EmileTRÉLAT, architecte. In-8° de 120 pages.

Prix 2 fr.DES CONCOURS POUR LES MONUMENTS

PUBLICSdans le passé,lc présent et l'avenir,par M. César DALY, architecte du gouverne-ment, directeur-fondateurde la Revue géné-rale de l'architecture et des travaux publics.Brochure grand in-8°

Prix.. 2 fr.DU DIPLOME D'ARCHITECTE, par M. Adol-

phe LANCE, architecte du gouvernement. Étatde la question. Comptabilité du diplôme etcomment il pourrait être institué. Brochurein-8.

Prix 2 fr.EXPOSITION UNIVERSELLE DES BEAUX-

ARTS. ARCIIITECTIRË, par M. Adolphe LANCE,

architecte du gouvernement. Compte rendu.Brochure in-8.

Prix......... 2 fr.NOTICE SUR LA VIE ET LES TRAVAUX DE

M. ACHILLE LECLERE, architecte, mem-bre de l'Institut, par M. Adolphe LANCE, ar-chitecte du gouvernement. Brochure in-8.

Prix... 1 fr.ABEL BLOUET, architecte, membre de l'Ins-

titut. Sa vie et ses travaux, par M. AdolpheLANCE, architecte du gouvernement. Bro-chure In-8.

Prix..... 1 fr. 25RAPPORT fait par le Conseil de la Société cen-

trale des architectes sur l'assainissementde*habitationsinsalubres,par M. Adolphe LANCE,architecte du gouvernement. In-8 de 72 png.

Prix ....... ......... 1 fr. 25ESTHÉTIQUE NOMBRÉE, application de IV-

f/uution du beau ail discernement de la pu-reté des formes ou de l'harmonie des lignesd'Une uutre plastique, par M. EdouardLAGOLT.

ARCiiifECTt'RP. sorVELLK. Grand in-8 de10 pages avec gravures (1862)..... 1 fr.

M. Id. (1863)..... 1 fr.LAStAtlAlRENOlVELt.E(l803)..., 1 fr.

EXCURSIONS EN ITALIE. Aix-les-Baius,Chambéry, Turin, Novare, Milan, Brescia,Vérone, Padoue, Venise, Murano, Torccllo,le lac Majeur, le lac de Corne. 1 vol. in-8 de300 pages.

Prix 3 fr. 50

Décoration) Mculpturc, Ornementation,Arts Industriels.

MOTIFS DE DÉCORATIONS, par MM. PETIT

et BISIAUX. 50 planches en chromolithogra-phie.

Prix, relié 100 fr.FRAGMENTS D'ARCHITECTUREETDE SCUL-

PTURE dessinés d'après nature et autogra-phiés, par M. G. BOIRGEREL.

1 vol. in-40cn feuilles 1/4 colombier, 101planches.

Prix 50 fr.Relié, les planches montées sur

onglets 60 fr.EXEMPLES DE DÉCORATIONS, par M. L.

GAICIIEREL. 1 vol. In-40 jésiis, composé «le121 planches gravées sur acier, avec texte,titre et table.

Prix, cartonné. 60 fr.DÉCORATIONS INTÉRIEURES, ÉPOQUE

LOUlSXVI,'frises,dessusdeportes, panneaux,devantsde cheminée, etc. 20 planchesgravéessur cuitre, par Fr. M. QIEVERDO, impriméessur papier de Chine. I vol. petit in-folio relié.

Prix 30 fr.COLLECTION DE VASES LOUIS XVI, gravées

par Cu. NORMAND. 10 planches originalesin-4raisin imprimées sur chiite.

Prix eu feuilles 10 fr.DÉCORATIONS INTÉRIEURES (époques re-

naissance et Louis XIV), de Jean BÉRAIN,lithographiées par M. ARNot T père, repré-sentant des panneaux, arabesques, frises, che-minées ornées avec glaces, trumeaux, meu-bles, candélabres, tascs, serrurerie, etc.30 planches in-folio.

Prix* cartonné 30 fr,VUES DES RUINES DE POMPÉI, d'après

l'ouvrage publié a Londres, m 1819, parWILLIAM UKLI. et J. P. GANOV, architectes,sous le titre de l'ompciaiin. Un volume grandin-4* de 125 planches sur papier vélin, gra-tées par M. Itoix aîné, àtee texte historiqueet descriptif.

Prix..COLLECTION DES PLUS BELLES CO.MPOSl-

TIONS DE LEPAUTRE,par MM. DECLOIXet Dot AY. 1 beau vol. in-fol. relié, conte-nant 100 planches gravées.

Prix........

60 fr.

LA SAINTE CHAPELLE DU PALAIS, A PA-RIS, histoire archéologique, descriptive etgraphique, par MM. DECLOIX, architecte, etDOIRV, peintre.

Prix de l'ouvrage, texte et planches, petitin-folio, renfermés dans un carton.. 70 fr.

L'ART INDUSTRIEL, par M. Um FEIXHÈRE.1 vol. in-folio, composé de 73 planches gra-vées.

Prix.. 72 fr.OEUVRESDE JOUANÈS BÉRAIN. 50 planches

in-folio.Prix 50 fr.

WAGONSCOMPOSANTLETRAIN IMPÉRIAL.Édition de luxe, tirée à 200 exemplaires,composée de 7 planches gravées sur acier,de 6 exemples de peinture reproduits par lachromolithographie, et d'un texte.

Prix 30 fr.RECUEIL DE SCULPTURES GOTHIQUES,par

M. ADAUS. 2 tpl. in-4°, contenant chacun96 planches gravées. Chaque volume se vendséparément :

Sur papier blanc 72 fr.Sur papier de Chine 96 fr.

LES ORNEMENTS DU MOYEN AGE, parM. Ch. HEIDELOFF.200planches gravées con-tenues dans un carton et accompagnéesd'untexte explicitil.

Prix 130 fr.FRAGMENTS ANTIQUES DE SCULPTURES,

par MM. PERCIER et FONTAINE. 25 planches1/4 Jésus.

Prix, cartonné. .... 20 fr.

LES BAS-RELIEFS DU DOME DORVIÉTO,par M. Vincen/o SPONTANI. I vol. in-folioohtong, composé de 80 planches, avec untexte explicatif.

Prix, sur papier blanc avec teinte. 125 fr.

LES PROPORTIONS DU CORPS HUMAIN,mesurées sur les plus belles ligures de l'anti-quité etgratées par M. Gérard AIDRAN.

Outrage utile A tous les peintres, sculp-teurs, dessinateurs, etc.

I vol. in-folio de 30planches gravées, ateetexte explicatif, édition originale.

Prix....... 9 fr,CENT STATUES dessinées et gravées ft Rome

en 1038, par PKRRIER. I vol. In-48.Prix, en carton 25 fr.

OEUVRES DE FLAXMAN, sculpteur anglais,comprenant l'Iliade et l'Od.tssée d'Homère,les Jours, ta Théogonie d'Hésiode et les tra-gédies d'Esch} le, auvquets on u joint les tra-gédies de Sophocle. 149 planches in-foliogravées avec texte.

Prix. 30 fr,

LES LkGlSLATEUHS ET LES ROIS DANS LASALLE DIT TRONE ROYAL, A DRESDE,exécutés par E. BENDEMAXN. I joli album in-folio de 16 planches gravées par E. Gold-friedrich et imprimées sur papier de Chine,représentant les figures eu pied de Solon,Lycurgue,Zoroastrc, Moïse, David, Salomon,Alexandre le Grand, Numa, Constantin leGrand, Charlemague, Henri et son fils Olton,Conrad II, Frédéric Ier, Barberotissc, Ro-dolphe 1er, Maximilien Ier et Albert le Cou-rageux.

Prix 30 fr.SCULPTURES, BAS-RELIEFS ET STATUES,

tirés du musée des antiques, et d'après JeanGoujon, Germain Pilon, etc.

I vol. in-folio, contenant 30 planches des-sinées et gravées par YAI-TIIIER et LACOIR.

Prix, cartonné 25 fr.STALLES DU CHOEUR DE LA CATHÉDRALE

D'AUCH, texte et dessins, par M. L. SAXCET,

gravées par M. Aug. GIILLAISIOT et sous sadirection. L'ouvrage contient un grand choixd'ensembles et de détails île sculptures offrant

aux artistes de nombreux documents polirl'exécution de leurs travaux. 60 planchespetit in-folio renfermées dans un carton.

Prix, relié 52 fr.ORNEMENTS TIRÉS DES QUATRE ÉCOLES.

410 planches in-4° divisées en quatre sériesrenfermées dans deux carions.

Prix ... 120 fr.MEUBLES DU MOYEN AGE, par M. G. G.

UNGEWITTER. 1 volume in-folio, composé de48 planches gravées.

Prix,. 40 fr.NOUVEAU PORTEFEUILLE DE LORSEMA-

N1STE, par MM. PETIT, et BISIAVX. 50 plan-ches, dont 5 eu chromolithographie.

Prix, relié ..... 00 fr.L'ORNEMENTATION AU XIXe SIÈCLE, par

M. Michel LiENARt). 13 planches gravées, de72 centimètres sur 55.

Prix.............. 30 fr.RECUElLD'EsTAMPES,par M. R. PFXOR. I vol.

lu-fol. de 72 planches gravées.Prix. ... 72 fr.

LE DESSINATEUR POUR ÉTOFFES, parM. Fran* BOCK. 12 planches grand In-folio.

Prix. ...................... 36 fr.LES CARRELAGES ÉMAILLÉS DU MOYEN

AGE ET DE LA KESAlSSANCE,parM.EmileAVIÉ. 1 vol.. grand in-4° de 400 pages, 60 des-sins et 90 planches imprimées eu couleurs.

Prix............. ..... ...... 60fr.ORNEMENTS HISTORIQUES. 150 planches,

par RiEsftii. 1 vol, in-40, cartonné.» l»rî\..................... 00 fr.

MEUBLES ET ARMURES DU MOYEN AGE ETDE LA RENAISSANCE, par M. ASSELINEAV.

2 vol. in-folio, 180 planches.Prix 186 fr.

MANUEL DE L'HISTOIRE DE LA PEIN-TURE, écoles allemande, llamandc et hollan-daise, par G. F. WAAGES, directeur de lagalerie royale de tableaux A Berlin, traduc-tion par MM. Hymalis et T. Petit.

3 vol. in-8, prix 21 fr.

Ilcmit-iii'i*, Archéologie

HISTOIRE DE LA PEINTURE SUR VERRE,par MM. E. LÉVY et J. B. CAPROXIER. 2 vol.iu-.'r, renfermant37 planches,dont la plupartsont lithogruphiées en couleurs.

Prix 135 fr.ANNALES ARCHÉOLOGIQUES, par M. DIDRON

aine. 22 volumes ont paru.Prix de chaque volume 25 fr.

SAINTE-MARIED'AUCH, par M. l'abbé F. Cv-

NETO. Un volume in-foliode 160 pages. Textehistorique et descriptif, orné de plus de 80 vi-gnettes, et un atlas de 40 planches, mêmeformat.

Prix 60 fr.CITÉS ET RUINES AMÉRICAINES, Mim,

PALËXOTE, 1/AMAL. CiitetiEX-jm, UXMAI., re-cueillies et photographiées, par M. DésiréCIIARXAY ; avec un texte iu-8, par M. VIOLLEI-LE-Drç, architecte du gouvernement, clM. Ferdinand DENIS, conservateur A'la Bi-bliothèque Saiiitc-Geiietiève. Outrage dédiéA S. M. l'Empereur Napoléon III et publiésous le patronage de Sa Majecté.

L'ouvrage se compose de :l'vo.ltimc de texte grand in-8 d'environ

400 pages, orné dé bois gravés; le textese vend séparément 12 fr.

Un atlas grand in-plauo, composé de 40planches photographiques.

Prix, lexte et atlas.. 500 fr.DESCRIPTION ARCHÉOLOGIQUE DES MO-

NUMENTS DE PARIS, par M.DE GI II.HERMV.Nouvelle édition.

Prix.,, .'., ..,..,.....,. Ofr.CARTULA1RE DE L'AlUtAVE DE NOTRE-

DAME DE LA ROCHE, par MM. AugusteMot'îiK et M. Nicoi.LE. I toi. lu-4° de texteet un allas de 40 planches.

Prix,texte et allas............ fit) fr.'DESCRIPTION DE NOTRE-DAME DE PARIS,

par M. DE GiiLM:RMVvJ**4*4t!-l2,cartoiiiiéAlanglaise. y<•:.«£'!)/K\

Prix.. ,...,./.C;^..,7^?\ 3 fr.Edition de jhx^ rorrtlargran^jVs'».

:'Vth.\.\t\i^À,.'.;^^y,t\'^:)5 fr.

LES PAVILLONS DU LOUVRE, par BALDIS.Très-belles photographies.

Prix de chacune de ces photogra-phies -."'.• .35 fr.

LES TRÉSORS SACRÉS DÉ COLOGNE^ parFranz BOCK. Un volume iu-8° de 25 feuilleset 48 planches imprimées avec teinte.

Prix, broché. ........... 40 fr.Demi-rcliurc d'amateur...... .. 50 fr.

LES SAINTS ÉVANGILES, par M. F.OVERBECK.Album obloug, avec texte en quatre langues :anglais, français,latin, allemand.40 gravuressur papier de Chine.

Prix 120 fr.LES VIERGES DE RAPHAËL. Très-bel album

in-folio de 12 gravures au burin.Prix, sur papier blanc 90 fr.Sur papier de Chine.., 120 fr.

STATUTS DE L'ORDRE DU SAINT-ESPRIT.L'outrnge, déformât demi-grand raisin, tirésur magnifique papier Bristol, se compose de17 planches imprimées en or et en couleurs,et de 36'pages de texte.

Prix ; 100 fr.LES VOSGES, 20 dessins d'après nature, par

M. J. J. BELLEI.. In-folio.Prix, cartonné 50 fr.

DICTIONNAIRE TECHNOLOGIQUE, parGAR-DissALctTiioLUAi'SEX. Ce dictionnaire com-prend les termes techniques employés danstes arts et l'industrie, et consacrés par lapratique, en français, eu anglais et eu alle-mand.

1er volume, français, anglais, allemand.2e — anglais, allemand, français.3e — allemand, anglais, français.

Les volumes 2 et 3 se vendent chacunséparément 7 fr.

Prix des 3 volumes 18 fr.

.Mcenitlque. l'tilillcntlons Industrielles.

L'OUVRIER MÉCANICIEN, ù l'usage des con-tre-maîtres, conducteursde travaux et indus-triels, par M. ARJIENGAVDjeune.

Prix. .. 4 fr.

NOUVEAU COURS RAISONNÉ DE DESSININDUSTRIEL, appliqué principalement à lamécanique et a l'architecture, par MM. AR-MEXOALD frères et AuotRoux. Un allas de46 planches gravée? surcuivre, in-folio; 1 vol.île texte, ln-8° Jésus.

Prix, broché..

25 fr.«'.OURSÉLÉMENTAIREDEDESSINLINÉAIRE,

à l'usage des écoles primaires, par MM. AR-UENO.UD frères. Allas de 28 planches grevéessur acier, atec texte explicatif.

Prlv, broché 7 fr.

ÉTUDES COMPLÈTES D'OMBRES ET DELAVIS, pnrMM.- ARMEXGÂI'D frères. 12 plan-ches in-folio gravéeset texte de meute formai.

Prix....

.'..... 15 fr.TRAITÉ THÉORIQUE ET* PRATIQUE DES

MOTEURS HYDRAULIQUES, comprenant laconstruction des roues cl turbines hydrau-liques de divers systèmes, par M. ARMEXGAUD

aîné, ingénieur. I vol. de texte in-4° de500 pages, avec un grand nombre de gravuressur bois, et un atlasde 21 planchesgravées surcuivre.

Prix, broché 25 fr.TRAITÉ THÉORIQUE ET PRATIQUE DES

MOTEURS A VAPEUR, comprenant l'éta-blissement des générateurs ; l'élude complètedes moteurs à tapeur fixes de tous les sys-tèmes, des loconlobiles, des locomotives etdes appareils de navigation, par M. ARMEX-

GAUDaîné, ingénieur. 2 vol. de 500 pages de

texte chacun, avec un grand nombre de gra-vures sur bois, et 2 vol. allas de 25 plancheschacun, gravées sur cuivre.

Prix de chaque volume, broché. 30 fr.GUIDE MANUEL DE L'INVENTEUR, DU BRE-

VETE ET DU FABRICANT, par M..ARME\-UAL'D jeune.

Prix 5 fr.FORMULAIREDE L'INGÉNIEUR, par M. AR-

MEXOALI) jeune.Prix, broché 4 fr.Eu carnet 5 fr.

INSTRUCTIONS PRATIQUES A L USAGE DESINVENTEURS, formalités à accomplir en

.tous pats pour obtenir la concession de pa-tentes ou brevets d'invention, par MM. AR-MKXUAI'D aine "et .!. MATIIIEI', ingénieurs ci-vils. 1 petit vol. in-8" raisin.

Prix 2 fr.CONSTRUCTION DES PONTS MÉTALLIQUES,

par MM. L. MoLtxosctC. PROXXIEH.1 volume in-4°, illustré d'un Irès-grand

nombre de gravures sur bois et de planchessur acier, accompagna d'un grand atlas demagnifiques gravures, contenant 48 demi-feuilles grand aigle.

Prix \. .125 fr.

CHEMIN DE FER DE LYON A LA CROIX-ROUSSE, description des travaux et du ma-tériel lixe et roulant, par MM. L.Mousus etC. PRONNIER, ingénieurs.L'ont ragese composed'un texte et d'un atlas réunis. Les planches,au nombre de 10, formant 21 feuilles 1/2 rai-sin, donnent l'ensembleet les détails A grandeéchelle des travaux d'art. Le texte et l'atlasbrochés.

Prix 30 fr.

I'jii.«. — Impr, du H. MAHTINKT, rue Mignon» i.

OUVRAGES DU'MÊME AUTEUR.

DICTIONNAIRE RAISONNÉ DE L'ARCHITECTURE FRANÇAISE DU XIe AU XVIe SIÈCLE.

Prix des G volumes publics, contenant 2839 bois gravés :•

Ier volume... ;....-..... .*.'....". " 21 fr.2e, 3e, 4e volumes, chacun.. '.'.." 24.fr.5e volume 25 fr.0e volume... .... .' 24 : fr.

Ensemble '.. ' 142 fri

•vÉdition j\k luxe, tirée à 100 exemplaires sur papier Jésus, grand.tn-8,

0 volumes..''..\.. 202 fr.

Les trois volumes qui restent a publier, dont un de tables, paraîtront parfascicules brochés de 100 pages environ.

Premier fascicule broché du 7e volume, illustré de 50 vignettes gravées

sur bois. Prix 4 fr.Edition de luxe 8 fr.

DICTIONNAIRE RAISONNÉ DU MOBILIER FRANÇAIS, DE L'ÉPOQUE CARLOVINGIENNE

A LA RENAISSANCE. En vente la première partie : Ueublei.1 vol.,fo-8, contenant 442 pages de texte, dans lequel sont intercalés

plus de 220 bois, 4 vignettes gravées sur acier, 17 gravures sur bois im-primées h part, et 7 chromolithographies. — Prix 45 fr.

Edition de luxe, tirée à 100 exemplaires, numérotés de 1 à 100, surpapier jésus grand in-8. — Prix. 75 fr.

La 2e partie, qui formera également I vol., comprendra 1erifttcnfiles,outils, instrumente, orfèvrerie, habits, armes, etc.

ENTRETIENS SUR L'ARCHITECTURE. La première partie, comprenant les dixpremiers entretiens, se compose :

1° D'un volume broché de 61 feuilles in-8, dans lequel sont iuteivalés!)7 bois et 10 dessins tirés hors texte.

,2" D'un atlas petit in-folio oblong, en carton, contenant 18 planches gra-

vées sur acier.Prix 40 fr.La deuxième partie ce composera de 10 à 12 entretiens, le prix de cha-

que entretien sera Ixé ait moment de la mise en vente.

DESCRIPTION DU CHATEAU DE COUCY, nouvelle édition entièrement refondue.Hroclntre in-8 illustrée de 5 vignettes gravée» sur bols I fr. 25

LETTRES SUR LA SICILE, à propos des événements de juin et juillet 18G0,in-8, illuitr&es de 10 dessins gravés sur bois et d'une carte de la SicilePrix. 3 fr. 50

LETTRES ADRESSÉES D'ALLEMAGNE à M. Adolphe Lance, architecte, opinions

ou observations sur l'Architecture et les Monument! de ces diverses contrées.In-8 de 101 pages ....... .... 2 fr.

CITÉ DE CARCASSONNE (Aude), brochure grand in-8 illustrée de six vignetlesgravées sur bois 2 fr.

Pari*. — Imprimerie il>; K. M.UITINP.T, rue Mignon, S.