Le Brasil Business Club, après sa soirée de lancement qui a regroupé près de 150 personnes à l’Hôtel de Ville de Lyon, a organisé un déjeuner le vendredi 22 mars qui a réuni 40 membres.

Poursuivant sur sa dynamique, le Brasil Business Club a mis à l’honneur les entreprises françaises dont l’implantation au Brésil a été couronnée de succès.

Les membres du Club ont en outre évoqué les pièges à éviter et les réflexes à adopter pour faire de leur projet, une totale réussite.

Les déjeuners mensuels du Brasil Business Club poursuivent ainsi l’objectif, dans un format resserré de 30 à 40 participants, d’évoquer de manière très concrète les relations d’affaires entre les deux pays.

RENCONTRESEditoPremio a inovaçao  !

(Prime à l’innovation !)

Le nombre de sociétés françaises au Brésil augmente sans cesse davantage.

Incontestablement, le Brésil attire de plus en plus d’entrepreneurs et d’investisseurs français.

Leur nombre est ainsi passé de 436 en 2010 à 520 à la fin de l’année 2011 et devrait continuer à croître.

Outre les secteurs traditionnels, les secteurs innovants et ceux du bien être connaissent un succès croissant qui doit amener les entrepreneurs français à les considérer avec beaucoup d’attention.

La croissance des fameuses classes C et D favorise toujours plus l’arrivée de consommateurs friands d’avoir accès à des produits allant bien au delà des s i m p l e s p r o d u i t s d e p r e m i è r e nécessité.

Le secteur automobile brésilien, envié par l’Europe, témoigne de cette volonté de consommer.

Au quotidien, les produits de beauté, la c o s m é t i q u e , l e s p r o d u i t s technologiques, l’alimentation,…sont destinés à apaiser l ’appétit des brésiliens pour le beau et le bon.

La devise de NATURA n’est elle pas le « bien être bien ».

Cet appétit concerne également les technologies propres qui permettent de concilier la consommation de masse a v e c u n e c e r t a i n e é t h i q u e environnementale.

N’oublions pas que le Brésil, terre de paradoxe, est devenu l’un des plus grands marchés de consommateurs de la planète tout en abritant l’Amazonie, poumon vert de la Terre.

Olivier Costa Avocat Associé en charge du

développement à l’international

www.bismuth.fr

SAO PAULO

Avril 2013

N e w s l e t t e r d u B r a z i l i a n D e s k

SAO PAULO RIO

LYON

Brasil Business Club

Conférence

Le 7 mars dernier, à Paris, Maître Olivier COSTA a participé à une t ab le ronde por t an t su r l e s opportunités pour réussir ou développer l’implantation des entreprises françaises au Brésil.

Plusieurs grands témoins, Olivier GINON, Président de la société GL EVENTS, Géra rd GUESNE, Directeur Administratif et Financier de la société SERAC, Philippe EYRAUD, Président de la société MIXEL, ainsi pu présenter leurs expériences sur le sol brésilien.

Ces témoignages ont été précédés d’une présentation économique sur le Brésil assurée par l’économiste Mauro SCHNEIDER.

La table ronde a été en outre marquée par la présence de Monsieur Antonio Luiz SEABRA, fondateur du groupe NATURA.

La centaine de convives a ainsi pu se voir confirmer l’attractivité du Brésil pour les investisseurs français.

l’occasion de sa visite officielle en France, la Présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a remis à François Hollande le

certificat d’enregistrement d’appellation d’origine contrôlée (AOC) du Champagne.

Le certificat a été signé le 11 Décembre 2012 par le Ministre du Commerce, du Développement, de l’Industrie et des Affaires étrangères, Monsieur Fernando Pimentel Damata.

Ce document émis par l’INPI reconnait ainsi officiellement que seule la boisson, le Champagne, provenant de la Région du même nom en France, peut porter cette appellation.

C‘est une réelle victoire pour les producteurs français.

Cette étape décisive de la reconnaissance de l’appellation Champagne au Brésil est le résultat d’un travail intense réalisé par le Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne et le fruit d’une étroite collaboration entre les INPI des deux pays.

Rappelons que cette demande a été formée par la France en 2007 afin de mettre un terme à la commercialisation et la production depuis des décennies de vins mousseux brésiliens sous la dénomination « Champagne ».

Le Président Hollande a déclaré que cette reconnaissance par le Brési l de cet te dénomination est un honneur pour les français.

Le Brésil va parallèlement poursuivre sa politique de protection des indications géographiques et des appellations d’origine contrôlées.

A ce jour, le Brésil dispose déjà de près de 30 indications géographiques reconnues par l’INPI du Brésil. Ce nombre va croitre dans les prochaines années.

A n’en pas douter, cette protection va permettre aux ventes de Champagne de s’accroître.

Sur ce secteur d’activités également, les entrepreneurs français ont une carte à jouer.

Source : INPI.br

A

ACTUALITES

L’image de la France au Brésil à travers l’un de ses plus beaux fleurons, le Champagne

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Brasilia, la capitale brésilienne a organisé les 23 et 24 janvier dernier, le 6ème sommet entre l’Union européenne et le Brésil.

Un focus a été porté sur les cleantechs.

Ainsi, la Confédération Nationale de l’Industrie a insisté sur la nécessité pour le continent européen et le Brésil, d’adopter un partenariat renforcé sur le secteur des technologies propres.

Ce secteur est d’autant à privilégier que les multiples événements internationaux organisés par le Brésil dès cette année et les prochaines années, vont braquer les regards sur sa capacité à concilier les performances économiques avec les performances énergétiques et environnementales.

Le Brésil est d’ores et déjà très actif sur ce secteur.

Ainsi, le gouvernement a adopté des mesures en faveur des énergies renouvelables (entre 80 et 90% de l’électricité produite au Brésil est d’origine hydroélectrique) et des biocarburants (l’éthanol couvre plus de la moitié de la consommation nationale de carburants).

De plus, la dynamique actuelle du Brésil est porteuse de développements de nouveaux projets dans d’innombrables secteurs d’activités.

Or, le secteur des cleantechs est encore insuffisamment pourvu au Brésil en raison principalement d’un manque de capacités en recherche et développement.

Les investissements vont donc connaître une forte accélération dans les prochaines années.

La Région Rhône Alpes grâce notamment à ses clusters et à ses entreprises performantes dans le secteur des cleantechs ont incontestablement un rôle à jouer dans ce développement.

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Les secteurs innovants

FOCUS

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Le Brésil est une terre de beauté, naturelle bien évidemment grâce à ses paysages magnifiques, mais également sur un plan économique.

Les chiffres sont éloquents. Le Brésil occupe la troisième place du secteur de la beauté et n’aspire qu’à grimper encore au classement.

En 2011, le Brésil représentait 10 % du marché mondial derrière les USA et le Japon.

La parfumerie, l’hygiène et les cosmétiques voyaient leur volume augmenter de près de 20 % pour atteindre 43 milliards de dollars.

Le Brésil, après les Etats-Unis, est le plus grand consommateur de chirurgie plastique avec près de 2000 opérations par jour.

Le Brésil a ainsi pu donner naissance, à des groupes sans cesse plus performants.

Quelques exemples :

NATURA qui a connu une croissance exponentielle depuis 10 ans et qui apparaît désormais comme un acteur majeur au niveau mondial.

O BOTICARIO qui est la deuxième plus impor tan te en t repr i se de cosmét iques

brésiliennes et qui, avec ses 3 500 points de ventes au Brésil et à l’étranger, est la plus grosse franchise mondiale de ce secteur d’activité.

Autre illustration marquante de la santé de ce secteur d’activité.

Le Groupe AVON a vu ses ventes au Brésil dépasser celles réalisées aux Etats-Unis.

Les marques françaises enfin, ne sont pas en reste. L’Occitane, Clarins, La Roche Posay, Sephora ont également vu leur part de marché croître.

Outre les produits, les salons fonctionnent à plein régime et proposent des gammes très diversifiées permettant aux classes moyennes de la population, et non plus seulement les plus privilégiées, d’avoir accès aux produits cosmétiques.

Le Brésil est ainsi une terre de séduction incontournable pour les entreprises françaises.

Le secteur de la cosmétique

FOCUS

Le visa permanent

Quelques rappels sur la procédure d’obtention du visa

L’entrepreneur qui souhaite s’installer au Brésil doit appréhender les méandres administratifs brésiliens lui permettant d’obtenir un visa permanent.

Ce titre peut être attribué à un étranger qui souhaite prendre un poste de direction dans une entreprise qui devra justifier soit avoir réalisé un investissement de 600 000 R$, soit avoir réalisé un investissement de 150 000 R$ tout en s’engageant à pourvoir 10 nouveaux postes dans les deux ans suivant l’installation de l’entreprise ou l’arrivé du directeur étranger.

Cet investissement peut être réalisée à travers une nouvelle entreprise mais également à travers une structure déjà existante.

Cet investissement en numéraire fera l’objet ‘un enregistrement auprès de la Banque Centrale du Brésil.

La demande de visa est traitée par le Ministère du Travail Brésilien.

Lorsque la demande est acceptée, ce sont les services consulaires qui prennent le relais pour finaliser la délivrance du visa.

Plusieurs formalités sont indispensables et il est fréquemment fait appel à un mandataire pour les mener jusqu’à leur terme.

Le demandeur devra ainsi fournir les documents suivants :

♣ Formulaire délivré par la Coordenação-Geral de Imigração .

♣ Photocopie du passeport♣ Extrait de casier judiciaire vierge de moins

de 3 mois ♣ Procuration en cas de recours à un

mandataireL’entreprise devra fournir quant à elle, les éléments suivants:

♣ Copie de l’attestation d’investissement étranger direct (SISBACEN), à obtenir auprès de la Banque Centrale du Brésil ou contrat de change émis par la banque réceptrice de l’investissement.

♣ Plan de création de 10 nouveaux emplois sur les 2 ans à venir dans l’hypothèse d’un investissement de 150.000 R$

♣ Engagement de l’entreprise quant à la prise en charges des dépenses médicales et de rapatriement du dirigeant expatrié

♣ Déclaration de l’entreprise certifiant que la rémunération proposée au dirigeant étranger est supérieure ou égale à son dernier salaire.

♣ Montant du capital social initial.♣ Nombre de salariés.♣ Fiche de mission de la personne qui va

bénéficier du visa. Elle devra en outre s’acquitter des taxes individuelles d’immigration.

La délivrance d’un visa peut prendre jusqu’à 180 jours.

Il est donc préconisé de déléguer cette tâche administrative pour ne pas prendre le risque d’accroître les délais de traitement.

EXPATRIATION

Ly o n - Pa r i s - S a o Pa u l o - R i o

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