Brochure 64 pages > Parcours de l'Art 2014

ÉDITOVingt ans déjà et toujours le même sentiment d’une renaissance à chaque nouvelle édition !

Nouvelle naissance dans la structure même de l’association : une direction collégiale de 7 personnes qui président aux décisions importantes, un conseil d’administration de 21 membres, organisé en commissions où chacun selon ses choix assure sa part d’efficacité et d’inventivité, une ruche en quelque sorte !

Pour cette vingtième édition, le Parcours de l’Art s’est fixé trois objectifs majeurs :•Offrir à la ville d’Avignon un « Automne contemporain » en lui proposant près de 40 artistes, peintres, sculpteurs, vidéastes, performeurs, aux démarches multiples et singulières, dans des lieux emblématiques du patrimoine avignonnais, dont certains peu ouverts à la visite, comme l’Hôtel de Forbin la Barben.

•Multiplier ses actions envers les publics, scolaires bien entendu, sous la forme de visites commentées ou d’ateliers de pratiques artistiques et cette année élargir aux publics dits « empêchés », barrières culturelles, âge, privation de liberté. Ainsi, nous interviendrons à la « Livrée de Viviers » et au Centre Pénitentiaire du Pontet. •Enfin, poursuivre l’offre culturelle de qualité proposée chaque année, en lien avec l’actualité artistique :un point fort autour de l’œuvre de Chris Marker, cinéaste, écrivain, photographe, disparu en 2012 et du plasticien sud-coréen Nam June Paik, membre du mouvement « Fluxus » et considéré comme le père de l’Art vidéo, dont le film présenté « Open your eyes » a donné son titre à notre 20ème édition. Ce programme, nous l’espérons riche de découvertes, d’occasions de rencontres et d’échanges entre publics et artistes. C’est une invitation à devenir non plus des consommateurs ou des figurants mais des acteurs de l’œuvre. Et si l’Art nous aidait à regarder le monde ? À ouvrir les yeux sur des représentations qui heurtent, enchantent, libèrent nos préjugés ? À trouver le chemin privilégié pour aller à la rencontre de l’autre et de soi-même ? Alors, 20 ans, n’est-ce pas l’occasion de réaffirmer le besoin d’ouvrir les frontières, de créer des ponts ? Cette année, nous ouvrons un volet « Art en résistance » et le premier pont jeté sera « Un pont vers l’Est ». Trois artistes ukrainiens reconnus rejoindront l’édition 2014.Nous marquerons aussi ce vingtième anniversaire par l’édition d’un livre d’Art, en tirage limité et vendu au profit de l’association, retraçant l’histoire du Parcours de l’Art et présentant des œuvres des artistes de la sélection 2014 .

Cette manifestation ne saurait exister sans le soutien fidèle de nos financeurs, partenaires et bénévoles que nous espérons plus nombreux chaque année, nous les remercions vivement de leur engagement. Un grand merci surtout aux artistes, qui, à travers leurs processus de création et leur quête du sens, ne cessent de nous surprendre…Face à la brutalité de nos quotidiens et dans un même souci d’éducation populaire qu’à son premier jour, tout comme le colibri, si cher à Pierre Rabhi, le Parcours de l’Art tente de « faire sa part », en conviant un si large public à fêter l’Art Contemporain depuis 20ans !Bon anniversaire à ceux qui nous suivent depuis si longtemps et bon Parcours à tous ! oooooooooooooooooooooooooooooooooooo

Le directoire

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LE PARCOURS DE L’ARTPoint accueil et infos : Galerie du Parcours de l’Art69 rue de la Bonneterie 84000 AVIGNON tél. 04 90 89 89 88 [email protected] www.parcoursdelart.com

Informations généralesEntrée libre pour les expositions, conférences, rencontres, lectures et vidéos sauf pour les séances de cinéma, la lecture-performance « Le dépays » de Chris Marker et « Histoires de peintures ». Accueil des scolaires dans les lieux du parcours de l’Art.Inscription préalable et préparation de la visite à partir du 24 septembre au 04 90 89 89 88.Les groupes se présentant sans avoir réservé pourront se voir refuser l’entrée. Vous êtes plasticien et aimeriez participer au prochain Parcours de l’Art ? Vous pouvez nous faire parvenir votre dossier de candidature jusqu’au 28 février 2015. Informations complètes sur le site www.parcoursdelart.com ou en octobre à la galerie, 69 rue de la Bonneterie à Avignon.

Le Parcours de l’Art, association loi 1901, reconnue par décret d’intérêt général, organise cet événement depuis 1995.Le Parcours de l’Art participe à la promotion du travail de plasticiens en proposant expositions et rencontres avec le public.Elle est subventionnée par la Ville d’Avignon, le grand Avignon, le Département de Vaucluse et la Région PACA.

L’équipeDirectoire

Françoise Frauziol, Patrice Isnard, Jacques Kociuba, Monique Lagaillarde, Françoise Le Bihan, Sylvie Naille, Sylvie Renoux.

Conseil d’AdministrationLiliane Bagnol, Damien Baillet, Annie Blumberg, Yvan Cotta, Hervé Fayolle, Christelle Golovine, Volkan Guloglu,

Marie Jouannic, Kseniya Kravtsova, Véronique Paturaut, Aurore Pélisson, Françoise Ritzenthaler, Paule Tavera.

Coordination, communicationYohann Lemaire.

Adjointe à la coordinationLaure Trouvé.

Création logo, conception brochureChristelle Golovine.

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Le Parcours de l’Art, association loi 1901, participe à la promotion du travail des plasticiens en proposant expositions et rencontres avec le public. Le Parcours de l’Art c’est aussi, chaque année en octobre, une manifestation plébiscitée par les acteurs de la vie artistique, institutionnelle et publique d’Avignon et de sa région. L’association est animée par ses adhérents. Pour poursuivre toute l’année ces activités d’expositions, conférences, rencontres ou projections, vous pouvez nous rejoindre. En devenant adhérent, vous choisissez de devenir simple - mais indispensable ! - soutien, ou membre actif dans l’équipe. Vous aussi rejoignez-nous !

AdhésionPrénom ……………………………Nom…………………………………Profession (facultatif) …………………………..Adresse ………………………………………………………………………………………………………………………………………Code Postal……………… Ville …………………………………………………………………………………………………Tél fixe ………………………………mobile …………………………………courriel ..........................................................

O adhère à l’association pour l’année 2014-2015 en joignant un chèque libellé à l’ordre du Parcours de l’art

O renouvelle mon adhésion à l’associationen joignant un chèque libellé à l’ordre du Parcours de l’Art,

O 15 € cotisation annuelle O 10 € cotisation étudiant

O 25 € cotisation couple O…………… € cotisation de soutien

O je deviens simple adhérent et désire être informé régulièrement de la vie de l’associationou

O je deviens membre actif pour participer, en fonction de ma disponibilité, à la préparation et à l’organisation des principales manifesta-tions de l’année 2014.

Sachez qu’il est possible de soustraire votre cotisation, adhésion de soutien ou don de votre montant d’imposition annuel : n’hésitez pas à vous renseigner auprès de l’association. Le …………………………… 201… Signature :

Merci de retourner ce bulletin accompagné du règlement à : PARCOURS DE L’ART- 69 rue de la Bonneterie-84000 Avignon Tél : 04 90 89 89 88 3

« Terre de culture, de lettres, d’Art et d’histoire, le Vaucluse est évidemment terre de patrimoine, de création et de foisonnement artistique. Encore une fois, pour sa 20ème édition, le Parcours de l’Art s’inscrit pleinement dans cet héritage, permettant à un public toujours plus large de découvrir la richesse de la création contemporaine dans notre département. Symbole de cette rencontre, la volonté des organisateurs est de favoriser les échanges entre les artistes plasticiens et le public. Cet esprit de culture et de partage ne pouvait que rencontrer l’adhésion du Département de Vaucluse, qui en est le fidèle soutien depuis le début de l’aventure en 1995. La culture n’a de sens que si elle est partagée, éclectique, ouverte, à la fois populaire et ambitieuse. Cette vision, qui pourrait résumer l’ambition du Parcours de l’Art, nous la partageons en effet pleinement. Le Département s’implique fortement, soit directement, soit en soutenant les initiatives qui émergent sur tout le territoire et en valorisant le travail des artistes vauclusiens. Au-delà de son propre engagement lié à l’action culturelle, à la création de pôles culturels, aux musées départementaux... Le Département entend placer l’Art, et la culture au sens large, au coeur de l’action publique en proposant à l’ensemble des Vauclusiens une offre culturelle diversifiée, tout au long de l’année. À toutes et tous, je souhaite un excellent Parcours en Vaucluse. »

Claude HautPrésident du Conseil général

Sénateur de Vaucluse

ÉDITOS DE NOS PARTENAIRES« L’Art n’est pas simplement une affaire d’offre mais aussi de médiation. La question se pose évidemment pour l’Art contemporain qui doit être accessible au large public parce qu’il représente la création d’aujourd’hui, laquelle mérite d’être connue dans tous ses aspects : vidéo, peinture, dessin, land art, installation ou photographie. L’Art contemporain occupe une place importante dans l’identité culturelle d’Avignon, grâce à la présence de nombreuses galeries mais également au dynamisme de collectifs qui en sont les principaux animateurs. Le Parcours de l’Art organise cette année sa vingtième édition, continuité attestant sa vitalité et son lien avec la ville où il propose, en raison de la disponibilité des protagonistes, une animation propice à la rencontre et à l’échange. Une trentaine d’artistes seront ainsi présents en octobre à Avignon pour exposer leurs œuvres mais aussi pour rencontrer le public et dialoguer avec lui. Cet aspect convivial du Parcours de l’Art est sans doute l’une des raisons essentielles de son succès et de son ancrage dans la ville. On peut le constater lors des nombreuses conférences et visites commentées qui s’adressent aussi bien aux spécialistes qu’aux néophytes et au public scolaire, ainsi qu’à travers les partenariats noués cette année avec les Hivernales et le centre pénitentiaire du Pontet. Cette édition est également placée sous le signe de la résistance avec l’invitation faite à plusieurs artistes ukrainiens qu’Avignon s’honore d’accueillir. Je salue tous les artistes associés à cette vingtième édition, parmi lesquels Etienne Sandrin et Catherine Belkhodja qui ont réalisé un beau travail autour de Chris Marker, ou bien encore Aurélie Gandit. Je souhaite que les Avignonnaises et les Avignonnais s’emparent de cette occasion qui leur est offerte pour découvrir l’ensemble des œuvres exposées tout au long d’un Parcours de l’Art qui nous emmène du centre-ville jusqu’à la Barthelasse, revendiquant ainsi cette notion de circulation qui caractérise un Art en mouvement. »Cécile HelleMaire d’Avignon Première Vice-Présidente du Grand Avignon

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Attachant par son éclectisme et la variété de ses espaces de diffusion, le Parcours de l’Art connaît un succès mérité. Inspirée par différentes formes d’expression et attentive à l’originalité des artistes, la démarche est innovante. En s’associant à cette 20e édition la Région salue la créativité et le talent. Il faut aussi souligner le choix d’une entrée libre pour la majorité des événements ainsi que le travail réalisé en faveur de l’accueil des jeunes élèves. L’accès à la culture pour le plus grand nombre est un enjeu de civilisation. Il est donc essentiel d’accompagner les initiatives des acteurs culturels, d’aider la création artistique, ainsi que la production et la diffusion. La Région soutient les projets éducatifs en direction des jeunes, qui doivent avoir la chance de découvrir, quel que soit leur milieu social, les diverses dimensions de la vie culturelle. Lieu de rencontre des cultures, notamment celles de la Méditerranée et du Sud, Provence-Alpes-Côte d’Azur est également un lieu de rencontre des publics, un lieu de débats et d’échanges.

Michel VauzellePrésident de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

BLANDINE ARMAND Avignon - Paris 06 86 26 55 93

[email protected]

« Le murmure du monde » est une série de vidéos tournées dans la nature, dans lesquelles j’ai invité l’écrivain et poète Michel Butor à écrire d’après les images. Recherche de résonance entre deux écritures, cette rencontre image-texte devient alors génératrice d’une forme autonome : le poème-vidéo, invitation à la contemplation et autre voie d’accès possible au visible et à l’invisible.« Journal » est une série photographique sur le quotidien, constituée d’un diptyque par mois pendant cinq ans. Le diptyque met en perspective l’intime – le corps, les objets et l’univers familier – et ce que le regard capte du monde. Confrontation au temps et à l’impermanence, le quotidien est alors vécu comme une expérience d’observation et d’investigation.Série « Le murmure du monde » - « Les coquelicots » poème-vidéo - 6 minutes. Blandine Armand, Michel Butor.

888CENTRE EUROPÉEN DE POÉSIE D’AVIGNONDu mardi au samedi : 12h-18h30

HÔTEL DE FORBIN LA BARBENDu mardi au dimanche : 14h-18h30

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JEAN-FRANÇOIS AUBER Mollans-sur-Ouvèze06 76 36 25 [email protected]

« Benday » dessins sur papier, marouflés sur toile, rythmés à coup de marqueurs d’encre noire. Les traits se superposent, s’orientent, se multiplient et apparaissent sous forme de trame d’une intensité des plus profonde au blanc du papier. Dessin massif : Benday marouflés sur volume.Ombres « apportées » sur chacune des faces comme une insolation sur une surface sensible. L’intensité des valeurs des nuances se révèle en gamme de gris, puis se fixe in situ.Dessin Massif, marqueur sur papier, marouflé sur médium, 72 x 114 x 16 cm.

CLOÎTRE SAINT-LOUISDu mardi au dimanche :14h-18h30

ACADÉMIE DES ARTSDu mardi au vendredi : 14h-18h / samedi : 15h-18h

ENTREPRISE CBA Du lundi au vendredi : 14h-18h

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BERNARD AUTIN Isle sur la Sorgue

06 45 27 59 [email protected]

www.bernardautin.com

C’est la lame de métal qui a pris la place de mon crayon : le trait, en devenant lame, devient double, et prend de l’épaisseur. De profil, il devient face. De face, il prend le vent, en prenant le vent, il devient vivant. Vivant, il devient volume… Avec pour partenaire le hasard, mes cadavres exquis déroulent leurs rubans de métal pour se déployer en armée de soldats au garde-à-vous, puis s’efféminent en courbes érotiques, racoleuses ou Vénus callipyges au regard froid, se métamorphosent en volatiles au balancement pataud. Taches, soleil ou fleurs, le ruban se déroule trop vite. Des palmes lacérées déploient leurs ailes, le vent se charge du reste. C’est la rencontre de la lame et du vent qui a fait de moi un apprenti sculpteur. Avec le temps, l’envie de s’affranchir de la figuration se précise, et l’ouverture grisante vers l’abstraction se révèle.

« La marche de l’empereur » sculpture mobile, métal peint.

MAISON JEAN VILARmardi, vendredi : 13h30-17h

mercredi, jeudi : 9h-12h-13h30-17h / samedi : 10h-17h

CLOÎTRE SAINT-LOUISDu mardi au dimanche : 14h-18h30

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SARAH BARRÉ Avignon06 71 88 84 [email protected]

La pratique sculpturale de Sarah Barré s’origine dans une exploration du geste fondée sur la répétition ainsi que sur l’utilisation de « matériaux feuilles » - tissu, papier, fibre de verre, feuille de cuivre, calque. Les formes qu’elle va leur donner ne sont jamais définies à l’avance. Elles découlent précisément de la réitération d’un même geste. (…)À son retour de Chine, Sarah Barré a choisi de questionner la notion d’armure et de carapace animale, ce qui l’a conduite à concevoir « Armure », une spirale en cuivre qu’enrobe une fragile corolle de feutre blanc. C’est le cuivre, son caractère conducteur, sa matérialité que Sarah Barré a ici voulu « protéger ». « Antiviral » est une série d’origamis. Sarah Barré a trouvé dans la conception barthienne de la scénographie, entendue comme « cet art de la place regardée des choses », un réel écho à sa pratique de l’origami dont elle apprécie le caractère infiniment modulable et le côté « carapace ». Pour l’installation « Antiviral » elle a choisi de réaliser des formes plutôt rondes dont la dissémination au sol forme un jardin étrange et épineux. « Armure » 2013, feutre blanc, cuivre et fil, installations et dimensions variables.


MAISON DES FOGASSESEn continu.

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HÉLÈNE BARRIERwww.iconoklastes.com

Elle entre dans le textile par la sérigraphie, sur textile et papier, puis s’initie à la maille, à l’art de feutrer et dernièrement à la broderie. Son dernier projet, « Jardins secrets », est une invitation à faire germer et proliférer la matière autour d’une proposition d’extension tissulaire, dans une perspective d’art environnemental. Elle est également danseuse butoh, prétexte à perpétuelles métamorphoses, permettant de se glisser dans toutes les matières, dans toutes les peaux, et selon les lieux, d’adapter sa danse à l’environnement. Elle traverse ainsi les deux disciplines, sous formes de performances, de concerts, de spectacles, d’installations. Ainsi l’installation « Et il entra dans un profond sommeil » devient scénographie pour la performance « Let it Bee » réalisée avec le duo de musiciens Cravan.

« Et il entra dans un profond sommeil » installation de 120 essaims en laine noire crochetée.

Performance samedi 4 octobre : Galerie du Parcours de l’Art -15h30

CHAPELLE SAINT-MICHELDu mardi au dimanche : 14h-18h30

GALERIE DU PARCOURS DE L’ARTDu mardi au vendredi : 14h-18h / samedi : 15h-18h

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MADHU BASUParis [email protected] www.madhu-basu.comEn s’installant à Paris, en 1988, Madhu Basu commence par peindre le couple, la famille, l’homme. Toujours plus « préhistoriques », ses personnages, expressionnistes au début, adoptent petit à petit des silhouettes simples, des attitudes universelles. Ce qui se transmet et qui demeure, voilà ce qui concerne l’artiste. En 2000, il entreprend une série (inachevée à ce jour), dont le thème est une coupe élémentaire. Sa forme universelle se substitue à la figure humaine, occupant jusqu’alors l’espace de la toile. Madhu Basu est fasciné par cet « objet très simple et familier et en même temps d’une puissance énorme, d’une utilité fondamentale, de la naissance jusqu’à la mort. C’est un élément spirituel à caractère méditatif, indispensable à toute cérémonie; propre à toutes les civilisations, à toutes les époques. Expression première de la créativité humaine, il correspond à la naissance de la civilisation. Terre, porcelaine ou métal, sa matière a changé, mais sa forme est restée ». Allégorie de l’offrande et du repos, cette forme est dessinée d’une manière toujours plus sobre, quasiment monochrome, sur un fond vierge, de toile de coton très épaisse travaillée pour partie en transparence et pour partie en épaisseur qui renvoie au magma originel. Trois ou quatre pigments noirs différents sont mêlés, pour obtenir une « intensité mate, un effet sourd, une puissance forte ». (…) Françoise Monni (L’objet hors série n°7) Azart magazine.

« Last judgment », acrylique, feuille d’or sur toile, 130x97 cm.


ATELIER D’ENCADREMENT LA DUPLESSISDu lundi au vendredi : 9h-12h / 14h-18h, samedi sur rdv : 06 18 08 04 47

ENTREPRISE CBADu lundi au vendredi : 14h-18h 11

MARCELLE BENHAMOULyon

06 76 61 35 03www.marcellebenhamou.com

[email protected]

J’ai imaginé pour le cloître une installation spécifique « Soldats et fillettes », série de travaux issus de mes recherches à base de photographies anciennes.De factures diamétralement opposées, ils se répondent, narrent divers moments d’une même histoire. Fragiles fillettes évanescentes, voilées de calques, entourées de sombres soldats, quatorze, violents, picturaux. Seules, orphelines rêvant du père absent, au centre des soldats protecteurs... ou ennemis ?

« Soldats et Fillettes » Installations issues de photographies sur plaques de verre, pigment, encre, acrylique, papier calque, 5 diptyques, 2 m x 1,5 m chacun, détail, 2014.


ACADÉMIE DES ARTSDu mardi au vendredi :14-18h / samedi : 15h-18h

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TARAS [email protected]

Dans le cadre du projet « Un pont vers l’est ». Colonne. Une forme virtuelle, à nu. Elément fondamental de l’architecture sacrée, telle une colonne vertébrale d’ancien monde. Symbole d’empires passés. Installation « Temple » est un jeu de l’architecture, une tentative de combler l’espace libre, imparfait, souvent anti-esthétique. Réflexion sur le paradoxe de l’Humain qui, après les objectifs à remplir tous les espaces vides, crée un vide. Regard sur l’Empire comme système qui tend à l’équilibre, aussi monumental que fragile. Vide, avide de pouvoir…Prêt à être rempli, quelle que soit la substance de contenu… La question est, que choisirons-nous afin de le combler ? « Temple » installation.

MAISON JEAN VILARmardi, vendredi : 13h30-17hmercredi, jeudi : 9h-12h-13h30-17h / samedi : 10h-17h

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XAVIER BLONDEAU 06 76 55 95 78

www.xbphotographe.com

Présence obscure met en lumière la relation que l’individu tisse avec son urbanité. Ces lieux, dans lesquels l’homme par son absence, prend toute sa dimension, tentent de créer un lien vers notre propre intériorité. Au cours de voyages, découvrant l’immensité des terres désertiques, Xavier Blondeau s’interroge sur la place de l’individu dans son environnement. Depuis 2009, il répond intimement à cette question par un travail photographique personnel.

« Présence obscure » photographie.


THÉÂTRE GOLOVINEDu lundi au vendredi : 14h-17h30

LES PLUMES DU PAONDu mardi au samedi : 12h-19h

ENTREPRISE CBADu lundi au vendredi : 14h-18h

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COLINE CAUSSADE 06 79 32 49 53 [email protected]

Observer, raconter la chose.Ma pratique prête attention à l’objet qui environne, qu’il soit paysage, être, matériau. Je le manipule et il est davantage évoqué dans son absence, par une pratique qui forme un récit parallèle.Se dessinent alors des échos par parentèles (et maintes fois artisanaux puisque prétextes à façonner). C’est une attention à la chose parmi les choses qui la fait sortir de sa gangue, rendant disponible les fugacités du monde. « Byōbu » petites notes de papier et grands pans de calques accordéonnés, rétroprojecteur, laque noire, 2014.

TRAVERSES ARCHITECTUREDu lundi au samedi : 9h-17h30


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MÉLISSA CORTESE Mouriès

[email protected]

http://melissacortese.tumblr.com

Diplômée (avec félicitations du jury) du Diplôme National des Arts Plastiques en 2012, et du Diplôme National d’Expression Plastique en 2014, au sein de l’École Supérieure d’Art d’Avignon.Mon travail plastique fait la cartographie d’un univers impalpable peuplé de démons, de corps mutilés et déformés, de petites saynètes cyniques ou de poésies mystérieuses. Par différents outils, supports, matières, je crée des mises en tension afin de définir les contours de mes songes, qui sont une source d’inspiration inépuisable. L’utilisation de l’aquarelle dans mes dessins permet de témoigner de ces impressions nocturnes, et ce afin de pousser la rêverie à travers des formes et des couleurs éprouvées et également le détournement d’objets, pratique me permettant de redéfinir le mobilier du sommeil. Grâce à la transformation, la déformation totale ou partielle de ces objets, l’atmosphère qui en émane ouvre sur des notions bien plus vastes que l’onirisme, devenant alors un prétexte à la narration.

« Strange women » Aquarelle, encre de chine, 2014.

CONSERVATOIRE Du lundi au vendredi : 9h-12h30 / 13h30-17h30

RESTAURANT FRANÇOISE

Du lundi au samedi : 8h-19h

RESTAURANT LE PILIDu lundi au samedi : 12h-14h

Du dimanche au samedi : 19h-22h3016

YOANN CRÉPIN Saint Rémy de Provence06 09 44 60 [email protected]

Certaines jouent avec le vent, la lumière, l’apesanteur. D’autres s’unissent avec l’eau, la terre et les végétaux. Ces oeuvres réalisées à partir d’éléments naturels caractéristiques des lieux avec lesquels ils fusionnent et interagissent. Dans l’idéal l’oeuvre doit sembler prendre vie parmi la nature...Telle est mon approche du Land art.

« Famille de galets » Saint-Rémy de Provence, 2009.

DISTILLERIE MANGUINDu lundi au vendredi : 10h-12h / 14h-17hsamedi : 10h-12h

ATELIER D’ENCADREMENT LA DUPLESSISDu lundi au vendredi : 9h-12h / 14h-18hsamedi sur rdv : 06 18 08 04 47

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MARIE-NOËLLE DEVERRE [email protected]

www.marienoelledeverre.com

Après des études aux Beaux-Arts de Caen et aux universités de Rennes et Valenciennes, elle s’engage sur des collaborations artistiques pluridisciplinaires : vidéo-chorégraphies, performances, création de costumes-objets, chorégraphies, scénographies, avec des danseurs, des plasticiens, des vidéastes. Par ailleurs elle expose régulièrement son travail de gravure en France et à l’étranger. Ses gravures apparaissent dans les collections de la Galerie Modulab (Metz), la Galerie Eins (Los Angeles), la Galerie Le Radar (Bayeux), la Galerie Deux Angles (Flers), le Relais régional l’Usine Utopik (Tessy sur Vire).

« Les restes du jour » gravure sur linoléum, 50 x 40 cm, 2012.

CLOÎTRE SAINT-LOUIS

Du mardi au dimanche : 14h-18h30

EVADNÉ LES GENÊTS D’OR lundi : 12h-18h/ Du mardi au samedi : 10h-19h


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NICOLAS ESPINASSE Lauris 06 14 06 79 [email protected]

L’artiste français développe depuis plusieurs années un travail centré autour de la prise de vue photographique puisant volontiers dans les procédés de reproduction dits alternatifs, associant techniques de gravure et procédés photographiques. De la photographie on retrouve une façon de traiter l’image : esprit voyageur et travail de thématique en série, empreint de culture orientale, traces indélébiles laissées par un premier séjour au Japon à l’âge de 20 ans. La représentation du paysage dans sa globalité est la ligne directrice. Depuis les premières photographies en couleur, quasi topographiques, jusqu’aux dernières œuvres en noir et blanc, parfois recolorées de pigments, et empruntant aux arts plastiques, la valeur descriptive s’atténue : le paysage est décontextualisé, fragmenté. Les lieux abordés portent souvent les strates invisibles d’une histoire ou d’un passé particulièrement marqué, souvent douloureux : évocation silencieuse et sans séquelle de la bombe de Hiroshima ou du massacre de maquisards sur le plateau de Glières.

« Mont Analogue » Photogravure et Monotype en pigments végétaux, 20x15, 2013.



L’AMI VOYAGE ... EN COMPAGNIEDu mardi au samedi : 10h-19h 19

ELFI EXERTIER Privas

06 81 27 26 22 [email protected]

elfiexertier.com

Le travail d’Elfi Exertier porte sur la temporalité, la mémoire, l’évolution de nos habitudes. Actuellement, elle s’intéresse plus particulièrement aux accélérations du temps dans notre société hyperactive, en opposition avec les rythmes biologiques, les pauses, les silences. À travers ses séries d’oiseaux intitulées « Portraits de Famille », elle pose la question du contexte. Ces formes organiques entourées de blanc sont comme suspendues hors du temps.

« Portrait de famille 2 ».

SALLE D’EXPOSITION DU THÉÂTRE BENOÎT XIIDu mardi au dimanche : 14h-18h30

RESTAURANT LE BARRIOmidi et soir

ENTREPRISE CBA

Du lundi au vendredi : 14h-18h

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ODILE de FRAYSSINET www.odiledefrayssinet.fr

Odile de Frayssinet utilise son savoir faire avec les fils et sa connaissance des techniques du tissage pour explorer différents territoires : Sculptures, Tablettes murales, Bijoux.

Pour ses grandes sculptures, les stèles, elle va inventer une matière, une véritable « peau », résultat d’une suite de véritables métamorphoses.

Souvent portée par la problématique du passage, elle va l’exprimer dans une autre direction, celle de ses barques, sculptures essentiellement métalliques. Elles trouvent leur raison d’être aussi bien en intérieur que sur différents plans d’eau où elles ont été souvent exposées.

De plus petite taille les tablettes sont des créations issues de la même technique et de la même réflexion et déclinent des thèmes liés au voyage, à la mémoire et à l’archéologie.

Elle signe également des collections de bijoux qui sont eux aussi créés à partir de fils.

« Barque aux noix » acier peint, tôle d’acier, matériaux divers, 3,50lx0,60hx0,50L.

COUR DU PETIT PALAISDu lundi au dimanche : 10h-13h / 14h-18h sauf mardi

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JOËL GARNIER [email protected]

Joël Garnier photographe depuis « presque » toujours. Série Animals.Qui sont ces êtres vivants à la fois proches et si lointains ?Que savons-nous de leur degré de conscience ?Pourquoi cette attirance, mais surtout ce trouble face à l’animal ? Ne nous renvoie-t-il pas à notre appartenance à une même famille et donc à cette part de nous que nous essayons de tenir à distance ? C’est ce trouble qui a guidé ce travail et l’élaboration d’une technique de prises de vues à même de traduire l’ambiguïté des sentiments éprouvés. Le rendu particulier de ces photos est réalisé dès la prise de vues avec dans le viseur l’instantanéité et la conscience de l’effet recherché.Aucun effet « photoshop » ou autres en post production.ooooo

« Animals » photographie numérique tirage papier Fine - Art 55x80 cm contrecollé alu Dibon. 16/05/13

ÉGLISE DES CÉLESTINSDu mardi au dimanche : 14h-18h30

RESTAURANT LA MANUTENTION Du mardi au dimanche :12h-15h / 18h-23h


LIVRÉE DE VIVIERSDu lundi au vendredi : 9h-17h

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GENEVIÈVE GLEIZEAvignon06 16 92 61 71www.genevievegleize.fr

« Ce que la photographie reproduit à l’infini n’a lieu qu’une fois. »Roland Barthes .

Les univers abandonnés sont porteurs d’une âme qui se manifeste au travers d’inscriptions sur les murs, de strates, de couches de poussière, d’ombres éphémères... J’y recherche un langage personnel entre matière et lumière.En isolant des détails, je propose une vision différente des réalités ordinaires dans lesquelles un instant poétique s’est révélé. Dans cet espace fragile non délimité, l’imaginaire de chacun peut y trouver ses propres références.

Série Parallèles, « sans titre », photographie.


LES PLUMES DU PAONDu mardi au samedi : 12h-19h

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CYRIL HORISZNY [email protected]

www.kyrylo.com

Dans le cadre du projet « Un pont vers l’est » Le projet Les Ukrainiens : entre Est et Ouest explore à travers une galerie de portraits, une société encore largement méconnue et souvent caricaturée. Sans prétention ethnographique, il livre en toute subjectivité une vision des Ukrainiens dans différents univers socio-culturels et socio-professionnels. Les parallèles d’ordre social, politique, géographique, sentimental ou philosophique soulignent les ressemblances comme les contrastes.Cet ensemble disparate et imprévisible cherche avant tout à susciter une réflexion sur l’identité d’un peuple plus de 20 ans après son indépendance. Au-delà des rapports improbables entre les modèles choisis, tous sont citoyens d’une jeune nation en construction. Et pour mieux le rappeler, la même règle s’applique à tous dans la composition de l’image. Les sujets posent invariablement au centre… entre Est et Ouest.

Conférence : Mardi 14 octobre à 18h à l’Université d’Avignon.Dans le cadre du Parcours de l’Art 2014, une attention particulière sera portée aux habitants des Carpates ukrainiennes, les Houtsouls. La globalisation frappe à leur porte, mais fiers de leur culture et de leur identité, ce peuple de montagnards préserve un mode de vie ancestral basé sur le cycle des saisons, mais également sur un artisanat très coloré.



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MICHAËL JOURDET 06 15 80 29 69 michaeljourdet.com

« Une projection de lumière sur une toile blanche, une toile monochrome de couleur turquoise, une cale qui fait pencher un socle blanc, la photo d’une page A4 blanche sur un bureau noir, un ensemble de soixante-quatre toiles monochromes quadrilatères noires, trois allumettes sur un socle blanc, un orateur sur un fond blanc face caméra, des compositions de carrés et rectangles gris projetées sur un mur blanc, une toile monochrome enfermée dans un caisson en bois, des carrés noirs sur des toiles blanches...

En regardant formellement les propositions de Michaël Jourdet, de facture minimale et épurée, on pourrait facilement les inscrire dans la continuité du mouvement conceptuel des années 70 et de ces œuvres qui s’intéressaient plus à l’intention de l’artiste qu’à la réception de l’œuvre par le spectateur : l’Art pour l’Art, “Ce qui est à voir est ce qui est.” Pourtant, en observant plus attentivement, on découvre dans les propositions de Michaël Jourdet une toute autre dimension : celle du jeu et de l’humour, qu’il porte sur l’œuvre elle-même, sous le regard complice du spectateur (…) »Anne-Sophie Bérard,Directrice artistique à la Gaïté Lyrique

« Abstract matte painting #1 » Vidéo numérique 00’03’’ en boucle, Toile monochrome blanche (dimensions variables) – 2014.


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PIOTR KLEMENSIEWICZ documentsdartistes.org

... J’ai parlé de recouvrements, de couches de peinture qui viennent se superposer et masquer leur support photographique. Il faudrait, aussi bien, parler ici d’inversion. Les bandes peintes par Klemensiewicz descendent inexorablement vers leur assise friable et décomposée dans le paysage. Comme dans la série des TotemtaboO, réalisée en collaboration avec la photographe Carole Campbell, partout ou presque, les sols s’absentent. Loin de céder à la tentation de ficher son totem en terre, de l’y ancrer comme un fétiche de pierre, il contraint ses couleurs à s’évanouir dans un espace illusionniste qu’on pourrait situer au-dessus du sol, faisant ainsi flotter cet objet pictural élémentaire, ce « signe d’essence », dans un espace qui interdit toute interprétation sculpturale ou réaliste des bandes raclées... La peinture de Klemensiewicz échappe au sol, elle fuit le socle, pour travailler les dimensions fondamentales du recouvrement, de l’inversion, du renversement.( passage du texte « Combats » de Brice Matthieussent in cat. « Nuance » ed. ArchiBooks )

« Pincilera 1 » 100x81 cm, acrylique sur toile, 2014.


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SOPHIE MANGIN [email protected]

Comédienne depuis 20 ans, je m’inscris en 2010 à une formation « Art Textile et Spectacle Vivant », où je découvre le textile comme outil de création et me forme aux techniques de base de la couture. Je chemine instinctivement guidée par la matière et ses spécificités, travaillée, transformée, voire inventée, et les découvertes deviennent productions artistiques. À l’issue de cette formation, je présente Humanimalité, installation de quatre propositions et mises en scène de la matière, tentative poétique, interrogation sensible et fragile autour du corps, recherche inspirée des différentes étapes de l’évolution de la vie, l’animalité primitive et ses empreintes dans l’humanité moderne. Attirée par la fragilité des matériaux, les transparences, la fragmentation, les juxtapositions, influencée et éclairée par le processus de création et désireuse d’ en donner à voir les traces, surprise des possibilités.

Présentation de l’oeuvre H1, colle, fils et filasse, installation et dimensions variables, 2011.


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DOLORÈS MARAT www.doloresmarat.fr

« Toutes les images de Dolorès Marat fonctionnent sur le même système : susciter, provoquer l’imagination de celui qui regarde. Des personnages fantomatiques surgissent de la nuit. On trouve ainsi nombre de personnages, lieux, objets, fragments apparemment anodins, éléments de décoration, que Dolorès Marat surprend, détourne, se réapproprie. Elle les transforme avec talent en photographies magiques, irréelles, qui tutoient l’éternité. »Michel Guerin

« Les oiseaux de Marseille » 60x80, 2004.



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JACQUELINE MATTEODA Cagnes sur mer06 63 53 65 [email protected]

Il y a les écrivains et il y a les plasticiens. Je suis dans la seconde catégorie mais moi aussi, je raconte des histoires.

Il ne s’agit pas de transformer les matières que je récupère mais de leur faire dire quelque chose.

Lorsque je tricote des carrés de papier journal, je commence par tordre le fil des nouvelles et j’enferme les mauvaises dans mes mailles. J’entasse les carrés contre un mur ou, comme ici, dans une armoire, j’empile, je bourre, je tasse, ça tombe, je bourre à nouveau et je suis peut-être la seule à entendre le vacarme. J’ai enregistré le son du papier découpé, froissé, enroulé puis torturé afin de former les mailles.Il y a aussi sur un autre enregistrement le brouhaha des mots muselés... seules les bonnes nouvelles s’échappent.

« Le manteau » tricot matière papier journal et colle, 140 x 180.



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RAPHAËL MOGNETTILe Pontet

04 90 83 02 [email protected]

raphaelmognetti.com

Depuis quelques années, je travaille le fer pour la mémoire.Créer une oeuvre spécialement pour les Archives.Pénétrer cet univers énigmatique.Relier le temps et le lieu, préserver les traces des vivants de jadis.Les archives, un minerai pour les historiens et les curieux.Le sculpteur et l’archiviste.Une sculpture, pour un nucleus d’archives pétrifiées.Entreprendre le décryptage. « Sans titre » sculpture acier, dimension variable, 2014.

COUR DES ARCHIVES MUNICIPALES lundi : 10h-17h

Du mardi au vendredi : 8h30-17h

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MATHILDE OLLITRAUT BERNARD www.mathildeollitraut06 20 60 79 07

L’impondérable. Développé autour de principes bien définis, mon travail peut être qualifié d’« aveugle » parce qu’on ne sait pas ce que donnera le résultat. Même si mon geste est répété systématiquement, la main provoque naturellement des irrégularités qu’une machine ne peut pas générer. Il s’agit de mettre au défi la matière et de montrer ce qu’on ne regarde pas : le grain du papier, les gestes, les rayures, ou toute autre trace de vie du support.« Sans titre » graphite sur platre, dimensions variables, 2014.

MÉDIATHÈQUE CECCANOlundi, mardi, jeudi, vendredi : 12h30-18hmercredi, samedi10h-18hPerformance le samedi 4 octobre : 14h

CAMILI BOOKS AND TEADu mardi au samedi : 12h-19h

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ANNE-MARIE PÊCHEUR Marseille

04 91 47 57 1506 72 75 00 43

[email protected]

Peinture Électrique Botanique.Anne-Marie Pêcheur, peintre, utilise de grandes surfaces lumineu-ses, appliquées par des techniques d’éclairage, différentes pour chaque lieu : la lumière découpée, imprimée collée (Albi), avec des œillets vrais (Moulin de la Valette), avec des gobos (Besan-çon) avec du monumental (st Pons) avec le film vidéo (Palais Ven-dôme) et la nuit se décale.

« Rose Rose » lumière rétroprojetée et vidéo, 2013.


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RICHARD PETITArles06 33 05 99 [email protected] Ce que représente le blanc… l’étendue des possibles…Cette nature dont nous sommes issus est en même temps tellement hostile... nous l’avons déjà quasiment détruite.

Comment alors regarder le paysage avec sérénité ?

Je désire réaliser des icônes profanes, où le sacré brillerait par son absence. Être simplement face au monde, est-ce déjà une expérience mystique ? Je souhaite que le visiteur, confronté au grand format, ressente le même vertige que moi, constatant la proximité du banal et du sublime.À propos de « Cheap Land » Richard Petit est représenté par la galerie Voies Off

« Cheap Land 1» ©Richard Petit Courtesy Galerie Voies Off


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PATRICE POUTOUT Sault

06 26 41 82 99 04 90 64 10 69

www.patricepoutout.com

Épurer les lignes, ôter le superflu pour toucher au squelette des choses, retrouver l’enfoui, allier le sens à la forme pour créer l’émotion du regardeur…

…Supports proposés à l’imaginaire, les stèles, objets de mémoire, tendent à représenter l’intime aussi bien que la collective condition humaine. Enracinées dans la matrice, elles se dressent volontaires et fortes, comme un appel à une conscience perdue, à l’élévation…

…Texture, strates, scarifications, comme les traces d’une ethnie universelle en quête…

…Les choses-temps, comme des fossiles de l’humanité dont les strates seraient les millénaires, sont aussi des formes chrysalides, espoir d’un homme en devenir, aspiré au « vivre debout »…

…Cairns, monolithes, qui éveillent des fragments primitifs et incitent à un cérémonial intérieur…

COUR DU PETIT PALAISDu lundi au dimanche : 10h-13h / 14h-18h sauf mardi

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JEAN-CLAUDE RUGGIRELLO www.jcruggirello.com

Pour penser et faire apparaître les choses, j’ai besoin de déclencher une expérience, depuis les espaces, les choses, les matériaux en général. Il s’agit pour moi de me servir de ce dont je peux me saisir spontanément et incidemment. Un bout de film abandonné peut déclencher l’envie de le reprendre, de le poursuivre. C’est une possibilité ajoutée. Revoir une pièce, la reconsidérer peut devenir la partie manquante d’un projet en cours. Tout cela est finalement très instable et sans contours car le potentiel est partout. Il me faut une masse indéterminée dans laquelle je peux couper, arracher, zoomer pour y extraire une forme, un bruit, pour prendre une décision, pour produire des courts-circuits cognitifs. L’atelier est un espace qui crée les conditions d’un perpétuel bricolage cognitif. « Lastream » installation vidéo et sonore, 1994.


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SERHIY SAVCHENKO [email protected]

www.savchenkoart.com

Les tableaux de Serhiy Savchenko font naître une étonnante sensation de lumière et d’espace. Ils semblent être tissés de couleurs et d’air, pleins d’une lueur intérieure, continue et miroitante, qui séduit, qui ne laisse pas détacher le regard. Même dans ses natures mortes, la nature n’est point morte, elle respire, elle continue à vivre. Le peintre, dans ses tableaux, réussit à réaliser une chose presque impossible - à capturer le temps, créant ainsi un effet presque cinématographique. Comme sur l’écran d’un cinéma, à chaque instant une seule image se présente à notre vue, mais toutes les précédentes sont restées dans la mémoire et chaque nouvelle image complète cette chaîne pour la continuer à l’infini. Il travaille avec les couleurs presque comme un sculpteur, il sculpte plus qu’il ne peint. En effet, il se sert plus souvent de ses doigts que de ses pinceaux. La toile même du tableau est sa palette, c’est là que se passe le mystère de la combinaison des couleurs, cette éternelle recherche et interrogation sur la sensation du beau…Andriy Nakorchevski , Professor Keio University, Japon

« L’inquiétude » acrylique et huile sur toile, 50x100.



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XAVIER SPATAFORA Avignon 06 16 08 88 [email protected]

Né à Nouméa, il grandit dans le sud de la France. Cet ailleurs lointain nourrit son imaginaire d’enfant et construit sa singularité.Dans la peau d’un archéologue du sensible et du poétique, l’artiste traduit ses découvertes sur différents supports (principalement le papier et l’accumulation d’affiches) qui sont les résultats d’une analyse essentiellement basée et construite sur la sédimentation, l’érosion, la couche et la strate.


MAISON DES COMPAGNONSDu mardi au dimanche :14h-18h30

ENTREPRISE CBADu lundi au vendredi : 14h-18h LIVRÉE DE VIVIERSDu lundi au vendredi : 9h-17h

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ODETKA TUDURI Avignon

Graphiste de formation d’origine polonaise, Odetka Tuduri délaisse l’outil de communication qu’est l’affiche pour s’immerger dans une peinture où l’abstraction révèle le paysage intérieur de l’artiste. Ce paysage riche en couleurs est une explosion émotive, sentimentale et profondément en interaction avec l’autre. Dans la série « blanc de blanc », Odetka Tuduri efface peu à peu les couleurs pour dissimuler l’essentiel afin de donner au spectateur la possibilité d’inventer sa propre histoire. Ce blanc, sorte de nébuleuse autour des personnages, fait ressortir l’histoire à inventer.

Série « Blanc de blanc » peinture acrylique sur toile, 100x81, 2004.


DISTILLERIE MANGUIN Du lundi au vendredi : 10h-12h / 14h-17h

samedi : 10h-12h



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DAVID TRESMONTANT Avignon 06 11 13 15 [email protected]

Peintre et plasticien, j’étudie les liens sensibles qui nous unissent à la nature et la manière dont on peut les traduire :

- Par des nuanciers de « couleurs de la nature » correspondant à des paysages ruraux et naturels, - Par la réhabilitation et l’aménagement de sites ou la création de jardins, - Par des compositions picturales de paysages et de portraits de nature (huiles, encres, collages). « Le saule automne » huile sur toile, 81x60, 2013.

Lecture « À propos des crépuscules » par Sylvie TresmontantDimanche 19 octobre à 15h - Salle d’exposition du Théâtre Benoît XII


THÉÂTRE SAINT-MICHELDu mardi au samedi : 14h-21h



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FRANÇOIS VILLAIS www.villages-aeriens.fr

[email protected]

Les « Villages Aériens », installations environnementales et pré-architecturales.

Un rapport « distancié » au paysage. Ces installations se différencient des actes constructifs « ancrés ».Il s’agit d’une forme de « décollements ». C’est une relation entre l’arrière-plan du paysage et des volumes créés qui s’ y intègrent. La politesse des structures des « villages aériens » avec le sol est une opposition à l’appropriation du sol et à l’arbitraire de ce qu’on lui inflige : c’est une critique des territoires. Ces monuments éphémères invitent à se détacher, se délester. C’est une invite à vivre une expérience sensible du lieu, et à instaurer un nouveau dialogue avec l’environnement. Ainsi qu’ à se confronter à la dimension immémoriale des explorations sensorielles.Architecture, finalement. L’analogie avec un habitat effleurant, léger, éphémère, aléatoirement nomade, a pour but de permettre de se rêver physiquement dans cette situation distante.Sous tendue, la possibilité d’aboutir à des habitats découlant de ce dialogue. François Villais est né en 1958. Architecte, il vit et travaille à Avignon, et fait vivre un espace d’exposition : « la Cour des Paysages »

« L’Oursin » bambous géants, toiles-filets, drisses, 20 m, 2013.

ATELIER D’ENCADREMENT LA DUPLESSIS

Du lundi au vendredi : 9h-12h / 14h-18h samedi sur rdv : 06 18 08 04 47

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AURÉLIA ZAHEDI Salvizinet06 84 28 77 [email protected]

Aurélia Zahedi nous rappelle que les cygnes chantent avant de mourir. Elle nous piège par des images séductrices : de loin tout n’est que danse, lumière et paillettes mais au deuxième regard le désenchantement nous saute à la gorge, la nostalgie, l’intuition d’une mort proche, un Memento Mori suggéré. De ce jeu de bascule naît un sentiment nouveau.« Les valseurs » , installation sonore (compilation musette accordéon), 3,60m x 2,40, chaussures, palettes, contreplaqué, 2013. Détail.


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Quand la « fuite des idées » ressuscite l’empire des mots, les univers se brassent et s’embrasent. Béatrice « formule des aveux d’esprit », et l’œuvre se conjugue à présent au pluriel. Sur les traces du bleu de Prusse, nous accueillons le renversant, la palette se fraye un petit chemin des toiles. « Ici commence l’indélébile ».

INOVE CINNA Du lundi au samedi :10h-19h

ATELIER MARIE LAURENCIN Avignon

L’Atelier Marie Laurencin est un lieu de soin à médiation créatrice du Centre Hospitalier de Montfavet, co-animé par une équipe soignante et deux artistes, peintre et plasticien.

Collectif d’artistes.Berceau fertile, la glaise donne naissance à ces monstres enchantés... Chimères fragiles, entre raison et animalité, s’offrent au regard avisé du naturaliste aventureux. Éphémère…

TEMPLE SAINT-MARTIAL Du mardi au dimanche : 14h-18h30

« À fleur de peau » Technique mixte Viviane Bouvel

« Chefs de file » Tornada. terre cuite et acrylique42

ÉCOLE SUPÉRIEURE D’ARTAvignon « Sollicités par un appel à projet conjoint du Parcours de l’Art et de

l’École Supérieure d’Art d’Avignon, plusieurs étudiants* de Master ou diplômés proposent des oeuvres tous médias sur la notion de parcours et de processus. Drôles ou graves, interrogeant l’écrit, la matière, le corps et l’imaginaire, toutes ces pièces témoignent d’un art en train de se faire.

L’École Supérieure d’Art d’Avignon (ESAA) est un établissement d’enseignement supérieur artistique dont la mission de formation se présente de manière originale au regard des autres écoles d’Art en France : elle croise l’enseignement de la création avec celui de la conservation-restauration des biens culturels. Les deux cursus partagent des réflexions et intègrent les sensibilités et les méthodes qui leur sont propres. La mention Création-Instauration permet aux étudiants de maîtriser les étapes de la conduite de projet artistique et d’être en capacité de répondre à des appels à projet. Elle les prépare à exercer une profession artistique ou des activités connexes au champ de la création. La mention Conservation-Restauration offre actuellement l’un des quatre cursus nationaux habilités par la Direction des Musées de France.

Trois pôles balisent les orientations pédagogiques de l’ESAA : Arts médiatiques et numériques ; Art/action et pratiques scéniques ; Productions plastiques et pratiques de l’exposition.

Cette année, l’ESAA met en place un Diplôme Supérieur de Recherche en Art (3ème cycle) articulé sur ses unités de recherche, soit le laboratoire de préservation et d’archéologie des arts médiatiques et numériques (P.A.M.A.L), l’activation / réactivation des performances et oeuvres participatives (A.R.P.O.P.) et la conservation-restauration. »

ESPACE VAUCLUSEDu mardi au dimanche : 14h-18h30

« Urban » Aurélie Binet

*Étudiants : Léa Barrier, Margaux Berry,Aurélie Binet, D.A.V.E (Laura Garrassin, Sylvain Goutailler, sous la direction de Christophe Bruno), Ivan Dmitriev, Carole Dubar, Julie Larouer, JessicaNoris, Anaïs Sardou, Eve Woda.

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Qu’est-ce donc que « Voir » ?

« La photo est toujours invisible: ce n’est pas elle qu’on voit » (Roland Barthes)

« Le tableau ouvre un monde,un monde qui n’est pas là,qui ne sera jamais là et cependant je suis contraint d’entrer » (Jean Toussaint Desanti )

Qu’est-ce-donc que « voir » ?Qu’avons-nous vu pendant ce parcours 2014 nous, « regardeurs » d’ici et d’ailleurs?

Un temps de lectures stimulantes ouvrira la matinale puis la parole circulera entre nous afin d’esquisser un bilan de notre expérience collective.

MAISON JEAN VILARsamedi 25 octobre : 11h

Lecture par Pierre Blumberg Extraits de « Hippobosque au Bocage » de Gaston Chaissac.

« En présentant ces quelques poèmes Hippoboscaliens au public il n’est peut-être pas de trop que celui-ci soit prévenu qu’ils sont d’un homme qui obéit aux épluchures et qui est culotté à la hussarde en velours côtelé.Leur auteur peint des tableaux qui représentent à la fois des empreintes d’épluchures (ce qui le fait leur obéir) et des portraits.Ces poèmes se défendront tout seuls s’ils le peuvent et si le lecteur rigole de moi parce que je les ai écrits, je m’en réjouirai car lorsqu’on rit de quelqu’un, c’est bien qu’on ne lui veut pas de mal. »Gaston Chaissac.

C’est René Char qui a l’idée d’inviter le jeune metteur en scène Jean Vilar à Avignon, afin d’élargir le regard porté sur l’Art contemporain à travers la grande exposition au Palais des Papes à l’initiative d’un couple de collectionneurs, Yvonne et Christian Zervos. En septembre 1947 se déroule la Semaine d’Art en Avignon, premier nom du festival, Jean Vilar avait accepté de s’y associer.

MAISON JEAN VILARmardi 21 octobre : 18h30

LECTURES

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INSTALLATION « Le Dépays » de chris Marker Lecture-PerformanceÉtienne Sandrin et Catherine Belkhodja

Disparu à l’été 2012 à l’age de 91 ans, Chris Marker demeure une figure majeure de la modernité depuis les années 1950. (…) « Le dépays » est un livre de photos et de textes que Chris Marker a publié à la suite de son voyage au Japon entre septembre 1979 et janvier 1981. En février 1982, il écrit un commentaire qui accompagne la publication des photos. Ce livre est un carnet de voyage en même temps que l’évocation de son intense relation avec le Japon et les chats japonais (…)C’est à l’occasion d’un projet de programmation de films de Marker au Japon qu’Étienne Sandrin propose à l’artiste de faire la lecture publique du Dépays, accompagnée de la projection des photographies du livre. Avec son accord, ce projet se concrétise en 2012 à Tokyo (…) Il était naturel, pour cette première présentation à Paris, de faire appel à Catherine Belkhodja, égérie markérienne, actrice de Level 5. La musique composée par Rainier Lericolais, plasticien et compositeur, accompagne cette lecture. Elle a été construite à partir des sons des lieux du livre. Elle est ponctuée au piano par David Sanson qui reprend l’air du Corsaire, cher à Marker.Les photos du livre défilent sur un grand écran - comme un film de cinéma. Au devant de la scène, deux lecteurs lisent-ou disent-le texte du livre, se répondent, en accord-ou en contrepoint-avec les images projetées, accompagnés-ou interrompus-par les musiciens. Il ne s’agit pas de restituer de manière littérale le livre, (…)mais plutôt, de donner à voir une idée du Japon : celle de Marker, son « dépays ».

THÉÂTRE DES HALLES vendredi 24 octobre à 20h30 Entrée : 8 €, 5 €

Charlotte Serrus est docteur en Arts Plastiques et Sciences de l’Art, auteur de Glissades (PUP, 2012). Maison Jean Vilar.

Trois œuvres* réalisées dans les années 2000 nous serviront d’appui, trois dispositifs qui proposent le geste de glisser comme modèle de locomotion, aussi bien que de représentation. Qu’est-ce que faire l’expérience du lisse ? Que nous disent ces œuvres de notre rapport au réel contemporain ? Les espaces-temps et les corps qu’elles dessinent, mouvants et poreux, ne sont pas sans ambiguïtés.

* Untitled (Black Ice Stage) de Pierre Huyghe (2002), Test Site de Carsten Höller (2006) et La patinoire de Gilles Barbier (2009).

MAISON JEAN VILARvendredi 10 octobre à 18h30

CONFÉRENCE Charlotte Serrus

« Deux patinoires, cinq toboggans »

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CINÉMAMr TURNERRéalisation : Mike Leigh. Diaphana Distribution. Angleterre. 2014. 149’.Les dernières années de l’existence du peintre britannique, J.M.W Turner (1775-1851). Artiste reconnu, membre apprécié quoique dissipé de la Royal Academy of Arts, il vit entouré de son père qui est aussi son assistant, et de sa dévouée gouvernante. Il fréquente l’aristocratie, visite les bordels et nourrit son inspira-tion par ses nombreux voyages. La renommée dont il jouit ne lui épargne pas toutefois les éventuelles railleries du public ou les sarcasmes de l’establishment. A la mort de son père, profondément affecté, Turner s’isole. Sa vie change ce-pendant quand il rencontre Mrs Booth, propriétaire d’une pension de famille en bord de mer.

UTOPIA MANUTENTIONmardi 7 octobre à 19h30 Projection suivie d’un échange avec Caroline San Martin. Entrée : 6,50€

LE SEL DE LA TERRERéalisation : Wim Wenders, Juliano Ribeiro Salgado. Le Pacte. Brésil-France-Italie.110’ Depuis quarante ans, le photographe Sebastião Salgado parcourt les continents sur les traces d’une humanité en pleine mutation. Alors qu’il a témoigné des événements majeurs qui ont marqué notre histoire récente : conflits internationaux, famine, exode… Il se lance à présent à la découverte de territoires vierges aux paysages grandioses, à la rencontre d’une faune et d’une flore sauvages dans un gigantesque projet photographique, hommage à la beauté de la planète. Sa vie et son travail nous sont révélés par les regards croisés de son fils, Juliano, qui l’a accompagné dans ses derniers périples et de Wim Wenders, lui-même photographe.

UTOPIA MANUTENTION mercredi 15 octobre à 18h15 Projection suivie d’une intervention. Entrée : 6,50€

NAM JUNE PAIK : OPEN YOUR EYES Hommage à l’un des pères de l’Art vidéo.

Réalisation : Maria Anna Tappeiner. Allemagne. 61’

D’origine coréenne, Nam June Paik (1932-2006) est considéré comme le fondateur de l’ Art vidéo et l’un des artistes les plus novateurs du XXe siècle. Dès les débuts de la télévision, il a su entrevoir l’immense attrait qu’allait exercer ce médium. Illustré de nombreux extraits d’archives et nourri des témoignages de ses proches, des commissaires John Hanhardt et Wulf Herzogenrath, et des artistes Mary Bauermeister et Ingo Günther, le film propose une vue d’ensemble de l’œuvre de Paik à partir de ses premières expériences sonores et happenings avec Fluxus jusqu’à ses dernières sculptures, installations vidéo monumentales et réalisations télévisuelles.

UTOPIA MANUTENTION Samedi 18 octobre à 10h30

Projection suivie d’un échange avec Charlotte SerrusEntrée : 6,50€

LEVEL FIVE Réalisation de Chris Marker. Tamasa Distribution. 106’

Laura termine l'écriture d'un jeu vidéo consacré à la bataille d'Okinawa (île du Japon où les civils à l'annonce de la défaite se sont jetés par milliers du haut des falaises). En rencontrant par l'intermédiaire d'un mystérieux réseau parallèle à Internet des informateurs et même des témoins de la bataille, dont Nagisa Oshima, Laura accumule les pièces de la tragédie, jusqu'au moment où elles commencent à interférer avec sa propre vie.

MAISON JEAN VILAR Jeudi 23 octobre à 18h

Projection suivie de « Dialector » de Chris MarkerEn présence de Catherine Belkhodja et Etienne Sandrin

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Conférence suivie d’une projectionQuand le cinéma s’affirme dans sa plasticité : gros plan sur « Beau Travail » de Claire Denis.Marion Delecroix & Caroline San Martin

« Beau travail » de Claire Denis (1999) est une adaptation libre de « Billy Budd » de Hermann Melville. C’est l’histoire d’un commandant qui ne supporte pas l’arrivée d’un nouveau légionnaire dans son groupe, il le jalouse. Dans ce film, littérature et opéra se côtoient puisque la bande son est tirée de l’adaptation en opéra du roman par Benjamin Britten. La peinture a également son importance, car le film s’ouvre sur une fresque que la caméra découvre progressivement. Pour écrire certains déplacements des corps dans l’espace, la danse fait aussi son entrée ( la réalisatrice a fait appel au chorégraphe Bernardo Montet pour orchestrer certaines scènes dansées mais aussi les entraînements des légionnaires ).Comme le rappelle Adorno, « Beau Travail » joue avec ses frontières en allant puiser dans d’autres pratiques artistiques. Et malgré ces références explicites, il s’en cache beaucoup d’autres que nous nous proposons d’explorer durant cette conférence. Elles sont essentiellement d’ordre pictural et nous permettent de voyager dans l’histoire de l’art tout en convoquant des pratiques contemporaines, car, comme le dit Claire Denis, son cinéma s’autorise « une narration plastique ».

UTOPIA MANUTENTION Lundi 20 octobre à 19hConférence suivie d’une collationProjection de « Beau Travail » à 21h

CDC-LES HIVERNALES Lundi au soleil

Avec Rosita Boisseau et Laurent Philippe.Rosita Boisseau est critique de danse et travaille pour les journaux Le Monde et Télérama, Laurent Philippe est l’un des photographes de danse les plus brillants de notre époque. Ils parleront de leur livre « Photographier la danse », dans lequel, l’un avec ses images, l’autre avec ses mots, dialoguent sur la question du regard que l’on pose sur la danse.

CDC-LES HIVERNALES Lundi 13 octobre 19h

Entrée libreLes photos de Laurent Philippe seront exposées au

CDC du 9 octobre au 9 novembre

Spectacle : Histoires de peintures Aurélie Gandit. Compagnie La Brèche.

« Histoires de peintures » est une traversée chorégraphique des textes de l’historien d’Art Daniel Arasse. Associant la voix enregistrée et la danse, Aurélie Gandit, très sensible à l’histoire de l’Art de par sa formation, s’ingénie à inventer des formes qui débordent du champ chorégraphique. « Histoires de peintures » rend poreuses les frontières entre la danse et le texte, un dialogue tout en subtilité et délicatesse entre danse et peinture. Rencontre avec l’artiste à l’issue du spectacle.

CDC-LES HIVERNALESsamedi 11 octobre à 20h30

Entrée : 10€Vendredi 10 octobre à 14h30, séance scolaire

Réservation : 04 90 82 33 12www.hivernales-avignon.com

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COLLECTION LAMBERT

Constituée dès les années 60, la Collection Lambert représente les goûts d’Yvon Lambert, ses aspirations et ses passions : ceux et celles d’un marchand qui a combattu les académismes, comprenant très vite que le centre mondial de la création n’était plus le Paris des années glorieuses mais l’Amérique triomphante d’où il ramena, tel un avant-gardiste, l’Art Minimal, l’Art conceptuel, le Land Art, qui représentent les piliers de sa collection. Dans les années 80, le marchand-collectionneur s’est tourné vers une nouvelle peinture plus figurative, puis dans les années 90, la photographie a recueilli tous les suffrages. Depuis les années 90, la vidéo, les installations, la peinture, constituent l’essentiel des achats qui permettent d’accroître un fonds toujours tourné vers la jeune création en devenir.

PRISON SAINT-ANNESamedi 11 octobre11h : visite ciblée de l’Exposition « La disparition des lucioles » 15h : conférence thématique en lien avec l’exposition

Nombre limité de placesRéservation indispensable : 04 90 89 89 88

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SPECTACLE JEUNE PUBLIC « Big Bang Blue »

Compagnie Tintam’Art Théâtre (44)Jeune Public / Tout public.

Un espace vide comme une page blanche. Bleu apparaît. Autour de lui les lignes fusent, verticales, horizontales, elles se croisent, vibrent et créent un espace visuel et sonore. Bleu est bordé, il n’est pas satisfait. Ne serait-il pas mieux un peu plus haut ? Plus à gauche ? Ou là-bas, à la place de jaune.

Inspiré de l’œuvre de Mondrian et des mobiles de Calder, Tintam’art interroge la notion d’équilibre comme elle peut se présenter à l’enfant, physiquement et dans son rapport au monde.

Qu’est-ce qui fait que tout tient ? Qu’est-ce qui fait que tout bascule ? Qu’est-ce qu’être en harmonie avec soi-même, avec son environnement ?

En suivant le parcours de Bleu, on découvre que comme dans un mobile chaque élément participe à un équilibre global.

MAISON POUR TOUS MONCLARmercredi 22 octobre à 10h30 et 14h30Spectacle accueilli par l’association Éveil Artistique des Jeunes Publics dans le cadre du Parcours de l’Art

Maison pour Tous Monclar20 Avenue MonclarRéservation conseillée : 04 90 85 59 55 www.festivaltheatrenfants.comEntrée : 9€ adulte, 6,5€ enfant, groupe 5,5€

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ATELIERS DE PRATIQUE ARTISTIQUEEn 2013, 1350 élèves soit plus de 50 classes ont bénéficié des parcours-découverte d’art contemporain dans le cadre du 19e Parcours de l’art. Cette année encore, nous souhaitons proposer aux publics scolaires de venir découvrir notre sélection 2014 au Cloître Saint Louis. Ces visites seront encadrées par des médiateurs culturels spécialisés ou des étudiants en arts. Nous mettrons à la disposition des enseignants des cycles 2 et 3 un cahier pédagogique afin qu’ils puissent guider leurs élèves. Nous proposerons également des ateliers de pratique artistique (peinture, dessin, photographie). Cela permettra aux enfants de mieux appréhender ce qui constitue l’art d’aujourd’hui et de découvrir la pluridisciplinarité et la richesse des pratiques artistiques en créant une œuvre personnelle. Ces ateliers seront encadrés par des artistes plasticiens.

CLOÎTRE SAINT-LOUIS : ateliers gratuitsLes mercredis 8,15 et 22 octobre à partir de 14h Masterclass le mercredi 22 octobre à partir de 10h Une Masterclass création d’un film d’animation animée par Taras Beniakh et Serhiy Savchenko sera également proposée.

MUSÉE ANGLADON : Atelier gratuit vendredi 24 octobre à partir de 14h Création d’un paysage à partir de surfaces de couleurs au pastel sec et gras, redécoupées et assemblées pour composer les profondeurs, les plans et le relief d’un paysage imaginaire.Pour les 6-10 ans (10 enfants maximum). Durée 1h30 Viisite guidée pour les accompagnateurs : 1,50€

RESTAURANT FRANCOISE : Atelier-goûtermardi 21 et jeudi 23 octobre à 14hNombre de places limitées. Tarif : 3€Pour tout renseignement ou inscription : 04 90 89 89 88

L’équipe du XXème Parcours souhaitait faire découvrir l’Art contemporain à un public plus large et plus diversifié, celui qui ne va pas de lui-même dans les lieux d’exposition, qui n’ose pas, ou qui ne peut pas, ou qui se dit « l’Art, c’est pas pour moi ».Nous pensons que l’Art c’est pour toi, moi, vous, nous.

Pour 2014, l’Art c’est pour le public senior de la Livrée de Viviers : Un accrochage à l’accueil d’environ 8 toiles et photographies Vernissage le Vendredi 10 octobre à 11H30

Une visite accompagnée des œuvres exposées au cloître Saint-Louis le jeudi 16 octobre de 14h30 à 16h

Un atelier intergénérationnel le lundi 20 octobre de 10h à 11h Une rencontre-partage autour d’une œuvre (en image ou vidéo) : Que reçoit-on quand on regarde une œuvre ? Que voit-on ? Que ressent-on ? le mardi 21 octobre

Le CCAS sera ouvert au public du lundi au vendredi de 9h à 17h.

C’est aussi pour deux groupes d’élèves de la Prison du Pontet : ils échangeront avec le photographe Richard Petit, puis tenteront, avec leurs mots à eux, de garder une trace de la rencontre avec l’œuvre de l’artiste, trace écrite, trace enregistrée. Ainsi, à défaut des personnes, les voix sortiront de la prison et seront audibles au lieu d’exposition. Là, les visiteurs pourront écouter les élèves du Pontet, et, par l’intermédiaire d’un cahier mis à leur disposition, leur parler de l’œuvre de Richard Petit, ce qu’il ont vu, senti, aimé.

PROJETS PRISON et C.C.A.S.

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CONSERVATOIRE À RAYONNEMENT RÉGIONAL DU GRAND AVIGNOND’une part, une artiste plasticienne va exposer dans le hall d’accueil et les vitrines de la Médiathèque. Elle va assurer un atelier avec des élèves du Conservatoire.

Enfin, le pôle musique participera au vernissage de l’Église des Célestins. Poussés par le même vent, celui de la connivence et de l’innovation, deux artistes-enseignants du CRR du Grand Avignon, formant le duo « Amalgamme », décident de confronter les sonorités et les tessitures de leur instrument. Il s’avère vite que la polyphonie du bandonéon (Yvonne Hahn) et de l’accordéon (Eric Pisani), parenté oblige, ont bien des choses à se dire...

CONSERVATOIRE3, rue du Général Leclerc - 84000 Avignon04 32 73 04 80

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Ce café éphémère n’existera que durant le Parcours du 4 au 25 octobre. Les bureaux seront transférés durant toute la durée de l’évènement au Théâtre Saint Michel. Venez voir les œuvres de David Tresmontant, visionner une vidéo ou échanger autour d’un verre. La programmation (performances, films…) et les horaires seront annoncés sur place ou en ligne sur notre site internet.

CAFÉ DU PARCOURS

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AGENDA 2014

samedi 4 octobre Dès 14h présence des artistes sur tous les lieux d’exposition.14h : performance - Mathilde Ollitraut Bernard - Médiathèque Ceccano. 15h30 : performance - Hélène Barrier - Galerie du Parcours de l’Art.

19h : vernissage d’ouverture - Cloître saint Louis avec la fanfare « Haut les mains ».

dimanche 5 octobre 12h : vernissages - Église des Célestins - Chapelle St Michel.

lundi 6 octobre12h : vernissage - Camili books and tea.19h : vernissage - Espace Vaucluse.

mardi 7 octobre12h30 : vernissage - CBA. 18h : vernissage - Inove Cinna.19h : vernissage - Centre Européen de Poésie d’Avignon.19h30 : film : « Mr Turner » de M.Leigh - Utopia Manutention. Suivi d’un échange avec Caroline San Martin.

mercredi 8 octobre14h : atelier de pratique artistique - Cloître Saint-Louis.19h : vernissage - Salle d’exposition du Théâtre Benoît XII.

jeudi 9 octobre19h : vernissage - Hôtel de Forbin la Barben.

vendredi 10 octobre11h30 : vernissage - Livrée de Viviers. 14h30 : « Histoires de peintures » A. Gandit - CDC-Les Hivernales. (Séance scolaire)17h : vernissage - Temple Saint Martial.18h30 : conférence - Charlotte Serrus - Maison Jean Vilar suivie d’un verre de l’amitié. 20h : dans le cadre du projet « Un pont vers l’est » - vernissage Maison Jean Vilar

samedi 11 octobre11h : visite ciblée de l’Exposition « La disparition des lucioles » Prison Sainte Anne. Sur inscription.15h : conférence thématique en lien avec l’exposition. Sur inscription.20h30 : « Histoires de peintures » A. Gandit - CDC-Les Hivernales.

dimanche 12 octobre17h30 : vernissage - Atelier La Duplessis, Ile de la Barthelasse.

lundi 13 octobre 19h : exposition photos de danse - R. Boisseau, L. Philippe CDC-Les Hivernales.

mardi 14 octobre18h : conférence - Cyril Horiszny. Université d’Avignon.

mercredi 15 octobre14h : atelier de pratique artistique - Cloître Saint-Louis.18h15 : projection « Le sel de la Terre » - Wim Wenders- Utopia.

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jeudi 16 octobre 19h : rencontre avec les artistes : J-C. Ruggirello, B. Armand, D. Marat - Centre Européen de Poésie d’Avignon.

vendredi 17 octobre19h : vernissage - Musée du Petit Palais.

samedi 18 octobre10h30 : hommage à l’un des pères de l’Art vidéo : projection « Nam June Paik : Open your eyes » Utopia Manutention, suivie d’un échange avec Charlotte Serrus.

dimanche 19 octobre 15h : lecture « À propos des crépuscules » Sylvie Tresmontant - Salle d’exposition du Théâtre Benoît XII.

lundi 20 octobre Soirée Beau travail 19h : conférence - M. Delecroix, C. San Martin - Cinéma Utopia manutention.

21h : projection « Beau travail » - Claire Denis Cinéma Utopia manutention.

mardi 21 octobre 14h : atelier de pratique artistique - Restaurant Françoise. 18h30 : lecture - Pierre Blumberg - Maison Jean Vilar.

mercredi 22 octobre10h : masterclass - Cloître Saint-Louis. 10h30 : spectacle jeune public « Big Bang Blue » - Maison pour tous Monclar.14h : atelier de pratique artistique - Cloître Saint Louis.14h30 : spectacle jeune public « Big Bang Blue » - Maison pour tous Monclar.

jeudi 23 octobre14h : atelier de pratique artistique - Restaurant Françoise 18h : projection « Level Five » suivie de « Dialector » de Chris Marker - Maison Jean Vilar. En présence de C. Belkhodja et E. Sandrin.

vendredi 24 octobre14h : atelier de pratique artistique - Musée Angladon.20h30 : lecture « Le Dépays » - Chris Marker avec E. Sandrin et C. Belkhodja - Théâtre des Halles.

Samedi 25 octobre11h : lecture « Qu’est-ce que voir ? » - Maison Jean Vilar. 19h : pot de clôture et dernière rencontre avec les artistes Cloître Saint-louis.

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Le Parcours de l’Art est subventionné par :la Ville d’Avignon,le Département de Vaucluse,la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Nos partenaires :les Archives Municipales, l’entreprise CBA, le CCAS, CDC Les Hivernales, le Centre pénitentiaire du Pontet, le cinéma UTOPIA Manutention, la Collection Lambert, le Centre Européen de Poésie d’Avignon, le Domaine de la Tête Noire, l’École Supérieure d’Art d’Avignon, le Festival d’Avignon, le Cloître Saint-Louis, l’Institut Supérieur des Techniques du spectacle (ISTS), l’Institut des Métiers de la Communication Audiovisuelle (IMCA), la MAIF, la Maison Jean Vilar, le Musée Angladon, le Musée du Petit Palais, l’Office Municipal du Tourisme d’Avignon, les restaurants Le Pili, Françoise, Le Cèdre, Garip, Theias, Noor, le Théâtre des Halles, le Théâtre Golovine, le Théâtre Saint-Michel, Scénic, la salle d’exposition du Théâtre Benoît XII, la Maison pour tous Monclar, la Cave de Tavel, la Maison des compagnons, le Cellier des Chartreux, la cour du Musée du Petit Palais, la Maison des compagnons, l’Université d’Avignon.

Nous remercions particulièrement les membres du comité de sélection 2014 réunis autour de Sylvie Renoux :

Tristan Alexandre, Claire Beillard, Brigitte Dufour, Aurélia Gregori, Nitsa Meletopoulos, Christine Rieffel, Pierre Salvan qui ont choisi parmi de nombreux candidats les artistes que vous découvrirez.

Les artistes sélectionnés et les associations artistiques pour leur participation et leur coopération dans la préparation du Parcours, les responsables des lieux d’exposition et d’accueil des rencontres, pour la confiance qu’ils nous témoignent chaque année.

Mme Raffart pour la Galerie Parcours de l’ArtAvignon Tourisme (Halles), l’imprimerie De Rudder, Danièle Kapel-Marcovici, Présidente et Fondatrice de la Villa Datriset les annonceurs.

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Documents

Brochure 64 pages > Parcours de l'Art 2014