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Les coups de coeur des étapes du camion pédagogique N° 103 N° 103 N° 103 N° 103 N° 103 24 - 27 septembre 2012 Une semaine à Compiègne...

Bruit de Terroirs N° 104-compiègnela chambre de l’impératrice, le salon des fleurs, la salle des gar-des, la galerie de bal, le salon des cartes, le théâtre. Tapisseries, sculptures

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Une semaine à Compiègne...

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Quelques nouvelles de l'

ous voilà maintenant à Compiègne… toujours dans le département de l’Oise oùnus aurons donc fait deux haltes, cette année! La cité impériale nous reçoit pourla 6ème fois de rang et c’est toujours avec autant de plaisir que nous revenons au

L’ÉDITIORIAL

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Nlycée Charles de Gaulle.

Une nouvelle clase nous était confiée et nous allions, comme toujours, voir les gros progrèsque certains allaient réaliser en quelques jours à peine. La magie du camion allait unenouvelle fois fonctionner, pour notre plus grand bonheur.

Bien sûr, tous les élèves n’auront pas profiter de la même façon de « l’apport camionesque», mais c’est une situation que nous connaissons bien désormais et ceux qui se sont donnésà fond ont accompli un fort joli parcours durant cette semaine…parcours qui leur aurapermis de se distinguer et d’obtenir une option amplement méritée pour faire partie duprochain stage professionnalisant. Tous ne seront pas hélas confirmés, faute de place, maisnous avons voulu saluer les efforts accomplis.

Jeudi dans la nuit, notre cher camion a fermé ses portes et a roulé toute la nuit pourrejoindre sa prochaine destination… Pontarlier dans le Haut-Doubs… où nous retrouveronsune nouvelle classe de jeunes élèves hôteliers…

A bientôt donc !

Philippe GombertPrésident de Patrimoine & Terroirs

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COMPIÈGNE, LA VILLE IMPÉRIALE

Située dans l’Oise, à 65kmau nord de Paris, Compiè-gne est située en aval duconfluent entre l ’Oise etl’Aisne.Le site était déjà connu desgallo-romains comme pointde passage sur l’Oise à lajonction des territoires destribus installées à l’emplace-ment de Beauvais et celleshabitant l’actuel Soissons.Ce gué, situé au lieu dit « leclos des roses » était sansdoute gardé par un poste degarde militaire comme sem-ble en attester la découver-te lors de fouilles d’un bâti-ment romain. En revanche àpart quelques « villae » dansles environs, les foui l lesn’ont pas permis de décou-vrir de vestiges gallo-ro-mains.I l faut at tendre l’époquemérovingienne pour trouverdes traces incontestables del’occupation des lieux. En715, le neustrien Ragenfred,maire du palais de Dagobert

En 884, Carloman II et lesVikings signent la trêve deCompiègne qui met un ter-me aux rapines des nor-mands dans la région.Après ces temps troublés, laville qui s’est développéecahin-caha connaît un peude calme et se voit doter parLouis VI de France le droitde ses propres institutionscommunales.En 1357, Charles V le Sageréunit à Compiègne les Etats-Généraux face aux menéesdu Prévôt des marchandsEtienne Marcel. Après sonéchec, Etienne Marcel mour-ra à Paris l’année suivante.Le 23 mai 1430, les Bour-guignons assiègent Compiè-gne où s’est réfugiée unecertaine… Jeanne d’Arc.Lors d’une sortie sur la rivedroite de l’Oise, la jeunefemme est capturée. Elle esttransférée à Rouen et livréeaux anglais ; condamnéepour sorcellerie et hérésiepar l’évêque français Cau-chon elle est brulée vive le30 mai 1430.C’est encore à Compiègneque sont signés en 1756 et1764 deux traités avec laRépublique de Gênes pourle rattachement à la Francede la Corse où naît le 15août 1769 Napoléon Bona-parte.En 1770, Louis XV et le fu-tur Louis XVI accueillent auChâteau de Compiègne l’ar-chiduchesse Marie-Antoinettequi vient d’arriver en France.Après la Révolution au coursde laquelle sont guillotinéesles 16 carmélites de la con-grégation de la ville, l’Em-

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III, bat les Austrasiens dansla forêt de Cuise près deCompiègne. En 757, Tassi-lon III, duc de Bavière, aprèsavoir longtemps combattules carolingiens, fait sermentd’allégeance à Compiègneà Pépin le Bref dont il de-vient le vassal.En août 867, par le traitéde Compiègne, Charles leChauve, fils de Charlemagneet roi de la Francie occiden-tale, se voit contraint de cé-der le Cotentin, l’Avranchinet les îles anglo-normandesà Salomon duc de Breta-gne. En 876, ce même Char-les le chauve, fait édifier labasilique Notre-Dame sur lemodèle d’Aix-la-Chapelle.Elle deviendra la future ab-baye Sainte Corneille. C’estdans cette basilique Notre-Dame que sera couronné etsacré le 8 décembre 877 LouisII de France. On peut noteravec amusement que l’archevê-que qui officie n’est autre quecelui de Reims, Hincmar !

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pire apporte le calme àCompiègne et c’est là queNapoléon 1er accueille sajeune épouse Marie-Louised’Autriche en 1810.Le 9 août 1832, un nouveaucouple princier y célèbreson union : le roi des belgesLéopold 1er y épouse Loui-se d’Orléans, fille de Louis-Philippe, roi des françaisdepuis à peine deux ans.Compiègne connaît son heu-re la plus glorieuse sous leSecond empire : de 1856 à1869, Louis-Napoléon etEugénie de Montijo y pas-sent avec leur fils des mo-ments privilégiés loin de lapesanteur de l ’é t ique t teo f f i c i e l l e . L ’ impé r a t r i c en’oubliera jamais ces an-nées de bonheur et y feraune dernière visite incogni-to à la fin de sa vie.Après la 1ère Guerre mondia-le, le 11 novembre 1918,c’est en forêt de Compiègneprès de Rethondes, qu’estsigné l’Armistice entre l’Al-lemagne et la France. Cesera dans cette même futaiedevenue clairière qu’AdolfHitler et le général Pétainsigneront le 22 juin 1940un nouvel armistice.Durant l ’Occupation, lesnazis installent un camp detransit et d’internement d’oùpartira vers Auschwitz le 6juillet 1942 le premier trainde déportés politiques. Par-mi eux on compte les mem-bres du réseau de résistan-ce « Réseau Compiègne », l’undes tous premiers groupes ar-més formés. La plupart des dé-portés ne reviendront pas.

De nos jours, Compiègneaffirme fièrement son richepassé et tournée résolumentvers l’avenir se veut à lapointe du progrès technolo-gique depuis l’ouverture en1972 de son université detechnologie qui propose desformations généralistes dansles domaines de la mécani-que, de l’informatique, desprocédés industriels et dessystèmes urbains.

COMPIÈGNE, LA VILLE IMPÉRIALE (SUITE)

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Au carrefour des routes reliant Pa-ris et le nord de l’Europe, elle estun lieu de séjour des plus agréa-bles et accueille de plus en plusde citadins fuyant l’agitation de lagrande mégapole parisienne.

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A partir de la dynastie méro-vingienne Compiègne devientun lieu d’habitation très prisédes rois de France, mais seule-ment à titre occasionnel. Jus-qu’au Moyen-Âge, le roi estune sorte de nomade en sonroyaume, déménageant de châ-teau en château en emmenantson mobilier, sa vaisselle et toutson train de maison avec lui ;en ces temps troublés cela pa-raît bien raisonnable !En 1380, Charles V, dit le Sagedans le sens de « savant » dé-cide d’y installer une forteressequi deviendra un palais. La fré-quence des séjours royaux s’in-tensifie et le Palais devient plusconfortable en même tempsqu’il s’enrichie tant au niveaude son architecture que de sadécoration intérieure.Au fil des siècles de nom-breux travaux d’embellisse-ment sont effectués :Ainsi, en 1751, Louis XVlance des travaux dont ilconfie la réalisation àl’architecte Ange-JacquesGabriel.

Sous le 1er empire, le châteauest intégré au domaine impé-rial et Napoléon Ier y installe,avant leur mariage, sa futureépouse Marie-Louise.En 1856, devenu empereursous le nom de Napoléon III ,Louis-Napoléon Bonaparte pas-se avec la cour une partie del’automne et fait aménager lesjardins : la trouée des Beaux-Monts, le berceau de Marie-Louise et la grande galerie debal datent de cette période.Pendant les 18 ans du Secondempire, Napoléon et Eugéniede Montijo, son épouse, quiadorent Compiègne, y passentle plus clair de leur temps. Lesguides se plaisent à raconterla dernière visite que fit au châ-teau l’ex –impératrice Eugé-nie : elle revint en effet inco-gnito à Compiègne, âgée etmalade, sur le chemin de sonEspagne natale où elle ache-va ses jours.Aujourd’hui le palais est un lieude visite très apprécié des visi-teurs venant du monde entieret qui se pressent pour admirer

les somptueux appartements etles magnifiques jardins tantaimés des souverains et de lacour impériale.Une exposition permanente aété installée en 1953 dans lesanciens appartements des hautsdignitaires impériaux. Il rassem-ble de nombreuses peintures etsculptures, mais égalementmobiliers et cadeaux offerts auxsouverains. On peut y aperce-voir également, l’émouvantestatue du prince impérial. Réa-lisée par Carpeaux elle repré-sente le prince âgé de 9 ansposant fièrement avec sonchien Néro.Parmi les lieux favoris des visi-teurs, on trouve les appartementshistoriques qui ont accueilli toutau long de l’histoire les souve-rains et leurs hôtes de prestige.L’atmosphère moins solennelleque dans les palais « officiels »comme celui des Tuileries, réjouis-sait tout particulièrement Napo-léon et Eugénie . On peut, grâ-ce aux restaurations effectuéesdepuis la fin du XXème siècle,admirer près de quarante piècesmeublées et décorées somptueu-sement et restituant le cadre devie de l’époque. On peut dé-couvrir notamment le salon dudéjeuner, l’escalier de la reine,la chambre de l’impératrice, lesalon des fleurs, la salle des gar-des, la galerie de bal, le salondes cartes, le théâtre. Tapisseries,sculptures et peintures complètentluxueusement le tout. Il ne man-que plus que la musique d’Of-fenbach ou des Strauss et le frô-lement sur le parquet des robesà crinolines. Tout ceci parait bienlointain, et pourtant nous n’ensommes séparés que par un peuplus d’un siècle !

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LE PALAIS DE COMPIÈGNE

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LA GUERRE, L’OCCUPATION ET LA RÉSISTANCE DANS L’OISE

L’Entre-Deux-Guerres est marquépar les revendications territoria-les grandissantes d’Adolf Hitler,Chancelier du IIIème Reich et unclimat violemment xénophobe etantisémite.Hitler et ses armées occupent laRhénanie puis annexent l’Autri-che et a Tchécoslovaquie.Après l’invasion de la Polognele 1er septembre 1939, l’Angle-terre et la France déclarent laguerre à l’Allemagne nazie. Maispendant plusieurs mois il ne sepasse rien, c’est la Drôle de guer-re. Dans l’Oise, comme dansl’ensemble du territoire, on sesent en sécurité à l’abri de la Li-gne Maginot. Mais tandis quele gouvernement et la populationfrançais restent dans l’idée du dé-roulement d’une guerre commecelle de 1914-1918, l’Allema-gne s’est au contraire préparéeà une guerre moderne ; elle lan-ce une offensive brutale et rapi-de en mai 1940 en direction del’Aisne et de l’Oise afin d’encer-cler les troupes alliées engagéesen Belgique.Après l’occupation de Saint-Quentin et des combats très vio-lents dans l’Aisne et l’Oise, la87ème division d’Afrique se batsur le canal de l’Oise à la Sam-bre début juin 1940.La progression des allemands estirrésistible et le 14 juin, Compiè-gne est occupée alors qu’aumême moment Paris est décla-rée ville ouverte. L’Armistice estsigné dans la forêt de Compiè-gne, dans la clairière de Rethon-des le 22 juin 1940.Revanchard, Hitler a exigé quel’armistice soit signé dans le lieumême où avait été signée la ca-pitulation des armées allemandesen 1918 !

Alors que l’armée françaisecompte déjà 93.000 morts et250.000 blessés en moins dedeux mois, deux millions d’hom-mes prennent le chemin de lacaptivité en Allemagne.Le territoire national est morceléet Compiègne se retrouve enzone occupée, soumise à la ré-quisition des immeubles par lestroupes allemandes. Du jour aulendemain, tous les signes de l’oc-cupation se manifestent et cou-vre-feu et restrictions alimentairessont mises en place par une mu-nicipalité sous tutelle de l’enne-mi. Bien vite, les juifs, les francs-maçons et les communistes, maiségalement les tziganes et les ho-mosexuels sont persécutés.Réfugié à Vichy, le gouvernementfrançais qui reste souverain enapparence, se rapproche desnazis et prend une série de me-sures infamantes et discriminatoi-res à l’égard d’une partie de sapopulation.En 1942, pour répondre auxbesoins constants de main-d’œu-vre des allemands, le gouverne-ment français instaure la Relèvepuis le Service du Travail Obli-gatoire.Ces mesures très impopulairesaccroissent le ressentiment de lapopulation.

Seule lueur d’espoir, l’appel àla rébellion d’un général fran-çais, réfugié en Angleterre, Char-les de Gaulle appellent les pa-triotes français à la désobéissan-ce et à la lutte contre l’ennemi.C’est dans ce contexte que l’undes tous premiers groupes de Ré-sistance est créé dans l’Oise.Malheureusement, mal organiséet peu armé, il ne peu mener quedes combats très sporadiques et

tous ses membres seront rapide-ment repérés, arrêtés et finale-ment déportés vers le camp d’ex-termination d’Auschwitz en Po-logne. Très peu reviendront.D’autres prennent la relève et,dès la fin de 1943, même si larépression est de plus en plus fé-roce, l’espoir renaît.Dès février 1944, les forces dela France libre participent acti-vement aux actions militaires surle terrain et préparent la libéra-tion du territoire.Le 1er septembre 1944, la 4ème

division d’infanterie américaine,qui a débarqué en juillet en Nor-mandie, libère Compiègne etfonce vers la Belgique pour cou-per la retraite aux convois alle-mands qui tentent de rentrer dé-fendre leur patrie.

Comme dans le reste de la Fran-ce, les scènes de liesse populai-re se multiplient pendant plu-sieurs jours. Lorsque l’heure desbilans sonnera dans les semai-nes suivantes, il faudra réalisercombien le tribut payé par Com-piègne et l’Oise aura été lourd :plusieurs milliers d’habitants dela région sont morts, blessés, ouportés disparus. Des 2162 dé-portés qui ont quitté Compiègnepar le « Dernier train » le 2 juillet1944, plus d’un millier ne sontpas arrivés au terme du voyageet très peu reviendront, marquésà jamais par l’horreur de cequ’ils ont vécu.Le 1er juillet 2012, la municipa-lité de Compiègne leur a renduhommage ainsi qu’à tous ceuxqui avaient tellement souffert pen-dant ces 4 années.« Que nul n’oublie leur sacrifi-ce » a-t-il été longuement répé-té ! Qu’il en soit ainsi !

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LA DIVINE

Suzanne Rachel Flore LEN-GLEN est née à Paris le 24mai 1899. Surnommée « laDivine » elle a été la pre-mière star internationale dutennis féminin.

C’est en 1910 que son pèrelui fait découvrir le tennis enlui offrant sa première raquet-te de tennis pour qu’ellepuisse s’amuser sur le courtde tennis de la propriété fa-miliale à Marest-sur-Matzdans l’Oise.

Très vite l’aisance de la jeu-ne fille devient évidente etson père décide de l’entraî-ner. Elle progresse rapide-ment et joue bientôt au ten-nis club de Nice. Elle dis-pute son premier tournoi sé-nior en 1912 alors qu’ellen’a pas 13 ans ; repérée parle champion néo-zélandaisAnthony Wilding elle de-vient sa partenaire en dou-ble mixte.

En 1914, elle devient cham-pionne du monde sur terrebattue à Saint-Cloud.Après la fin de la guerre, Su-zanne Lenglen joue le tour-noi de Wimbledon et affron-te la septuple gagnante dutournoi l’anglaise DorothyLambert Chambers. A la stu-péfaction générale la jeune

française remporte le tour-noi. Elle enchaînera les suc-cès à Wimbledon jusqu’en1926. Dans le même temps,elle gagne également parsix fois les internationaux deFrance en simple.

Imbattable, la jeune femmegagne, en 1920, trois mé-dailles aux jeux olympiquesd’Anvers, dont l’or en sim-ple et en double.

Suzanne Lenglen devientchampionne du monde surterre battue à six reprises.Au total Suzanne Lenglen ga-gne 241 tournois et enchaîne171 victoires consécutives.

Coqueluche des foules, elledomine et transforme le ten-nis féminin : elle opère denombreux changements dansle tennis, améliore les tech-niques et invente une nouvel-le façon de s’habiller pourjouer, étant notamment lapremière à porter des jupescourtes.

En 1926, un incident à Wim-bledon précipite la fin de sacarrière en tant qu’amateur.Elle passe sur le circuit profes-sionnel et prend part à unegrande tournée professionnelleaux Etats-Unis où elle remporteles 38 matchs qu’elle disputeface à Mary Browne.

En 1927, elle rentre à Paris oùelle ouvre une école de tennisqui sera reconnue en 1936comme centre fédéral d’entraî-nement français.

En juin 1938, la presse annon-ce une bien triste nouvelle : lachampionne est atteinte d’uneleucémie. Quelques jours avantsa mort elle devient aveugle ets’éteint le 4 juillet 1938.

Suzanne Lenglen aura été laplus célèbre championne detennis française. A Rolland-Garros son nom a été donnéen 1998 à l’un des courts.

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LE PODIUM DE L’ÉTAPE

Lors de chaque étape, 4 menus thématiques sont servis aux 42convives qui nous font le plaisir de participer aux soirées gastro-nomiques organisées dans le restaurant d’application du lycée,en raison de l’indisponibilité temporaire du camion Patrimoine etterroirs.

Ces soirées sont autant d’occasions de faire un parcours initiatique dans la France desTerroirs, mais aussi, pour les élèves, de montrer l’étendue de leur talent, de leur volonté etde leurs progrès.

Chaque soirée est consacrée à un terroir différent et donc à une des facettes de notre gastrono-mie. Tous ces menus sont notés par les convives, ce qui nous permet, au terme de l’étape, dedresser le bilan des préférences des invités, tant au niveau des mets que des boissons. Cela nousapporte également un bon instrument pédagogique pour débattre avec les élèves de la soirée dela veille.

Le menu que nous vous proposons de découvrir ci-dessous est donc la synthèse de la semainepassée à Compiègne en compagnie des élèves du Lycée Charles de Gaulle.

Ciel de Poissy(Cocktail à base de Noyau de Poissy)

AOC Bordeaux blanc(Vin de Bordeaux - Soirée Île-de-France)

AOC Cahors(Vin rouge du Sud-Ouest - Soirée Île-de-France)

Cafés Malongo

LE PALMARÈS CULINAIRE

LE PALMARÈS BACCHIQUE

Tarte fine au boudin noir de Paris(Soirée Île-de-France)

Soupe cressonnière(Soirée Île-de-France)

Magret de canard à l’orange(Soirée Île-de-France)

Brie de Meaux et son mendiant au miel(Soirée Île-de-France)

Crème glacée au Kirsch de Fougerolles et sa nage d’agrumes(Soirée Franche-Comté)

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ILS SE SONT DISTINGUÉS LORS DE L’ÉTAPE

Certains des élèves qui nous ont été confiés se sont particulièrement distingués, par leurenvie, leur volonté et leur comportement général. Nous avons travaillé exclusivement avecles élèves de Terminale Bac Pro.Rappelons ici que 16 élèves formeront la Promotion « Raymond Oliver » (session destage d’hiver), composée des meilleurs élèves des lycées :

- « Roberval » de Breuil le Vert- « Charles de Gaulle » de Compiègne- « François Mitterrand » de Château-Chinon- « Henri Senez » de Hénin-Beaumont- « Baudimont St Charles » d’Arras

La liste définitive des élèves sélectionnés sera donc connue le 30 novembre, à l’issue de ladernière étape de sélection. Toutefois, des options seront levées au fur et à mesure del’avancement de la tournée, et ce en fonction de la qualité des classes qui nous serontconfiées.Toutes ces options ne seront certainement pas levées mais elles indiquent à ceux qui les ontreçues, la reconnaissance des progrès accomplis et l’investissement effectué lors de cettesession pédagogique.

5 élèves ont été distingués à Compiègne.Ils ont donc obtenu une option:

Julien COMTE - serviceMelvin HAUTREUX – cuisine

Charlotte NAESSENS - serviceNicolas RUELLE – cuisine

Christelle TCHOUAKAM - cuisine

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Ces stages intensifs sont l’occasion pour nos élèves de démontrer leurs quali tésprofessionnelles, leurs capacités d’adaptation ainsi que leurs aptitudes à travailler en équipe.Tout au long de ces 6 semaines, ils auront l’occasion de rencontrer nombre de professionnels.Ils seront évalués tout au long de leur stage et tous ceux qui se seront distingués durant ces6 semaines partiront avec une promesse d’emploi chez l’un de nos partenaires professionnels,dès l’obtention de leur diplôme.

ILS SE SONT DISTINGUÉS LORS DE L’ÉTAPE (SUITE)PPPPPALMARÈSALMARÈSALMARÈSALMARÈSALMARÈSPPPPPALMARÈSALMARÈSALMARÈSALMARÈSALMARÈS

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2, rue de l’aubrac - V.1.P - 94595 Rungis Cedex 517

Tél.: 01.56.71.19.90 - Fax : 01.56.71.19.98

Site internet : http://www.patrimoine-et-terroirs.fr