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ÇA CONTINUE CONTINUE CONTINUE CONTINUE CONTINUE... ... ... ... ... Le journal de stage de la promotion Prosper Montagné 1 Rungis - Promotion Prosper Montagné du 16/01/2012 au 29/01/2012 Voilà maintenant 3 semaines que la promotion est au tra- vail et que nous voyons les caractères et les personnali- tés s’affirmer. Nous pouvons aussi voir grandir certains de ces jeunes stagiaires, tandis que d’autres ont plus de mal à trouver leur place dans ce dispositif, nouveau pour eux, et qui ne laissent pas la pla- ce à la nonchalance. Ici, nulle possibilité de faire sem- blant ; ceux qui travaillent progressent et s’affirment et ceux qui flânent un peu ont beaucoup de mal à trouver leurs marques…car il n’est pas possible de faire illusion bien longtemps, tant le tra- vail est important et deman- de un investissement et une attention permanents… Malgré les recommandations et les avertissements prodi- N° 98 N° 98 N° 98 N° 98 N° 98 gués depuis le début du sta- ge, certains ne se sont pas mis au travail quand il le fallait, si bien que l’inévita- ble s’est produit…. Après deux premières soirées me- nées cahin-caha, la sanction tombait lors de la troisième…le spectacle allait être annulé, faute de maîtri- se et compte tenu des nom- breuses approximations dé- celées lors des répétitions. Malheureusement, la soirée suivante, consacrée à la Bre- tagne, n’allait pas non plus être à la hauteur de nos es- pérances, même si le renfort des anciens, aujourd’hui à l’IPAMRA, allait être de na- ture à masquer les lacunes de la promotion Montagné et à ravir les convives. Le retard accumulé ne se rat- trape pas… Je le leur avais pourtant rabâché, tout au long de ces 3 premières semaines…mais certains ne m’ont pas cru… Ils ont eu tort… Maintenant, gageons que l’annulation, totale ou par- tielle, des spectacles de cet- te 4ème semaine, soit béné- fique et permette à tous de se reprendre…pour que les 4 soirées restantes soient couronnées de succès…

Bruit de Terroirs N° 98 - RUNGIS promo Montagné · préparation cuisine. ... guide nous a appris énormé-ment de choses sur l’histoire ... d’une mer très agitée : pluie,

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ÇÇÇÇÇAAAAA CONTINUECONTINUECONTINUECONTINUECONTINUE...............

Le journal de stage de la promotion Prosper Montagné

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Rungis - PromotionProsper Montagné

du 16/01/2012 au 29/01/2012

Voilà maintenant 3 semainesque la promotion est au tra-vail et que nous voyons lescaractères et les personnali-tés s’affirmer. Nous pouvonsaussi voir grandir certains deces jeunes stagiaires, tandisque d’autres ont plus de malà trouver leur place dans cedispositif, nouveau pour eux,et qui ne laissent pas la pla-ce à la nonchalance. Ici,nulle possibilité de faire sem-blant ; ceux qui travaillentprogressent et s’affirment etceux qui flânent un peu ontbeaucoup de mal à trouverleurs marques…car il n’estpas possible de faire illusionbien longtemps, tant le tra-vail est important et deman-de un investissement et uneattention permanents…Malgré les recommandationset les avertissements prodi-

N° 98N° 98N° 98N° 98N° 98

gués depuis le début du sta-ge, certains ne se sont pasmis au travail quand il lefallait, si bien que l’inévita-ble s’est produit…. Aprèsdeux premières soirées me-nées cahin-caha, la sanctiontombai t lo r s de latroisième…le spectacle allaitêtre annulé, faute de maîtri-se et compte tenu des nom-breuses approximations dé-celées lors des répétitions.Malheureusement, la soiréesuivante, consacrée à la Bre-tagne, n’allait pas non plusêtre à la hauteur de nos es-pérances, même si le renfortdes anciens, aujourd’hui à

l’IPAMRA, allait être de na-ture à masquer les lacunesde la promotion Montagnéet à ravir les convives.Le retard accumulé ne se rat-trape pas… Je le leur avaispourtant rabâché, tout au longde ces 3 premièressemaines…mais certains nem’ont pas cru… Ils ont eu tort…

Maintenant, gageons quel’annulation, totale ou par-tielle, des spectacles de cet-te 4ème semaine, soit béné-fique et permette à tous dese reprendre…pour que les4 soirées restantes soientcouronnées de succès…

lundi 16 janivier : Déjeûner et débriefing chez Elior. Training soirée: expressions orale etartistique, gestuelle.

Mardi 17 janvier : Training soirée Normandie. TP Soirée. Mise en place salle et prépa-ration cuisine. Visite du secteur marée du MIN à l’issue de la soirée.

Mercredi 18 janvier : Training soirées.

Jeudi 19 janvier : Visite Brasseries Flo.

Vendredi 20 janvier : Training soirée Aqutaine. TP Soirée.. Mise en place salle etpréparation cuisine.

Dimanche 22 janvier : Sur les traces du roi soleil, visite du château de Versailles.

Lundi 23 janvier : Visite des caves Mercier à Épernay, suivie d’un dejeûner auchampagne.

Mardi 24 janvier : Training soirée Corse. TP Soirée. Mise en place salle et préparationcuisine.

Mercredi 25 janvier : Training communication et gestuelle.

Jeudi 26 janvier : Session pratique chez Riembecker (Groupe cuisine) ou sessioncaféologie chez Illy caffé (Groupe salle).

Vendredi 27 janvier : Training soirée Bretagne. TP Soirée. Mise en place salle etpréparation cuisine.

Dimanche 29 janvier : Comédie musicale «Mamma mia!».

PPPPPROGRAMMEROGRAMMEROGRAMMEROGRAMMEROGRAMME DESDESDESDESDES SEMAINESSEMAINESSEMAINESSEMAINESSEMAINES 3 3 3 3 3 ETETETETET 4 4 4 4 4

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Le premier contact avec lesrépétitions en vue des soiréessur le camion Patrimoine etTerroirs est difficile pour toutle monde et les problèmesde fond apparaissent dès lapremière lecture du texte:nous avons tous du mal àreplacer les personnageshistoriques dans leur contex-te. Il faut bien dire que nosconnaissances en histoiresont très proches du zéroabsolu et que nous n’avonssouvent jamais entendu par-ler de ceux que nous som-mes sensés interpréter. Cen’est donc pas gagné, maisalors pas du tout même.Mais restons positifs.

Le premier jour, Philippenous a distribué un dossiertrès volumineux dans lequelfiguraient nos textes classéspar soirée. En nous les re-mettant il a bien insisté surle fait que nous devions com-mencer tout de suite à tra-vail ler parce que, sinon,nous courrions à la catastro-phe. Le problème, c’est queles soirées paraissaient bienlointaines et que nous noussommes tous laissés prendrepar le temps.

Forcément, à l’heure de lapremière répétition, le résul-

PPPPPREMIÈREREMIÈREREMIÈREREMIÈREREMIÈRE RÉPÉTITIONRÉPÉTITIONRÉPÉTITIONRÉPÉTITIONRÉPÉTITION SURSURSURSURSUR LELELELELE CAMIONCAMIONCAMIONCAMIONCAMION

PAR MATHILDE LEMANSKI ET ANTOINE VENTURA

tat de notre manque de tra-vail s’est fait sentir tout desuite et, au fur et à mesure,nous avons vu le visage de« Papy » se décomposer :personne ne connaissantvraiment les textes ni les pa-roles des chansons, la soi-rée promet d’être complète-ment ratée : Pauline, la futu-re directrice de soirée estcomplètement stressée et ar-rive à peine à bafouillerquelques phrases, Julien neconnaît aucune chanson,Mathilde ne connaît pas lefromage ni le dessert (c’estembêtant pour un maîtred’hôtel…), Elora et Mouin-da ne sont des pros….que

du sommeil, bref c’est lacata ! Heureusement queCharline se révèle une excel-lente actrice et nous bluffetous, mais à elle seule cesera difficile de sauver lasoirée…

Du coup, nous avons décou-vert un Papy très énervé etqui nous a annoncé que, saufmiracle, nous allions être larisée du public que nos pré-décesseurs ont habitué à desprestations de très grandequalité.

Mais nous n’avons pas ditnotre dernier mot et nous al-lons tous essayer de releverle défi et nous mettre au tra-vail. Après tout, ce n’est quela première répétition, il yen aura d’autres et à nousde faire honneur à ProsperMontagné, le parrain denotre promotion. Affaire àsuivre !

Voici l’histoire de la découver-te de cet endroit extraordinai-re par deux jeunes gens Tiffa-ny et Damien.Le Musée Grévin est un lieumythique, fantastique, on pour-rait même dire féérique ! Untemple de l’Illusion en trois di-mensions, hors normes, presqueau-delà de la réalité, mais quiretrace l’histoire des hommes enquelques tableaux rendant auxpersonnages leur époque et leurpersonnalité ainsi que leur pla-ce dans l’histoire.Chaque salle correspond à uneépoque et à un lieu et c’est cet-te succession rapide de mo-ments choisis qui lui donne soncôté extraordinaire.La visite commence par le «Palais des mirages » qui est unesuccession de miroirs se reflé-tant à l’infini. Les décors et lamusique s’associent tout aulong de la visite pour nous trans-porter dans une autre réalité.On passe ainsi de l’Inde avecses jungles et ses femmes ma-gnifiques à l’Angleterre d’Hen-ry VIII avant de revenir assisterà des scènes célèbres de laRévolution. On y côtoie lespersonnages les plus étonnantstous unis dans une immobilitéqui étrangement leur redonnevie. Nous sentant provoquésnous avons essayé de commu-niquer : Ecoutons Damien« Je leur ai parléElles m’ont ignoréJe les ai chatouilléesElles n’ont pas bronché ! »A la fois frustrés et amusés,nous avons continué notre voya-ge dans le temps et l’espace :notre rencontre avec Gandhi aété celle de la sagesse, avec

AAAAAUUUUU MUSÉEMUSÉEMUSÉEMUSÉEMUSÉE G G G G GRÉVINRÉVINRÉVINRÉVINRÉVIN

PAR TIFFANY CANDELOT ET DAMIEN VILLIERS

Picasso et Da Vinci celle del’allégresse…Au fur et à mesure que nousprogressons l’émotion se mêleau pur amusement et c’est avecravissement que nous nous re-trouvons dans une salle entiè-rement consacrée aux person-nages de notre époque, qu’ilsappartiennent au monde de lapolitique ou à celui des sportsou du spectacle. C’est ainsi quenous avons eu le plaisir de voir

notre Tony Parker national tan-dis que les filles restaient scot-chées à la statue de cire du «beau Georges » … Clooney, ofcourse , What else ? Nous avonspu voir pêle-mêle Nicolas Sarko-zy plus vrai que nature, Diam’ssuperbe, Michaël Jackson maiségalement et Barak Obama ettant d’autres….Nous avons tous beaucoup aimécette visite que nous n’oublieronspas de sitôt. Merci Papy !

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En ce deuxième week-end denotre stage, Philippe nous aemmenés visiter le GrandRex. Cela tombait particuliè-rement bien pour Pierre quia toujours rêvé de devenirune star.Avec sa façade art-déco, savoute étoilée et ses décors ba-roques, le Grand Rex est unlieu d’exception que nousavons eu la chance de visiter.Nous avons commencé la vi-site par les coulisses et dé-couvert l’envers du décor.Nous avons tout d’abordemprunté un immense ascen-seur et sommes passés litté-ralement de l’autre côté del’écran.Tout nous rappelait les stu-dios de cinéma hollywoo-diens tels qu’aperçus sou-vent dans des émissions quileur sont consacrées.Malgré la voix « off » quinous guidait, Alexia n’étaitpas très rassurée, les bruita-ges et les jeux de lumière luiparaissant inquiétants. Al-lons, jeune fille, un peu decran, Pierre veille !

AAAAAUUUUU G G G G GRANDRANDRANDRANDRAND R R R R REXEXEXEXEX

PAR ALEXIA SARRUBA ET PIERRE PARSY

Le commentaire de l’audio-guide nous a appris énormé-ment de choses sur l’histoiredu Grand Rex comme surcelle du cinéma.Le Grand Rex a été construità partir de 1930 et les tra-vaux ont duré 2 ans. Le ci-néma est composé de six pe-tites salles pouvant contenir500 à 600 personnes. Etbien entendu, il y a la fa-meuse grande salle à la vou-te étoilée qui domine Pariscomme l’a voulu son créa-teur Jacques Haïk, architec-te d’origine tunisienne. LeGrand Rex a été classé aupa t r imoine mondia l del’Unesco en 1981. C’est leseul cinéma datant de l’En-tre-deux-guerres encore enfonctionnement ; mais si sesdécors et sa structure sont in-changés depuis son ouvertu-re, le cinéma a toujours évo-lué pour offrir à ses nom-breux visiteurs (ils sont plusd’un million par an) un con-fort parfait qui en fait unedes salles parisiennes lesplus confortables.

Après la visite de la tourétoilée, nous avons débou-ché sur une grande platefor-me entièrement peinte en vertdu sol au plafond pour réa-liser des effets spéciaux.Nous nous sommes retrouvésà bord d’un navire au cœurd’une mer très agitée : pluie,rafales de vent, et secoussesmultiples et violentes. Enquittant la plateforme nouspu visualiser la scène quenous venions de tourner :comme nous l’avions com-pris nous étions sur un ba-teau en pleine tempête !

Nous nous sommes ensuiteretrouvés directement dansune scène du célèbre King-Kong et pas n’importe la-quelle puisqu’il s’agit dumomen t po ignan t où legrand singe est finalementabattu.

Nous avons ensuite prêténos voix à des scénettes réa-l isées sans bande-son. I ls’agissait de dire « je vousaime » en doublant parfai-tement les acteurs qui appa-raissaient à l’écran. Impos-sible de copier sur les autrescar chacun d’entre nousavait le privilège d’avoir «sa » propre scène.A la fin, nous avons pu vi-sionner une bande-annonceet découvert que nous avi-ons joué dans un western.

Nous n’avions plus qu’ànous imaginer recevant unOscar ou un César et as-saillis par des nuées de pho-tographes et de paparazzis.Vive le cinéma !

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Notre « Chez nous » estun genre de Loft story pro-fessionnel.

Tout semble correspondre àune règle du jeu : 8 filles et8 garçons vivant ensembleet tous seuls dans une immen-se villa. Cela donne pas mald’émotion, de situations co-casses, de heurts et de dis-putes, d’histoires d’amour etau final un sacré bazar !

Dès le premier jour nousavons été conquis par la vil-la, son confort et un côtéconvivial fascinant. Nousavions entendu beaucoupd’histoires de ceux qui nousy avaient précédés et notam-ment celle des objets quichangeaient sans arrêt deplace. Dès le premier soir,nous avons pu constaterqu’il ne s’agissait pas de lé-gendes : si on ne prend passoin d’elle la maison se re-belle et, par exemple, les litssont sens dessus dessous ; demême les objets ont tendan-ce à se regrouper en un tasinforme un peu partout dansles chambres.

Seul remède dès lors : ran-ger le matin avant de partirpour ne pas subir une nou-velle colère de notre villabien-aimée (ça c’est au casoù elle lirait ce que nousécrivons…)

Autre exemple de nos sou-cis ménagers : le linge ;Blanc ou de couleur, propreou sale, il a tendance à dis-paraitre, notamment si l’ona eu le malheur d’utiliser la

NNNNNOOOOOTRETRETRETRETRE «C «C «C «C «CHEZHEZHEZHEZHEZ NOUSNOUSNOUSNOUSNOUS»»»»»PAR THÉOPHILE BAYE ET RÉMI PALLUD

machine à laver qui ronron-ne à la cave. En effet, le ditengin « mange » un bonquart des vêtements qui luisont confiés, ce qui est toutde même très embêtant.Nouvelle découverte : non,la vaisselle ne se lave pastoute seule et elle s’entasseà une allure alarmante.

Nous avons donc été obli-gés de renoncer à notre flem-mardise naturelle et à nouslancer dans une opération «C’est du propre ».

Pour couronner le tout, nousavons pu constater que sil’un d’entre nous prenait unedouche brulante d’une demi-heure, les quinze autres oc-cupants découvraient lesjoies de l’eau glacée : enjanvier au petit matin, c’esttrès, mais alors vraiment trèsdésagréable. Brrr…

Pour couronner le tout, plusles jours passent, plus unemorosité et une indifférencecertaine aux joies du ména-ge se sont installées. Si bien,qu’au bout d’une semaine,un séisme de forte amplitu-de nous a frappés de pleinfouet : la colère de nos troisencadrants de Patrimoine-et-Terroirs. Les murs en onttremblé, les ampoules ontéclaté tellement la tensionétait insoutenable.

Après cet événement indes-criptible, nous avons tous dé-cidé de nous tenir à carreau.

Mais cela va-t-il durer ?... àméditer !

PPPPPARISARISARISARISARIS S S S S STTTTTORORORORORYYYYY

PAR CHARLINE DELORIEUX ET JÉRÉMY DENISE

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Nous voici de retour pourvous raconter un nouvel épi-sode de nos folles aventuresparisiennes. En effet Papynous a permis d’assister augrand spectacle multimédiadénommé « Paris Story ».Nous avons pu ainsi voya-ger à travers les 2000 ansd’histoire de Paris. Guidéspar Victor Hugo, nous avonspeu à peu remonté le tempset pu découvrir les nombreu-ses facettes de la Ville lumiè-re, l’une des plus belles vil-les au monde.Paris est avant tout une villed’artistes, une véritable « lé-gende des siècles », dialo-gue permanent entre les arts,l’histoire et la joie de vivre,une ville magnifique dont lesplus grands poètes sont tom-bés amoureux.C’est à l’époque gauloiseque la ville prend forme àpartir d’un petit village depécheurs installé sur les ri-ves de la Seine. La cité desParisii s’appelle encore Lu-tèce mais, dès ce moment,en raison de son implanta-tion géographique, elle sedéveloppe inexorablement.Lorsque survient l’An 1000,qui voit la chrétienté entièrese couvrir d’églises, celle quiest devenue Paris, n’échap-pe pas à la règle et de nom-breuses églises sont construi-tes pour témoigner de la foide ses habitants et de sesrois, dont le tout puissantPhi l ippe-Auguste qui fai tcons t ru i re une ence in teautour de la ville et la doted’un donjon de plus de 30mètres de hauteur et 196 de

large, le Louvre, afin d’enassurer la défense.Au fil des siècles, la ville separe de nouveaux bâtiments,d’une cathédrale magnifi-que, Notre-Dame de Paris etde plusieurs palais royaux :le Louvre, bien entendu, maiségalement la Bastille, lesTuileries.Dans le même temps, de trèsnombreux artisans et petitsmétiers se développent. Par-mi eux, les métiers de bou-che, chers à notre cœur deprofessionnels de la restau-ration, bénéficient dès leMoyen-Âge, d’un marchéextraordinaire au cœur deParis, les Halles, dont Zoladisait qu’elles étaient le «ventre de Paris ». Les Hallesde Paris, ont laissé place denos jours au MIN de Rungismais elles ont permis pen-dant 800 ans d’alimenterl’une des régions les pluspeuplées d’Europe.Au XVIème siècle, la ville setransforme profondément :c’est l’époque de la Renais-

sance et l’héritage culturelet artistique subit l’assautdes idées et des créations ar-tistiques venues d’Italie. LaFrance et Paris découvrent,sous l’influence de François1er, les nombreux artistesitaliens dont Michel-Ange etLeonard de Vinci. En 1533,François 1er fait construire lepremier hôtel de ville etc’est aussi l’époque (1577)de la construction du pre-mier pont en pierre de Pa-ris, le « Pont neuf », quimalgré son nom est le plusancien pont de Paris. A l’ori-gine, les ponts sur la Seineétaient tous en bois et cou-verts de maisons et de com-merces qui ne demandaientqu’à s’écrouler, ce qu’ils fai-saient à chaque montée dufleuve…Sous Louis XIV, la ville perddéfinitivement son enceinte etles portes sont transforméesen arcs de triomphe. C’estl’époque de la percée dupremier grand axe et cellede l’apparition des jardins

PPPPPARISARISARISARISARIS S S S S STTTTTORORORORORYYYYY (((((SUITESUITESUITESUITESUITE)))))PAR CHARLINE DELORIEUX ET JÉRÉMY DENISE

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à la française et des prome-nades, comme cel le desChamps-Elysées.Pour mieux surveiller les no-bles, Louis XIV fait alorsconstruire Versailles et laCour quitte Paris qui n’enreste pas moins la ville despoètes et des artistes qui seretrouvent dans de nom-breux salons.

Avec la Révolution et l’Em-pire, Paris reprend sa placede capitale et vit tous les sou-bresauts d’une époque mou-vementée. Devenu empereursous le nom de Napoléon1er, Bonaparte embellit lavil le de nombreux monu-ments et, parmi ceux-ci,d’un Arc de triomphe à lagloire de ses victoires mili-taires. Il fait ériger, place dela Concorde, la fameuseobélisque de Louxor offerteà la France par l’Egypte etque l’on peut toujours admi-rer au bas de « la plus belleavenue du monde », lesChamps-Elysées.

Au cours du second empire,Louis-Napoléon confie la mo-dernisation de la ville au ba-ron Haussmann, qui va tota-lement transformer Paris pouren faire une ville moderne :détruisant les vieux quartierscentraux médiévaux, Hauss-mann crée des percées nord-sud et est-ouest. Il construitainsi de grandes avenuesrectilignes bordées d'arbreset d'immeubles cossus enpierre de taille afin de reliervisuellement les points fortsde la ville.

Au cours de la guerre de1870, Paris est assiégée parles prussiens. Les parisiens serévoltent contre le pouvoiren place au cours de laCommune de Paris. La villeest incendiée pendant lescombats qui opposent les pa-risiens aux « versaillais »,c'est-à-dire aux troupes res-tées fidèles au gouvernementqui s’est réfugié à Versailles.De nombreux bâtiments dontl’Hôtel de ville sont détruits.La répression est sanglante.En 1873, pour saluer le re-tour au calme, la basiliquedu Sacré-Cœur est construi-te sur la butte de Montmar-tre. C’est le deuxième mo-nument religieux le plus visi-té après la cathédrale No-tre-Dame.

En 1889, à l’occasion del’Exposition Universelle qui setient à Paris, un ingénieur degénie, Gustave Eiffel, lance laconstruction d’une immensetour de fer. C’est à l’époquela tour la plus haute du mon-

de mais il est prévu qu’ellesoit détruite après l’exposi-tion. Il n’en a heureusementrien été et cette drôle de tourde fer est devenue depuis lesymbole même de Paris !

Le voyage s ’achève, unvoyage dans le temps etdans l’une des plus ma-gnifiques villes au mon-de qui nous a tous beau-coup intéressés.

Cela fait maintenant deuxsemaines que l’aventure acommencé. Une aventu-re ? Mais oui, celle de 16jeunes gens, nos « superhéros » qui ne se connais-saient pas jusque là et sesont retrouvés installésdans une villa superbe àL’Haÿ- les -Roses où i lsétaient livrés à eux-mêmes.

« Super héros » ? Au boutde la première journée,on peut déjà en doutercompte tenu du niveau debêtises débitées ou com-mises.

C’es t que chacun fai tpreuve d’une personnali-té bien ancrée, ce qui nerend pas forcément la co-habitation évidente.

Prenons par exempleMouinda aux deux visa-ges, notre « maman »àtous un instant, puis laplus fofolle d’entre nousla minute d’après…

Chaque groupe a sesamoureux de Peynet. Lesnôtres s’appellent Charlé-my, ou Charline + Jéré-my, nos deux insépara-bles bourguignons ; cha-cun semble tellement in-capable de vivre tout seulque nous n’avons pas lecœur de les séparer etavons pris l’habitude deles cons idérer commeune sorte d’être double unpeu bizarre.

NNNNNOSOSOSOSOS DEUXDEUXDEUXDEUXDEUX PREMIÈRESPREMIÈRESPREMIÈRESPREMIÈRESPREMIÈRES SEMAINESSEMAINESSEMAINESSEMAINESSEMAINES DEDEDEDEDE STSTSTSTSTAAAAAGEGEGEGEGE

PAR ELORA GILLES ET PAULINE RATEAU

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Nous avons également «Damien les spatules » quinous concocte en perma-nence de très bons petitsplats, aidé par la gentilleAlexia si douce le matin ettotalement déchaînée le soir.Serait-elle un gremlin ?

Quant à Théophile le dor-meur, il ne semble se ré-veiller qu’au mot « théâ-tre » et nous éblouit alorspar ses prestations ; il enest de même de Rémi « thefirst » tant pour le travailque pour l’amusement.

La vie dans la villa est trèsagréable, il y a toujoursquelqu’un qui, en faisantle pitre, invente une nou-velle façon de dévalerl’escalier un peu rapide-ment et autrement que surses deux pieds. Bien con-tent alors celui qui éviteles hématomes : Mouin-da et Morgane en saventquelque chose tout com-me Antoine qui a « em-brassé » un peu violem-ment un poteau. Ah cesjeunes !

Nous avons eu égalementquelques démêlés avecles tâches ménagères :c’est ainsi que nous avonseu la mauvaise surprise deretirer du sèche-linge desvêtements parfaits… pourune poupée. Ceci bienentendu sans oublier quela machine à laver sem-ble éprouver une vérita-ble haine pour nos chaus-settes et les avale avecune belle constance.

Et puis surtout, ces deuxpremières semaines devie en commun ont étél ’occas ion de grandsmoments de fous rires etd’intense camaraderie.Nous savons déjà quenous n’oublierons jamaisces six semaines de sta-ge et que nous penseronstoujours à nos camaradeset aux moments passésensemble avec beaucoupde nostalgie.

Merci Patrimoine & Ter-roirs, encore une fois.

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TTTTTERMINUSERMINUSERMINUSERMINUSERMINUS NORDNORDNORDNORDNORD

PAR MORGANE HUART ET MOUINDA MAHOUATA

Le Terminus Nord est unegrande brasserie pari -sienne située en face dela gare du Nord, qui ac-cueille depuis 1926 uneclientèle de connaisseursattirés autant par sa car-te que par son décor uni-que. C’est là en ce pre-mier dimanche après no-tre arrivée que PhilippeGombert, Nanou, Laurentet Olivier, les responsa-bles du stage, nous ontinvités à dîner.

A peine installés dans lagrande salle aux murscouverts de miroirs, debois d’acajou et de cui-vre, nous admirons celieu extraordinaire qui estun mélange subtil d’in-fluence art déco et artnouveau de la Belle-épo-que avec ses lustres inouïset ses affiches très débutde siècle.

A no t re ar r ivée nousavons été accueillis parun ancien stagiaire, Téva,qui travaille dans cet éta-blissement comme Maîtred’Hôtel. Il sera notre hôtece soir et s’occupera qua-si exclusivement de nous.

Il nous a concocté un re-pas des plus fameux. Ju-gez -en vous -mêmes :après un kir au vin blancd’Alsace en guise d’apé-ritif, il nous propose, auchoix, « thon mi-cuit »ou « chiffonade de jam-bon de pays », puis « fi-let de bar à la plancha »ou « magret de canard ».Le dessert est à lui seulun morceau d’anthologiepuisqu’il s’agit d’un « Ti-ramisu à la crème de spé-culos ». Un vrai délice.Le tout arrosé d’un biensympathique BordeauxMarquise des Tours.

La soirée se passe de ma-nière très conviviale, les ri-res fusent et nous appré-cions l’aisance et le profes-sionnalisme de notre maî-tre d’hôtel qui se dédoublele temps d’une soirée, pourmieux nous servir, en unmaître de rang attentif ànotre bien-être et à notre sa-tisfaction.

A la fin du repas, nousavons la surprise de voirarriver tous les serveurs prèsde notre table pour un ma-gnifique « Joyeux anniver-saire » à l’intention deNanou, notre professeurde théâtre qui a pris uneannée de plus la veille.Nanou était toute émue etnous avons été bien heu-reux de nous associer auchant pour lui manifesternotre attachement.

Après ce délicieux repas etce moment de grande con-vivialité, nous avons reprisle RER pour rejoindre notre« home sweet home » biendécidés à prolonger la fêteà notre arrivée. Mais il étaitdéjà tard et l’envie de nousreposer à été la plus forte.C’est le cœur en fête et en-chantés de cette premièresortie que nous nous som-mes endormis !

A bientôt pour de nouvellesaventures.

Il était une fois seize élè-ves issus de plusieurs ly-cées regroupés dans unevilla parisienne et devantdécouvrir les règles de lavie en commun.Notre cher Papy nous abien énuméré les nom-breuses règles à respec-ter mais pour tout direnous l’avons écouté d’uneoreille très distraite.

Hélas, dès le deuxièmejour, nous avons eu lasurprise de découvrir quele Chevalier blanc sanspeur et sans reprochemissionné pour une ins-pection de la villa en no-tre absence, avait trans-mis son rapport.A notre retour, nous dé-couvrons que lorsque larègle n° 1 : faire son lit,n’est pas respectée, les litssont expédiés totalementdéfaits dans l’escalier.Comme i l faut ensui teprès d’une heure pourtout remettre en place,beaucoup parmi nous en

RRRRRÈGLEÈGLEÈGLEÈGLEÈGLE NUMÉRONUMÉRONUMÉRONUMÉRONUMÉRO UNUNUNUNUN: : : : : TTTTTOUJOURSOUJOURSOUJOURSOUJOURSOUJOURS FFFFFAIREAIREAIREAIREAIRE SONSONSONSONSON LITLITLITLITLIT

PAR BENJAMIN JOSEPH ET JULIEN VIEILLETOILE

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sont venus à la conclusionque le plus simple, c’étaitencore de faire les litsavant de quitter la villa.Seulement, voila, il y atoujours des obstinés, etchaque soir, en rentrantnous découvrions le spec-tacle démoralisant des litssans dessus dessous dansl’escalier.

Au bout de quelques jours,tout le monde a finalementcompris que nous ne ga-gnerions pas contre le «chevalier » et que le plussimple était de ne pas con-tinuer à se rebeller. La paixétait donc revenue.

Hélas, un matin, en arri-van t au camion, l ’und’entre nous s’est aperçuqu’il avait oublié son dos-sier et a envoyé le cheva-lier le récupérer. Mauvai-se idée : ce jour-là, devi-nez quoi… et oui, un cer-tain relâchement était sur-venu et les lits n’étaientpas tous faits. Sous lecoup de la colère, notrecher chevalier a jeté tousles lits sans exception parterre dans l’escalier. Lesvêtements, la literie ontsuivi le même chemin. Deretour sur le camion, no-tre tortionnaire… pardon,notre bien aimé respon-sable, s’est vanté de sonexploit et nous a annon-cé que ce serait doréna-vant la sanction à chaquemanquement à ce t tesacro sainte règle n° 1.Cette nuit-là, lorsque noussommes rentrés épuisés parune longue répétition, nousavons du passer une heu-re entière à tout ranger.

C’est étrange, depuis,plus personne ne partsans faire son li t et lechevalier et Philippe, go-guenards, nous répètentà l’envie : on savait bienque vous finiriez par com-prendre nos arguments…

LLLLLEEEEE SECONDSECONDSECONDSECONDSECOND DEDEDEDEDE CUISINECUISINECUISINECUISINECUISINE

PAR TIFFANY CANDELOT ET JÉRÉMY DENISE

Lorsque l'on assiste à une soi-rée sur le camion et qu'elleest réussie, tout le monde féli-cite le chef. Son rôle est im-portant bien entendu, maisquelles que soient les quali-tés du chef de cuisine, il nepourrait rien faire sans sonsecond.Sur le camion pendant les soi-rées, le second de cuisine estla personne la plus importan-te au cours du repas car il estcelui qui dirige la brigadependant que le chef est ensalle pour expliquer les tech-niques de préparation et decuisson. Avant le repas, c’estle chef qui a pris les décisionset organisé le travail de cha-cun, mais une fois la soiréedémarrée, tout repose sur lesecond et sur l’applicationqu’il va faire des consigneslaissées par le chef.Tout commence au petit ma-tin lorsqu’Olivier, notre forma-teur cuisine, vient nous rejoin-dre à la villa et boit avec nousun café avant de partir sur le

MIN de Rungis pour faire lesdifférents achats.C'est une aventure pour nouset nous sommes très attentifsaux conseils et aux consignesd'Olivier car ce n'est pas riende faire les achats pour lasoirée et en vue de préparerun repas le plus délicieuxpossible pour près de 50convives.Les achats terminés, nousavons rejoint l’un des restau-rants du MIN pour avaler, à9 heures du matin, un solidepetit déjeuner.Revenus sur le camion, le chefet son second commencent àavancer le travail sur certainsplats.Ils sont bientôt rejoints par lereste de la brigade et tous semettent au travail.C’est également au secondqu’incombe une tâche parti-culière : il est en effet le bou-langer de la soirée et là en-core c’est un sacré défi carréussir un bon pain est diffici-le. En outre lors de chaquesoirée, le boulanger prépare

deux sortes de pain s sur lethème gastronomique de lasoirée et la difficulté est doncdouble.En fin d’après-midi, la briga-de se réunit une dernière foispour un briefing et le seconds’assure alors qu’il a bien re-tenu toutes les consignes duchef et qu’il saura les faireappliquer.Il est déjà presque 19 h 30 etles clients commencent à arriver.Le second doit s’assurer quetout est prêt et procéder en-suite très rapidement à l’en-voi des différents plats.Avant le dessert, le seconddoit passer en salle pour par-ler des pains qui ont été ser-vis, détailler les techniques etla cuisson qui ont permis deles fabriquer. Il doit passerde table en table et recueillirles avis – même critiques- desconvives.

La soirée terminée, le secondaura la fierté d’avoir assistéle chef et contribué autant quelui à la réussite du repas gas-tronomique servi aux convi-ves de la soirée thématiqueorganisée sur le camion dePatrimoine-et-Terroirs.

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RRRRRESPONSABLEESPONSABLEESPONSABLEESPONSABLEESPONSABLE DEDEDEDEDE LALALALALA VILLAVILLAVILLAVILLAVILLA

PAR ELORA GILLES ET MOUINDA MAHOUATA

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Parmi les exercices que nousdevons faire durant le stage,figure « Le » bruit de terroirs.Il s’agit d’une rédaction surun sujet choisi par Philippe.C’est ainsi que j’ai reçucomme sujet de vous parlerde mon expérience en qua-lité de responsable de la vil-la où nous habitons au coursdu stage.Nous vivons à treize dansdes lieux très agréables,spacieux et terriblementconfortables. Seul hic : cha-que semaine, deux d’entrenous sont responsables desautres et de la façon dontnous nous comportons dansnotre espace de vie. Celacommence par la gestiondes clés, c’est-à-dire quenous les conservons, veillonsà ouvrir et à fermer la villa.Cela signifie bien entendud’être les premiers à arriverle soir après avoir été lesderniers à partir le matin.Il s’agit également de fairerespecter le couvre-feu sym-bolique de 11 heures (jesais, normalement c’est 22heures, mais 23 heuresc’est un peu plus facile àfaire respecter…). Là celadevient beaucoup plus dif-ficile que les clefs ! Pour toutdire, les ennuis sont très vitearrivés, les voisins nous ontaccusés de tapage nocturne.Ou plus exactement la voi-sine immédiate a considéréque nous étions beaucouptrop bruyants et a expriméà haute et intelligible voixtout le bien qu’elle pensaitdu bruit qui filtrait de la vil-la bien après minuit…

Ce n’est pas tout : commeresponsables de la villa nousdevons également veiller àce que la vaisselle et le mé-nage soient faits. Là encorec’est un problème car cesont toujours les mêmes quis’y collent et les mêmes quirefusent de faire le moindreeffort.Enfin, restons positifs, il y aau moins une chose qui nepose pas de problème, c’estétablir la liste hebdomadai-re des courses que nous re-mettons tous les vendredi soirà Philippe et qui lui permetde nous réapprovisionner lesamedi après-midi lorsqu’ilvient nous apporter les résul-tats de la semaine et les drapspour changer les lits.Pour conc lu re je d i ra iqu’être responsable sur lavilla n’est pas une sinécurecar trop de stagiaires secomportent comme des en-fants gâtés et à force c’estun peu pénible. J’avoue quej’ai été heureux de passer le

relais à l’équipe suivantemême si tout n’a pas été né-gatif. Cela aura été une ex-périence intéressante et fran-chement pour les semainessuivantes j’ai été beaucoupplus coopératif avec les res-ponsables sachant combienleur tâche était rude !

NNNNNOOOOOTRETRETRETRETRE PREMIÈREPREMIÈREPREMIÈREPREMIÈREPREMIÈRE SOIRÉESOIRÉESOIRÉESOIRÉESOIRÉE SURSURSURSURSUR LELELELELE CAMIONCAMIONCAMIONCAMIONCAMION

PAR MATHILDE LEMANSKI ET PAULINE RATEAU

La première soirée de lapromotion MONTAGNE étaitconsacrée à la régionNormandie, riche d’Histoire!A l’approche de cette soirée siimportante nous avons tousconnu un immense stress eténormément d’excitation à lapensée d’être responsablespendant cinq heures du bien-être de 42 convives !

A l’arrivée des clients, à19H30, l’excitation était à soncomble. L’atmosphère étaitélectrique car beaucoup d’entrenous appréhendaient cettepremière soirée si importantepour la suite.Il fallait se jeter à l’eau et nousl’avons fait.

La soirée ne s’est pasextrêmement bien passée maisheureusement la qualité de lacuisine du chef a répondu àl’attente des clients.Heureusement car sesexplications ont parfois été trèshasardeuses.

En salle, la Directrice, Pauline,était terriblement stressée et n'apas réussi à dépasser sesdifficultés. Heureusement,l'animation théâtrale s’est bienpassée également grâce auxtextes de Papy, aux coiffures etaux maquillages de Nanou etau travail de tous pourmémoriser nos rôles et les jouerde notre mieux. Bien entendu ily a eu des couacs et Philippe

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nous a fait les gros yeuxmais dans l’ensemble tousont été à la hauteur de cequi était attendu.

Quand la so i rée s ’es tachevée nous étions toussoulagés et en même tempstrès déçus. Heureusement,l e s inv i t é s é ta ien t touscontents et c’était un plaisird’entendre leurs commen-ta i res su r l e repas e tl ’animat ion. Cela valai tvraiment la peine de sedonner du ma l pour yar r i ve r. Nous espéronsmaintenant réussir les soiréesqui viendront mais nousavons dé jà appr i s lapremière leçon de ce stageex t raord ina i re : i l fau ttravailler si l’on veut arriverà quelque chose de bien etnotre profession ne supportepas l’approximation. Tout aulong de notre vie profession-nel le nous devrons nousimposer des objectifs et desdéfis et tout mettre en œuvrepour les atteindre.

C’est à ce prix seulementque nous pourrons devenirde grands professionnels.

Un t rès g rand merc i àNanou, Philippe et Olivierpour tous leurs conseils etleurs encoura-gements et àt rès b ien tô t pour unenouve l l e so i rée de lapromot ion MONTAGNE2012.

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Voilà déjà 4 semaines que nousavons entamé cette belle aventureet déjà se profile la fin du stage.Plusieurs soirées se sont dérouléesau cours desquelles, chacun à no-tre tour, nous avons eu la respon-sabilité du poste de sommelier.Mais si nous vous expliquions enquoi cela consiste !Tout d’abord, tordons le cou auxidées surfaites : il n’est nul besoinde beaucoup aimer le vin pour fai-re un bon sommelier.Présenter un vin c’est raconterson histoire, indiquer son terroird’origine, sa provenance, etson cépage.

Il faut ensuite réaliser devant lesclients une analyse sensorielle.C’est toujours le moment où lesclients arrêtent de parler et sont ri-vés à nos lèvres.L’analyse se déroule en 3 étapes :Visuelle: qui permet de déterminerl’âge de la boisson et son degréde sucreOlfactive : le 1er nez permet desentir les premiers arômes, les plusvolatiles ; le 2ème nez permet dedéceler les arômes plus cachés etde confirmer les sensations du 1er

nez.Gustative enfin qui va confirmer etsublimer les précédentes analyses.

Cette analyse est un moment trèsfort de communication avec lesconvives, à nous de savoir en tirerparti, même si nous commentonssouvent des erreurs techniques «de jeunesse »

C’est après cette analyse sen-sorielle que l’on va pouvoirdécider des accords entre lesmets et les vins qui les accom-pagneront. Ce sera l’occasion,lors de la présentation auxclients, de justifier nos choix.Nous avons ainsi appris que lasommellerie c’est l’art de dé-couvrir un monde de sensationssubtiles et de saveurs origina-les. Pour chacun d’entre nous,avec plus de facilité pour cer-tains, cela aura été l’occasionde découvrir et faire découvrirun autre aspect de la connais-sance des terroirs.

Expérience enrichissante quinous a beaucoup appris sur unmétier à part entière qui re-quiert sans doute énormémentde passion. Même si aucun d’en-tre nous n’envisage réellementd’en faire sa spécialité, cela aété tout à fait passionnant.

LLLLLAAAAA SOMMELLERIESOMMELLERIESOMMELLERIESOMMELLERIESOMMELLERIE ÀÀÀÀÀ BORDBORDBORDBORDBORD DUDUDUDUDU CAMIONCAMIONCAMIONCAMIONCAMION

PAR CHARLINE DELORIEUX ET THÉOPHILE BAYE

VVVVVISITEISITEISITEISITEISITE DEDEDEDEDE LALALALALA M M M M MAISONAISONAISONAISONAISON M M M M MERCIERERCIERERCIERERCIERERCIER

PAR RÉMI PALLUD ET JULIEN VIEILLETOILE

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C’est l ’histoire d’EugèneMercier, un vigneron produc-teu r du champagne dumême nom. Eugène Merciersouhaitait plus que tout ren-dre la consommation dechampagne accessible àtous. Au cours de l’année1871, il a l’idée d’entre-p rendre la cons t ruc t iond’une cave d’un genre nou-veau, uniquement de pleinpied. La construction de lacave prend 6 ans et aboutità plus de 18 km de galeriesconstruites par des mineurssous sa supervision person-nelle et constante.

Cette cave qui est devenuelégendaire était desserviepar le chemin de fer, toutnouveau également à l’épo-que. Une avenue de 1km200 traverse cette cave etprend le nom d’avenue dePék in qu ’e l l e conser veaujourd’hui. L’origine de sonnom vient de ce que les ca-

vistes avaient l’impression ,compte tenu de sa longueur,d’aller au bout du monde…en Chine !

Dès l’origine, Eugène Mer-cier décide d’ouvrir ses ca-ves au grand public et il de-mande au sculpteur Naveletde créer des fresques faisantréférence aux vignes.Pour donner à sa marque lanotoriété qu’elle mérite et àl’occasion de l’ExpositionUniverselle, i l décide deconstruite le plus grand fou-dre du monde. Sa création,qui peut contenir jusqu’à1600 hectolitres est présen-tée à Paris à l’expositionuniverselle de 1889 et rem-porte un franc succès et ladeuxième place du concoursorganisé à cette occasion,juste derrière une certaineTour Eiffel !

Ce foudre qui est exposé àl’entrée des caves à Eper-

nay, est une véritable œuvred’art. Devenue pièce demusée, elle a, autrefois, ser-vi d’outil stratégique en raisonde son énorme contenance.En 1970, la Maison Mercierintègre le groupe Moët-Hen-nessy avent de rejoindreLVMH lorsque celui-ci rachè-te Moët-Hennessy.

De nos jours, plus de 1000personnes travaillent à Eper-nay pour les champagnesMercier, ce qui fait de ceux-ci le premier employeur dela capitale du champagne.80% de la production estexportée hors de France, àdestination des très nom-breux pays. Partout dans lemonde, le champagne estassimilé à la fête et la visiteque nous avons effectuée àEpernay n’a pas démentinotre sentiment sur la ques-tion. Nous avons eu la chan-ce d’être accueillis par Em-manuel Mercier, arrière-pe-tit fils du fondateur de lamaison qui nous a guidés enpersonne à travers les cavescentenaires.

Après la visite, M ; Merciernous a accueillis à déjeunerau Château Pékin, pour unrepas au champagne desplus agréables.

Merc i pour ce t t e v i s i t einoubliable.

LLLLLEEEEE CHÂTEAUCHÂTEAUCHÂTEAUCHÂTEAUCHÂTEAU DEDEDEDEDE V V V V VERSAILLESERSAILLESERSAILLESERSAILLESERSAILLES

PAR ALEXIA SARRUBA ET BENJAMIN JOSEPH

En l’an de grâce 2012, lemonde a bien changé et no-tre république a oublié lesmonarques qui ont contribuéà fonder notre pays.En ce dimanche bien agréa-ble de janvier, nous sommespartis à la découverte de l’undes plus beaux vestiges de laroyauté, le château de Ver-sailles.Versailles a été construit parle fameux Roi Soleil, tant pardessein politique que par en-vie de laisser un témoignagedu génie artistique français decette fin de XVIIème siècle.

Nous avons commencé notrevisite par la Chapelle où nousaccueille le fantôme de laPrincesse Palatine avant derejoindre l’immense et fas-tueux salon d’Hercule à lavoute qui atteint une hauteurde quatre étages au décorachevé par Louis XV qui enconfia la décoration au pein-tre François Lemoine.; Celui-ci y entreprit donc de cons-

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au monde, la fameuse « Ga-lerie des Glaces », extraordi-naire pièce d’une largeur desoixante-treize mètres aux fe-nêtres donnant sur les magni-fiques jardins. La voute pein-te par Lebrun rappelle les dixhuit premières années du rè-gne de Louis XIV. Quand onpénètre dans la galerie desGlaces, on est éblouie parla beauté de ses trois centcinquante sept miroirs quiornent les dix sept arcanesfaisant face aux fenêtres. Onimagine aisément l’éblouis-sement des courtisans et desillustres visiteurs étrangersen pénétrant dans ce lieuextraordinaire.

Nous avons également puadmirer la chambre du Roi,située à partir de 1701 dansl’axe est-ouest du château,face au soleil levant, et toutprès de la galerie des glaces.Le lit est entouré dune balus-trade de bois doré où estsculptée une allégorie en stucde la France veillant sur lesommeil du roi.La chambre de la Reine, quine cède en rien en magnifi-cence à celle du roi, a abritétrois reines dont la plus célè-bre est Marie-Antoinette. Aumois d’octobre 1789, cettedernière s’enfuit de justesse duchâteau que les insurgés,poussés par la faim, venaientd’envahir. Elle ne devait ja-mais y revenir, happée avecsa famille par un destin trèsfuneste.

Après cette visite, c’est les yeuxremplis de beauté que nousavons quitté de château magni-fique qui est toujours un deslieux les plus visités au monde.

truire l’Apothéose d’Hercule,un tableau aux dimensionsjamais atteintes jusqu’alors quilui demanda trois ans d’effortsavant d’être achevé.Nous avons ensuite continuénotre visite par le salon deVénus où le roi avait coutu-me de donner des bals plu-sieurs fois par semaine, balsau cours desquels il pouvaittout à loisir surveiller la no-blesse.

En effet, et c’est la le des-sein politique qui a inspiréen partie la construction duchâteau de Versailles, LouisXIV avait été profondémentmarqué par la Fronde ets ’es t tou jours dé f ié desGrands du royaume. Quoide plus astucieux alors quede les réunir tous en un seullieu où ils seraient soumis àune Etiquette très rigide.Après avoir traversé les plusbeaux salons, nous avons dé-bouché dans ce qui est l’unedes salles les plus fameuses

LLLLLAAAAA MARÉEMARÉEMARÉEMARÉEMARÉE SURSURSURSURSUR LELELELELE MIN MIN MIN MIN MIN DEDEDEDEDE R R R R RUNGISUNGISUNGISUNGISUNGIS

PAR MORGANE HUART ET PIERRE PARSY

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Engloutis ! Dans ce vasteespace, de nombreuses per-sonnes vêtues entièrement deblanc de la tête aux piedsrejouent toutes les nuits «vingt mille lieues sous lesmers ». en effet, chaque nuit,en provenance des quatrecoins du monde, des milliersde poissons se retrouventexposés dans le MIN de Run-gis.Entiers ou déjà en filets, pe-t i t s ou grands, p la ts ouronds, de toutes les couleurset de toutes les textures, cespoissons sont exposés icipour le plus grand plaisir desacheteurs.Tous se retrouvent là, à par-tir de minuit ou une heure dumatin afin de choisir, aumeilleur prix – mais pas aumoindre prix obligatoire-ment », tous ceux, restaura-teurs ou marchands qui veu-lent trouver les poissons lesplus frais du marché.Aucune étiquette n’est affi-chée, les vendeurs connais-sent les cours par cœur etc’est un spectacle étonnantque toutes ces transactionsqui se font dans le plusgrand calme par seul échan-ge verbal.Nous admirons les crusta-cés, oursins, homards oucrevettes par exemple, avantde rejoindre les étals de ca-b i l lauds, saumons, an -guilles, espadons à l’impres-sionnant rostre, les poissonsles plus exotiques et dontnous n’avons jamais enten-du parler forment une faran-

dole extraordinaire. Quechoisir ? . Tout nous est en-chantement !Les produits sont pour la plu-part issus des mers qui en-tourent la France mais, d’oùqu’ils proviennent, ils sonttous d’une fraîcheur imbat-table. Ils sont d’ailleurs es-sentiellement présentés enfrais même si l’on peut trou-ver également des produitssurgelés, ce qui agranditencore la gamme de pois-sons et crustacés proposés.Outre la fraîcheur et la di-versité des poissons et crus-tacés présentés, ce qui mar-que le visiteur est la propre-té étonnante de ces lieux.L’hygiène est rigoureuse et ilsuffit pour s’en assurer dejeter un œil aux sols et auxétals ; on a peine à réaliserqu’on se trouve dans unesorte d’immense poissonne-rie, tant tout est impeccable.Il ne flotte même pas cetteodeur entêtante que l’onassocie immanquablement

aux mots mêmes de « pro-duits de la mer ».Même les poissons rivalisententre eux avec leurs écaillesbrillantes ; leur aspect fer-me et leur odeur agréable.Mais, oui !

Gastronomes amoureux depoisson et de crustacés,n’hésitez surtout pas et ve-nez visiter ces lieux magi-ques. Une toute petite pré-cision cependant, il faut vi-siter La marée entre 3 heu-res et 5 heures du matin,après il n’y a plus rien à voir.C’est un peu tôt, c’est cer-tain, mais vous ne le regret-terez pas.

LLLLLEEEEE PPPPPAAAAAVILLVILLVILLVILLVILLONONONONON DEDEDEDEDE LALALALALA VIANDEVIANDEVIANDEVIANDEVIANDE SURSURSURSURSUR LELELELELE MIN MIN MIN MIN MIN DEDEDEDEDE R R R R RUNGISUNGISUNGISUNGISUNGIS

PAR ANTOINE VENTURA ET DAMIEN VILLIERS

Ce matin-là le réveil a étédifficile. A force d’accumulerles nuits sans beaucoup desommeil, nous avons bien dumal à nous lever, d’autant quela température extérieuren’incite pas trop à quitter lacouette. Mais Morgane étantintraitable, nous avons fini parsortir du lit !Il est presque 7 heures du matinet nous voici partis direction leMIN pour la visite du pavillondes viandes et de la volaille lefameux pavillon V1P (et nonpas VIP comme s’obstine à lenommer Damien jamais en rested’un bon mot).Déjà frigorifiés à notre arrivée,nous sommes à peine surprispar le froid qui règne en ceslieux. Le premier abord estincroyable : à perte de vue cene sont que carcasses debœufs, de veaux ou d’agneauqui sont présentées. Nousapercevons également descochons entiers, tous petits et «mignons ». Et pas une gouttede sang, le sol est d’unepropreté incroyable. Au milieude cet univers si particulier, des

hommes et des femmes tout deblanc vêtus travaillent etdiscutent dans une ambiancetrès tranquille.Nous quittons le bâtiment pourrejoindre celui plusspécialement consacré auxvolailles. Mis à part le froid quilà aussi règne en maître, noussommes surpris de ne voir, dansun premier temps, que descartons. Mais en regardant deplus près nous nous apercevonsque tous les volatiles du monde

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sont représentés ici. Là encore,ce sont la qualité et la fraîcheurdes produits qui prédominent.Pour terminer, nous voici dansle bâtiment de la triperie. Nousnous attendons au pire et làencore la surprise est totale.L’odeur qui flotte dans ces lieuxs’apparente plus à celle d’unlaboratoire ou d’un hôpitalqu’à celle, redoutée maisattendue, d’un abattoir. Ouf,c’est un soulagement, nousn’avons pas encore pris notrepetit-déjeuner…

Nous avons alors le privilègede rencontrer desprofessionnels extraordinairesqui détaillent les abats devantnous avec une aisance et unemaitrise du geste qui nousimpressionnent tous.

Cette visite aura été un trèsgrand moment de notre stage.Merci à Papy, Olivier et toutel’équipe qui a permis à notrepromotion de visiter ce lieuincroyable.

2, rue de l’aubrac - V.1.P - 94595 Rungis Cedex 517

Tél.: 01.56.71.19.90 - Fax : 01.56.71.19.98

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