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https://lesmoutonsenrages.fr/2018/05/07/rothschild-co-vers-un-enorme-scandale-macron/#more- 112099 06/05/2018 En 5 passes de muleta agitée devant le taux Rho, histoire d’émoustiller l’afficionado qui attend une mise à mort improbable, on lui fait prendre les méandres de la méconnaissance par des canaux transverses, pour découvrir que l’on ne voit pas le scandale annonce. C’est le prix de la crédibilité : noyer le poison dans l’absinthe d’un mouton Rothschild. Si vous voyez l’énorme scandale dénoncé, signalez le en disant, c’est ici (surligné et jaune… Merci pour eux ! 1 http://www.alterinfo.net/Vers-un-enorme-scandale-Macron-3-videos_a130352.html Vers un énorme scandale Macron (3 vidéos) Dans la même rubrique: < > Lundi 7 Mai 2018 - 00:36 Le jeu des Rothschild avec le pétrole syrien Jeudi 3 Mai 2018 - 09:04 «L'Iran a menti» L’ex associé-gérant chez Rothschild & Co, Emmanuel Macron est-il complice du détournement de 80 milliards d’euros par an, au détriment de la France ? Ce que nous vous présentons-là, c’est vraiment du lourd. Nous montrons que non seulement en mettant Macron à la tête de l’État, les Français se ridiculisent à la face du Monde, mais qu’ils valident une spoliation patente. Il va peut-être falloir que l’intéressé s’explique… Car s’il faut « penser printemps », comme il dit, il faudrait aussi penser à rendre des comptes… Oui, mais alors, VITE ! Voici un document fort, encadré par d’autres, dont ce premier, d’un banquier suisse repenti…

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https://lesmoutonsenrages.fr/2018/05/07/rothschild-co-vers-un-enorme-scandale-macron/#more-112099

06/05/2018

En 5 passes de muleta agitée devant le taux Rho, histoire d’émoustiller l’afficionado qui attend une mise à mort improbable, on lui fait prendre les méandres de la méconnaissance par des canaux transverses, pour découvrir que l’on ne voit pas le scandale annonce.C’est le prix de la crédibilité : noyer le poison dans l’absinthe d’un mouton Rothschild.Si vous voyez l’énorme scandale dénoncé, signalez le en disant, c’est ici (surligné et jaune… Merci pour eux !

1 http://www.alterinfo.net/Vers-un-enorme-scandale-Macron-3-videos_a130352.html

Vers un énorme scandale Macron (3 vidéos)

Dans la même rubrique:

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Lundi 7 Mai 2018 - 00:36 Le jeu des Rothschild avec le pétrole syrien

Jeudi 3 Mai 2018 - 09:04 «L'Iran a menti»

L’ex associé-gérant chez Rothschild & Co, Emmanuel Macron est-il complice du détournement de 80 milliards d’euros par an, au détriment de la France ?

Ce que nous vous présentons-là, c’est vraiment du lourd. Nous montrons que non seulement en mettant Macron à la tête de l’État, les Français se ridiculisent à la face du Monde, mais qu’ils valident une spoliation patente. Il va peut-être falloir que l’intéressé s’explique… Car s’il faut « penser printemps », comme il dit, il faudrait aussi penser à rendre des comptes… Oui, mais alors, VITE !

Voici un document fort, encadré par d’autres, dont ce premier, d’un banquier suisse repenti…

lepouvoirmondial.com

Dimanche 30 Avril 2017

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INTERNATIONAL

Vers un énorme scandale Macron:

Un banquier suisse libère la vérité:

Le coup d'État de la Haute Finance avec l'Opération Macron - Révélations explosives:

http://www.lepouvoirmondial.com/archive/2017/04/29/vers-un-enorme-scandale-macron-5938301.html

2 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-danger-principal-du-second-tour-192631

Le danger principal du second tour par SEPH mercredi 3 mai 2017

De VGE à Cohn Bendit en passant par Hollande et Bayrou, de TF1 à Libération, du Monde au journal Les Échos, les Pineau, Arnault, Bolloré, tous participent à la promotion d’un seul et même vœu… le « oui » pour Emmanuel Macron.

 

D’où sort ce Rastignac de synthèse dont on parle partout ?

Jeune et avenant, une tête bien faite, cursus parfait, bien conditionné sous la férule de Jouyet et d’Attali, faisant consensus chez les patrons des multinationales et de la finance mondiale, adoubé par les américains, les anglais et les allemands, inculte politiquement et donc facilement contrôlable, un tantinet imbu de sa personne, il est le candidat idéal pour ce coup d'imposture . Sa feuille de route est rédigée : appliquer une politique européenne libérale et atlantiste en matérialisant une alliance gauche/droite, poursuivre la politique économique engagée et l’inscrire durablement dans l’avenir du pays en créant un grand parti démocrate et « progressiste », à l’issue des élections.

A moins de quarante ans, avec son joli minois, Emmanuel Macron s’est déjà illustré comme l’un des plus redoutables prédateurs du patrimoine industriel français. En effet, il a dépossédé notamment la nation du fleuron de son économie en vendant Alsthom à General Electric.

C'est encore François Henrot (1), son ancien directeur à la banque Rothschild qui en parle le mieux : https://www.youtube.com/watch?v=SlciL62fMrY&nbsp ;

 

- Comment ceux qui ont voté   pour Mélenchon peuvent-ils voter pour l'illusioniste Macron au second tour   ?.

 

Macron a déclaré que sa première mesure sera de s’attaquer au code du travail. sous entendu pour le démolir et appliquer la politique très réactionnaire du MEDEF. Les militants qui se sont battus, certains y on laissé la vie, pendant plus d’un siècle pour avoir des garanties et être protégés de l’arbitraire et des injustices sociales vont se retourner dans leur tombe.

L’alignement sur l’Otan qui massacre des peuples et l’application des directives très réactionnaires de Bruxelles pour satisfaire les banques et les transnationales par le candidat Macron sont loin de nous rassurer !!!

Avec Macron ce sera un recul social sans précédent,  l’application d’une politique contraire aux intérêts du plus grand nombre !!!

Ainsi, la précarisation sera généralisée sous la dictature de l’argent et par conséquent, l’appauvrissement général des plus faibles. A l’extérieur c'est la poursuite de la participation de la France à des guerres coloniales et à l’extermination des peuples du Moyen Orient, notamment des Palestiniens.Mais comment peut-on voter Macron ??????

 

- Alors certains nous disent qu'il s’agit d’empêcher les fascistes d’accéder au pouvoir par les urnes. Ce qui signifie pour eux voter Macron .

Une seule réponse s'impose : l'instrumentalisation du repoussoir FN pour nous faire voter pour un ennemi de la classe ouvrière  n’est pas acceptable.

Aurait-on oublié que l'émergence du FN concerne aussi Mitterrand qui, pour des raisons bassement électorales, à tout fait pour son développement (2).

On rappellera aussi que ce même Mitterrand ministre de la Justice en 1956-57 dans le gouvernement de Guy Mollet a fait guillotiner quarante cinq résistants proches du FLN (3). Mitterrand alors ministre n’a t-il pas aussi couvert la torture en Algérie(4), permettant aux amis de Le Pen de jouir de leurs crimes : rapportons les paroles de Jacques Attali, "Mitterrand avait «   légalisé   » la torture, 07/05/2001. C'est François Mitterrand qui en 1956 a créé les conditions légales de la torture en Algérie".  http://www.lepoint.fr/societe/guerre-d-algerie-le-dernier-tabou-de-mit...

 Le 13 mars 1957, Hubert Beuve-Méry avait écrit dans Le Monde : « Dès maintenant, les Français doivent savoir qu’ils n’ont plus tout à fait le droit de condamner dans les mêmes termes qu’il y a dix ans les destructions d’Oradour et les tortionnaires de la Gestapo.   » Etonnant non !

Aujourd'hui, le chantage au danger du FN actionné à fond par tous les médias permet de garantir sans débat la victoire de Macron. Dans l'anesthésie générale, Macron élu, aura toute la légitimité pour faire la casse sociale pour la plus grande joie du MEDEF, et , pour poursuivre aux Moyen Orient les aventures militaires qui ont fait le lit de DAESH, pour la plus grande joie d’Israël.

Macron est dangereux. Il a déclaré sur TF1 le 27 avril 2017 : "je ne vais pas dire aujourd’hui aux Françaises et aux Français que je vais défendre leurs intérêts face à Berlin " ? Etonnant non ?. Un candidat qui déclare qu’il ne va pas défendre les intérêts des français. Mais il va défendre les intérêts de qui, alors ?

Pas difficile de le deviner quand on voit ses sponsors : parmi les dix personnes les plus riches de France, quatre soutiennent officiellement Macron : Bernard Arnault ( 1er fortune de France), François Pinault (4ème), Patrick Drahi (5ème et propriétaire de BFM entre autre), Xavier Niel (9ème). Seul Serge Dassault (3ème) ne s’est pas prononcé officiellement mais il encense Macron et Le Drian, ministre de la défense. A ceux-là, il faut ajouter, Martin Bouygues, Vincent Bolloré, Pierre Bergé(Le Monde ), Matthieu Pigasse (Le Monde encore ...), Arnault Lagardère, Jacques Attali qui déclare au sujet des grévistes de Whirlpool à Amiens : "c'est du détail" , Alain Minc chantre de la mondialisation heureuse, et ceux dont on ne connaît pas le nom car Macron ne souhaite pas publier la liste de ses donateurs. On comprend pourquoi.

Bref, Macron n’est pas au service des français,  mais au service de la finance et du mondialisme.

Voir la vidéo pertinente Macron et l’argent : https://vimeo.com/214284345

Par ailleurs, l’ex associé-gérant chez Rothschild & Co, E. Macron est-il complice du détournement de 80 milliards d’euros par an, au détriment de la France ? voir la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=sHZo84XzAXM

Mais en contre partie, c'est un retour en arrière de cent ans qui nous attends :

augmentation de la CSG pour financer des baisses de « charges » (lisez : baisse des cotisations sociales) pour les plus grandes entreprises.

Baisse : du SMIC, de l’allocation chômage, des remboursements médicaux,........ Mise en concurrence accrue des services publics, y compris la sécurité sociale avec au final la fin du modèle social

français. Démantèlement du code du travail par ordonnances : précarité accrue, facilitation des licenciements. Industrialisation à outrance de l’agriculture et de la pêche. Réduction du nombre de fonctionnaires. Désindustrialisation de la France. Pertes de souveraineté de l'Etat Français. Allignement complet sur la politique agressive des USA. Etc.......

Ainsi,c’est plus qu’un crime, c’est une faute de cautionner la politique de Macron qui se cache derrière les premières pages des magazines "peoples" alors qu’il a participé à affamer la planète en tant qu’associé gérant chez la banque d’affaires pourrie des Rothschild.

 

Voter Macron, c’est cautionner son programme de destruction du code du travail, de désindustrialisation de la France, de l’appauvrissement des plus pauvres pour enrichir les banquiers et ses amis les nantis du CAC40 . C’est accélérer le génocide des palestiniens, le massacre des peuples du Moyen Orient, les exactions de l’impérialisme occidental prédateur des richesses et des vies.Bref, c’est la dictature de l’argent, des USA qui nous traite comme une colonie.

Si c’est cela que vous voulez, alors votez pour Macron la marionnette entre les mains des Rothschild.

Macron c’est le déni total du bien public et de l’intérêt général. C'est la certitude de la régression sociale et de la soumission de la France.

Macron et le banquier David de Rothschild

 

Une vidéo résume tout ceci : https://www.youtube.com/watch?v=K2HkPpuYyjQ

 

___________________________________________________________________________

Ref   :  - 2017, LE COUP D'ETAT https://networkpointzero.wordpress.com/2017/03/24/2017-le-coup-detat/

  - http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/tout-sauf-macron-192595 de Bernard PINON

 

(1)  - François Henrot :  En 2008, Jacques Attali et Serge Weinberg présente Macron à François Henrot, le bras droit de David de Rothschild à la banque d’affaires Rothschild.

Macron est recruté, il est maintenant à bonne école. François Henrot, son patron, est membre du conseil d’administration de la French-American Foundation.

Destinée à favoriser les liens entre la France et les Etats Unis, la French American Fondation est née en 1976, durant les heures d’antagonisme entre les deux nations. Elle a été baptisée lors d’un dîner aux Etats Unis entre le président Gerald Ford et Valéry Giscard d’Estaing. L’activité de cette fondation est centrée sur le programme Young Leaders dont la mission est de trouver les personnes qui feront l’opinion et qui seront les dirigeants de leurs sociétés respectives. Ils sont nés en 1981, avec pour parrain l’influent économiste libéral franco-américain de Princeton, Ezra Suleiman. Le programme financé par des mécènes privés, s’étale sur deux ans, avec un séjour de quatre jours en France, un autre temps équivalent aux Etats Unis, toujours dans des villes différentes, toujours avec des intervenants de très haut niveau. Les Young Leaders français sont (liste non exhaustive) : Juppé, Pécresse, Kosciusko Morizet, Wauquiez, Bougrab, Hollande, Moscovici, Montebourg, Marisol Touraine, Najat Vallaut – Belkacem, Aquilino Morelle, Bruno Leroux, Olivier Ferrand, Laurent Joffrin (Nouvel Observateur), Denis Olivennes (Europe 1, Paris Match et du JDD), Matthieu Pigasse, Louis Dreyfus et Erik Izraelewicz (Le Monde).

Côté américain : Bill et Hillary Clinton….Macron sera promu, lui, en 2012.

Ref : Macron ciblé par la CIA https://networkpointzero.wordpress.com/2017/03/08/macron-cible-par-la-cia/

 

(2) - C’est François Mitterrand, alors président de la République socialiste, qui va ancrer le Front National dans le paysage politique français. C’est un fait historique. Pour quelle raison ? Par pure tactique politique). Ainsi, dans le but exclusif d’installer définitivement cette organisation d’extrême droite dans le jeu politique afin diviser la droite républicaine, Mitterrand va s’attacher à promouvoir le FN et en faire un outil qui servira aux socialistes pour se maintenir au pouvoir ou, à défaut, de s’assurer une alternance pour les décennies à venir. Nous en avons la preuve aujourd’hui.

Voici les faits :

Fondé en 1972, le Front national est pendant plus de dix ans quasi groupusculaire. Jean-Marie Le Pen obtient 0,75 % des voix aux élections présidentielles de 1974. Il ne parvient pas à recueillir 500 signatures pour se présenter en 1981.

1981, Mitterrand vient d’être élu à la présidence de la République. Premier président socialiste de la Vème République, tacticien hors pair, manipulateur froid, cet homme s’est entouré de conseillers choisis et calibrés. Deux d’entre eux vont s’attacher à mettre en contact Jean-Marie Le Pen et Mitterrand : François de Groussouvre et Guy Penne.

Par l’intermédiaire d’un ami commun, François de Groussouvre demande à rencontrer Jean-Marie Le Pen. Il accepte. Cette rencontre ne doit rien au hasard et elle a été probablement commanditée par Mitterrand. Sans doute que ce dernier voulait en savoir un peu plus sur le personnage et son état d’esprit à l’égard de la droite républicaine. Bingo. Celui ci déclare que son pire ennemi est Giscard d’Estaing (sous entendu la droite républicaine). Mitterrand va s’en servir.

Mais c’est Guy Penne qui va l’inviter à l’Elysée. Ces deux là se tutoient. Ils se sont connus quand ils étaient étudiants.

 Ref : LE PEN et MACRON, les deux faces d'une même médaille https://networkpointzero.wordpress.com/2017/05/02/le-pen-et-macron-les-deux-faces-dune-meme-medaille/

 

(3) -  En mars 1956, François Mitterrand signe les décrets en question, textes dont il ne peut ignorer, en tant qu’avocat, qu’ils violent bon nombre de principes constitutionnels. François Mitterrand croit fermement à l’exemplarité de la peine de mort : pas moins de quarante-cinq nationalistes algériens sont guillotinés, souvent après avoir été jugés dans des conditions plus que contestables. Il n’accorde sa grâce qu’à huit détenus. Et ce n’est pas faute de ne pas savoir. Le très sérieux et courageux procureur Jean Reliquet, qu’il a lui-même nommé à Alger, l’avait alerté sur ce qu’il se passait dans les centres de torture, sur la justice expéditive que pratiquaient les tribunaux militaires et la négation aux détenus de leurs droits les plus élémentaires.

(4) -  Gisèle Halimi, avocate de nombreux militants et militantes du FLN pendant la guerre d’Algérie, raconte dans un témoignage : « Quand je suis revenue d’Algérie, les yeux encore pleins des images atroces de mes clients torturés, je voulais informer le plus grand nombre de politiciens possibles. J’ai rencontré Mendès, Daniel Mayer et Mitterrand à l’Assemblée nationale. J’apportais des preuves. Alors Mitterrand me dit : Vous ne croyez pas que vous exagérez un peu ? Mayer, lui, s’est mis à sangloter, la tête entre les mains, en disant : Ce n’est pas possible que nous, Français, fassions cela. Mendès était complètement bloqué par mon écrit. Et il disait : Mais il faut le faire savoir, il faut le faire savoir… Mitterrand ne parlait jamais de la torture. Je ne l’ai pas vu réagir à ce sujet. Il pensait qu’on en faisait trop, il était persuadé, un peu comme Robert Lacoste, que nous étions les haut-parleurs de certaines victimes. Que c’est nous qui répandions à Paris que la torture était devenue un système. Il n’a jamais cru qu’elle était systématiquement utilisée. »

Reférence des deux notes (2) et (3) ci-dessus : http://www.solidariteetprogres.org/documents-de-fond-7/histoire/1954-1962-1995-pourquoi-francois.html

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3 http://www.rtl.fr/actu/politique/retour-chez-rothschild-ou-la-saga-macron-a-demarre-7785825922

Retour chez Rothschild, où la saga Macron a démarréÉDITO - Dans la famille Macron, on a eu le ministre, le Marcheur, et maintenant le candidat. Et si on revenait à la case départ, quand il travaillait à la banque Rothschild et Compagnie ?

Lenglet-Co François Lenglet

François Lenglet : retour chez Rothschild, où la saga Macron a démarré Retour chez Rothschild, où la saga Macron a démarré 03:53 Télécharger

La page de l'émission

François Lenglet et Loïc Farge

Emmanuel Macron est un nouveau venu en politique, parce qu’il a eu une autre vie, auparavant, dans le privé. Il était dans l’une des banques d’affaires les plus influentes, Rothschild et Compagnie. Il a quitté cet établissement au moment de l’élection de François Hollande, à la-mi 2012, pour devenir son principal conseiller économique, puis son ministre.

L'activité d'une banque d’affaires n'a rien à voir avec une banque, en fait. Elle conseille les entreprises dans leurs décisions et leur stratégie, et en particulier lorsqu'elles veulent soit vendre une filiale, soit racheter une entreprise, soit fusionner avec une autre. Conseiller, ça veut dire négocier le prix, régler les questions fiscales et, trouver les financements de l’opération. C’est ce qu’on appelle les "fusacqs", les fusions-acquisitions.

C’est un monde secret, car la confidentialité est indispensable. C’est un monde où l’on travaille énormément. Même les jeunes diplômés stagiaires restent dans ces luxueux bureaux jusque fort tard dans la nuit. C’est un monde enfin où l’on gagne beaucoup d’argent. Macron a ainsi gagné, en 2011 (sa dernière année complète) 1,5 million d’euros.

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Entrée par contacts personnels

Les commissions versées par les entreprises à la banque d’affaire sont considérables. Une partie est versée à l’associé-gérant (c’était le titre de Macron) qui a conclu le deal. Ces experts sont en fait payés pour partie à la commission, pour partie avec les profits de la banque. Emmanuel Macron a, par exemple, conclu le rachat, par Nestlé, du département Nutrition de l'américain Pfizer, face à Danone, qui voulait également l'acquérir. Un deal à 9 milliards.

Comment entre-t-on dans une banque d’affaires ? Il n’y a pas de petites annonces à Pôle Emploi. On est recruté exclusivement par contacts personnels. Bon nombre des établissements de ce type recrutent soit chez les concurrents, en repérant les associés qui peuvent leur apporter du business par leurs contacts, soit dans les grandes écoles, ou - c’est le cas de Macron - à l'Inspection des Finances, c’est-à-dire un corps d’élite de jeunes énarques.

Il y a donc des passerelles entre la haute Fonction publique, les banques d’affaires et le monde politique. C’est un tout petit milieu : quelques centaines de personnes, qui passent ainsi d’un lieu de pouvoir à un autre. Ce n’est d’ailleurs pas propre à la France. On retrouve cela au Royaume-Uni et même aux États-Unis.

Rothschild, une incroyable dynastie

Rothschild, c’est le nom illustre d’une incroyable dynastie de la finance européenne. L’ancêtre de la banque Rothschild, c’est une compagnie de chemin de fer, Paris-Orléans, fondée en 1838, qui a possédé plus de 10.000 kilomètres de voies en France, et qui a été nationalisée dans les années 1930, lorsqu'on a créé la SNCF.

Du coup, les héritiers Rothschild ont lancé une banque, une nouvelle fois nationalisée au début des années 1980 sous François Mitterrand, et refondée ensuite. En 2015 elle était la première banque d’affaires française, selon le classement Thomson Reuters, avec 115 opérations conseillées, d’une valeur de 45 milliards d’euros environ.

Emmanuel Macron a démissionné de la Fonction publique tout récemment. Il était fonctionnaire et banquier en même temps. C’est une bizarrerie française. Lorsqu'on a fait l’ENA, on doit dix ans de service à l’État, en contrepartie du fait qu’on est payé pendant ses études. Mais on peut interrompre cette période en partant dans le privé, et retrouver le statut de haut fonctionnaire, avec un emploi et un salaire, quand on le souhaite. C’est une sorte d’assurance perpétuelle.

Macron a souhaité ne pas conserver ce parachute, et c’est plutôt à son honneur. Il devra du coup rembourser à l'État une partie de ses frais de scolarité, pour 50.000 euros.

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4 https://www.valeursactuelles.com/politique/coulisses-politiques-quand-rothschild-sponsorise-macron-72133

[COULISSES POLITIQUES] Quand Rothschild sponsorise Macron Par

Auteur

valeursactuelles.com

/ Jeudi 9 mars 2017 à 11:20 0

David de Rothschild avec Emmanuel Macron. Plus de trois ans comme banquier d'affaires pour la "maison". Photo © SIPA

Coulisses politiques. Aucune entreprise n’a financé le mouvement [En marche!, NDLR], aucune structure juridique, se défendait Emmanuel Macron sur BFM TV le 24 février.

Certes. Mais il semblerait que ses anciens patrons sponsorisent tout de même l’enfant de la “maison” en toute discrétion. En témoigne ce texto envoyé il y a quelques mois par la direction de Rothschild à un listing très sélect de banquiers d’affaires de la place parisienne : « Chers amis, un cocktail dînatoire de levée de fonds est organisé pour Emmanuel Macron le 27 septembre à 20 heures à la Terrasse Martini, 50 avenue des Champs-

Élysées. À cette occasion, Emmanuel vous fera part de sa vision et de ses propositions, cela sera aussi l’occasion de discuter avec lui de façon informelle. Si vous souhaitez vous joindre à nous, pourriez-vous le confirmer en répondant à ce SMS, en indiquant si vous serez accompagné. Pour des raisons de confidentialité, nous vous demandons une très grande discrétion autour de cet événement. » Selon En marche!, 6,5 millions d’euros de dons ont été récoltés auprès d’environ 20 000 particuliers. Seulement 3 % de ces dons seraient supérieurs à 5 000 euros.

5 https://www.nouvelobs.com/rue89/20160830.RUE5451/au-fait-il-faisait-quoi-chez-rothschild-emmanuel-macron.html

Au fait, il faisait quoi chez Rothschild, Emmanuel Macron ?

Bien avant de devenir ministre de l’Economie, Emmanuel Macron a travaillé dans les bureaux feutrés d’une banque d’affaires. C’est dans cet établissement au cœur du pouvoir qu’il s’est acoquiné avec les patrons français.

Par Rémi Noyon Publié le 30 août 2016 à 14h33

Article initialement publié le 28 août 2014. On lui accordera le sens du timing. Emmanuel Macron devient banquier d’affaires [PDF] en

septembre 2008, dix jours seulement avant la chute de Lehman Brothers. Le jeune homme n’a alors que 30 ans et va gagner en quelques années seulement, malgré les soubresauts de la crise financière, son surnom de « Mozart de la finance ».

Macron fait partie de ces énarques satinés qui décrochent très vite de jolies fonctions dans le privé, plutôt que de poursuivre dans l’administration ou les cabinets ministériels. Après sa sortie de l’Ena (Ecole nationale d’administration), il a passé plusieurs années à « l’Inspection » (générale des Finances) tout en s’attirant les bonnes grâces de l’économiste Jacques Attali, qui le recommandera à François Henrot, le bras droit de David de Rothschild.

Jacques Attali et Emmanuel Macron, lors de la première réunion de la commission Attali, en septembre 2007 -

HALEY/SIPA

Macron intègre donc Rothschild & Cie qui est, avec sa concurrente Lazard, l’archétype de la banque d’affaires. On y rentre stagiaire avant de gravir les échelons, frayant à travers les PowerPoint, les tableaux Excel et les nuits qui n’en finissent plus dans des bureaux feutrés. « Analyst », « manager », « assistant director », puis « director », « managing director » et « partner ». Des années de travail pour accéder au Graal.

« Un des meilleurs »

Le jeune énarque saute allègrement quelques étapes du cursus honorum. En deux ans, Macron est catapulté associé-gérant de la banque familiale – la crème de la crème. A en croire ceux qui ont travaillé avec lui, cette ascension fulgurante était amplement justifiée par ses qualités. Joint par Rue89, François Henrot ne tarit plus d’éloges sur son ancienne recrue :

« Avec ce mélange, rarissime, surtout à un si jeune âge, de rapidité intellectuelle, de puissance de travail, de sûreté dans le jugement et de charme, il aurait été, s’il était resté dans le métier, un des meilleurs en France, sans doute même en Europe. »

Le charme fonctionne si bien que les quelques aigreurs provoquées par son arrivée soudaine sont vites oubliées. Macron progresse rapidement, n’hésite pas à questionner ses collègues sur certains outils financiers.

Le jeune homme va conseiller de grandes entreprises dans leurs opérations de fusions-acquisitions. Il lui faut maîtriser des connaissances – juridiques, comptables, financières et fiscales – qu’il n’a pas forcément. Mais il apprend.

«Le mimétisme sert de guide»

Dans la banque, la « fusacq » est considérée comme la voie royale des affaires. C’est de la haute voltige, qui demande de la réactivité, des réseaux et une grande tolérance à la caféine. Ce secteur cristallise tout l’imaginaire du business et de l’ambition. On y travaille tard pour des clients exigeants, sous la pression de montants importants. Il n’est pas rare qu’une opération fasse la une des journaux. Sur un gros coup, un jeune loup peut très vite sortir de l’anonymat.

Le but ? Dégager de nouveaux horizons et conclure les deals (dans le jargon, on parle « d’exécution » et ce n’est pas anodin) : vendre une filiale, fusionner avec une entreprise. Quand des emplois sont en jeu, on appelle ça des « doublons ».

L’abondance de chiffres façonne fatalement une vision particulière de l’entreprise. D’aucuns en feront un élément à charge contre le nouveau ministre de l’Economie, même si un manager, qui a travaillé avec Macron, tient à préciser que les banquiers s’intéressent aussi « aux hommes ».

Dans son passionnant livre-enquête « Rothschild, une banque au pouvoir » (éd. Albin Michel, 2012), Martine Orange cite Macron qui reconnaît lui-même que les analystes sont parfois aveuglés par leurs habitudes :

« Le métier de banquier d’affaires n’est pas très intellectuel. Le mimétisme du milieu sert de guide. »

Dossiers, stabilos et «beauty contest»

Pour ceux qui tiennent le coup, le quotidien est peuplé de dossiers et de stabilos. Un associé doit tout savoir sur les entreprises et les secteurs qu’il laboure. Il lui faut lire les revues spécialisées (Agefi, Merger market, etc.), préparer les réunions et s’assurer que les présentations sont étincelantes de clarté. L’essentiel étant d’entretenir la confiance avec ses clients.

Tout cela, les rescapés de la « fusacq » vous le racontent avec profusion d’anglicismes. En « M&A » (« mergers and acquisitions »), il y a les « beauty contest » (mini-appels d’offres passés par une entreprise à l’attention de diverses banques) et le démarchage de « mandats » (des opérations demandées par les clients). Mais chacun retrouve son plus beau français lorsqu’il s’agit de vanter la culture d’entreprise de Rothschild, réputée peu tapageuse et familiale.

Selon François Henrot, la structure collégiale imposerait de fait une certaine retenue : « Dans une commandite simple comme la nôtre, une faute d’un associé peut engager la responsabilité solidaire et

illimitée de tous... d’où l’importance du choix d’un nouvel associé. Pour Macron, la décision a été unanime, immédiate, évidente. »

Dans cet environnement, Macron, le jeune qui plaît aux vieux, rencontre sa première heure de gloire. Il décroche ses premiers « mandats » – le critère de réussite dans les affaires.

Après de multiples rencontres avec Peter Brabeck, le patron de Nestlé croisé à la commission Attali, le banquier parvient à piloter le rachat des laits infantiles de Pfizer. La baston avec Danone est dantesque. La transaction est évaluée à neuf milliards d’euros. Grâce à son coup, Macron va se mettre « à l’abri du besoin jusqu’à la fin de ses jours ». C’était en 2012.

Le futur ministre de l’Economie s’est également occupé de Presstalis, de Sofiprotéol et de la reprise de Siemens IT par Atos, dirigée par l’ancien ministre de l’Economie Thierry Breton. Il est à chaque fois « conseiller acquéreur ». Vers la fin de sa courte carrière de banquier, il s’intéresse particulièrement à l’agroalimentaire. Chez Rothschild, les associés-gérants n’ont pas de secteurs explicitement dédiés, mais chacun entretient ses clients et ses marottes.

Le secret, c’est le secret

Une partie de son temps est dédiée à « l’influence ». Ainsi, il conseille « bénévolement » la société des rédacteurs du Monde (SRM), lorsque le trio Bergé, Niel et Pigasse s’apprête à reprendre le quotidien (dont les propriétaires sont aujourd’hui les mêmes que Rue89). La SRM demande à repousser la date de dépôt des offres.

Matthieu Pigasse, de la banque Lazard, est persuadé que David de Rothschild – proche de Nicolas Sarkozy et d’Alain Minc (qui ne l’est pas ?) – essaie de lui faire des crocs-en-jambe. Macron dément,

mais il reste soupçonné de favoriser Prisa, un groupe espagnol, qu’il conseillera un an plus tard lors d’une restructuration financière.

Macron s’est-il un jour planté ? Quelles sont les autres sociétés pour lesquelles il a travaillé ? « Le secret, c’est le secret. » Chez Rothschild, consigne a été donnée de ne pas bavarder. Au lendemain de la nomination d’Emmanuel Macron au ministère de l’Economie, les collaborateurs de la banque sont assaillis par les médias et s’en tiennent à l’image du jeune génie de la finance, du mec sympa.

En effet, le charme est essentiel. Dans son livre, la journaliste Martine Orange raconte la fureur d’Edouard de Rothschild, à la fin des années 80, quand il découvre dans la presse un mariage entre deux entreprises. Comment se fait-il que la banque ne soit pas au courant ? Les affaires doivent voir converger « tous les bruits, les projets, les rumeurs ». Des années plus tard, rien n’a changé.

Propre sur soi, à l’image de Macron, la banque Rothschild est aussi – bien qu’elle s’en défende – très liée au milieu politique, tout comme sa concurrente Lazard. Tissées par des études communes et des amitiés forgées dans les cercles du pouvoir, ces liaisons fructueuses en font parfois « des ministères bis de l’Industrie et de l’Economie. » Le nom de Rothschild a d’ailleurs longtemps charrié des images d’empire financier, ce qui poussera les socialistes à nationaliser la banque en 1982. La nomination de Macron au gouvernement n’en est que plus ironique.

« La banque du Président »

Lorsqu’il arrive chez Rothschild, Emmanuel Macron est déjà bien introduit. Il fréquente Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l’Elysée qui ce mardi a annoncé avec un sourire sa nomination au ministère, ou encore Jacques Attali (grâce à la commission du même nom). Mais François Henrot tient à préciser qu’il n’a pas recruté un « carnet d’adresses ». Si Emmanuel Macron connaît aujourd’hui les principaux patrons français, il a dû s’appuyer à l’époque sur la réputation de la banque pour s’ouvrir des portes.

Avant Emmanuel Macron, c’est François Pérol qui incarnera ces accointances politiques en devenant secrétaire général adjoint de l’Elysée, après avoir travaillé chez Rothschild.

L’entregent de Rothschild est démultiplié au point que le Nouvel observateur titrera « La banque du Président ».

On pourrait aussi citer Sébastien Proto (de la même promo de l’Ena que Macron), qui a été directeur de cabinet d’Eric Woerth, Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d’Edouard Balladur, ou Grégoire Chertok, proche de Jean-François Copé. Nicolas Sarkozy gravitera aussi un temps dans le giron de la banque.

A chaque changement de gouvernement, Rothschild réussit donc à placer quelques collaborateurs dans les petits papiers du pouvoir. On appelle cela « se mettre au service ». Macron est un ancien, mais il perpétue la tradition. Et il a laissé de tellement bons souvenirs que les banquiers ne sont pas près de l’oublier.

La citation qui tue

Avant d'être nommé ministre, Emmanuel Macron a eu de jolies phrases : - « Aujourd’hui, je ne suis pas prêt à faire les concessions qu’imposent les partis, c’est-à-dire à

m’excuser d’être un jeune mâle blanc diplômé, à m’excuser d’avoir passé des concours de la République qui sont ouverts à tout le monde. » (Rue Saint Guillaume, avril 2010)

- « [Il faudrait] sortir de ce piège où l'accumulation des droits donnés aux travailleurs se transforme en autant de handicaps pour ceux qui ne travaillent pas. » (Le Point, août 2014)

Rémi Noyon

Journaliste