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  • 7/24/2019 bts-002_1970_96_9_a_001_d

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  • 7/24/2019 bts-002_1970_96_9_a_001_d

    2/8

    BULLETIN TECHNIQUE

    DE

    LA

    SUISSE

    ROMANDE

    96*

    anne

    2

    mai

    1970

    N

    9

    Action

    rciproque

    entre

    la

    structure

    et

    le

    sol de

    fondation1

    par

    Dr

    A.

    RABINOVICI,

    ing.

    civil

    dipl.,

    Bureau

    d'ingnieurs

    BALZARI

    BLASER

    SCHUDEL,

    Berne

    Introduction

    A

    la

    base

    d'une

    fondation

    superficielle

    qui

    transmet

    au

    sol

    les

    charges

    de

    la

    construction,

    agit

    la

    pression

    de

    contact.

    Cette

    pression

    de

    contact

    est

    une

    charge qui

    sollicite

    la

    fois

    la

    fondation du

    bas

    vers

    le

    haut

    et

    le

    sol du

    haut

    vers

    le bas.

    La

    fondation forme

    avec

    la

    superstructure

    un

    systme

    en quilibre

    statique

    que

    nous

    appellerons

    struc

    ture

    (fig.

    1).

    Agissant

    la

    surface

    du

    sol,

    la

    pression

    de

    contact

    engendr

    des

    contraintes

    dans

    la

    profondeur

    du

    massif

    du

    sol,

    et,

    par

    consquent,

    des

    dformations

    se

    produisent.

    Comme

    les

    dformations

    sont

    fonction

    des

    rigidits

    ainsi

    que

    des

    constantes

    des

    matriaux,

    il

    est

    vident

    qu'il

    existe

    une

    interdpendance

    entre

    la

    structure

    et

    le

    sol,

    de

    laquelle dpendra

    la distribution

    de

    la

    pression

    de

    contact.

    Dans la

    pratique,

    il

    est

    encore

    d'usage

    de

    calculer

    spa

    rment

    la

    fondation

    et

    la

    superstructure.

    On

    admet

    que

    la

    superstructure

    repose

    sur

    des

    appuis

    non

    dformables,

    que

    les

    charges

    sont

    transmises

    la

    fondation

    par

    des

    articulations.

    Quant au

    sol,

    on

    fait

    usage

    du

    taux

    de

    travail

    admissible

    et

    on

    admet

    une

    pression

    de

    contact

    uniform

    ment

    rpartie.

    En

    ralit,

    une

    construction

    forme

    un tout,

    une

    unit

    au

    sein

    de

    laquelle

    les diffrentes

    parties

    exercent

    une

    action

    rciproque.

    Saisir

    cette

    influence

    rciproque

    sous

    tous

    ses

    aspects

    ainsi

    que

    l'exprimer

    quantitativement

    n'est

    pas

    tche facile.

    En

    effet,

    les

    facteurs

    qui

    rgissent

    l'interaction sont

    nombreux

    et

    de

    nature

    complexe.

    Il

    suffit

    de

    penser

    l'irrgularit

    des

    structures,

    aux

    systmes

    hyperstatiques

    et

    aux

    caractristiques

    du

    sol

    pour

    douter

    de

    l'utilit

    de

    l'action

    rciproque.

    Malgr

    la

    complexit

    du

    problme,

    on

    peut

    nanmoins

    poser

    quelques

    jalons

    pour

    se

    guider,

    juger

    et

    interprter

    les

    aspects

    de

    l'interaction.

    L'analyse

    de

    ces

    aspects

    fait

    l'objet

    de

    cette

    publication.

    1. Le

    problme

    de

    l'action

    rciproque

    structure-sol

    Afin

    de

    mettre

    en

    vidence

    l'interdpendance structure-

    sol,

    examinons

    l'exemple

    suivant.

    Soit

    une

    construction

    dont

    la

    superstructure

    considre

    rigide

    repose

    sur

    quatre

    -*v-

    -*r

    Fig.

    1.

    Gumijimo-

    Action

    rciproque

    structure-sol.

    ITRUCTUfiG

    SOL

    1

    Expos

    prsent

    lors

    des

    Journes

    d'tudes

    sur

    des

    pro

    blmes

    intressant

    les

    ingnieurs,

    organises

    Zurich

    les

    18-

    19

    octobre

    1969

    par

    le

    Groupe

    professionnel

    des

    ponts

    et

    char

    pentes

    de

    la

    SIA.

    piliers.

    Les

    piliers transmettent

    les

    charges

    au

    sol

    par

    l'entremise

    d'un

    radier

    (fig. 2).

    Il

    s'agit

    d'un

    problme

    unidimensionnel

    (la

    longueur

    de

    la

    construction

    dpasse

    plusieurs

    fois

    sa largeur).

    1

    3

    l

    1

    l

    1

    5

    L=

    3,671

    q 0,33

    AD

    0,13

    Q

    C0,37Q

    :l

    il

    il

    11B

    PI

    A

    B

    C

    D

    |A'

    B'

    C

    D

    &M%

    A

    D

    0,21

    Q

    Ttr

    m

    ur

    iti

    b

    c-

    -28

    q0,27:

    TTTTTT...

    ttttttttttttttttttf

    MA

    Mb**

    5

    Fig.

    2.

    )

    Section

    transversale

    d'une

    construction

    dont

    la

    superstructure

    est

    considre

    rigide.

    b)

    Systmes

    de

    charges

    et

    ractions

    d'appui.

    131

  • 7/24/2019 bts-002_1970_96_9_a_001_d

    3/8

    En

    admettant

    que

    la

    superstructure

    est

    une

    poutre

    sur

    appuis

    rigides,

    on

    obtient

    les

    ractions

    des

    piliers

    :

    A

    D

    0,13

    Q

    ;

    B

    C

    0,37

    Q

    Si

    on

    suppose,

    pour

    simplifier,

    que

    la

    pression

    de

    contact

    sous

    la dalle

    de

    fondation est

    uniforme,

    on

    peut

    calculer

    galement

    les

    ractions

    d'appuis.

    On

    constate

    que

    les

    valeurs

    obtenues diffrent

    de celles obtenues

    auparavant.

    Ceci

    provient

    du

    fait

    que le

    systme

    des

    charges

    d'en

    haut

    ne

    concide

    pas

    avec

    le

    systme

    des

    charges

    d'en

    bas.

    Sou

    lignons

    que

    nous

    n'avons

    pas

    tenu

    compte

    des

    tassements

    des

    piliers,

    ou

    bien

    nous

    supposons

    que

    ces

    tassements

    sont

    uniformes.

    Ceci

    peut

    se

    produire

    dans deux

    cas :

    quand

    la fondation

    est

    rigide

    ;

    quand

    la

    superstructure,

    par

    sa

    rigidit,

    oblige

    les

    piliers

    tasser

    uniformment.

    Examinons

    de

    prs

    le

    mcanisme

    des

    tassements,

    et

    sur

    tout

    celui

    des

    tassements

    diffrentiels dans

    les deux

    cas

    :

    Sous

    l'influence

    des

    charges,

    la

    surface

    du sol

    se

    dforme

    et

    prend

    l'aspect

    d'une

    cuvette

    de

    tassement.

    Ceci

    est

    d au

    fait

    que le

    massif du

    sol

    se

    comporte

    comme

    un

    semi-espace

    continu d'une

    part,

    et

    la

    concentration

    des

    charges

    dans

    la

    zone

    des

    piliers

    intermdiaires

    de

    l'autre.

    Dans

    le

    premier

    cas,

    la

    fondation,

    par

    sa rigidit, a

    la

    capacit d'galiser

    les

    dformations du

    sol

    et

    d'assurer

    un

    tassement

    uniforme

    de

    la

    construction entire.

    Dans

    le

    deuxime

    cas,

    la

    fondation

    est

    souple

    et

    l'gali

    sation

    des

    tassements

    incombe

    la

    superstructure

    qui,

    par

    sa

    rigidit

    et

    par

    les

    liaisons

    avec

    la

    fondation,

    oblige

    tous

    les

    piliers

    tasser

    uniformment.

    Cela

    implique

    une

    sus

    pension

    partielle

    de

    la

    fondation

    dans

    la

    superstructure

    par

    l'entremise

    des

    piliers.

    Cette

    opration

    se

    fait

    par

    un

    transfert

    de

    charges

    de

    la

    zone

    centrale

    vers

    les

    extrmits.

    Par

    la

    suspension

    partielle

    des

    piliers

    intermdiaires,

    la

    superstructure

    est

    sollicite

    par

    des

    charges

    concentres

    supplmentaires

    et

    fonctionne

    pratiquement

    comme

    une

    poutre

    appuye

    sur

    les

    piliers

    extrmes.

    Les

    contraintes

    qui

    rsultent

    de

    cette

    charge s'ajoutent

    aux

    contraintes

    qui

    proviennent

    du calcul

    initial

    (poutre

    continue

    sur

    appuis

    indformables).

    Ces

    considrations

    sont

    reprsentes

    schmatiquement

    sur

    la

    figure

    3.

    La

    superstructure

    rigide

    est

    constitue

    par

    une paroi

    porteuse

    appuye

    sur

    4

    piliers.

    S'il

    n'y

    a

    pas

    de

    tassements

    diffrentiels

    (appuis

    indformables),

    la

    paroi

    peut

    tre

    assimile

    une

    succession

    d'arcs

    dont

    la hauteur

    h

    ~

    /.

    Dans

    la

    mesure

    o

    des

    tassements

    diffrentiels

    peuvent

    se

    produire,

    la

    paroi

    sera

    sollicite

    par

    des

    charges

    suppl

    mentaires

    sur

    une

    porte

    gale

    3

    /.

    La

    hauteur

    de

    l'arc

    augmentera

    en consquence

    comme

    la

    figure

    3

    le

    montre.

    L'influence

    de

    ces

    charges

    supplmentaires

    se

    refltera

    galement

    dans

    les

    moments

    de

    flexion

    qui

    peuvent

    cor

    respondre

    un

    des

    diagrammes

    mentionns.

    2.

    Mcanisme

    de

    dformabilit

    du

    sol

    Il

    s'ensuit

    d'une manire

    gnrale

    de

    ce

    qui

    prcde,

    que

    le

    comportement

    du

    sol intervient

    dans le

    jeu

    des

    efforts

    de

    la

    structure.

    Il

    faut

    donc examiner

    comment

    se

    dforme

    le

    sol

    et

    quelles sont

    les

    lois

    contraintes-dformations

    auxquelles

    il

    obit,

    ou

    plutt

    doit

    obir.

    Pour cela,

    deux

    modles

    mcaniques

    ont

    t dfinis.

    Ces modles

    nous

    per

    mettront

    de rsoudre

    le

    problme

    principal

    de

    la

    statique

    des

    fondations,

    savoir

    la

    rpartition

    des

    pressions

    de

    contact. La

    figure

    4

    reprsente schmatiquement

    le

    prin

    cipe

    de

    ces

    deux

    modles.

    /.

    4

    *Sm&

    'M

    N\\

    ///

    Will

    Wm

    _S

    31

    Moments

    de

    flexion

    Fig.

    3.

    Influence

    possible

    des

    tassements

    diffrentiels

    sur

    les

    trajectoires

    et

    sur

    les

    moments

    de

    flexion d'une

    paroi

    porteuse

    (superstructure

    rigide)..

    Selon

    Winkler,

    le

    sol

    est

    assimil

    une

    srie de

    ressorts

    isols

    et

    indpendants.

    La

    loi

    contrainte-dformation

    est

    donne

    priori

    :

    le

    rapport

    de

    ces

    deux

    grandeurs

    est

    constant

    et

    s'appelle

    coefficient

    de

    raideur

    (Bettungsziffer).

    Par

    consquent,

    la

    dformation

    a

    un

    caractre

    local

    :

    elle

    se

    produit

    uniquement

    sous

    la

    surface

    charge.

    Ce

    modle

    exclut donc

    la continuit

    de

    la

    dformation d'un

    ressort

    l'autre

    par

    l'entremise

    des

    efforts

    de

    cisaillement.

    Le

    deuxime

    modle

    dit

    modle

    de

    Boussinesq

    ,

    admet

    la loi

    contrainte-dformation

    d'un

    semi-espace

    las

    tique

    continu et

    isotrope.

    Ce

    semi-espace

    est

    caractris

    par

    un

    module

    de

    dformabilit

    (Steifeziffer)

    et

    par

    le

    coeffi

    cient

    de

    Poisson.

    La

    continuit

    de

    la

    dformation est

    assure

    galement

    en

    dehors

    de

    la

    surface

    charge.

    132

  • 7/24/2019 bts-002_1970_96_9_a_001_d

    4/8

    Il

    est

    vident

    que

    ces

    deux

    modles

    idalisent

    la

    nature

    relle du

    sol.

    Le modle

    de

    Winkler

    a l'avantage

    de

    sim

    plifier

    le

    traitement

    mathmatique

    du

    problme.

    Le

    modle

    de

    Boussinesq

    semble

    donner satisfaction

    quant

    au

    mca

    nisme de

    dformation

    ;

    mais

    il

    se

    heurte

    des

    difficults

    mathmatiques.

    Actuellement,

    on

    tend

    plutt

    adopter

    le

    modle

    de

    Boussinesq

    comme

    base

    d'tude de

    la

    pression

    de

    contact

    et

    de

    l'interaction

    structure-sol.

    La

    raison

    de

    ce

    choix

    rside

    dans

    la

    signification

    physique

    et

    dans

    la

    dtermina

    tion

    des

    constantes. Le

    coefficient

    de

    raideur

    a

    les

    dimen

    sions

    d'une

    densit

    ;

    le

    sol

    aurait donc

    les

    proprits d'un

    liquide.

    D'autre

    part,

    le

    coefficient

    de

    raideur varie

    avec

    la

    surface

    de

    la

    fondation.

    Le module

    de

    dformabilit

    est

    une grandeur plus

    proche

    des

    concepts

    de

    l'ingnieur

    et

    peut

    tre

    dtermine

    par

    des

    essais

    gotechniques.

    Il

    est

    difficile

    de

    trancher

    la

    question

    quant

    au

    choix

    de

    la

    mthode

    de

    calcul

    base

    sur

    l'un

    ou

    l'autre

    de

    ces

    modles.

    De

    nombreux

    procds

    ont

    t

    dvelopps

    et

    sont

    utiliss

    dans

    la

    pratique.

    En

    gnral,

    on

    peut

    dire

    que

    ce

    n'est

    pas

    la

    mthode

    de

    calcul

    qui

    fait

    dfaut,

    ce

    sont

    plutt

    les

    hypothses

    de

    dpart et

    les

    valeurs

    des

    coeffi

    cients

    qui

    doivent

    convenir

    au

    problme

    spcifique.

    C'est

    ainsi

    que

    les

    rsultats

    obtenus

    par

    une

    mthode

    de

    calcul

    base

    sur

    le

    coefficient de

    raideur

    seront

    satisfaisants,

    s'il

    s'agit

    de

    fondations

    troites,

    de

    charges

    concentres

    et

    loignes.

    i

    Jt-

    3

    zri2

    Modle de

    Winkler

    Ressort

    indpendant

    Coefficient

    de

    raideur

    kt/m3

    JL

    ,1

    Modle

    de

    Boussinesq

    Semi-espace

    lastique

    Module

    de

    dformabilit

    Es

    t/m2

    Fondation

    souple

    et

    rigide.

    Pressions

    de

    contact

    et

    moments

    de

    flexion

    Fig.

    4.

    Mcanismes

    de

    dformabilit

    du

    sol.

    En

    adoptant

    le

    modle

    de

    Boussinesq,

    nous

    nous

    pro

    posons

    d'examiner le

    cas

    de

    la

    dalle

    circulaire

    sollicite

    par

    une

    charge

    uniformment

    rpartie

    et

    appuye

    sur

    un

    sol

    de

    module de

    dformabilit

    donn.

    Deux

    cas

    extrmes

    seront

    considrs

    :

    une

    dalle

    trs

    mince

    et

    une

    dalle

    trs

    paisse

    (figure

    5).

    La

    dalle mince

    se

    plie

    facilement aux

    exigences

    de

    dformation

    du

    sol

    et

    suit

    la

    cuvette

    des

    tassements.

    La

    dalle

    paisse

    par

    contre,

    s'impose

    par

    sa

    rigidit

    et

    oblige

    le sol

    galiser la

    cuvette

    et

    tasser

    uniformment.

    Pour

    y

    parvenir,

    le sol

    se

    dcharge

    dans

    la

    zone

    centrale

    et

    concentre

    les

    efforts

    aux

    priphries.

    Thoriquement,

    la

    pression

    de

    contact

    au

    bord

    est

    infi

    niment

    grande.

    Pratiquement,

    ce

    n'est

    pas

    possible,

    car

    la

    rsistance

    du sol

    est

    bien

    limite.

    Au

    bord

    se

    forment

    des

    zones plastiques

    et

    il

    y

    aura

    une

    redistribution

    des

    pres

    sions.

    Il

    est

    important

    de

    noter

    que

    la

    rpartition

    des

    pres

    sions de

    contact

    sous

    la

    dalle

    rigide ne dpend

    pas

    des

    charges sollicitant

    la

    dalle,

    condition

    que

    ces charges

    soient symtriquement

    disposes.

    On

    notera

    encore

    que,

    pour

    des

    charges

    rparties

    et

    avec

    l'hypothse

    d'un

    sol

    se

    comportant

    selon

    le

    modle

    de

    Winkler,

    il

    n'y

    a

    ni

    tassements

    diffrentiels

    ni

    moments

    de

    flexion.

    C'est

    le

    cas,

    par

    exemple,

    de

    la

    base

    d'un

    rservoir.

    4.

    Rigidit

    du

    systme

    fondation-sol. Dtermina

    tion

    de la

    section

    utile

    Pour

    que

    la

    notion

    de

    rigidit

    d'une

    fondation

    ait

    une

    valeur

    pratique,

    elle

    doit tre

    exprime

    quantitative

    ment.

    Soit

    une

    dalle

    de

    fondation

    d'paisseur

    constante

    h

    appuye

    sur

    un

    sol

    de

    module

    de

    dformabilit

    Es

    (fig.

    6).

    A

    chaque

    point

    de

    contact,

    la

    dformation

    de

    la dalle

    est

    gale

    la

    dformation

    du

    sol

    O^ond.

    y

    soi)-

    Moments de

    flexion

    t

    ,00

    0,01

    0,02

    0,03

    0,04

    0,05

    0,06

    *>--..

    xqRz

    g

    1

    i

    n

    MUT

    ffff/Bf

    \\VA\y

  • 7/24/2019 bts-002_1970_96_9_a_001_d

    5/8

    *

    5?

    mrt

    * >**

    Sal.

    2f3

    Fig.

    6.

    Le

    systme

    fondation-sol.

    Relations

    de

    base.

    Les

    dformations d'une fondation

    de

    dimensions

    Ixb,

    sollicite

    par

    un

    systme

    de

    charge

    donn, s'expriment

    par

    la

    relation

    D

    /(/,

    b,

    P

    A3

    (D

    12(1-^

    D

    rigidit

    de

    la

    fondation

    Les

    dformations

    du

    sol

    s'expriment

    en

    fonction

    de

    la

    rigidit

    du

    sol

    N

    et

    des

    contraintes

    rjz

    induites

    dans

    le

    massif

    du

    sol

    par

    la

    surface

    charge

    Ix

    b.

    JW

    jy-

    /(?

    b,az

    (2)

    AT:

    2(1-/$

    N

    rigidit

    du

    sol.

    Dans

    les

    relations

    (1)

    et

    (2),

    les

    parenthses

    reprsentent

    des

    quantits

    constantes.

    On peut

    donc crire

    :

    .Vfond.

    x

    Z>

    const.

    > sol

    x

    N

    const.

    En

    remplaant

    D

    et

    N

    par

    leurs

    expressions,

    on

    obtient

    2D

    I

    tm

    const.

    ;

    E.

    W/m2

    (3)

    v3/

    L;

    L

    Longueur

    lastique

    (m).

    La longueur

    lastique

    est

    une

    grandeur

    qui

    exprime

    le

    degr

    de

    rigidit

    d'un

    systme

    fondation-sol.

    Divisons

    la

    relation

    (3)

    par

    /8/2

    (/

    est la

    dimension

    de

    la

    fondation

    dans

    le

    sens

    de

    la

    flexion),

    on

    obtient

    une

    gran

    deur

    sans

    dimensions

    qui

    s'appelle

    indice

    de

    rigidit

    rela

    tive

    s.

    2D

    ixS

    L'indice

    s

    caractrise

    galement

    un

    ensemble

    fondation-

    sol.

    Des

    expressions

    de

    L

    ou

    de

    s,

    on

    dduit

    que,

    une

    fonda

    tion

    d'paisseur

    et

    de

    dimensions

    donnes

    aura

    des

    rai

    deurs

    diffrentes

    selon le

    module

    de dformabilit du

    sol

    sur

    lequel

    elle

    repose.

    On

    constate

    galement

    que,

    une

    0.05

    M

    .04

    0.03

    /

    z

    i

    ./^Moments

    admissibles

    0.02

    0.01

    0.5

    Moments

    des sollicitations

    m,xqR

    l

    section

    de

    la

    dalle

    utile

    j/

    \iiiiiiiiii

    Fig.

    7.

    Moment

    de

    flexion maximum

    en

    fonction

    du

    rapport

    l/s

    pour

    une

    fondation

    circulaire

    sollicite

    par

    une

    charge

    uni

    formment

    rpartie.

    seule

    valeur

    de

    L

    ou

    de

    s

    correspondent

    plusieurs

    systmes

    fondation-sol.

    L'expressi(j

    de

    toutes

    les

    grandeurs

    sta

    tiques

    en

    fonction

    de

    L

    ou

    de

    j

    a

    un

    avantage

    pratique.

    Pour

    illustrer

    ce qui

    prcde,

    nous

    reprenons

    le

    cas

    de

    la

    dalle

    circulaire

    sollicite

    par

    une

    charge

    uniformment

    rpartie,

    La

    table

    I

    donne

    les valeurs du

    moment

    maximum

    pour

    diffrentes

    valeurs

    de

    s

    [1]1.

    Table

    I

    0,5

    1

    2

    3

    5

    10

    0,054

    0,051

    0,046

    0,042

    0,035

    0,025

    r

    Les

    mmes rsultats

    sont exprims

    graphiquement

    par

    la

    courbe

    a sur

    la

    figure

    7.

    La

    courbe

    a

    appele

    courbe

    des

    sollicitations

    s'approche

    asymptotiquement

    du

    moment

    qui

    correspond

    la

    dalle

    parfaitement

    rigide.

    Sur

    la

    mme

    figure

    est

    donne gale

    ment

    la

    courbe

    des

    moments

    admissibles

    (courbe

    b).

    Elle

    est

    dtermine

    pour

    chaque

    valeur

    l/s

    de

    la

    fonda

    tion

    et

    elle est fonction

    des contraintes

    admissibles

    du

    bton

    et

    de. l'acier.

    Les

    courbes

    a

    et

    b

    s'entrecoupent

    en

    un

    point

    qui cor

    respond

    la

    section utile.

    Dans

    bien

    des

    cas,

    la

    section

    utile

    se trouve

    dans

    la

    rgion

    des

    dalles

    rigides.

    Il

    est

    instructif

    de

    voir

    la

    variation

    de

    la

    longueur

    las

    tique

    L

    par

    rapport

    au

    rayon

    r

    de

    la

    dalle

    de

    fondation

    pour

    diffrentes

    valeurs

    de

    raideur

    l/s.

    Ceci

    est

    reprsent

    sur

    la

    figure

    8.

    Au

    fur

    et

    mesure

    que

    la

    dalle

    devient

    plus rigide,

    L

    augmente.

    La

    dalle

    parfaitement

    rigide

    aura une

    lon

    gueur

    lastique

    gale

    au

    rayon.

    La

    dalle

    souple

    aura

    une

    longueur

    lastique

    d'

    peu

    prs

    1/3 du

    rayon.

    Donc,

    les

    longueurs

    lastiques renseignent

    sur

    le

    degr

    de

    rigidit

    et

    par

    consquent, sur

    la

    rpartition

    probable

    des

    pressions

    de

    contact.

    L'utilit

    de

    la

    longueur

    sera

    illustre

    plus

    loin

    par

    un

    exemple.

    1

    Les

    numros entre

    crochets

    renvoient

    la

    bibliographie

    en

    fin d'article.

    134

  • 7/24/2019 bts-002_1970_96_9_a_001_d

    6/8

    0.9

    0,8

    0,7

    0.6

    0.5

    0.4

    0.3

    0.2

    0.1

    0.5,1

    on

    Fig.

    8.

    Variation

    du

    rapport

    en

    fonction

    de

    l/s

    pour

    une

    dalle

    circulaire

    sollicite

    par

    une

    charge

    uniformment

    rpartie.

    5.

    Influence

    de

    la

    rigidit

    de

    la

    superstructure

    H

    a

    t

    prcdemment

    dmontr

    que

    les

    grandejjs

    sta

    tiques sont

    fonction

    de

    la

    raideur

    d'une

    fondation par

    rap

    port

    au

    sol

    sur

    lequel

    elle

    repose.

    Par

    les liaisons

    qui

    existent

    entre la fondation

    et

    la

    superstructure,

    cette

    der

    nire

    intervient

    dans

    la

    rpartition

    des

    pressions

    de

    contact

    sous

    la

    fondation.

    Le

    rsultat

    de

    cette

    intervention

    exprime

    l'interaction

    entre

    la

    structure et

    le

    sol

    et

    se

    manifeste

    par

    des

    transferts

    des

    charges entre

    les

    lments

    porteurs

    et

    par

    des

    sollicitations

    supplmentaires

    parasites

    dans

    l'ensemble

    de

    la

    construction

    [2].

    Dans

    les

    cas

    rels,

    dterminer le

    degr

    de

    rigidit

    de

    la

    superstructure

    reste

    toujours

    une

    tche

    trs

    dlicate.

    Nous

    disposons

    de mthodes

    analytiques

    et

    de

    procds

    de

    calcul

    pour

    les

    structures

    rgulires,

    des

    cadres

    par

    exemple.

    Dans

    les

    autres

    cas,

    on

    recommande,

    compte

    tenu

    de

    la

    nature

    du

    projet

    et

    des

    simplifications

    invi

    tables,

    de

    choisir

    entre

    les

    deux

    extrmes

    d'une

    super

    structure

    souple

    et d'une fondation

    rigide,

    ou

    vice

    versa.

    En

    analysant

    les

    rsultats

    ainsi

    obtenus,

    on

    peut

    juger

    et

    interprter

    l'importance

    des

    coefficients

    qui

    entrent

    en jeu

    et

    des

    consquences

    qui

    en

    dcoulent. Par

    ailleurs,

    le

    pro

    blme

    ne

    doit

    pas

    tre

    confin

    aux

    calculs.

    Par

    des

    dispo

    sitions

    constructives

    adquates,

    on

    peut

    intervenir

    dans

    l'action

    de

    l'ensemble

    de

    la

    structure

    et obtenir

    des

    sys

    tmes

    satisfaisants. Saisir

    intuitivement

    la

    nature

    des

    choses

    est valable

    dans

    ce

    domaine

    comme

    ailleurs.

    C'est

    ainsi,

    par

    exemple,

    que

    la

    base

    d'un

    rservoir

    conue

    comme

    une

    membrane

    se

    pliera

    plus

    facilement

    aux

    exi

    gences

    du sol

    qu'une

    base

    bien

    rigide

    fortement

    solli

    cite.

    Nous

    avons

    vu auparavant

    que

    la

    dtermination

    par

    le

    calcul

    de

    la

    rigidit

    de

    la

    superstructure

    est

    malaise.

    Un

    autre

    moyen

    serait

    de

    la

    dterminer

    partir

    des

    tassements

    mesurs

    sur

    des

    constructions

    excutes.

    Des

    tentatives

    ont

    t

    faites dans

    ce

    sens

    [3].

    L'ide

    est la

    suivante

    :

    on mesure

    les

    tassements

    d'une

    construction

    pose

    sur

    un

    sol

    de

    module

    de

    dformabilit

    connu.

    On obtient

    ainsi la

    cuvette

    de

    dformation

    du sol.

    Ensuite,

    pour

    le

    systme

    de

    charges

    donn,

    on

    dtermine

    la

    hauteur

    d'une fonda

    tion

    qui

    remplace

    la

    structure

    de

    faon

    que

    ses

    dforma

    tions

    concordent

    avec

    les

    dformations

    du sol.

    Ce

    procd

    a

    t

    appliqu

    quelques

    immeubles locatifs

    et commerciaux

    de

    dix-huit

    tages.

    Ce

    sont

    des

    construc

    tions

    conventionnelles

    de

    dimensions

    d'environ

    20

    x

    30

    m

    en

    plan,

    appuyes

    sur un

    sol sableux

    par

    l'entremise

    d'un

    radier

    gnral.

    Pour

    mieux

    interprter

    le

    comportement

    de

    ces

    cons

    tructions,

    on

    a

    mesur

    les

    tassements

    aux

    diffrents

    stades

    de

    la construction.

    Puisque

    les

    enseignements

    tirs

    sont

    intressants,

    ils

    seront

    brivement rsums

    :

    au

    fur

    et

    mesure

    que

    les

    travaux

    avanaient,

    les

    tassements diffrentiels

    diminuaient

    progressivement,

    c'est--dire

    que

    la

    cuvette

    des

    dformations

    s'apla

    tissait.

    Cela

    signifie

    que

    le

    moment d'inertie

    de

    la

    structure

    augmentait

    avec

    l'accroissement

    du

    nombre

    d'tages.

    Cependant,

    l'augmentation

    du

    moment

    d'inertie

    dpend

    de

    la

    rpartition

    et

    de

    la continuit

    des

    lments

    porteurs

    :

    Si les

    lments

    porteurs

    sont

    continus

    dans

    les

    pre

    miers

    tages

    (par

    exemple

    des

    voiles),

    le

    moment

    d'inertie

    reste

    constant

    malgr

    les

    tages

    suprieurs.

    Par

    contre,

    s'il

    n'y

    a

    pas

    de

    continuit

    des

    lments

    porteurs,

    on

    constate

    une

    augmentation

    progressive

    et

    continue

    des

    moments

    d'inertie.

    En

    ce

    qui

    concerne

    la

    rigidit

    de

    la

    structure

    par

    rap

    port

    au

    sol,

    on

    a

    constat

    que

    les

    immeubles

    du

    genre

    mentionn

    plus haut

    possdent

    une

    rigidit

    relative

    intermdiaire

    entre

    les

    cas

    extrmes,

    c'est--dire

    rigi

    dit

    parfaite

    et

    souple.

    Une

    autre

    observation

    dcoule

    de

    l'interprtation

    des

    mesures

    :

    la

    raideur

    relle

    des

    constructions

    en

    ossa

    ture

    est

    de

    loin

    infrieure

    la

    raideur

    thorique.

    Un

    dernier

    aspect

    mrite

    notre

    attention

    :

    il s'agit

    des

    proprits

    rhologiques

    du

    bton

    et du

    sol,

    qui

    jouent

    un

    rle

    dans

    le

    dveloppement

    des

    tassements

    diffren

    tiels

    [4] [5].

    Si

    le sol de

    fondation

    est

    permable,

    tels le sable

    et

    le

    gravier,

    les

    tassements

    se

    produisent

    essentiellement

    en

    cours

    de

    construction

    lorsque

    le bton

    est

    encore

    relative

    ment jeune

    et

    a

    donc

    une

    grande

    vitesse

    de

    fluage.

    Ce

    fait

    a

    permis

    de

    constater

    que,

    durant

    les

    premiers

    mois,

    la courbure

    de

    la

    ligne

    de

    dformation

    de

    la cons

    truction

    se

    dveloppe

    plus

    vite

    que

    les

    tassements

    maxima.

    Le

    bton

    tant

    encore

    jeune,

    cette

    courbure

    provoque

    des

    sollicitations

    dans les

    liaisons de

    la

    superstructure

    avec

    la

    dalle.

    Par

    contre,

    dans

    les

    sols

    peu

    permables

    comme

    les

    argiles,

    les

    tassements

    sont

    fortement

    retards

    et

    ils

    peuvent

    se

    produire

    un

    ge du bton

    o

    la

    capacit

    et la

    vitesse

    de

    fluage

    ont

    dj

    beaucoup

    diminu.

    6.

    Exemples

    numriques

    6.1

    Radier

    gnral

    sollicit

    par

    des

    charges

    ponctuelles

    Le

    radier

    gnral

    est

    un

    type

    de

    fondation

    couramment

    utilis.

    Il

    constitue le

    cas

    de

    la

    dalle

    de

    fondation

    de

    grande

    tendue

    et

    d'paisseur

    constante

    reposant

    sur un

    sol

    de

    module

    de

    dformabilit donn

    (fig.

    9).

    In

    i

    Fig.

    9.

    Radier

    sollicit

    par

    un

    rseau

    rgulier

    de

    poteaux.

    135

  • 7/24/2019 bts-002_1970_96_9_a_001_d

    7/8

    t1

    '

    r

    r

    .-

    Coupe

    I-I

    ^mz^^miimmwzmzszTmzw',

    '.y

    .i'X&.

    0,0

    0,2

    0,4

    0,6

    0.8

    1.0

    0,0

    0.1

    0,2

    0,3

    0.4

    0,0

    0,1-

    0,2

    .

    0,3

    0,4

    Pressions

    de

    contact

    2L

    V

    lL

    Moments

    de

    flexion

    Fig.

    10.

    Pressions

    de

    contact,

    moments

    de

    flexion

    et

    flches

    dans

    une

    coupe

    en

    travers

    des

    piliers

    sollicitant

    un

    radier.

    Dans

    la

    pratique,

    le

    calcul

    du

    radier

    comme

    dalle-

    champignon

    renverse

    est

    encore

    d'usage. De

    ce

    point

    de

    vue,

    les

    caractristiques

    du

    sol

    n'interviennent

    pas

    dans

    les

    grandeurs

    statiques. Cependant,

    la distribution

    des

    pres

    sions de

    contact

    dpend

    fortement de

    la

    rigidit

    du

    sys

    tme

    fondation-sol.

    Dans cet

    exemple,

    l'importance

    pra

    tique

    de

    la

    longueur lastique

    sera

    mise

    en

    vidence.

    La

    mthode

    de

    calcul

    est

    base

    sur

    le

    cas

    fondamental

    de

    la

    charge

    concentre

    sollicitant

    une

    dalle

    de

    grande

    tendue.

    Les

    grandeurs

    statiques

    sont exprimes

    en

    fonction

    de

    la

    longueur

    lastique

    en

    chaque

    point

    de

    la

    dalle

    :

    Pression

    de

    contact

    :

    p

    p

    y*

    tlm*>

    Dans la

    solution du

    problme,

    deux

    aspects pratiques

    ont

    t

    envisags

    :

    le

    choix

    du module

    de

    dformabilit

    du sol

    Ea

    ;

    la

    section

    utile

    de

    la

    fondation..

    Comme

    dans

    tout problme

    de

    fondation,

    il

    est

    difficile

    d'admettre

    une

    valeur

    unique,

    dfinitive

    du

    module

    du

    sol.

    Il

    serait

    judicieux

    d'admettre

    une

    valeur infrieure

    ainsi

    qu'une

    valeur

    suprieure

    comme

    grandeurs

    .plausibles

    et

    d'observer

    la

    variation

    des

    grandeurs statiques

    dans

    cet

    intervalle.

    L'paisseur

    du

    radier

    est

    donne

    priori

    dans

    certains

    cas

    et

    pour

    des

    raisons

    constructuves

    ;

    dans

    d'autres

    cas,

    elle

    est recherche

    pour

    un

    module Es

    donn.

    Il

    s'agit

    plutt

    d'une

    analyse

    qui

    permet

    d'tudier

    la

    varia

    tion

    des

    grandeurs

    statiques

    dans

    l'intervalle

    des

    rigidits

    choisi.

    Une

    telle

    analyse est

    reprsente

    sur

    la

    figure

    10.

    Admettons

    que

    la

    raideur

    du

    systme

    fondation-sol

    soit

    exprime

    par

    deux

    valeurs

    extrmes de

    la

    longueur

    las

    tique

    :

    L

    /

    et

    L

    1/2.

    On

    remarquera

    surtout

    la

    dpen

    dance

    des

    moments

    de

    flexion

    de

    la

    valeur

    de

    L.

    Au

    fur

    et

    mesure

    que

    L

    augmente,

    la

    raideur

    du

    radier

    aug

    mente

    et,

    par

    consquent,

    les

    moments

    maxima

    sont

    plus

    grands. La

    mme

    constatation

    peut

    tre

    faite

    pour

    les

    pressions

    de

    contact

    et

    pour

    les

    flches.

    On

    remarquera

    que

    le

    radier

    souple

    est

    loin d'assurer

    une

    pression

    unifor

    mment

    rpartie, comme

    on

    l'admet

    souvent

    dans

    la

    pra

    tique.

    Un

    autre

    aspect

    du

    calcul

    des

    radiers

    est

    le

    dimension

    nement.

    Les

    moments

    de

    flexion

    calculs

    pour

    les

    diffrentes

    longueurs

    lastiques

    sont

    reprsents

    explicitement

    en

    fonction

    de

    l'paisseur

    de

    la

    dalle

    et

    du

    module

    de

    dforma

    bilit

    du sol.

    Nous

    obtenons

    ainsi

    les

    courbes

    des

    sollici

    tations

    (fig.

    11).

    Mais,

    pour

    trouver

    les

    sections

    utiles, il

    faut

    tracer

    la

    courbe

    des

    moments

    admissibles.

    Les

    sections

    utiles

    cor

    respondent

    aux

    points

    o

    ces

    deux

    courbes

    s'entrecoupent.

    C'est

    ainsi

    que pour

    des

    charges

    de

    200

    t

    et

    un

    module du

    sol

    Es

    100

    kg/cm2,

    on

    aura

    une

    file

    de 60

    cm,

    et

    pour

    Es

    200

    kg/cm2,

    on

    aura

    une

    dalle

    d'paisseur

    h

    50

    cm.

    6.2

    Cadre

    ferm

    La

    figure

    12

    montre

    une

    section

    transversale

    d'une

    cons

    truction

    dont

    les

    lments

    sont

    rigidement

    lis.

    Il

    s'agit

    d'un

    problme

    dans

    une

    dimension.

    Pour

    mettre

    en

    vidence

    l'effet

    de

    cadre,

    la

    solution est

    donne

    galement

    pour

    une

    liaison

    articule

    entre

    les

    parois

    et la

    fondation.

    On

    remarque que

    l'effet

    de

    cadre

    a

    une

    influence

    ngli

    geable

    sur

    la

    rpartition

    des

    pressions

    de

    contact ;

    par

    contre,

    le

    diagramme

    des

    moments

    de

    flexion est diffrent

    pour

    les

    deux

    cas.

    Cette

    constatation n'est

    pas

    isole

    pour

    Moment

    de

    flexion :

    M M

    P

    (tm/m)

    Effort

    tranchant

    :

    N

    N

    (t/m)

    Flche

    :

    -(1-/4)

    p

    Les

    coefficients

    sans

    dimensions

    p,

    M,

    N

    et

    w

    sont

    fonc-

    tion

    de

    la

    distance

    du

    point

    d'application

    de

    la

    charge P.

    Si

    plusieurs

    charges

    agissent

    sur

    le

    radier,

    les

    grandeurs

    statiques en

    un point

    donn s'obtiennent

    en

    superposant

    les

    influences

    de

    ces charges

    au

    point

    considr.

    M

    1

    too-

    K.

    fV

    M^J

    (

    /

    /?rm

    /.y

    f,./..v,

    .^

    E.

    loo

    too

    .-y.

    too

    4

    S

    f

    Jo

    to

    Fig.

    11.

    Dimensionnement du

    radier.

    iM

    136

  • 7/24/2019 bts-002_1970_96_9_a_001_d

    8/8

    f2'/m

    P,

    B 101

    P,

    -

    lOt

    1,2

    0.810,8

    1.2

    P8

    4t

    P,

    =|0t

    Fj

    lOt

    p2

    =4t

    M=6,5tm

    / TN

    I

    I

    /^T^V

    M

    6-5,m

    J

    L

    J L

    Pressions

    de

    contact

    VmJ

    Pressions

    de

    contact

    Vms

    j*

    f

    *

    in

    sf

    23

    i-

    m

    (0

    u>

    Moments de

    flexion

    tm

    ^^^Lp.^^

    5.0

    0,4

    0,6

    6,5

    Nl2-9

    wi

    1,5

    Moments de

    flexion

    tm

    Fig.

    12.

    Calcul

    d'un

    cadre

    appuy sur

    le

    sol.

    ce

    problme

    spcifique

    ;

    il

    y

    a

    bien

    d'autres

    cas

    o l'inter

    dpendance

    structure-sol

    se

    remarque

    plutt

    dans

    la

    rpar

    tition

    des

    pressions

    de

    contact

    et est

    ngligeable

    dans les

    moments

    de

    flexion

    [6].

    7.

    Conclusion

    Dans le

    comportement

    d'ensemble

    d'une

    construction,

    il

    y

    a

    une

    interdpendance

    entre

    la

    superstructure,

    la

    fonda

    tion

    et

    le

    sol.

    L'abord

    de

    ce problme

    complexe

    exige

    la

    connaissance

    des

    facteurs

    qui

    interviennent et

    des

    hypo

    thses

    simplificatrices.

    Dans

    chaque

    cas

    particulier,

    il

    faut

    donner

    aux

    paramtres

    des

    valeurs

    limites raisonnables

    plll

    permettent

    d'encadrer

    le

    problme.

    C'est de

    cette

    faon

    qu'on

    peut

    esprer obtenir

    des

    solutions

    plus

    ou

    moins

    rationnelles,

    compte

    tenu

    de

    l'tat actuel

    de

    nos

    connaissances

    dans

    ce

    domaine.

    Adresse de

    l'auteur

    :

    A.

    Rabinovici,

    47,

    route

    de

    Vevey,

    1009

    Pully

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    calcul

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    constructions

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