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COLLOQUE SUR LAVENIR DE LA COI p. 2-3 DES ÉMISSIONS POUR ENFANTS «CHILDFRIENDLY» DANS TOUT L’OCÉAN INDIEN p. 4 TÉMOIGNAGE DUN BÉNÉFICIAIRE DES ACTIVITES DU PROJET AIRIS-COI p. 4 LA COLLABORATION SE RESSERRE ENTRE LA COI ET LES ASSOCIATIONS POUR LUTTER CONTRE LE VIH/SIDA p. 5 GESTION DURABLE DES ZONES CÔTIÈRES p. 6 AU SIÈGE - CIOOPÉRATION UNIVERSITAIRE ET DE RECHERCHE - PROJET AMESD p. 7 DÉBUT DE MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME AMESD p. 8 Page L’Avenir de la COI SOMMAIRE La présidence seychelloise de la COI a organisé à Victoria, du 4 au 6 mars 2008, un colloque sur le thème : « Mondialisation et intégration régionale , l’avenir de la COI ». Cette rencontre a bénéficié d’une forte participation des pays de la région, des organisations internationales et des bailleurs de fonds ainsi que des milieux économiques, notamment des secteurs maritime et aérien pour lesquels deux ateliers ont été organisés. Les participants ont unanimement estimé que la COI est, en Afrique, l’organisation la plus à même de défendre les intérêts insulaires auprès des grands ensembles sous-régionaux, et qu’à ce titre elle doit redevenir un acteur de plein exercice de la coopération économique et commerciale. Il lui revient notamment d’assurer le désenclavement numérique, aérien et maritime de la région, en partenariat étroit avec les organisations régionales du secteur privé. Plus spécifiquement consacré à l’avenir de la COI, l’atelier institutionnel a recommandé de doter le Secrétariat général des capacités techniques nécessaires à l’internalisation des projets de développement afin d’en mieux pérenniser les acquis. Il a également proposé de créer en son sein une unité économique et commerciale chargée de préserver les intérêts insulaires. Ce colloque a fait prendre conscience aux participants que la COI se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins. Si elle ne veut pas être entraînée vers le déclin, faute d’être en capacité de répondre aux attentes qu’elle a fait naître, son secrétariat doit être doté sans tarder des moyens de jouer pleinement son rôle. Monique ANDREAS-ESOAVELOMANDROSO Bulletin trimestriel N°8 - 2008 Colloque «Mondialisation et intégration régionale : l’Avenir de la COI»

Bulletin - 31.222.186.27

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Colloque sur l’avenir de la Coi p.2-3

des émissions pour enfants «Childfriendly» dans tout l’oCéan indien p. 4 témoignage d’un bénéfiCiaire des aCtivites du projet airis-Coi p. 4 la Collaboration se resserre entre la Coi et les assoCiations pour lutter Contre le vih/sida p.5 gestion durable des zones Côtières p. 6 au siège - Cioopération universitaire et de reCherChe - projet amesd p. 7 début de mise en oeuvre du programme amesd p. 8

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L’Avenir de la COI

sommaire

La présidence seychelloise de la COI a organisé à Victoria, du 4 au 6 mars 2008, un colloque sur le thème : « Mondialisation et intégration régionale , l’avenir de la COI ». Cette rencontre a bénéficié d’une forte participation des pays de la région, des organisations internationales et des bailleurs de fonds ainsi que des milieux économiques, notamment des secteurs maritime et aérien pour lesquels deux ateliers ont été organisés.

Les participants ont unanimement estimé que la COI est, en Afrique, l’organisation la plus à même de défendre les intérêts insulaires auprès des grands ensembles sous-régionaux, et qu’à ce titre elle doit redevenir un acteur de plein exercice de la coopération économique et commerciale. Il lui revient notamment d’assurer le désenclavement numérique, aérien et maritime de la région, en partenariat étroit avec les organisations régionales du secteur privé.

Plus spécifiquement consacré à l’avenir de la COI, l’atelier institutionnel a recommandé de doter le Secrétariat général des capacités techniques nécessaires à l’internalisation des projets de développement afin d’en mieux pérenniser les acquis. Il a également proposé de créer en son sein une unité économique et commerciale chargée de préserver les intérêts insulaires.

Ce colloque a fait prendre conscience aux participants que la COI se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins. Si elle ne veut pas être entraînée vers le déclin, faute d’être en capacité de répondre aux attentes qu’elle a fait naître, son secrétariat doit être doté sans tarder des moyens de jouer pleinement son rôle.

Monique ANDREAS-ESOAVELOMANDROSO

Bulletin trimestriel

N°7 -

2007

N°8

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008

Colloque «Mondialisation et intégration régionale : l’Avenir de la COI»

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Colloque sur l’avenir de la COIColloque sur l’avenir de la COI

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Le Président Michel prépa-re la COI pour les dix pro-chaines années

En présence des représen-tants des Etats membres, des organisations internatio-nales, des bailleurs de fonds, de nombreuses personnalités seychelloises, de la presse ré-gionale et des experts dans divers domaines, le colloque «Mondialisation et Intégra-tion régionale : Avenir de la Commission de l’océan Indien (COI)» s’est tenu aux Sey-chelles du 4 au 6 mars 2008.

Lancé officiellement par le Président de la COI, M. James Michel, l’objectif est d’exhorter les Etats membres à conduire une réflexion stratégique et préparer les pays dans le cadre de la mise en oeuvre des APE (Accord de Partenariat Economique avec l’Union européenne).

« Lever les barrières et les difficultés d’intégration régionale pour bâtir une stratégie novatrice pour les dix prochaines années » a évoqué le Président de la COI en situant l’importance majeure de cette rencontre. «La COI reste la seule instance intergouvernementale de la région se focalisant sur la problématique insulaire. C’est la seule instance ayant vraiment à cœur les intérêts et les spécificités de notre sous région. Aucune organisation continentale ne peut se substituer à elle. D’où l’impérieuse nécessité, 25 ans après sa coopération insulaire de consolider sa vocation dans la perspective d’un développement durable» a-t-il rajouté. M. James Michel a rappelé aussi que l’année 2008 est une année pleine d’espoirs pour la COI car

cette organisation connaît un nouvel élan qui ne doit pas être freiné.Ce colloque avait pour thème principal «la mondialisation et intégration régionale : avenir de la Commission de l’océan Indien (COI) ». La question des transports régionaux par voies maritimes et aériennes et le renforcement institutionnel de la COI ont été discutés lors de ce colloque.

«Ce colloque revêt une

importance capitale car il porte sur les enjeux majeurs de notre organisation dans cette période d’incertitude et de changements profonds que traverse la coopération régionale », a dit, quant à elle, Mme Monique Andréas, Secrétaire Générale de la COI. « La COI est à la croisée des chemins tant la situation mondiale et régionale a évolué depuis 25 ans», a-t-elle ajouté.

La Secrétaire Générale a saisi cette opportunité pour situer le rôle de la COI par rapport aux autres organisations régionales comme la SADC

et le COMESA et a rappelé les nouvelles orientations stratégiques adoptées en 2005 qui ont donné à la COI un nouvel élan. Elle a également fait un plaidoyer pour un renforcement sensible des moyens mis à la disposition du Secrétariat Général afin que cette instance puisse accompagner sa tâche avec efficacité.

Durant trois jours, les experts des pays membres ont débattu

de divers sujets en évoquant les axes stratégiques et les ressources de la COI, l’identification des spécificités, la vision globale de la COI pour les prochaines années, la volonté politique dans le processus de l’intégration régionale, le dossier de la libre circulation des hommes entre les Etats membres.

Les conclusions et les recom-mandations de ce colloque ont été examinées par le Comité des Officiers Permanents de Liaison (OPL) le 7 et 8 mars pour soumission au Conseil des Ministres prévu les 27 et 28 mars aux Seychelles.

Mme Monique Andreas-Esoavelomandroso, Secrétaire Générale de la COI,interviewée par la radio/télévision mauricienne, MBC

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Colloque sur l’avenir de la COIColloque sur l’avenir de la COI

Les participants en séance plénière Le Président James Michel, la Secrétaire Générale de la COI et les personnalités seychelloises à l’ouverture du colloque

Chorale à l’ouverture du colloque Photo de famillele Président et la Secrétaire Générale de la COI entourés de

diverses personnalités des pays de la région Océan Indien

Le Président James Michel et les participants au colloque La Secrétaire Générale de la COI et le Représentant de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA)

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Des émissions pour enfants «Childfriendly» dans tout l’Océan Indien

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La collaboration se resserre entre la COI et les associations pour lutter contre le VIH/sida

Témoignage d’un bénéficiaire des activités du projet AIRIS-COI•

Salim Abdou Bacar a 16 ans et habite dans la ville de Fomboni sur l’île de Mohéli aux Comores. Il est membre d’un réseau des jeunes aux Comores. Il a fait

partie des membres du jury du concours national que le programme national de lutte contre le sida aux Comores a organisé pour les jeunes de 15 à 24 ans sur le thème « jeune face à la discrimination et la stigmatisation du VIH/sida ».

« Je suis plus fier d’avoir été membre du jury que participant » raconte-t-il tout ému

Ce concours, organisé également à Madagascar, à Maurice et aux Seychelles a été financé par le projet AIRIS de la Commission de l’océan Indien.

« Comme ça fait mal au cœur de disqualifier une œuvre parce qu’elle est hors sujet. Et pourtant, on sent que la personne y a consacré tout

son temps et en plus, les œuvres ne sont pas mal du tout » témoigne Salim. « En tout cas, tout ce processus m’a ouvert l’esprit et m’a donné plein d’idée » continue-t-il « Sans le projet AIRIS, nous n’aurions jamais eu toute cette dynamique autour du VIH/sida car jusqu’ici les jeunes ne se sont pas beaucoup intéressés, que ce soit aux concours ou au sida » dit-il

Les lauréats de chaque île se rencontreront ensuite pour un concours régional. Quoiqu’il en soit, les œuvres de chaque lauréat serviront de base pour une grande campagne nationale dédiée aux 10.000.000 de jeunes de la région de l’océan indien.

Salim Abdou Bacar

Le 20 mars dernier, la Commission de l’océan Indien via l’ODEROI (Observatoire des Droits de l’Enfants de la Région de l’Océan Indien), l’UNICEF et la chaîne MBC de Maurice ont signé un protocole d’accord pour la production d’émissions pour enfants pour les trois prochaines années.

Il s’agit d’une collaboration tripartite qui va permettre à la MBC de produire des émissions pour les enfants et les jeunes mauriciens et aussi de post produire des images reçues des autres chaînes de radio et de télévision des autres pays de la région.

«Profitons de cette année de la jeunesse Africaine , de cet accord de partenariat , de l’étude sur le profil des adolescents de l’Océan Indien, pour engager des actions

concrètes en faveur des jeunes « a dit Bruno Maes, Représentant de l’UNICEF pour la zone de l’océan indien

«Cet accord de partenariat continue une étape importante dans la promotion des droits des enfants, des adolescents et des jeunes de la région» affirme Monique Andréas–

Esoavelomandroso, Secrétaire Générale de la COI.

L’ODEROI et l’UNICEF en collaboration avec la COI assureront le choix des thèmes des émissions et l’encadrement des jeunes en vue d’une réelle participation de ces derniers dans la production des émissions sur MBC.

La Secrétaire Générale de la COI, le Directeur de la MBC et le représentant de zone de l’Unicef au moment de la signature du protocole

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Des émissions pour enfants «Childfriendly» dans tout l’Océan Indien

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La collaboration se resserre entre la COI et les associations pour lutter contre le VIH/sida

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Une quarantaine de personnes issues des ONGs et associations de lutte contre le sida de l’océan Indien se sont réunis à Maurice pendant les deux premières semaines du mois de mars. La Commission de l’Océan Indien (COI) a décidé de leur offrir une formation dispensée par l’ONG Enda du Sénégal concernant les concepts organisationnels et la prise en charge communautaire des personnes vivant avec le VIH.

« Les ONGs jouent un rôle fondamental vis-à-vis de la société», souligne Monique Andreas- Esoavelomandroso, Secrétaire générale de la COI. « Elles ont le pouvoir d’interpeller les décideurs, de défendre les droits des plus vulnérables et de travailler directement avec les bénéficiaires en toute indépendance. Pour cela, il faut leur donner les outils et les moyens qui leur permettent de jouer ce rôle », explique t-elle.Aujourd’hui dans le monde, les ONGs jouent un rôle très important dans la lutte contre le sida. Beaucoup de réseaux

d’ONG se sont mis en place et figurent parmi les plus grands défenseurs des droits des PVVIH. Ils prônent l’accès universel aux traitements, aux soins et à l’accompagnement. Ils représentent la voix des personnes affectées par le VIH/Sida en interpellant les gouvernements sur leurs devoirs et obligations.Cette formation, dispensée par l’ONG ENDA du Sénégal, permettra aux ONG de l’océan Indien de discuter, de voir ensemble les enjeux majeurs et les thématiques émergentes concernant la réponse au VIH. La formation évoquera également, parmi d’autres thèmes, la prise en charge psychosociale des personnes vivant avec le VIH. « C’est tout simplement formidable de rencontrer ses pairs de l’océan indien ; on parle le même langage, on rencontre les mêmes difficultés», témoigne Firinga Johnson, issu du réseau MAD’AIDS de Madagascar «Nous avons compris qu’au-delà de la formation, il faut également nous mettre en

réseau pour avoir encore plus de force », poursuit-il. « Ces ateliers répondent à un besoin réel que nous avons identifié », affirme le Dr Agnes Chetty, chargée de formation au sein du projet AIRIS – COI. « La valeur ajoutée qui est aussi non négligeable pour cet atelier, c’est l’échange et le partage que nous avons déjà expérimenté dans d’autres activités et qui se révèlent très bénéfiques à terme ».

Le projet AIRIS-COI vise à prévenir la transmission du VIH/Sida et des IST dans et entre les Etats membres de la COI. Il poursuit trois objectifs: sensibiliser les populations afin qu’elles évitent les comportements à risques, améliorer l’accessibilité à des prestations préventives et curatives de qualité et créer, en étroite collaboration avec l’ONUSIDA et les autorités nationales, un Observatoire Régional du VIH/Sid

Les ONG de la région Océan Indien

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Gestion Durable des Zones Côtières

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APPEL A PROPOSITIONS DE PROGECO : L’EXAMEN DES QUELQUE 500 S O U M I S S I O N S S E POURSUITL’examen des 497 notes succinctes reçues suite au premier appel à propositions du programme régional de gestion des zones côtières des pays de l’océan Indien (ProGeCo), un projet de la Commission de l’océan Indien financé par l’Union européenne, se poursuit. Le nombre très important de soumissions a contraint l’équipe de ProGeCo d’étaler l’exercice d’évaluation de janvier à mars. D’ici une semaine, les organisations dont les notes succinctes ont été retenues seront notifiées pour qu’ils commencent à préparer leurs projets détaillés.

En effet, alors que l’on s’attendait à quelque 250 soumissions, l’unité de coordination régionale a finalement reçu 497 projets dont 372 soit 75 % ont été retenus pour l’évaluation technique. ur les 497 soumissions, on retient que la majorité vient de Madagascar (110) suivi de Zanzibar (91) alors que la Somalie ferme le cortège avec 4 projets respectivement - ce qui est un exploit en soi car ProGeCo n’a pas encore travaillé dans ce pays. Quant aux thématiques, c’est la gestion durable des ressources marines côtières qui domine largement avec 187 projets suivi de l’éco-tourisme côtier avec 68 soumissions. La gestion des déchets liquides

et le contrôle de l’érosion des sols en amont ont été, eux, les moins sollicités avec seulement 20 et 35 projets respectivement. D’ici une dizaine de jours, la liste finale des projets retenus sera rendue publique et les organisations concernées devront alors commencer à travailler sur leurs dossiers détaillés pour être soumis de nouveau à l’unité de coordination régionale de ProGeCo au mois de mai. Rappelons que des subventions de 10 000 à 100 000 euros par projet seront accordées aux meilleurs projets au mois d’août 2008, après examen des dossiers détaillés. Le deuxième appel à propositions, lui, est prévu en novembre/décembre prochain.

Le concours scolaire régional de ProGeCo lancé !

ProGeCo a lancé son concours scolaire régional le vendredi 14 mars à l’île Rodrigues lors d’une session de sensibilisation des-tinée aux directeurs d’école et responsables éducatifs de Ro-drigues. Le concours sera aussi organisé à l’île Maurice, aux Seychelles, à Madagascar, en Tanzanie (Zanzibar inclus), aux Comores (Grande Comore, Anjouan, Mohéli) et au Kenya d’ici fin 2009.Le concours scolaire est ouvert à tous les élèves du primaire et du secondaire des pays/territoires mentionnés plus haut, sauf pour Madagascar, la Tanzanie et le Kenya où seuls ceux fréquen-tant un établissement d’une région côtière seront concernés. Les prix pour les élèves seront des ordinateurs de bureau et des appareils photo numériques alors que les écoles recevront des livres sur le monde côtier/marin, des dictionnaires et des encyclopédies.Pour plus de détails, voir le site de ProGeCo : www.progeco-oi.org

Pays/territoires NombreComores 80 (16%)Kenya 64 (13%)Madagascar 110 (22%)Maurice 39 (8%)Rodrigues 11 (2%)Seychelles 19 (4%)Tanzanie (continental) 72 (14%)Zanzibar 91 (18%)Somalie 4 (0,8%)Région Sud-ouest 7 (1,4%) de l’océan Indien TOTAL 497

Illustrations – Tableau des soumissions

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AU SIEGE

Avec la prise de fonction de Mme Laurence Cordonnery, assistante technique française, la relance de la coopération universitaire régionale se concrétise après la dissolution de l’université de l’Océan Indien en 2006. En poste depuis le 15 janvier 2008, Mme Cordonnery est chargée d’élaborer et de mettre en œuvre un projet de coopération universitaire comportant un volet formation et un volet recherche, financé pour 4 ans par le ministère français des Affaires étrangères. Laurence Cordonnery a pris contact avec les universités de la région auxquels elle a présenté une proposition

de formation régionale pluridisciplinaire de niveau master en droit, gestion et économie de l’environnement insulaire. Cette formation impliquera les universités de

Maurice, de la Réunion et de Madagascar et bénéficiera à l’ensemble des pays de la COI. L’autre aspect de la coopération régionale que ce projet entend relancer est la mise en réseau et le soutien aux recherches ayant un intérêt régional telles que, entre autres, l’histoire du peuplement des îles, les transformations sociales et les conflits dans l’océan Indien, la valorisation des plantes endémiques et médicinales... Un soutien à la jeune université des Comores et au projet d’université des Seychelles est également envisagé.

Coopération universitaire et de recherche

le Projet AMESD : Surveillance de l’environnement en Afrique pour un développement durable

L’assistance technique recruté par l’Union Africaine qui est le maître d’ouvrage de ce projet est composé d’un consortium de trois bureaux, dont :

Thales Alenia Space (France) BRL (France) & ITA (Italy) IRD (France):

Monsieur François CARNUS, qui fait partie de l’assistance technique et expert thématique pour le volet ressources marine et côtière du projet AMESD, a pris ces fonctions à la COI le 4 janvier 2008 après une période préliminaire de trois mois passée à Addis-Abeba au siège de l’Union Africaine pour le lancement de ce programme Panafricain.

De nationalité française, spécialiste en Environnement littoral et marin, François CARNUS travaillera à la préparation et au développement du THEMA « gestion marine et côtière » devant aboutir à la mise en place de services opérationnels pour l’observation de l’environnement marin.

Il travaillera en étroite collaboration avec une vingtaine d’institutions de la région avec une coordination technique du Mauritius Oceanography Institute et sous la supervision de l’unité de coordination du programme basée à Addis-Abeba.

Contact : [email protected] /

Assistant Technique AMESD-COI

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Comité de rédaction

COMMISSION DE L’OCEAN INDIENQ4, Avenue Sir Guy Forget, B.P.7 - Quatre Bornes - Maurice

Tel. : +230 425 9564 / +230 425 �652 / +230 427 3366 - Fax : +230 425 2709E-mail : [email protected]

Site web : www.coi-ioc.org

Responsable de la rédaction : Mme Fatoumia Abdoulkarim Bazi, Chargée de mission Ont collaboré : M. Denis Bossard, Chargé de mission Mme Laurence Cordonnery, Assistante technique, Coopération universitaire et de recherche M. François Carnus, Assistant technique, AMESD M.ShafickOsman,Chargédecommunication,PROGECO Mme Toky Rasoloarimanana, Chargé de communication et de genre, AIRIS Mme Suneeta Goreeba, Secrétariat Général COI

Début de mise en oeuvre du Programme AMESD

Agenda de la COI 20 - 29 mars Réunion : Formation des pharmaciens préparateurs-Projet AIRIS 24 - 28 mars Seychelles : Conseil des Ministres de la COI avril Maurice : Lancement du rapport de l’Etude sur les adolescents - ODEROI 2� - 29 avril Madagascar : Atelier régional sur les zones protégées, les semences et les cahiers des charges - PRPV

Un premier atelier de travail AMESD-COI organisé à l’Université de Maurice

Un atelier de lancement du projet et de préparation de la thématique «gestion marine et côtière» a été organisé par la COI du 13 au 15 mars 2008 à l’Université de Maurice. Cette manifestation a rassemblé plus de 45 partenaires régionaux: institutions en charge de l’environnement, du secteur marin et côtier, services météorologiques des pays de la COI, spécialistes de l’océanographie spatiale… Les sessions de travail, les idées et débats échangés lors de cet atelier, ont permis de définir les contours d’un «service opérationnel, utilisant les données satellitaires d’observation de la terre, pour la gestion des ressources halieutiques des pays de la COI» a développer dans le cadre de AMESD. Le «Mauritius Oceanography Institute» aidera la coordination et la mise en place du réseau des partenaires technique

pour le développement de ce futur service AMESD.

AMESD est l’acronyme de «African Monitoring of Environnement for Sustainable Development». Il s’agit d’une importante initiative placée sous la responsabilité de l’Union Africaine et qui bénéficie du soutien financier de l’Union Européenne.

Le projet AMESD, d’un montant global de 21 M€ (projet sur 4 ans), a comme objectif de faciliter l’utilisation opérationnelle des technologies d’observation de la terre pour des applications de suivi de l’environnement. Ce programme prend la suite du Projet de Transition Météorologique en Afrique (PUMA) qui a créé un réseau panafricain d’accès aux données satellitaires. Il s’articule autour de quatre axes prioritaires:

1. assurer à la communauté des utilisateurs africains un meilleur accès aux données d’observation

de la terre par satellite,

2. établir des services opérationnels d’information à l’échelle régionale en soutien des processus de décision pour la gestion de l’environnement. AMESD se concentrera sur cinq thèmes d’intérêt régional définis par les cinq groupements économiques régionaux africains.

3. mettre en place des processus d’information permettant aux Gouvernements africains de tenir leurs obligations au titre des traités internationaux et de participer aux programmes mondiaux de surveillance environnementale.

La COI, partenaire de l’Union Africaine pour la mise en œuvre de ce projet, développera pour la région sud-ouest de l’Océan Indien la thématique « gestion marine et côtière».