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BULLETIN MENSUEL DE L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS: MOIS DE MARS Author(s): A. B. Source: Revue Archéologique, Nouvelle Série, Vol. 7 (Janvier à Juin 1863), pp. 267-268 Published by: Presses Universitaires de France Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41734186 . Accessed: 19/05/2014 04:19 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Presses Universitaires de France is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Revue Archéologique. http://www.jstor.org This content downloaded from 91.229.248.189 on Mon, 19 May 2014 04:19:49 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

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BULLETIN MENSUEL DE L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS: MOIS DE MARSAuthor(s): A. B.Source: Revue Archéologique, Nouvelle Série, Vol. 7 (Janvier à Juin 1863), pp. 267-268Published by: Presses Universitaires de FranceStable URL: http://www.jstor.org/stable/41734186 .

Accessed: 19/05/2014 04:19

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BULLETIN MENSUEL

DE L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS

MOIS DE MARS.

Après avoir donné dans notre dernier compte rendu l'intéressante lec- ture de M. deVogûé, nous disions que M. de Saulcy se préparait à répondre aux arguments avancés par son contradicteur. M. de Saulcy a en effet pris la parole dans la séance suivante : nous résumons sa communication. M. de Saulcy ne peut admettre avec M. de Vogiié, qu'il n'y a rien ou presque rien à Jérusalem d'antérieur à l'époque asmonéenne ou héro- dienne. Il pense que le rapprochement fait par M. de Vogüé entre le palais d'Hyrcan et les monuments de Jérusalem conduit au contraire à une conclusion tout opposée. Hyrcan, qui s'est suicidé au moment même de l'avènement d'Antiochus IV, c'est-à-dire en 176 avant Jésus-Christ, a dû certainement, en élevant sa forteresse, copier quelque chose qui existait avant lui, car à coup sûr il n'est pas l'inventeur du système archi tectonique employé dans cette construction. - A-t-il copié ce qui existait déjà à Jéru- salem, ou a-t il été chercher, lui Juif et petit-neveu du grand prêtre Onias, une architecture étrangère pour l'imiter? Là est toute la question. M. de Saulcy croit qu'il y a plus de probabilité pour qu'il ait copié un art tradi- tionnel dans son pays. L'appareil du soubassement du Hnram-ech-Chérif serait alors le type primitif sur le modèle duquel aurait été élevé le palais d'Hyrcan, au lieu d'être, comme pense M. de Vogiié, une imitation hérc- dienne de ce même palais. M. de Saulcy, à l'appui de sa thèse, cite deux quatrains de Prudentius, écrivant vers l'an 394, dont l'un mentionne l'an- gle antique du Haramech-Chérif qu'il considère comme faisant partie du templům vêtus, de la porte Dorée qu'il appelle porta speciosa ; il dit qu'elle est du temps de Salomon, ce qui est une erreur palpable, mais ce qui montre combien il la croit antique; il ajoute que ce fut à cette porte qu'eût lieu le miracle du boiteux guéri par saint Pierre. A quelle époque chrétienne d'ailleurs la porte Dorée aurait-elle pu être construite? on n'en trouve raisonnablement aucune. On sait en effet qu'il ne fut rien élévé de pareil avant Constantin, et après lui l'emplacement du temple fut, en haine des Juifs, le réceptacle des immondices de toute la ville. Ce fait, dont parle Eutychius, est prouvé par le récit de la visite qu'Omar fit à ce lieu mémorable, qu'il fut obligé de nettoyer avec son manteau, afin de faire sa prière surla roche sacrée. M. de Saulcy cite aussi le témoignage i° d'Eu- sèbe qui, en 3*20, mentionne formellement des restes debout encore du temple d'Hérode; 2° de saint Jérôme, qui parle des angles du temple anti- que existant encore à l'époque où il écrit, c'est-à-dire en 400; 3® du Pèlerin de Bordeaux qui, en 333, parle des salles souterraines qui sont sous les grands murs du temple, spécialement sous l'angle en question. Quant aux constructions intérieures, M» de Saulcy déclare que la ques-

tion qui domine toutes les autres, c'est celle de la liaison intime des

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268 REVUE ARCHÉOLOGIQUE. substructions telles qu'elles sont aujourd'hui avec les faces extérieures ches murailles de grand appareil, il n'a pu les voir; mais il se rendra à Jéru- salem au mois de septembre prochain, et étudiera cette question de ses propres yeux. Il complétera le recueil des éléments de la question en faisant photographier avec grand soin tout ce qu'il pourra retrouver de constructions incontestablement hérodiennes, à Césarée, à Hérodéion et à Samarie. Il prie l'Académie de vouloir bien suspendre son jugement jusqu'à l'époque de son retour. Elle pourra alors se prononcer en toute connaissance rie cause; puisqu'elle aura pour ainsi dire les monuments mêmes sous les yeux. M. Renan donne lecture, pour M. Münk, rapporteur de la commission,

du rapport contenant les instructions destinées à M. V. Guérin, chargé d'une mission scientifique en Palestine.

M. Reinaud fait un rapport qui lui avait été demandé sur des dessins d'inscriptions arabes qui se trouvent en Perse, dans le Khorassan, et qui ont été rapportés par M. Henri de Blocqueville.

M. Vallet de Viriville lit en communication un examen critique de la publication faiie pour la première fois par MM. Guessard et Certain, inti- tulé : Du mystère du siège ď Orléans.

M. Reinaud continue la deuxième lecture de son mémoire sur les Rela- tions de l'empire romain avec V Asie orientale , dans les premiers siècles de notre ère .

De nombreuses observations sont échangées dans le cours de cette lec- ture, principalement sur la question de savoir jusqu'à quel point les poètes latins du siècle d'Auguste peuvent servir de garants au système géogra- phique que l'auteur qualifie de géographie romaine par excellence, et en quoi peut consister ce système. Des objections lui sont aussi adressées au sujet de l'application faite aux Chinois du nom de Sères, fréquemment cité dans la poésie latine.

M. le secrétaire perpétuel communique une lettre adressée à l'Académie par M. Boyer, conseiller à la cour impériale de Colmar, relative à une collection de monnaies et médailles mérovingiennes, et autres, collection formée par M. le baron de Berslatt, de Fribourg en Brisgau, et rentrée en France par suite de l'acquisition qu'en avait faite M. Dorian, avocat à Schelestad. Cette collection est aujourd'hui à Paris, où l'a fait transporter l'héritière de M. Dorian. M. Boyer croit en devoir prévenir l'Académie. M. de Longpé: i er, qui a parcouru le catalogue, rend témoignage de l'im- portance de la collection en général, et particulièrement d'un certain nom- bre de pièces entre lesquelles se distinguent plusieurs triens mérovingiens. - M. de Saulcy rend compte à l'Académie d'une exploration qu'il vient de faire dans les Pyrénées-Orientales, de concert avec M. le général Creuly. Il a cru retrouver la trace de la voie antique suivie par Annibal et plus tard devenue voie romaine. Quant aux trophées de Pompée, il ne doute pas qu'ils n'aient été complètement détruits par le temps, dans une région où des monuments bien plus récents sont rongés au point de ne plus être reconnaissants. A. B

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