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Bulletin trimestriel de l’Union Rgionale des Syndicats Dpartementaux de l’Education Nationale PROVENCE ENSEIGNEMENT imprim par nos soins - Grant de publication : Rosalba CERBONI CCPA N1011 S 07031 23 Boulevard Charles NEDELEC 13003 Marseille - 04 91 62 74 30 - 04 91 08 91 42 Site internet : cgteducaix.ouvaton.org - E-mail : ursden.aixmlle @ wanadoo.fr Bulletin d’information du SDEN-CGT 13 ( Juin 2010) Editorial Plus fort que le 23 mars, plus fort que le 1er mai… 27 mai 2010: plus d’un million de manifestants dans la rue, prs de 80 000 Marseille avec un gros cortge CGT ! Pourtant notre cher Ministre Luc Chatel trouve encore nous dire : "la faible mobilisation vient valider la mthode du gouvernement ". Il est vrai que dans le secteur de l’Education Nationale, la participation cette journe n’a peut-tre pas t la hauteur des enjeux. La forte dception de 2003 plane encore sur le monde enseignant et certains collgues hsitent aujourd’hui se lancer nouveau dans la bagarre . Mais faut-il pour autant rester le "compteur bloqu" sur cette date? L’histoire ne se rpte pas et aprs tout, le secteur priv pourrait aussi nous rappeler amrement 1993 avec la fin des 37,5 annuits et le peu d’engagement du secteur public. Le 27 mai 2010, la prsence de tous les secteurs, la dynamique du cadre unitaire ( sauf FO qui attend patiemment la grve gnrale !) nous engagent envisager une suite. D’ores et dj, les organisations syndicales (CFDT, CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNSA) appellent une nouvelle journe de mobilisation des salari(e)s du public et du priv, des retraits, des privs d’emplois et des jeunes, le jeudi 24 juin 2010. Bouches du Rhne Non, Monsieur Le Ministre, la fin du droit la retraite 60 ans ne passe dcidment pas . Et ce n’est pas la mthode pdagogique gouvernementale mprisante ( vous n’avez toujours pas compris cette rforme, on va continuer vous l’expliquer ) qui entachera notre dtermination ! Car ce projet de rforme des retraites reprsente non seulement une nouvelle rgression sociale mais aussi un vritable choix de socit et cela les salaris l’ont trs bien compris ! Nadine Castellani Labranche Jol Galiay

Bulletin SDEN-CGT 13cgteducaix.ouvaton.org/IMG/pdf/No150.pdf · bo›tes — lettres mails des •coles et mis sur le site CGT Educ’Action Aix Marseille. Jeudi 15/04/2010 : Maison

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Bulletin trimestriel de l'Union R�gionale des Syndicats D�partementaux de l'Education NationalePROVENCE ENSEIGNEMENT imprim� par nos soins - G�rant de publication : Rosalba CERBONI CCPA N�1011 S 07031

23 Boulevard Charles NEDELEC 13003 Marseille - 04 91 62 74 30 - 04 91 08 91 42Site internet : cgteducaix.ouvaton.org - E-mail : [email protected]

Bulletin d’information duSDEN-CGT 13

( Juin 2010)

Editorial

Plus fort que le 23 mars, plus fort que le1er mai…

27 mai 2010: plus d'un million de manifestants dans larue, pr�s de 80 000 � Marseille avec un gros cort�geCGT !

Pourtant notre cher Ministre Luc Chatel trouve encore� nous dire : "la faible mobilisation vient valider lam�thode du gouvernement ".

Il est vrai que dans le secteur de l'Education Nationale,la participation � cette journ�e n’a peut-�tre pas �t� � lahauteur des enjeux. La forte d�ception de 2003 planeencore sur le monde enseignant et certains coll�guesh�sitent aujourd’hui � se lancer � nouveau dans labagarre . Mais faut-il pour autant rester le "compteurbloqu�" sur cette date? L'histoire ne se r�p�te pas etapr�s tout, le secteur priv� pourrait aussi nous rappeleram�rement 1993 avec la fin des 37,5 annuit�s et le peud’engagement du secteur public.

Le 27 mai 2010, la pr�sence de tous les secteurs, ladynamique du cadre unitaire ( sauf FO qui attendpatiemment la gr�ve g�n�rale !) nous engagent �envisager une suite. D’ores et d�j�, les organisationssyndicales (CFDT, CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNSA)appellent � une nouvelle journ�e de mobilisation dessalari�(e)s du public et du priv�, des retrait�s, des priv�sd’emplois et des jeunes, le jeudi 24 juin 2010.

Bouches du Rh�ne

Non, Monsieur Le Ministre, la fin du droit � la retraite � 60 ans nepasse d�cid�ment pas . Et ce n’est pas la m�thode p�dagogiquegouvernementale � m�prisante � (� vous n’avez toujours pascompris cette r�forme, on va continuer � vous l’expliquer� ) quientachera notre d�termination ! Car ce projet de r�forme desretraites repr�sente non seulement une nouvelle r�gression socialemais aussi un v�ritable choix de soci�t� et cela les salari�s l’onttr�s bien compris !

Nadine Castellani Labranche

Jo�l Galiay

Compte rendu de la r�union du 1er avril 2010Collectif petite enfance, Maison des syndicats,MartiguesUne quinzaine de pr�sents aux deux r�unions repr�sentant lesvilles ci dessous:Municipaux de Gardanne, Marseille, Istres, Martigues, Vitrolles,Berre, Fos sur mer: ATSEM, personnels de service, pu�ricultrices,directeurs de cr�ches municipales, FCPE, conf�d�ration syndicaledes familles, CGT Educ'ActionLa gr�ve du 11 mars a �t� irr�guli�rement suivie dans les villesmais l'information �tant arriv�e assez tard, certaines villes ne sesont organis�es qu'au dernier moment.Par contre le 23 mars de nombreuses unit�s�taient ferm�es et pour le 8 cela s'annon�aitassez suivi dans les municipalit�s indiqu�esvoire d'autres aussi, d'apr�s les �l�mentsconnus par les participants avec despersonnels qui sont tr�s remont�s et tr�simpliqu�s dans la bataille.Des motions ont �t� d�pos�es dans lamajorit� des villes repr�sent�es � lar�union, des groupes d'opposition UMPapprouvant m�me les motions.Le maire de Vitrolles tr�s concern� par leprobl�me des cr�ches municipales a d�cid� de fermer les cr�chesle 8 avril et de payer la journ�e de salaire aux personnels. Sur Marseille les enseignants de maternelle ne se sentent pasconcern�s malgr� les conversations multiples avec les personnelsCGT municipaux. Il faut informer les parents de la n�cessit� d'avoir un � accueil �des enfants avec une certaine qualit� p�dagogique des activit�spropos�es et ne pas se borner � une � garde � des enfants.Le probl�me de la gestion unilat�rale des fonds par la CAF prenantde cours les mairies oblig�es de suivre parforce ses d�cisions contrairement auxmotions d�pos�es a �t� soulev�.La rencontre avec le cabinet de MmeMorano n'ayant rien donn� sinon desdiscours contradictoires, le collectif ad�cid� de ne pas l�cher et d'aller jusqu'aubout.Un tract a �t� �labor� en vue de l'actiondu 8 avril. Ce tract a �t� envoy� sur lesbo�tes � lettres mails des �coles et mis surle site CGT Educ'Action Aix Marseille.

Jeudi 15/04/2010 : Maison dessyndicats � MartiguesBilan de la journ�e d'action du 8 avril: Actions diverses dans lesvilles et sur les sites petite enfance, 700 personnes � la manif deMarseille. Les motions circulent sur les villes. Sur Gardannetoutes les structures �taient ferm�es pour la troisi�me fois avec99% de gr�vistes. A noter des pressions exerc�es sur des ATSEMpar des directrices d'�coles maternelles.Les actions sont vari�es dans les villes (villes de Gardanne, Fos,Martigues, Salon, Istres, Berre, Velaux repr�sent�es � la r�union).La motivation reste grande mais les personnels commencent �ressentir le poids financier des journ�es de gr�ve.Le 20 avril, les actions consisteront � porter des blouses tagu�es

Premier degr�

avec slogans, banderoles devant les structures, participation auxmanifestations sur Marseille et autres sites.Pour cette journ�e du 6 mai, des demandes d'entrevues avec les�nateur maire de Marseille et le pr�fet ont �t� d�pos�es avecrassemblement devant les deux sites.Des lettres adress�es aux d�put�s, aux �lus locaux, une r�ponse �la ministre Mme Morano sont en cours de pr�paration.

R�union du collectif petite enfance 11/05/2010:Martigues Maison des syndicats

Villes repr�sent�es: Gardanne, Marseille, Istres, Martigues, Portde Bouc + CGT Educ'Action 13Bilan de la manifestation du 6 mai:600 personnes � Marseille devant lamairie puis la pr�fecture, unecentaine � Aix.Sur les grosses structures il y a euun peu moins de mobilisation lesper sonnels s 'essouflan tfinanci�rement, mais de nouvellesstructures se rajoutent � mesure �l'action.Les p�titions sont r�colt�es et ont

beaucoup de succ�s.A noter le peu de mobilisation des enseignants en g�n�ral:syndicats enseignants absents aux manifestations, sauf CGTEduc'Action.Sur Istres la p�tition a �t� sign�e par 300 personnes. Toutes lesstructures �taient ferm�es sur la ville. Une tourn�e des personnelsa �t� faite dans les maternelles pour motiver les enseignants enparticulier sans grand succ�s. La mairie a sign� une motion pourd�fendre les cr�ches et maternelles.

Des exp�riences sont men�es dans certaines villes sur les jardinsd'�veil (bient�t sur Marseille). Il s'agit de garderie dure avec des

effectifs �lev�s par encadrant. Lessubventions sont parfois plusimportantes pour les structurespriv�es que pour les structurespubliquesJusqu'� pr�sent �taient d�livr�s 5000dipl�mes d'auxiliaire pu�ricultrice paran. A partir de 2011, il n'y en auraplus que 3000 par an. Les h�pitauxon t d 'ores et d�j� ar r �t� lerecrutement. Les cr�ches priv�es souscontr�le patronal verront les heuresd 'ouver ture et de fermetured�termin�es en fonction des horaires

des entreprises. La multiplication des CAP petite enfance commeseul encadrement des cr�ches pose le probl�me de l'absence deformation m�dicale de base de l'encadrement de ces structures.

EspÄrons que toutes ces actions et lettres ouvertes seront enfinentendues et que l'avenir de l'Äducation de nos enfants lors deleur "petite enfance" ne consiste pas en une unique garderiedans des jardins d'enfants payants en lieu et place d'un vraieÄducation gratuite comme il est pratiquÄ actuellement dansnos crÅches et maternelles, certains parents ne pouvantpar ailleurs mÇme plus pouvoir exercer un emploi salariÄ,obligÄs qu'ils seraient de garder leurs enfants É domicile ...

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Second degr�

Au LPTR l’Estaque il existe un bac professionnelS�curit� Pr�vention qui pr�pare les �l�ves soit auxconcours de recrutement pour les m�tiers de lafonction publique (police nationale, gendarmerienationale, police municipale, sapeurs pompiers…)soit aux m�tiers de la s�curit� au sein d’entreprisespriv�es. Or, cette ann�e une proc�dure de pr�-affectation a �t� mise en place avec l'aval duRectorat de l'Acad�mie. Les �l�ves d�sirant entrerdans cette fili�re doivent non seulement pr�senterdes capacit�s physiques dites "ad�quates"(mesurer au minimum 1.60 m, avoir une acuit�visuelle dont le crit�re varie selon les acad�mies…)mais ils doivent encore pr�senter un extrait decasier judicaire vierge et des papiers en r�gle. Unefois le dossier complet, ils passent un test enfran�ais et en math�matiques. Enfin, ils sepr�sentent devant un "jury professionnel" pour unentretien de motivation selon des crit�res plus queflous. Si les candidats � cette fili�re ont �t� jug�s"conformes" alors, ils obtiennent une bonificationde 4000 ou 8000 points dans les affectationsinformatis�es. Par ailleurs d�s le formulaire de pr�-inscription en seconde, on demande aux parentsd’autoriser � l’entr�e en premi�re un test urinairede d�pistage de substances toxiques.

Ces diverses mesures prises avec l'aval du rectorat

de l’acad�mie d’Aix-Marseille nous semblentinacceptables car elles cr�ent un pr�c�dent ens�lectionnant les �l�ves sur des crit�resdiscriminatoires et abusifs, en contradiction avecles objectifs de formation d'un bac professionnelpublic. En effet nous n'organisons pas un concoursde recrutement nous pr�parons simplement les�l�ves � se pr�senter � des concours ou � exercerdes m�tiers de la s�curit� dans le secteur priv�.Par ailleurs ces dispositifs de pr�-affectation ont�t� organis�s dans d'autres acad�mies � partir decrit�res diff�rents, ce qui cr�e une in�galit� de faitdes conditions d'acc�s sur le territoire � cesformations. Face aux protestations en conseild’administration des enseignant-e-s qui nevoula ient pas �tre compl ices de r�glesdiscriminatoires, il leur a �t� a r�pondu qu'ilsn'avaient pas � donner leur avis… Pourtantils/elles ont soulev�, y compris aupr�s desinspecteurs, toute une s�rie de probl�mesd�ontologiques et �thiques s�rieux li�s � cetteproc�dure. L'Education Nationale d�livre unecertification (le baccalaur�at) elle ne pr�-recrutepas pour les pompiers, la police, la gendarmerieou des bo�tes priv�s d'agents de s�curit�.

Les enseignants CGT de L'Estaqueet Manu Arvois

D�rives : des papiers en r�gles, un casier judiciaire vierge et un test urinaire

� l’entr�e d’un baccalaur�at professionnel de l’�ducation Nationale…

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Compte rendu de la r�union organis�e lelundi 10 mai 2010 par la direction de l'IUFMd'Aix Marseille sur la mise en place de lar�forme de la "formation"

Etaient Pr�sents: le SNES FSU, l'UNSA, le SNALC, leSNE et la CGT pour les organisations syndicales et 3r�pr�sentants de la direction.

Nous avons d'abord, tous d�nonc� cette r�forme quisupprime la formation initiale des enseignants. La discussion a essentiellement port� sur la situation des

stagiaires � la prochaine rentr�e. Ils seront 210 dans lesecond degr� et 190 pour le premier degr�. A la prochainerentr�e, ils seront en charge de 18h de cours et auront"une mis�re de formation": peut �tre 8 1/2 journ�es decours � l'IUFM et 2 (pour les PE) ou 3 semaines (pour lesPLP, PCL et CPE) de stages mass�s (54h).Quant aux masters mis en place sur l'acad�mie, ils neseront pas tous des "masters d'enseignement', et certainsr�pondront � une logique qui permettra de r�cup�rer leplus de clients(d'�tudiants) possibles et donc de fairefonctionner la maison avec le nerf de la guerre, l'argent.

La formation dispara�t. Nous devons mener le combatmaintenant pour que les stagiaires ne soient pas � 18hface aux �l�ves � la rentr�e.Nous devons aussi nous battre contre le tutorat mais cettelutte sera difficile car l'attrait des 3000 euros pour l'ann�epour les tuteurs risque de nous compliquer la t�che. Nousdevons refuser le cadre propos� pour que la titularisationdes stagiaires ne d�pendent pas seulement du rapport duchef d'�tablissement et de celui de l'inspecteur. Les stagiaires et les tuteurs ne sont pas encore nomm�s! C'est aujourd'hui que nous devons mettre la pression !Joel Galiay

IUFM: "R�forme de la formation"

Communiqu� du CNUAffectations et accueil des professeurs et CPE

stagiaires � la rentr�e 2010 :Le pouvoir de dire...

Non !

Le minist�re a d�sormais pr�cis� l’architecture totale desa r�forme du recrutement et de la formation desenseignants et CPE. La circulaire de � cadrage � national estparue au bulletin officiel du 1er avril. Elle laisse beaucoupd’autonomie aux recteurs et aux inspecteurs d’acad�mie. L’ensemble des craintes exprim�es par la CGTEduc’action se confirme : disparition totale d’une r�elleformation, utilisation des stagiaires comme moyensd’enseignement dans le 1er et le 2nd degr�s, mise enconcurrence des personnels qui se fera au d�triment despersonnels pr�caires.

La masterisation du recrutement cumule tous les d�fauts. Au bout du compte, les modes d’affectation utilis�s serontdes outils pour supprimer des postes, les personnelsstagiaires n’auront qu’une formation utilitariste au rabais etles �l�ves, usagers du service public d’�ducation, serontp�nalis�s… Les stagiaires seront affect�s sur des postes � temps comp-let, pr�lev�s en grande partie sur le nombre de supports mis� disposition pour le mouvement intra des personnels titulai-res. Cela aura pour effet de bloquer presque enti�rement lespossibilit�s de mutation des titulaires. Ainsi, environ 500 postes seront � bloqu�s � par ce proces-sus � Cr�teil ou � Lille, par exemple. Une fois affect�s, comme pr�vu, � la rentr�e 2010, ledispositif de � formation � des stagiaires repose surl’accompagnement, par un professeur tuteur au cours d’uneann�e scolaire d�coup�e en 2 � temps forts � : • Les deux premiers mois (septembre, octobre), le � tuteur� est pr�sent au moins 3h par semaine dans la classe duprofesseur stagiaire. • Entre f�vrier et avril, le tuteur se rend dans le coursdu stagiaire. Il re�oit le � renfort � d’un(e) �tudiant(e) enM2 (master 2�me ann�e) qui le remplace dans sa classependant 2 semaines. L’�tudiant(e) en master n’a partag� laclasse du tuteur que durant une seule semaine avant d’�tremis(e) seul(e) en responsabilit�!Plut�t que le stagiaire, c’est le tuteur qui va �tre remplac� parl’�tudiant ! Dans les �coles, la plupart des professeurs des �colesstagiaires seront affect�s pendant un trimestre, ensurnombre dans les classes, pour se former, au titre de �rempla�ants virtuels �, puis utilis�s en roue libre, seuls dansles classes et sur de � vrais � remplacements. Connaissantla p�nurie de professeurs rempla�ants, d�s les vacances dela toussaint, on peut gager que les stagiaires seront vite surle terrain, seuls confront�s � la r�alit� du m�tier ! Le pseudo � cadrage � minist�riel n'a pas emp�ch� la remiseen cause du tiers temps de formation dans certaines acad�-mies, qui ont d�cid� de d�compter le temps du tuteur dansle temps de formation des stagiaires. C’est toute la politique de formation mise en œuvre dans lesIUFM qui vole en �clat ! Pour l’administration, le plus compliqu� reste de trouver les� tuteurs � volontaires � proximit� et en nombre. � tous, on fera miroiter quelques indemnit�s dont le niveauest en cours d’�laboration au minist�re… Cette r�forme de la formation des enseignants aura unimpact n�gatif sur l’ensemble des personnels de l’�ducation et des �l�ves. Elle se traduira parune p�nibilit� accrue du m�tier pour tous.

C’est pourquoi, la CGT Educ’action appelle lespersonnels des premier et second degr�s � refuserd’effectuer des t�ches de tutorat � la rentr�e 2010 pourr�sister � la casse du service public d'�ducation.

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Collectif vie scolaire. Pr�carit�

Cr�ation d'un collectif � vie scolaire/pr�carit� � � la rentr�e 2010

Le SDEN-CGT 13 met en place un collectif vie scolaire/pr�carit� � la rentr�e de Septembre 2010. Faceaux conditions de travail qui se d�gradent dans les �tablissements, aux incivilit�s qui se multiplient et� un encadrement des �l�ves de plus en plus insuffisant, le gouvernement r�pond par un recours massifaux emplois pr�caires, notamment dans les vies scolaires.Pour ces raisons et compte tenu du fait que nous avons cette ann�e plusieurs fois �t� amen�s � intervenirpour des coll�gues pr�caires en difficult�, il nous est apparu important de mettre en place ce collectif.La CGT entend jouer un r�le dans la d�fense de toutes les cat�gories de personnels et plusparticuli�rement ceux qui sont le plus expos�s de part la fragilit� de leur statut.

Les objectifs de ce collectif seront :- Ecoute et d�fense des personnels en difficult�.- Informations sur leurs droits.- Demander partout o� cela est n�cessaire l'embauche de personnels suppl�mentaires.- Demander l'allongement de la dur�e des contrats des personnels en poste (CAE, AED) pour donnerun v�ritable sens � leur mission et leur permettre de s'investir davantage.- Demander la mise en place par l'institution d'un v�ritable plan de formation pour ces personnels afinde favoriser leur r�insertion professionnelle ou leur permettre de poursuivre leurs �tudes.- Demander � terme la cr�ation d'un v�ritable statut de surveillant avec un recrutement sur crit�ressociaux et non pas local par le seul chef d'�tablissement.

Les dates de r�union et les permanences du collectif seront communiqu�es d�s la rentr�e de Septembre2010.

Pour tout renseignement compl�mentaire :contacter Fr�d�ric SALVY (CPE Lyc�e Victor HUGO Marseille) :

t�l : 0612493361, email :[email protected]

Les missions des conseillers d’orientation psychologues remises en question par un projet minist�riel

Seuls les � �l�ves � besoin particuliers �, c'est-�-dire, les �l�ves porteurs de handicaps, les jeunes nouvellement arriv�sen France, et les d�crocheurs pourraient b�n�ficier d'un entretien avec un conseiller d'orientation-psychologue. Les autres,auraient droit � � un entretien personnalis� d'orientation � conduit par un professeur... Les conseillers d'orientation-psychologues apporteraient � leur concours au fonctionnement du service d�mat�rialis� � :plateformes num�riques de r�ponses par internet.Ils seraient �galement � associ�s aux r�seaux locaux de la formation, de l'emploi et de l'insertion tout au long de la vie� ext�rieurs au minist�re de l'�ducation nationale, mais pas un mot des CIO !Le travail qui consiste � aider les �l�ves � s'adapter � l'�cole, contribuer � leur r�ussite scolaire, puis, le moment venu, ��laborer des projets scolaires et professionnels dispara�t de leurs missions. Or, les enseignants ne sont pas demandeurs du r�le de r�f�rents que veut leur attribuer le minist�re depuis quelque tempsd�j�, pour lequel ils ne sont pas form�s et qui alourdit leur charge de travail dans un contexte de r�duction d'effectifsdrastique dans l'�ducation nationale.Ce projet priverait �galement les enseignants et les �quipes pluri-professionnelles (assistant social, infirmier, CPE, m�decin)de l'�clairage sp�cifique de psychologue que les conseillers d'orientation-psychologues apportent.

Des CIO qui disparaissentD'autre part, ce texte fait peser de graves menaces sur l'existence des CIO, qui constituent le seul service publicd'orientation de proximit�, gratuit, d�livrant une information fiable et pluraliste, bien identifi� par les familles et lesenseignants.

CASSE DU SERVICE PUBLIC D’ORIENTATION DE L’EDUCATION NATIONALE

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�lus/Mandat�s

LE COIN DES ELUSAu cours de l’ann�e 2009 – 2010 les �lus PLP de l’acad�mie ontsi�g� � diff�rentes occasions.

CTPA :La CTPA du 25 mars 2010 a ent�rin� dans l’acad�mie lasuppression de 208 postes dans notre acad�mie tous �tablissementsconfondus (89 postes en moins au titre de la r�duction des moyensvenant du Minist�re et 119 postes en moins correspondant auxpostes bloqu�s pour les stagiaires)Dans les L.P. -8 et -20 : Total -28 postes pour la rentr�e 2010Depuis 2003 notre acad�mie a perdu 10% des emploisd’enseignants.La diminution des DGH cette ann�e s’inscrit dans une logiqueglobale de casse du service public d’Education.En L.P. le nombre de places d’accueil diminue chaque ann�e :

- 250 places en 2003 - 549 places en 2009- 139 places (Pr�vision pour la rentr�e 2010)

Le bilan des ouvertures et des fermetures pour la rentr�e 2010donne -173 �l�ves en lyc�es professionnel (soit 6 divisions)Tout cela nous semble inqui�tant pour la qualit� de la formationprofessionnelle de nos futurs �l�ves.Dans plusieurs �tablissements les conditions d’accueil des CAP sed�gradent, les DGH pr�voyant un regroupement de sections denature diff�rente.Comment faire un enseignement de qualit� avec 30 �l�ves de CAPou seconde Bac Pro par classe ?Dans cette acad�mie, 17% des �l�ves de troisi�me sont orient�s enL.P. (26% dans l’acad�mie de Lille).En additionnant le taux de passage en seconde g�n�rale ettechnique, en CAP, en BEP et en Bac Pro nous obtenons 82,7%(Lille 89 %).O� sont pass�s les 17,3% restants ?Augmentent-ils tous l’apprentissage et les CFA ?Rien n’est moins s�r, r�cemment les m�dias faisaient �tat d’unnombre tr�s important quittant le syst�me scolaire sans dipl�me.

CONTESTATION DE NOTE33 demandes de r�vision de notes administratives cette ann�e sur2800 notes attribu�es.Une grande partie des coll�gues de l’acad�mie �tant au dessus dela grille nationale, le rectorat a d�cid� de � recadrer � l’ensembledes augmentions de notes. Les chefs d’�tablissements ont donc lapossibilit� d’augmenter de 0,1 point les coll�gues qui d�passent lagrille, m�me pour des notes en dessous de 39.Cette nouveaut� tend � limiter les notes trop �lev�es mais nousconstatons que les chefs d’�tablissements n’ont pas toujoursrespect� les consignes du B.A. Toutes les notes maintenuesauraient du faire l’objet d’un rapport circonstanci�, or aucun chefd’�tablissement n’a appliqu� la consigne. En revanche le rapportappara�t d�s qu’un coll�gue conteste sa note.Certains coll�gues n’ont pas eu de r�examen de leur note en CAPAcar ils n’?avaient pas suivi correctement la proc�dure.

Il faut bien �crire sur la feuille de notation : � Je conteste etdemande la r�vision de ma note administrative en CAPA �ATTENTION : les lettres pour notifier votre d�saccord peuvent�tre lues en CAPA.Cette nouvelle notation tend � niveler les notes trop �lev�es maisle syst�me reste injuste.Ex : les cong�s de maternit� : les femmes dont les notes sont gel�esne rattrapent jamais la note maintenue.

MOUVEMENT INTERDans certaines disciplines, il s’av�re tr�s difficile de rentrer dansl’?acad�mie. Cette situation s’aggrave du fait de la r�duction despostes mais il est � noter qu’il n’y a pas toujours de corr�lationentre les besoins de l’acad�mie et le nombre d’entrants ce qui estdifficile � admettre pour les coll�gues rel�gu�s dans des acad�miesqu’ils n’ont pas choisies.

MOUVEMENT INTRA (� venir)Nous si�gerons bient�t pour les diff�rentes instances dumouvement intra.Comme chaque annÄe, nous regrettons que de nombreuxcollÅgues ne nous transmettent pas leurs dossiers syndicaux dÅsleur saisie sur SAIM et donc bien avant le groupe de travailqui Ätudie les barÅmes. En effet, nous ne pouvons pas lesconseiller et vÄrifier s'ils font des erreurs de stratÄgie. Quandl'administration nous transmet les informations, il est trop tardpour les faire rectifier.Dans certaines fili�res apparaissent d�j� beaucoup de mesures decarte scolaire. Suppressions de postes obligent !!!!Le d�roulement du mouvement pourrait aussi conna�tre desdifficult�s suppl�mentaires avec les postes gel�s pour les stagiaires� 18 h.Le droit � mutation des fonctionnaires devient extr�mementrestreint et probl�matique pour ceux qui se le voient imposer.

Les Elus C.A.P.A. :Christian CERBONI, Daniel CHARPIN, Cyril

FAILLAT, Martine LEFUR, Dominique RIEFFEL, Emmanuel WIETZEL

Mathieu

Do

Duc

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RESF

Sans-Papiers : chronique d'une horreurordinaire…Le dossier de la traque des familles sans papiers enFrance ne cesse de s'alourdir. Avec son cort�ged'injustices, d'aberrations bureaucratiques et demalheurs. Ainsi � Nancy Mardi 11 mai, David Agoyan,sa femme et deux de ses enfants (14 et 18 ans) sontarr�t�s, vers 7h30, dans le foyer o� ils sont h�berg�s.Leur fils, Nicolaz, 2 ans et demi n'est pas l�, il est chezdes amis. Qu'importe, la famille est embarqu�e etemmen�e au centre de r�tention de ... Lyon ! A 340 kmde Nancy… La pr�fecture de Meurthe et Moselle nes'encombre pas. Qu'importe si Nicolaz seretrouve seul... Mercredi 12 mai, lapr�fecture de Moselle fait expulser lafamille dans un petit avion venu expr�spour eux � l'a�roport de Bron... sansNicolaz. David, le p�re, s'entaille lesveines... mais ne sera pas soign� �Lyon. Quinze policiers arm�s pour uncouple et deux ados pieds et poingsli�s (l'enfant de 14 ans est lui aussimenot t�) . I ls sont Y�zides etappartiennent � une minorit� menac�e.Arriv�s en Pologne, ils sont remis � la policepolonaise qui s'inqui�te du plus jeune qui n'est pas aveceux et refuse d'accueillir dans ces conditions la familled�membr�e. Le p�re est soign�... et tous sont remis dansle m�me avion (au fait �a co�te combien un aller-retourpour la Pologne ?). A Lyon, la famille est lib�r�e. RESFest pr�venu car personne ne sait que faire de cettefamille. La pr�fecture de Meurthe et Moselle a su allerchercher la famille, a su l'amener jusqu'� Lyon, a sud�p�cher un avion priv� pour la Pologne .... mais ne saitpas ramener la famille � Nancy aupr�s d'un enfant de 2ans et demi qui pleure. Comble de l'ironie : la PAF aordre de remettre la famille � des militants de RESFRh�ne ....! Mercredi soir la famille est de retour �Nancy. Nicolaz pleure mais il a retrouv� les siens.

Autres m�thodes m�mes fins :

- A Marseille depuis la fin de l'hiver c'est une dizaine defamilles comprenant 29 enfants scolaris�s qui subissent desmesures d'expulsion domiciliaires : d�bout�es de leurdemande d'acc�s au droit d'asile elles ont perdu le droit � unh�bergement d'urgence alors que des recours et desproc�dures sont toujours en cours. Pour l'une d'elle la seulesolution trouv�e � ce jour est une caravane install�e sur unterrain aux c�t�s de gens du voyage qui ont accept� de lesaccueillir. Sans papiers, sans revenus et sans droits cesfamilles sont � la merci des "marchands de sommeil" ou

confi�es aux solidarit�s individuelles…

- A Pau, le pr�fet des Pyr�n�es-Atlantiquespoursuit six citoyens pour outrage parce

qu'ils s'�taient indign�s en 2008 parcourriel du placement en r�tentiond'enfants. Ils sont convoqu�s autribunal le 10 juin*. Criminaliserl'action militante et le soutien auxpers�cut�s : une bonne vieille

m�thode…

Il convient de ne jamais oublier qu'�tre sanspapiers c'est un statut juridique impos� par

l'arbitraire administratif et �tatique. Pour nous les sanspapiers sont des hommes et des femmes, des enfants,victimes de discriminations et de violences, victimes del'horreur des guerres et de l'horreur �conomique. Ils sontaussi des travailleurs et des travailleuses. Du premier au31 mai une d�l�gation de 100 marcheurs issus descollectifs gr�vistes des sans papiers d'Ile de France atravers� la France � l'occasion d'une marche nationale quis'est termin�e � Nice pour la r�union du sommet des chefsd'Etat africains . Ils �taient � Vitrolles le 26 mai, �Marseille le 27 mai et � Aix le 28 mai. Ils ont d�nonc�l'exploitation dont ils sont les victimes en tant quetravailleurs immigr�s. Leur combat c'est le n�tre !

Emmanuel Arvois* Signez la p�tition, apportez votre soutien financier:http://www.educationsansfrontieres.org/rubrique630.html)

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Retraite

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Retraite

Communiqu� commun CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

Appel É une nouvelle journÄe de mobilisation le 24 juin 2010lundi 31 mai 2010

Les organisations syndicales CFDT, CFTC* , CGT, FSU, Solidaires, UNSA se sont r�unies le lundi 31 mai 2010 pour fairel’analyse de la journ�e de mobilisation du 27 mai pour l’emploi, les salaires et les retraites et pour envisager les suites.

Elles portent une appr�ciation positive sur la dynamique de mobilisation qui a rassembl� les salari�s du public et du priv�,les retrait�s, les priv�s d’emploi, les jeunes alors que les annonces gouvernementales, notamment de reporter l’�ge l�gal ded�part en retraite, ont �t� faites 3 jours avant cette journ�e.

Les organisations syndicales rappellent que :

• la remise en cause de l’�ge l�gal � 60 ans est inacceptable et injuste, en particulier elle fait porter les efforts sur les salari�squi ont commenc� � travailler t�t et les travailleurs et travailleuses les plus pr�caires ;

• la reconnaissance de la p�nibilit� est incontournable et ne peut se concevoir � partir d’un examen m�dical ;

• la question des nouvelles ressources reste pleine et enti�re ;

• La situation de l’emploi se d�grade, notamment pour les jeunes et les seniors, n�cessitant une autre politique de l’emploi.

Les orientations du gouvernement ignorent l’essentiel des exigences formul�es par les organisations syndicales.

Le gouvernement, avec m�pris, a affirm� vouloir maintenir le cap sans prendre en compte la mobilisation des salari�(e)s. Il�carte toute id�e d’un v�ritable d�bat et distille son projet au fil de l’eau. C’est inacceptable.

Le gouvernement reste camp� sur l’allongement de la dur�e de cotisations et le report de l’�ge l�gal de d�part � la retraite.Taxation des hauts revenus et des revenus du capital, harmonisation �ventuelle entre le public et le priv�… autant d’incertitudeset d’inqui�tudes sur ses v�ritables intentions !

Rien n’est jou� ! Le projet de loi devrait �tre pr�sent� autour du 18 juin. L’intersyndicale se retrouvera r�guli�rement tout aulong du processus qui court jusqu’� l’automne. Elle pr�cisera ses analyses, continuera � faire conna�tre ses propositions etaffinera ses mots d’ordre. Elle continuera � convaincre les salari�(e)s que leur intervention est indispensable.

Elles d�cident et appellent les salari�(e)s du public et du priv�, les retrait�s, les priv�s d’emploi, les jeunes � une nouvellejourn�e de mobilisation le 24 juin 2010.

Le 31 mai 2010

* La CFTC r�serve sa r�ponse

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Interpro

La lutte courageuse et exemplaire des"FRALIB" pour une plus juste r�partitiondes richesses.

57 jours de gr�ves pour pr�s de 80% des salari�s de l’usineFralib de G�menos (Bouches-du-Rh�ne) appartenant augroupe Unilever (Th� �lephant et Lipton).Depuis le 8 mars 2010, ils se battent avec beaucoup ded�termination face � une multinationale pour une plus juster�partition des richesses cr��es par les salari�s.Une de leur revendication: 200 euros d'augmentation!Une revendication l�gitime quand on sait que lesactionnaires se partagent plus d' 1 milliard de dividende,que le b�n�fice net d’UNILEVER pour 2006 a atteint 5milliards d’€uros.Une revendication juste quand on sait que le PDG mondialper�oit 393 mille euros tous les mois.

Pourtant, les dirigeants du groupe ne cessent de r�p�terque les salari�s co�tent "trop chers" et ne sont pas comp-�titifs, qu’il faudrait revoir � la baisse les emplois et lessalaires.14 centimes d’€uro : c’est ce que p�sent seulement les

r�mun�rations de tous les salari�s (y compris les hautssalaires des dirigeants), charges comprises, dans une bo�tede 25 sachets de Th� ou d’Infusion.

"Le combat que nous menons est un combat de classeque nous gagnerons contre une classe patronalehaineuse qui ne supporte pas la contestation de ceuxqui consid�rent �tre de la chair � produire sans cerveauet qui doivent ob�ir aux ordres et d�sid�rata desdonneurs d’ordres au service du capital.

Nous ne nous laisserons pas pi�tiner par cettedirection aux ordres de la multinationale UNILEVER.N’en d�plaise aux actionnaires de tous poils. Nous nemenons ni un combat d’arri�re garde ni la lutte finale.Nous luttons pour une plus juste r�partition desrichesses, pour la dignit� de tous les salari�s !C’EST POUR CELA QU’ENSEMBLE NOUS ALLONSGAGNER !"Extrait d'une D�claration de Olivier LEBERQUIERRepr�sentant du syndicat CGT de FRALIB

Au bout de 57 jours de gr�ve, un protocole de fin de conflita �t� sign� avec la direction. La revendication des 200euros n’a pas �t� satisfaite, mais de nombreuses avanc�esexistent: augmentation g�n�rale des salaires de 16 eurosbrut, participation de 16 euros brut � la mutuelle,abondament sur l’int�ressement de 250 euros brut, primeexceptionnelle de 1200 euros brut, embauche de quatreint�rimaires en CDI, quatre postes d’op�rateurs requalifi�sen techniciens de maintenance, paiement de certains joursde gr�ve, d’autres pouvant �tre pris en cong�s pay�s etun engagement de la direction � ne prendre aucunesanction contre les gr�vistes.

"Solidaires et d�termin�s Nous faisons de la question de notre Unit�, de notreSolidarit�, le maillon solide de notre lutte. Dans lerespect de ces engagements, nous avons vot� � l’una-nimit� la poursuite du bras de fer engag� depuis 58jours (9 semaines) sur les salaires et la dignit�, sousd’autres formes � l’int�rieur de l’entreprise.Hasta la victoria siempre !"C.G.T - CFE/CGC. FRALIB GEMENOS

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54 �me congr�s

Feuille de route donn�e par le 54�me congr�s de l'Union D�partementale CGT 13

Le Congr�s de l’Union d�partementale des Syndicats CGT des Bouches du Rh�ne, a r�uni sur 3 jours (3, 4 et 5mars 2010) 713 d�l�gu�(e)s, repr�sentant 248 syndicats.Un congr�s avec des d�bats sur l'actualit� g�n�rale, le syndicalisme de proximit�, la syndicalisation, qui a montr�:Une CGT dynamique, � l’offensive et bien en phase avec le monde du travail .Une CGT, avec une volont� de construire l’outil le plus efficace qui permette de r�pondre aux enjeux auxquels noussommes confront�s.Une CGT qui d�bat, qui confronte, qui analyse, qui propose.Une CGT qui se rassemble au service du rapport de force � construire.Le rapport oral a �t� adopt� � une tr�s large majorit�. Plusieurs d�cisions ont �t� prises, qui tracent une feuille deroute collective pour l’ensemble de nos organisations sur les 3 ans � venir.La nouvelle direction aura la responsabilit� de faire vivre la dynamique du Congr�s et les d�cisions prises.

Neuf camarades de la CGT Educ'action ont particip� � ce congr�s: Manu Arvois, Jacques Candas, Laurence Camoit,Nadine Castellani Labranche, Daniel Charpin, Isabelle Dedieu, Joel Galiay, J�r�my Jade, Carole Marty.Manu Arvois a �t� r��lu � la commission ex�cutive de l'UD pour notre syndicat.

Les rÄsolutions adoptÄes

Face aux Ävolutions du salariat, aux enjeux auxquels nous sommes confrontÄs, afin de mieux travailler unsyndicalisme de proximitÄ, les syndicats CGT s'engagent :

- A construire une CGT qui corresponde mieux aux �volutions du salariat ;- A coop�rer ensemble pour une meilleure coh�rence et efficacit� de notre d�marche de proximit� ;- A mieux travailler les coop�rations entre champ professionnel et champ territorial, � travers les unions locales

pour une plus grande efficacit� revendicative et de syndicalisation ;- Face � l'�volution et la structuration du salariat, � op�rer les transformations n�cessaires pour un maillage

territorial plus efficace qui permet d'amplifier le rapport de force et de d�velopper notre CGT.

1. Des unions locales efficaces, cela passe par l'implication des syndicats dans leur structure de proximit�interprofessionnelle. Chaque syndicat dans son union locale.

2. Nous proposons aux syndicats d�partementaux et aux professions d'identifier les unions locales pour gagnerl'implication des syndiqu�s de la zone g�ographique, � partir de leur r�alit� d'implantation.

3. Les collectifs professionnels dans les unions locales, partout o� ils existent, cr�ent une dynamique pour lasyndicalisation et les mobilisations. Leur mise en place demande un travail commun que l'on vous proposede d�multiplier.

4. Faire de la formation syndicale une priorit� dans nos organisations et notamment sur la FSA et les stagesNiveau 1.

5. Dans toutes les entreprises o� il existe un syndicat CGT, nous proposons de gagner l'objectif : pas uneentreprise sous-traitante sans son syndicat CGT.

6. L'UGICT a identifi�, des cibles pour coop�rer : UL St Lazare (Euromed) UL Mazargues UL Aix enProvence.

7. Retrait�s : ne pas perdre un syndiqu� qui part � la retraite faire vivre des collectifs retrait�s dans les unionslocales.

8. Comit� de Ch�meurs : cibler des unions locales pour travailler ensemble.9. Collectif jeunes : cibler des unions locales pour construire des collectifs jeunes partout o� c'est possible.

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Informations

Ce journal appartient � tous lesadh�rents

Envoyez des articles et des�chos de votre �tablissement !

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Pour plus d'information:

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Sden-Cgt 13e-mail :- [email protected]

, Bourse Beno�t Frachon, 23 bd Nedelec, 13003 Marseille

T�l. : 04.91.62.74.30 fax: 04 91 08 91 42

Vie syndicaleJeudi 10 juin: Assembl�e g�n�rale des adh�rentsau Lyc�e Amp�re � Marseille.

Actions Jeudi 24 juin: Journ�e de mobilisationinterprofessionnelle pour les retraites.

Signez et faites signer la pÄtition:"Ma retraite, j' y tiens, je la dÄfends"

sur le site www.udcgt13.fr

Nos Elu(e)s et mandat�(e)s:

Elu(e)s paritaires:Martine Le Fur, Daniel Charpin, Dominique RieffelChristian Cerboni, Cyril Faillat, Emmanuel Wietzel

CAEN (Conseil Acad�mique de l'Education Nationale)Martine Le Fur, Daniel Charpin, Nadine Castellani-Labranche, Nora Roquemorel, Olivier Ponce, Sylvie Yeranotsian

CDEN (Conseil D�partemental de l'Education Nationale)Isabelle Dedieu, Nadine Castellani-Labranche,

CTPD (Comit� Technique Paritaire D�partemental)Myrielle Bouchetat, J�r�my Jade

CHS (Comit� hygi�ne et s�curit�)Emmanuel Wietzel, Myrielle Bouchetat, Fr�d�ric Valentin

CPVE (Conseil P�dagogique de la Vie Etudiante)Pons PascalLapierre Hugo

IUFM-CE (Conseil d'Ecole)Sabatini Fabien

Sommaire du journal N� 150Page 1 : �ditoPage 2 : Premier degr�: Petite enfancePage 3 : Second degr�: LPR l'EstaquePage 4 : IUFM: R�forme de la formationPage 5 : Vie scolaire - OrientationPage 6: �lus/Mandat�s Page 7: RESFPage 8 & 9: Retraites Page 10: Interpro: La lutte des FralibPage: 11: Vie syndicale: 54�me Congr�s UD 13Page 12 : Informations

Encart: Tutorat

Photos : Jacques Candas, Jo�l Galiay, Mathieu Do Duc,

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