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1) La stimulation précoce, les soins et les foyers éducatifs, premiers pas pour changer le monde (page 4). 2) L´école enfantine, le second pas pour construire une vie meilleure (pages 5 -7). 3) José Ticon, président de l´Atelier des Enfants et Raphaël Pasquini ont visité Lima. Leurs premières impressions (pages 10 -11). Bulletin trimestriel N° 124 Septembre 2008

Bulletin trimestriel N° 124 Septembre 2008 · enfants mouraient, maintenant ils ne «sont que dénutris». Horreur… si je dis cela un jour, il sera temps que je prenne ma retraite,

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Page 1: Bulletin trimestriel N° 124 Septembre 2008 · enfants mouraient, maintenant ils ne «sont que dénutris». Horreur… si je dis cela un jour, il sera temps que je prenne ma retraite,

1) La stimulation précoce, les soins et les foyers éducatifs, premiers pas pour changer le monde (page 4).2) L´école enfantine, le second pas pour construire une vie meilleure (pages 5 -7).3) José Ticon, président de l´Atelier des Enfants et Raphaël Pasquini ont visité Lima. Leurs premières impressions (pages 10 -11).

Bulletin trimestrielN° 124

Septembre 2008

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Aujourd’hui, quel regard posons-noussur les escaliers irréguliers qui per-mettent d’arriver plus facilement auxmaisons? Ces escaliers, ca chent-ilsla dureté du quotidien qui est juste àcôté? Et ces écriteaux partoutannonçant que ce travail est dû ausoutien du maire de Lima. Noussavons bien qu’il n’a donné que leciment et que tout le reste a été faitlaborieusement par les habitants dubidonville!

Les pires années sont derrière, com-ment avons-nous pu changer ainsi?

Nous nous entendons dire commesouvent on l’entend à la télé, c’estpas facile mais ce fut pire… Avant les

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Je les vois, revenir d’une «prome -nade» dans le bidonville, je leurdemande: Hola, ça va? Cettequestion pour moi veut dire, com-ment allez-vous en général. Maisla réponse me frappe violemment:Ouf c’est dur!

Ouf… c’est dur !

Oui, dur de voir le bidonville dans labrume ou sous le soleil, avec sesmaisons qui grimpent la colline. C’estle paysage auquel nous sommestous habitués!

Ai-je perdu le pouvoir de regarderavec le cœur? Soudain j’ai peur carj’affronte mon pire cauchemar: neplus être capable de voir.

E D I T O R I A L

La visite de José Ticon, président de l’Atelier des Enfants en Suisse, denotre nouveau collabo rateur le photographe Raphaël Pasquini et de notrevolontaire Jeanne Rusch, a suscité des questions.

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e-mail: [email protected]

enfants mouraient, maintenant ils ne«sont que dénutris».

Horreur… si je dis cela un jour, il seratemps que je prenne ma retraite, etvite!

En attendant, le fait que nous vivonset travaillons ici me ramène àl’essentiel : à la maternité de Lima,naissent plus de 20 000 bébés et 27%d’entre eux sont de mères adoles-centes!

Dans le Centre Materno Enfantin deCanto Grande, 6000 enfants naissentchaque année. Les mères n’ontpas été prises en compte par l’Etatpuisque l’alimentation dans ce centremédical n’est pas proposée.

Ce sont donc les familles qui doiventamener à manger à la nouvellemaman… Et nous sommes à Lima,nous vous laissons imaginer dans lesprovinces!

Mais le quotidien nous apporte debonnes choses, il nous fait voir ce quichange… les enfants qui sourient, les

mamans qui prennent en main leurvie et assurent leur rôle. Ce sont sûre-ment ces petites victoires, ces joiesqui nous permettent à tous de nepas nous laisser décourager par lesplaies d’un pays qui grandit à raisonde 9% par mois, mais dont les diffé-rences sociales sont gigantesques.

Comment ça va? Ouf, c’est dur !

Une petite phrase qu’il ne faut pasoublier… jamais.

Merci à Jeanne, à José et àRaphaël de me l’avoir rappelé, autravers de leur vécu à nos côtés.

Christiane Ramseyer, Lima, août 2008

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En effet, en présencede José Ticon, prési-dent de l’Atelier desEnfants en Suisse,nous venons designer une conven-tion avec l’InstitutMaterno Perinatal deLima (ex maternité).

Cette convention estune reconnaissanceofficielle. Elle va nouspermettre d’accom-pagner ces jeunesfemmes qui, aprèsavoir accouché, se retrouvent sou-vent seules dans le bidonville.

Démunies face aux aléas de la viequotidienne elles ne peuvent pasfaire valoir leurs droits. Grâce à cettecollaboration, nous pourrons ainsi lesorienter vers le centre médical le plusproche de leur domicile et leurpermettre de retourner à l’école.

En créant une alliance avec leursparents nous leur offrirons la possi -

SIGNATURE DE LA CONVENTION ENFAVEUR DES ADOLESCENTES ET DES BE´BE´SPRE´MATURE´S ENTRE LA MATERNITE´ DELIMA ET TALLER DE LOS NIN˜OS

bilité de donner à leur enfant lessoins nécessaires à une bonne crois-sance.

Il nous sera plus facile ainsi de dépis-ter les prématurés graves peu suivisjusqu’à présent.

De cette manière, nous espéronspouvoir donner l’accès à l’édu- cation et à la santé à au moins600 adolescentes et 750 bébés(en tenant compte des prématurés).

Après une pause de quelques mois, le programme de suivi des mèresadolescentes va pouvoir reprendre.

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LE BON DE´BUT DE VIE

C’est en pratiquant cette philoso-phie que nous fabriquons un «col-lier» d’interventions avec:

• L’accès pour le bébé à un suivimédical de qualité dès sa nais-sance.

• Un allaitement maternel exclusifjusqu’à six mois et l’appui médicalà la maman en cas de maux oude difficultés.

Offrir un bon début de vie aux enfants pauvres, c’est leur assurer,presque à coup sûr, un destin différent.

• La stimulation précoce à traversle programme de croissance etdéveloppement. Moments de rencontre qui offrentl’opportunité d’appliquer lesgestes, de trouver les mots, dechanger les habitudes ou d’eninstaurer d’autres afin de donnerle meilleur développement pos-sible à l’enfant.

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• Une prise en charge de l’enfantquand la maman travaille.

Le Foyer Educatif la remplaçantdurant son absence sans pourautant lui enlever son rôle detutrice.

Alors viendra l’école enfantine, avecun appui supplémentaire pour assu-rer le succès scolaire.

Le travail dans la garderie n’estjamais suffisamment mentionné. Lesexigences des 35 enfants par classe(et de leurs parents) demandent ànos institutrices et à leurs auxiliairesun travail important et une présenceconstante.

Aller à l’école de 7h30 à 17h00,c’est comme si on faisait un horaired’ouvrier. Il est donc important devarier les activités afin que lesenfants vivent, à nos côtés, la joie del’école et non pas les contraintesd’une prison.

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Les parents, même s’ils travaillent tous les jours,doivent prendre le temps d’acquérir denouveaux savoirs. Dans cette réunion, avecnotre aide, ils apprennent à grouper lesaliments. Ils connaissent ainsi les valeursnutritionnelles de leur alimentation et ils lestransmettront ensuite à leurs enfants.

L’heure du conte, pour calmer un peu lecorps et l’agitation.

Les écoles primaires de l’Etat attendent denous que nos enfants sachent lire et écrire. Ceque nous désirons c’est semer de bonnesgraines pour leurs futurs apprentissages.

Les activités physiques sont essentielles pourse défouler, pour grandir, pour ouvrir l’appétit.

Nos petits cuisiniers préparent leurs quatreheures.

Découvrir la beauté du folklore riche en diversi-té est tout aussi important qu’apprendre à lireet à écrire, car il s’agit de se reconnaître etd’être fier de ses racines.

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Chaque année, le comité suisse se réjouit de voir plusieurs volontairesse rendre à Lima. Que ce soit dans le cadre d’un stage de formation oupar décision personnelle, ces séjours à Lima permettent une meilleurecompréhension entre le Pérou et la Suisse. Témoignage de la dernièrevolontaire qui travaille pour TANI de juillet à octobre 2008.

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ENTRETIEN AVEC JEANNE RUSCH,VOLONTAIRE

Comment as-tu décidé de présenterta candidature comme volontairepour Atelier des Enfants?

Après avoir terminé ma formation detravailleuse sociale, j’ai ressenti lebesoin de partir vivre quelques moisen Amérique latine afin de meconfronter à une réalité complète-ment différente. Professionnellement,cette expérience me permet d’ac-quérir davantage de compétencesdans le domaine du travail social etde faciliter ma future recherched’emploi au sein d’organisations non

gouvernementales.A titre personnel, jesouhaitais rompreavec mes acquiset aller à la ren-contre de quelquechose d’inconnu.J’ai découvert Tallerde los Niños parInternet et j’ai déci-dé de postuler.

Quelles ont été tespremières réac-tions au contact

de la vie quotidienne des habitantsdu bidonville?

Je crois, qu’avant d’arriver, j’avaisbeaucoup d’a priori sur la situationdes bidonvilles: insécurité, gangs,trafic de drogue, je me suis imaginéeun tas de choses! Finalement, j’y aidécouvert une population, certes trèspauvre, mais qui fait preuved’énormes ressources personnelleset de dignité. Ici, personne n’attendrien d’un Etat qui n’a presque rien àoffrir. Les habitants des bidonvilles,hommes, femmes, enfants et adoles-

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cents, luttent au quotidien pour sur-vivre. Si j’ai premièrement été cho-quée par la situation d’extrême pau-vreté dans laquelle vivent toutes cespersonnes, j’ai rapidement ressentibeaucoup d’admiration sur la façondont elles gèrent leur quotidien, avecdes moyens dérisoires. Leur généro -sité m’a également énormément tou-chée.

Dans quel programme t’es-tu investieet pourquoi?

Je travaille pour le programme MOPE(Matricule Opportune et Perma nenceScolaire) dont l’objectif est de luttercontre la désertion scolaire desenfants. Pour moi, l’éducation estl’un des outils principaux de luttecontre la pauvreté alors j’y ai toutde suite trouvé du sens. Ma formationde travailleuse sociale m’a permisde m’insérer relativement facilementdans le fonctionnement de ce pro-gramme.

Comment t’es-tu intégrée au sein deton mandat ?

Au niveau de l’association, les colla-borateurs ont toujours été très ouvertsà me présenter leur travail, ce qui alargement facilité mon intégration.Au niveau du travail sur le terrain, j’aieu de la difficulté à composer avecla désorganisation des collèges deSan Juan de Lurigancho car celacomplique passablement notre inter-vention.

Cette expérience sur le terrain teconduit-elle à voir différemment tavie en Suisse?

Il m’est difficile de répondre à cettequestion aujourd’hui, étant donnéque je suis encore à Lima. Je penseque chaque expérience de ce typeimplique un changement, aussi variésoit-il. Pour ma part, j’appréhende unpeu mon retour car je ne sais pascomment je vais réagir face à notresurconsommation et notre surabon-dance.

Quelles images garderas-tu de cetteexpérience de volontaire?

L’image que j’ai découverte lepremier jour: des dizaines d’enfantsqui courent dans tous les sens dansla cour de Taller de los Niños, ungrand sourire aux lèvres. Une oasisde paix au sein de San Juan deLurigancho!

Quels conseils donnerais-tu à d’autresvolontaires?

Avoir l’esprit ouvert et savoir parlerl’espagnol!

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Lima en août, curieuse idée de venir visiter Atelier des Enfants durantce mois d’hiver particulièrement gris sous ces latitudes. Et pourtant, leplafond de nuages, le smog et la bruine n’ont pas réussi à freiner le projet«photographies» que le dernier bulletin a présenté brièvement.

SEGUIR ADELANTE !

En résumé, le comité suisse d’Atelierdes Enfants a imaginé, avec lephotographe Raphaël Pasquini, decréer une exposition de photos met-tant en évidence les habitants du bi -donville et les programmes éducatifs,sociaux et médicaux mis en œuvre

à Lima. La Fédération vaudoise decoopération (FEDEVACO) a décidéde soutenir financièrement ce projetet c’est ainsi que le photographe etle président de l’association suisseont séjourné 3 semaines au cœurde l’action de Taller de los Niños.

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Passé le choc de réalités chaquefois plus difficiles et plus injustesles unes que les autres, quelquesimages humaines se sont dessinées.

D’abord, l’extraordinaire volonté deshabitants du bidonville. Volontéd’avancer, de mieux éduquer leursenfants, de se former pour accéderà un nouveau travail, etc. «Seguiradelante», comme les gens nousl’ont répété à maintes reprises.

Jamais de révolte même dans lessituations les plus précaires et tou-jours une dignité sans faille!

Vraiment, ces rencontres au domi-cile des habitants, même dans leslieux les plus reculés du bidonville,ont chaque fois ouvert notre com-préhension et notre cœur à leursdestins marqués par la maltraitance,l’abandon, l’exploitation et souventl’humiliation.

Malgré toutes ces étapes doulou-reuses, le combat pour une viemeilleure se poursuit sans mendierquoi que ce soit.

Bien au contraire, ces habitants tra-vaillent pour survivre selon deshoraires qu’aucun syndicat euro-péen ne pourrait accepter.

Au cœur de ces rencontres, il y achaque fois eu un collaborateur deTANI qui a permis que cet échangepuisse avoir lieu.

Ainsi, nous avons pu mesurer laconfiance manifestée par les habi-tants de Canto Grande et d’ailleursenvers les actions d’Atelier des

Enfants. La générosité, la persévéran-ce et la totale absence de jugementdes plus pauvres se signalentcomme les qualités fondamentalesde tous les collaborateurs de TANI.

Ce séjour de trois semaines adébouché sur des centaines dephotographies en noir blanc et encouleur.

La matière pour une ou plusieursexpositions sera travaillée dès cetautomne. Le projet de restituer cesphotographies et l’exposition auxhabitants du bidonville va aussi sedévelopper en parallèle.

Suite au prochain bulletin!

Raphaël Pasquini, José Ticon

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Mon expérience au PérouLima? L’Atelier des Enfants? Cela faisait des années que j’en entendais parler. Je rêvais d’yaller et c’est au mois de mars dernier que je suis partie à la découverte de Lima et de sesbidonvilles.J’ai reçu un chaleureux accueil de Christiane et Pepe (que l’on reconnaît avec facilitéparmi les Péruviens).Après une bonne nuit de sommeil, j‘embarquais dans le bus à destination de CantoGrande (lieu où se situe l’association). Le trajet des quartiers riches (où je logeais) jusqu’aubidonville est en lui-même déjà une expérience incroyable. La chaleur étouffante de l’été, le fourmillement des gens, le trafic intense, les dizaines deruelles qui défilent…Puis la route goudronnée devient poussière, les maisons sont de plus en plus petites etsoudain le bus s’arrête. J’y suis.L’association me paraît comme une petite oasis, un refuge entre les collines et la poussièredu bidonville.Les Péruviens qui attendent sur les bancs souvent un bébé dans les bras, les enfants quicourent, le personnel, c’est un va-et-vient continu qui donne plein de vie au centre. J’ai eu la chance de pouvoir découvrir plusieurs programmes, ce qui m’a permis de mefaire une bonne idée générale de Taller de los Niños. La grandeur de l’association et l’étendue de son champ d’actions m’ont beaucoup impres-sionnée.La découverte de l’atelier fut une expérience enrichissante. Je tiens à remercier Christiane,ainsi que tous les gens de l’association pour leur gentillesse, leur disponibilité et leur accueilqui contribuèrent à l’excellent déroulement de mon séjour dont je garde de très beauxsouvenirs.

Sarah

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NOUVEAU !

Fourre

Enveloppe C5 Enveloppe C6/5

Carte visite RectoCarte visite Verso

Carte compliments

Vous découvrez dans ce numéro le nouveau logo de notre association.

Elaboré avec le concours d'une graphiste professionnelle,il répond au souci de renouveler l'ensemble des documents de

l’Atelier des Enfants pour toucher un public plus large.

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Kermesse de l’Atelier des EnfantsSalle polyvalente de Palézieux-Village

Samedi 22 novembre dès 15h

Brocante – Marché de Noël – Boutique artisanaleMusique – Contes – Animations pour les enfants

Pâtisseries – Boissons – Souper dès 18h

Si vous êtes des nôtres, et que vous en avez envie,nous vous serions très reconnaissants de nous apportervotre production de cakes, tartes, ou autres douceurs,

afin de compléter notre stand «pâtisseries». Merci d’avance.

Nous nous réjouissons de vous accueilliret de passer un moment en votre compagnie.

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Marchés de Noëlde l’Atelier des Enfants

Notre boutique artisanale sera présente les :

jeudi 11 et vendredi 12 décembre de 17 h à 22 h Samedi 13 décembre de 11h à 18h

dans les locaux de Pôle SudAv. Jean-Jacques Mercier 3 – Lausanne

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� l’envoi de fonds au Pérou et la tenue des comptes� le fichier des donateurs et les remerciements� les contacts avec des candidats bénévoles pour le Pérou� l’information dans des écoles ou lors de manifestations� la kermesse� le ramassage et le rangement du matériel offert par des donateurs� la présence de la boutique sur des marchés� la création d’un site internet� la mise en forme du bulletin� la vente de cartes de Noël� la participation aux réunions de la Fédération vaudoise de coopération

(Fedevaco)� les contacts épistolaires ou téléphoniques avec les membres� l’assemblée générale annuelle.

Le comité suisse d’Atelier des Enfants

Ses missions:

Nicole AMIGUET SecrétaireFrancine JOYET MembreJean-Luc MARMIER MembreJean-Jacques GLOOR Membre

Sa composition:

José TICON PrésidentChristine PACHL Vice-présidenteGeorges ROSSET Trésorier

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Contact :Atelier des EnfantsCase postale 171610 Oron-la-Ville

Merci pour vos dons !

Compte postal depuis la Suisse: 10-55-7

Relation depuis l’étranger:IBAN: CH05 0900 0000 1000 0055 7BIC: POFICHBEXXXSwiss Post – PostFinanceNordring 83030 Bern - Switzerland

DénominationL’Atelier des Enfants, créé en 1978par Christiane Ramseyer, est uneassociation humanitaire à buts nonlucratifs ni confessionnels régie parles articles 60 ct et suivants du codecivil suisse.

RéalisationsCentres médicaux pédiatriques, unepharmacie, garderies/écoles enfan-tines, réfectoire enfantin, nombreuxfoyers éducatifs, écoles de coiffureet de couture, formation de gardesd’enfants, différents programmes deprévention et de santé tels que:vaccinations collectives, créationsde réfectoires de quartier, contrô-les des nouveau-nés, cours d’édu-cation sexuelle, cours d’hygiène,conseils aux mères afin d’éviter ladénutrition et la malnutrition, parti-cipation à une radio communau-taire, etc.

Siège et butsLe siège de l’association est à Oron-la-Ville. Son objectif est de porterson entière assistance à son as-sociation soeur Taller de los Niños auPérou afin d’améliorer les conditionsde vie des plus démunis parmi lapopulation des bidonvilles de Lima.

Internet: www.atelierdesenfants.ch

Tél. 079 369 91 33