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T R A I L V A S E R G O R P U N I T E Marché central de Bujumbura INCENDIE N°22 - du 04 février 2013 Appel & Actions SOMMAIRE Echange de voeux à Gitega 5 Mali : « Mission possible ? » 7 Promesse tenue 8 Audience : Jeffrey Feltman 4

Burundi Pas à Pas n°22 du 04 février 2013

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Bulletin d'Information des Institutions

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UNITE

Marché central de Bujumbura

INCENDIE

N°22 - du 04 février 2013

Appel & Actions

SOM

MA

IRE Echange de voeux

à Gitega5

Mali :« Mission possible ? » 7

Promessetenue

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Audience :Jeffrey Feltman

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EDITORIAL

zoom

N°22 - du 04 février 2013

Le Retour

Après pratiquementtrois ans d’absence, leBulletin Pas à Pas

refait surface pour faire suiteaux multiples sollicitationsreçues de la part des milliersde personnes qui le recevaient,jadis, par courriel ou qui letéléchargeaient sur le siteinternet du Gouvernement.

Burundi Pas à Pas exhibait aujour le jour un Burundi,naguère voué à l’instabilité età l’isolement, se frayant – pasà pas – un chemin vers la paix,la sécurité, la bonnegouvernance, l’améliorationdu climat des affaires, laconstruction d’infrastructures,le développement socio-économique et l’intégrationrégionale.

Depuis le dernier numéro(paru en juin 2009), beaucoup

d’eau a coulé sous les ponts etbien des réformes menées, desmesures salutaires prises pourle bien-être des populations.Plusieurs milliers de bâtimentsd’utilité publique dont desmilliers d’écoles primaires etsecondaires, des centaines decentres de santé, une dizainede stades omnisports, desbuildings administratifs, pourn’en citer que ceux-là, ont étébâtis par un peuple déterminéà prendre en main sa destinée.

Et le Bulletin Pas à Pas vient,revient pour apporter sa pierreà l’édifice, en informant.Nécessité rendue inéluctablepar la prolifération des blogs

qui véhiculent rumeurs etcalomnies dépeignant leBurundi, toujours, sous unfaux jour. Certes le chemin àparcourir reste encore long etle Burundi, pour avoir connude nombreux soubresauts etune histoire écrite dans le sanget les larmes, a encore desdéfis à relever. Le récentincendie qui a ravagé lemarché central de Bujumburaen constitue une des preuves.Mais les burundais n’ont pasd’autre choix, que celuid’avancer à grands pas versune nation à la fois paisible etprospère.

de

WILLY NYAMITWE

Incendie au marché central de Bujumbura

Face à la catastrophe survenue aumarché central de Bujumbura, lePrésident Pierre Nkurunziza (quia écourté sa participation au 20ème

sommet ordinaire de l’UnionAfricaine à Addis-Abeba et s’estrendu sur les lieux) a lancé unappel pressant à tout le peupleburundais et à la communautéinternationale, «  ceux qui sontaffectés de près ou de loin par cedrame  » à faire preuve desolidarité. Au-delà de cet appel,des actions concrètes sont encours, pour limiter les souffrancescausées par cet incendie.

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CLAUDE NSHIMIRIMANA© J

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Le Point

Marché central de Bujumbura

INCENDIECombustion

Le dimanche du 27 janvier 2013 est sansconteste un jour qui sera marqué à l’encreindélébile dans la mémoire des burundais.

Ce jour là, en l’espace d’une journée, le plus grandmarché du pays et de surcroit principal leitmotiv

de l’économie burundaise, s’envolait en fumée auvrai sens du terme suite à un incendie quitransforma la quasi-totalité de ce marché et de soncontenu en cendres. Que des pleurs, deslamentations, des invocations, ce jour là, de la partdes marchands, commerçants, curieux et … tousimpuissants face à un gigantesque feu qui dévoraitleurs marchandises et … leur argent.

Difficile pour l’instant d’estimer avec précision lespertes qui caracoleraient, de l’avis de certainsexperts, à quatre milliards de francs burundais,sans compter des milliers de ménages laissés dansla désolation, des emplois directs et indirectsperdus, et surtout un grand trou dans le trésorpublic. Ce qui est certain, le Burundi en souffre eten souffrira pendant longtemps.

ActionsEn dépit de l’effet surprise

et de l’effondrement quis’en est suivi, le président

burundais Pierre Nkurunziza adécidé de prendre le taureau parles cornes et d’affronter cettetriste réalité. Il a, de l’Ethiopieoù il s’était rendu la veille pourparticiper au 20ème sommet del’Union Africaine (UA), suivi deprès ce qui se passait àBujumbura. Se rendant compteque les flammes l’emportaientsur les efforts pourtant colossauxde ceux qui essayaient de lesmaîtriser, il a sollicité, auprès de

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JEAN-CLAUDE KARERWA

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Un hélicoptère en provenance du Rwanda apportant son appui pour éteindre le feu

Diplomatie« Une implication régionale plusaccrue, à côté de l’Onu, pourraitaccélérer la résolution du conflità l’est de la Républiquedémocratique du Congo (RDC) »qui l’oppose à la rébellion arméedu M23 »Telle est la déclaration du président PierreNkurunziza, à l’issue de l’audience accordéeà M. Jeffrey Feltman, sous-secrétaire généralde l’Onu chargé du département des affairespolitiques, venu recueillir la contribution duprésident burundais sur les efforts en vued’une solution durable au conflit en RDC

GERVAIS ABAYEHO

NANCY NINETTE MUTONI

N°22 - du 04 février 2013

son homologue rwandais, PaulKagame, un appui logistique.Le Rwanda enverra par la suiteun hélicoptère pour appuyer laPolice burundaise à éteindre lefeu.

Arrivé sur les ruines du marchécentral de Bujumbura le chef del’Etat s’est adressé à la presse eta lancé un appel à la solidariténationale. Une série de mesuresallaient être annoncées par « leConseil National de Sécurité »a-t-il confié aux journalistes.

Le surlendemain, le Conseil desministres s’est réuni en séanceextraordinaire avec comme seulpoint inscrit à l’ordre du jour :« Analyse des mesures prisespar le Conseil National deSécurité suite à l’incendie auMarché Central deBujumbura ».

Selon ce qu’a annoncé le porte-parole du gouvernement, leConseil des ministres aapprécié le travail effectué parles forces de l’ordre «  dontl’intervention spontanée et

professionnelle a pu limiter lesdégâts », en empêchant,surtout, que l’incendie nes’étende à d’autresinfrastructures environnantes.

La tenue de cette réuniongouvernementale a égalementété une opportunité de pluspour exprimer de la gratitudeenvers l’Etat rwandais pour songeste de solidarité.

Le Conseil a ensuite analysé lesdifférentes actions à mener,telles que proposées par le

Conseil National de Sécurité(voir encadré).

Le Conseil a appelé lapopulation à la solidariténationale, et ce en commençantpar les plus hauts responsables,pour constituer un Fonds d’aideaux populations victimes de cetincendie et à la construction dumarché provisoire. A cette fin,un compte a été ouvert à laBanque de la République duBurundi, sous le numéro1110/1999.

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Le président Pierre Nkurunziza s’adressant à la presse, en présence de M. Jeffrey Feltman (à droite)

Les hautes autorités de l’Exécutif, du Législatif et l’Ombudsman avaient fait le déplacement pourConstater les dégâts et coordonner la gestion de cette catastrophe.

Mesures urgentes adoptées

L ’ACTU Echange de VoeuxDans la matinée de Vendredi 01 Février2013, dans son palais de Gitega (centre),le Chef de l’Etat du Burundi et la PremièreDame ont échangé les vœux de nouvel anavec les diplomates accrédités àBujumbura.

« Le peuple burundais nourrit déjàl’espoir de pouvoir bénéficier d’un appuien ces jours tristes suite à la catastrophecausée par l’incendie qui a ravagé etréduit en cendres le marché central deBujumbura  », a souligné le présidentNkurunziza dans son mot de circonstance,ajoutant que le marché était «  l’un desprincipaux piliers de l’économieburundaise ».

Sollicitation à laquelle le doyen du corpsdiplomatique, l’ambassadeur de laRépublique kenyane, Benjamin Mweli,répondra, rassurant, que « la communautéinternationale restera engagée à soutenirle Burundi dans ses efforts dedéveloppement »

« Le président Pierre Nkurunziza sollicite l’appui de lacommunauté internationale pour la reconstruction du marchécentral de Bujumbura récemment ravagé par un incendie » NICAISE NDIBADIBE

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Le Couple présidentiel entouré par le Corps diplomatique et consulaire accrédité à Bujumbura

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1. Procéder à la fermeture officielle du marchécentral de Bujumbura;

2. Aménager rapidement le terrain près de l’ex-COTEBU comme marché provisoire et veiller à ceque les services techniques travaillent assidumentpour que ce nouveau site soit fonctionnel le plusvite possible, avec un chronogramme précis àrespecter;

3. Réorienter les commerçants dans d’autresmarchés qui ont encore de l’espace en attendantque le nouveau marché provisoire soit fonctionnel ;

4. Procéder à l’ouverture du marché central aussitôtque possible afin que les commerçants, aprèsidentification en collaboration avec les services deSogemac, puissent récupérer ce qui reste de leursmarchandises et ainsi permettre aux magasinsautour du marché, qui ont peur des éventuelsbandits qui rodent encore autour du marchécentral, de rouvrir leurs activités;

5. Mettre fin à la gestion anarchique des marchés enétablissant des critères claires et préalables àl’octroi d’espaces commerciales notammentl’exigence du Registre de Commerce, le Numérod’Identification Fiscale, ainsi que l’assuranceobligatoire des marchandises;

6. Mettre en place une structure de contrôle etd’inspection des marchés avec pouvoir de décision;

7. Mettre fin à l’octroi des permis de bâtir auxstations de carburants près des marchés ou desagglomérations en attendant la fermeture de cellesexistantes après évaluation;

8. Aménager des nouveaux parkings et les stations debus avec itinéraires et terminus bien précis;

9. Accélérer les enquêtes confiées à la Commissionmise en place par le Procureur Général de laRépublique et faire tout le possible pour apprêterle rapport endéans 20 jours;

10. Procéder à une communication régulière par lesstructures de gestion mises en place pour le suivide cette question sur l’évolution de la situation;

11. Mettre sur pied un Service d’écoute au Centre Villede Bujumbura pour aider les victimes de cettecatastrophe à surmonter le choc;

12. Inviter la population à la solidarité nationale, et ceen commençant par les plus hauts responsables,pour constituer un Fonds d’aide aux populationsvictimes de cet incendie et à la construction dumarché provisoire. Un compte a été déjà ouvert àla Banque de la République du Burundi, sous lenuméro 1110/1999;

13. Mobiliser les partenaires bilatéraux etmultilatéraux en vue de la recherche des Fondspour la reconstruction d’un nouveau marchémoderne et de l’acquisition des équipements desecours et de protection des marchés existants.

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RéactionsL’Ambassade des Etats-Unis d'Amérique a exprimé ses sincères condoléances auxvictimes de l'incendie du marché central. Le Gouvernement américain s’engage

également à travailler avec le Gouvernement du Burundi et la communautéinternationale pour surmonter les conséquences liées a cette tragédie.

La délégation de l’Union européenne tient à manifester sa solidarité avec les famillesdes victimes ainsi qu’avec les blessés de l’incendie du marché central de Bujumburaet espère que toutes les mesures seront prises afin d’éviter que de telles catastrophesse reproduisent à l’avenir et que les activités du marché central pourront reprendredans les plus brefs délais.

Le gouvernement français, à titre bilatéral ainsi que dans le cadre de l’Unioneuropéenne et des Nations Unies, examinera avec la plus grande attention commentaccompagner au mieux les mesures qui auront été identifiées pour éviter qu’unetelle tragédie ne se reproduise et pour permettre d’atténuer autant que possible leseffets de cette catastrophe.

En ce moment de dures épreuves, le président de la Banque mondiale ; M. Jim Kim, et leVice-président de la Région Afrique, M. Makhtar Diop, tiennent à [...] assurer de ladisponibilité du Groupe de la Banque mondiale, en collaboration avec les autrespartenaires au développement, à aider le gouvernement [burundais] à identifier etsoutenir la mise en œuvre des actions urgentes pour limiter les impacts négatifs de cettecrise et poser les bases de la relance des activités.

Au nom du gouvernement et du peuple chinois, l’ambassadeur de la RépubliquePopulaire de Chine au Burundi adresse ses sincères condoléances aux familles desvictimes. Il est confiant qu’avec les efforts conjugués de toutes les parties concernées,le gouvernement et le peuple burundais pourront surmonter toutes les difficultés pourremédier aux conséquences néfastes de ce drame.

L’Ambassade du Royaume de Belgique à Bujumbura exprime sa solidarité avecles familles des victimes de l’incendie qui a détruit le marché central et avectoutes les personnes affectées dans leur vie quotidienne par cette catastrophe.[…] L’Ambassade du Royaume de Belgique reste prête à soutenir les efforts duGouvernement et de la société burundaise pour renforcer les capacités du paysafin qu’une telle catastrophe ne se reproduise plus.

La Brarudi (Brasserie et Limonaderie du Burundi) a répondu à l’appel lancé par lechef de l’Etat Burundais et son gouvernement, en apportant une contribution decinquante millions (50 millions) de Francs Bu au Fonds d’aide aux populationsvictimes de cet incendie.

Le bureau régional de Trade Mark East Africa  (TMEA), a quant à lui exprimé sasincère compassion à   l’endroit du Gouvernement burundais et de toute lapopulation burundaise suite aux événements tragiques survenus au marché centralde Bujumbura, et s’engage à   se joindre à la communauté internationale poursoutenir les efforts de relance économique qui seront engagés par le Gouvernementet ses partenaires.

Etc.

A Bamako, son nom est surtoutes les lèvres. Car,l’homme providentiel pour

le Mali, c’est lui : Pierre Buyoya, 64ans, deux fois Président du Burundi.Chargé le 30 janvier 2013 de piloterla Mission Internationale pour leSoutien au Mali (MISMA), PierreBuyoya attire tous les regards.Soutenu à bout de bras par laCommunauté internationale, il doitfaire sortir le Mali du chaos.

D’un côté, il y a l’opérationmilitaire, dirigée par le généralShehu Usman Abdulkadir, nigérian.Celui-ci conduira les activités sur lechamp de bataille, tandis que PierreBuyoya coiffera toute la Mission. Enfrançais facile, il aura un regardpolitique sur les opérationsmilitaires.Le mandat du Président Buyoya estpourtant plus large qu’il n’y paraît:s’assurer que, sur le terrain militaire,ses «  hommes  » font leur boulotcomme il le faut, suivant le mandat.Il s’agit d’un commandement «  àdistance  ». Ceci signifie unecollaboration avec tous lespartenaires, Nations-Unies en tête.

D’un autre côté, c’est sur le planpolitique que le fardeau de PierreBuyoya est plus lourd. Car il doitmettre en chantier le dialoguepolitique. Et rien que ceci est untravail d’Hercule. Les politiquesmaliens du Sud doivent accepter deparler avec les Touaregs du Nord.Ce n’est pas une balade dans le parc,

ni une histoire d’amour à raconterau coucher du soleil.

Les trois noeuds

Rien qu’au Sud, pour commencer :l’armée malienne est très divisée,surtout depuis le fameux coup d’étatde Sanogo. Le capitaine fait encoretrembler les hauts gradés. Au Nord,les Touaregs ne sont pas plus unis,non plus. La barrière  : ceux quiveulent couper le Nord du Sud.D’anciens mouvements rebelles auxplus jeunes, en passant par lesjihadistes pur jus, le baromètre estdifficile à déchiffrer. Les problèmesne manquent pas, il y en a pour tousles goûts. C’est le premier nœud.Les institutions de transition sontégalement « les deux pieds joints »dans une crise de légitimité. Quellelégitimité a le parlement  ? Et leGouvernement, manipulé depuisl’ombre du camp Kati ? Deuxièmenœud. Malgré la crise et la guerre,le fauteuil de Dioncounda Traoré esttrès prisé. Mais, pour cela, il faut desélections. Et c’est le troisième nœud.

Désert à l’Est ? Désert à l’Ouest ?Pas de problème

Depuis sa sortie du Palaisprésidentiel en 2003, il faut dire quePierre Buyoya ne chôme pas. Si cen’est pas une conférence quil’appelle dans une ville du continenteuropéen, c’est un conflit dans legenre d’un coup d’Etat ou d’uncontentieux électoral qui a besoin deses services. Aujourd’hui, en

Afrique, il compte à son actif lagestion d’un certain nombre desituations conflictuelles: ainsi, d’undésert à l’autre, l’homme de Rutovumarche, marche encore. Dans lacorne de l’Afrique, le voici auchevet des deux Soudan, en rupturede ban. L’homme Afrique pour lamédiation au Soudan, c’est PierreBuyoya.Novembre 2008. Nous sommes enRépublique Centrafricaine. Le paysde Bozizé a connu un yoyo de crises,qui a vu intervenir même des troupesétrangères. En tout cas, Jean PierreBemba s’en souviendra pendantlongtemps. Dans ce cafouillagepolitico-militaire, le pays du bois abesoin d’un ingénieur, pour mettrede l’ordre, l’aider à construirequelque chose de durable. On l’atrouvé, et il s’appelle Pierre Buyoya.Il est alors Président du dialogueinclusif.Rive gauche, la Mauritanie, 2008.Voici Pierre Buyoya, envoyé duSecrétaire Général de laFrancophonie. Il obtient queMohamed Ould Abdel Aziz, auteurd’un putsch, organise des élections.Il a déposé un Président, Sidi OuldCheich Abdallahi, éludémocratiquement, en 2007. Cen’est d’ailleurs pas son costume de«  putshiste  » qui empêche à OuldAbdel Aziz de remporter l’élection.De là, une certaine presse qualifiel’ancien Président Buyoya, de« putsch washer ».Il faut rappeler que l’actuel patronde la MISMA avait déjà été nomméle 25 octobre 2012 HautReprésentant de la Présidente de laCommission de l’Union Africainepour le Mali et le Sahel.

MALIMission possible ?

WILLY NYAMITWE

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Un pas de Géant

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Promesse tenue Des OrdinateursPour l’ENEFA de Kibumbu

« En réponse à votre requête présentéel’année passée quand j’étais ici, je suisvenue vous remettre un équipement

informatique composé de vingt trois ordinateurs de bureau,quatre ordinateurs portables, une imprimantephotocopieuse, dix onduleurs et cinq multiprises,  » adéclaré la Première Dame du Burundi, Révérende DeniseBucumi  Nkurunziza, ce 2 février à l’Ecole Normale

d’Economie Familiale (ENEFA) de Kibumbu, en communeKayokwe de la province Mwaro (centre du Burundi).Elle a précisé qu’il s’agit d’un don octroyé à la FondationBUNTU, dont elle est Présidente, par l’organisationinternationale Samaritans’ Feet, ainsi que sa brancheWomen Ambassadors des Etats Unis d’Amérique.

SYLVAIN NZOHABONAYO

Le contenu de ce bulletin d’information ne reflète pas nécessairement le point de vuedu Gouvernement du Burundi, ni celui du Chef de l’Etat. Les documents, les articlesde presse, les commentaires et les images publiés n’engagent que leurs auteurs.

Tél. + 257 22 21 91 35E-mail : [email protected]

Site web : http://pasapas.burundi-gov.biTwitter : @burundipasapas

- Directeur des Publications : Gervais Abayeho- Rédacteur en Chef : Willy Nyamitwe- Secrétaire de Rédaction : Nancy Ninette Mutoni- Maquette et Mise en Page : Willy Nyamitwe

Ont collaboré à ce numéro :

- Jean - Claude Karerwa- Claude Nshimirimana- Scholastique Ndayisenga- Geneviève Ndayisenga- Nicaise Ndibadibe- Sylvain Nzohabonayo

La Première Dame (à droite), en train d’essayer une des machines qu’elle a données © L

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