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carac M A G A Z I N E OCTOBRE 2009 – 0,46 euro n° 175 www.carac.fr Actualités DÉCOUVREZ LA NOUVELLE IDENTITÉ VISUELLE En régions SEMAINE DE LA FINANCE SOLIDAIRE Dossier TRANSMISSIONS ET DONATIONS, CE QUE DIT LA LOI

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ActualitésLa Semaine de la finance solidaire aura lieu en novembre.La Carac change d’identité visuelle. Cyrielle Lefevre galopeaux couleurs de la Carac. Retrouvez vos conseillers Caracau Forum de l’investissement, à Paris, les 9 et 10 octobre.

En régionsÉvénement : du 4 au 11 novembre se déroulerala Semaine de la finance solidaire, les conseillers Caracse préparent pour vous y accueillir.

DossierDonations, successionsÀ ce jour, ce qu’il faut retenir des droits en matière desuccessions et de donations.

Questions directesLes premiers pas de Carac Profiléo.Le Compte Épargne Famille, opération Noël.Comment payermoins d’impôt?Derniers jours pour le grand jeu « 85 ans d’expertise Carac »Service téléphonique, comment çamarche?

PassionnésDaniel Arrault, traiteur : plus qu’un métier !Daniel Arrault, traiteur durant quarante-cinq ans, revient sur sonparcours parsemé de belles rencontres et demultiples saveurs.

Espace détenteTestez votre orthographe et vos connaissances sur l’épargnetout en vous amusant. Retrouvez aussi votre grille de sudoku.

TendancesL’univers du vin fascine toujours et encore :l’œnotourisme fait son apparition, les cours d’œnologiese multiplient, et les prix des grands crus s’envolent.

Le jour où…… Mère Teresa reçut le prix NobelLe 10 décembre 1979, MèreTeresa reçoit ce prestigieuxprix pour son action en faveur des plus défavorisés.

Magazine trimestrield’informationMutuelle d’Épargne, de Retraiteet de Prévoyance CARAC.Mutuelle soumise aux dispositionsdu livre II du Code de la mutualité.Immatriculation au registrenational des mutuelles : 775691165

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a trêve estivale nous a permis de prendre le recul nécessairesur le cataclysme qui a bouleversé la planète financière au

cours de ces derniers mois.Aujourd’hui les experts les plus autorisés nous annoncent une sor-tie de crise, mais ils considèrent que la convalescence sera lon-gue avant le retour à une bonne santé de l’économie mondiale.Aussi devons-nous demeurer d’une extrême vigilance et d’unetrès grande prudence pour aborder les prochains mois. Il nousfaut poursuivre notre stratégie financière génératrice de résultatsen capacité de faire bénéficier l’ensemble de nos produits desmeilleures performances.Par ailleurs, pour tenir compte de l’évolution du secteur mutualiste,votre conseil d’administration et vos délégués auront à prendredes décisions qui, nous le pensons, engageront positivementnotre avenir.

Ainsi la reprise de la branche vie de la Fédération de la mutualitéparisienne par la Carac, dont la compétence et le savoir-faire enla matière ont été à cette occasion reconnus par les plus hautesinstances mutualistes et les organismes de contrôle, sera unepremière étape sur la voie d’un développement harmonieux assurantla pérennité de notre mutuelle.Bien entendu cela nécessite la mise en œuvre de recherches etd’études particulièrement élaborées, qui mettent à contributionl’ensemble de nos services et mobilisent les énergies.C’est dans ce contexte et conscients de l’importance des enjeuxque le directeur général et ses équipes abordent cette rentrée.Qu’ils soient assurés de notre soutien et de notre confiance.

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Sommaire

Art de vivreTous à l’écolePasser son bac, suivre des études ou encore faire unapprentissage n’est plus l’apanage des jeunes.Pour raisons professionnelles ou pour le plaisir, nombreuxsont ceux qui retournent à l’école.

Siège social2 ter rue du Château

92577 Neuilly-sur-Seine CedexDirecteur de publication

Jacques GoujatRédaction et administration

2 ter rue du Château92577 Neuilly-sur-Seine Cedex

Tél. : 0155615561Commission paritaire

0712 M 06102ISSN

1770-426XDépôt légal : 4e trimestre 2009

Abonnement1,52 euro pour un an

Prix au numéro0,46 euro

Conception et réalisation

Photo de uneMasterfile.FabricationE-GraphicsImpression

Vincent Imprimeries26 avenue Charles-Bedaux

BP 422937042 Tours Cedex 1

La responsabilité de la rédaction de Carac magazinene saurait être engagée par les propos recueillisdans le cadre de cette publication.

La reprise de la branche vie de la Fédérationde la mutualité parisienne par la Carac […]sera une première étape sur la voied’un développement harmonieux assurantla pérennité de notre mutuelle.

JACQUES GOUJAT,

PRÉSIDENT DE LA CARAC

Éditorial

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VIE STATUTAIRE

Assemblée généraledu 24 septembre

Actualités

4 carac MAGAZINE n° 175 – octobre 2009

Le Forum de l’investissement ouvre ses portes le vendredi 9 octobre,pendant deux jours à la porte Maillot, à Paris. C’est l’occasion pourvous de venir découvrir le « nouveau » stand éco-responsableCarac (Hall Passy, F15). Une approche des matériaux réutilisables,dans le souci de protéger notre environnement, a été respectée.Les conseillers de la Carac seront présents les 9 et 10 octobre auForum de l’investissement pour répondre à vos questions sur l’é-pargne, la transmission de patrimoine, la préparation de la retraiteet la prévoyance.Bernard Altariba, directeur des adhérents, interviendra lors dudébat « Retraite : en aurez-vous une demain? », qui aura lieu le ven-dredi 9 octobre à 11h30 dans le grand amphithéâtre.Venez avec vos proches. Vous pouvez imprimer des invitationsgratuites en vous rendant sur www.carac.fr, rubriques « Àla une », puis « Événement ».

carac MAGAZINE n° 175 – octobre 2009 5

Une seconde Assembléegénéra le s’est tenue le2 4 septembre 2009 à laDéfense. Elle avait pour prin-cipal objectif de consulter lesdélégués à propos du trans-fert du portefeuille des activi-tés vie de la Fédération de lamutualité parisienne (FMP)vers la Carac.À l’heure où nous rédigeonsce numéro, l’Assemblée géné-rale n’a pas encore eu lieu.Un compte rendu de la déci-sion paraîtra dans le prochainnuméro.

COMMUNICATION

Le nouveau concept graphique de la Carac, conçu par l’agenceByTheWayCreacom, est très épuré pour laisser une largeplace aux mots, essentiels pour exprimerce qui différencie la Carac de ses concurrents. Pour créerune connivence avec le public, chaque message est accompagnéd’une illustration personnifiant l’épargne.

MOBILISATION

Semainede la finance solidaire

SALON

La Carac innove au Forumde l’investissement

Quels sont lesmécanismes de l’épargne solidaire? Comment est utilisél’argent collecté? La Semaine de la finance solidaire déploie du 4 au11 novembre une campagne d’envergure nationale qui entend répondreaux principales interrogations du grand public.Organisé par Finansol et des organismes (dont la Carac) proposant desproduits de finance solidaire, cet événement veut se donner lesmoyensde valoriser une épargne qui intègre des mécanismes de solidaritéau cœur de la logique financière. En effet, l’épargne solidaire mobilisel’argent au bénéfice d’activités d’utilité sociale (emploi, logement, envi-ronnement, solidarité internationale) qui trouvent difficilement un accèsaux financements classiques.

Pour découvrir les événements organisés par la Carac près dechez vous, rendez-vous à la rubrique « En régions » et surwww.carac.fr. L’ensemble du programme de cette semaine estdisponible sur www.finansol.org

RÉCOMPENSE

La Carac au grand galopJacques Goujat, président de la Carac, a remis à CyrielleLefevre, jeune cavalière émérite, trois fois championne deFrance, une panoplie d’équipements pour participer à descompétitions équestres. Cette remise se fit au centre équestrede Prouilly, en présence de Jean-Jacques Berthelé, directeurgénéral de la Carac, des élus de la section Champagne-Ardenne Maxime Baugnet et Christian Stempert, d’ÉricMajewski, responsable de la région Nord-Est, du député de laMarne Arnaud Robinet, du directeur de l’Onac de la MarneJean-Daniel Courot et de deux officiers de l’armée, les lieute-nants-colonels Philippe Anpropius et Dominique Ortiz.

Nouvelle signature et nouvelleidentité visuelle pour la Carac,première mutuelle d’épargneLa Carac adopte une nouvelle identité graphique illustrant la volonté de ses élus de se tourner vers l’avenir.

La Carac affirmeson identité mutualiste

« Notre objectif est d’affirmer aux yeuxdu public notre positionnement depremière mutuelle d’épargne et notreouverture à toutes les personnessoucieuses de performance et d’intégritédans la gestion de leur placement. »Alban Maillard, secrétaire général de la Carac.

« Carac, votre épargne le mérite », c’est la nou-velle signature dévoilée lors de l’Assemblée générale du 24 sep-tembre. Fruit d’une concertation entre les différents acteurs dela mutuelle, cette signature témoigne de la volonté d’affirmerencore davantage l’ouverture de la Carac vers le plus grandnombre. Elle lève toute ambiguïté sur le métier de la Carac,aujourd’hui première mutuelle spécialisée en épargne, touten évoquant son ambition de poursuivre et de renforcer larelation de respect mutuel qu’elle entretient avec ses adhérents.« Carac, votre épargne le mérite », figurant au-dessous du logo,accompagnera une nouvelle identité graphique mise en placeprogressivement à partir de janvier 2010. Dans la continuité dece projet, la Carac vous proposera une nouvelle version de CaracMAGAZINE au cours du deuxième trimestre de l’année à venir.

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ÉVÉNEMENT NATIONAL

Une semaine consacréeà la finance solidaire

BRÈVES RÉGIONALES

Du 4 au 11 novembre,c’est la Semainede la finance solidaire.Ce rendez-vousannuel a pour objectifde promouvoir lasolidarité dans l’épargneet la finance.Dans toute la France,

les conseillers seront à votre disposition pour favoriserl’échange sur ce sujet.

La Carac proposeà ses adhérents unenouvelle permanencedans les locaux deLa Mutualité française,6, rue Henri-Dunant àBar-le-Duc : 20 octobre,17 novembre,15 décembre, le matin.Armentières : 14 octobre,18 novembre, 16 décembre.Avesnes-sur-Helpe :12 novembre, 10 décembre.Berlaimont :15 octobre, 19 novembre,17 décembre.Cambrai : 20 octobre,17 novembre, 15 décembre.Douai : 9 décembre.Hazebrouck : 30 octobre,27 novembre,4, 11 et 18 décembre.Laon : 2 novembre,7 décembre.Saint-Amand-les-Eaux :8 octobre, 12 novembre,10 décembre.Sin-le-Noble : 17 décembre.Vérins : 26 octobre,23 novembre, 28 décembre.Reims : forum Emploile 21 octobre sur la baseaérienne 112, organisépar le ministère de laDéfense.Réunion d’informationà Petite-Synthe (Nord)le 22 octobre.

PermanencesAlbertville : 2 novembre,7 décembre.Annemasse : 6 novembre,4 décembre.Aurillac : 20 octobre,17 novembre,15 décembre.Chalon-sur-Saône :12 novembre, 4 décembre.Clermont-Ferrand :14 octobre, 18 novembre,9 décembre.Issoire : 3 novembre,1er décembre.

En régions

Le Puy-en-Velay :27 octobre, 24 novembre,22 décembre.Limas : 13 octobre,17 novembre,8 et 29 décembre.Montluçon : 13 octobre,10 novembre,8 décembre.Sallanches : 30 octobre,27 novembre,18 décembre.Thonon-les-Bains :9 octobre, 13 novembre,11 décembre.Saint-Étienne : chaquejeudi.

Angers. L’urgencede certains travauxà l’agenced’Angers a obligéles collaborateursà réintégrertemporairementl’ancien localau 86, rue Saint Nicolas.La durée des travauxest encore indéterminéeà la date de parutiondu Carac MAGAZINE.Soyez assuré que toutest mis enœuvre pouraccueillir nos adhérentsdans les meilleuresconditions possibles.Vannes. Les 24 et 25 maidernier, la nouvelleagence de Vannes a étéinaugurée en présencede Jean Beaumanoir,vice-président duconseil de section, desmembres du conseil desection, des présidentsdes associationsd’anciens combattantsduMorbihan. À cetteoccasion, plus de centtrente adhérentsduMorbihan sont venusparticiper à ces journéesportes ouvertes pourdécouvrir les nouveaux

locaux et faireconnaissance avecles conseillerset l’assistantecommerciale.De nombreux rendez-vous ont été pris.L’événement a étérelayé par un spot radiosur la Carac etses garantiesd’assurance-vie.Sa diffusion s’est étaléependant une semainesur Virgin Radio, HitWest Vannes et Lorient.La presse locale s’estfait l’écho de cetteinformation.

PermanencesCarcassonne :Maison des combattants,place des Anciens-Combattants-d’AFN,de 10 heures à 13 heureset de 14 heuresà 17 heures,7 et 21 octobre,4 et 18 novembre,2 et 16 décembre.

PermanencesBoulogne-sur-Mer :place des Capucins,5, 19 et 26 novembre,3, 10 et 17 décembre.Saint-Omer :Maisondes associations LeGlacis,10 et 24 novembre,8, 22 et 29 décembre.Calais :Maison des associations,rue Haguenau,17 novembre, 15 décembre.Béthune :Maison des associationsla Charité, rue Fernand-Bar, 13 et 27 novembre,11 et 18 décembre.Aire-sur-la-Lys : hôtelde ville, 17 novembre,15 décembre.

NORD-EST

SUD

NORD -ILE-DE-FRANCE

CENTRE-EST

OUEST

6 carac MAGAZINE n° 175 – octobre 2009

Des réunionsd’information surl’épargne solidairePendant toute cette semaine,les conseillers mutualistes vontaller à la rencontre des adhé-rents et de leurs proches pourles sensibiliser à cette nouvellemanière d’envisager l’épargne.Des réunions d’informationseront organisées dans les villesou les alentours de Chaumont,Troyes, Mâcon, Le Puy-en-Velay,Rodez, Cahors, Châteauroux,La Rochelle, Le Havre et Com-piègne. Les adhérents résidantà proximité de ces communesseront invités par courrier.

Un débat à Parisavec SNC etTerreet HumanismeLa Carac et le Crédit Coopératifs’associent pour organiser unerencontre entre Pierre Rabhi,l’un des pionniers de l’agricul-ture écologique en France, etJean-Baptiste de Foucauld, pré-sident de l’association Solidari-tés nouvelles face au chômage

Pour en savoir plus sur l’épargne solidaire :www.epargnonssolidaire.com

Contactez votreconseiller Carac au

et ancien commissaire généralau Plan. Tous deux apporterontleur point de vue sur la concilia-tion du social, de l’environne-mental et de l’éthique dans uneéconomie humaine. Le débataura lieu le 3 novembre à Paris,à la Maison des métallos. Poury participer, rendez-vous sur :www.epargnonssolidaire.fr, à larubrique « Actualités » à partir du12 octobre. Attention, le nombrede places est limité.

Une journéespéciale en agenceUne journée consacrée à l’épar-gne solidaire sera organisée le9 novembre de 9 heures à17h30 dans les agences de Lille,Metz, Strasbourg, Dijon, Lyon,Grenoble, Bordeaux, Marseille,Toulon, Toulouse, Montpellier,Brest, Niort, Tours, Le Mans,Rennes, Nantes, Caen, Paris etNeuilly-sur-Seine.Pendant cette journée, lesconseillers répondront à toutesles questions sur ce sujet etprésenteront les garanties soli-daires de la Carac.

n 2006, une réforme du droit successoral étaitentreprise avec l’adoption de la loi du 23 juin

2006 portant réforme des successions et des libé-ralités. Cette loi revisitait près de deux cents arti-cles du code civil. Une réforme d’envergure qui visaità revoir des schémas quasiment inchangés depuis1804 afin de les adapter aux évolutions de la celluleconjugale et familiale. Applicable depuis 1er janvier2007, cette législation visait à faciliter le règlementdes successions en favorisant le partage amiable, àassouplir la donation-partage et à autoriser les pac-tes successoraux(2).Le législateur entendait ainsiencourager la transmission patrimoniale au profitdes jeunes générations.Des mesures fiscales favorables, issues de la loi du21 août 2007 en faveur du travail, de l’emploi et dupouvoir d’achat (Tepa), complètent le volet civil dela réforme des successions. L’objectif était de soutenirle pouvoir d’achat des ménages français, notammenten réduisant les droits de succession et de donation

entre membres d’une même famille et en les sup-primant totalement entre conjoints. En France, aujour-d’hui, 95 % des successions en ligne directe nedonneraient plus lieu à paiement de droits.

Tous les couples sont gagnantsMettre son conjoint à l’abri du besoin et lui per-mettre de maintenir son niveau de vie en cas decoup dur constitue sans doute la préoccupation la plusuniversellement partagée par les couples. Depuisla loi Tepa, le conjoint et le partenaire de pacs sontintégralement exonérés de droits de succession.Les donations n’en ont pas pour autant perdu leurintérêt puisque l’abattement fiscal existant de76 000 euros a été maintenu, étendu aux partenai-res de pacs puis progressivement réévalué jusqu’àatteindre, au 1er janvier 2009, 79 222 euros.Cette exonération s’applique également, en cas dedécès, au conjoint ou partenaire de pacs désignébénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie. •••

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Dossier

LOI TEPA

En 2007, les droits demutation applicables aux successions et donationsont considérablement été allégés : retour sur la loi du 21 août 2007 en faveurdu travail,de l’emploi et du pouvoir d’achat,dite « paquet fiscal »(1).

Donations, successions,tout ce qu’il faut savoir

7carac MAGAZINE n° 175 – octobre 2009

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95 % des successionsen ligne directe sont exonéréesde droits de mutation.

1,44 milliardd’eurosont changé de maindans le cadre de donationssans impôts depuis juillet 2007.

76000 personnesont fait un don exonéré d’impôts.

* Chiffres arrêtés au 30 juin 2008.Source : www.liberation.fr

L’effet Tepaen chiffres*

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carac MAGAZINE n° 175 – octobre 20098

À l’exclusion de la limite globale des dons familiaux de sommesd’argent obéissant à des règles spécifiques, les abattementss’appliquent une fois tous les six ans en vertu de la règle du rapportfiscal des donations antérieures dûment enregistrées et ayantdonné lieu au paiement des droits dus. afin de faire courir ce délaide six ans, chaque don doit être déclaré ou enregistré auplus vite auprès du service des impôts des entreprises du lieudu domicile du donataire.

placement favori des français après le livret a, l’assurance-vie séduitnotamment en tant qu’outil de transmission du patrimoine, intergénérationnelou non, à la fiscalité avantageuse. la loi tepa ne lui a rien ôté de ses attraitspuisque, depuis cette loi, la fiscalité décès ne s’applique plus au conjoint ouau partenaire de pacs bénéficiaire d’un contrat d’assurance-vie. l’assurance-vie reste d’autre part un excellent moyen de transmettre un capital décèshors succession à un enfant, petit-enfant, neveu, nièce ou tierce personne*.

l’assuRancE-viE y gagnE aussi

Des dons familiaux facilitésLes difficultés d’emploi et la morosité chronique de laconjoncture aidant, de plus en plus de parents et degrands-parents se déclarent inquiets pour l’aveniréconomique de leurs enfants et petits-enfants(3). Unemajorité, et c’est une première dans l’histoire de lafamille en France, disent même craindre qu’ils nedisposent pas d’un niveau de vie équivalent au leur aumême âge. De nombreux parents ou grands-parentsfont désormais le choix d’aider leurs enfants ou petits-enfants de leur vivant en participant à l’achat de lapremière voiture, au financement des études, voire àl’acquisition d’un bien immobilier…Le législateur en a pris acte en instaurant une exo-nération fiscale applicable à certains dons familiaux.Ainsi, les dons familiaux réalisés en pleine propriété

et effectués par chèque, virement, mandat ou remised’espèces sont exonérés de droits de mutation dansla limite, pour les dons consentis en 2009, de31272 euros. Seules conditions exigées, le donateurdoit avoir 64 ans au plus au moment de la réalisationdu don, et le donataire, majeur ou mineur émancipéau jour de la transmission, est l’enfant, le petit-enfant,l’arrière-petit-enfant ou, à défaut d’une telle descen-dance, le neveu ou la nièce (ou par représentation, lepetit-neveu ou la petite-nièce) du donateur. Ces donsde sommes d’argent ne sont pas pris en comptedans les opérations de rapport fiscal des donations demoins de six ans, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas rap-portables fiscalement à la succession. Ils doivent êtredéclarés ou enregistrés par le donataire au servicedes impôts des entreprises du lieu de son domiciledans le délai d’un mois suivant la date du don.Les résultats de ces nouvelles dispositions ne sesont pas fait attendre. À en croire l’augmentationconstante du nombre de donations observées depuisl’entrée en vigueur de la loi, la solidarité intergéné-rationnelle n’a sans doute jamais aussi bien fonc-tionné au sein des familles.

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RappoRt fiscal

(1) Toutes les informations contenues dans ce dossier sontconnues au 1er août 2009. (2) Les pactes successorauxpermettent de renoncer en tout ou partie à certains droits dansune succession au profit de ses descendants. (3) Selon unsondage Ipsos pour le Secours populaire, publié enseptembre 2008, 85 % des personnes interrogées estimentque le risque que leurs enfants connaissent un jour une situationde pauvreté est « plus élevé » que pour leur propre génération.

DEs DRoits DE mutation allégés

abattement applicable aux transmissions à titre gratuit (donations et successions)

pour garantir la pérennité du patrimoine familial, de nombreux abattementsont été augmentés et indexés sur le taux de l’inflation.

avant la loi tepa En 2009

En ligne directe ouau profit des handicapés

Consenties auxpetits-enfants

Consenties auxarrière-petits-enfants

Consenties au conjointou au partenaire de pacs

Entre frères et sœurs

50000 €

5000 €

1500 € 1564 €

31272 €

15636 €

156359 €

Aux neveux et nièces 5000 € (donations uniquement) 7818 €

abattement applicable en cas de succession à défaut d’autres abattements

abattement applicable aux donations

plafond global des dons familiaux de sommes d’argent

30000 € 31272 €

5000 € 5212 €

76000 €(au conjoint uniquement – applicable

aux donations et successions)

79222 €

l’abattement global de 50000 euros qui s’appliquait à l’actif net transmis aux héritiersen ligne directe ou au conjoint a en revanche été supprimé.

www.toutsurlasuccession.comwww.loi-tepa.frwww.lesechos.frwww.notaires.fr

En savoiR plusEn France, aujourd’hui,95 % des successionsen ligne directe nedonneraient plus lieuà paiement de droitsde mutation.

* Dans les conditions et limites prévues par la législation en vigueur,notamment les articles 757 B et 990 I du code général des impôts.

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DOSSIER FINANCIER

Les premiers pas de Carac Profiléo

Questions directes

carac MAGAZINE n° 175 – octobre 2009 carac MAGAZINE n° 175 – octobre 2009 1110

Dans le contexte actuel, nombreuses sont les interrogations sur la tenue des marchés financiers.Privilégier la sécurité? Accepter une dose de risque pour saisir de nouvelles opportunitésde rendement? Catherine Vialonga, directrice financière de la Carac, et les gérants de CPR AssetManagement vous font part de leurs analyses.

Les performances financièresde Carac Profiléo depuis son lancement

Quelles sontles perspectivesactuelles surles marchésfinanciers?

Depuis six mois, lesmarchés d’actionsinternationaux ontenregistré des per-

formances à la fois positives et contras-tées. Le sent iment de marché etcertaines statistiques économiques sesont manifestement améliorés au coursde ces derniers mois, et le risque d’unerécession mondia le pro longée et lamenace d’effondrement du systèmefinancier se sont dissipés. En revanche,les perspectives de croissance restenten demi-teinte. Dans un contexte depoursuite de la hausse du chômage,

les ménages américains devraient pour-suivre leurs efforts de désendettementau détr iment de la consommat ion.Cependant, la stabilisation des prix dusecteur immobilier résidentiel américaindevrait redonner un peu le moral auxconsommateurs américains. Par ailleurs,les pays émergents confirment leur capa-cité à générer une croissance robuste.Ainsi, la croissance chinoise s’est établieà 7,9 % au deuxième trimestre. L’ensem-ble de ces éléments a contribué à l’amé-lioration de la valorisation des actionssoutenue par un regain d’appétit pour lerisque et la recherche d’une rémunérationmeilleure que celle des placements moné-taires. Ces différents moteurs devraientcontinuer à soutenir le marché même si,après la forte hausse de ces dernièressemaines, une pause, voire un recul dumarché, ne semble pas exclue.

Comment choisir la bonne répartitiond’investissement sur son contratd’assurance-vie multisupports?

Les contrats d’assurance-vie multisupportscomme Carac Profiléo sont des instrumentsfinanciers personnalisables au service desprojets de l’adhérent. Tout d’abord, parceque son profil d’investisseur est unique(besoins, objectifs, appétence au risque…),il est important de faire appel à son conseillermutualiste. C’est un expert et il aideral’adhérent à préciser ses objectifs pour queson contrat réponde pleinement à ses attentes.En assurance-vie, la stratégie d’investisse-ment doit être avant tout dictée par lesobjectifs et l’horizon de placement. Plus leprojet se dessine à long terme, plus la partconsacrée aux actions peut être importante.Bien qu’elles puissent fluctuer à la haussecomme à la baisse, les actions sont lesactifs qui enregistrent, le plus souvent, lameilleure performance sur le long terme.

POINT DE VUE DE CATHERINE VIALONGA, DIRECTRICE FINANCIÈRE DE LA CARAC

Voici les performances financières des supports d’investissementde Carac Profiléo depuis son lancement il y a six mois.Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.Exposées aux fluctuations des marchés financiers, ces fondscherchent à tirer profit du potentiel de performance de ces dernierssur la durée minimale recommandée de placement.Nous vous invitons à consulter votre conseiller Carac pour vous assurerde l’adaptation du ou des fonds sélectionné(s) à votre profild’investisseur, à votre latitude financière et à vos objectifs de placements.

Performanceentre le 5 mars et le

20 août 2009

CaracMonétaire

CaracActions

InternationalesISR

CaracActionsZoneEuro

+ 0,32 % + 31,10 % + 47,37 %

Pour retrouver toute l’information sur les supports d’investissementde Carac Profiléo, rendez-vous à la rubrique « Carac Profiléo » dusite Internet de la Carac : www.carac.fr/epargne_profileo.php/.Des valeurs liquidatives hebdomadaires aux commentaires denos gérants, vous y trouverez l’ensemble des informations dontvous aurez besoin pour parfaire votre stratégie d’investissement.

Indices supports Carac Profiléoet Cac 40 du 2 mars au 20 août 2009

POINT DE VUE DES DE GÉRANTS DE CPR ASSET MANAGEMENT

Quel est l’objectif du supportCarac Monétaire et comment l’utiliserau mieux?FAIROUZYAHIAOUI,

GÉRANTE DE CARAC MONÉTAIRE

Carac Monétaire constitue un placement d’at-tente pour privilégier un rendement régulierdans la perspective d’un réemploi ultérieurparmi les autres choix financiers proposésau sein de Carac Profiléo.Carac Profiléo permet en effet d’opter soitpour un support en euros, le support Sécurité,dont le rendement est garanti, soit pour dessupports boursiers, offrant un potentiel derémunération plus attrayant en contrepartie devariations de cours plus ou moins fortes selonla conjoncture. Carac Monétaire facilite lesarbitrages de l’un à l’autre.Il permet de se placer en position d’obser-vation pour investir sur les supports bour-siers à un moment jugé opportun. À l’inverse,il permet de se désengager des supportsboursiers après une forte hausse (appelant àla prudence) ou dès lors que l’horizon d’in-vestissement devient insuffisant (cinq ansau minimum) pour surmonter un repli signi-ficatif des cours, rarement anticipé.

Quel est l’objectifde Carac Actions Zone Euro?CYRILLE COLLET,

GÉRANT DE CARAC ACTIONS ZONE EURO

Carac Actions Zone Euro est un portefeuilleintégralement investi en actions pour profiterdu potentiel de valorisation des entreprisescotées dans la zone euro.Il s’agit donc d’un investissement boursier,dont le capital initial n’est pas garanti, sus-ceptible d’être confronté à de fortes fluctua-tions, au-delà même des anticipationshabituellement publiées. À l’inverse, il necomporte aucun risque de change. La recher-che de performance suppose l’acceptationde ces facteurs d’incertitude.

Quelles sont les spécificitésde gestion de Carac Actions Zone Euro?Le gérant de Carac Actions Zone Euro res-pecte trois principes majeurs : l’observation

permanente d’un large univers de sélection,composé de plus de deux mille entreprisescotées sur la zone euro ; une analyse quan-titative et homogène de chacun de ces titrespour apprécier leurs valorisations respectives;un portefeuille final composé de quatre-vingts à cent vingt titres, en veillant à unebonne diversité géographique et sectorielle.

Quel est l‘objectifde Carac Actions Internationales ISR?GRÉGORY MOLINARO, GÉRANT

DE CARAC ACTIONS INTERNATIONALES ISR

Carac Actions Internationales ISR est com-posé de fonds intégralement investis enactions, privilégiant la finance responsable.Ouvert sur le monde et participant à sondestin, il n’abandonne pas pour autant sonobjectif de performance.Comme Carac Actions Zone Euro, il s’agitdonc d’un investissement boursier pouvantfluctuer à la hausse comme à la baisse. Ilbénéficie d’une diversification mondiale (prin-cipalement aux États-Unis), associée à unrisque de change.

Quelles sont les spécificités de gestionde Carac Actions Internationales ISR?Le gérant de Carac Actions InternationalesISR respecte trois règles : 75 % au minimumde fonds labellisés ISR (investissementsocialement responsable) confiés à des

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.

gérants externes pouvant justifier d’une réellecapacité d’analyse du comportement desentreprises sélectionnées ; 25 % de fonds àthème structurants pour l’avenir de la pla-nète (eau, énergie, agriculture, santé…) ; aufinal, un portefeuille qui soit composé de50 % d’actions européennes et de 50 %d’actions monde.En combinant ces différents facteurs, le gérants’emploie à privilégier les acteurs ou les thè-mes contribuant pleinement à la recherchede performance.

Quelles sont les précautionsà observer au moment d’investirdans des supports en unités de comptecomme Carac Actions Zone Euroet Carac Actions Internationales ISR?CYRILLE COLLET ET GRÉGORY MOLINARO

L’investissement boursier suppose de s’ins-crire dans une perspective de cinq ans auminimum, tandis que le temps est généra-lement le meilleur allié au lendemain d’unrepli significatif.Par ailleurs, au-delà des anticipations per-sonnelles ou de celles qui sont publiées, ilest conseillé d’agir avec discernement auregard des performances passées, qui neprésagent jamais des performances futu-res, mais peuvent constituer un repère utilepour privilégier la prudence après plusieursannées de hausse et, à l’inverse, pour deve-nir plus opportuniste au lendemain d’unecorrection boursière.

La conjoncture européennepermet-elle d’envisager une stabilitédes marchés de la zone euro?PHILIPPE WEBER, analyste stratégiste à CPR AM

La récession est profonde dans tous les paysd’Europe, en particulier en Espagne et enAllemagne. Le chômage augmente rapide-ment dans tous les pays, et les déficits bud-gétaires sont très élevés.Malgré cela, des signes encore timides destabilisation apparaissent, laissant espérerque la situation cesse de se dégrader etqu’une légère reprise est envisageable autournant de l’année.

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Questions directes

LE COMPTE ÉPARGNE FAMILLE

e temps passe vite : nous sommes déjà au dernier trimestrede l’année, et la période des fêtes approche à grands pas.C’est sûrement pour vous l’occasion de vous retrouver en

famille. Mais, chaque année, la même question se pose : quelcadeau ferait plaisir à mes proches? Alors, pour 2009, faites dansl’original, offrez un Compte Épargne Famille ! C’est le cadeau idéalqui protège l’avenir de vos proches, tout en vous faisant bénéficier deconditions fiscales avantageuses en matière de donation. Pensez-y!

Un « compte de Noël »qui fait des heureux!

DÉFISCALISATION

Vous recherchez le moyende payer moins d’impôt ?

DERNIERS JOURS SERVICE TÉLÉPHONIQUE

Grand Jeu « 85 ansd’expertise Carac »,il est encore temps!

ous avez été nombreux à participer, jusqu’à présent, augrand jeu concours que la Carac organise à l’occasion des« 85 ans d’expertise Carac au service de ses adhérents ».

Le concours touchant à sa fin le30 novembre, vous avez encorele temps de jouer, si vous ne l’avezpas déjà fait, ou de faire concou-rir l’un de vos proches !Des questionnaires sont à votredisposition à votre agence.Important : les solutions du jeuparaîtront dans le prochain CaracMAGAZINE ; le tirage au sort est prévucourant janvier, et les gagnantsseront avertis par courrier ou partéléphone.

a fin de l’année est généralement pro-pice à la recherche d’économie d’im-pôt. Plusieurs possibilités s’offrent à

vous, et certaines peuvent vraiment être inté-ressantes. Pour les titulaires de la RetraiteMutualiste du Combattant, cotisants ou pen-sionnés, qui n’ont pas encore atteint le pla-fond de rente majorée par l’État (1694 eurosen 2009), il est possible d’effectuer un ver-sement complémentaire déductible de vos

revenus imposables(1). Ce qui signifie que,si vous êtes imposable, c’est une oppor-tunité de diminuer le montant de vosimpôts!Tout versement complémentaire vouspermet non seulement d’augmenter votrerente, mais aussi de bénéficier de la majora-tion de l’État(2). De plus, les versements sontlibres et modulables(3) (80 euros auminimum).Pour ceux qui ne peuvent bénéficier de laRetraite Mutualiste du Combattant, Carac

PERsPectives offre également des possi-bilités de défiscalisation et permet de seconstituer une rente viagère tout en dimi-nuant son revenu net global(4).Dans tous les cas, l’idéal est d’effectuer unversement en fonction de sa situation per-sonnelle (disponibilités, tranche d’imposi-tion…) afin d’optimiser sa fiscalité. LesconseillersCaracsontdesspécialistesdesétudespersonnalisées, n’hésitez pas à faire appel à eux.Législation en vigueur au 9 septembre 2009.

(1) Sous réserve d’être imposable.(2) Dans la limite du plafond de rente majorée, fixé à1694 euros en 2009.(3) Sous réserve d’avoir respecté le nombre minimald’années de versements.(4) Sous certaines conditions et limites.

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carac MAGAZINE n° 175 – octobre 2009

Comment ça marche?Ce numéro présente tous lesavantages d’un numéro uni-que, facilement mémorisable,

tout en garantissant un appel non surtaxé dans tous les cas.Vous êtes mis en priorité en relation avec l’agence Carac la plusproche de votre lieu d’appel.Si vous appelez de chez vous, vous serezmis en contact avec votre agence habituelle. Si vous appelez depuisun lieu de vacances, par exemple, vous serez mis en relation avecl’agence la plus proche, qui pourra également vous renseigner.Si toutes les lignes de votre agence sont occupées, votre appelest transféré automatiquement, après trois sonneries, vers notre cen-tre d’appels national, situé à Lille. Un téléconseiller sera en mesurede vous donner tout renseignement sur vos garanties ou de trans-mettre une demande à votre conseiller habituel, afin qu’il vous rappelle.Les appels sont non surtaxés pour l’ensemble des adhérents,quels que soient leur opérateur de téléphonie et le lieu de leur appelen France métropolitaine.•Si vous disposez d’un abonnement classique RTC (FranceTélécom parexemple), votre appel sera facturé au coût d’un appel local.• Si vous disposez d’un abonnement forfaitaire de type « forfait box »,votre appel sera gratuit, inclus dans le forfait (sauf abonnement particulier).©

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carac MAGAZINE n° 175 – octobre 2009 13

Né à Paris en 1942, ce fils de boucher et petit-fils d’agriculteur fait ses débuts à l’âge de seizeans. « J’ai découvert le métier grâce à monmeilleur ami, fils de traiteur. » Ayant trouvé savoie, Daniel Arrault se lance dans les études et,après un CAP suivi d’un brevet de pratiqueprofessionnelle, il obtient son brevet demaîtrisede charcutier traiteur. Sa référence a été etdemeure la bible des cuisiniers :Ma cuisine,d’Auguste Escoffier.

Quelle rencontre fut décisivedans votre parcours?La rencontre avec ma femme. D’origine sar-thoise et issue d’un milieu agricole, elle m’a

conforté dans mes choix professionnels, carnous avions lesmêmes ambitions et le mêmegoût des accords culinaires. Après une pre-mière expérience de gérance d’un commerce,nous avons décidé d’ouvrir notre propre bou-tique en 1968, dans le 6e arrondissement deParis. Forts de notre succès et à la recherched’une nouvelle clientèle, nous avons ouvertLa Cuisine d’autrefois, boulevard Ornano (photoplus bas) dans le 18e arrondissement, où pen-dant vingt ans nous avons servi une clientèlefidèle. Elle n’était pas constituée de clientsVIP, mais d’habitants du quartier, qui nous fai-saient confiance. Nous nous sommesmêmeliés d’amitié avec certains d’entre eux. L’ef-fectif de notre personnel a crû au fil des ans etde nos différents commerces. Commencéeà deux, cette aventure s’est achevée à huit.Parmi quarante apprentis que nous avons for-més, l’un est sorti du lot et est devenu notrecuisinier pendant trente-cinq ans, et une ven-deuse nous a suivis pendant vingt-cinq ans.

Pendant combien d’annéesavez-vous exercé votre métier?Quarante-cinq ans, dont quarante-deux aucôté de ma femme. Mais il faut dire que jen’ai pas vraiment décroché. Je lis tous les arti-cles culinaires et j’en rédige quelques-uns.En ce moment, j’écris un article sur le porc, àparaître dans un magazine agricole. J’aimeaussi être membre de jurys d’examen, j’aimeobserver les jeunes et repérer leur savoir-faireprécoce et leurs talents. En 1975, je suisdevenu membre de la Chaîne des rôtisseurset, depuis 1985, conseiller culinaire. J’arboreleur emblème avec fierté. Je suis aussi

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R.

•••

DANIEL ARRAULT

Les motsà la bouche

Cinq années ont passé depuis son départ à la retraite.Daniel Arrault revientsur son parcours, riche et bien rempli,au cours duquel il a su concilier vie de famille et vie

professionnelle intense,consacrée à sa passion: lemétier de traiteur.

Daniel Arrault a pris une retraite bien mérité en 2004. Mais il n’a pas pour autant cessé touteactivité. Il met désormais son expérience au service des jeunes générations.

PassionnésIls vous font partager leurs émotions et leurs passions.

Le magasin « classé », boulevard Ornano, à Paris.©

D.R.

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14 carac MAGAZINE n° 175 – octobre 2009

Avez-vous quelques anecdotesmarquantes à nous raconter?La confiancequi s’instaure au fil des années avecnotre clientèle est très forte. Et nous avons beau-coupd’anecdotes.Parexemple,cette jeunefemme,pour qui nous avions été traiteur à l’occasionde son baptême, de sa communion et de sesfiançailles, est venue nous voir lorsque sonpèreest décédé. Nous nous sommes rendus, parrespectpourelle et sa famille, à la levéeducorps.Ou encore madame Charles, qui venait régu-lièrement nous demander de préparer ses repasde famille, qui comptaient vingt-cinq convivesen moyenne.

Quel a été votre plus gros repas?À l’occasion d’un déménagement, rue du Cher-che-Midi, il a fallu rassasier environ quatre centspersonnes pendant huit jours. Et aussi le repasde cent à cent cinquante personnes, artistescanadiens et équipe de tournage deM6, venusau Cirque d'hiver de madame Bouglione.

D’autres passions…J’ai commencé un livre de recettes,mais je n’aipas encore couru les éditeurs. J’ai une passiondébutante pour l’aquarelle, que je commenceà pratiquer. Enfin, j’écris des poèmes. En voiciun : « L’hommedoit rester un hommeet nonunemarchandise, ça ne doit pas être un élémentnon contrôlable des réseaux électroniques, unobjet d’expérimentation, un organisme à moi-tié artificiel. » Et puis, à la rentrée, je suivrai descours avec ma petite-fille de neuf ans, pourapprendre à faire des sushis.

membre de l’Académie nationale decuisine, et ces fonctions me permettent defaire la promotion de la cuisine française endehors des frontières. En juin dernier, en tantquemembre du jury à la Confrérie de la chaînedes rôtisseurs, j’ai sélectionné une jeunefemme pleine de talents. Elle a gagné la finalefrançaise du concours des jeunes commisrôtisseurs à l’Académie culinaire. À unmoment,j’ai envisagé d’enseigner la cuisine,mais j’ai viteabandonné l’idée car je ne pouvais concevoird’arrêter mon métier : fabriquer et vendre.

Quels diplômes faut-ilpour devenir traiteur?Un CAP peut suffire. En France, on peut ouvrirun restaurant sans diplôme. Par contre, il fauttoujours être innovant. Se lever tôt et se cou-cher tard. Si on aime son métier, trente-cinqheures, ce n’est pas assez… S’il en a le talentet l’énergie, un jeune apprenti peut devenirrapidement traiteur à son compte.

•••

Quel type de cuisineproposiez-vous à vos clients?Des plats qui allient cuisine traditionnelle etmoderne. Nos recettes furent concoctées augoût du jour, des époques, mais notre spé-cialité était la fabrication traditionnelle du jambon.J’aime aussi travailler le foie gras. Il doit êtremis dans un torchon et plongé dans un bonbouillon plein d’aromates. Nous avons mis aupoint une savoureuse recette de foie gras auxalgues. L’un des secrets de notre réussite estla complémentarité que je formais avec mafemme. Je me levais dès 5 heures pour merendre à Rungis chercher les produits frais,tandis que ma femme est plutôt couche-tard.

Quel type de clientèle aviez-vous ?La mairie du 18e arrondissement, les Puceset la Fondation Abbé-Pierre, pour qui nousavons préparé des banquets pendant dix ans;la Fondation pour le progrès de l’homme, leschâteaux duVal-d’Oise, Max Poilâne; des cui-siniers, dont l’ancien chef deMatignon et Ber-nard Loiseau, un mois avant sa mort ; deshommes politiques : Jacques Chirac, accom-pagné d’Alain Juppé et de Roger Chinaud, sontvenus dans notre magasin en 1986; le jeuneBertrand Delanoë, Michel Rocard, pour qui j’aipréparé des repas; le sociologue EdgarMorin,le paléontologiste Yves Coppens, le journa-liste culinaire JeanValby. Le bouche-à-oreille aété notre meilleur outil de communication.Nous avons aussi fait des tracts publicitaireset fait paraître une publicité dans le métro.Chaque année, nous éditions un petit calendrier,très attendu par notre clientèle. Propos recueillis par France Chalet-Inglese, le 30 juillet 2009.

La rencontre avec son épouse a été déterminantedans la réussite et l’accomplissementprofessionnels deDanielArrault.

L’un des somptueux buffetsque DanielArrault a réalisésau cours de sa carrière.

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D.R.

carac MAGAZINE n° 175 – octobre 2009 15

Testez votreorthographe

Dictée

RÈGLE DU JEUComplétez la grille de telle sorte que tous les chiffres, de 1 à 9, soient présentsune seule fois sur chaque ligne, chaque colonne et dans chaque carré(division de 3 x 3 cases)ASTUCEPour les débutants, il existe de nombreux sites sur Internet qui donnent pleind’astuces et de techniques pour résoudre les grilles de sudoku(www.sudokulegend.com).

Six fautes se sont glisséesdans ce texte, à vous de jouer !

Réponses

De mes premières années, je ne retrouve guèrequ'une impression confuse : quelque-chose derouge, et de noir, et de chaud. L'appartementétait rouge, rouge la moquette, la salle à mangerHenri II, la soie gauffrée qui masquait les portesvitrées, et dans le cabinet de papa les rideaux develours ; les meubles de cette antre sacréeétaient en poirier noirçi; je me blottissais dans laniche creusée sous le bureau, je m'enroulaisdans les ténèbres […].Extrait de Mémoires d’une jeune fille rangée deSimone de Beauvoir.

«quelquechose»s’écritsansuntraitd’union;latroisièmeoccurrencede«rouge»,quiserapporteàplusieursnoms(«moquette»,«salleàmanger»…)doitporterlamarquedupluriel;«gaufrée»neprendqu’unseul«f»;«antre»estdugenremasculin,lesmots«cet»et«sacré»quis’yrapportents’accordentdoncaumasculin;le«c»de«noirci»neprendpasdecédille.

Sudoku

Le bon pourcentageÉpargne

1/ En 2003, un salarié non cadrepart à la retraite et perçoit enmoyenne 83,6 % de son derniersalaire. Selon vous, quel serale taux moyen de remplacement*pour ce même salarié en 2050?

Question1:64,4%,c’estletauxissudessimulationsdel’Observatoiredel’épargneeuropéenne(OEE)quiontétéeffectuéespourestimerletauxderemplacementd’unsalariéen2050.Source:LesÉchos,13mars2008.

Question2:1,25%depuisle1eraoût2009.Question3:7%,selonl’enquêteIpsosréaliséeenmai2008.Cetteétudemontreégalementque57%desFrançaissontprêtsàsouscrireunproduitd’épargnesolidaire.

2/ Face à l’assurance-vie, qui restele placement favori des Français il ya le Livret A, offert par toutes lesbanques. À ce jour, sa rémunérationannuelle nette d’impôts est de :

3/ Quel est le pourcentagede Français quidéclarent avoirsouscrit un produitd’épargne solidaire?

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Espace détentejouons ensemble

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18

48,7 %52,6 %64,4 %85,2 %

1 %1,25 %1,75 %2,25 %

23 %7 %

34 %12 % ©

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* Ratio entre la première pension et le dernier revenu d’activité.Ce quiz est établi selon la réglementation en vigueur au 15 septembre 2009.

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carac MAGAZINE n° 173 – avril 2009 17carac MAGAZINE n° 100 – janvier 2009 1716 carac MAGAZINE n° 175 – octobre 2009

Y ALLER

Le droit à la formationa été désigné priorité

européenne par leConseil européen de

Lisbonne en 2000.

Tous à l’école!

ean Gaillon est un homme accompli. Àsoixante et onze ans, il vient tout juste

d’obtenir son baccalauréat et décroche, dumême coup, le titre de doyen de la ses-sion 2009. Moins médiatisés mais toutaussi méritants, de nombreux adultes ajou-tent chaque année un nouveau trophée ouune nouvelle compétence à leur curricu-lum vitæ. La tendance n’est, certes, pasnouvelle. En 1973, naissait à Toulouse lapremière université du troisième âge.L’objectif visé n’était alors pas d’obtenir undiplôme, mais plutôt d’entretenir et dediversifier ses savoirs, tout en cultivant sonréseau social. Les appellations ont depuisvarié, universités du temps libre, universitétous âges… Le succès de la formule nes’est jamais démenti. La nouveauté aujour-d’hui, c’est que beaucoup n’attendent plusque sonne l’heure de la retraite pour retournersur les bancs de l’école.

Redynamiser son expérienceL’allongement de la durée du temps detravail et la multiplication des « accidentsde parcours professionnel » aidant, leschangements de cap se banalisent. Pluspersonne ne s’étonne désormais d’entendreun cuisinier dévoiler son passé d’ingénieurou un dirigeant de PME évoquer sonancienne vie d’enseignant. Les politiquesgouvernementales ont, il est vrai, large-ment favorisé ces reconversions en multi-pliant les dispositifs de formation. Le droità la formation tout au long de la vie ad’ailleurs été hissé au rang de prioritéeuropéenne par le Conseil européen deLisbonne en 2000. Droit individuel à laformation, congé individuel de formation,validation des acquis de l’expérience (voirl’encadré ci-contre), de nombreux dispositifss’offrent aujourd’hui aux actifs et aux

APPRENTISSAGE

• Du 7 novembre au29 décembre 2009,le Train del’orientationsillonne la France.Il réunit desentreprises et des

carac MAGAZINE n° 175 – octobre 2009 17

Passer son baccalauréat à soixante-dix ans,retourner à l’université à soixante,changer de voie professionnelle à quarante,aujourd’hui,

l’apprentissage n’est plus une question d’âge.Les Français l’ont compriset sont de plus en plus nombreux à retourner à l’école.

Le DIF, droit individuel à la formation, permetà tout salarié de se constituer un crédit de20 heures de formation par an, cumulablessur 6 ans, dans la limite de 120 heures.

Le CIF, congé individuel de formation, offreau salarié la possibilité de suivre une forma-tion longue (jusqu’à 1 an) de son choix pourse perfectionner, acquérir une qualification,voire changer demétier. Pendant la durée duCIF, le contrat de travail est suspendu.LaVAE, validation des acquis del’expérience,permet à toute personne engagée dans lavie active depuis au moins trois ans de fairereconnaître officiellement ses compétencesprofessionnelles, par un titre, un diplôme ouun certificat.

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Art de vivre

demandeurs d’emploi. Et la dynamiquedevrait encore s’accentuer avec l’adoptionannoncée d’une nouvelle loi en faveur de laformation professionnelle. Assortie de laconstitution d’un fonds paritaire de900 millions d’euros, elle devrait permettrede former 500 000 salariés peu qualifiéset 200 000 demandeurs d’emploi supplé-mentaires chaque année.Reste que si la reprise des études constitueun moyen efficace de redynamiser unparcours professionnel en berne ou de trou-ver une nouvelle voie d’épanouissementpersonnel, l’entreprise requiert une bonnedose de motivation et de persévérance,sans parler des sacrifices financiers qu’elleimplique souvent. Mieux vaut donc bienprendre le temps d’affiner son projet et des’assurer du soutien de son entourage.

• Les 9 et 10 octobre2009, le Salonde la formationcontinue se tientà Lyon, au Palaisdu commerce.

institutions, desétablissementsde formationen commerce etgestion, des écolesd’ingénieurs,de communication,des écoles

artistiques, desuniversités, etc.Toutes les formationscourtes ou longues,généralisteset spécialisées,accessiblesen formation initialeou en alternancesont représentées.

• Les 26 et 27 mars2010 se tiendrale Salon dela formationcontinue, au Parcdes expositionsde la porte deVersailles, à Paris.

DERRIÈRE LES SIGLESET ACRONYMES

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L’esprit du vin

On savait les Français friands decours de cuisine, les voici main-tenant fondus d’œnologie. Un peupartout, clubs et ateliers fleuris-sent afin d’initier les amateurs àl’art de la dégustation du vin.Bistrots à vins, restaurants degrands chefs ou de quartier, cavis-tes, l’offre est pléthorique etrecouvre tous les registres, de lasimple initiation à la dégustationet au vocabulaire jusqu’à l’apprentissage approfondi des cépages et des terroirs.Le phénomène n’a pas échappé aux professionnels du marketing. Au Japon, une célèbremarque de consoles de jeu portatives éditait, en 2007, Beginners Wine, un programmepermettant d’apprendre à accorder les mets et les breuvages. En France, les distributeursde coffrets cadeaux proposent presque tous des stages d’œnologie. Il est vrai que cettenouvelle passion semble gagner toutes les générations. Pour preuve, il n’est pas rareaujourd’hui qu’une grande école ne possède son club d’œnologie.

Seize mille euros, c’est le prix atteint par une bou-teille de champagne Krug 1928 lors d’une vente auxenchères organisée à Hongkong en mars dernier. Encette période de morosité financière, ce record his-torique laisse rêveur. De fait, malgré le recul des coursenregistré en 2008 (d’environ 30 % pour les grandscrus), le vin continue deconstituer un placementplutôt rentable. Le prixd’une bouteille croît enmoyenne de 8 à 10 %chaque année, et lesplus-values sont tota-lement exonérées detaxe et d’impôt. Resteencore à faire les bonschoix à l’achat. À moins de

souscrire à un fonds de placement spécialisé dans les grands crus,plusieurs précautions s’imposent. Ainsi, bien que certains bourgo-gnes atteignent des prix exorbitants, tel le prestigieux romanée-conti,les bordeaux haut de gamme constituent les placements les plusaccessibles aux débutants. La lecture des critiques et des guides, laréputation des crus et des millésimes sont autant de critères à pren-dre en compte dans sa décision d’achat. Mieux vaut, dans tous lescas, diversifier sa cave. Une fois son précieux portefeuille cons-titué, il conviendra d’apporter le plus grand soin à sa conser-vation jusqu’au temps de la vente. Et, si l’investissement netient pas ses promesses, la dégustation prévaudra.

Le vignoble français tend à devenir uneattraction touristique à part entière. Aux tra-ditionnelles routes des vins, foires et séan-ces de dégustation s’ajoutent de nouvellesprestations : randonnées et séjours dansles vignes, stages d’œnologie, vinothéra-pie… L’inventivité des viticulteurs, soucieuxde diversifier leurs ressources, semble sanslimites. Et la création récente, le 3 marsdernier, du Conseil supérieur de l’œnotou-risme devrait encore favoriser les initiati-ves. Placé sous la double tutelle desministères chargés de l’agriculture et dutourisme, cet organisme a pour vocation defaciliter les alliances entre professionnelsdu tourisme et du vin. Un label « Vin et Patri-moine » devrait rapidement voir le jour et per-mettre d’identifier les circuits d’œnotourisme.Avec 850 000 hectares de vignobles, lepotentiel est immense, d’autant que, selonl’Afit (Association française de l’ingénierietouristique), un Français sur cinq dit préfé-rer les destinations de vacances vinicoles,tandis que 40 % des touristes déclarentvenir en France pour le vin et la gastronomie.

L’art etla manière

TendancesTOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR DES TENDANCES D’AUJOURD’HUI

Capiteux capitaux

18 carac MAGAZINE n° 175 – octobre 2009

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Solution du Sudoku de la page 15

©D.R

Le succès del’œnotourisme

Àconsommeravec

modération.

L’abusd’alcoolestdangereuxpourlasanté.

carac MAGAZINE n° 175 – octobre 2009 19

Légende », «modèle », « sainte vivante »C’est en ces termes que la presse inter-

nationale accueillit la nouvelle de l’attribution duprix Nobel de la paix à Mère Teresa en 1979.Fidèle à elle-même, elle leur répond : « Ce quenous faisons n’est qu’une goutte dans l’océan,mais si cette goutte n’était pas dans l’océan,elle manquerait. » Promue malgré elle figuremondiale de l’engagement humanitaire, MèreTeresa n’a, en effet, jamais affirmé d’autre ambi-tion que de partager la vie des pauvres et desmalades.

Un appelSon incroyable parcours débute à Skopje, enMacédoine, le 26 août 1910. D’origine albanaise,

MèreTeresa, néeAgnes Gonxha Bajaxhiu, estélevée dans une famille très religieuse. Sa voca-tion s’impose lorsqu’elle a douze ans.À l’âge dedix-huit ans, passionnée par les récits de mis-sionnaires, elle rejoint en Irlande l’Institut de laVierge-Marie, ou communauté des Sœurs deLorette, également présent en Inde.MèreTeresa s’y rend en 1929 pour occuper unposte d’enseignante, puis de directrice d’écoleà Calcutta. Mais son destin bascule en 1946lorsqu’elle reçoit dans un train « l’appel dansl’appel ». Jésus lui demande de se consacrerentièrement au service des déshérités desbidonvilles et de vivre à leur côté. Malgré l’in-compréhension de ses supérieurs,MèreTeresaquitte sa congrégation en 1948. Elle prend la

nationalité indienne, revêt son fameux sari blancet bleu et ouvre une école et un dispensairedans un bidonville de Calcutta.

Une vie consacrée aux autresRapidement rejointe par plusieurs de ses ancien-nes élèves, elle fonde son ordre en 1950 : lacongrégation desMissionnaires de la charité. Sesmaisons d’accueil, ses dispensaires et ses éco-les se multiplient en Inde et partout dans lemonde.Œcuménique avant l’heure, la religieusene pratique aucun prosélytisme. Elle se contentede soulager les peines des indigents dans lerespect de leurs croyances.Dans les années 1970, des volontaires de tou-tes les nationalités et de toutes confessions,baptisés «coopérateurs», rejoignent les reli-gieuses et leur congrégation. De nombreuxchefs d’État saluent l’action deMèreTeresa enlui décernant les prix les plus prestigieux. Lesdons affluent. L’activité de la congrégation sediversifie. Aux écoles et hôpitaux s’ajoutent descentres de jeunesse, des orphelinats et, dès1985, des foyers d’hébergement pour lesmalades du sida.MèreTeresa s’éteint à Calcutta le 5 septembre1997. Elle est béatifiée en 2003. Aujourd’hui,quelque cinq mille missionnaires de la charitépoursuivent sa tâche dans cent trente-trois pays.

En 1888, la nécrologie d’AlfredNobel paraît par erreur.L’industriel et chimiste suédois y voit sa vie résuméeen un titre assassin : « Lemarchand demort estmort ».L’inventeurde ladynamitedécidealorsque l’intégralitéde sa richesse récompensera les bienfaiteurs del’humanité. Ilmeurt en 1896. Sa succession réglée,les premiers prixNobel sont décernés àOslo en 1901.Les lauréats sont récompensés chaque annéedans les disciplines de la physique, la chimie, laphysiologie ou lamédecine, la littérature et la paix,auxquelles a été ajoutée, depuis 1968, l’économie.

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En 1950, MèreTeresafonde la congrégationdes Missionnaires de la charité.Depuis, maisons d’accueil,dispensaires et écolesse multiplient en Indeet dans le monde.

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Le prix Nobel

Mère Teresa reçutle prix Nobel de la paix

Le 10 décembre 1979,Mère Teresa, alors âgée de soixante-neuf ans, se voit remettre le prestigieuxprix, en hommage à son action en faveur des déshérités. Retour sur un parcours d’exception.

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