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TRAVELLING Festival de cinéma

de Rennes Métropole 7>14 février 2017

Clair Obscur arrime la thématique urbaine au cœur de son festival Travelling. L’imaginaire filmique des territoires urbains modelés par les cinéastes, est partie prenante des représentations complexes qui accompagnent la ville.

Compétition francophone de courts métrages, sélection de longs métrages en avant-première nationale, la ville imaginaire dans les comics & le cinéma, ComiXity, focus sur la ville de Tanger… Travelling, l’une des premières manifestations cinématographiques en Bretagne arpentera le terrain de jeu citadin au sein de sa section Urba[Ciné].

La 28e édition du festival traverse le détroit de Gibraltar pour célébrer, depuis le Grand Socco (ou grand souk) et la cinémathèque, la puissance cinématographique de « Tanger la Blanche » avec une sélection de films consacrés à son imaginaire et à celui qu’elle génère. Née de la dérive des continents, de la débauche et des mythes, hantée par des fantômes illustres, la fascinante « Ville du Détroit » est bien vivante et tournée vers l’avenir. Ville de cinéma (plus de 200 longs métrages internationaux y ont été réalisés), Tanger est un film à la frontière de plusieurs mondes : le politique et le poétique s’y confondent, la fabulation magique de l’image et les surgissements du réel s’y croisent. Avec la naissance d’une cinématographie nationale, des réalisateurs tels que, Moumen Smihi ou Leila Kilani… affrontent la question de la singularité de la ville portuaire, de son passé récent, son présent brûlant, son devenir à inventer.

Travelling explorera la vitalité de la création cinématographique et artistique au Maroc, précieuse dans son souci constant d’embrasser l’histoire contemporaine du pays et de représenter ses aspirations et ses espérances, en brossant les portraits de cinéastes confirmés : Nabil Ayouch

(Much Loved), Leïla Kilani (Sur la planche), Hicham Lasri (C’est eux les chiens)… et les œuvres de jeunes et talentueux artistes : Yto Barrada, Mounir Fatmi, Omar Mahfoudi et Abdel-Mohcine Nakari.

Junior, à travers ses programmations, ses ateliers d’éducation à l’image et sa compétition Eléphant d’Or, offrira l’occasion aux plus jeunes de découvrir un autre cinéma, ouvert sur le monde. Mais aussi de rencontrer des passeurs passionnés par la transmission de leur métier.

La section Musique & Cinéma sera riche en innovation. Outre la création du ciné concert Carnival of Souls (Herk Harvey, 1962) par Invaders (alias Nicolas Courret et David Euverte), elle accueillera les créations de Pick’O’Rama, concert audiovisuel de rock pour le jeune public, signé des quatre musiciens de Mamoot et Lumières ! par Ellie James!

Mutations numériques poursuivra sa quête de nouvelles pratiques cinématographiques et interrogera les liens entre cinéma et jeu vidéo, notamment le machinimas, ainsi que la réalité virtuelle.

Enfin, A l’Ouest ! favorisera les échanges entre publics et professionnels du cinéma avec de nombreuses rencontres, master-class et séminaires. Depuis 1999, la société bretonne Paris Brest Productions irrigue le territoire de ses œuvres audiovisuelles et cinématographiques. Une carte blanche permettra de revenir sur le parcours caractéristique d’une structure au service des auteurs. Clair Obscur rendra hommage avec la Cinémathèque de Bretagne à Jean Fraysse, cinéaste amateur et poète de l’image qui a composé une ode à son île, Logoden, située dans le golfe du Morbihan et lieu de tournage de Mon oncle d’Amérique d’Alain Resnais.

Rendez-vous aux amateurs, passionnés et professionnels, du 7 au 14 février 2017, dans une quarantaine de salles et équipements de Rennes Métropole et de la région Bretagne, pour découvrir plus de 200 films et de nombreuses propositions culturelles.

Communiqué de presse 5 décembre 2016, Rennes

Saison 2016 / 2017 C Festival Travelling

Photo © Baptiste de Ville d’Avray, qui exposera au Carré d’art / Chartres-de-Bretagne 19 /01 au 1er /03.

Graphisme © L’Atelier du Bourg

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Contacts

Clair Obscur

Séverine Létendu Responsable communication

severine@clairobscur.info

02 23 46 06 07 // 07 87 04 59 13

5 rue de Lorraine - 35000 Rennes

T 0(33)2 23 46 47 08 – F 0(33)2 23 46 39 47 C clairobscur@clairobscur.info

www.clairobscur.info

twitter.com/clairobs

www.facebook.com/ClairObscur.festivalTravelling

Instagram / clairobscur_travelling

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URBA[CINE] Travelling ancre Urba[Ciné], sa section transversale consacrée à la représentation de la ville au cinéma, thématique originelle du Festival, en dépassant les frontières de la métropole invitée. En parallèle à la compétition internationale de courts métrages, Travelling donnera un coup de projecteur sur des longs métrages, en présence de leurs auteurs, et multipliera les partenariats pour offrir à ses festivaliers cinéphiles le plaisir de la découverte d’œuvres, contemporaines en avant-première..

Compéti t ion de courts métrages Urba[Ciné] Cette compétition internationale francophone interroge les représentations de la marge, cinématographique et urbaine. Loin du pittoresque et des archétypes, Clair Obscur souhaite dépasser le simple décor urbain et imposer la ville et ses zones périphériques comme un personnage à part entière, traversé par des dynamiques contradictoires.

Prix du public #Travelling2016

Le Dernier des Céfrans de Pierre-Emmanuel Urcun (France, 30’)

Avant-premières / Séances spéciales Le public de Travelling a rendez-vous avec une sélection de films en avant-première et en présence de leurs auteurs. Les Séances spéciales révèlent l’actualité du cinéma contemporain et les dernières oeuvres des grands cinéastes d’aujourd'hui. L’équipe de Clair Obscur privilégie les films urbains, les formes de narration innovantes et les oeuvres où le cinéma croise les autres arts.

A découvrir notamment : Voisinant avec le conte, l’univers de Jacques Tati et la comédie musicale, Paris pieds nus, la dernière production du duo burlesque Abel & Gordon (Rumba, La Fée) revigore et enchante. Avec Chez nous, le cinéaste belge Lucas Belvaux qui compte entre autres à son actif la trilogie en 2002 (Un couple épatant, Après la

vie et Cavale), La Raison du plus faible (en compétition à Cannes en 2006), Rapt (2009), 38 Témoins et Pas son genre (2014), réunit notamment au casting Emilie Dequenne, André Dussolier, Catherine Jacob et Guillaume Gouix. Orpheline d’Arnaud Des Pallières retrace dans un tourbillon d’émotions quatre moments de la vie de quatre personnages féminins. Avec Adèle Haenel, Adèle Exarchopoulos, Solène Rigot, Véga Cuzitek, Jalil Lespert, Gemma Arterton, Nicolas Duvauchelle…

Dans le même esprit, Travelling poursuit sa collaboration avec l’ACID. Cette association de cinéastes soutient la diffusion en salle de films indépendants, et œuvre à la rencontre entre ces films, les auteurs et le public. La force de travail de l’ACID repose sur son idée fondatrice : le soutien par des cinéastes de films d’autres cinéastes, français ou étrangers.

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Tanger la blanche et le cinéma marocain La 28e édition du festival traversera le détroit de Gibraltar pour célébrer, depuis le Grand Socco (ou grand souk) et la cinémathèque, la puissance cinématographique de « Tanger la Blanche ». Une large sélection de films sera consacrée à son imaginaire et à celui qu’elle génère. Née de la dérive des continents, de la débauche et des mythes, hantée par ses fantômes illustres, la fascinante « Ville du Détroit » est bien vivante et résolument tournée vers l’avenir. Ville de cinéma (plus de 200 longs métrages internationaux y ont été réalisés), Tanger est un film à la frontière de plusieurs mondes : le politique et le poétique s’y confondent, la fabulation magique de l’image et les surgissements du réel s’y croisent. Avec la naissance d’une cinématographie nationale, de nombreux réalisateurs marocains tels que Moumen Smihi ou encore Leila Kelani, affrontent la question de la singularité de la ville portuaire, de son passé récent, son

présent brûlant, son devenir à inventer. Au programme : Un thé au Sahara de Bernardo Bertolucci ; Le Festin nu de David Cronenberg ; Le Grand

voyage de Mohamed Tazi ; Loin & Les Temps qui changent d’André Téchiné ; Tanjaoui : Pierres de coeur… de Moumen Smihi ; Juanita de Tanger de Farida Benlyazid ; Sur la planche de Leïla Kilani ; Only Lovers Left Alive de Jim Jarmush…

! Portraits de cinéastes et artistes marocains Nabil Ayouch cinéaste Hicham Lasri cinéaste Leila Kilani cinéaste Faouzi Bensaidi comédien, cinéaste

Moumen Smihi cinéaste Omar Mahfoudi artiste Abdellah Taïa écrivain, cinéaste

> En leur présence : Voir présentation des invités

! Carte blanche à La Cinémathèque de Tanger

En 2007, la Cinémathèque de Tanger ouvre en plein centre historique de la ville dans l’ancien cinéma populaire, le Cinéma Rif, restauré à l’initiative d’un collectif d’artistes. Aujourd’hui, elle est devenue une institution et un lieu unique en son genre en Afrique, un centre dédié au 7e art, vivant et singulier dans le monde arabe. Son succès passe par une politique de transmission du cinéma aux jeunes, de l’école élémentaire aux lycées, par les formations proposées aux jeunes cinéastes, aux étudiants de cinéma, aux animateurs de ciné-club. Ses programmations Hors les Murs contribuent à sa notoriété et accompagnent la découverte, dans le monde entier, de films marocains issus de son fond. La Cinémathèque est devenue le lieu du renouveau de la pratique culturelle du cinéma. Elle est destinée à l’épanouissement de tous, par la rencontre d’un cinéma qui s’attache à valoriser les œuvres, sait divertir, enrichir et émanciper en ouvrant une fenêtre sur le monde. La Cinémathèque de Tanger est le partenaire privilégié de Clair Obscur et fera l’objet d’une carte blanche.

! Expositions photographiques Cinémaroc - Stephane Zaubitzer Espace Paul Gauguin – Centre culturel Le Grand Logis - Bruz.

En partenariat avec Les Editions de l’Œil. Ce travail sur les salles de cinéma du monde a débuté en 2003 alors que Stéphane Zaubitzer était bloqué à Ouagadougou en attente d'un avion. Presque par hasard, il photographie les salles de la ville. C'est le début de la série Grands écrans qui le mènera de l’Inde aux Etats-Unis, de l’Egypte à la Roumanie, en passant par le Brésil, la Tchéquie et le Maroc. Cinémaroc a été réalisé en mars 2014 à Casablanca, Meknes, Marrakech, Tanger, Tétouan et Oujda. Stéphane Zaubitzer est lauréat du World Press Photo 2004 et nominé au prix Roger Pic de la SCAM.

L'apparition d'un lointain si proche - Maroc (2009-2016) - Baptiste de Ville d’Avray Galerie Le Carré d’Art, Centre Culturel Pôle Sud - Chartres de Bretagne.

De la série “Mediterranea Saidia“, articulée autour du projet “Plan Azur” à “Postcard from Morocco“, sorte de correspondance visuelle et imaginaire, en passant par “A l'horizon, les témoins“, réalisés peu après évènements qui ont secoué les pays arabes ou “Le littoral, une autre frontière“, qui suit la route méditerranéenne jamais aboutie devant relier l’Algérie et le royaume chérifien, le Maroc est la matière du travail photographique de Baptiste de Ville d’Avray. Lumière douce, personnages saisis comme des acteurs muets… Il décrit une contrée sortie de son imaginaire.

Nabil Ayouch 8584

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ComiXity – Vi l les imaginaires ComiXity est une nouvelle proposition, dédiée à la représentation à l’écran des villes imaginaires des Comics américains, entre projection de perles rares, rencontre et « pico projection » dans la cité.

« It’s a bird! It’s a plane!

No! It’s Superman »

Gotham & Metropolis sont les capitales emblématiques des univers de super héros urbains de DC Comics, Batman & Superman. Elles reflètent une évolution de notre vision de la ville américaine, à travers les âges, les styles et les points de vues des scénaristes et des réalisateurs : le Metropolis art-déco de la série animée Superman des frères Fleischer redonna confiance à l’Amérique des années 1930 ; le Gotham pop de la série télé Batman de Leslie H. Martinson illustra l’Amérique glorieuse des années 1960 d’avant la chute ; à

l’inverse Gotham la Noire, architecturée par Tim Burton (Batman, 1989, Batman le défi, 1992) et celle de Christopher Nolan (la trilogie Dark Knight, 2008-2012) sont le miroir gothique d’une Amérique tourmentée aux personnages torturés… Travelling propose une sélection éclectique de films et de séries (vintages ou récents, parfois rares), accompagnée par une table ronde réunissant des spécialistes du cinéma, du Comics et de l’architecture, ainsi qu’une conférence sur les « Villes imaginaires, du papier à la toile ». Une manière de précipiter ses spectateurs vers les sommets étincelants des gratte-ciel et les bas fonds underground du cœur des villes imaginaires ! Intervenants : Alain Carrazé*, auteur spécialiste des séries télé ; Xavier Fournier, journaliste, rédacteur en chef du magazine Comic Box, essayiste, conférencier ; Sonia "Smith" Dollinger, blogeuse ; Stéphane Le Troëdec, fondateur de l’association et du site France-Comics, chroniqueur pour Le Salon Littéraire, traducteur de titres Marvel Comics, DC Comics et Valiant Entertainment. * Voir Annexes : présentations des invités

! Pico Projection et déambulation nocturne dans la ville (Rennes)

Cette séance atypique se déroule sur le domaine public, les extraits choisis sont projetés à la tombée de la nuit le temps d’un parcours ludique et poétique sur les murs de la ville. A l’occasion de ComiXity, Clair Obscur donne carte blanche à Laurent Lefeuvre, bédéaste rennais influencé par les auteurs et dessinateurs américains et créateur du super héros rennais Fox-Boy. En sa compagnie vous arpenterez nuitamment le quartier 70’s du Colombier pour une super balade en compagnie de super-héros décalés. Une relecture étonnante et contemporaine des mythes par un amoureux de la Bande Dessinée et du cinéma

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JUNIOR La section Junior de Travelling éveille le regard, la curiosité et le sens critique du jeune public face aux images. Outre « L’Eléphant d’Or », sa compétition internationale de films courts et les créations de spectacles vivants pour les petits loups, Junior emmène ses jeunes spectateurs en voyage, sans oublier de faire un clin d’œil au désert et aux « Mille et une nuits »… Afin d’arriver à bon port, le jeune public sera accompagné par des réalisateurs, professionnels ou critiques, pour prolonger des séances ou dans le cadre d’ateliers découvertes.

Compéti t ion Éléphant d’Or Les films meilleurs courts métrages de l’année, en animation ou en prise de vue réelle, jeune et tout public, sont en compétition internationale pour trois prix :

! L’Eléphant d’or, prix décerné par un jury d’enfants de 8 à 10 ans et leur parrain ; ! Les Prix Ecole & Cinéma, décernés par deux jurys d’écoliers inscrits au dispositif

Ecole et Cinéma.

Travelling invite les enfants âgés entre 8 et 10 ans à prendre part au jury de la compétition Éléphant d'Or...

Les enfants agés entre 8 et 10 ans peuvent devenir membre du jury et participer aux délibérations avec Paul Cabon, parrain de Junior, réalisateur de films d’animation ! Pour participer, c’est simple : avant le 20 janvier 2017, les enfants doivent nous adresser une critique de quelques lignes sur un film qu’il a vu récemment ou il y a longtemps, qu’il l’aie aimé ou détesté !

S’il est sélectionné, l’enfant aura trois rendez-vous :

• 1er rendez-vous le mercredi 1er février à 15h00 à la Péniche Spectacle pour rencontrer les autres petits jurés et l’équipe du festival ;

• pendant le festival, le samedi 11 février pour regarder les films de la compétition en salle et délibérer ; • la remise des prix l’Éléphant d’Or avec les autres jurés, le dimanche 12 février.

! Voyages, voyages ! Voguer sur les mers, traverser des déserts et parcourir des territoires inconnus, réels ou imaginaires… Au fil de films puisés dans les cinématographies du monde entier, Junior gagne le large et des contrées lointaines avec des récits déclinés sur tous les tons, poétiques, fantaisistes ou merveilleux. A pied, à cheval, en bateau… les yeux grands ouverts, embarquement pour des voyages aux multiples rebondissements, des aventures sources d’apprentissages, de sensations et d’émotions nouvelles, et de plaisir sans cesse renouvelés. Beaux périples en perspective !

Coups de cœur Avant-premières, ciné-concerts… Junior se met en quatre pour enchanter les tout petits avec une sélection de films, de tous les horizons.

o Ciné-concert Lumières ! par Ellie James CREATION o Concert audiovisuel Pick’O’Rama par Mamoot CREATION o Panique tous courts de Stéphane Aubier et Vincent Patar AVANT PREMIÈRE Jeune public

4 courts films d’animation pour retrouver les nouvelles aventures d’Indien et Cowboy, les deux célèbres héros de la série d’animation belge, Panique au village : La Rentrée des classes ; Le Bruit du gris ; Laurent, le neveu de Cheval ; Janine et

Steven en vacances.

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MUTATIONS NUMERIQUES Clair Obscur accompagne les mutations du cinéma et de l’audiovisuel engendrées par les nouvelles technologies. Pour mieux les observer, elle met en place des rencontres, ateliers et projections traitant des nouvelles images et de leurs pratiques. Cette année Travelling s’associe avec 3 Hit Combo, organisatrice du festival rennais Stunfest, pour proposer Let’s Play !, une section dédiée aux relations entre les jeux vidéo et le cinéma, ainsi qu’une journée spéciale, machinimas. Le festival poursuit également sa collaboration avec le Master NUMIC de l’Université Rennes 2, le temps d’une journée dédiée à la réalité virtuelle.

Let ’s play : cinéma & jeux vidéo En partenariat avec l’association 3 Hit Combo

La relation entre les jeux vidéo et le cinéma n’est pas récente et compte des niveaux d’intrication différents : écritures, mise en scène, technologies, auquel s’ajoute une reconnaissance des publics et des experts en tant qu’objet culturel. Les deux secteurs ont d’abord produit conjointement des objets filmiques et vidéoludiques (jeux adaptés ou inspirés de films, placement de produits…) avant de passer à des adaptations de jeux vidéo en films. L’intrication a aujourd’hui encore pris d’autres dimensions (culturelles, technologiques et marchandes), les techniques des deux univers étant parfois les mêmes. Avec Alexis Blanchet, maître de conférences à la Sorbonne-Nouvelle, Travelling s’interrogera sur cette concurrence/connivence, et sur la capacité, pour le cinéma, à (encore ?) être considéré comme un modèle pour les jeux vidéo. Let’s Play ! sera aussi une opportunité de (re)découvrir des films emblématiques, de participer à des ateliers et d’assister à des rencontres inédites.

! Journée spéciale machinimas Mot-valise formé à partir de machine, cinéma et animation, le machinima est un film conçu avec les moteurs graphiques de jeux vidéo. Ce détournement d’un objet de consommation de masse et de divertissement, ouvre à la conception de nouvelles histoires et œuvres artistiques. La jeune génération, qui maîtrise parfaitement les jeux vidéo, trouve avec le machinima un outil qu’elle peut s’approprier facilement pour réaliser et écrire des courts-métrages. La technique ? Enregistrer des séquences de jeux, les monter en les sonorisant et en ajoutant des dialogues ! Par essence, le

machinima est une pratique indépendante et rebelle. Au cours de cette journée spéciale, il sera possible de participer à un atelier public de réalisation animé par Isabelle Arvers, spécialiste du machinima en France, et de prolonger cette expérience avec des rencontres et des projections en salle.

Réal i té vi r tuel le En partenariat avec NUMIC, Université Rennes 2

Numic (NUmérique et Médias Intéractifs pour le Cinéma et l’audiovisuel) est un master professionnel proposé par l’Université Rennes 2. Cette formation s’articule autour des métiers de l’édition et de la valorisation numériques du cinéma et de l’audiovisuel. Pour la seconde année, Travelling s’associe à ses professeurs et étudiants afin de proposer une journée dédiée. Consacrée pour cette édition à la réalité virtuelle, elle sera accueillie à l’Université Rennes 2, notamment au sein du jardin de réalité virtuelle, aménagé pour l’occasion. Au programme, découverte d’œuvres inédites et rencontre « StoryCode Grand Ouest » organisée par OuestMediaLab, afin d’échanger avec des porteurs de projets.

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A L’OUEST ! Explorer la richesse et la vitalité de la création cinématographique et audiovisuelle dans le grand Ouest est l’une des missions du festival Travelling. De multiples collaborations existent à l’année avec les acteurs et structures professionnels de Rennes Métropole et de Bretagne. Projections, ateliers, rencontres sont proposées le temps du festival pour stimuler les échanges ou la formation et permettre au public de découvrir la variété d’une production inventive et créative.

Une année de création Clair Obscur porte un regard critique sur la production cinématographique et audiovisuelle régionale et propose un panorama des créations récentes les plus pertinentes : films courts, longs et documentaires, à découvrir en avant-première, en présence de leurs auteurs.

Focus : Par is Brest Productions Olivier Bourbeillon a créé à Brest, en 1999 la société de production Paris-Brest, afin de créer en Bretagne, des histoires de cinéma, fictions ou documentaires. Attachement au court, défense du documentaire, percée dans le long métrage : l’engagement en faveur d’une politique d’auteurs, revendiquée voire même militante, s’inscrit dans la durée, et donne la primauté à des femmes. Le catalogue de Paris-Brest Productions compte déjà quelques « classiques » : les films

signés par Marie Hélia (Monette et La Femme serpent), ceux de Nadine Naous (Home sweet home) ou encore d’Olivier Bourbeillon lui-même (Grand Manège, La Dernière journée…).

Le patr imoine vivant de la Cinémathèque de Bretagne

! Le cinéma de Michel Body Pleins feux sur un spécialiste du film d’animation et un pionnier, en France, de son enseignement. Parallèlement à une carrière d’enseignant (arts appliqués à Nantes, Beaux-Arts d’Angers… avec Michel Ocelot comme élève), Michel Body dessine avec talent une trajectoire de cinéaste inventive, pleine d’essais et d’expérimentations, du papier découpé au grattage sur pellicule. Ce membre fondateur et ancien président du Caméra-Club Nantais, ex-rédacteur de revues spécialisées (Flash, Région IV …), est devenu un nom incontournable du foisonnant

milieu non-professionnel et un chantre de la pédagogie du cinéma d’animation, en particulier dans le cadre du BILIFA (Bureau International de Liaison des Instituts du Film d’Animation).

! Hommage à Jean Fraysse : Logoden l’émerveillante Opticien à Vannes, cinéaste amateur et poète de l’image, Jean Fraysse a composé une ode cinématographique à Logoden, son île. Plantée dans le golfe du Morbihan, elle a la particularité d’avoir accueilli Alain Resnais pour le tournage de Mon oncle

d’Amérique. Le réalisateur qui offrit à Jean Fraysse sa première caméra ! Au programme : deux courts métrages Super 8 de l’auteur ; quatre courts métrages graphiques et poétiques de la plasticienne Aurélie Bonamy (réalisés à partir des rushes de Jean Fraysse) ; une création inédite d’élèves de classe préparatoire littéraire du Lycée Chateaubriand de Rennes qui met en parallèle les archives de

Fraysse et Les Rêveries du promeneur solitaire.

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MUSIQUE & CINÉMA Créations 2017

Associer les univers du cinéma et de la musique est un plaisir toujours renouvelé pour Travelling. Clair Obscur propose régulièrement à des musiciens de composer des partitions originales et contemporaines pour accompagner des œuvres cinématographiques de patrimoine et/ou récentes dans le cadre de spectacles vivants (ciné-concerts et concert audiovisuel).

Carnival of Souls par Invaders Ciné-concert à partir de 10 ans. Une coproduction Clair Obscur / Festival Travelling, l’Antipode MJC, Le Festival International du Film de la Rochelle, Les Tontons Tourneurs avec le soutien de Cap Nort

Initialement tourné pour être diffusé dans le circuit des drive-in aux États-Unis, Carnival of Souls est un film culte des années 1960, référence majeure par de nombreux réalisateurs comme David Lynch, John Carpenter ou encore George Romero, dans lequel le réalisateur Herk Harvey propose une vision de l’enfer sur terre. Derrière Invaders, se cachent Nicolas Courret, batteur déjà croisé avec Laetitia Shériff, Eiffel ou Daniel Pabœuf et David Euverte aux claviers, fidèle compagnon de DominiqueA.

" Le Tambour – Samedi 11 février " Également en showcase (vendredi 10 février) à l’occasion de la sortie du disque Carnival of Sounds.

+ Attaché de presse : marc.chonier@gmail.com + 06 63 87 52 86

Lumières ! par Ellie James # Première Ciné-concert à partir de 3 ans. Une coproduction Clair Obscur / festival Travelling, l’Armada Productions et le Festival national du film d’animation (Bruz).

Bercée par la musique dès son plus jeune âge, Ellie James fait aujourd’hui partie intégrante de la scène musicale rennaise (Bumpkin Island,

Mermonte, Mha...). Pour son 1er projet solo, la rennaise restera fidèle à ses influences, et proposera une bande son qui lie chanson pop et musique répétitive pour accompagner quatre courts métrages d’animation sur le thème du jour et de la nuit, de la lumière en général. Ces films, dont les héros sont un prince peu ordinaire, une chauve-souris et un écureuil qui orchestrent le jour et la nuit, un fabriquant d’ampoule, et un loup chargé d’une mission bien singulière, évoquent le monde du rêve et de l’imaginaire, et laissent les esprits vagabonder dans le ciel.

" Le Tambour – Lundi 13 février En savoir plus sur Ellie James : http://armada-productions.com/spip.php?article1312

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Pick’O’Rama par Mamoot Concert audiovisuel de rock indé, à partir de 6 ans. Une coproduction Clair Obscur / festival Travelling et l’Armada Productions

Et si nous sortions des standards du rock ? Et si les petites oreilles se mettaient, pour une fois, à écouter du rock psychédélique ou du grunge ? Tel est le pari osé des quatre musiciens de Mamoot. Ce concert audiovisuel est une expérience inédite pour les petits spectateurs : une balade sonore dans les sous-sols, de New-York à Seattle en passant par Londres et Manchester. Avec Pick’O’Rama, on écoute de la pop, du hip-hop, du rock, aux accents garage parfois, du grunge, de l’électro et dans certains titres, un peu de tout ça en même temps. On y découvre aussi un petit festival de clips originaux conçus comme des bulles visuelles à la fois contemplatives, drôles et surprenantes.

" Le Liberté – Dimanche 12 février (dans le cadre de « Dimanche à Rennes »).

Quand la mer monte par Wonderboy, Marion Mayer & Romain Baousson # Première Ciné-concert, tout public

Une coproduction La Cinémathèque de Bretagne et le Master NUMIC / Université Rennes 2.

Quand la mer monte, création de Margaux Dory au sein du Master NUMIC, est un webdocumentaire écrit autour de trois ciné-concerts numériques de musiciens de la scène rennaise : Wonderboy (rock lo-fi), Marion Mayer (folk), Romain Baousson (blues garage). Nourris d’archives de la Cinémathèque de Bretagne, les artistes invitent à un voyage au cœur de films-souvenirs inédits et réinventent avec talent le regard sur des morceaux de mémoire. Cette rencontre d’images du passé et de sons actuels promet une belle expérience live !

" Le Liberté – Lundi 13 février

+ Master class Quand la mer monte, webdocumentaire musical en présence de Margaux Dory, conceptrice du projet.

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MUSIQUE à L’Étage

L’Étage est une nouvelle fois le lieu de détente et de rencontre incontournable de tous les publics et festivaliers, dans une décoration chaleureuse à l’image du Maroc. L’équipe de Clair Obscur vous accueille au sein de son convivial quartier général pour vous renseigner, vous faire découvrir des concerts, des performances, vous faire participer à des ateliers… Sur place, une petite restauration ainsi qu’une librairie, en partenariat avec Arianne, librairie du voyage et la Courte échelle, librairie jeunesse, pour découvrir plus d’une centaine de titres en rapport avec le Maroc, les Comics et le cinéma : littérature jeunesse, étrangère, BD, polars…

Musiques marocaines

Long métrage Transes d’Ahmed El Maanouni, 1981 - Documentaire.

Transes appartient au patrimoine cinématographique mondial et il a été restauré par la World Cinéma Foundation de Martin Scorsese. On y suit Nass El Ghiwane, un groupe de musiciens marocains formé dans les années 70 au cœur de l’un des quartiers pauvres de Casablanca. Mêlant grands thèmes traditionnels et incantations laïques, leur musique puise dans le creuset de la culture populaire. Les chansons racontent aussi bien les joies du monde qu’elles pleurent les poètes défunts, clamées au son de rythmes frénétiques. Au détour des rues, comme dans des salles de concert bondées, l’explosion musicale déclenchée par Nass El Ghiwane met les foules en transes…

Concert Samifati Un violon, du vidéo-mapping et une musique électronique inspirée par la World et la Bass Music. Samifati est un projet qui fait la part belle aux mélodies délicates, aux arrangements de violons épiques, aux basses puissantes et aux images rêveuses. Sur scène, Samifati et le vidéaste Axel Vanlerberghe proposent un voyage à la croisée des sens où chaque élément vise à illustrer l’univers du projet grâce à sa scénographie. http://samifati.com/

" Le Liberté – Jeudi 9 février

Concert N3rdistanC’est l’histoire d’exilé(e) venu(e) d’ailleurs avec leurs mélodies et leurs chants mystiques, des textes dérangeants et des rimes engagées. Entre rock, trip-hop, électro, oriental-beat ou influences world, ce quartet mêle comme une évidence la puissance du digital, la poésie arabe ancestrale, les diatribes engagées ou les mélodies d’une kora ou d’une flûte peul égrenées. N3rdistan offre un spectacle décapant aux frontières de l’Oriental-beat et de l’électro urbain. Bienvenue dans les contrées déroutantes du N3rdistan. http://www.n3rdistan.org/

" Le Liberté – Vendredi 10 février

Concert Malca Originaire de Casablanca, Malca pointe son nez avec un mélange de musique populaire chaabi et d’électro branchée. Ses influences ? Il cite pêle-mêle « Al Green et Madonna, la musique folklorique juive

marocaine, mais également l’œuvre du Kid de Minneapolis, autrement dit

Prince », un artiste avec lequel il entretient un je-ne-sais-quoi de ressemblance assez troublant. Bien dans son époque, Malca pioche à travers les genres sans à priori, ni barrières, fusionne ses multiples influences, secoue le tout, puis sert un cocktail entre pop élégante, funk et électro.

" Le Liberté – Samedi 11 février

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Les autres soi rées musicales Concert SAmBA De La mUERTE Concert Samba de la Muerte réussit un pari improbable : réunir une passion pour les beats électroniques, un goût affirmé pour la sono mondiale, un engagement en français (dans la plupart des textes), une culture folk rafraîchissante, le tout avec un background pop acquis avec les talentueux Concrete Knives. Tanger faisant partie des ports d’attache favoris d’Adrien Leprêtre (l’âme du projet), on découvrira leur premier album sur scène et leur titre Tanger, ode vibrante à la ville du détroit.

" Le Liberté – Mercredi 8 février

Mazalda - Turbo Clap Fanfare

Turbo Clap Fanfare est un concert qui prend des tournures de fêtes mystiques et de happening émotionnel. Une expérience hybride et innovante à l'esprit surchauffé et aux influences sonores venues des quatre coins du monde. Mazalda propose une musique érudite et entraînante, dont le décryptage devient un amusant jeu de piste… www.mazalda.net

Co-production Les Tombées de la Nuit, dans le cadre de « Dimanche à Rennes ».

" Le Liberté – Dimanche 12 février - Love and RevengeSpectacle de Rayess Bek & La Mirza

S’emparant des grands succès de la variété du Moyen-Orient et du cinéma égyptien, Rayess Bek et La Mirza allient bonheurs du passé et joies de l’instant, rythmes anciens et esthétiques modernes. En direct, l’un remixe la musique, l’autre les images de l’époque dorée des studios du Caire. Une façon pour eux de faire cohabiter deux cultures, pour mieux faire parler des passions qui franchissent toutes les frontières. Artefact moderne et virtuel, Love and Revenge est un hommage aux idoles populaires et argentées d’un monde arabe qui se

présentait joyeux et candide dans ses badinages, ardent et immodéré dans ses drames et ses mélodrames. On y retrouvera sous des formes inédites et hybrides les grands succès de la chanson du Moyen-Orient, et quelques visages connus de l’âge d’or des studios du Caire où le kitsch le dispute à la fantaisie. Podcast France Culture (émission La Grande Table) : http://plus.franceculture.fr/partenaires/selection-france-culture/la-grande-table-d-ete-amour-vengeance-et-erotisme-de-l-egypte

" Le Liberté – Mardi 14 février

T ravel l ing avec l ’ATM Projection, rencontre et concert avec Henry Padovani Avec l’Association Trans Musicales

Rock’n’roll… of Corse ! de Lionel Guedj et Stéphane Bébert (France, 1h30, vostf, documentaire) Projection en présence d’Henry Padovani. Jeune corse de 24 ans, il débarque à Londres en décembre 1976, ou il sera acteur et témoin de la naissance d’un nouveau courant alternatif et révolutionnaire, le mouvement Punk. Musicien et guitariste, il a traversé les années 1980 comme une météorite tombée de nulle part : du groupe The Police, qu’il fonde avec Stewart Copeland en janvier 77 (pour se retrouver sur scène 30 ans plus tard devant 80 000 personnes au Stade de France !), des Clash aux Sex Pistols, des Who

aux Pretenders, de REM, qu’il signe, à Zucchero qu’il manage ! Avec tous, Henry Padovani a partagé un peu de leur musique et beaucoup de leur vie. Une vie dédiée au Rock’n’roll… of Corse !

www.henrypadovani.com

" Projection au Ciné-TNB et concert à l’Ubu-Club – jeudi 9 février " En concert solo au Liberté – mercredi 8 février

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ACTIONS CULTURELLES

Toute l’année, l’association organisatrice du festival, Clair Obscur, initie et met en œuvre sur le territoire régional et départemental des actions d'éducation artistique aux images, d'accompagnement des regards (Ecole et cinéma, Collège au cinéma, Lycéens et apprentis au cinéma, Sections L cinéma). De la maternelle à l’université cette politique transversale de l’association se traduit par la mise en œuvre et l’animation d’ateliers de critique, d’analyse filmique, de programmation, de réalisation, de workshops numériques – Pocket films, #Critweet, Webdocumentaire – et de rencontres avec des professionnels, sur le temps scolaire et hors temps scolaire. L’ensemble des dispositifs et ateliers permet de toucher plus de 30 000 enfants et jeunes adultes à l’année en Bretagne. Travelling est la vitrine de cette politique volontariste. Découvrez ici quelques unes des actions menées au cours du festival :

T ravel l ing à l ’hôpital Le CHU de Rennes et Clair Obscur reconduisent « Travelling à l’hôpital » qui ouvre à nouveau ses portes à la vie culturelle de la Cité.

En pédiatrie, des projections, des ateliers de pratique audiovisuelle et un ciné-concert seront à l’affiche. Les adultes assisteront quant à eux à des projections et des rencontres avec des réalisateurs.

Travel l ing au centre pénitent iai re Travelling organise toute l’année des projections et rencontres pour les détenues dans le cadre de leur cours de français, en prolongement du dispositif Lycéens et Apprentis au Cinéma en Bretagne. Le festival est désormais partie intégrante de leur programme. Cette action s’inscrit dans un projet plus large de prévention et de lutte contre l’illettrisme.

Atel iers scolai res

! La Mashup Table Découvrez le cinéma grâce à un outil intuitif, ludique et collaboratif. Sélectionnez vos images, vos musiques, mélangez, ajoutez votre voix… Montez, mixez et votre mashup est prêt ! Pas d’ordinateur (visible), pas de technique à apprendre : posez simplement vos images sur la table et laissez vos mains guider vos idées. La Mashup Table permet de créer un espace d’échange et de parole autour des images et d’appréhender la création et le montage de manière décomplexée.

! Let’s play ! Cinéma & jeu vidéo Jouer aux jeux vidéo en groupe est une expérience partagée et enrichissante. Il stimule la réflexion et l’imagination des joueurs qui sont amenés à collaborer pour atteindre un objectif commun, à la fois ludique et pédagogique. Avec Swaptales :

Léon, les joueurs résolvent des énigmes en échangeant astucieusement les mots de l'histoire. Ils enrichissent ainsi leur vocabulaire et créent leur propre scénario, celui d’un film collaboratif.

! #Critweet France-Maroc A la faveur de collaboration et de missions convergentes, Clair Obscur et la Cinémathèque de Tanger initient des workshops numériques et mettent en œuvre des ateliers #Critweet France – Maroc. Dans le cadre de ces ateliers, les lycéens et apprentis français et marocains sont invités à tweeter leurs avis sur des films courts découverts en salle. Ainsi, chaque lycéen pourra s'exprimer sur les films découverts et affirmer son point de vue, sa différence, en partageant avec les autres.

! Musée et cinéma Quelle soit naturelle, artificielle ou de source divine - elle peut aussi être matière dans l’œuvre, - la lumière crée l’ombre et éclaire ainsi la dramaturgie de l’intrigue représentée ou la psychologie des personnages peints ou filmés. De Georges de La Tour et autres caravagesques à Geneviève Asse, de Fritz Lang au film noir ou de genre, ombres et lumières se sont joués des secrets des hommes ! L’atelier tentera de les révéler...

Parcours en fest ival Travelling au même titre que les TransMusicales, Mythos et Mettre en scène accueillent avec Rennes Métropole et le CRIJ Bretagne - 4bis, des projets culturels initiés par des jeunes de 16 à 25 ans. Ces projets permettent à leurs acteurs de s’immerger dans le festival, d’approcher les équipes artistiques et techniques, les invités, et à l’occasion, d’initier un parcours professionnel.

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LE FESTIVAL PRATIQUE 30 lieux à Rennes Métropole

6 en Ille-et-Vilaine et en région Bretagne

! Le quartier général du festival : Liberté // l’étage

! Projections à Rennes : Gaumont, Ciné-TNB, cinéma Arvor, Cinéville Colombier, Tambour - Université Rennes 2, Diapason – Université Rennes 1.

! Rencontres, projections, concerts, ateliers, expositions… à Rennes : Les Champs libres, 4 Bis, Musée des Beaux Arts, FRAC Bretagne, Ubu-Club, Péniche spectacle, Maison des associations, EESAB (Ecole d’Art de Bretagne – site de Rennes), l’institut Franco-Américain, Théâtre de la Parcheminerie, Musée de Bretagne, 1988 Live Club.

! Projections dans Rennes Métropole : Grand Logis à Bruz, Espérance à Chartres de Bretagne,

Foyer à Acigné, Triskel à Betton, Sévigné à Cesson Sévigné, Salle Mozaïque de Vezin Le Coquet, Korrigan à Romillé, médiathèque L’autre lieu du Rheu, médiathèque Alfred Jarry de Thorigné Fouillard.

! Expositions à Rennes Métropole : Galerie Le Carré d’Art à Chartres de Bretagne, Grand logis –

espace Gauguin à Bruz, Espace d’exposition de la Maison des associations.

! Projections hors Rennes Métropole : Ti Hanok à Auray, Ciné Manivel à Redon, Le Club à Fougères, Quai des images à Loudéac, Vauban 2 à Saint-Malo, Arletty à Saint-Quay-Portrieux.

Travelling & Le Développement Durable L’association Clair Obscur a rejoint le Collectif des Festivals Engagés pour le Développement Durable et Solidaire en Bretagne (FEDDS) depuis 2009, en signant la charte rédigée par les festivals fondateurs, l’ADEME et la région Bretagne. L’association Clair Obscur poursuit son Agenda 21, ses cinq grands axes de réflexion sont :

• Participer à la cohésion sociale et à la solidarité entre les territoires et les générations • Favoriser l’épanouissement de tous les êtres humains • Permettre une dynamique de développement suivant des modes de production et de consommations

responsables • Préserver la biodiversité, les milieux et les ressources • Lutter contre le changement climatique

Accessibilité Le festival Travelling améliore son accessibilité afin de renforcer sa relation privilégiée avec le public. L’accès à la culture pour tous est un des enjeux prioritaires de l’association Clair Obscur, c’est pourquoi nous développons des offres adaptées aux personnes en situation de handicap.

! Informations Travelling Une page Accessibilité sur le site Internet de Travelling. Retrouvez toutes les informations pratiques pour faciliter votre venue au festival (Un guide du festival en français facile, la programmation accessible et informations associées, un tableau des lieux accessibles, etc.). Ces documents sont lisibles en synthèse vocale.

! Accueil Un d’accueil aménagés est mis en place au Liberté // L’Étage, avec toutes les informations sur le festival et son accessibilité. Des bénévoles sensibilisés par le collectif Handicap 35 seront présents pour vous renseigner et accueillir au mieux le public. Des boucles à induction magnétique sont mises à disposition à l’accueil du Liberté.

! Politique tarifaire Les bénéficiaires de l’AAH (Allocation aux Adultes Handicapés) ont un accès au tarif réduit. La gratuité est accordée aux accompagnateurs (sur présentation d’une carte d’invalidité portant la mention « Besoin d’accompagnement »).

! Pour nous contacter Pour toutes vos questions sur l’accessibilité du festival, un contact dédié à Clair Obscur : Estelle Le Verger // accessibilite@clairobscur.info

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NOS PARTENAIRES

Marque Bretagne Partenaires institutionnels

• Ville de Rennes • Rennes Métropole • Conseil Départemental d’Ille-et-Vilaine • Conseil Régional de Bretagne • Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne • Institut Français • Institut Français Maroc • Centre Cinématographique Marocain • Rectorat d’Académie • Direction des Services Départementaux de l’Education Nationale • Direction Diocésène de l’Enseignement Catholique • Sacem • CROUS • Université Rennes 2

Partenaires culturels • La Cinémathèque de Tanger • Les Tombées de la Nuit • Dimanche à Rennes • La Cinémathèque de Bretagne • Les Editions de Juillet

Partenaires privés

• BNP Paribas – Banque de Bretagne

• Pixels Video Services • Imprimerie des Hauts de Vilaine • AGM Factory • ESRA Bretagne • STAR • MAIF • Hôtel Ibis Styles • Label Séance • Tout se loue • Boulangerie Augustin • Les Cafés Coïc • AP location • Les producteurs de cidre Val de

Rance • Caviste Cavarmen • Ensemble Equitable (A.Com35) • Breizh Cola • Pépinières Tuloup • Le Collectif des Festivals • Copy Concept • Buro Like • Librairie Ariane – Librairie du

Voyage • Librairie La Courte Echelle • Bar L’Heure du jeu • Citedia • Blablacar • Les Cycles Guédard

Partenaires média • Télérama • Les Cahiers du cinéma • Ouest France • France Bleu Armorique • France 3 Bretagne • TVR • Canal B • C-Lab • Répliques • Sens Critique • Wik • Ciné Scènes • Kub • Ciné35.com

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LES INVITÉS

Nabil Ayouch / réalisateur > Urba[Ciné] / Tanger et le cinéma marocain Né en 1969 à Paris, Nabil Ayouch s’oriente vers la réalisation après trois années de cours de théâtre (1987- 1990). En 1990, il réalise son premier court métrage, Les Pierres bleues du désert, qui révèle Jamel Debbouze. Il tourne deux autres courts métrages, Hertzienne Connexion (1993) et Vendeur de

silence (1994) avant de réaliser en 1997 son premier long métrage de fiction, Mektoub, une histoire de corruption dans la police marocaine inspirée par des faits réels. Le film connaît un grand succès au Maroc et sera nominé aux Oscars en 1998. En 2000 il tourne Ali Zaoua prince de la rue, qui sera aussi nominé pour les Oscars. En 2008 il réalise Whatever Lola Wants, l'itinéraire poétique d’une jeune femme entre New-York et l'Egypte. En 2012 il tourne My Land, un documentaire qui donne la parole à des réfugiés Palestiniens qui ont dû fuir leur terre en 1948. En 2013 sort sur les écrans Les Chevaux de Dieu, un long-métrage qui retrace le destin de deux frères, habitants un bidonville de Casablanca, qui se font enrôler par des islamistes radicaux. Il réalise ensuite son septième long-métrage, Much Loved sur les prostituées de Marrakech. Malgré une reconnaissance internationale avec notamment une sélection cannoise à la Quinzaine des réalisateurs, le film est violemment critiqué puis censuré au Maroc. Son implication dans le cinéma marocain ne se cantonne pas à la réalisation, l’homme étant également le producteur de beaucoup d’autres œuvres audiovisuelles réalisées par de jeunes marocains qu’il

découvre et encadre, ainsi que le responsable d’un certain nombre d’initiatives contribuant au développement d’une cinématographie à l’ossature encore fragile. Faouzi Bensaïdi / Cinéaste et acteur > Urba[Ciné] / Tanger et le cinéma marocain

Faouzi Bensaïdi est né le 14 mars 1967 à Meknès. Après des études à l’Institut d’art dramatique de Rabat, il met en scène de nombreuses pièces de théâtre et suit une formation d’acteur au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris. La Falaise, son premier court-métrage (1997), a reçu 23 prix dans les festivals internationaux. En 1999, il coécrit le film d'André Téchiné, Loin, dans lequel il joue également. Deux courts suivent : Le Mur, primé au festival de Cannes et Trajets primé au festival de Venise. Mille Mois son premier long-métrage réalisé en 2003, porte un regard sur l’enfance et l’injustice dans un village des montagnes de l'Atlas. Dépourvu de misérabilisme, ce film sensible est doublement primé au Festival de Cannes (Prix du Premier regard, Prix de la Jeunesse). En 2006, www - what a wonderful world, participe au festival de Venise. Au casting, figurent le réalisateur lui-même et son actrice fétiche Nezha Rahil. Tourné à Casablanca, il suit le destin de personnages qui dessinent les nouveaux territoires de l’amour à travers

les nouvelles formes de communication que sont Internet, et les portables. Après un retour au théâtre (avec Histoire d’amour en 12 chansons, 3 repas et 1 baiser), Faouzi Bensaïdi signe Mort à vendre en 2013. Le film se joue des codes du cinéma du genre, en changeant de registre : film noir, burlesque, comédie romantique ou musicale et même incursion vers la BD et les images pixellisées d’Internet. Il remporte le Prix CICAE du Panorama à Berlin. Réalisateur, Faouzi Bensaïdi est aussi acteur et a collaboré avec Nabil Ayouch, André Techiné, Nadir Mocknèche, ou encore Daoud Aoulad-Syed pour un premier rôle empreint de douce folie dans une poétique mélopée filmée.

Alain Carrazé / journaliste, spécialiste des séries tv > Urba[Ciné] / ComiXity Il a débuté à Temps X, et a depuis partagé avec le public ses passions pour le cinéma fantastique, les comics et surtout la télévision à travers des émissions comme Fantasy et la cultissime Destination Séries, sur Canal Jimmy avec près de 225 éditions entre 1992 et 2000. Il a aussi animé des émissions spéciales comme le Marathon

Friends ou les Emmy Awards. Il a également dirigé des magazines tels que Épisode, le magazine de la culture séries, Épisodik ou encore des Mad Movies Hors-Série. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Le Prisonnier – chef d’œuvre télévisionnaire (avec Hélène Oswald). Mission : Impossible (avec Martin Winckler), Chapeau Melon & Bottes de Cuir (avec Jean-Luc Putheaud), tous deux aux éditions 8ème Art, ou encore la mini-encyclopédie Toutes les Clés : Les Séries

Télé aux éditions Hachette. On peut actuellement le retrouver via ses chroniques sur Europe 1 (dans Le Grand Direct des Médias), dans les magazines Télé 2 Semaines, Mad Movies, et VSD, ou il tient une chronique à son nom. Il était le co-concepteur et producteur de La Nuit Doctor Who, diffusée de 20h35 à 6h du matin sur France 4, ainsi que du documentaire Sherlock : l’enquête. Depuis 2010, Alain Carrazé et 8 Art Global travaillent également sur la programmation, l’organisation, et l’animation d’évènements séries télé pour Comic Con’ Paris, puis dorénavant pour le TGS et le TGS Springbreak.

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Leila Kilani / réalisatrice> Urba[Ciné] / Tanger et le cinéma marocain Née à Casablanca en 1970, Leila Kilani grandit à Tanger, la ville de sa famille, où elle passe son adolescence. Elle suit des études d’économie à Paris, obtient un DEA d’Histoire et de Civilisation de la Méditerranée, puis prépare une thèse à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Elle vit aujourd’hui entre Paris et Tanger. Journaliste indépendante depuis 1997, elle a passé plusieurs années au Moyen-Orient. Elle réalise ses premiers documentaires dans les années 2000 avec des films très remarqués : Tanger le rêve des Brûleurs (2002) sur les candidats à l’émigration vers l’Europe, Zad Moultaqa, Beyrouth retrouvé (2003), D’ici et d’ailleurs, documentaire sur la mémoire industrielle en France, ainsi que Nos lieux interdits (2008) qui rencontre un grand succès en raison de son excellente lecture cinématographique des années de plomb au Maroc. Sur la

Planche son premier long métrage de fiction a été sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2011, tourné entièrement à Tanger avec une

nouvelle vision de la ville, qui évoque le passé à travers un regard sur le présent et un questionnement sur l’avenir. Hicham Lasri / réalisateur > Urba[Ciné] / Tanger et le cinéma marocain

Révélé par ces écrits (nouvelles, théâtre, critiques de films), par une série de courts métrages, dont le tout premier, Décalage horreur, a été réalisé en 2002 dans le cadre d’une résidence d’été à la Fémis, et par sa participation active à la Film Industry, vaste projet lancé par Nabil Ayouch dans les années 2000 pour stimuler le cinéma national par la production de nombreux films dans des délais très courts, Hisham Lasri s’est ensuite tourné vers le long métrage : The

end en 2011, C’est eux les chiens en 2013, The Sea is Behind en 2014, Starve

Your Dog en 2015, Jahilia - Ici on noie les chiens en 2016, et prochainement HEADbANG LULLABY. Couronnés de succès critique, régulièrement présentés dans les festivals marocains (Marrakech, Tanger) et étrangers (Cannes, Berlin, Toronto, Dubaï), ses films se distinguent par leur drôlerie souvent proche de l’extravagance. Hisham Lasri y revendique un héritage de la « culture pop » et d’un certain cinéma américain, et établit, avec tendresse, onirisme et poésie, un constat critique sur la société marocaine. Artiste hyperactif, qui réalise en moyenne un long métrage par an en parallèle à une quantité d’autres créations audiovisuelles et littéraires, Hisham Lasri se situe à la croisée des ascendances culturelles. Son œuvre prometteuse reflète l’identité plurielle d’un pays qui

pourrait connaître de profonds bouleversements. Omar Mahfoudi / artiste (Tanger) > Urba[Ciné] / Tanger et le cinéma marocain Artiste Tangérois, peintre et vidéaste, Omar Mahfoudi livre avec une rare honnêteté sa vision des multiples

paradoxes de la société contemporaine. Il appartient à cette génération d’artistes qui a su s’approprier une réelle liberté d’expression et de mouvement, laissant de côté les chemins prudents de l’autocensure. Du film d’animation picturale en passant par la vidéo expérimentale, l’œuvre d’Omar Mahfoudi témoigne de son éclectisme. Il considère l’art comme élément vital, utilisant la peinture comme langage, comme l’expression même du souffle. C’est ce même souffle qui irrigue son travail filmique. La même exigence, le même regard abrupt, sans complaisance. Des images qui touchent, décillent les yeux de celui qui regarde.

Moumen Smihi / réalisateur > Urba[Ciné] / Tanger et le cinéma marocain

Né en 1945 à Tanger au Maroc, Moumen Smihi étudie la philosophie à Rabat, puis le cinéma à l’IDHEC, à Paris où il participe aux séminaires de Roland Barthes. Entre 1969 et 1975, il est assistant à la télévision (ORTF) en France. En 1971, il réalise son premier court métrage, Si Moh Pas-de-Chance, Grand Prix du court métrage au 3ème festival international d’expression française de Dinard en 1971. Il sera suivi par El Chergui (Le Silence violent) (1976), Les

Récits de la nuit (1982) et Caftan d’amour (1988). En 1991, il réalise en Égypte La Dame du Caire (« l’histoire d’une star égyptienne ») avec des artistes égyptiens : Yousra, Gamil Ratib, Abdelaziz Makhioun et le musicien Georges Kazazian. A partir de 2005, il réalise le premier volet d’une trilogie consacrée à Tanger, Le Gosse de Tanger, suivi, en 2008, de Les Hirondelles, les Cris de

jeunes filles des hirondelles, puis en 2012 de Tanjaoui, peines de cœur et

tourments du jeune Tanjaoui Larbi Salmi.

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Réalisation / Leïla Kilani Scénario / Leïla Kilani, Abd-El Hafed Benotman Image / Eric Devin Son / Philippe LecoeurMontage / Tina BazMusique / Wilkimix, Wilfried BlanchardInterprètes / Soufia Issami, Mouna Bahmad, Nouzha Akel, Sara BetiouiProduction / Charlotte Vincent / Aurora Films, Leïla Kilani / Socco Chico Films (Maroc), Gérald Colas / INA (France), Emmanuel Barrault / DKB Productions (France), Hanneke van der Tas / Vanderstatic (Allemagne)iSynopsis

Imane et Badia ont vingt ans. Elles sont ouvrières dans les usines de crevettes de Tanger et répètent machinalement les mêmes gestes toute la journée en rêvant d’un monde meilleur : celui des usines textiles de la zone franche où travaillent Asma et Nawal...De l’aube à la nuit la cadence est effrénée, les quatre jeunes filles traversent la ville. Temps, espace, sommeil sont rares. Leurs cinq commandements : « Je ne vole pas : je me rembourse. Je ne cam-briole pas : je récupère. Je ne trafique pas : je commerce. Je ne me prostitue pas : je m’invite. Je ne mens pas : je suis déjà ce que je serai. Je suis juste en avance sur la vérité : la mienne. ».i

Sur la plancheFrance / Maroc / Allemagne (2012)

Fiction, couleur, 106’

Biographie 

Née en 1970 à Casablanca au Maroc, Leïla Kilani suit des études d’écono-mie à Paris, obtient un DEA d’Histoire et de Civilisation de la Méditerranée, puis prépare une thèse à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Elle vit aujourd’hui entre Paris et Tanger. Journaliste indépendante depuis 1997, elle a passé plusieurs années au Moyen-Orient.Elle réalise ses premiers documen-taires dans les années 2000 avec des films très remarqués : Tanger le rêve des Brûleurs (2002) sur les candi-dats à l’émigration vers l’Europe, Zad Moultaqa, Beyrouth retrouvé (2003), D’ici et d’ailleurs, documentaire sur la mémoire industrielle en France, ainsi que Nos lieux interdits (2008). Sur la Planche a été sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2011.i

LUNDI 17 NOVEMBRE À 20H30 i

Réalisation / Jawad Rhalib Image / Jawad Rhalib, Olivier Pulinckx Son / Cyril Mossé, Blaise JadoulMontage / Jawad Rhalib, Karima EssaidiIllustration / FaharMusique / Hoba Hoba SpiritInterprètes / Hoba Hoba Spirit, Kenza Benjelloun, Khalid Jamai, Selma Maarouf, Tahani M’dmad et le mouvement du 20 févrierProduction / R&R ProductionsiSynopsis

Au Maroc, les revendications sociales ont toujours été timides, sou-vent tuées dans l’œuf. Et voilà qu’arrive le 20 février 2011... Des jeunes qu’on disait dépolitisés, mous, sans idéaux, vont, sous la bannière de ce «mouvement du 20 février», réussir à faire sortir dans la rue plusieurs centaines de milliers de Marocains, tous ha-bités par une exigence de dignité, de liberté, de justice et tous semblant refuser la peur. Après 30 ans de vide, une génération nouvelle est née.i

Le Chant des TortuesBelgique / Maroc (2013)

Documentaire, couleur, 86’

Biographie 

Jawad Rhalib, d’origine belgo-maro-caine, est diplômé en communication de l’Université catholique de Lou-vain-La-Neuve. Il s’est aussi formé à la réalisation en travaillant à la RTM (Radio télévision marocaine). Auteur, cinéaste et journaliste professionnel, il oriente son travail sur les droits de l’Homme et les questions liées à la mondialisation, le profit et le réa-lisme social. Son film El Ejido, la loi du profit, sorti en salle en Belgique et en France, en 2007, reçoit plusieurs prix dont celui du meilleur documentaire au Fespaco.Il signe ensuite Les Damnés de la mer en 2008, en compétition officielle à l’IDFA d’Amsterdam, et qui reçoit no-tamment aussi le Prix du public au Festival International du Film Vision du Réel de Nyon. En 2009, il réalise son premier court métrage de fiction, Boomerang, sélectionné au FIFF.i

LUNDI 17 NOVEMBRE À 18H i

Jawad Rhalib © ∂DR Leïla Kilani © ∂DR

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iLa Cinémathèque de Tanger défend des œuvres qui trou-vent rarement le chemin des salles de cinéma marocaines : le documentaire, le court métrage, la vidéo d’artiste. L’IMA lui ayant laissé carte blanche, ce sont des vidéos d’artiste que la Cinémathèque a souhaité mettre à l’honneur dans ce cadre. Celles-ci témoignent, en effet, de la vitalité de la création au Maroc, rares et méconnues, mais précieuses en raison de leur souci constant de prendre à bras-le-corps l’histoire mo-derne et contemporaine du pays, d’en interroger le présent et les complexités.

Le travail de Omar Mahfoudi en est un excellent exemple. Jeune Tangérois, artiste peintre vidéaste, il livre avec une rare honnêteté sa vision des multiples paradoxes de la société contemporaine. Il appartient à cette génération d’artistes qui a su s’approprier une réelle liberté d’expression et de mouve-ment, laissant de côté les chemins prudents de l’autocensure.

Du film d’animation picturale en passant par la vidéo ex-périmentale, l’œuvre de Omar Mahfoudi témoigne de son éclectisme. Il considère l’art comme élément vital, utilisant la peinture comme langage, comme l’expression même du souffle. C’est ce même souffle qui irrigue son travail fil-mique. La même exigence, le même regard abrupt, sans complaisance. Des images qui touchent, décillent les yeux de celui qui regarde.i

CARTE BLANCHE À LA CINÉMATHÈQUE DE TANGER [SUR INVITATION] i SAMEDI 15 NOVEMBRE À 20H30 iVidéos d’artiste de Omar Mahfoudi

FILMS PRÉSENTÉS  

> Obama, 0’23

> Turn, 0’55

> The Last Temptation, 0’56

> Roots, 1’03

> The Book, 1’24

> Kiss, 1’25

> Death, 1’46

> Cold Blood, 2’

> Pasos, 2’08

> Face, 2’18

> Abstraction, 2’25

> TV is a Angel, 8’

> Navegantes, 9’28

> Wind, 9’35

iEn 2007, la Cinémathèque de Tanger ouvre dans l’ancien cinéma populaire, Cinéma Rif, restauré à l’initiative d’un collectif d’artistes, en plein centre historique de la ville. Celle-ci est devenue, en 2014, une institution et un lieu unique en son genre en Afrique et un centre singulier et vivant dédié au 7ème art dans le monde arabe. Par son accueil d’un public di-versifié, attiré par une programmation offrant le meilleur des films d’Art et Essai nationaux et internationaux, Par ses propositions originales de cycles thématiques et de films du patri-moine, Par la collecte de films qui constituent son fonds d’archives, patrimoine immatériel inestimable, Par son offre d’une politique de transmission du cinéma aux jeunes, de l’école élémentaire aux lycées, Par la formation de formateurs proposée aux jeunes cinéastes, aux étudiants de cinéma, aux animateurs de ciné-club, Par ses programmations Hors les Murs qui contribuent à sa notoriété et permettent la découverte dans le monde entier de films

marocains de son fonds, la Cinémathèque est devenue le lieu vivant du renouveau de la pra-tique culturelle du cinéma pour l’épanouisse-ment de tous dans la rencontre d’un cinéma qui s’attache à valoriser les œuvres, qui sait divertir, enrichir et émanciper parce qu’il ouvre une fenêtre sur le monde.

Cette belle initiative de l’Institut du monde arabe permettra à son public de découvrir la production cinématographique contempo-raine marocaine de l’année.

Grâce à l’invitation chaleureuse de l’IMA, nous proposons, dans notre carte blanche, la décou-verte d’un autre pan de la création marocaine. Celle qui va de la beauté et de l’émotion des images d’archives à l’imagination innovante, l’humour et le dynamisme des jeunes artistes d’aujourd’hui.i

Malika ChaghalDéléguée Générale de la Cinémathèque de Tanger

La Cinémathèque de Tanger © ∂Sarah KELLER & DR

Omar Mahfoudi © DR

Omar Mahfoudi © DR

SAMEDI 15 NOVEMBRE À 20H30 i CARTE BLANCHE À LA CINÉMATHÈQUE DE TANGER [SUR INVITATION]

La Cinémathèque de Tanger : un lieu unique

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Abdellah Taïa / écrivain, cinéaste (Tanger) > Urba[Ciné] / Tanger et le cinéma marocain Issu d'une famille modeste, Abdellah Taïa étudie la littérature française à Rabat et à l’Université de Genève. En 1999, l'année de la mort du roi Hassan II, il arrive à Paris pour un doctorat en littérature française à la Sorbonne. Son séjour à Paris est matériellement difficile, mais fructueux sur le plan intellectuel ; il découvre un autre monde qui lui inspire le don de l'écriture, et découvre la peinture et le cinéma. Son premier recueil de nouvelles, Mon Maroc, paraît en 2001 aux éditions Séguier. En juin 2007, Abdellah Taïa fait la couverture du magazine marocain TelQuel sous le titre « Homosexuel, envers et contre tous ». En 2009, il publie dans le même hebdomadaire une lettre intitulée « L'homosexualité expliquée à ma mère », où il traite ouvertement de sa sexualité. Il est l'auteur de plusieurs romans dont "Le Jour du Roi" (éd. du Seuil) pour lequel il reçoit en 2010 le Prix de Flore. Depuis le début du Printemps arabe, il publie plusieurs tribunes dans des journaux français et marocains. En

2012, il réalise son premier film, "L'Armée du salut", adaptation de son troisième roman éponyme présenté à la Mostra de Venise 2013.

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