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Conseil Local de Santé Mentale : Amplepuis L’Arbresle – Tarare - Thizy Groupe Addictologie Années 2010 - 2011 - 2012

C L S M L’Arbresle - clsmatat.files.wordpress.com · 2 liste des participants au groupe addictologie p. 4 remerciements p. 5 preambule p. 6 introduction p. 7 concept d’addiction

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Conseil Local de Santé Mentale : Amplepuis – L’Arbresle – Tarare - Thizy

Groupe Addictologie

Années 2010 - 2011 - 2012

2

LISTE DES PARTICIPANTS AU GROUPE ADDICTOLOGIE p. 4

REMERCIEMENTS p. 5

PREAMBULE p. 6

INTRODUCTION p. 7

CONCEPT D’ADDICTION p. 9

1/. Etymologie p. 9

2/. Définitions p. 9

3/. Du non-usage à la dépendance p. 10

4/. Un concept en voie d’extension p. 11

LA METHODOLOGIE p. 14

1/. Cadre éthique & déontologique p. 15

2/. Le choix de la démarche p. 15

3/. Le terrain d’enquête & l’échantillon p. 17

4/. Le choix de l’outil p. 18

5/. Le questionnaire p. 18

6/. Le protocole d’enquête p. 19

RESULTATS DE L’ENQUETE p. 21

I. PROFIL DE L’ECHANTILLON p. 22

1/. Sexe ; âge et établissement d’origine p. 22

2/. Conditions de vie p. 22

3/. Loisirs p. 22

II. TELEPHONE p. 23

A. Eléments de synthèse de l’enquête p. 24

1/. Possession d’un téléphone portable p. 24

2/. Utilisation du téléphone portable p. 25

3/. Pouvoir se passer de téléphone portable p. 26

4/. Avis sur les personnes qui ne possèdent pas de téléphone portable p. 27

5/. Avis sur sa consommation de téléphone p. 28

B. Apports théoriques p. 30

III. INTERNET p. 32

A. Eléments de synthèse de l’enquête p. 33

1/. Connection internet dans la chambre p. 33

2/. Temps d’utilisation d’internet p. 33

3/. Centres d’intérêt sur internet p. 37

4/. Se passer d’internet p. 40

5/. Avis sur sa consommation d’internet p. 42

B. Apports théoriques p. 44

3

IV. JEUX VIDEO p. 48

A. Eléments de synthèse de l’enquête p. 49

1/. Possession d’une console de jeux p. 49

2/. Temps d’utilisation de la console de jeux p. 50

3/. Se passer de console de jeux p. 53

4/. Avis sur sa consommation de la console de jeux p. 54

B. Apports théoriques p. 56

V. TELEVISION p. 59

A. Eléments de synthèse de l’enquête p. 60

1/. Possession d’une télévision dans la chambre p. 60

2/. Temps passé devant la télévision p. 62

3/. Centres d’intérêt préférés p. 65

4/. Se passer de télévision p. 69

5/. Avis sur sa consommation de télévision p. 71

B. Apports théoriques p. 73

VI. AVIS PARENTAL SUR LA CONSOMMATION DES TECHNOLOGIES VIRTUELLES p. 76

A. Eléments de synthèse de l’enquête p. 77

VII. CONNAISSANCE DES RISQUES LIES A L’UTILISATION DES TECHNOLOGIES

VIRTUELLES

p. 81

A. Eléments de synthèse de l’enquête p. 82

1/. Dangers liés à l’utilisation de ces technologies p. 82

2/. Répercussions sur la santé et la vie quotidienne p. 82

3/. Interlocuteurs p. 82

4/. Apports de ces technologies p. 83

SYNTHESE CROISEE AVEC REGARD CLINIQUE p. 84

PISTES D’ACTIONS p. 86

CONCLUSION ET OUVERTURE p. 90

BIBLIOGRAPHIE p. 93

GLOSSAIRE p. 95

ANNEXES p. 97

4

MEMBRES DU GROUPE

FONCTION

MEMBRES DU GROUPE

FONCTION

AMMANN Christelle

IDE

CHS St Cyr

COUTURIER-LACHAL

Pascale

Cadre supérieur de santé

HLI Cours la Ville

ARTERO Annie

Adjointe aux affaires scolaire

Mairie Tarare

DUSSUD Thierry

Educateur spécialisé

Prévention spécialisée

BAHIDDINE Nordine

Agent dév. social

CCAS Tarare

FAYOLLE Xavier

Association La Passerelle

BARNOUX Madiana

Chargée de projets

ADES du Rhône

FLORENTIN Elisabeth

Assistante sociale

Association de La Roche

BARRE Julie

SPIP Villefranche

GADIOLET Yves

Médecin addictologue

CHG Tarare

BEAL Philippe

Conseiller municipal

Mairie Tarare

GIRARD Alayne

Les jardins de Cocagne

BENGUESMIA Nadège

Animatrice pôle éducation

Mairie Tarare

GUILLEMIN Ludovic

Assistant social

MDR L’Arbresle

BERGESE Nathalie

Infirmière ELSA

CHG Tarare

GOREINI Mustapha

IDE

CHS St Cyr

BERTHET Marie Jeanne

Educatrice spécialisée

SAVS GRIM Tarare

JOGUET Priscillia

Etudiante sociologie

Université Grenoble

BERTIAUX Béatrice

Animatrice

Point info jeunesse

KERMARREC André

Educateur

Prévention spécialisée

BONNEAU Maryse

Educatrice

Prévention spécialisée

LAUGIER Brigitte

Assistante Sociale

MDR Tarare - CPEF

BOUVARD Sylvie

Conseillère insertion

Mission Locale Tarare

MARS Bernard

Brigade Prévention de la

délinquance juvénile

BRINNEL H

Médecin chef de pôle

CH de Tarare

MESNIER Christophe

IDE - ELSA

CH Tarare

BURNICHON Jean Pierre

Cadre de santé

CHS St Cyr

MOUALA Najete

Assistante sociale

CARDINAL-THUROW

Agnès

Psychologue ELSA

CHG Tarare

MOREL Isabelle

Cadre de santé CMP L’Arbresle

CHERPIN Marie Pierre

HLI Cours la Ville

PANTEL David

Directeur EHPAD St François d’Assise

CHIZALLET Françoise

Adjointe vie quotidienne

Mairie Tarare

SAINT GAL DE PONS

Olivier

Psychologue clinicien

CHS St Cyr

COURTEBRAS Lucille

Stagiaire assistante sociale

5

Il est important de remercier tout particulièrement les élèves des collèges et lycées qui

ont bien voulu participer à cette recherche et répondre à notre questionnaire,

Ce travail n’aurait pu se réaliser sans l’aide des directeurs, des conseillers principaux

d’éducation et des équipes pédagogiques des établissements scolaires sollicités,

Un remerciement aux institutions qui ont permis aux membres du groupe du CLSM de se

consacrer à cette recherche,

Un remerciement à l’ensemble des professionnels du groupe « addictologie » du CLSM qui

ont apporté leur contribution, leurs compétences et leur temps au service de cette

enquête.

6

Le Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) rassemble, au sein d’un Comité de pilotage et à

travers des groupes de réflexion, des partenaires du milieu éducatif, hospitalier, médico-social,

associatif et des élus locaux.

Ces représentants sont issus des communes de Thizy, Amplepuis, Tarare et l’Arbresle et ont,

pour objectifs, de permettre l’émergence d’une politique de santé mentale et de tendre vers une

culture commune sur les territoires de santé.

Le CLSM a pour objectifs de :

Faciliter le décloisonnement des pratiques, la coordination des actions sanitaires,

sociales et médico-sociales,

Générer une articulation tendant vers la coordination et la coopération des différents

acteurs dans le but d’élaborer des initiatives locales,

Programmer des actions de prévention concertées sur le terrain.

Dans le cadre de la 1ère Assemblée Générale du CLSM du 17 mars 2009, des thèmes de travail

ont été retenus :

Gérontologie,

Vie sociale et vie quotidienne,

Accompagnement et accès aux soins,

Addictologie.

Chacun de ces thèmes sera à développer par un groupe de travail constitué des professionnels

intéressés par la thématique.

7

Qui n’a pas un jour souhaité être entouré de centaines d’amis et parallèlement, conserver ses

espaces d’indépendance et de solitude ? Ce monde virtuel, le web est en train de le réaliser :

nous pouvons être ensemble ou disparaitre en un simple clic !

Les TIC (technologies de l’information et de la communication) bouleversent le rapport à soi, à

l’autre et engendrent de nouveaux comportements, normes et valeurs.

Si ces modifications constituent un réel progrès eu égard à leur efficacité, les situations

problématiques se dégagent progressivement. Les écrans, tablettes, jeux vidéos et téléphones

se sont imposés dans notre quotidien : cette omniprésence n’est pas sans susciter de l’inquiétude

notamment de la part des parents qui voient leurs enfants parfois très jeunes fréquenter ces

mondes virtuels.

Ce concept très controversé de « cyberdépendance » est apparu aux Etats Unis dans les années

quatre vingt ; en France, nous parlons plus facilement d’addiction aux technologies virtuelles ou

de comportements compulsifs.

Ce qui nous amène à initier une étude sur la thématique de la « cyberdépendance » est à la fois :

une méconnaissance de ce phénomène,

une montée en charge des consultations en centre spécialisé,

une demande croissante des parents, des acteurs pédagogiques et médicosociaux.

Notre étude va nous amener à faire un état des lieux de la situation :

Est ce un phénomène médiatique ?

Qu’en est-il de l’équipement technologique des familles ?

Qu’en est-il des pratiques et usages sur nos territoires ?

Cette phase exploratoire nous a permis de repérer que certaines addictions mobilisent déjà de

nombreux professionnels de terrain.

Cependant, l’axe cyberaddiction commence à apparaître de manière prégnante sans vraiment

s’appuyer sur des ressources expertes, de données fiables sur notre territoire. Pourtant, les

conséquences sont importantes dans le cadre éducatif et familial.

Si l'on considère l'addiction, elle pose le problème de la limite, que pose toute société à une

consommation qui vient perturber l'ordre social, la cyberaddiction vient brouiller les cartes en

ouvrant la question des rapports entre la subjectivité et le virtuel, du normal et du pathologique

de manière encore plus délicate en regard avec l'individu confronté à ses limites et celles d'une

société de consommation sans frein.

8

Notre groupe s’est donc attelé à l’étude de la cyberaddiction sur le territoire du CLSM par une

démarche de diagnostic. L’objectif du groupe est de parvenir à évaluer l’utilisation des

technologies virtuelles par la population des adolescents et des jeunes adultes afin d’élaborer

des actions de prévention à engager sur ce territoire au regard du bilan réalisé.

Cette enquête a été menée à l’aide d’un questionnaire afin de recenser les équipements, les

consommations et le niveau d’information sur l’utilisation de technologies virtuelles (téléphone,

Internet, jeux vidéo, télévision) auprès d’un échantillon de 571 adolescents de 12 à 18 ans sur

les quatre communes du territoire concerné par le CLSM.

Les données ainsi collectées seront mises en regard avec d’autres recherches nationales et

européennes.

Les aspects étiologiques et les conséquences cliniques seront abordés et pourront éclairer les

professionnels concernés par notre thématique de manière à optimiser la compréhension et

l’accompagnement des adolescents en difficultés.

Cette étude réalisée par un groupe de travail du Conseil Local de Santé Mentale de

« l’Arbresle, Tarare, Amplepuis, Thizy » nous amènera à proposer des pistes d’actions et de

réflexion à l’intention des adolescents, de leur entourage familial et des acteurs locaux mais

également de partager notre analyse avec d’autres équipes intéressées par cette thématique.

9

Le terme « addiction » a pour étymologie le latin ad dicere ou ad dictus qui signifie « dit à ».

Sous l’Empire romain et au Moyen Âge, il s’agit d’une expression juridique qui est

utilisée pour signifier la mise à disposition contrainte, mise en esclavage, de la

personne endettée insolvable envers son créancier.

Par la suite, le terme a évolué dans la langue anglaise pour signifier « être vouée à »,

« s’adonner à » et autres expressions similaires, concernant essentiellement les

consommations de substances psycho actives (alcool, tabac, drogue).

Ensuite, le terme a été étendu à certains comportements qui ont un caractère

répétitif, compulsif, avec une perte de contrôle de l’individu sous la contrainte de tels

comportements :

o En 1945, Fenichel parle de « toxicomanie sans drogues ».

o En 1975, Peele et Brodsky parlent « d’addiction à l’amour ».

o Le terme est aussi utilisé pour parler des « compulsions aux jeux d’argent », des

« compulsions sexuelles ».

Depuis, le champ des « addictions comportementales » s’est largement étendu dans les domaines

de la psychiatrie, de la psychologie et psychopathologie cliniques.

« Répétition d’actes susceptibles de provoquer du plaisir mais marqués par la

dépendance à un objet matériel ou une situation recherchés et consommés avec

avidité » - Mr Pedinielli

« Processus dans lequel est réalisé un comportement qui peut avoir pour fonction de

procurer du plaisir et de soulager un malaise intérieur, et qui se caractérise par

l’échec répété de son contrôle et sa persistance en dépit des conséquences négatives »

- Aviel Goodman

« Tous les individus apprennent à manipuler leur niveau d’activation, leur humeur et

leur vécu de bien-être subjectif afin de soutenir une tonalité positive d’hédonisme (des

états de plaisir ou d’euphorie), aussi longtemps qu’ils le peuvent, dans le cadre d’une

poursuite normale du bonheur. Certains de ces états émotionnels, lorsqu’ils sont

régulièrement reproduits, deviennent des besoins acquis » - Brown (1997)

10

S. Freud utilise dans les lettres à Fliess le terme de "besoin primitif" qui est de la

condition de tout être humain dans la mesure ou l'infans est dépendant de sa mère

pour sa survie. C'est de cet état premier que s'origine l'addiction.

L’addiction consiste donc en la perte du contrôle d'un sujet : perte de sa capacité à renoncer et

donc la perte de sa liberté de s'abstenir, et ceci qu'elle prenne la forme d’une consommation de

substances psycho-actives ou rester essentiellement comportementale:

Il y a recherche permanente du plaisir afin d'éviter la souffrance.

Le besoin de l'addiction devient alors un asservissement envahissant l'individu qui ne

peut plus renoncer et est soumis à la recherche de satisfaction immédiate.

Les addictions sont caractérisées par l’abus et la permanence de la dépendance à un

comportement ou à une consommation de produits.

Les différents comportements de consommation décrits par le Professeur Parquet et le

Professeur Reynaud (1998 et 2002) sont :

1. Le non-usage : absence de consommation primaire ou secondaire, le plus souvent après une

période de mésusage (abstinence) ou d’usage

2. L’usage : consommation de produit n’entraînant pas de conséquence en matière sanitaire

3. Le mésusage recouvre :

Les usages à risques qui font le lit de l’abus et de la dépendance. Ils sont également

facteurs de gravité de la dépendance

L’usage nocif (CIM 10) : mode de consommation qui donne lieu à des dommages dans

les domaines somatiques, psychoaffectif ou sociaux avec manifestation d’un

syndrome de dépendance.

La dépendance (DSM IV) : un mode d’utilisation inappropriée d’une substance

entraînant une détresse ou un dysfonctionnement cliniquement significatif

Les critères de la dépendance selon Aviel Goodman sont :

A. Impossibilité de résister aux impulsions à réaliser ce type de comportement

B. Sensation croissante de tension précédant immédiatement le début du comportement

C. Plaisir ou soulagement pendant sa durée

D. Sensation de perte de contrôle pendant le comportement

E. Au moins 5 des 9 critères suivants :

1. Préoccupation fréquente au sujet du comportement et de sa préparation,

2. Intensité et durée des épisodes plus importantes que souhaitées à l’origine,

3. Tentatives répétées pour réduire, contrôler ou abandonner le comportement,

11

4. Temps important consacré à préparer les épisodes, à les entreprendre ou à s’en

remettre,

5. Survenue fréquente des épisodes lorsque le sujet doit accomplir des obligations

professionnelles, scolaires, universitaires, familiales ou sociales,

6. Activités sociales, professionnelles ou récréatives sacrifiées du fait du

comportement,

7. Perpétuation du comportement bien que le sujet sache qu’il cause ou aggrave un

problème persistant ou récurrent d’ordre social, financier, psychologique ou

physique,

8. Tolérance marquée : besoin d’augmenter l’intensité ou la fréquence pour obtenir

l’effet désiré, ou diminution de l’effet procuré par un comportement de même

intensité

9. Agitation ou irritabilité en cas d’impossibilité de s’adonner au comportement.

F. Certains éléments du syndrome ont duré plus d’un mois ou se sont répétés pendant une

période plus longue

Avant que n'apparaisse le concept d'addiction, rappelons le "scandale" que S. Freud mit en

exergue, en 1929, à travers la publication de son ouvrage : « Malaise dans la Civilisation » paru

aux P.U.F - pages 18/19: " Telle qu'elle nous est imposée, notre vie est trop lourde, elle nous

inflige trop de peines, de déceptions, de tâches insolubles. Pour la supporter, nous ne pouvons

nous passer de sédatifs… Ils sont peut-être de trois espèces: d'abord de fortes diversions qui

nous permettent de considérer notre misère comme peu de chose, puis des satisfactions

substitutives qui l'amoindrissent ; enfin, des stupéfiants qui nous rendent insensibles. L'un ou

l'autre de ces moyens nous est indispensable. "

A Lyon en mai 2011, lors de la conférence d'ouverture des journées de La Fédération Addiction,

le concept d'addiction se développe dans les propos de J.P. Couteron : "La question de la peur

est intimement liée au danger. Les addictions font peur parce qu’elles sont jugées dangereuses.

Le danger donc … Mais, ce n’est pas banaliser ces dangers que de rappeler que les drogues ne

sont pas que danger, elles sont aussi plaisir. Tout éducateur le sait, tout parent le sait… Ce

plaisir est aussi l’effaceur de soucis qu’avait repéré Freud, qui dans l’imaginaire collectif apporte

détente, protège de l’ennui, du stress, du mal être jusqu’à devenir nécessaire pour fonctionner,

sorte de « prothèse chimique » de nos vies quotidiennes.

Le concept d’addiction prend en compte un nombre croissant de comportements et de conduites

dont la pathologie réside dans le caractère envahissant, contraignant et remettant en jeu

l’adaptation de l’individu (risques psychologiques et physiques, sanitaires, familiaux, sociaux,

financiers, judiciaires...).

L’extension du concept d’addiction se reflète déjà en France avec le développement de

l’addictologie proposant un accompagnement pour toutes les sortes de dépendances (par ex. :

12

la création de centres addictologiques de soin et de prévention pouvant accueillir des patients

toxicomanes, alcooliques, addicts au sexe, addictés de l’Internet ou des jeux d’argent, troubles

de la conduite alimentaire...).

La littérature scientifique reflète de plus en plus cette évolution du concept d’addiction, avec

l’apparition de ses termes dérivés, tous traduits de l’anglais, et qui finiront probablement par

entrer dans nos dictionnaires : Addictif (ve), Addictivité, Addicté(e), Addictologie…. (cf.

glossaire).

Le DSM-V est encore en développement et les révisions proposées ne sont pas finales, précise

Alan Schatzberg, président de l'APA. Les critères proposés sont soumis aux critiques du public

et ils seront revus et affinés au cours des deux prochaines années. Des essais seront menés

pour tester certains des critères diagnostiques proposés dans des situations cliniques. La

publication du manuel est prévue pour mai 2013.

Les changements suivants sont notamment proposés :

Les catégories actuelles d'abus de substance et de dépendance à une substance seraient

remplacées par une nouvelle catégorie "addictions et troubles reliés". Cette catégorie inclurait

les troubles d'utilisation de substance avec chaque drogue identifiée dans sa propre catégorie.

Éliminer la catégorie de dépendance permettrait de mieux différencier le comportement de

recherche compulsive de drogue caractéristique de l'addiction et les réponses normales de

tolérance et de sevrage que certaines personnes vivent en utilisant des médicaments prescrits

qui affectent le système nerveux central.

Une nouvelle catégorie "addictions comportementales" qui n'inclut pour l'instant que le jeu

pathologique est proposée. L'inclusion d'un diagnostic d'addiction à internet dans cette

catégorie a été considérée mais le groupe de travail a considéré qu'il n'y avait pas de données

de recherche suffisantes. L'addiction à internet est plutôt incluse dans l'appendice des

diagnostics sous étude pour une inclusion éventuelle dans la prochaine édition du manuel.

Plus concrètement, les études menées par les professionnels de terrain se penchent sur la

notion de temps et le rapport au temps bien spécifique de la personne addict. Ces axes de

réflexion reprennent des données croisées qui font référence tant à la question de la

temporalité qu'à la question spatiale qui se réfère à une nouvelle donne dans la "bonne"distance

entre intimité et extimité dans la distance relationnelle cf. les travaux de Serge Tisseron à ce

sujet. A l'adolescence, étape de la vie où nous retrouvons fréquemment, nous assistons à une

confusion, un rabattement du désir sur le besoin, Ainsi nous observons une tentative de

satisfaction immédiate du désir qui s'installe en guise de vécu tentant de la sorte de substituer

le virtuel au réel. Cela conduit à une transformation de la relation au temps qui s'étire sans

satiété possible redoublant la dépendance.

C'est alors que nous pouvons dans les cas les plus sévères voir surgir l'exigence du tout, tout de

suite !

13

A l'adolescence, époque où se modifie l'organisation psychique intérieure, la relation aux autres

est parfois source d'angoisses, angoisse d'être dans ce nouvel ajustement à la réalité spatio

temporelle.

La relation au temps, au trop, au pas assez, aux différents réajustements des centres d'intérêt

qui se déplacent et laissent parfois l'individu face à l'ennui. Cet ennui que beaucoup d'entre nous

ont connus comme moments féconds, prélude à une réflexion et à une redéfinition de nos choix

et nos priorités…Moments où l'on peut être à l'écoute de ce qui fait écho en nous, nous appelle….

Ce temps n'est plus reconnu, évité, balayé comme s'il s'agissait d'une menace, il est ainsi

"maitrisé" par une réponse immédiate et sans fin par un "Ici et maintenant!" magique. Temps de

surgissement de ce qui peut se laisser désirer, si ce temps est évité, réduit le sujet ne reste

plus qu'à l'écoute de ses besoins à satisfaire dans une reprise pulsionnelle, une immédiateté que

nous est alors dictée par notre société consumériste qui tend à nous suggérer ce qui ferai la

satisfaction de nos besoins virtuels pris pour la réalisation de nos désirs.

14

15

« L’enquête est un pari : enquêter c’est parier que l’on pourra jouer avec le paradoxe de

l’observateur, que l’on saura à la fois s’en servir et s’en libérer partiellement. Il faut faire ce

pari tout en sachant qu’il ouvre sur un espace d’incertitudes aux issues partielles et

approximatives, c’est l’empirisme de l’ethnographie »

Paule Bourret, Docteur en sociologie

Université Montpellier

Le groupe de travail a inscrit sa démarche dans un cadre éthique et déontologique concernant :

le groupe de travail : groupe ouvert, respect et considération de chaque

participant, définition des modalités de travail, de la place et du rôle de chaque

membre, concertation et décision collective,

la démarche de travail : définition du thème, concertation sur la méthodologie et

les outils d’intervention, calendrier des réunions, compte-rendu de chaque

rencontre, communication systématique auprès de tous les membres du groupe.

Afin de travailler sur la thématique de la cyberaddiction, le groupe a opté pour une approche

diagnostique auprès des acteurs locaux puis des élèves des cantons : il était indispensable de

respecter l’anonymat des personnes interrogées (notamment les mineurs) afin, notamment,

d’optimiser la richesse du contenu des données.

Nous avons donc été vigilants au respect de cet anonymat pour :

Le contenu des questionnaires,

Les modalités de communication et d’accompagnement des questionnaires auprès

des élèves,

Le mode de diffusion des données dans ce rapport d’enquête.

Le champ de l’addictologie est vaste et transversal sur l’ensemble du territoire : le groupe ne

pouvait s’atteler à un travail sur l’ensemble de cette thématique.

16

Dans un premier temps, le groupe a donc limité son champ d’étude aux addictions suivantes :

alcool, drogues, cyberaddiction et troubles alimentaires pour l’ensemble de la population du

territoire du CLSM (enfants, adolescents, adultes, personnes handicapées et personnes âgées).

Il a également fait le choix d’une démarche centrée sur les réalités du territoire et en

proximité avec les intervenants locaux.

La première démarche du groupe a été de procéder à un sondage par l’envoi d’un questionnaire

auprès des acteurs du territoire du CLSM concernant :

« la prévalence de ces addictions, les ressources locales, leurs besoins et leurs

attentes »

Ce diagnostic local a été complété par ceux réalisés sur le plan régional et national afin de

permettre au groupe de définir des axes de travail.

Les résultats du sondage auprès des acteurs du territoire :

Les principales addictions rencontrées dans le cadre de leur activité :

Alcool, drogue, tabac et troubles alimentaires

Les tranches d’âges les plus concernées :

18-24 ans et 41-50 ans

Les addictions les plus difficiles à prendre en charge :

Alcool, drogue et cyberaddiction,

Les besoins en structures de prise en charge sur le territoire :

Structures de prise en charge de la cyberaddiction,

Les pistes de travail à développer localement :

Information de présentation des acteurs et structures de prise en charge des addictions à destination des professionnels et de la population,

Développement des réseaux en addictologie avec une décentralisation des offres d’accueil et de soins,

Actions d’information et de prévention à destination des jeunes,

Création d’une offre de soins pour la cyberaddiction.

17

Les résultats des enquêtes sur le plan régional et national :

Evolution des addictions :

Baisse de la consommation de cannabis au profit de la cocaïne

Baisse des addictions au produit alcool mais augmentation des alcoolisations ponctuelles et massives,

Baisse de la consommation du tabac.

Bon niveau de prise en charge pour les addictions aux produits alcool, tabac et

drogue,

Alerte sur l’augmentation des cyberaddictions observées sur toutes les

tranches d’âges avec d’importants retentissements sur la santé physique et

psychologique, la vie privée et professionnelle/scolaire des utilisateurs,

Nécessité de création de structures de prises en charge

Le Cap : seul organisme de prise en charge des cyberaddictions

sur la région du Haut Rhin avec 4 centres de soins pour une

estimation de 70 000 personnes qui seraient concernées.

Au regard de ces éléments de diagnostic, le groupe a défini le thème de travail : « La

Cyberaddiction ».

Cible choisie : les adolescents et les jeunes adultes

Action : évaluer le quotidien de ce public et ses utilisations des technologies

virtuelles,

Moyen : 1 questionnaire (en annexe) à destination des collégiens et lycéens des

cantons.

Notre groupe s’est orienté vers une démarche d’enquête auprès des élèves des 4 cantons, âgés

de 12 à 18 ans. L’objectif était d’atteindre un échantillon représentatif de cette population sur

le territoire et de recueillir leur expression à partir d’une enquête.

Le terrain d’enquête a été limité au territoire concerné par le CLSM avec une sélection de 4

établissements publics (collège et lycée) sur les 4 cantons : Amplepuis, L’Arbresle, Tarare et

Thizy.

18

L’échantillon des élèves interrogés a été déterminé comme suit :

Le questionnaire sera distribué à une classe de chaque niveau de la 6ème à la

Terminale,

Le choix de la classe sera déterminé par sa disponibilité le jour de notre diffusion,

Il a été décidé que les questionnaires seraient proposés aux élèves sur la même

demi-journée afin d'éviter les interférences entre eux - ce qui aurait nuit à la

spontanéité et à la confidentialité des réponses.

Le choix de rencontrer une classe de la 6ème à la Terminale a déterminé un nombre conséquent

d’élèves de 12 à 18 ans des deux sexes et de toutes catégories sociales (environ 700 élèves).

Plusieurs méthodes d’investigation étaient possibles dans cette démarche d’étude de la

cyberaddiction sur le territoire :

La méthode d’observation apparaissait difficile et peu appropriée,

L’analyse des textes ou des recherches a également été écartée au vu du nombre

peu significatif de documentations sur ce thème,

Les entretiens semi-directifs auraient pris un temps trop important.

Le choix d’un diagnostic par questionnaire s’est imposé car il permettait un sondage auprès d’un

échantillon significatif en limitant les interactions et influences et apportera des données

quantitatives et qualitatives.

Le questionnaire a été élaboré par les membres du groupe au cours de plusieurs réunions de

travail.

Le questionnaire devait permettre d’évaluer auprès de la population ciblée (adolescents et

jeunes adultes) :

Les équipements, les consommations et le niveau d’information sur l’utilisation de

technologies virtuelles (téléphone, Internet, jeux vidéo, télévision),

La nature et le type de consommation de ces technologies,

Le niveau de connaissance des risques liés à l’utilisation de ces technologies (du bon

usage au mésusage),

19

Le niveau de risques engagés par ces jeunes avec les impacts sur le champ de la

santé physique et psychologique, de la vie privée, familiale et scolaire,

Le niveau d'information et la qualité relationnelle des jeunes avec leur entourage

familial et social sur leur pratiques ainsi que leur capacité à s'auto évaluer. (Regard

des parents…. Capacité à faire appel …..)

Le questionnaire développe 7 questions :

1. La présentation anonyme de l’élève,

2. Les équipements en technologies à son domicile,

3. La télévision,

4. Le téléphone mobile,

5. Internet,

6. Les consoles de jeux,

7. Son avis sur ces technologies.

Le questionnaire comporte 32 questions majoritairement fermées :

Les questions fermées : elles permettent de choisir rapidement et facilitent le

dépouillement mais ne sont utilisables que sur des items simples et non impliquant.

Certaines questions sont préformées (ou à choix multiples) : ce qui oriente le choix

et permet d’obtenir des réponses plus précises dans le cadre d’un classement par

préférence.

Les questions ouvertes : elles laissent toute la liberté de réponse mais restent

difficiles à dépouiller – nous en retiendrons surtout les mots clefs.

Le questionnaire a fait l’objet de test auprès des membres du Conseil Municipal des Jeunes

de Tarare et de jeunes de certains des membres de notre groupe de travail. Cette étape de

test a permis de :

Adapter la formulation des questions et le vocabulaire utilisé,

Vérifier la pertinence des questions au regard des réponses données pour nous

permettre d’atteindre les objectifs de l’étude,

Affiner les modalités de diffusion.

L’ensemble des données des questionnaires seront traitées, après configuration, à l’aide du

logiciel SPHYNX.

Afin de pouvoir garantir de bonnes conditions d’enquête, le groupe a travaillé en étroite

collaboration avec les établissements scolaires.

Ce travail s’est construit en plusieurs étapes :

20

Présentation de notre démarche accompagnée d’un exemplaire du questionnaire :

courrier adressé aux directeurs des établissements scolaires,

Accord de principe pour notre intervention : contact téléphonique,

Définition des modalités de notre venue,

Définition des modalités de collaboration avec l’équipe enseignante des classes

sondées sur le temps de diffusion du questionnaire.

La requête auprès des établissements scolaires était de nous mettre à disposition un espace

temps d’environ une demi-heure dans une classe de chaque niveau allant de la 6ème à la 3ème et

deux classes pour les niveaux de 2nde à la Terminale (de préférence hors du temps de récréation

des élèves) :

Dix minutes de présentation avec diffusion du questionnaire,

Quinze minutes de remplissage par les adolescents,

Cinq minutes de ramassage des questionnaires,

Intervention dans toutes ces classes sur le même horaire et sur le même jour –

l’aide de l’infirmière et de l’assistante sociale serait appréciée,

Dans le souci d’un bon remplissage et de la garantie de l’anonymat, la distribution et

le ramassage des questionnaires seront effectués par un membre du CLSM en

présence de l’enseignant.

21

22

1/. ETABLISSEMENT D’ORIGINE, SEXE ET AGE

sexe

Nb % cit.

M 300 52,5%

F 271 47,5%

Total 571 100,0%

2/. CONDITIONS DE VIE Un des indicateurs de notre recherche se centrait sur la constitution de la famille en

émettant l’hypothèse qu’il pourrait y avoir un lien entre la construction de la famille et

l’utilisation des technologies virtuelles. Nous rappelons, en ce sens, que la cellule familiale a été

bouleversée par le nombre de divorces ou séparation depuis une quinzaine d’années (+45%). Une

étude INSEE sur le divorce en France en 2008 évoque le chiffre 110 000 à 120 000 par an ce

qui représente approximativement un foyer sur trois qui se sépare.

Nous n’avons pas retrouvé ces chiffres dans notre recherche ; est-ce parce que notre

population est plutôt rurale ? L’étude INSEE fait apparaître qu’on divorce plus dans les villes

qu’à la campagne .En tout état de cause, les adolescents de notre échantillon vivent pour :

80,9 % d’entre eux au sein d’une famille composée des deux parents,

13% chez un seul des parents

3% dans une famille recomposée.

Le lien supposé et avancé par certains professionnels sur les difficultés d’éducation et de suivi

(notamment avec les technologies virtuelles) des adolescents dans les familles séparées n’a pas

d’objet dans notre travail.

3/. LOISIRS

Sur l’échantillon total, 79% des élèves ont une ou plusieurs activités sportives, culturelles et de

loisirs et 21% n’ont aucune activité hormis la télévision et les jeux vidéo.

Age

Moyenne = 14,53

Médiane = 15

Mn = 10 Max = 21

Age Nombre % cit.

Moins de 12 66 11,6 %

De 12 à 13 152 26,5 %

De 14 à 15 130 22,8 %

De 16 à 17 170 29,8 %

De 18 à 19 48 8,4 %

20 ans et + 5 0,9 %

Total 571 100 %

Etablissements d’origine

Nombre % cit.

Collège Tarare 79 14 %

Lycée Tarare 161 28,5 %

Collège L’Arbresle 102 18,1 %

Lycée L’Arbresle 63 11,2 %

Collège Amplepuis 95 16,8 %

Collège Thizy 0 0

Lycée Thizy 65 11,5

Non renseigné 6

TOTAL 571 100 %

23

24

A/. ELEMENTS DE SYNTHESE DE L’ENQUETE

1/. POSSESSION D’UN TELEPHONE PORTABLE

DONNEES CHIFFREES PAR ETABLISSEMENT

Collège de Tarare :

As-tu un téléphone portable?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

58,3% 41,7% 100%

72,4% 27,6% 100%

100% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

64,6% 35,4% 100%

As-tu un téléphone portable?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

60,0% 40,0% 100%

70,6% 29,4% 100%

64,6% 35,4% 100%

Lycée de Tarare :

As-tu un téléphone portable?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

80,0% 20,0% 100%

96,6% 3,4% 100%

100% 0,0% 100%

96,9% 3,1% 100%

As-tu un téléphone portable?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

93,3% 6,7% 100%

100% 0,0% 100%

96,9% 3,1% 100%

Collège de l’Arbresle :

As-tu un téléphone portable?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

47,2% 52,8% 100%

61,0% 39,0% 100%

71,4% 28,6% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

53,9% 46,1% 100%

As-tu un téléphone portable?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

45,3% 54,7% 100%

63,3% 36,7% 100%

53,9% 46,1% 100%

Lycée de l’Arbresle :

As-tu un téléphone portable?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

75,0% 25,0% 100%

100% 0,0% 100%

100% 0,0% 100%

98,4% 1,6% 100%

As-tu un téléphone portable?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

97,4% 2,6% 100%

100% 0,0% 100%

98,4% 1,6% 100%

Collège d’Amplepuis :

As-tu un téléphone portable?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

34,1% 65,9% 100%

74,5% 25,5% 100%

100% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

56,8% 43,2% 100%

As-tu un téléphone portable?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

49,0% 51,0% 100%

65,2% 34,8% 100%

56,8% 43,2% 100%

25

Lycée de Thizy :

As-tu un téléphone portable?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

100% 0,0% 100%

98,2% 1,8% 100%

100% 0,0% 100%

98,5% 1,5% 100%

As-tu un téléphone portable?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

97,2% 2,8% 100%

100% 0,0% 100%

98,5% 1,5% 100%

DONNEES CHIFFREES SUR L’ECHANTILLON TOTAL

As-tu un téléphone portable?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

46,9% 53,1% 100%

70,3% 29,7% 100%

97,1% 2,9% 100%

100% 0,0% 100%

78,5% 21,5% 100%

As-tu un téléphone portable?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

73,7% 26,3% 100%

83,8% 16,2% 100%

78,5% 21,5% 100%

La majorité des élèves possède un téléphone portable : 78,5% de réponses positives contre

21,5%.

On observe une progression croissante liée à l’âge lorsque l’on s’arrête sur la question de la

possession d’un téléphone portable. S’ils sont 46,9% à en avoir un à moins de 13ans, ils sont déjà

97,1% entre 15 et 18 ans.

Cependant, il est à noter ici que les filles sont les plus nombreuses à détenir un moyen de

communication avec 83,8% contre 73,7% des garçons. Cet écart de 10% pourrait indiquer que le

portable pour les filles est devenu aussi un outil sécuritaire de surveillance de la part des

parents.

Il n’y a pas d’écart significatif entre les différents sites.

2/. UTILISATION DU TELEPHONE PORTABLE

DONNEES CHIFFREES SUR L’ECHANTILLON TOTAL

consommation de telephone

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

42,8% 33,1% 9,0% 3,4% 100%

25,8% 36,7% 21,1% 10,9% 100%

15,6% 32,0% 32,8% 18,0% 100%

13,2% 35,8% 28,3% 22,6% 100%

24,7% 33,7% 23,6% 13,1% 100%

consommation de telephone

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

30,7% 35,3% 19,7% 7,7% 100%

18,1% 32,1% 27,7% 19,2% 100%

24,7% 33,7% 23,6% 13,1% 100%

La majorité, soit 33,7% des personnes interrogées estiment leur consommation téléphonique

comme normale. Cependant beaucoup d’autres considèrent également leur consommation

26

excessive (13,1%), et ce surtout parmi les filles et les élèves de 15 ans et plus. Les garçons et

les moins de 15 ans en revanche s’estiment surtout dans la moyenne, voir ayant une

consommation téléphonique faible.

3/. POUVOIR SE PASSER DE TELEPHONE

DONNEES CHIFFREES PAR ETABLISSEMENT

Collège de Tarare :

se passer de téléphone

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

22,9% 33,3% 100%

34,5% 41,4% 100%

0,0% 100% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

27,8% 36,7% 100%

se passer de téléphone

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

28,9% 33,3% 100%

26,5% 41,2% 100%

27,8% 36,7% 100%

Lycée de Tarare :

se passer de téléphone

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

20,0% 40,0% 100%

17,6% 80,7% 100%

16,2% 83,8% 100%

17,4% 80,1% 100%

se passer de téléphone

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

18,7% 76,0% 100%

16,3% 83,7% 100%

17,4% 80,1% 100%

Collège de l’Arbresle :

se passer de téléphone

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

17,0% 26,4% 100%

14,6% 43,9% 100%

14,3% 57,1% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

16,7% 35,3% 100%

se passer de téléphone

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

11,3% 30,2% 100%

22,4% 40,8% 100%

16,7% 35,3% 100%

Lycée de l’Arbresle :

se passer de téléphone

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

25,0% 75,0% 100%

21,2% 76,9% 100%

14,3% 85,7% 100%

20,6% 77,8% 100%

se passer de téléphone

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

31,6% 65,8% 100%

4,2% 95,8% 100%

20,6% 77,8% 100%

Collège d’Amplepuis :

se passer de téléphone

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

22,7% 22,7% 100%

17,0% 59,6% 100%

25,0% 75,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

20,0% 43,2% 100%

se passer de téléphone

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

14,3% 38,8% 100%

26,1% 47,8% 100%

20,0% 43,2% 100%

27

Lycée de Thizy :

se passer de téléphone

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 100% 100%

17,9% 80,4% 100%

25,0% 75,0% 100%

18,5% 80,0% 100%

se passer de téléphone

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

22,2% 77,8% 100%

13,8% 82,8% 100%

18,5% 80,0% 100%

DONNEES CHIFFREES SUR L’ECHANTILLON TOTAL

se passer de téléphone

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

20,7% 27,6% 100%

20,3% 50,8% 100%

19,3% 78,3% 100%

17,0% 83,0% 100%

19,9% 59,4% 100%

se passer de téléphone

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

20,7% 54,0% 100%

19,2% 65,3% 100%

19,9% 59,4% 100%

Majoritairement, les élèves déclarent à 59,4% ne pas pouvoir se passer de leur téléphone

portable. Et ce de plus en plus en grandissant : s’ils sont 27,6% à ne pas pouvoir s’en passer à

moins de 13 ans, ils sont 83% à l’âge de 18 ans et plus.

Les filles ont plus de mal à accepter de se passer de portable : 10 % de plus.

Les réponses ne diffèrent pas selon les sites et se renforcent dans la négative au fil des âges,

d’où des pourcentages de réponses négatives plus importantes au sein des lycées.

4/. AVIS SUR LES PERSONNES QUI NE POSSEDENT PAS DE TELEPHONE

Les élèves n’ont pas émis d’avis particulier en réponse à cette question – les observations que

l’on retrouve le plus fréquemment sur les élèves qui ne possèdent pas de téléphone portable sont

les suivantes :

« Ils font comme ils veulent »

« Ils n’ont pas de chance »

« Ce n’est pas grave »

« C’est leur choix ou celui de leurs parents ».

28

5/. AVIS SUR SA CONSOMMATION DE TELEPHONE

DONNEES CHIFFREES PAR ETABLISSEMENT

Collège de Tarare :

consommation de telephone

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

37,5% 39,6% 6,3% 8,3% 100%

20,7% 62,1% 3,4% 10,3% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 100% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

30,4% 48,1% 5,1% 10,1% 100%

consommation de telephone

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

35,6% 44,4% 4,4% 6,7% 100%

23,5% 52,9% 5,9% 14,7% 100%

30,4% 48,1% 5,1% 10,1% 100% Lycée de Tarare :

consommation de telephone

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

20,0% 20,0% 20,0% 20,0% 100%

11,8% 31,1% 33,6% 22,7% 100%

10,8% 40,5% 24,3% 24,3% 100%

11,8% 32,9% 31,1% 23,0% 100%

consommation de telephone

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

17,3% 36,0% 32,0% 12,0% 100%

7,0% 30,2% 30,2% 32,6% 100%

11,8% 32,9% 31,1% 23,0% 100% Collège de l’Arbresle :

consommation de telephone

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

47,2% 34,0% 7,5% 0,0% 100%

24,4% 34,1% 22,0% 9,8% 100%

28,6% 14,3% 28,6% 14,3% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

37,3% 32,4% 14,7% 4,9% 100%

consommation de telephone

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

41,5% 32,1% 13,2% 1,9% 100%

32,7% 32,7% 16,3% 8,2% 100%

37,3% 32,4% 14,7% 4,9% 100% Lycée de l’Arbresle :

consommation de telephone

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

25,0% 0,0% 25,0% 50,0% 100%

19,2% 28,8% 36,5% 11,5% 100%

14,3% 14,3% 42,9% 28,6% 100%

19,0% 25,4% 36,5% 15,9% 100%

29

consommation de telephone

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

28,9% 23,7% 31,6% 13,2% 100%

4,2% 29,2% 41,7% 20,8% 100%

19,0% 25,4% 36,5% 15,9% 100% Collège d’Amplepuis :

consommation de telephone

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

43,2% 25,0% 13,6% 2,3% 100%

31,9% 25,5% 31,9% 8,5% 100%

0,0% 50,0% 50,0% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

35,8% 26,3% 24,2% 5,3% 100%

consommation de telephone

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

38,8% 26,5% 18,4% 2,0% 100%

32,6% 26,1% 30,4% 8,7% 100%

35,8% 26,3% 24,2% 5,3% 100% Lycée de Thizy :

consommation de telephone

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 100% 0,0% 0,0% 100%

17,9% 39,3% 26,8% 16,1% 100%

25,0% 37,5% 25,0% 12,5% 100%

18,5% 40,0% 26,2% 15,4% 100%

consommation de telephone

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

25,0% 52,8% 11,1% 11,1% 100%

10,3% 24,1% 44,8% 20,7% 100%

18,5% 40,0% 26,2% 15,4% 100%

DONNEES CHIFFREES SUR L’ECHANTILLON TOTAL

consommation de telephone

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

42,8% 33,1% 9,0% 3,4% 100%

25,8% 36,7% 21,1% 10,9% 100%

15,6% 32,0% 32,8% 18,0% 100%

13,2% 35,8% 28,3% 22,6% 100%

24,7% 33,7% 23,6% 13,1% 100%

La majorité, soit 33,7% des personnes interrogées estiment leur consommation téléphonique

comme normale. Cependant beaucoup d’autres considèrent leur consommation comme excessive

(13,1%), et ce surtout parmi les filles et les élèves de 15 ans et plus.

Les garçons et les moins de 15 ans en revanche s’estiment surtout dans la moyenne, voir ayant

une consommation téléphonique faible.

30

B /. APPORTS THEORIQUES

Regards croisés avec des études nationales et internationales (wallonnes, suisses, américaines)

Nos données laissent apparaitre une certaine cohérence avec d’autres études.

L’ EQUIPEMENT :

Une étude INSEE 2010 évoque 64 millions de puces téléphone en circulation ce qui

en rapport avec le taux démographique de la population française (65 millions)

laisse à penser un taux d’équipement de + de 95% chez les adolescents,

L’Agence Régionale de l’Environnement de Haute Normandie (2010) évoque que la

moitié de la population mondiale est équipée d’un téléphone portable. Le taux de

croissance annuelle est de 5,4% (source INSEE). La France est au 5éme rang au

niveau de l’équipement en Europe derrière la Russie, l’Allemagne, l’Italie et la

Grande Bretagne.

L’IMPACT FINANCIER :

Par rapport à l’usage et au développement des technologies, la durée de vie d’un téléphone

portable diminue constamment. Pour les adolescents, elle est de 10 mois (12/17 ans) et de 33

mois (+de 60 ans) pour une moyenne générale de 20 mois : ce qui peut induire un usage plus

intensif ou un renouvellement (mode, nouvelles technologies) chez les adolescents.

Les adolescents auraient déjà en moyenne 5 portables à leur actif depuis l’apparition de ce

support. Le budget est une charge de plus en plus conséquente pour les familles sachant que les

adolescents sont équipés de plus en plus jeunes (12ans en moyenne). Le budget annuel du

portable pour une famille est passé de 1,3% à 6,2% de 1960 à 2009 et est en augmentation de

12 ; 5% sur ces 5 dernières années.

L’ARSEP a évalué ce budget :

Chez 65% des ados le budget moyen est de 20 euros et chez les plus jeunes ce forfait

est prépayé (carte)

Dans la population générale :

o 37% des utilisateurs ont un forfait à 20 euros

o 27% des utilisateurs ont un forfait de 21 à 30 euros

o 19% des utilisateurs ont un forfait de 31 à 45 euros

o 17% des utilisateurs ont un forfait de + de 45 euros

31

L’UTILISATION DU TELEPHONE PORTABLE :

Une recherche américaine (Kaiser family fondation de janvier 2011) montre que la possession

d’un portable est passée en 5 ans de 39% à 78% et seuls 3 adolescents sur 10 se sont vus

imposer des règles d’utilisation !). La même étude démontre que 96% des adolescents

communiquent au moins une fois par semaine avec un ami.

L’utilisation du téléphone est plus importante (comme dans nos données) chez les filles et

surtout axée sur les SMS.

L’ARCEP (Autorité des télécommunications électroniques et postes) émet des chiffres :

2 milliards de SMS échangés en France au dernier trimestre 2009 soit 63%

d’augmentation par rapport à 2008 et le 5 avril 2012 l'ARCEP annonce pour la

France 41 milliards de SMS au 4ème trimestre 2011.

ces SMS génèrent à eux seuls 1,2 milliards de revenus.

En 2010 : 200 000 sms sont émis par seconde dans le monde.

Le portable traduit un effet de génération et un effet d’âge. Les adolescents ont une maitrise

du support :

ils téléchargent (jeux/logos et sonneries)

seuls 10% à l’heure actuelle naviguent sur le net avec leur portable

7% l’utilisent pour la messagerie et l’agenda.

Au vu de la rapidité de l’évolution de cette technologie, sa convivialité (I Phone 4) et l’avancée

des applications (télévision), le portable devient incontournable. On parle d’enfants qui, dès la

maternelle, seraient en possession de cet objet culte !

Paradoxalement, les adolescents que nous avons interrogés sont peu critiques voir indifférents

à l’égard de ceux qui n’ont pas de portable.

LES IMPACTS LIES A L’UTILISATION DU TELEPHONE PORTABLE

Les messages SMS (Short Message Service) : ce langage s’est développé en créant une

véritable identité communautaire (Jeun’s). La réduction des mots à sa plus simple

expression (souvent phonétique) a une incidence sur l’orthographe et peut contaminer la

langue écrite.

Il y a peu d’étude et elles sont contradictoires : les unes expriment un déficit en

orthographe et d’autres montrent un développement cognitif et un attrait pour

l’expression et la créativité.

Il faut préciser que la contraction des mots SMS (Short Message Service) était à la base

une économie financière du nombre de lettre et donc du coût du SMS ; ce langage est

resté malgré l’arrivée des sms illimités !

Les études sur la dangerosité des ondes émises laissent un flou sur les résultats. Les

opérateurs se font discrets - les années à venir nous permettront d’éclaircir cette

question.

32

33

A/. ELEMENTS DE SYNTHESE DE L’ENQUETE

1/. CONNECTION INTERNET DANS LA CHAMBRE

DONNEES CHIFFREES PAR ETABLISSEMENT

Collège de Tarare :

connexion internet dans la chambre

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

37,5% 62,5% 100%

51,7% 41,4% 100%

0,0% 100% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

43,0% 54,4% 100%

connexion internet dans la chambre

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

55,6% 42,2% 100%

26,5% 70,6% 100%

43,0% 54,4% 100%

Lycée de Tarare :

connexion internet dans la chambre

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 100% 100%

60,5% 37,0% 100%

70,3% 27,0% 100%

60,9% 36,6% 100%

connexion internet dans la chambre

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

68,0% 28,0% 100%

54,7% 44,2% 100%

60,9% 36,6% 100%

Collège de l’Arbresle :

connexion internet dans la chambre

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

34,0% 62,3% 100%

26,8% 70,7% 100%

28,6% 71,4% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

30,4% 66,7% 100%

connexion internet dans la chambre

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

26,4% 69,8% 100%

34,7% 63,3% 100%

30,4% 66,7% 100%

Lycée de l’Arbresle :

connexion internet dans la chambre

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

50,0% 50,0% 100%

63,5% 36,5% 100%

100% 0,0% 100%

66,7% 33,3% 100%

connexion internet dans la chambre

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

60,5% 39,5% 100%

75,0% 25,0% 100%

66,7% 33,3% 100%

Collège d’Amplepuis :

connexion internet dans la chambre

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

27,3% 72,7% 100%

29,8% 70,2% 100%

0,0% 100% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

27,4% 72,6% 100%

connexion internet dans la chambre

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

30,6% 69,4% 100%

23,9% 76,1% 100%

27,4% 72,6% 100%

34

Lycée de Thizy :

connexion internet dans la chambre

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 100% 100%

64,3% 33,9% 100%

62,5% 37,5% 100%

63,1% 35,4% 100%

connexion internet dans la chambre

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

61,1% 36,1% 100%

65,5% 34,5% 100%

63,1% 35,4% 100%

Les élèves dans la tranche d’âge 13-15 ans du collège de Tarare sont plus nombreux à être

équipés d’une connexion internet dans la chambre, à hauteur de 51,7%, pour 26,8% dans la même

tranche d’âge au collège de l’Arbresle et 29,8% pour le collège d’Amplepuis. Il semblerait

qu'internet soit utilisé comme un moyen de désenclavement, de lutte contre l'isolement.

DONNEES CHIFFREES SUR L’ECHANTILLON TOTAL

connexion internet dans la chambre

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

50,3% 47,3% 100%

45,4% 53,5% 100%

48,1% 50,2% 100%

connexion internet dans la chambre

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

33,1% 65,5% 100%

32,8% 64,8% 100%

59,8% 38,5% 100%

71,7% 26,4% 100%

48,1% 50,2% 100%

L’étude de l’échantillon total révèle que, d’une manière générale, les garçons ont plus souvent une

connexion internet dans leur chambre que les filles. Cependant, ces écarts restent serrés avec

50,3% pour les garçons contre 45,4% pour les filles.

La variable explicative du sexe n’est donc pas à considérer dans ces deux cas comme

proprement significative.

Ce qui est beaucoup plus intéressant à observer reste la variable de l’âge des personnes

interrogées. On constate ainsi que plus ces jeunes avancent dans l’âge, plus ils sont disposés à

posséder dans leur chambre ces NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la

Communication).

En effet, les moins de 13 ans sont 33,1% à avoir internet dans leur chambre, tandis que la

tranche d’âge correspondant aux 18 ans et plus est de 71,7%.

35

2/. TEMPS D’UTILISATION D’INTERNET

DONNEES CHIFFREES PAR ETABLISSEMENT

Collège de Tarare :

temps passé sur internet / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

4,2% 33,3% 20,8% 31,3% 6,3% 0,0% 2,1% 100%

0,0% 20,7% 27,6% 20,7% 13,8% 10,3% 3,4% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 100% 0,0% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

2,5% 27,8% 24,1% 26,6% 10,1% 3,8% 2,5% 100%

temps passé sur internet / semaine

sexe

Masculi n

Feminin

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

4,4% 24,4% 17,8% 28,9% 13,3% 6,7% 4,4% 100%

0,0% 32,4% 32,4% 23,5% 5,9% 0,0% 0,0% 100%

2,5% 27,8% 24,1% 26,6% 10,1% 3,8% 2,5% 100%

Lycée de Tarare :

temps passé sur internet / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 20,0% 0,0% 60,0% 20,0% 0,0% 0,0% 100%

0,0% 16,8% 25,2% 26,1% 16,0% 5,9% 9,2% 100%

2,7% 13,5% 32,4% 21,6% 13,5% 5,4% 10,8% 100%

0,6% 16,1% 26,1% 26,1% 15,5% 5,6% 9,3% 100%

temps passé sur internet / semaine

sexe

Masculi n

Feminin

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

0,0% 16,0% 26,7% 20,0% 13,3% 8,0% 16,0% 100%

1,2% 16,3% 25,6% 31,4% 17,4% 3,5% 3,5% 100%

0,6% 16,1% 26,1% 26,1% 15,5% 5,6% 9,3% 100%

Collège de l’Arbresle :

temps passé sur internet / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

9,4% 47,2% 17,0% 15,1% 9,4% 1,9% 0,0% 100%

2,4% 34,1% 29,3% 17,1% 4,9% 2,4% 9,8% 100%

0,0% 14,3% 14,3% 14,3% 14,3% 42,9% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

5,9% 39,2% 22,5% 15,7% 7,8% 4,9% 3,9% 100%

temps passé sur internet / semaine

sexe

Masculi n

Feminin

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

1,9% 41,5% 22,6% 11,3% 11,3% 5,7% 5,7% 100%

10,2% 36,7% 22,4% 20,4% 4,1% 4,1% 2,0% 100%

5,9% 39,2% 22,5% 15,7% 7,8% 4,9% 3,9% 100%

Lycée de l’Arbresle :

temps passé sur internet / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 0,0% 50,0% 0,0% 0,0% 25,0% 25,0% 100%

0,0% 21,2% 28,8% 30,8% 9,6% 1,9% 7,7% 100%

0,0% 0,0% 28,6% 42,9% 14,3% 14,3% 0,0% 100%

0,0% 17,5% 30,2% 30,2% 9,5% 4,8% 7,9% 100%

36

temps passé sur internet / semaine

sexe

Masculi n

Feminin

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

0,0% 18,4% 26,3% 26,3% 7,9% 7,9% 13,2% 100%

0,0% 16,7% 37,5% 33,3% 12,5% 0,0% 0,0% 100%

0,0% 17,5% 30,2% 30,2% 9,5% 4,8% 7,9% 100%

Collège d’Amplepuis :

temps passé sur internet / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

6,8% 59,1% 20,5% 4,5% 2,3% 2,3% 0,0% 100%

4,3% 34,0% 23,4% 23,4% 0,0% 10,6% 4,3% 100%

0,0% 25,0% 50,0% 25,0% 0,0% 0,0% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

5,3% 45,3% 23,2% 14,7% 1,1% 6,3% 2,1% 100%

temps passé sur internet / semaine

sexe

Masculi n

Feminin

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

4,1% 51,0% 20,4% 10,2% 2,0% 6,1% 2,0% 100%

6,5% 39,1% 26,1% 19,6% 0,0% 6,5% 2,2% 100%

5,3% 45,3% 23,2% 14,7% 1,1% 6,3% 2,1% 100%

Lycée de Thizy :

temps passé sur internet / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 0,0% 100% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 100%

0,0% 35,7% 28,6% 17,9% 10,7% 0,0% 7,1% 100%

25,0% 12,5% 25,0% 12,5% 12,5% 0,0% 12,5% 100%

3,1% 32,3% 29,2% 16,9% 10,8% 0,0% 7,7% 100%

temps passé sur internet / semaine

sexe

Masculi n

Feminin

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

5,6% 33,3% 30,6% 13,9% 5,6% 0,0% 11,1% 100%

0,0% 31,0% 27,6% 20,7% 17,2% 0,0% 3,4% 100%

3,1% 32,3% 29,2% 16,9% 10,8% 0,0% 7,7% 100%

Au vu du nombre de tranches horaires concernées par le questionnaire, il est assez complexe

d’effectuer des comparaisons. Aussi, nous ne relèverons que les chiffres qui semblent

émergents au regard des âges différents.

Dans la tranche horaire de 1h à 5h, les élèves de moins de 13 ans sont les plus nombreux à

passer ce temps sur internet, soit 46,2% : 33,3% pour le collège de Tarare, 47,2% pour le

collège de l’Arbresle et 59,1% pour le collège d’Amplepuis.

Dans la tranche d’âge 13-15 ans, 26,6% de l’échantillon global passent entre 5 à 10 heures de

leur temps sur internet : 27.6% au collège de Tarare, 29,3% au collège de l’Arbresle et 23,4%

au collège de Thizy.

Les chiffres les plus significatifs dans la tranche d’âge 15-18 ans sont :

Tranche horaire 5 à 10 heures : 26,1% au Lycée de Tarare, 28,6% au lycée de Thizy, et

Tranche horaire de 10 à 20 heures : 30,8% au Lycée de l’Arbresle.

37

DONNEES CHIFFREES SUR L’ECHANTILLON TOTAL

temps passé sur internet / semaine

sexe

Masculi n

Feminin

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

5,6% 33,3% 30,6% 13,9% 5,6% 0,0% 11,1% 100%

0,0% 31,0% 27,6% 20,7% 17,2% 0,0% 3,4% 100%

3,1% 32,3% 29,2% 16,9% 10,8% 0,0% 7,7% 100%

temps passé sur internet / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 0,0% 100% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 100%

0,0% 35,7% 28,6% 17,9% 10,7% 0,0% 7,1% 100%

25,0% 12,5% 25,0% 12,5% 12,5% 0,0% 12,5% 100%

3,1% 32,3% 29,2% 16,9% 10,8% 0,0% 7,7% 100%

L’essentiel des personnes interrogées passent entre 1h et 10h par semaine sur internet, soit

54,3%. Beaucoup y passent cependant jusqu’à 20h par semaine ce qui représente 21,7% de ces

adolescents. Il est à noter que 3% n’utilisent jamais internet.

Les garçons sont de plus grands utilisateurs que les filles notamment au-delà de 10h d’utilisation

par semaine.

Il apparaît que plus ces jeunes avancent dans l’âge, plus ils ont une utilisation régulière

d’internet. Ainsi, nous pouvons lire que 46,2% des moins de 13 ans passent entre 1h et 5h par

semaine sur le net contre 11,3% des 18 ans et plus. Tandis que les moins de 13 ans sont 6,2% à

passer entre 20h et 30h sur le Web contre 13,2% des plus de 18 ans.

3/. CENTRES D’INTERET SUR INTERNET

DONNEES CHIFFREES PAR ETABLISSEMENT Collège de Tarare :

centres d'intérêt sur internet

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

info documentation chat (MSN) messagerie sites de partage(facebook,

twiter)

sexe jeux en ligne achats en ligne autre TOTAL

22,9% 45,8% 54,2% 39,6% 37,5% 12,5% 79,2% 6,3% 0,0% 100%

24,1% 44,8% 69,0% 41,4% 65,5% 27,6% 58,6% 20,7% 0,0% 100%

0,0% 100% 100% 100% 100% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

22,8% 46,8% 60,8% 41,8% 48,1% 17,7% 69,6% 11,4% 0,0% 100%

centres d'intérêt sur internet

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

info documentation chat (MSN) messagerie sites departage

(facebook,twiter)

sexe jeux en ligne achats en ligne autre TOTAL

24,4% 37,8% 57,8% 35,6% 46,7% 31,1% 75,6% 17,8% 0,0% 100%

20,6% 58,8% 64,7% 50,0% 50,0% 0,0% 61,8% 2,9% 0,0% 100%

22,8% 46,8% 60,8% 41,8% 48,1% 17,7% 69,6% 11,4% 0,0% 100%

38

Lycée de Tarare :

centres d'intérêt sur internet

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

info documentation chat (MSN) messagerie sites de partage(facebook,

twiter)

sexe jeux en ligne achats en ligne autre TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

40,0% 100% 40,0% 60,0% 100% 0,0% 60,0% 20,0% 0,0% 100%

42,9% 61,3% 77,3% 58,0% 85,7% 10,9% 30,3% 44,5% 3,4% 100%

59,5% 67,6% 78,4% 73,0% 75,7% 21,6% 37,8% 48,6% 0,0% 100%

46,6% 64,0% 76,4% 61,5% 83,9% 13,0% 32,9% 44,7% 2,5% 100%

centres d'intérêt sur internet

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

info documentation chat (MSN) messagerie sites de partage(facebook,

twiter)

sexe jeux en ligne achats en ligne autre TOTAL

54,7% 58,7% 77,3% 68,0% 81,3% 25,3% 54,7% 44,0% 2,7% 100%

39,5% 68,6% 75,6% 55,8% 86,0% 2,3% 14,0% 45,3% 2,3% 100%

46,6% 64,0% 76,4% 61,5% 83,9% 13,0% 32,9% 44,7% 2,5% 100%

Collège de l’Arbresle :

centres d'intérêt sur internet

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

info documentation chat (MSN) messagerie sites de partage(facebook,

twiter)

sexe jeux en ligne achats en ligne autre TOTAL

20,8% 54,7% 77,4% 41,5% 56,6% 5,7% 66,0% 17,0% 0,0% 100%

19,5% 36,6% 80,5% 48,8% 46,3% 24,4% 65,9% 19,5% 0,0% 100%

0,0% 42,9% 85,7% 28,6% 57,1% 14,3% 57,1% 0,0% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

18,6% 47,1% 78,4% 43,1% 52,0% 13,7% 65,7% 16,7% 0,0% 100%

centres d'intérêt sur internet

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

info documentation chat (MSN) messagerie sites de partage(facebook,

twiter)

sexe jeux en ligne achats en ligne autre TOTAL

18,9% 41,5% 73,6% 39,6% 45,3% 20,8% 77,4% 20,8% 0,0% 100%

18,4% 53,1% 83,7% 46,9% 59,2% 6,1% 53,1% 12,2% 0,0% 100%

18,6% 47,1% 78,4% 43,1% 52,0% 13,7% 65,7% 16,7% 0,0% 100%

Lycée de l’Arbresle :

centres d'intérêt sur internet

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

info documentation chat (MSN) messagerie sites de partage(facebook,

twiter)

sexe jeux en ligne achats en ligne autre TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 25,0% 75,0% 25,0% 25,0% 50,0% 75,0% 0,0% 0,0% 100%

36,5% 63,5% 63,5% 55,8% 71,2% 26,9% 32,7% 17,3% 0,0% 100%

42,9% 57,1% 57,1% 42,9% 85,7% 42,9% 57,1% 28,6% 0,0% 100%

34,9% 60,3% 63,5% 52,4% 69,8% 30,2% 38,1% 17,5% 0,0% 100%

centres d'intérêt sur internet

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

info documentation chat (MSN) messagerie sites de partage(facebook,

twiter)

sexe jeux en ligne achats en ligne autre TOTAL

36,8% 52,6% 57,9% 47,4% 63,2% 36,8% 50,0% 15,8% 0,0% 100%

33,3% 70,8% 70,8% 62,5% 79,2% 20,8% 20,8% 20,8% 0,0% 100%

34,9% 60,3% 63,5% 52,4% 69,8% 30,2% 38,1% 17,5% 0,0% 100%

39

Collège d’Amplepuis :

centres d'intérêt sur internet

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

info documentation chat (MSN) messagerie sites de partage(facebook,

twiter)

sexe jeux en ligne achats en ligne autre TOTAL

20,5% 72,7% 61,4% 27,3% 40,9% 0,0% 56,8% 4,5% 0,0% 100%

36,2% 80,9% 78,7% 44,7% 66,0% 4,3% 57,4% 25,5% 0,0% 100%

25,0% 75,0% 75,0% 75,0% 100% 0,0% 0,0% 25,0% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

28,4% 76,8% 70,5% 37,9% 55,8% 2,1% 54,7% 15,8% 0,0% 100%

centres d'intérêt sur internet

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

info documentation chat (MSN) messagerie sites de partage(facebook,

twiter)

sexe jeux en ligne achats en ligne autre TOTAL

28,6% 69,4% 69,4% 34,7% 46,9% 4,1% 65,3% 20,4% 0,0% 100%

28,3% 84,8% 71,7% 41,3% 65,2% 0,0% 43,5% 10,9% 0,0% 100%

28,4% 76,8% 70,5% 37,9% 55,8% 2,1% 54,7% 15,8% 0,0% 100%

Lycée de Thizy :

centres d'intérêt sur internet

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

info documentation chat (MSN) messagerie sites de partage(facebook,

twiter)

sexe jeux en ligne achats en ligne autre TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 0,0% 100% 0,0% 100% 100% 100% 0,0% 0,0% 100%

39,3% 60,7% 76,8% 57,1% 85,7% 28,6% 35,7% 30,4% 1,8% 100%

37,5% 50,0% 62,5% 37,5% 62,5% 37,5% 37,5% 50,0% 0,0% 100%

38,5% 58,5% 75,4% 53,8% 83,1% 30,8% 36,9% 32,3% 1,5% 100%

centres d'intérêt sur internet

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

info documentation chat (MSN) messagerie sites de partage(facebook,

twiter)

sexe jeux en ligne achats en ligne autre TOTAL

36,1% 58,3% 77,8% 55,6% 72,2% 44,4% 52,8% 27,8% 2,8% 100%

41,4% 58,6% 72,4% 51,7% 96,6% 13,8% 17,2% 37,9% 0,0% 100%

38,5% 58,5% 75,4% 53,8% 83,1% 30,8% 36,9% 32,3% 1,5% 100%

D’un point du vue global, ce sont les Chat (MSN) qui occupent majoritairement l’intérêt de

jeunes sur internet (72%), suivi de la fréquentation des réseaux sociaux (Facebook, Twitter)

pour 66,4% des répondants, et de la recherche de documentation : 60% des réponses obtenues.

Concernant cette dernière catégorie, les élèves des lycées sont les plus concernés, notamment

celui de Tarare, ou 64% des élèves font des recherches de documentaires sur internet, contre

58,5% au lycée de Thizy.

DONNEES CHIFFREES SUR L’ECHANTILLON TOTAL

centres d'intérêt sur internet

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

info documentation chat (MSN) messagerie sites de partage(facebook,

twiter)

sexe jeux en ligne achats en ligne autre TOTAL

21,4% 57,2% 64,8% 36,6% 45,5% 6,2% 67,6% 9,7% 0,0% 100%

27,3% 57,0% 75,0% 44,5% 59,4% 18,0% 61,7% 21,1% 0,0% 100%

38,9% 61,9% 75,0% 56,6% 81,6% 18,9% 32,4% 33,2% 2,0% 100%

52,8% 64,2% 71,7% 62,3% 73,6% 26,4% 39,6% 47,2% 0,0% 100%

33,0% 60,0% 72,0% 49,3% 66,4% 16,1% 48,6% 25,7% 0,9% 100%

40

centres d'intérêt sur internet

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

info documentation/ recherche/ trav

ail scolaire

chat (MSN) messagerie sites de par tage(facebook,

twiter)

sexe jeux en ligne achats en ligne autre TOTAL

35,0% 53,7% 70,0% 48,0% 60,3% 26,0% 62,7% 26,3% 1,0% 100%

31,0% 66,8% 74,2% 50,9% 73,1% 5,2% 33,2% 25,1% 0,7% 100%

33,0% 60,0% 72,0% 49,3% 66,4% 16,1% 48,6% 25,7% 0,9% 100%

L’essentiel de l’utilisation d’internet passe par le chat et les sites de partages dont les élèves

sont respectivement 72% et 66,4% à dire aller sur ce type de site. Viennent ensuite la

documentation (60%), les messageries (49,3%), les jeux en lignes (48,6%), les informations

(33%), les achats en lignes (25,7%), le sexe (16,1%) et les autres utilisations (0,9%).

Il apparait que, mis à part les jeux en lignes dont la consultation diminue avec l’âge (passant de

67,6% des moins de 13 ans à 39,6% des plus de 18 ans, l’ensemble des autres types de site sont

de plus en plus consultés au fil des âges.

Concernant le genre, les écarts se rencontrent aux niveaux suivants : les filles utilisent

beaucoup plus que les garçons les sites de partages et cherchent à se documenter via internet,

tandis que les garçons contrairement aux filles vont aller voir des sites sur la sexualité et jouer

en ligne.

4/. SE PASSER D’INTERNET

DONNEES CHIFFREES PAR ETABLISSEMENT Collège de Tarare :

se passer d'internet?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

47,9% 47,9% 100%

34,5% 55,2% 100%

0,0% 100% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

41,8% 51,9% 100%

se passer d'internet?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

28,9% 64,4% 100%

58,8% 35,3% 100%

41,8% 51,9% 100%

Lycée de Tarare :

se passer d'internet?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

40,0% 60,0% 100%

15,1% 84,0% 100%

29,7% 70,3% 100%

19,3% 80,1% 100%

se passer d'internet?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

18,7% 81,3% 100%

19,8% 79,1% 100%

19,3% 80,1% 100%

Collège de l’Arbresle :

se passer d'internet?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

45,3% 52,8% 100%

31,7% 68,3% 100%

28,6% 71,4% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

39,2% 59,8% 100%

se passer d'internet?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

37,7% 62,3% 100%

40,8% 57,1% 100%

39,2% 59,8% 100%

41

Lycée de l’Arbresle :

se passer d'internet?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

25,0% 75,0% 100%

21,2% 76,9% 100%

14,3% 85,7% 100%

20,6% 77,8% 100%

se passer d'internet?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

23,7% 73,7% 100%

16,7% 83,3% 100%

20,6% 77,8% 100%

Collège d’Amplepuis :

se passer d'internet?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

56,8% 38,6% 100%

31,9% 68,1% 100%

0,0% 100% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

42,1% 55,8% 100%

se passer d'internet?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

42,9% 53,1% 100%

41,3% 58,7% 100%

42,1% 55,8% 100% Lycée de Thizy :

se passer d'internet?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 100% 100%

14,3% 85,7% 100%

37,5% 62,5% 100%

16,9% 83,1% 100%

se passer d'internet?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

25,0% 75,0% 100%

6,9% 93,1% 100%

16,9% 83,1% 100%

Les réponses à cette question sont majoritairement négatives, à 68,4% des répondants.

C’est au collège d’Amplepuis où les moins de 13 ans sont les plus nombreux à répondre pouvoir se

passer d’internet (56,8%) et au Lycée de Thizy où les plus de 18 ans pourraient également se

passer de connexion internet (37,5%).

DONNEES CHIFFREES SUR L’ECHANTILLON TOTAL

se passer d'internet?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

49,7% 46,9% 100%

32,8% 64,8% 100%

16,4% 82,8% 100%

30,2% 69,8% 100%

29,9% 68,4% 100%

se passer d'internet?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

29,0% 69,0% 100%

31,0% 67,5% 100%

29,9% 68,4% 100%

Majoritairement, les élèves déclarent à 68,4% ne pas pouvoir se passer d’internet. Et ce de plus

en plus en grandissant : s’ils sont 46,9% à ne pas pouvoir s’en passer à moins de 13 ans. Nous

notons une bascule intéressante, qui indique que les 18 ans et plus sont moins nombreux (69,8%)

à ne pas pouvoir se passer d'internet alors que les 15/18 sont 82,8 à ne pas pouvoir s'en passer,

indication d'une entrée dans la vie sociale relationnelle plus intense.

Il n’y a pas d’écart qui soit significatif entre les garçons et les filles

42

5/. AVIS SUR SA CONSOMMATION D’INTERNET

DONNEES CHIFFREES PAR ETABLISSEMENT

Collège de Tarare :

consommation d'internet

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

18,8% 39,6% 27,1% 12,5% 100%

6,9% 37,9% 34,5% 17,2% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 100% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

13,9% 39,2% 29,1% 15,2% 100%

consommation d'internet

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

11,1% 33,3% 35,6% 15,6% 100%

17,6% 47,1% 20,6% 14,7% 100%

13,9% 39,2% 29,1% 15,2% 100% Lycée de Tarare :

consommation d'internet

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 60,0% 40,0% 0,0% 100%

1,7% 36,1% 39,5% 21,8% 100%

8,1% 45,9% 27,0% 18,9% 100%

3,1% 39,1% 36,6% 20,5% 100%

consommation d'internet

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

4,0% 41,3% 33,3% 20,0% 100%

2,3% 37,2% 39,5% 20,9% 100%

3,1% 39,1% 36,6% 20,5% 100% Collège de l’Arbresle :

consommation d'internet

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

18,9% 47,2% 32,1% 1,9% 100%

12,2% 34,1% 36,6% 17,1% 100%

14,3% 28,6% 28,6% 28,6% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

15,7% 41,2% 33,3% 9,8% 100%

consommation d'internet

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

17,0% 37,7% 35,8% 9,4% 100%

14,3% 44,9% 30,6% 10,2% 100%

15,7% 41,2% 33,3% 9,8% 100% Lycée de l’Arbresle :

consommation d'internet

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 0,0% 50,0% 50,0% 100%

11,5% 34,6% 36,5% 13,5% 100%

0,0% 28,6% 57,1% 14,3% 100%

9,5% 31,7% 39,7% 15,9% 100%

43

Collège d’Amplepuis :

consommation d'internet

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

20,5% 47,7% 13,6% 6,8% 100%

14,9% 40,4% 31,9% 12,8% 100%

25,0% 25,0% 50,0% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

17,9% 43,2% 24,2% 9,5% 100%

consommation d'internet

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

16,3% 55,1% 16,3% 6,1% 100%

19,6% 30,4% 32,6% 13,0% 100%

17,9% 43,2% 24,2% 9,5% 100% Lycée de Thizy :

consommation d'internet

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

100% 0,0% 0,0% 0,0% 100%

12,5% 41,1% 33,9% 12,5% 100%

25,0% 37,5% 25,0% 12,5% 100%

15,4% 40,0% 32,3% 12,3% 100%

consommation d'internet

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

16,7% 50,0% 19,4% 13,9% 100%

13,8% 27,6% 48,3% 10,3% 100%

15,4% 40,0% 32,3% 12,3% 100%

DONNEES CHIFFREES SUR L’ECHANTILLON TOTAL

consommation d'internet

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

19,3% 44,8% 24,8% 6,9% 100%

11,7% 36,7% 35,2% 15,6% 100%

7,4% 36,5% 37,3% 17,6% 100%

11,3% 41,5% 30,2% 17,0% 100%

11,7% 39,3% 32,9% 14,3% 100%

Une majeur partie des élèves considèrent avoir une consommation normale (39,3%) voir

importante (32,9%) d’internet. Beaucoup (14,3%) estiment également leur consommation

excessive, indiquant par là sans doute une prise de conscience d'un danger.

Les moins de 13 ans sont ceux qui considèrent le plus avoir une consommation faible (19,3%)

tandis que les plus de 15 ans sont ceux qui considèrent le plus avoir une consommation excessive.

Le genre ne présente pas d’écart significatif.

consommation d'internet

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

15,8% 28,9% 31,6% 21,1% 100%

0,0% 37,5% 54,2% 4,2% 100%

9,5% 31,7% 39,7% 15,9% 100%

44

B /. APPORTS THEORIQUES

Un article (progrès du 10 novembre 2011) fait état des :

10 ans d’internet,

10 millions d’utilisateurs en 2001

38 millions en 2011,

les français représentant 2% des internautes dans le monde,

72% des 60/74 ans sont connectés,

un temps de connexion moyen à la maison ou au travail de 3h57 par jour.

EQUIPEMENT :

Nous étions partis de l’hypothèse d’un faible taux de connexion sur le nord du

département du Rhône au regard de la configuration géographique ( un faible taux

d’éligibilité des opérateurs) : notre enquête comme celle réalisée par l’ANPAA

(Association Nationale de prévention en alcoologie et Addictologie) mettent à jour

un équipement massif en connexion internet chez les jeunes,

Un adolescent sur deux a une connexion dans sa chambre (WIFI) - plus l’âge

augmente, plus internet s’installe dans la chambre,

Une étude du CREDOC (centre de recherche pour l’étude et l’observation des

conditions de vie 2004) montre que 93% des adolescents sont familiarisés avec le

micro ordinateur soit parce qu’ils en ont un personnel, familial où à l’école,

Un point de vigilance est souligné par la Brigade de Prévention de la jeunesse du

Rhône : il est vivement conseillé d’installer le PC dans une pièce familiale (le salon

par exemple) ou un lieu de passage afin que l’écran reste à la vue des parents afin

de prévenir toutes connexions malencontreuses sur des sites déconseillés aux

mineurs : sites de rencontres, sur la sexualité,…

L’enquête du CREDOC met en avant le rôle déterminant de l’école dans l’initiation et

l’approche d’internet

o 78% des 12/17 ans ont déjà utilisés un PC et une connexion internet sur leur

lieu d’étude,

o L’équipement en PC et accès internet se déterminent le plus souvent dans la

famille par la nécessité de se connecter pour les études - dès la classe de

sixième, ce besoin devient prégnant. C’est l’école qui a participé à

l’augmentation du taux d’équipement des foyers.

Le milieu scolaire se trouve indirectement prescripteur de l’équipement de la

famille ; les parents, face à l’enjeu de la réussite scolaire, préfèrent mettre toute

les chances de réussite du coté de leurs enfants. Ils sont également conscients des

cotés ludiques et divertissants de ces outils et d’internet, mais aussi curieux de

cette technologie et nécessiteux de rester « dans le coup »

45

C’est aussi un moteur de nivellement des classes sociales : le « fossé numérique »

n’existe pratiquement plus ; les enfants des classes populaires sont tout autant

familiarisés à internet que les classes sociales supérieures

UTILISATION

Une étude du CREDOC (centre de recherche pour l’étude et l’observation des

conditions de vie 2004) démontre que pratiquement plus aucun adolescent

aujourd’hui n’est étranger à cette technologie

o 54% des adultes sont familiarisés à cet outil et à internet

o 87% des 12/17 ans déclarent s’être déjà connectés à internet alors que

cette proportion est de 40% chez l’adulte.

Ces chiffres montrent l’importance d’internet dans la vie sociale de l’adolescent,

La génération que nous avons interrogée a grandi avec un PC et elle a aujourd’hui

beaucoup de mal à s’en passer- le réflexe que nous avions de consulter le

dictionnaire de la bibliothèque est dépassé… l’adolescent se connecte directement,

voir dans la seconde, sur des sites tels que Wikipédia (encyclopédie libre) depuis

leur PC voir même leur téléphone,

Les jeux vidéo touchent les plus jeunes et pour les jeux d’argent, la moyenne d’âge

est beaucoup plus élevée,

Le ministère de santé Allemand a remarqué, comme nous l’avons fait, le même

attrait plus prononcé chez les filles pour les réseaux sociaux.

Des études coréennes sur le temps de connexion font état :

o d’une moyenne de 20h hebdomadaire

o une chute du temps de connexion entre 30 et 40 heures hebdo

o de nouveau un échantillon de consommateurs au delà de 40 Heures

LA DEPENDANCE :

La dépendance à internet touche de plus en plus de monde. Dans notre étude, nous avons

recensé :

7% de notre échantillon soit 39 adolescents qui seraient dépendants selon des

critères encore un peu flous. (14% perçoivent leur consommation comme

excessive).

0.5 millions d’allemands seraient dépendants à Internet (Une étude

commandée par le ministère de santé Allemand de septembre 2011).

46

CRITERES ADDICTION :

Elisabeth Rosset, psychologue du centre Marmottant de Paris, avance que le

facteur temps est un indicateur moyennement fiable. Il est bien sûr à décoder au-

delà du simple timing nécessaire pour se connecter et réaliser une tache où un jeu

en fonction de la temporalité du récit de certains jeux ou de certaines applications

qui sont pour certaines en temps réel, pour d'autres sur une réactivité plus lente.

Enfin et surtout il y a lieu de tenir compte de l'utilisation des écrans: sur un même

écran on peut soit regarder, soit jouer, soit communiquer…. Il devient difficile de

faire le décompte réel de chaque utilisation.

SOINS :

Il va falloir différencier les différents types d'addiction: internet, portable, téléphone,

télévision…. Mais surtout il faut rappeler que si addiction il y a, elle est avant tout un symptôme

que l'on peut éventuellement traiter mais que cela ne traitera pas la cause de cette addiction.

Il va donc également falloir discerner, s'il y a addiction, quelle en est son importance et quel

type d'accompagnement proposer.

- En Chine l’addiction à internet se soigne par la manière forte dans des établissements

spécialisés crées sur le même principe que les centres de désintoxication pour toxicomanes

- Le docteur Karila de l’hôpital Paul Brousse à Villejuif parle d’un traitement cognitif et

comportemental pouvant être renforcé par une prise d’antidépresseurs….

L’addiction à Internet est à double tranchant, cela peut être le média en lui-même

où les activités (jeux en ligne, jeux d’argent …) Elle est une pratique à tiroir

illimitée. Elle peut mener être le vecteur d'addictions sexuelles, aux jeux d'argent,

de rencontres, mais aussi de manière plus discrète elle peut mener par exemple via

"Facebook" à une dépendance à la présence virtuelle quasi illimitée de contacts qui

"obligent" l'addict à rester en contact permanent et peuvent faciliter des

mouvements de grande dépendance dépressiogènes. Ainsi les temps " d'ennui" ne

sont plus supportés et font alors ressentir la solitude comme une menace.

Plus positives peuvent être les utilisations cognitives pour acquérir un savoir, sauf

si cela ne rend pas dépendant au-delà du seuil de dépendance.

EQUIPEMENT / UTILISATION D’INTERNET

Notre recherche à mis en évidence la constatation avec cette chute de connexion

entre 30/40 heures hebdo puis des utilisateurs (7%) d’ados à +de 40h hebdo. Est-

ce à avancer que l’usage problématique ou addiction pourrait se situer à + de 40

heures hebdo ? Il semble se vérifier qu'une fois les bornes dépassées il n'y a

plus de limite. Que l'addiction se mesure à ce basculement au-delà du

mesurable. (Ces 7% concernent plus les garçons que les filles et pour la tranche

d’âge Lycée (15 à 18 ans).

47

L’arrivée de l’offre du prestataire « Free » téléphonie mobile en janvier 2012 (à des prix assez

bas) risque de bousculer encore la donne internet. En effet, les forfaits vont comprendre

l’accès internet illimité : ce qui va permettre à tous les jeunes de se connecter depuis leur

portable. Pour aussi bien sur ce petit terminal qu'est un téléphone "faire" de l'internet, des

jeux, ou regarder des films ou la télévision….

Par exemple, la brigade de prévention de la jeunesse nous rappelle, qu’en deux clics, des

photographies peuvent être envoyées sur le net sans que l’expéditeur n’en ait plus aucune

maîtrise. Par ailleurs, les sites sur internet sont aujourd’hui souvent la source d’apprentissage

de la sexualité - mais c’est souvent les pratiques les plus "hardes" que les adolescents

visionnent et s’approprient comme la normalité ! Là encore, le désinvestissement, la

méconnaissance des parents sur cet outil informatique entrainent des dérives et des errements

chez les adolescents.

Les « chats » internet sont aussi utilisés à fin de stigmatisation ou de harcèlement à l’encontre

d’un adolescent : il peut être contacté continuellement (sms, internet …) par un grand nombre de

collégiens. Ces agissements peuvent entrainer de véritables phobies scolaires – heureusement,

ces cas sont isolés et peu nombreux.

Le jeu en ligne sont bien plus que de simples jeux, ils sont également des réseaux sociaux par

leurs modalités d'interaction avec les équipiers et les possibilités d'échanges, de chat… que

proposent aujourd'hui ces jeux.

48

49

A/. ELEMENTS DE SYNTHESE DE L’ENQUETE

1/. POSSESSION D’UNE CONSOLE DE JEUX

DONNEES CHIFFREES PAR ETABLISSEMENT

Collège de Tarare :

As-tu une ou plusieurs consoles de jeux

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

93,8% 6,3% 100%

93,1% 6,9% 100%

100% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

93,7% 6,3% 100%

As-tu une ou plusieurs consoles de jeux

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

97,8% 2,2% 100%

88,2% 11,8% 100%

93,7% 6,3% 100%

Lycée de Tarare :

As-tu une ou plusieurs consoles de jeux

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

60,0% 40,0% 100%

79,8% 19,3% 100%

86,5% 13,5% 100%

80,7% 18,6% 100%

As-tu une ou plusieurs consoles de jeux

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

90,7% 9,3% 100%

72,1% 26,7% 100%

80,7% 18,6% 100%

Collège de l’Arbresle :

As-tu une ou plusieurs consoles de jeux

age

Non réponse

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

100% 0,0% 100%

94,3% 5,7% 100%

92,7% 7,3% 100%

71,4% 28,6% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

92,2% 7,8% 100%

As-tu une ou plusieurs consoles de jeux

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

92,5% 7,5% 100%

91,8% 8,2% 100%

92,2% 7,8% 100%

Lycée de l’Arbresle :

As-tu une ou plusieurs consoles de jeux

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

100% 0,0% 100%

86,5% 13,5% 100%

42,9% 57,1% 100%

82,5% 17,5% 100%

As-tu une ou plusieurs consoles de jeux

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

92,1% 7,9% 100%

70,8% 29,2% 100%

82,5% 17,5% 100%

Collège d’Amplepuis :

As-tu une ou plusieurs consoles de jeux

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

88,6% 11,4% 100%

85,1% 14,9% 100%

100% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

87,4% 12,6% 100%

As-tu une ou plusieurs consoles de jeux

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

87,8% 12,2% 100%

87,0% 13,0% 100%

87,4% 12,6% 100%

50

Lycée de Thizy :

As-tu une ou plusieurs consoles de jeux

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

100% 0,0% 100%

87,5% 12,5% 100%

75,0% 25,0% 100%

86,2% 13,8% 100%

As-tu une ou plusieurs consoles de jeux

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

86,1% 13,9% 100%

86,2% 13,8% 100%

86,2% 13,8% 100%

Les pourcentages retrouvés sur les différents sites sont concordants avec ceux de

l’échantillonnage total, les élèves de moins de 13 ans du collège d’Amplepuis étant les moins

nombreux (88,6%) à déclarer posséder une console, mais l’écart reste peu significatif.

DONNEES CHIFFREES SUR L’ECHANTILLON TOTAL

As-tu une ou plusieurs consoles de jeux

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

92,4% 7,6% 100%

89,1% 10,9% 100%

83,2% 16,4% 100%

77,4% 22,6% 100%

86,4% 13,5% 100%

As-tu une ou plusieurs consoles de jeux

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

91,3% 8,7% 100%

81,2% 18,5% 100%

86,4% 13,5% 100%

Si les garçons ont globalement plus de consoles de jeux que les filles (respectivement 91,3% et

81,2%), l’âge influence différemment cette variable.

Il apparaît ici que plus les personnes interrogées sont âgées, moins elles sont propriétaires de

consoles de jeux. Les moins de 13 ans sont 92,4% à en posséder contre 77,4% des 18 ans et

plus.

Par ailleurs les garçons sont plus nombreux que les filles à posséder une console de jeux. Ils

sont 91,3% contre 81,2% des filles.

2/. TEMPS D’UTILISATION DE LA CONSOLE DE JEUX

DONNEES CHIFFREES PAR ETABLISSEMENT

Collège de Tarare :

temps passé sur la console / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

10,4% 54,2% 16,7% 14,6% 4,2% 0,0% 0,0% 100%

17,2% 27,6% 20,7% 17,2% 6,9% 0,0% 3,4% 100%

0,0% 100% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

12,7% 44,3% 19,0% 15,2% 5,1% 0,0% 1,3% 100%

temps passé sur la console / semaine

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

2,2% 37,8% 26,7% 22,2% 8,9% 0,0% 2,2% 100%

26,5% 52,9% 8,8% 5,9% 0,0% 0,0% 0,0% 100%

12,7% 44,3% 19,0% 15,2% 5,1% 0,0% 1,3% 100%

51

Lycée de Tarare :

temps passé sur la console / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

40,0% 40,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 100%

37,0% 31,1% 17,6% 6,7% 1,7% 0,0% 4,2% 100%

37,8% 35,1% 8,1% 8,1% 2,7% 2,7% 5,4% 100%

37,3% 32,3% 14,9% 6,8% 1,9% 0,6% 4,3% 100%

temps passé sur la console / semaine

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

14,7% 28,0% 30,7% 12,0% 4,0% 1,3% 8,0% 100%

57,0% 36,0% 1,2% 2,3% 0,0% 0,0% 1,2% 100%

37,3% 32,3% 14,9% 6,8% 1,9% 0,6% 4,3% 100%

Collège de l’Arbresle :

temps passé sur la console / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

13,2% 56,6% 22,6% 3,8% 1,9% 0,0% 1,9% 100%

24,4% 34,1% 14,6% 17,1% 2,4% 0,0% 2,4% 100%

42,9% 14,3% 14,3% 0,0% 14,3% 14,3% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

19,6% 44,1% 19,6% 8,8% 2,9% 1,0% 2,0% 100%

temps passé sur la console / semaine

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

9,4% 45,3% 22,6% 11,3% 5,7% 1,9% 1,9% 100%

30,6% 42,9% 16,3% 6,1% 0,0% 0,0% 2,0% 100%

19,6% 44,1% 19,6% 8,8% 2,9% 1,0% 2,0% 100%

Lycée de l’Arbresle :

temps passé sur la console / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 25,0% 50,0% 0,0% 0,0% 25,0% 0,0% 100%

36,5% 32,7% 15,4% 5,8% 0,0% 0,0% 1,9% 100%

14,3% 0,0% 14,3% 14,3% 0,0% 0,0% 0,0% 100%

31,7% 28,6% 17,5% 6,3% 0,0% 1,6% 1,6% 100%

temps passé sur la console / semaine

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

21,1% 34,2% 23,7% 10,5% 0,0% 2,6% 2,6% 100%

45,8% 20,8% 8,3% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 100%

31,7% 28,6% 17,5% 6,3% 0,0% 1,6% 1,6% 100%

Collège d’Amplepuis :

temps passé sur la console / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

27,3% 59,1% 9,1% 0,0% 2,3% 0,0% 0,0% 100%

25,5% 51,1% 14,9% 4,3% 2,1% 0,0% 0,0% 100%

0,0% 75,0% 25,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

25,3% 55,8% 12,6% 2,1% 2,1% 0,0% 0,0% 100%

temps passé sur la console / semaine

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

20,4% 53,1% 16,3% 4,1% 4,1% 0,0% 0,0% 100%

30,4% 58,7% 8,7% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 100%

25,3% 55,8% 12,6% 2,1% 2,1% 0,0% 0,0% 100%

52

Lycée de Thizy :

temps passé sur la console / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 100% 0,0% 0,0% 100%

37,5% 39,3% 12,5% 3,6% 3,6% 0,0% 1,8% 100%

25,0% 50,0% 0,0% 12,5% 0,0% 12,5% 0,0% 100%

35,4% 40,0% 10,8% 4,6% 4,6% 1,5% 1,5% 100%

temps passé sur la console / semaine

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

22,2% 47,2% 11,1% 8,3% 8,3% 0,0% 2,8% 100%

51,7% 31,0% 10,3% 0,0% 0,0% 3,4% 0,0% 100%

35,4% 40,0% 10,8% 4,6% 4,6% 1,5% 1,5% 100%

La tranche horaire majoritaire d’utilisation est celle de 1h à 5h par semaine, à hauteur de

40,4%. Les collégiens d’Amplepuis (55,8%) semblent être les plus gros consommateurs de

console dans cette tranche horaire.

DONNEES CHIFFREES SUR L’ECHANTILLON TOTAL

temps passé sur la console / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

16,6% 56,6% 16,6% 6,2% 2,8% 0,0% 0,7% 100%

22,7% 38,3% 16,4% 11,7% 3,9% 0,8% 1,6% 100%

36,5% 34,0% 15,6% 5,3% 2,0% 0,4% 3,3% 100%

34,0% 32,1% 7,5% 9,4% 1,9% 3,8% 3,8% 100%

28,0% 40,4% 15,6% 7,3% 2,6% 0,7% 2,3% 100%

temps passé sur la console / semaine

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

jamais 1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

14,3% 40,0% 22,7% 11,7% 5,0% 1,0% 3,7% 100%

42,8% 41,0% 7,7% 2,6% 0,0% 0,4% 0,7% 100%

28,0% 40,4% 15,6% 7,3% 2,6% 0,7% 2,3% 100%

Pour cette variable, la donnée émergente est que 28% déclarent ne jamais utiliser de console de

jeux. Ceci peut s’expliquer par le fait que 13,5% disent ne pas en posséder.

Ensuite, on observe une forte majorité de personnes passant entre 1h et 5h sur la console de

jeux par semaine soit 40,4%. Ils sont par ailleurs très peu à dépasser les 20h par semaine.

Ce sont majoritairement les filles qui n’utilisent jamais de console de jeux car elles ont en effet

42,8% dans ce cas. Réciproquement, ce sont les garçons qui y passent le plus de temps, ils sont

62,7% à jouer entre 1h et 10h par semaine.

Enfin, plus les élèves grandissent, moins ils passent de temps sur les consoles de jeux.

53

3/. SE PASSER DE CONSOLE DE JEUX

DONNEES CHIFFREES PAR ETABLISSEMENT Collège de Tarare :

se passer d'une console de jeux?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

68,8% 29,2% 100%

58,6% 37,9% 100%

100% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

64,6% 32,9% 100%

se passer d'une console de jeux?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

55,6% 42,2% 100%

76,5% 20,6% 100%

64,6% 32,9% 100%

Lycée de Tarare :

se passer d'une console de jeux?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

80,0% 0,0% 100%

75,6% 19,3% 100%

81,1% 13,5% 100%

77,0% 17,4% 100%

se passer d'une console de jeux?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

57,3% 34,7% 100%

94,2% 2,3% 100%

77,0% 17,4% 100%

Collège de l’Arbresle :

se passer d'une console de jeux?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

73,6% 26,4% 100%

68,3% 26,8% 100%

57,1% 42,9% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

70,6% 27,5% 100%

se passer d'une console de jeux?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

54,7% 43,4% 100%

87,8% 10,2% 100%

70,6% 27,5% 100%

Lycée de l’Arbresle :

se passer d'une console de jeux?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

75,0% 25,0% 100%

73,1% 17,3% 100%

14,3% 28,6% 100%

66,7% 19,0% 100%

se passer d'une console de jeux?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

63,2% 28,9% 100%

70,8% 4,2% 100%

66,7% 19,0% 100%

Collège d’Amplepuis :

se passer d'une console de jeux?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

84,1% 13,6% 100%

78,7% 21,3% 100%

75,0% 25,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

81,1% 17,9% 100%

se passer d'une console de jeux?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

75,5% 22,4% 100%

87,0% 13,0% 100%

81,1% 17,9% 100%

Lycée de Thizy :

se passer d'une console de jeux?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 100% 100%

71,4% 26,8% 100%

87,5% 12,5% 100%

72,3% 26,2% 100%

se passer d'une console de jeux?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

61,1% 38,9% 100%

86,2% 10,3% 100%

72,3% 26,2% 100%

54

Les réponses sont sensiblement les mêmes pour l’ensemble des sites et les différentes tranches

d’âge : pas d’écart significatif à relever.

DONNEES CHIFFREES SUR L’ECHANTILLON TOTAL

se passer d'une console de jeux?

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

75,2% 23,4% 100%

69,5% 27,3% 100%

73,8% 21,3% 100%

73,6% 15,1% 100%

73,1% 22,7% 100%

se passer d'une console de jeux?

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

60,7% 35,3% 100%

86,7% 8,9% 100%

73,1% 22,7% 100%

Les données ci-dessus révèlent que les élèves interrogés sont 73,1% à pouvoir se passer d’une

console de jeux.

C’est entre 13 et 15 ans que l’utilisation de la console de jeux semble la plus importante car

27,3% des élèves de cette tranche d’âge déclare ne pas pouvoir s’en passer.

Enfin, ce sont clairement les filles qui peuvent majoritairement se passer d’une console de jeux,

elles sont 86,7% à l’affirmer contre 60,7% des garçons. Cette observation rejoignant le fait que

42,8% d’entre-elles ne jouent jamais à la console de jeux.

4/. AVIS SUR SA CONSOMMATION DE LA CONSOLE DE JEUX

DONNEES CHIFFREES PAR ETABLISSEMENT

Collège de Tarare :

consommation de console de jeux

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

39,6% 43,8% 6,3% 10,4% 100%

51,7% 20,7% 6,9% 17,2% 100%

100% 0,0% 0,0% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

44,3% 34,2% 7,6% 12,7% 100%

consommation de console de jeux

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

28,9% 33,3% 13,3% 22,2% 100%

64,7% 35,3% 0,0% 0,0% 100%

44,3% 34,2% 7,6% 12,7% 100%

Lycée de Tarare :

consommation de console de jeux

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

80,0% 20,0% 0,0% 0,0% 100%

68,1% 18,5% 8,4% 2,5% 100%

54,1% 37,8% 2,7% 5,4% 100%

65,2% 23,0% 6,8% 3,1% 100%

55

consommation de console de jeux

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

38,7% 40,0% 13,3% 6,7% 100%

88,4% 8,1% 1,2% 0,0% 100%

65,2% 23,0% 6,8% 3,1% 100%

Collège de l’Arbresle :

consommation de console de jeux

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

43,4% 41,5% 13,2% 1,9% 100%

46,3% 22,0% 22,0% 4,9% 100%

57,1% 14,3% 14,3% 14,3% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

45,1% 32,4% 16,7% 3,9% 100%

consommation de console de jeux

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

28,3% 34,0% 26,4% 7,5% 100%

63,3% 30,6% 6,1% 0,0% 100%

45,1% 32,4% 16,7% 3,9% 100%

Lycée de L’Arbresle :

consommation de console de jeux

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 75,0% 25,0% 0,0% 100%

61,5% 17,3% 13,5% 3,8% 100%

57,1% 14,3% 14,3% 0,0% 100%

57,1% 20,6% 14,3% 3,2% 100%

consommation de console de jeux

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

42,1% 28,9% 21,1% 5,3% 100%

79,2% 8,3% 4,2% 0,0% 100%

57,1% 20,6% 14,3% 3,2% 100%

Collège d’Amplepuis :

consommation de console de jeux

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

38,6% 47,7% 2,3% 2,3% 100%

57,4% 25,5% 17,0% 0,0% 100%

25,0% 75,0% 0,0% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

47,4% 37,9% 9,5% 1,1% 100%

consommation de console de jeux

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

36,7% 42,9% 12,2% 2,0% 100%

58,7% 32,6% 6,5% 0,0% 100%

47,4% 37,9% 9,5% 1,1% 100%

Lycée de Thizy : consommation de console de jeux

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 0,0% 100% 0,0% 100%

66,1% 23,2% 5,4% 3,6% 100%

25,0% 50,0% 12,5% 12,5% 100%

60,0% 26,2% 7,7% 4,6% 100%

56

consommation de console de jeux

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

41,7% 38,9% 13,9% 5,6% 100%

82,8% 10,3% 0,0% 3,4% 100%

60,0% 26,2% 7,7% 4,6% 100%

DONNEES CHIFFREES SUR L’ECHANTILLON TOTAL

consommation de console de jeux

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

40,7% 44,1% 7,6% 4,8% 100%

50,8% 24,2% 17,2% 5,5% 100%

66,0% 19,7% 8,6% 3,3% 100%

50,9% 35,8% 5,7% 5,7% 100%

54,5% 28,5% 10,1% 4,4% 100%

54,5% des personnes interrogées considèrent que leur consommation de console de jeux reste

faible. Ce sont les 15 à 18 ans (66%) et les filles (74% contre 36,3% des garçons) qui sont le

plus nombreux à le penser.

Cette considération va décroissante ce qui fait que très peu estiment avoir une consommation

excessive.

B /. APPORTS THEORIQUES

L’enquête ANPAA (association nationale de prévention en alcoologie et addictologie) confirme

les chiffres que nous avons trouvés avec des points de corrélation. Comme dans notre

recherche, les premières répercussions se traduisent par des baisses du travail scolaire et des

troubles du sommeil. Nous avions noté que de nombreux adolescents possèdent plusieurs

consoles, l’enquête ANPAA exprime que ce sont les adolescents qui ont plusieurs consoles qui

passent le plus de temps à jouer.

LA PRATIQUE DES JEUX VIDEO :

Principalement sur un ordinateur ou devant l’écran de la télévision dans le salon

68% des adolescents ont déjà expérimenté le jeu « en ligne » dont 22% souvent.

24% des ados ont déjà renoncés à l’achat d’un jeu vidéo pour cause de prix trop

élevé,

Le comportement des joueurs, qui sont plus spécifiquement des garçons, est plutôt

raisonnable : les adolescents jouent surtout le weekend et après avoir fait leurs

devoirs scolaires,

Un adolescent sur deux se fixe ses propres règles en se donnant des limites de

temps de jeu,

13% des adolescents disent passer toujours plus de temps à jouer que prévu,

9% sont tentés de limiter le temps sans y arriver,

Les remarques des parents permettent une prise de conscience et le respect d’un

cadre

57

47% des adolescents pourraient se passer des jeux vidéo comme d’internet

- Selon une étude pour le centre national de cinématographie (2009/2010) :

o 63,3% des français ont joués à un jeu vidéo dans les six derniers mois

o 52,1% sont des femmes pour une moyenne d’âge de 35,46 ans

o les 15/25 ans représentent 21% des joueurs.

LES JEUX VIDEO ET LA FAMILLE

Une famille sur deux a mis en place des règles sur le temps et le moment du jeu (en

semaine entre 17h et 19h et le week-end en après midi).

Comme dans notre recherche, plus l’adolescent avance en âge, moins il joue

aux jeux vidéo et plus les parents le laissent libre de son temps à jouer.

Le jeu fait partie de l’animation de la structure familiale : il engage des discussions,

des compromis et, des disputes lorsqu’il prend trop de place au détriment

d’activités sociales et culturelles,

54% des adolescents interrogés disent jouer souvent avec leurs parents,

Parmi les joueurs qui participent le plus fréquemment au jeu, ce sont d’abord les

frères et sœurs et les amis

Les jeux vidéo ont envahis notre quotidien Kinect,Xbox,PS3,WII ,DS et les jeux sur les

Smartphone prennent place dans la vie des enfants comme des adultes. L’exemple de la kinect

qui propose des jeux familiaux et réorganisent les liens intergénérationnels autour de l’écran

plutôt que de regarder passivement une émission chacun dans son espace :

74% des joueurs déclarent jouer seuls,

58,3% en famille,

48 ,8% avec des amis,

39% en réseau.

LES EFFETS NEGATIFS DES JEUX VIDEO

Si le jeu est encouragé chez l’enfant : « Le jeu devrait être considéré comme l’activité la plus sérieuse des enfants » - Montaigne, la pratique du jeu vidéo reste victime de nombreux

préjugés (violence, agressivité, addiction, …). Aucune étude ne semble prouver la dangerosité

des jeux vidéo même si des faits d’actualité ont émis l’hypothèse que des jeux ou des films

auraient pu influencer le comportement d’un meurtrier.

Le cliché du jeu vidéo violent semble s’estomper de même le concept du « hardcore gamer »ne

représente qu’une toute petite minorité.

Le jeu reste un besoin humain contenant des pulsions et des fantasmes débordants, un espace

de conflictualisation des désirs et frustration .Le jeu va permettre de se construire un

personnage (avatar) et de jouer avec lui-même et la représentation de soi.

Un des points d’inquiétude demeure l’accès aux jeux déconseillés aux mineurs :

Comme nous l’avons vu avec la Brigade de prévention de la jeunesse, aucun jeu n’a

de critères d’interdiction seulement une information « déconseillée»,

52% des adolescents ont déjà joué à des jeux déconseillés pour leur âge,

58

Quelque mois après l’ouverture à la concurrence des jeux d’argent et de hasard en

ligne (interdit aux mineurs), 8% des adolescents disent avoir déjà essayés .

Le jeu pathologique n'est plus structurant il se transforme et ne fait intervenir plus

que des sensations sensorimotrices qui ont pour but : l'évitement du déplaisir et non plus

la satisfaction d'un plaisir, c'est ainsi que se constitue la dépendance.

LES EFFETS BENEFIQUES DES JEUX VIDEO

L’enquête (action innocence et l’union nationale des associations familiales UNAF) a axé son

échantillon au niveau national (par téléphone) vers 500 adolescents de 12 à 17 ans, échantillon

assez proche de notre travail plus ciblé sur le nord du département du Rhône (571 adolescents).

Cette recherche ciblée sur l’usage des jeux vidéo met en valeur les jeux comme un loisir

apprécié des adolescents.

Les effets bénéfiques des jeux vidéo sont rarement mis en avant pourtant :

ils stimulent la concentration, la mémorisation, le développement des compétences

stratégiques

ils permettent l’approche d’autres formes d’apprentissages plus ludiques et

pédagogiques (serious games).

De nombreux professionnels de santé utilisent le jeu vidéo comme médiateur

thérapeutique (dépression),

les rééducateurs chez les cérébrolésés se servent de la kinect pour la

rééducation psychomotrice,

les jeux de mémorisation tiennent une bonne place dans les centres « Alzheimer »

LE DEVELOPPEMENT DES JEUX VIDEO

Une enquête du SNJV (syndicat national des concepteurs de jeux vidéo) montre l’extension de

cette activité de création de nouveaux jeux vidéo. L’activité de ces entreprises sur le secteur

jeu vidéo a augmenté :

2008 = 26% et 2010 = 41 ,7%,

l’évolution la plus spectaculaire est le développement des jeux sur la téléphonie

mobile = + 50,6% en 3 ans.

Les jeux les plus attractifs sont :

les jeux d’action pour 30%,

les jeux de stratégie 28,5%,

les jeux de rôle 25,1%,

les jeux de cartes 23%.

59

60

A/. ELEMENTS DE SYNTHESE DE L’ENQUETE

1/. POSSESSION D’UNE TELEVISION DANS LA CHAMBRE

DONNEES CHIFFREES PAR ETABLISSEMENT

Collège de Tarare :

télévision dans la chambre

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

41,7% 56,3% 100%

34,5% 62,1% 100%

0,0% 100% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

39,2% 58,2% 100%

télévision dans la chambre

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

46,7% 48,9% 100%

29,4% 70,6% 100%

39,2% 58,2% 100%

Pour le collège de Tarare, les plus jeunes (- de 13 ans) sont plus nombreux à posséder un

téléviseur dans la chambre : 41,7%, contre 32,4% de l’échantillon total.

Lycée de Tarare :

télévision dans la chambre

age

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

40,0% 60,0% 100%

43,7% 55,5% 100%

59,5% 37,8% 100%

47,2% 51,6% 100%

télévision dans la chambre

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

61,3% 36,0% 100%

34,9% 65,1% 100%

47,2% 51,6% 100%

Pour le Lycée de Tarare, près de la moitié des jeunes déclarent posséder un téléviseur dans la

chambre : 47,2%, alors qu’ils ne sont que 39,3% dans l’échantillon total.

Collège de l’Arbresle :

télévision dans la chambre

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

28,3% 67,9% 100%

29,3% 70,7% 100%

42,9% 57,1% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

29,4% 68,6% 100%

télévision dans la chambre

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

30,2% 66,0% 100%

28,6% 71,4% 100%

29,4% 68,6% 100%

Il semblerait que les élèves du collège de l’Arbresle soient les moins nombreux à posséder de

téléviseur dans leur chambre. Seulement 29,4%, contre 39,3% dans l’échantillon total

61

Lycée de l’Arbresle :

télévision dans la chambre

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

25,0% 75,0% 100%

28,8% 67,3% 100%

57,1% 42,9% 100%

31,7% 65,1% 100%

télévision dans la chambre

sexe

Non réponse

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 100% 100%

39,5% 55,3% 100%

20,8% 79,2% 100%

31,7% 65,1% 100%

La même tendance est constatée pour les élèves du collège de l’Arbresle. Seulement 31,7% des

jeunes possèdent un téléviseur dans la chambre, contre 39,3% dans l’échantillon total

Collège d’Amplepuis :

télévision dans la chambre

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

27,3% 68,2% 100%

48,9% 51,1% 100%

75,0% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

40,0% 56,8% 100%

télévision dans la chambre

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

40,8% 53,1% 100%

39,1% 60,9% 100%

40,0% 56,8% 100%

Les élèves du collège d’Amplepuis sont dans la moyenne de l’échantillon total

Lycée de Thizy :

télévision dans la chambre

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 100% 100%

42,9% 51,8% 100%

75,0% 25,0% 100%

46,2% 49,2% 100%

télévision dans la chambre

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

50,0% 41,7% 100%

41,4% 58,6% 100%

46,2% 49,2% 100%

Les élèves du Lycée de Thizy sont les plus nombreux à posséder un téléviseur dans la chambre

(tout comme les élèves du Lycée de Tarare) : Ils sont 46,2% à posséder un téléviseur,

notamment au-delà de 18 ans (75%).

Sur l’échantillon global, il apparaît que les garçons possèdent majoritairement une télévision

dans la chambre : 45,3% contre 32,8% pour les filles. Cette tendance majoritaire se retrouve

sur tous les sites analysés, avec quelques écarts constatés dans les extrêmes, notamment

concernant :

le Lycée de Tarare : 61,3% des garçons pour 34.9% des filles

le collège de l’Arbresle : 30,2% des garçons pour 28,6% des filles.

62

DONNEES CHIFFREES SUR L’ECHANTILLON TOTAL

télévision dans la chambre

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

45,3% 49,7% 100%

32,8% 67,2% 100%

39,3% 58,0% 100%

télévision dans la chambre

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

32,4% 64,1% 100%

37,5% 61,7% 100%

39,8% 57,0% 100%

60,4% 37,7% 100%

39,3% 58,0% 100%

L’étude de l’échantillon total révèle que, d’une manière générale, les garçons sont plus nombreux

à avoir une télévision dans leur chambre que les filles. Cependant ces écarts restent serrés avec

45,3% pour les garçons contre 32,8% pour les filles.

La variable explicative du sexe n’est donc pas à considérer comme proprement significative.

Ce qui est beaucoup plus intéressant à observer lorsque l’on se penche sur cette question reste

la variable de l’âge des personnes interrogées. On constate ainsi que plus ces jeunes avancent

dans l’âge plus ils sont disposés à posséder dans leur chambre ces NTIC (Nouvelles Technologies

de l’Information et de la Communication).

En effet, les moins de 13 ans sont 32,4% à posséder une télévision dans leur chambre tandis la

tranche d’âge correspondant aux 18 ans et plus sont respectivement 60,4%.

2/. TEMPS PASSE DEVANT LA TELEVISION

DONNEES CHIFFREES PAR ETABLISSEMENT

Collège de Tarare :

temps passé devant la télé / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

41,7% 14,6% 35,4% 2,1% 4,2% 0,0% 100%

34,5% 27,6% 13,8% 6,9% 6,9% 6,9% 100%

0,0% 0,0% 100% 0,0% 0,0% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

38,0% 20,3% 27,8% 3,8% 5,1% 2,5% 100%

temps passé devant la télé / semaine

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

28,9% 22,2% 28,9% 6,7% 6,7% 4,4% 100%

50,0% 17,6% 26,5% 0,0% 2,9% 0,0% 100%

38,0% 20,3% 27,8% 3,8% 5,1% 2,5% 100%

Les élèves du collège de Tarare sont dans la moyenne de l’échantillon total concernant le temps

passé devant la télévision, soit une moyenne de 28% des élèves qui regardent les émissions

moins de 20h/semaine. Par contre, les filles sont largement plus nombreuses : 50% contre

36.9% de l’échantillon total, que les garçons à regarder la télévision sur des temps plus court (1

à 5h/semaine)

63

Lycée de Tarare :

temps passé devant la télé / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

60,0% 0,0% 0,0% 20,0% 20,0% 0,0% 100%

29,4% 26,9% 31,9% 5,0% 3,4% 3,4% 100%

29,7% 35,1% 13,5% 5,4% 8,1% 8,1% 100%

30,4% 28,0% 26,7% 5,6% 5,0% 4,3% 100%

temps passé devant la télé / semaine

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

24,0% 29,3% 29,3% 4,0% 6,7% 6,7% 100%

36,0% 26,7% 24,4% 7,0% 3,5% 2,3% 100%

30,4% 28,0% 26,7% 5,6% 5,0% 4,3% 100%

Les élèves du Lycée sont dans la moyenne de l’échantillon total et les filles sont également plus

nombreuses que les garçons à regarder la télévision sur un temps court.

Collège de l’Arbresle :

temps passé devant la télé / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

35,8% 28,3% 20,8% 9,4% 1,9% 1,9% 100%

22,0% 39,0% 19,5% 4,9% 7,3% 2,4% 100%

14,3% 28,6% 28,6% 14,3% 14,3% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

28,4% 32,4% 21,6% 7,8% 4,9% 2,0% 100%

temps passé devant la télé / semaine

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

32,1% 32,1% 17,0% 7,5% 3,8% 3,8% 100%

24,5% 32,7% 26,5% 8,2% 6,1% 0,0% 100%

28,4% 32,4% 21,6% 7,8% 4,9% 2,0% 100%

Pour le collège de l’Arbresle, les temps passés devant la télévision sont moins important que

pour la moyenne de l’échantillon total dans les tranches horaires de 1h à 20h/semaine : 27,47%

contre 28,43% pour l’échantillon total

Lycée de l’Arbresle :

temps passé devant la télé / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

25,0% 25,0% 0,0% 25,0% 0,0% 25,0% 100%

30,8% 48,1% 11,5% 3,8% 0,0% 3,8% 100%

14,3% 57,1% 14,3% 0,0% 0,0% 0,0% 100%

28,6% 47,6% 11,1% 4,8% 0,0% 4,8% 100%

temps passé devant la télé / semaine

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

26,3% 47,4% 13,2% 2,6% 0,0% 7,9% 100%

33,3% 45,8% 8,3% 8,3% 0,0% 0,0% 100%

28,6% 47,6% 11,1% 4,8% 0,0% 4,8% 100%

Les élèves du Lycée sont les plus nombreux à regarder la télévision sur la tranche horaire 5 à

10h/semaine : 47.6%, contre 30,4% de l’échantillon total.

64

Collège d’Amplepuis :

temps passé devant la télé / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

50,0% 25,0% 15,9% 2,3% 2,3% 0,0% 100%

36,2% 29,8% 17,0% 8,5% 4,3% 4,3% 100%

25,0% 50,0% 0,0% 0,0% 25,0% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

42,1% 28,4% 15,8% 5,3% 4,2% 2,1% 100%

temps passé devant la télé / semaine

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

42,9% 30,6% 20,4% 0,0% 4,1% 2,0% 100%

41,3% 26,1% 10,9% 10,9% 4,3% 2,2% 100%

42,1% 28,4% 15,8% 5,3% 4,2% 2,1% 100%

Les élèves du collège d’Amplepuis sont ceux qui passent le plus de temps devant la télévision

(29.77%) pour les tranches horaires de 1 à 20h/semaine, contre 28,43% en moyenne concernant

l’échantillon total. Les filles regardent autant la télévision que les garçons.

Lycée de Thizy :

temps passé devant la télé / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 0,0% 0,0% 100% 0,0% 0,0% 100%

39,3% 32,1% 16,1% 10,7% 0,0% 0,0% 100%

12,5% 37,5% 37,5% 0,0% 0,0% 12,5% 100%

35,4% 32,3% 18,5% 10,8% 0,0% 1,5% 100%

temps passé devant la télé / semaine

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

36,1% 19,4% 27,8% 13,9% 0,0% 0,0% 100%

34,5% 48,3% 6,9% 6,9% 0,0% 3,4% 100%

35,4% 32,3% 18,5% 10,8% 0,0% 1,5% 100%

Pour le Lycée de Thizy, il apparaît que ce sont les filles (48,3%) qui regardent la télévision plus

souvent que les garçons sur la tranche horaire de 5 à 10h/semaine.

DONNEES CHIFFREES SUR L’ECHANTILLON TOTAL

temps passé devant la télé / semaine

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

31,0% 30,3% 23,0% 5,3% 4,0% 4,7% 100%

36,9% 30,3% 19,2% 7,0% 3,3% 1,5% 100%

33,7% 30,4% 21,2% 6,1% 3,7% 3,1% 100%

temps passé devant la télé / semaine

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

1h à 5h 5h à 10h 10h à 20h 20h à 30h 30h à 40h plus de 40h TOTAL

42,1% 22,8% 24,1% 4,8% 2,8% 0,7% 100%

31,3% 31,3% 15,6% 8,6% 6,3% 4,7% 100%

32,0% 32,8% 23,0% 6,1% 2,5% 2,9% 100%

26,4% 37,7% 17,0% 3,8% 5,7% 7,5% 100%

33,7% 30,4% 21,2% 6,1% 3,7% 3,1% 100%

65

Il apparaît que la majorité des adolescents regarde la télévision entre 1h et 10h par semaine

(64,1%) et plus particulièrement entre 1h et 5h. Ces chiffres vont décroissants avec les heures

et ils ne sont à la fin plus qu’une minorité de 3,1% à passer plus de 40h par semaine devant leur

téléviseur : ces derniers étant essentiellement des personnes de 18 ans et plus.

Il semblerait que plus les élèves grandissent, plus ils sont d’individus à passer largement plus de

5h par semaine devant la télévision. Tandis que les moins de 13 ans auront plus tendance à

passer moins de 5h devant leur télévision.

Enfin, il est à noter que les garçons regardent légèrement plus la télévision que les filles, les

chiffres restant cependant proches.

3/. CENTRES D’INTERET PREFERES

DONNEES CHIFFREES PAR ETABLISSEMENT

Collège de Tarare :

centres d'intérêt télévisés

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

informations films séries variétés sport jeux télé commeprésence

TOTAL

29,2% 79,2% 54,2% 10,4% 60,4% 45,8% 10,4% 100%

17,2% 69,0% 69,0% 17,2% 31,0% 41,4% 0,0% 100%

0,0% 100% 100% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

24,1% 75,9% 59,5% 12,7% 49,4% 44,3% 6,3% 100%

centres d'intérêt télévisés

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

informations films séries variétés sport jeux télé commeprésence

TOTAL

17,8% 80,0% 51,1% 4,4% 60,0% 53,3% 2,2% 100%

32,4% 70,6% 70,6% 23,5% 35,3% 32,4% 11,8% 100%

24,1% 75,9% 59,5% 12,7% 49,4% 44,3% 6,3% 100%

Les élèves du collège de Tarare sont les moins concernés par les films 75.9% et les séries

59.5% contre 82,2% (films) et 71,9% (séries) concernant l’échantillon total. Ils sont également

les moins demandeurs d’une présence télévisuelle : 4,8% contre 10% dans l’échantillon total.

Lycée de Tarare :

centres d'intérêt télévisés

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

informations films séries variétés sport jeux télé commeprésence

TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

20,0% 60,0% 40,0% 0,0% 40,0% 20,0% 0,0% 100%

36,1% 88,2% 79,0% 17,6% 47,9% 29,4% 15,1% 100%

48,6% 86,5% 83,8% 21,6% 56,8% 56,8% 16,2% 100%

38,5% 87,0% 78,9% 18,0% 49,7% 35,4% 14,9% 100%

66

centres d'intérêt télévisés

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

informations films séries variétés sport jeux télé commeprésence

TOTAL

40,0% 84,0% 60,0% 12,0% 78,7% 57,3% 6,7% 100%

37,2% 89,5% 95,3% 23,3% 24,4% 16,3% 22,1% 100%

38,5% 87,0% 78,9% 18,0% 49,7% 35,4% 14,9% 100%

Les lycéens de Tarare regardent beaucoup les informations : 38,5%, contre 31.5% de la moyenne

générale. Ils sont les plus grands demandeurs d’une présence télévisuelle : 14,9% contre 10% de

l’échantillon total.

Collège de L’arbresle :

centres d'intérêt télévisés

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

informations films séries variétés sport jeux télé commeprésence

TOTAL

24,5% 73,6% 69,8% 13,2% 52,8% 50,9% 11,3% 100%

22,0% 82,9% 78,0% 17,1% 39,0% 41,5% 4,9% 100%

28,6% 71,4% 71,4% 14,3% 28,6% 57,1% 14,3% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

23,5% 77,5% 73,5% 14,7% 45,1% 48,0% 8,8% 100%

centres d'intérêt télévisés

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

informations films séries variétés sport jeux télé commeprésence

TOTAL

24,5% 79,2% 62,3% 9,4% 67,9% 56,6% 7,5% 100%

22,4% 75,5% 85,7% 20,4% 20,4% 38,8% 10,2% 100%

23,5% 77,5% 73,5% 14,7% 45,1% 48,0% 8,8% 100%

Les collégiens de l’Arbresle sont les moins concernés par l’information : seulement 23,5% contre

31,5% de l’échantillon global et pratiquent moins de sport : 45,1% contre 47,7% en moyenne

générale. Ils sont par contre les plus grands consommateurs de jeux : 48%, contre 36,9% de

l’échantillon global.

Lycée de l’Arbresle :

centres d'intérêt télévisés

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

informations films séries variétés sport jeux télé commeprésence

TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 75,0% 75,0% 25,0% 75,0% 50,0% 0,0% 100%

46,2% 88,5% 80,8% 9,6% 42,3% 34,6% 5,8% 100%

14,3% 85,7% 57,1% 0,0% 42,9% 28,6% 0,0% 100%

39,7% 87,3% 77,8% 9,5% 44,4% 34,9% 4,8% 100%

centres d'intérêt télévisés

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

informations films séries variétés sport jeux télé commeprésence

TOTAL

52,6% 86,8% 68,4% 13,2% 57,9% 42,1% 7,9% 100%

20,8% 87,5% 91,7% 4,2% 25,0% 25,0% 0,0% 100%

39,7% 87,3% 77,8% 9,5% 44,4% 34,9% 4,8% 100%

Les lycéens de l’Arbresle semblent être de plus grands consommateurs d’informations : 39,7%

contre 31,5% de manière générale. Ils sont par contre moins intéressés par les activités

sportives : 44.4% contre 47,7% dans l’échantillon total et moins demandeurs d’une présence

télévisuelle : 4,8%, contre 10% de l’effectif global.

67

Collège d’Amplepuis :

centres d'intérêt télévisés

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

informations films séries variétés sport jeux télé commeprésence

TOTAL

27,3% 84,1% 61,4% 2,3% 52,3% 38,6% 6,8% 100%

29,8% 76,6% 61,7% 6,4% 48,9% 27,7% 6,4% 100%

50,0% 75,0% 100% 25,0% 25,0% 75,0% 25,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

29,5% 80,0% 63,2% 5,3% 49,5% 34,7% 7,4% 100%

centres d'intérêt télévisés

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

informations films séries variétés sport jeux télé commeprésence

TOTAL

34,7% 85,7% 59,2% 2,0% 61,2% 42,9% 4,1% 100%

23,9% 73,9% 67,4% 8,7% 37,0% 26,1% 10,9% 100%

29,5% 80,0% 63,2% 5,3% 49,5% 34,7% 7,4% 100%

Les collégiens d’Amplepuis sont les moins concernés par les variétés : 5,3% contre 13,8% de

l’échantillon total.

Lycée de Thizy :

centres d'intérêt télévisés

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

informations films séries variétés sport jeux télé commeprésence

TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 100% 100% 0,0% 100% 0,0% 0,0% 100%

26,8% 82,1% 71,4% 23,2% 41,1% 17,9% 10,7% 100%

50,0% 87,5% 75,0% 12,5% 75,0% 37,5% 37,5% 100%

29,2% 83,1% 72,3% 21,5% 46,2% 20,0% 13,8% 100%

centres d'intérêt télévisés

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

informations films séries variétés sport jeux télé commeprésence

TOTAL

36,1% 80,6% 66,7% 16,7% 63,9% 30,6% 16,7% 100%

20,7% 86,2% 79,3% 27,6% 24,1% 6,9% 10,3% 100%

29,2% 83,1% 72,3% 21,5% 46,2% 20,0% 13,8% 100%

Les lycéens de Thizy s’adonnent moins aux jeux : 20% que la moyenne générale : 36,9% et sont

par contre assez demandeurs de présence télévisuelle : 13,8% contre 10% de l’échantillon total.

Ils sont par ailleurs les plus nombreux à s’intéresser aux émissions de variétés : 21,5% contre

13,8% de l’ensemble des jeunes.

D’une manière plus générale sur cette question des centres d’intérêt, ce sont les garçons qui

sont le plus intéressés par les informations, excepté pour le Lycée de Tarare : 40% des filles

contre 28,4% déclarées dans l’échantillon total.

Dans l’échantillon total, les centres d’intérêt pour les films 82,2% et les séries 71,9% sont les

plus élevés. Les filles sont aussi nombreuses que les garçons à visionner les films, sauf pour le

collège de Tarare (70,6% de filles pour 80% de garçons) et le collège d’Amplepuis (73,9% de

filles pour 85,7% de garçons). Les filles sont majoritairement intéressées par les séries : 83,8%

de filles pour 61% de garçons.

68

Les émissions de sport sont regardées par une large majorité par les garçons : 66,7% pour

26,9% de filles. Les filles du collège d’Amplepuis (37%) et du collège de Tarare (35,3%) sont les

plus intéressées par le sport en comparaison des autres sites. Le plus gros pourcentage de

garçons est déclaré au Lycée de Tarare, avec 78,7%.

Dans l’échantillon total, les jeux sont plus regardés par les garçons (49%) que par les filles

(23,6%). Les élèves les plus concernés sont ceux du collège de l’Arbresle avec 48% et du collège

de Tarare avec 44,3% contre 36,9% déclaré dans l’échantillon global. Les moins intéressés par

les jeux sont les élèves du Lycée de Thizy avec 20% de réponses positives.

La télévision utilisée en fond sonore comme présence est plus fréquente chez les filles (13,3%)

que chez les garçons (7%), sauf pour les sites suivants ou la tendance s’inverse :

Au Lycée de l’Arbresle, aucune fille (0%) ne déclare avoir besoin d’une présence

télévisuelle contre 7,9% de réponses positives pour les garçons ; Les lycéens de

l’Arbresle sont donc les moins demandeurs de présence télévisuelle.

Au Lycée de Thizy, seulement 10% des filles répondent avoir besoin d’une présence

télévisuelle pour 16,7% des garçons.

Les lycéennes de Tarare sont les plus concernées par une présence télévisuelle,

soit 22% des réponses.

DONNEES CHIFFREES SUR L’ECHANTILLON TOTAL

centres d'intérêt télévisés

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

informations films séries variétés sport jeux télé commeprésence

TOTAL

26,9% 78,6% 62,1% 9,0% 55,2% 45,5% 9,7% 100%

23,4% 75,8% 68,8% 12,5% 43,0% 35,2% 3,9% 100%

35,7% 86,5% 77,9% 16,8% 43,9% 29,5% 11,9% 100%

45,3% 86,8% 79,2% 17,0% 56,6% 49,1% 17,0% 100%

31,5% 82,2% 71,9% 13,8% 47,7% 36,9% 10,0% 100%

centres d'intérêt télévisés

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

informations films séries variétés sport jeux télé commeprésence

TOTAL

34,3% 82,7% 61,0% 9,3% 66,7% 49,0% 7,0% 100%

28,4% 81,5% 83,8% 18,8% 26,9% 23,6% 13,3% 100%

31,5% 82,2% 71,9% 13,8% 47,7% 36,9% 10,0% 100% [Note : Ici la colonne Total 100% est faussée car les élèves avaient la possibilité de cocher plusieurs réponses…]

Ces tableaux laissent apparaître que la plus fréquente utilisation de la télévision est dans le but

de regarder des films et des séries, ce qui représente respectivement 82,2% et 71,9% des

personnes interrogées. Viennent ensuite le sport (47,7%), les jeux (36,9%), les informations

(31 ,5%), les variétés (13,8%) et enfin l’utilisation de la télévision comme simple présence (10%).

Les écarts de genre se retrouvent essentiellement au niveau des séries et des variétés dont les

filles sont très friandes avec 83,8% et 18,8%, tandis que les garçons vont plus largement être

attirés vers le sport et les jeux dont ils sont 66,7% et 49% à regarder ce type d’émission.

69

En ce qui concerne l’âge, les observations sont relativement les mêmes cependant, plus les élèves

grandissent et plus ils diversifient le type d’émission regardée, ceci étant probablement à

rapprocher au fait qu’ils augmentent leur temps passé devant la télévision par semaine.

4/. SE PASSER DE LA TELEVISION

DONNEES CHIFFREES PAR ETABLISSEMENT Collège de Tarare :

se passer de la télévision

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

52,1% 43,8% 100%

44,8% 55,2% 100%

100% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

49,4% 48,1% 100%

se passer de la télévision

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

40,0% 60,0% 100%

61,8% 32,4% 100%

49,4% 48,1% 100%

Lycée de Tarare :

se passer de la télévision

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

80,0% 20,0% 100%

49,6% 50,4% 100%

51,4% 48,6% 100%

50,9% 49,1% 100%

se passer de la télévision

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

48,0% 52,0% 100%

53,5% 46,5% 100%

50,9% 49,1% 100%

Collège de l’Arbresle :

se passer de la télévision

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

58,5% 41,5% 100%

48,8% 48,8% 100%

28,6% 71,4% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

52,0% 47,1% 100%

se passer de la télévision

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

45,3% 54,7% 100%

59,2% 38,8% 100%

52,0% 47,1% 100%

Lycée de l’Arbresle :

se passer de la télévision

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

25,0% 75,0% 100%

48,1% 51,9% 100%

42,9% 57,1% 100%

46,0% 54,0% 100%

se passer de la télévision

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

47,4% 52,6% 100%

45,8% 54,2% 100%

46,0% 54,0% 100%

Collège d’Amplepuis :

se passer de la télévision

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

68,2% 31,8% 100%

48,9% 48,9% 100%

25,0% 75,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0%

56,8% 42,1% 100%

se passer de la télévision

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

63,3% 34,7% 100%

50,0% 50,0% 100%

56,8% 42,1% 100%

70

Lycée de Thizy :

se passer de la télévision

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 100% 100%

32,1% 67,9% 100%

25,0% 75,0% 100%

30,8% 69,2% 100%

se passer de la télévision

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

33,3% 66,7% 100%

27,6% 72,4% 100%

30,8% 69,2% 100%

Les écarts entre les sites sont minimes mais il est intéressant de signaler les extrêmes :

- Collège d’Amplepuis : la tendance serait plutôt favorable à une absence de télévision : 56,8%

de réponses positives (49% dans l’échantillon total) et les garçons seraient les plus enclins à se

passer de télévision. Cette tendance pourrait s’expliquer par le fait que nous ayons vu à la

question précédente qu’ils étaient les plus nombreux à pratiquer un sport.

- Lycée de Thizy : les chiffres démontrent que les jeunes sont moins enclins à se passer de

télévision : seulement 30,8% de réponses positives, de fait, assez éloigné de l’échantillon total

(49%) ; 27,6% des filles ne souhaiteraient pas se passer de télévision pour 33,3% des garçons.

Cette tendance vient confirmer une demande assez prononcée de présence audiovisuelle.

DONNEES CHIFFREES SUR L’ECHANTILLON TOTAL

se passer de la télévision

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

Oui Non TOTAL

59,3% 39,3% 100%

48,4% 50,0% 100%

44,3% 55,7% 100%

45,3% 54,7% 100%

49,0% 50,3% 100%

se passer de la télévision

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

Oui Non TOTAL

47,0% 52,7% 100%

51,3% 47,6% 100%

49,0% 50,3% 100%

Ces tableaux révèlent des réponses très partagées car 49% des élèves interrogés disent

pouvoir se passer de télévision tandis que 50,3% affirment le contraire.

Le genre ne permet pas réellement d’éclaircir cette question car, si les filles disent plus pouvoir

se passer de la télévision, cet écart reste de 4 points seulement ce qui n’est donc pas

significatif.

En revanche, il est net que plus les élèves grandissent, moins ils déclarent pouvoir s’en passer.

Ainsi, les moins de 13 ans sont 59,3% à dire pouvoir s’en passer tandis qu’ils ne sont que 45,3% à

18 ans et plus

71

5/. AVIS SUR SA CONSOMMATION DE TELEVISION

DONNEES CHIFFREES PAR ETABLISSEMENT

Collège de Tarare :

consommation télévisuelle

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

10,4% 58,3% 31,3% 0,0% 100%

6,9% 65,5% 20,7% 3,4% 100%

0,0% 100% 0,0% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

8,9% 62,0% 26,6% 1,3% 100%

consommation télévisuelle

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

13,3% 55,6% 26,7% 2,2% 100%

2,9% 70,6% 26,5% 0,0% 100%

8,9% 62,0% 26,6% 1,3% 100% Lycée de Tarare :

consommation télévisuelle

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

40,0% 40,0% 0,0% 20,0% 100%

10,1% 68,1% 18,5% 2,5% 100%

29,7% 43,2% 16,2% 10,8% 100%

15,5% 61,5% 17,4% 5,0% 100%

consommation télévisuelle

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

20,0% 56,0% 17,3% 5,3% 100%

11,6% 66,3% 17,4% 4,7% 100%

15,5% 61,5% 17,4% 5,0% 100%

Collège de l’Arbresle :

consommation télévisuelle

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

13,2% 64,2% 20,8% 0,0% 100%

7,3% 63,4% 24,4% 4,9% 100%

0,0% 85,7% 14,3% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

9,8% 64,7% 22,5% 2,0% 100%

consommation télévisuelle

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

13,2% 56,6% 26,4% 1,9% 100%

6,1% 73,5% 18,4% 2,0% 100%

9,8% 64,7% 22,5% 2,0% 100%

Lycée de l’Arbresle :

consommation télévisuelle

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

25,0% 25,0% 25,0% 25,0% 100%

21,2% 48,1% 26,9% 0,0% 100%

14,3% 71,4% 14,3% 0,0% 100%

20,6% 49,2% 25,4% 1,6% 100%

consommation télévisuelle

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

23,7% 42,1% 28,9% 2,6% 100%

16,7% 58,3% 20,8% 0,0% 100%

20,6% 49,2% 25,4% 1,6% 100%

72

Collège d’Amplepuis :

consommation télévisuelle

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

9,1% 79,5% 11,4% 0,0% 100%

17,0% 66,0% 12,8% 4,3% 100%

0,0% 50,0% 50,0% 0,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

12,6% 71,6% 13,7% 2,1% 100%

Lycée de Thizy :

consommation télévisuelle

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 100% 0,0% 0,0% 100%

28,6% 55,4% 12,5% 3,6% 100%

12,5% 50,0% 25,0% 12,5% 100%

26,2% 55,4% 13,8% 4,6% 100%

consommation télévisuelle

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

25,0% 63,9% 11,1% 0,0% 100%

27,6% 44,8% 17,2% 10,3% 100%

26,2% 55,4% 13,8% 4,6% 100%

DONNEES CHIFFREES SUR L’ECHANTILLON TOTAL

consommation télévisuelle

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

11,0% 66,9% 21,4% 0,0% 100%

12,5% 63,3% 18,0% 5,5% 100%

16,4% 61,5% 18,9% 2,0% 100%

26,4% 47,2% 17,0% 9,4% 100%

15,0% 61,9% 19,2% 3,0% 100%

La plupart des personnes interrogées, soit 61,9% se considèrent comme ayant une consommation

télévisuelle se situant dans la normale. Ce sont surtout les moins de 15 ans qui pensent cela. En

effet à partir de cet âge l’évaluation s’étend vers les extrêmes : la consommation est soit faible

soit excessive.

Encore ici le genre ne présente pas d’écarts significatifs.

consommation télévisuelle

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante excessive TOTAL

14,3% 69,4% 12,2% 4,1% 100%

10,9% 73,9% 15,2% 0,0% 100%

12,6% 71,6% 13,7% 2,1% 100%

73

B /. APPORTS THEORIQUES

Regards croisés avec des études nationales et internationales (wallonnes, suisses, américaines)

Les chiffres de notre étude concernant l’équipement et l’usage de la télévision se retrouvent

dans d’autres recherches parallèles et viennent éclairer notre travail.

L’EQUIPEMENT

Une étude Médiamétrie de 2009 :

o 99% des ménages français sont équipés d’au moins 1 poste de télé dans notre

recherche nous avons remarqué des familles qui possédaient jusqu’à 5 postes

Une étude INSERM (2009) portant sur 781 ados de 13/17 ans : 62% ont la

télévision dans leur chambre - ce chiffre est légèrement moins important dans

notre étude

En 2010 :

57% des adultes ont un poste dans la chambre

41% des 12/14 ans

12,5% des 6/8 ans.

L’UTILISATION

Une étude Médiamétrie (2010) donne le temps d’écoute chez les 15/24 ans qui a

baissé sachant que cette consommation peut se reporter sur le net (podcast ,catch

TV…) et même progressivement sur le téléphone portable comme nous l’avons vu

précédemment

Une seconde étude OMS 2010 exprime que les adolescents de plus de 15 ans

passent + de 3h par jour sur l’écran TV et que la tendance internet apporte une

légère inflexion !

En 1996 les filles passaient 2,8 h/jour devant l’écran TV alors que les

garçons 3,2h

En 2006 les filles passent encore 2,2h et les garçons 2,6h par jour

devant la télé mais ce n’est pas sur les même émissions (les séries

pour les filles et le sport pour les garçons)

Le visionnage de la TV sur d’autres supports se développe tels que le net et le

téléphone :

61% des français connaissent cette nouvelle forme de visionnage

43% ont déjà essayé

76% sont des 15/24 ans que l’on appelle « les téléspectateurs nouvelle

génération »

74

Une recherche INSERM montre qu’un spectateur typique de 15 ans passe devant la

TV :

20 à 25% de son temps de veille

75% de son temps libre

21336 heures par an

56 jours (2 mois environ)

11 ans de notre vie

Une étude Médiamétrie de 2009 :

o Un écolier de primaire passe par an autant de temps devant la télévision que

devant son instituteur (956h devant la TV et 964h devant l’instituteur)

LES IMPACTS

Une étude INSERM (2009) a mis en évidence les impacts de la télévision dans la

chambre sur les jeunes – tous ces signes ont été repérés en comparaison d’un

groupe d’adolescents qui ne possédaient pas de télévision dans leur chambre :

o Un repas hebdomadaire en moins en famille

o Une augmentation hebdomadaire de 5,5h de télé

o 45mn d’activité hebdomadaire en moins

o Une baisse des résultats scolaires

o Des troubles de la concentration et de l’humeur

o Des troubles récurrents du sommeil

Un article de la revue « Pediatrix » met en avant des problèmes de dépression et

d’anxiété chez les accros au petit écran.

Une autre recherche Nord Américaine (échantillon de 4160 ados) évoque la

télévision comme source de violence et de comportement antisocial

Plus de 7% assurent développer des symptômes de dépression. Brian Primack

pédiatre exprime qu’il y aurait moins de risque chez les filles que chez les garçons.

Une étude Australienne (Sydney 2008) fait apparaître que l’usage de la télévision

entrainerait :

o une activité sédentaire avec une hausse de l’inactivité,

o une consommation de produits gras et sucrés devant l’écran,

o une augmentation de la consommation de cigarettes ce qui pourrait entrainer

une baisse de l’espérance de vie de 20mn pour chaque heure passée devant la

télévision.

La télé à indument stimulé le caractère addictif (ou dépendance cathodique)

75

Des études contradictoires montrent la télé comme :

o un vecteur de communication indispensable,

o une prise de conscience du monde tel qu’il est,

o un lubrifiant social, un remède à l’isolement ou à la solitude.

o un vecteur de connaissances et de développement cognitif dans un choix

programmé des émissions plutôt que dans un visionnage subit du petit écran.

L’écran reste un médium universel : 90% des enfants de la planète reconnaissent

Terminator et Rambo !

La télévision est souvent en position centrale dans la maison (le salon) :

o les devoirs, les repas, le coucher sont souvent ponctués par le programme

télé,

o La référence temporelle du journal de 20h a orienté le temps du repas sur

cet horaire et la famille mange en 33 mn (temps du 20h) et 2 ménages sur 3

mangent devant le petit écran.

Les résultats de l'enquête de Johnson, Cohen, Smailes, Kassen, Brook:"Consommation

télévisuelle et comportements agressifs à l'adolescence et à l'âge adulte" in Science , Vol 295,

du 29 mars 2002 précise les choses en les relativisant: "….5% des enfants ayant regardé très

peu la télévision pendant leur petite enfance présentent le risque de devenir violent à l'âge

adulte, tandis que 25% des enfants ayant regardé beaucoup la télévision (plus de 4h par jour)

pendant leur petite enfance présentent le risque de devenir violent à l'âge adulte et donc que

75% d'enfants qui ont regardé beaucoup la télévision dans leur petite enfance n'ont jamais

adopté de comportement violent à leur majorité.

Pour conclure, une citation plutôt visionnaire de Ferdinand Céline en 1960 : « La télé est

dangereuse pour les hommes. L’alcoolisme, le bavardage et la politique en font déjà des abrutis.

Était-il nécessaire d’ajouter quelque chose ? Le mal est fait ! Personne ne pourra empêcher

maintenant la marche en avant de cette machine infernale ! Adieu travail ! Demain, on pensera

sans effort, puis on ne pensera plus et on crèvera enfin ! Ah ! La plus triste vie ! »

76

Selon les jeunes concernés

77

A/. ELEMENTS DE SYNTHESE DE L’ENQUETE

DONNEES CHIFFREES PAR ETABLISSEMENT

Collège de Tarare :

avis parental sur cette consommation

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante,excessive,sans avis

TOTAL

8,3% 47,9% 41,7% 100%

0,0% 37,9% 55,2% 100%

0,0% 0,0% 100% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

5,1% 44,3% 46,8% 100%

avis parental sur cette consommation

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante,excessive,sans avis

TOTAL

6,7% 35,6% 53,3% 100%

2,9% 55,9% 38,2% 100%

5,1% 44,3% 46,8% 100%

Lycée de Tarare :

avis parental sur cette consommation

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante,excessive,sans avis

TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 20,0% 60,0% 100%

0,8% 21,0% 74,8% 100%

8,1% 27,0% 59,5% 100%

2,5% 22,4% 70,8% 100%

avis parental sur cette consommation

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante,excessive,sans avis

TOTAL

4,0% 17,3% 70,7% 100%

1,2% 26,7% 70,9% 100%

2,5% 22,4% 70,8% 100%

78

Collège de l’Arbresle :

avis parental sur cette consommation

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante,excessive,sans avis

TOTAL

5,7% 52,8% 37,7% 100%

0,0% 31,7% 63,4% 100%

0,0% 28,6% 71,4% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

2,9% 42,2% 51,0% 100%

avis parental sur cette consommation

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante,excessive,sans avis

TOTAL

1,9% 34,0% 64,2% 100%

4,1% 51,0% 36,7% 100%

2,9% 42,2% 51,0% 100%

Lycée de l’Arbresle :

avis parental sur cette consommation

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante,excessive,sans avis

TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

25,0% 0,0% 75,0% 100%

0,0% 36,5% 57,7% 100%

0,0% 28,6% 71,4% 100%

1,6% 33,3% 60,3% 100%

avis parental sur cette consommation

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante,excessive,sans avis

TOTAL

2,6% 28,9% 65,8% 100%

0,0% 41,7% 50,0% 100%

1,6% 33,3% 60,3% 100%

Collège d’Amplepuis :

avis parental sur cette consommation

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante,excessive,sans avis

TOTAL

11,4% 65,9% 13,6% 100%

6,4% 34,0% 53,2% 100%

0,0% 25,0% 75,0% 100%

0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

8,4% 48,4% 35,8% 100%

avis parental sur cette consommation

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante,excessive,sans avis

TOTAL

6,1% 55,1% 34,7% 100%

10,9% 41,3% 37,0% 100%

8,4% 48,4% 35,8% 100%

79

Lycée de Thizy :

avis parental sur cette consommation

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante,excessive,sans avis

TOTAL

0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

0,0% 0,0% 100% 100%

3,6% 21,4% 71,4% 100%

12,5% 37,5% 50,0% 100%

4,6% 23,1% 69,2% 100%

avis parental sur cette consommation

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante,excessive,sans avis

TOTAL

8,3% 27,8% 61,1% 100%

0,0% 17,2% 79,3% 100%

4,6% 23,1% 69,2% 100%

D’une manière générale, les élèves répondent que leurs parents considéreraient leur

consommation excessive à hauteur de 56,5% des réponses apportées.

Les collégiens auraient cependant plus tendance à répondre que leurs parents considéreraient

leur consommation comme normale, alors que les lycéens sont majoritairement plus d’avis à

parler d’une consommation excessive :

Collège de Tarare : consommation normale 44,3%, excessive 46,8%

Collège de l’Arbresle : consommation normale 42,2%, excessive 51%

Collège d’Amplepuis : consommation normale 48,4%, excessive 35,8%

Et

Lycée de Tarare : consommation normale 22,4%, excessive 70,8%

Lycée de l’Arbresle : consommation normale 33,3%, excessive 60,3%

Lycée de Thizy : consommation normale 23,1%, excessive 69,2%

DONNEES CHIFFREES SUR L’ECHANTILLON TOTAL

avis parental sur cette consommation

age

Moins de 13

De 13 à 15

De 15 à 18

18 et plus

TOTAL

faible normale importante,excessive,sans avis

TOTAL

8,3% 55,2% 31,7% 100%

3,1% 32,0% 58,6% 100%

1,2% 25,0% 69,7% 100%

9,4% 28,3% 58,5% 100%

4,2% 34,6% 56,5% 100%

80

avis parental sur cette consommation

sexe

Masculin

Feminin

TOTAL

faible normale importante,excessive,sans avis

TOTAL

4,7% 32,0% 59,0% 100%

3,7% 37,6% 53,5% 100%

4,2% 34,6% 56,5% 100%

Toutes technologies confondues, les élèves pensent à 56,5% que leurs parents répondraient

qu’ils ont une consommation importante voir excessive.

La plupart des enfants de moins de 13 ans pensent à 55,2% que leurs parents diraient de leur

consommation qu’elle est normale. Mais peu des élèves estiment que leurs parents déclareraient

que leur consommation est faible.

Ces observations se retrouvent de la même manière chez les garçons et chez les filles.

Cependant, on peut dire que les garçons pensent légèrement plus que les filles que leurs parents

trouvent leur consommation excessive.

81

82

A/. ELEMENTS DE SYNTHESE DE L’ENQUETE

1/. DANGERS LIES A L’UTILISATION DE CES TECHNOLOGIES Notre questionnement s’est aussi porté sur la capacité des adolescents à prendre conscience

des dangers d’une utilisation des technologies virtuelles.

Les adolescents interrogés sont tout à fait conscients des dangers que représentent l’utilisation

de ces technologies (télévision, téléphone, internet et jeux vidéo) - ils l’expriment par un oui à

60, 1% contre un non à 31,8 % (la question fermée n’offrait que ces deux réponses)

Une étude sur les TICS (technologies de l’information et de la communication) montre que les

adolescents, pour la plupart, appréhendent les risques et développent de manière autonome des

stratégies d’évitement aux sollicitations constantes et involontaires. Le risque d’une

virtualisation des relations sociales est bien repéré par les jeunes qui catégorisent les profils

les plus accrocs par le nom de GEEK et pour ceux qui sont entrainés dans des jeux sans fin par

le nom de « No life ». Ce sont souvent les parents qui ajustent autoritairement le mode

d’utilisation pour éviter les risques de dérapage.

2/. REPERCUTIONS SUR LA SANTE ET VIE QUOTIDIENNE Une autre question (à choix multiples) venait compléter la précédente pour définir les dangers

perçus à l’usage des technologies.

les difficultés scolaires sont évoquées : le temps passé sur les écrans prend-il une

place dans la réalisation du travail scolaire à la maison ?

les adolescents expriment des problèmes de santé (sommeil perturbé, mal de dos,

diminution de l’acuité visuelle,….)

l’ambiance à la maison perturbée est repérée par les adolescents. Nous avons

constaté, dans une autre réponse, que les parents ont une vision excessive de

l’usage des outils virtuels alors que les adolescents la nomment normale voir

importante ! Cet écart de perception a-t-il une incidence sur l’ambiance familiale ?

L’absence à certains repas, l’irritabilité en lien avec le sommeil ont-elles une

influence sur les rapports familiaux ?

3/. INTERLOCUTEURS Alors que nous l’avons vu précédemment, la vision des parents toujours excessive du temps

passé sur les technologies virtuelles, sur la dégradation de l’ambiance dans le cadre familial…les

parents demeurent les premiers interlocuteurs que solliciteraient les adolescents en cas de

difficultés, problèmes de santé ou d’addiction.

83

Viennent ensuite les amis comme personnes ressources.

Etonnement : l’infirmière scolaire est très peu repérée comme interlocutrice ou aide en cas de

difficulté.

Enfin, et c’est un chiffre important, 1 adolescent sur 4 n’en parlerait à personne ou ne

trouverait personne à qui en parler !!!

4/. APPORT DE CES TECHNOLOGIES

La réponse à cette question n’a été que remplie par les élèves. Pour autant, nous retrouvons en

majorité les trois observations suivantes :

« Etre en lien avec mes amis »,

« Un support de communication »,

« Une source de plaisir ».

84

ELEMENTS SYNTHETIQUES DE L’ENQUETE :

Concernant les équipements technologiques à la maison, les élèves interrogés, tout âge et

genre confondus, possèdent par ordre décroissant des consoles de jeux (86,4%), un

portable (78,5%), une connexion internet dans leur chambre (48,1%), puis une télévision

dans leur chambre (39,3%).

De façon générale, les filles passent plus de temps devant la télévision tandis que les

garçons privilégient la console de jeux et internet.

Sur l’échantillon total, tous âges et genres confondus, la télévision reste la plus utilisée

devant internet puis la console de jeux.

De manière générale, les élèves ont du mal à se passer d’internet (68,4%), de leur

portable (59,4%), de la télévision (50,3%) et enfin de la console de jeux (22,7%).

La majorité des élèves estime leur consommation normale, mis à part pour la console de

jeux. Le téléphone et internet sont les deux outils considérés comme entraînant une

consommation la plus excessive et dépendante. Les nouvelles technologies dans la

téléphonie mobile commencent à concentrer dans un même outil téléphone, jeux en ligne,

internet, chats, blogs, réseaux sociaux…. Cette convergence va nous mettre dans une

nouvelle situation d'interdépendance et d'interpénétration entre l'intime et le social, le

professionnel,….

REGARD CLINIQUE :

Derrière ces interrogations, le trait commun à toutes les addictions est la question du désir. Et

le désir n'est pas une affaire nouvelle. Avec le développement des réseaux sociaux, la question

du désir se rabat sur la satisfaction des besoins et a tendance à se confondre. Là où le désir

s'élabore, l'immédiateté des réponses le fait disparaitre au profit du besoin à satisfaire

immédiatement.

Le Cyberespace fait l'objet d'une exploitation commerciale qui porte sur des enjeux tant en

terme de vente qu'en terme d'espaces publicitaires fantastiques.

La quête de reconnaissance narcissique se risque à être sans borne, sans limite au travers de

ces nouveaux outils que sont les nouvelles technologies de la communication.

Désir d'être valorisé, de n'être jamais oublié, se cacher, se montrer. L'intime s'extimise comme

dirait S.Tisseron. Cet espace où l'intime devient un objet mis en exergue comme pour en

attendre un effet, mais l'effet de sens n'est pas toujours au rendez-vous.

85

Dans la jungle des désaffiliations : se raconter, s'inscrire dans un mythe narratif devient une

nécessité, une " bouée" identificatoire. Mais les risques d'auto fondation se dessinent si les

adultes ne restent pas les témoins de ces nouveaux rites.

Jamais l'échange entre génération n'aura été aussi indispensable.

C'est une série d'expériences pour se construire une intimité, apprendre les limites, les limites

de la pudeur là où tout peut finir par s'étaler dans l'hypermédiatisation, une hypermédiatisation

où le plus important est d'être remarqué. L'enfant, l’adolescent se cherche, se recherche dans

ses semblables, cherche les différences et ses alliances.

L'expérience de la rencontre de l'altérité se teste là dans de nouveaux espaces, la rencontre de

l'autre y semble moins dangereuse et il y est recherché la "bonne" distance à autrui. En cela, il

peut être un outil facilitateur et intéressant.

86

Au terme de ce travail de recherche et d’analyse sur la thématique « Usage des technologies

virtuelles et Adolescence », il semble important de :

Poursuivre et amplifier les actions de prévention sur le territoire,

Développer des actions d’informations et de sensibilisation à destination des jeunes

utilisateurs, de leur entourage et des acteurs locaux,

Favoriser la mobilisation et le partenariat des acteurs du territoire.

L’objectif étant de promouvoir le bon usage des techniques virtuelles et de prévenir les

risques de glissement vers un comportement addictif.

Afin de servir au mieux cet objectif, il est indispensable d’informer et de mobiliser les

différents acteurs du territoire par le biais d’une communication de ce travail de recherche sur

l’ « Usage des technologies virtuelles & Adolescence » et de la promotion des actions de

prévention.

Le groupe de travail Addictologie s’inscrit donc dans cette démarche d’informations auprès :

des acteurs locaux afin de promouvoir des initiatives locales en matière de

prévention,

des acteurs départementaux afin de contribuer à une meilleure connaissance des

réalités sanitaires du territoire, de participer au développement d’une culture

commune et de contribuer à l’émergence d’une politique de prévention de la santé

mentale.

87

PROPOSITIONS DE PISTES D’ACTIONS

Les pistes d’actions s’inscrivent sur le champ de la prévention telle que définie par l’OMS : « La

prévention est l’ensemble des actions qui tendent à promouvoir la santé individuelle et

collective ».

Les pistes d’action proposées se déclinent donc majoritairement sous la forme d’informations et

de sensibilisation à destination des jeunes utilisateurs, de leur entourage et des acteurs locaux.

ACTIONS AUPRES DES ENFANTS

OBJECTIF SUPPORT

Travail d’information, de

prévention et d’éducation sur l’usage

des technologies virtuelles

A construire

Travail de prévention et

d’éducation sur les dangers d’internet

A construire

Réflexion sur l’usage des

technologies dans les moments

consacrés à la « vie de classe »

A construire

Ces pistes d’actions seront soumises aux directeurs des écoles primaires et à leurs équipes

pédagogiques avec une mise à disposition des membres du CLSM pour poursuivre la réflexion.

ACTIONS AUPRES DES ADOLESCENTS

OBJECTIF SUPPORT

Information, prévention et

éducation sur l’usage des technologies

virtuelles

Participation aux forums santé

Travail de prévention et

d’éducation sur les dangers d’internet

et l’utilisation des outils Facebook,

Tweeter ...

A construire

Sensibilisation sur les problèmes

de santé, les personnes ressources

(médecins, assistantes sociales et

infirmières scolaires)

Rencontres professionnelles

Travail sur la sexualité des

adolescents

A construire

Sensibilisation

Mise en place d’une action « 1

week-end sans écran »

Ces pistes d’actions seront soumises aux établissements scolaires du second degré, aux

fédérations de parents d’élèves et aux missions locales dans le cadre d’une rencontre.

88

ACTIONS AUPRES DES PARENTS

OBJECTIF SUPPORT

Travail d’information de

prévention et d’éducation sur

l’usage des technologies virtuelles

Forum santé

Journées portes ouvertes

Expérience menée sur

L’Arbresle avec l’Association

Callisto

Sensibilisation aux risques liés

aux jeux vidéo :

soirée d’information

Information et renforcement de

la signalétique PEGI

consultation du site www-

pedagojeux.fr

Sensibilisation sur la santé et la

sexualité

Soirée d’informations

Sensibilisation au concept

d’addiction

Soirées d’informations

Information sur l’addiction qui

est soumise à des facteurs

multidimensionnels (génétiques,

psychologiques, familiaux,

sociaux, environnementaux) - c’est

le cumul de ces facteurs dans un

contexte de vulnérabilité qui laisse

un terrain d’ancrage à l’addiction

Echanges sur

l’accompagnement éducatif

Soirées d’informations

Un cadre d’accompagnement

vers des médias omniprésents

Accompagner, jouer, surfer,

s’assoir à coté de son enfant pour

partager cet attrait vers les écrans,

favoriser la communication

familiale, travail sur le décalage

générationnel des perceptions et de

l’usage des outils virtuels.

Ces pistes d’actions seront soumises aux mairies, aux centres de planification familiale, aux

maisons des jeunes et de la culture avec une mise à disposition des membres du CLSM pour

poursuivre la réflexion.

89

ACTIONS AUPRES DES PROFESSIONNELS

OBJECTIF SUPPORT

Information et repérage des

centres de consultations et de soins

Annuaire des centres de soins en

addictologie

Sensibilisation auprès des

acteurs de santé

Réunion mensuelle des

médecins

Présentation de ce travail

d’enquête

Sensibilisation auprès des

acteurs de l’éducation nationale

Développement des actions de

prévention animées par les

médecins, les assistantes sociales

et les infirmières scolaires afin

d’être repérées comme personnes

ressources dans les établissements

scolaires

Formation spécifique sur les

comportements à risque

A construire

Ces pistes d’actions seront soumises aux acteurs locaux avec une mise à disposition des

membres du CLSM pour poursuivre la réflexion.

90

A l’ instant où nous concluons ce travail, les technologies ont déjà évoluées et nous nous

questionnons sur l’obsolescence rapide d’une recherche sur ce thème !

En effet, nous avons en ce début d’année 2012 :

Une explosion des tablettes (support non évoqué dans nos questionnaires),

L’offre de l’opérateur Free avec le « pack tout illimité » qui va bousculer les usages et

l’accès internet dès le 15 janvier,

Le nombre d’envois des SMS a explosé les records 41 milliards au dernier trimestre

2011(source ARCEP)

65 millions de cartes Sim sont en circulation en France pour une population de 65 millions

d’habitants.

Des chiffres qui démontrent un phénomène français mais aussi planétaire en plein essor !

La vitesse de développement des TIC est fulgurante et engendre des bouleversements très

importants dans les modes de vie. Il nous appartient d’observer les évolutions du monde et, en

tant que parents ou professionnels, d’en guetter les dérives qui pourraient impacter sur la

santé des personnes.

Notre étude paraissait au départ simple et concrète puis, elle est devenue complexe et vaste.

Notre enquête a réussi néanmoins à mettre à jour des données concomitantes à d’autres études

nationales et internationales.

Il ne faut pas dramatiser la situation mais souligner :

Les réels progrès apportés par les T IC : les personnes sourdes et muettes ont

aujourd’hui grâce au web un nouvel espace de socialisation et de communication

Une vigilance doit rester sans faille sur le pourcentage même minime d’enfants ou

d’adolescents qui s’engagent dans des comportements à risques et parfois pathologiques

de type addictif.

Avant de conclure, nous devons préciser que ce travail a été réalisé par des professionnels de la

génération que les sociologues nomment X (nés entre 1953 et 1979) et qui semblent en décalage

sur les modes de vie en rapport avec les TIC.

La génération Y (la génération sociologique des personnes nées entre 1980 et 2000) a grandi

devant la télévision, les jeux vidéos et le web. Plus interconnectée que collective, cette

génération, appelée aussi « digital native », « net génération » ou « e-génération », a acquis une

maitrise intuitive des TIC.

Ce qui relève d’un usage normal pour une génération sera qualifié d’excessif par l’autre

génération.

91

Il y a un véritable besoin de compréhension et de partage intergénérationnel des conceptions

sur les outils virtuels - le cadre familial demeure le premier interlocuteur en cas de dérives et

de difficultés.

Au terme de cette recherche, nous avons développé des pistes d’action et de réflexion à

destination des enfants, des adolescents, de leur entourage familial et des acteurs locaux.

Notre groupe se positionne comme partenaire ressource pour initier ou accompagner des actions

de prévention et d’information sur le territoire.

Notre regard sur l’addiction aux technologies virtuelles nous a amené à croiser d’autres

problématiques telles que les jeux d’argent (poker), le binge drinking (alcoolisation massive)

chez les jeunes ; des thèmes au cœur de l’actualité qui pourraient faire l’objet d’une future

étude.

En guise de conclusion, il importe de rappeler que la maladie "cyberaddiction" n'existe pas, que

tout au plus on peut la considérer comme un symptôme : "La pathologie ne nait pas de l'objet,

mais de celui qui s'en sert" – M. Hautefeuille.

Nous devons compléter cette affirmation avec les trois termes constituant la dépendance que

sont : la rencontre d'un sujet avec un "objet" à un moment particulier de son histoire.

Notre société, dite de consommation via internet, peut favoriser des addictions qui réagissent

aux exigences pulsionnelles comme autant de réajustements parfois "antidépresseurs".

Il est important que les adultes tutélaires accompagnent leurs enfants dans cette fenêtre

ouverte sur le monde 24h sur 24h dans les moments de fragilité, de vulnérabilité, de

suggestibilité sur une population d'adolescents en recherche d'identification et

d'appartenance….

Comme le disent Hautefeuillle et Véléa , « l'addiction est recherchée un temps comme une

solution à l'ennui, aux loisirs, à la culture »… « jusqu'à devenir un problème lorsqu'elle devient

briseur de soucis » comme le disait S. Freud.

Quelle place reste t-il dans nos sociétés à l'ennui qui semble devenir un ennemi, une perte de

temps, un laisser aller au regard de l'entourage comme de ceux qui sont concernés ? L’ennui est

perçu par ceux qui sont addicts comme un risque qui pourrait rendre fou, et mettrait en danger

de mort et est alors comblé par l'addiction sur le mode de la fuite pour échapper à la réalité.

L’ennui est un temps fécond que tous nous avons connu comme temps de l'émergence du désir,

de projets, de remises en cause, d'élaboration….

Les cyberaddictions sont légales et relativement socialement bien perçues. Rappelons que la

majorité des jeunes que nous avons rencontrés au travers de cette enquête a une utilisation

raisonnable de ces outils.

92

En guise d’ouverture, quelles limites ?

La toile est sans fin comme notre soif de savoir : la recherche d'une donnée renvoie à une autre,

cet écran a toujours une réponse à notre quête, toutes les connexions établies sont suivies et

des sites proposent des liens automatiquement,…

Quelle est la limite dans ce territoire qui parait ne pas en avoir ?

Les écrans sont partout connectés : comment peut-on, aujourd'hui, évaluer le temps

passé devant un écran de téléphone, de télévision, de tablette, d'ordinateur, de cinéma,

de distributeur de billets,… ? Dans la rue, au travail, dans une administration, à l'école, à

la maison… ?

A partir de quelle limite, notre rapport à la réalité est-il altéré ? Quand la réalité et

l’illusion se confondent-ils ? Quand l’illusion devient-elle réelle ?

A quel moment la limite du « trop » est-elle franchie ?

Comment évaluer l'addition de ces temps ?

Sommes-nous tous addicts sans le savoir ?

S’agit-il d'un nouveau mode de vie qui ne nécessite que l'on s'y arrête que lorsqu'elle

s'associe à une pathologie ?

Les passions doivent elles être mises à l'index?

Nos enfants semblent savoir répondre à la question des limites et ils en connaissent les

contours.

Mais quand une souffrance arrive, les signaux d'alerte sont ténus parce que l'usage en est

socialisé et banalisé.

Quelle norme ?

Nous continuons à rappeler la nécessité du maintien des liens entre les générations et non le

rejet, le jugement, la disqualification,…

Internet est potentiellement un outil d'acquisition de savoirs, de socialisation, de loisirs, de jeu,

d'étayage thérapeutique dans certaines situations, ...

Il doit être une occasion de plus d'échange entre individus, entre les parents et leurs enfants.

La réponse à la norme serait l’écoute et le dialogue entre les générations au-delà des préjugés.

93

LIVRES

Enfants et adolescents face au numérique – « Comment les protéger et les éduquer ? »

Jean Charles NAYEBI – Odile Jacob – septembre 2010

TV Lobotomie – « La vérité scientifique » sur les effets de la télévision »

Michel Dexmenget et Max Milo – Editions Paris 2011

Psychopathologie des Addictions: 12 cas cliniques. Sous la direction de L. Fernandez.

Editions In Press 2010.

Le Désir Malade. Dans un monde libre et sans tabou. Marc Valleur et J.C. Matysiak.

Edition J.C. Lattès 2O11.

Les Addictions à Internet. De l'ennui à la dépendance. M. Hautefeuille et D. Véléa.

Editions Payot 2010

ARTICLES

Dossier de presse – octobre 2007 : Prévenir et soigner la « cyberaddiction »

Association Le Cap – Mulhouse

Le journal des psychologues : n° 291 – octobre 2011

« Démocratisation des jeux vidéo : nouveaux enjeux et nouvelles politiques »

Vanessa Lalo – psychologue

L'économie psychique de l'addiction. Joyce Mc Dougall. In RFP 2. 2004

L'enfant, l'adolescent et ses parents face à la télévision, aux médias et aux jeux

électroniques… J.M. Guilé in Perspectives Psy vol 47. 2008.

Les nouveaux réseaux sociaux sur Internet S. Tisseron in Psychotropes 2011/2 Vol 17

Mourir et tuer pour de faux. S. Tisseron in Etudes sur la mort 2011/1 n°139.

Clinique du virtuel: Rêvasser, rêver ou imaginer S. Tisseron.

Internet: quels usages problématiques ? S. Tisseron in MNH Santé mentale 155

février 2011.

Joyce Mc Dougall: L'économie psychique de l'addiction. In RFP 2 2004.

94

RECHERCHES

Union Nationale des Associations militantes (UNAF) : « les adolescents et les jeux

vidéos » - recherche réalisée par Action innocence et UNAF – 18/11/2010

Institut Wallon pour la santé mentale : « Les usagers problématiques d’internet et des

jeux vidéos » - Pascal Monotte – décembre 2010

LIENS UTILES

www.internet-signalement.gouv.fr

www.learnthenet.com

www.Blogbeton.skyblog.com

www.internet-mineurs.gouv.fr

www.actioninnocence.org

www.e-enfance.org

www.internetcrimeforum.org.uk

www.sophos.fr/virusinfo

www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/judiciaire

www.journaldunet.com

www.decodeleweb.com

www.logprotect.net

www.internetsanscrainte.fr

www.droitdunet.fr/juniors

www.pedagojeux.fr

www.netaddiction.com

www.virtual-addiction.com

www.computeraddiction.com

www.jeuxvideoinfoparents.fr

www.delegation-

internet.gouv.fr/mineurs/index.htm

95

96

Addictologie : Branche de la médecine et de la psychologie clinique qui s’occupe de l’étude et

du traitement des conduites addictives.

Addictif(ve) (ang. : addictive) : adjectif, médecine, relatif à l’addiction. Conduite addictive

: comportement répétitif plus ou moins incoercible et nuisible à la santé (toxicomanie,

alcoolisme, tabagisme, boulimie, anorexie) (d’après le Larousse, 2001). L’adjectif « addictif »

renvoie à l’addictivité. Addictif s’applique à l’objet de l’addiction (non à l’individu), comme une

substance, une source de plaisir ou une activité excitante ou relaxante. On dit : « La nicotine est

aussi voire plus addictive que la cocaïne», « Jouer de l’argent au casino est très addictif ».

Addictivité (ang. : addictivity ou addictiveness) : nom féminin, relatif au caractère

addictif. L’addictivité désigne les caractéristiques de l’objet d’addiction qui entraînent :

l’envahissement du quotidien, la perte de contrôle, les conflits internes et externes, les

phénomènes de manque, de tolérance, de rechute et de réinstallation. « L’addictivité de la

cigarette est très puissante et rapide ».

Addicté(e) (ang. : addict) : nom, désigne la personne qui a une addiction. On dit : « Ce

centre de cure reçoit des addictés ».

Addicté(e) (ang. : addicted) : adjectif, désigne la relation d’addiction qu’une personne a vis-

à-vis de l’objet d’addiction, généralement utilisé dans l’expression « addicté(e) à… ». On dit : « Il

est addicté au travail », « Elle est addictée à ses amies ».

Addictologie (ang. : addictology) : nom féminin, étude des abus et dépendance, en

regroupant l’ensemble des addictions, avec ou sans substances. On dit : « Cette clinique

d’addictologie reçoit des toxicomanes, des alcooliques, des boulimiques et des joueurs

pathologiques ».

Adresse IP : adresse identifiant une machine sur le réseau internet.

Adsl : ligne digitale asymétrique de l’abonnement téléphonique. Désigne généralement

l’Internet à haut débit.

Annuaire : Outil de recherche recensant les sites au travers de fiches descriptives

comprenant, en règle générale, le titre, l’adresse URL et un bref commentaire de 15 à 25 mots.

Cet outil peut être considéré comme les pages jaunes du Web.

Avatar : désigne une image censée représenter l’utilisateur dans la cyber-communication ou

dans les jeux vidéo. Ce personnage virtuel dont le but est de donner une représentation visuelle

de soi peut être un personnage nous représentant, choisi dans un menu ou bien totalement

imaginaire.

Bannière : Publicité sur un site prenant la forme d’une image.

Blog ou « Weblog » : Un site Web ayant la forme d’un journal personnel où l’internaute peut

livrer ses idées, états d’âme et impressions sur des sujets qui l’intéressent et solliciter les

commentaires du lecteur.

97

98

Lettre d’accompagnement du document de sondage auprès des acteurs locaux Annexe 1

CLSM des cantons de Tarare - Amplepuis – L’Arbresle - Thizy

GROUPE ADDICTOLOGIE

Coordonnées du référent Coordonnées de l’acteur local

du groupe Addictologie

Tarare, Le

Madame, Monsieur, Dans le cadre du Conseil Local de Santé Mentale des cantons d’Amplepuis, L’Arbresle, Tarare et Hizy, les membres du groupe addictologie souhaitent procéder à un diagnostic sur ce territoire afin d’apprécier la prévalence des addictions, les ressources locales, les besoins et les attentes. Nous avons opté pour un questionnaire que nous transmettons aux acteurs locaux : acteurs de santé, établissements d’hébergement, associations caritatives, structures intervenant auprès des jeunes, structures accueillant des personnes handicapées et les Maisons du Rhône. Cette première démarche nous permettra ensuite de définir les axes de travail au plus près des réalités de terrain et des besoins exprimés. En votre qualité d’acteur sur le secteur de L’Arbresle/Amplepuis/Tarare/Thizy, vos éléments de réponse sont de grande importance. Aussi, je me permets de vous adresser un questionnaire en vous invitant à prendre quelques minutes pour le compléter et me le retourner d’ici le 30 septembre 2009. Il serait fort dommageable de ne pouvoir prendre en considération vos éléments d’observations et vos propositions de changement/d’amélioration au bénéfice des populations de ce territoire. En vous remerciant pour votre contribution et restant à votre disposition pour toute information complémentaire, Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes sincères salutations.

Signature du référent Addicto

99

CLSM des cantons de Tarare - Amplepuis – L’Arbresle - Thizy Annexe 2

GROUPE ADDICTOLOGIE

Quelles sont les principales addictions rencontrées dans le cadre de votre activité ? (Hiérarchiser de 1 à 5)

Alcool Cyberaddiction Tabac

Drogue Troubles alimentaires

Quelles sont les tranches d’âges les plus concernées ? (Hiérarchiser de 1 à 10)

- 10 ans 18-24 ans 41-50 ans + 70 ans

10 – 14 ans 25-30 ans 51-60 ans

15 – 17 ans 31-40 ans 61-70 ans

Quelles addictions sont les plus difficiles à prendre en charge ? (Hiérarchiser de 1 à 5)

Alcool Cyberaddiction Tabac

Drogue Troubles alimentaires

Existe-t-il localement ou à proximité des structures de prise en charge ? Alcool : oui non Cyberaddiction : oui non Tabac : oui non

Troubles alimentaires : oui non Drogue : oui non Quelles pistes de travail aimeriez-vous voir se développer localement ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Nom du professionnel : Type d’activité :

Merci de votre participation

100

LETTRE D’ACCOMPAGNEMENT DU QUESTIONNAIRE Annexe 3

Conseil Local de Santé Mentale

Thizy – Amplepuis – Tarare - L’Arbresle

Collège

Nom du Chef d’établissement

Adresse

Tarare, le 28 juin 201

Madame, Monsieur

Le Conseil Local de Santé Mentale (CLSM) rassemble, au sein d’un Comité de pilotage et à

travers des groupes de réflexion, des partenaires du milieu éducatif, hospitalier, médico-social,

associatif et élus locaux. Ces représentants sont issus des communes de Thizy, Amplepuis,

Tarare et l’Arbresle et ont, pour objectifs, de permettre l’émergence d’une politique de santé

mentale et de tendre vers une culture commune sur les territoires de santé.

Le CLSM doit faciliter le décloisonnement des pratiques, la coordination des actions

sanitaires, sociales et médico-sociales, générer une articulation tendant vers la coordination et

la coopération des différents acteurs dans le but d’élaborer des initiatives locales et de

programmer des actions concertées sur le terrain.

De ce CLSM, un groupe de travail s’est penché sur les problématiques de l’Addiction. Une

recherche exploratoire a permis de repérer que certaines addictions mobilisent déjà de

nombreux professionnels de terrain. Cependant, l’axe cyberaddiction commence à apparaître de

manière prégnante sans vraiment de ressources expertes, de données fiables sur notre

territoire et avec des conséquences importantes dans le cadre éducatif et familial.

101

Notre groupe se propose, par l’intermédiaire d’un questionnaire ci-joint, de recenser les

équipements, les consommations et le niveau d’informations sur l’utilisation de technologies

virtuelles (téléphone, Internet, jeux vidéo, télévision) auprès d’un échantillon d’adolescents de

12 à 18 ans sur les quatre communes citées du territoire concerné par le CLSM.

Ce questionnaire d’une vingtaine de questions est anonyme – l’échantillon serait d’environ

1000 adolescents répartis sur quatre collèges et lycées. Un compte-rendu vous sera adressé en

fin d’analyse (prévue en 2011) et à l’issue de cette recherche, un document pourrait être diffusé

et des actions de prévention mises en œuvre.

Notre demande réside dans la possibilité de nous mettre à disposition un espace temps

d’environ une demi-heure dans une classe de chaque niveau allant de la 6ème à la Terminale (de

préférence hors du temps de récréation des élèves) :

Dix minutes de présentation avec diffusion du questionnaire

Quinze minutes de remplissage par les adolescents

Cinq minutes de ramassage des questionnaires.

Nous souhaitons intervenir conjointement dans toutes ces classes sur le même

horaire et sur le même jour – l’aide de l’infirmière et de l’assistante sociale serait

appréciée,

Dans le souci d’un bon remplissage et de la garantie de l’anonymat, la distribution et

le ramassage des questionnaires seront effectués par un membre du CLSM en

présence de l’enseignant.

Nous vous laissons le soin d’organiser ce temps de recherche avec le représentant de

notre groupe :

Mr / Mme

Coordonnées :

Dans l’attente de votre accord, veuillez accepter, Madame, Monsieur, nos salutations les

meilleures.

Le groupe de recherche

CLSM – Addictologie

102

Annexe 4

Questionnaire Anonyme sur les technologies virtuelles

Classes collège et Lycée - Année 2010

C.L.S.M

1- PRESENTATION (coche les cases correspondantes)

1 a - Sexe M F

1 b - Age : …………… ans

1 c - Commune d’habitation (en toutes lettres) : ……………………………………….

1 d - Niveau scolaire (ex. : 5ème) ………………………………….

1 e - Avec qui vis-tu :

avec mes deux parents

avec un seul de mes parents

au sein d’une famille recomposée

Autre (foyer/famille d’accueil/internat)

1 f - Quels sont tes loisirs ? (ex : sport, lecture,…)

1) ..........................................................................................................................................

2) ..........................................................................................................................................

3) ..........................................................................................................................................

2- EQUIPEMENT EN TECHNOLOGIES A LA MAISON

Télévision Oui Non Combien : ……………

Téléphone portable Oui Non Combien : ……………

Ordinateur Oui Non Combien : ……………

Connexion Internet Oui Non

Console de jeux Oui Non Combien : ……………

103

3- TELEVISION

3a - As-tu un poste de télévision dans ta chambre ? Oui Non

3b - Combien de temps passes-tu par semaine (week end inclus) devant la télé ?

1h à5h 20h à 30h

5h à 10h 30 à 40h

10h à 20h + De 40 h

3c - Quels sont tes centres d’intérêt préférés ?

Informations Variétés

Films Sport

Séries Jeux

Télé comme présence

3 d - Pourrais-tu te passer de la télévision ? Oui Non

3 e - Pourquoi ? .........................................................................................................................

.........................................................................................................................

.........................................................................................................................

4- TELEPHONIE MOBILE

4 a - As-tu un téléphone portable ? Oui Non

4 b - Pour quelle utilisation ? SMS Photo

Sécurité Vidéo

Lien parent Internet/télé

Musique

4 c - Depuis quel âge as-tu un portable ? (en chiffres) ………………ans

4 d - Pourrais tu te passer de ton téléphone ? Oui Non

4 e - pour toi une personne qui n’a pas de téléphone portable c’est :

Développe : ..........................................................................................................................................

..........................................................................................................................................

...........................................................................................................................................

104

5- INTERNET

5 a - As-tu une connection Internet dans ta chambre ? Oui Non

5 b - Combien de temps passes-tu sur Internet par semaine (week end inclus)

Jamais 10h à 20h

1h à 5h 20h à 30h

5h à 10h 30 à 40h + de 40h

5 c - Quels sont tes centres d’intérêt sur Internet ? (Coche la ou les cases)

Info

Documentation/recherche /travail scolaire

Chat(MSN)

Messagerie

Site de partage (Face book Twiter)

Sexe

Jeux en ligne.

Achat en ligne

Peux tu me citer trois de tes sites préférés : 1…………………………………………………………

. 2…………………………………………………………

3…………………………………………………………

5 d – Pourrais-tu te passer d’Internet ? Oui Non

Pourquoi ?........................................................................................................................

6- CONSOLE DE JEUX

6 a - As-tu une ou plusieurs consoles de jeux ? Oui Non

6 b - Sont-elles dans ta chambre ? Oui Non

6 c - Combien de temps par semaine passes-tu sur une console ?

Jamais 10h à 20h

1h à 5h 20h à 30h

5h à 10h 30 à 40h + de 40h

6 d – Pourrais-tu te passer d’une console de jeux ? Oui Non

105

7- SYNTHESE

7 a – Penses-tu que ta consommation est :

Télévision faible normale importante excessive

Téléphone faible normale important excessive

Internet/PC faible normale importante excessive

Console de jeux faible normale importante excessive

7 b - Si tes parents répondaient à la question précédente comment qualifieraient-ils

ta consommation Télé /téléphone /Internet/PC/jeux ?

Faible normale importante excessive sans avis

7 c - Penses-tu qu’il y a des dangers à l’utilisation de ces nouvelles technologies ?

Oui Lesquels : ....................................................................................................

....................................................................................................

Non Pourquoi : ....................................................................................................

....................................................................................................

7 d - Penses-tu que l’utilisation de ces technologies peut perturber : ton sommeil tes relations avec les autres (non virtuelles)

l’ambiance à la maison ton travail scolaire

tes repas ta santé (mal aux yeux, au dos, à la tête,…)

Autre : ....................................................................................................

7 e - A qui pourrais-tu en parler ? Parents Infirmière Scolaire

Membres de la famille Association

Amis À personne

Médecins Autre : …………………………………………….

8 – L’utilisation de ces technologies t’apporte :

1 : ..........................................................................................................................................

2 : ..........................................................................................................................................

3 : ..........................................................................................................................................

9 - As-tu quelque chose à ajouter sur ces nouvelles technologies ?

...............................................................................................................................................................

...............................................................................................................................................................