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lutte antiterroriste trois bombes artisanales découvertes et détruites à Boumerdès n° 3320 - Mercredi 30 Janvier 2019 - site web : www.lecitoyenonline.com - e-mail : [email protected] P 2 Saisie de plus de 396 kg d e kif traité au Sud ouest du pays en 2018 P 4 *Les nouveaux membres du Conseil de la Nation, issus des élections organisées le 29 décembre dernier pour le renouvellement partiel de la composante de la chambre haute du Parlement et les membres désignés dans le cadre du tiers présidentiel, ont été installés hier lors d’une séance plénière, qui a également vu la reconduction de Abdelkader Bensalah au poste de président du Conseil. P 3 Agriculture Pour garantir la crédibilité de toute élection C onSeIl De lA n AtIon Sonelgaz Un nouveau système d’information de gestion de la filière des céréales Derbal : Accorder davantage d’intérêt et d’attention à l’élaboration des listes électorales P 2 P 3 Installation des nouveaux membres, Bensalah reconduit président Signature de conventions pour améliorer les prestations sociales à ses travailleurs P 2 «P ortes ouvertes sur les douanes »

C lA n Installation des nouveaux membres, Bensalah Derbal ... du 30.01.2019.pdfun communiqué du ministère de la Dé - fense nationale (MDN). «Dans le cadre de la lutte antiterroriste

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Page 1: C lA n Installation des nouveaux membres, Bensalah Derbal ... du 30.01.2019.pdfun communiqué du ministère de la Dé - fense nationale (MDN). «Dans le cadre de la lutte antiterroriste

lutte antiterroriste

trois bombesartisanales

découverteset détruites

à Boumerdès

n° 3320 - Mercredi 30 Janvier 2019 - site web : www.lecitoyenonline.com - e-mail : [email protected]

P 2

Saisie de plus de 396 kg d e kif traité au Sud ouest du pays en 2018 P 4

*Les nouveaux membres du Conseil de la Nation, issus des élections organisées le 29décembre dernier pour le renouvellement partiel de la composante de la chambre haute

du Parlement et les membres désignés dans le cadre du tiers présidentiel, ont étéinstallés hier lors d’une séance plénière, qui a également vu la reconduction de

Abdelkader Bensalah au poste de président du Conseil.P 3

Agriculture

Pour garantir la crédibilitéde toute élection

ConSeIl De lA nAtIon

Sonelgaz

Un nouveau systèmed’information de gestionde la filière des céréales

Derbal : Accorderdavantage d’intérêt et

d’attention à l’élaborationdes listes électorales

P 2

P 3

Installation des nouveauxmembres, Bensalahreconduit président

Signature de conventionspour améliorer les prestations

sociales à ses travailleurs P 2

«Portes ouvertes sur les douanes»

Page 2: C lA n Installation des nouveaux membres, Bensalah Derbal ... du 30.01.2019.pdfun communiqué du ministère de la Dé - fense nationale (MDN). «Dans le cadre de la lutte antiterroriste

trois bombes artisanalesdécouvertes et détruites à

Boumerdès

trois bombes de confection artisa-nale ont été découvertes et dé-truites lundi lors d’une opération de

fouille et de ratissage menée à Bou-merdes par un détachement de l’Arméenationale populaire (ANP), indique hierun communiqué du ministère de la Dé-fense nationale (MDN). «Dans le cadre dela lutte antiterroriste et suite à une opé-ration de fouille et de ratissage menée, le 28 janvier 2019 à Boumerdès (1èreRégion militaire), un détachement de l’Armée nationale populaire a découvertet détruit trois (3) bombes de confection artisanale», précise la même source.Parailleurs, dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée,un détachement de l’ANP «a intercepté, à Bordj Badji Mokhtar (6ème RM), uncontrebandier et saisi un (1) camion, 7.000 litres de carburant et trois (3) mar-teaux piqueurs, tandis que des éléments de la Gendarmerie nationale ont saisi586 comprimés psychotropes à Sétif (5ème RM)». D’autre part, des éléments dela Gendarmerie nationale «ont découvert, lors de deux opérations distinctes me-nées à Adrar (3ème RM) et Batna (5ème RM), deux (2) ateliers de confectiond’armes artisanales et ont saisi 18 fusils de chasse, 6,7 kilogrammes de poudrenoire, ainsi que divers autres outils, alors que 17 immigrants clandestins de dif-férentes nationalités ont été appréhendés à Tlemcen, Ain Témouchent et Bou-merdes», ajoute le communiqué. Wahiba /B

2A C T U A L I T E Mercredi 30 Janvier 2019

sonelgaz

Signature de conventions pour améliorerles prestations sociales à ses travailleurs

Plusieurs conventions ont été signées mardi à Alger entre Sonelgaz et la Fédération nationale destravailleurs des industries électriques et gazières (FNTIEG) pour améliorer les prestations sociales

destinées aux travailleurs de ce groupe énergétique public.

les conventions ont été para-phées par le P-dg de Sonel-gaz, Mohamed Arkab, et leprésident de la FNTIEG,

Achour Telli, en présence des mi-nistres, respectivement, de l’Ener-gie, Mustapha Guitouni, du Travail,de l’emploi et de la sécurité sociale,Mourad Zemali, et de la Santé, dela population et de la réforme hos-pitalière, Mokhtar Hasbellaoui, etdu secrétaire général de l’Uniongénérale des travailleurs algériens(UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd.Le premier document signéest un avenant à la convention col-lective de Sonelgaz, qui vise à ga-rantir une meilleure prise encharge de la retraite complémen-taire. En vertu de cette convention,Sonelgaz s’engage à financer uncomplément d’un taux de 1,5% del’assiette mensuelle globale sou-mise à la sécurité sociale, pour as-surer les besoins du Fonds laretraite complémentaire des tra-vailleurs du groupe. La deuxièmeconvention a été signée entre sept(7) filiales de Sonelgaz et la Mu-tuelle générale des travailleurs desindustries électrique et gazière(Muteg), permettant aux travail-leurs de ces entreprises de bénéfi-cier des services offerts par cettemutuelle. Les entreprises concer-nées sont Inerga, Tarkib, Kahrakib,Kahrif et Kanagaz (sociétés de tra-

vaux et de services de réalisationsd’infrastructures électriques),Rouiba Eclairages (société de fabri-cation d’équipements d’éclairage)et AMC (société de fabrication decompteurs). Quant à la troisièmeconvention, elle a été signée entrela Muteg et la CNAS dans le but depermettre aux adhérents à cettemutuelle de bénéficier des facilitations en matière d’utili-sation de carte Chifa et du systèmede tiers payant. Dans le volet de laformation, une convention a aussiété signée entre Sonelgaz, la FNTIEG et l’institut deformation et d’évaluation de Sonel-gaz (IFEG), afin d’assurer la forma-

tion de 300 élus syndicaux et délé-gués du personnel, relevant des so-ciétés du groupe, et ce, dans lesdomaines du partenariat social etdu droit du travail.En outre, le groupe Sonelgaz asigné une convention avec le Fondsdes oeuvres sociales et culturellesdes travailleurs des industries élec-trique et gazière (Fosc) et l’hôpitalMustapha Pacha (Alger) portantsur l’achat de matériels et d’équi-pements médicaux au profit desmalades admis dans cet établisse-ment hospitalier. Lors de la céré-monie de signature, le P-dg deSonelgaz a considéré que cesconventions constituaient «un

nouveau cadre qui encourage lestravailleurs du groupe à donner lemeilleur d’eux-mêmes».«L’objectif est aussi de faire conver-ger tous les travailleurs du groupedans cette efficacité recherchée:réduction des charges, augmenta-tion du profit, réalisation efficacedu programme de développement.Nous avons besoin de faire adhérertout le monde», a-t-il fait valoir. Deson côté, M. Guitouni a estimé queces conventions représentaient un«signe de vitalité et de dyna-misme» pour Sonelgaz. Félicitantles travailleurs pour ces nouveauxacquis sociaux, le ministre de l’Energie a souligné que les ré-sultats attendus de ces conven-tions vont encore approfondir lacohésion sociale à l’intérieur dugroupe Sonelgaz.Pour sa part, M. Zemali a réitéré lavolonté de son ministère, dans lecadre de la politique du gouverne-ment, «de développer les mu-tuelles, de promouvoir leursactivités et d’encourager toute ini-tiative visant à améliorer la qualitéde leurs prestations».Quant à M.Hasbellaoui, il a salué le groupe So-nelgaz qui a élargi le champ de ses interventions so-ciales au secteur de la santé à tra-vers l’achat d’équipementsnécessaires aux hôpitaux.

Wahiba /B

le recouvrement des cotisations de laCaisse nationale de sécurité sociale desnon-salariés (CASNOS) a atteint plus de 68

milliards de DA durant l’année 2018, a affirmé,hier à Alger, le directeur général de cet orga-nisme, Achek Youcef Chawki. Intervenant de-vant les membres de la Commission de santéet des affaires sociales de l’Assemblée populairenationale (APN), Achek Youcef Chawki a préciséque le recouvrement des cotisations de la CAS-NOS a atteint 68.8 milliards de DA en 2018,montant qui représente les cotisations de 857

360, sur 1 697 463 affiliés actifs», soulignantque 104 024 nouveaux affiliés ont été immatri-culés durant la même période. Le même res-ponsable a ajouté que les dépenses globales dela CASNOS ont dépassé 57 milliards de DA, es-timant que la Caisse est en «bonne santé finan-cière», ce qui lui permet de tenir tous sesengagements à l`égard de ses cotisants en ma-tière de remboursement des frais médicaux etde versement des pensions de retraite».Il a pré-cisé que «cette bonne santé financière est ap-pelée à s’améliorer davantage», cependant,

pour la pérennité de ce système solidaire et parrépartition, «il est nécessaire d’apporter plusde performances», a-t-il fait savoir.Abordant àl’occasion les infractions relevées par les ser-vices concernés de la CASNOS, M. Achek YoucefChawki a indiqué que 31% des non-salariés nesont pas affiliés, 49 % ne cotisent pas et 85% necotisent pas au minimum, affirmant que plusde 430 contrôleurs ont été formés, agrées et as-sermentés pour lutter contre les défauts d’affi-liation, de paiement et de la sous déclaration.L’intégration du travail informel en Algérie par

la sécurité sociale a été également au menu decette rencontre. Le DG de la CASNOS a affirméà ce sujet que son organisme «a enregistré uneaffiliation d’office de 5354 rapports de constatd’activité et procès-verbaux, permettant la ré-gularisation de 1765 cas».A cette occasion, M.Achek a invité les non-salariés à se rapprocherde la CASNOS dans les meilleurs délais afin derégulariser leur situation dans le cadre des fa-cilitations accordées par la caisse notammentpour le rachat des 4 années de cotisations.

Wahiba /B

casnos

Recouvrement de plus de 68 milliards de DA de cotisations en 2018

agriculture

Un nouveau système d’information de gestionde la filière des céréales

ouargla

légère hausse descas d’intoxication

alimentaire l’andernier

les services de la direction du Com-merce (DC) de la wilaya d’Ouarglaont enregistré l’durant l’année

2018 une légère hausse des cas d’intoxi-cation alimentaire, par rapport à l’annéel’ayant précédée, a-t-on appris hier de ladirection du secteur. Dix-huit (18) intoxi-cations (contre 13 en 2017) ont été si-gnalées et ont affecté 217 personnesayant bénéficié d’une prise en chargemédiale, a fait savoir la DC qui n’a dé-ploré heureusement aucun décès. Cesintoxications ont été enregistrées lorsde mariages et de repas collectifs et auniveau de certains centres de restaura-tion d’entreprises économiques établiesdans la région, a-t-on précisé. Elles ontété eu lieu en dépit des intenses cam-pagnes de sensibilisation menées par lesecteur sur la prévention des risquesd’intoxication, à l’instar de celles ani-mées en langues arabe et amazighe surles ondes radiophoniques. Ces cam-pagnes ont ciblé durant la même pé-riode pas moins de 1.400 foyers, desbases de vie d’entreprises énergétiques,des restaurants, des structures hôte-lières et les établissements éducatifs, enplus des communications sur le thème au profitdes élèves et des stagiaires de la forma-tion professionnelle à travers la wilaya.La direction du Commerce a égalementorganisé, durant cette période, des sor-ties sur le terrain pour contrôler plus de260 cantines scolaires et réfectoires uni-versitaires, en plus des consignes etconseils prodigués sur les voies de pré-vention et les conditions d’hygiène pourse prémunir des risques d’intoxication.

Une réunion de travail consacrée àl’examen du projet de modernisa-tion du système d’information inté-gré de gestion dans la filièrecéréales s’est tenue hier à Alger, aindiqué le ministère de l’Agricul-ture, du développement rural et dela pêche. Ce projet a été présentépar l’Office algérien interprofes-sionnel des céréales (OAIC) en présence du mi-nistre du secteur, AbdelkaderBouazghi. Ce nouveau systèmed’information de gestion, dont lamise en place est prévue pour2019, prévoit l’informatisation del’ensemble des mouvements descéréales et légumes secs exécutéspar le réseau de l’OAIC à travers leterritoire national, dans le cadredes missions de régulation et d’ap-pui à la production, a précisé lamême source. Conçu par uneéquipe pluridisciplinaire de l’OAIC

et des Coopératives de céréales etlégumes secs (CCLS), ce systèmepermet de moderniser les supportsde gestion actuels pour une meil-leure maîtrise, en temps réel, desopérations de régulation, notam-ment les activités de transport, destockage, de déstockage, de distri-bution et de commercialisation, etpour assurer la «traçabilité» desproduits, précise le communiqué.Cet outil de gestion permet égale-ment un suivi «rigoureux, efficaceet transparent» des opérations decollecte au niveau national durantla compagne moissons-battages,avec l’introduction des cartes ma-gnétiques d’identification nationaledes céréaliculteurs et livreurs.Ledispositif sera étendu aux autrespartenaires du réseau OAIC et no-tamment aux éleveurs et transfor-mateurs, dans le but de«rationaliser l’utilisation des cé-

réales subventionnées». Par ail-leurs, cette réunion de travail a étél’occasion d’examiner les résultatsenregistrés lors de la campagneécoulée, notamment en matièred’utilisation des semences certi-fiées, engrais, entretien des cul-tures, production et collecte. Elle aégalement permis d’apprécier lesobjectifs affichés pour la campagneen cours, ainsi que les dispositionsprises pour mieux encadrer les opé-rations d’entretien des cultures cé-réalières (désherbage etfertilisation) et la préparation de lacampagne moisson-battage. La su-perficie emblavée à ce jour est de3,49 millions hectares dont plus de1,47 million hectares emblavés enblé dur, contre une superficie glo-bale de 3,2 millions hectares em-blavés à la même période de lacompagne écoulée, soit une haussede 9%.

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3 Mercredi 30 Janvier 2019A C T U A L I T E

M.Bensalah a étéplébiscité parl’écrasante ma-jorité des mem-

bres du Conseil de la Nation, aucours de cette séance qui marquele début d’une nouvelle législa-ture, à la veille d’importanteséchéances nationales. La recon-duction de M. Bensalah a été pro-posée, eu égard à «l’expérience»qu’il a acquise à la tête de l’insti-tution, par le parti du Front de li-bération nationale (FLN,majoritaire), le Rassemblementnational démocratique (RND), for-mation dont il est l’un des mem-bres fondateur, et le groupe dutiers présidentiel. M. Bensalah, néen 1941 à Beni Meshel, dans ladaira de Fellaoucene (Tlemcen),jouit d’une longue expériencedans le domaine parlementaire,puisqu’il avait été élu dès 1977 dé-puté de la wilaya de Tlemcen. Ilavait dirigé en 1994 le Conseil na-tional de transition, chargé de lé-giférer pour une période de 3 ans.En 1997, il avait été élu présidentde l’Assemblée populaire natio-nale (APN) et en 2000 présidentde l’Union parlementaire arabe.La cérémonie d’installation desnouveaux membres du Conseil dela Nation, présidé par le membrele plus âgé, Salah Goudjil, est in-tervenue conformément aux dis-positions de l’article 130 de laConstitution qui stipule que «la lé-gislature débute de plein droit lequinzième (15ème) jour suivant ladate de proclamation des résul-tats par le Conseil constitution-nel».Le Conseil constitutionnel aproclamé le 14 janvier dernier lesrésultats définitifs des électionspour le renouvellement partiel duConseil de la Nation, remportéespar le parti du FLN qui a obtenu 32

sièges, suivi du RND (10 sièges),les indépendants (3 sièges), le FFS(2 sièges) et le Front El-Moustak-bel (1 siège). Outre les membresélus, il a été procédé à l’installa-tion de 14 membres du tiers pré-sidentiel pour un mandat de 6 anset de 2 autres membres pour unepériode de 3 ans.Dans son allocution, M. Bensalah,issu du tiers présidentiel, s’est en-gagé d’abord à consentir tous lesefforts nécessaires pour être à lahauteur de la confiance placée enlui par les membres du Conseil. Ils’est engagé aussi à collaborer surun pied d’égalité avec tous lescourants politiques au sein de laCambre haute, pour une gestion«efficace» et «transparente» de

ses travaux. L’élection pour le re-nouvellement de la moitié desmembres élus du Conseil de la Na-tion a été organisée conformé-ment au décret présidentielportant convocation du collègeélectoral. Vingt-trois (23) partispolitique ont participé à cetteélection qui a été supervisée, pourla première fois, par des magis-trats avec la mobilisation de 736juges au niveau des 72 bureaux devote, répartis à travers le territoirenational. La Constitution réviséeen 2016 a renforcé les préroga-tives de la chambre haute du Par-lement, notamment en matièrede législation. L’article 137 stipuleque «les projets de lois relatifs àl’organisation locale, à l’aménage-

ment du territoire et au décou-page territorial sont déposés surle bureau du Conseil de la Na-tion». Ces nouvelles prérogativesconsistent, également, en la pri-mauté accordée dans l’examen deces projets de lois au Conseil de lanation. Créé lors de la révision dela Constitution en 1996, le Conseilde la nation, est composé de 144membres, dont 96 élus au scrutinindirect et secret (2 tiers) et 48 dé-signés par le président de le Répu-blique dans le cadre du tiersprésidentiel. La composante duConseil de la Nation est renouve-lable par moitié tous les trois ans.La durée du mandat de ses mem-bres est de six ans.

WAHIBA/B

conseil de la nation

Installation des nouveaux membres,Bensalah reconduit président

*Les nouveaux membres du Conseil de la Nation, issus des élections organisées le 29 décembredernier pour le renouvellement partiel de la composante de la chambre haute du Parlement et les

membres désignés dans le cadre du tiers présidentiel, ont été installés hier lors d’une séance plénière,qui a également vu la reconduction de Abdelkader Bensalah au poste de président du Conseil.

Pour garantir la crédiBilité de toute élection

Derbal : Accorder davantage d’intérêt et d’attention à l’élaboration des listes électorales

le président de la Haute instanceindépendante de surveillancedes élections (HIISE), Abdelwa-

hab Derbal a mis l’accent, hier àAlger, sur la nécessité, pour tous lesintervenants, de contribuer à la sécu-risation de l’opération électorale, in-sistant sur l’importance de remédierà certaines insuffisances dans lestextes règlementaires et à leur tête laloi organique relative au régime élec-

toral. Lors du Forum d’El Moudjahid,M. Derbal a déclaré «vu l’importancedes listes électorales et leur impactsur les taux de participation et desvoix exprimées à chaque échéanceélectorale, il est plus qu’indispensa-ble de leur accorder l’intérêt et l’at-tention nécessaires», soulignantqu’une commission au niveau de laHIISE s’attelait à formuler une sériede propositions à ce sujet. Des ses-

sions de formation seront organisées,à l’avenir, sur la question de l’assainis-sement et de l’élaboration des listesélectorales, qui nécessitent la révi-sion de certains textes règlemen-taires l’encadrant, en vue de garantirun assainissement optimal des listes,a précisé le président de la HIISE. LaHIISE «est prête à s’engager dansl’élection présidentielle», en avrilprochain, a-t-il affirmé, insistant surla nécessité «d’améliorer les textesde loi règlementant l’opération élec-torale pour la préservation des liber-tés et la garantie de la transparencedes élections». Parmi les proposi-tions jugées nécessaires par la HIISE,«la révision des procédures de col-lecte de signatures par les candi-dats». A ce propos M. Derbal aestimé que cette opération exigeait«davantage de précision et decontrôle». L’Instance a proposé éga-lement la révision des délais dedépôt de candidatures, pour offrirune plus grande opportunité de re-médier à certaines lacunes empê-chant la validation de certainsdossiers de candidature».A une ques-tion relative à la hausse du nombredes postulants à la candidature à la

prochaine élection présidentielle, M.Derbal a expliqué que «la loi garantitle droit à la candidature à tous les Al-gériens répondant aux conditions re-quises», estimant que ce nombreimportant constituait «un pas positifqui signifie que le citoyen est libre»de se présenter à l’élection. Il a ap-pelé, dans ce cadre, les intellectuelsà «contribuer à l’information et à lasensibilisation de la société». Par ail-leurs, M. Derbal a rassuré «qu’au-

cune crainte ne pèse sur le prochainprocessus électoral, notammentaprès le décès du président duConseil constitutionnel, Mourad Me-delci, rappelant que la loi stipulequ’en cas de vacance de ce poste, levice-président du Conseil informe leprésident de la République dans undélai ne dépassant pas 15 jours».«Cela signifie que nous sommes dansles délais réglementaires», a-t-il sou-tenu.

Pour arrêter la stratégie decaMPagne en faveur de Bouteflika

Réunion élargie de Flnle 9 février

une rencontre nationale réunissant tousles militants et cadres du FLN ainsi queses élus et les responsables de ses

structures, « sans exclusion aucune », pourmettre au point la stratégie de campagne duparti se tiendra le 9 février prochain à Alger,annonce le FLN sur sa page Facebook. Cettedécision a été prise à l’issue d’une réunion del’Instance dirigeante du parti tenue lundi soirau siège du parti, sous la présidence de MoadBouchareb. Cette « réunion (du 9 février, ndlr)constituera un véritable coup d’envoi des pré-paratifs de la présidentielle », souligne le parti.Évoquant le rôle « déterminant » des cadres etmilitants dans la campagne électorale, peuaprès avoir rendu un hommage à Mourad Me-delci, Mouad Bouchareb a indiqué que le partia « entamé les préparatifs de la prochaineéchéance », en renouvelant « sa confiance auprésident de la République » et en le soute-nant « à parachever la mise en œuvre de sonœuvre prometteuse », d’après le texte. «Moad Bouchareb s’est dit attaché à impliquertous les cadres et militants du parti dévoués etfidèles, partant du fait que Bouteflika est leprésident du parti » et estimant que cette «participation est un message clair pour l’appli-cation des orientations du président Bouteflikavisant à resserrer les rangs du parti et rassem-bler tous ses militants sans exclure ni margina-liser aucun cadre ni militant », souligne lecommuniqué. Pour le responsable de l’Ins-tance dirigeante du FLN, « la responsabilité dela réussite de la campagne électorale est unemission de tous les militants à travers tout leterritoire national ». Par ailleurs, l’instance adécidé de réhabiliter Abdelwahab Benzaim,exclu du Comité central par l’ancienne direc-tion, à travers la levée de toutes les sanctionsle concernant. Sur un autre registre, MoadBouchareb a reçu au siège du parti les deux exministres, Amar Tou et Rachid Haraoubia. «Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de lasérie de rencontres organisées par le Coordon-nateur en prévision de l’élection présidentielleprévue pour le 18 avril 2019 », écrit le FLN. «La rencontre a été marquée par la présenta-tion par Moad Bouchareb de la vision des diri-geants du parti pour la prochaine étape,conformément aux directives du président dela République, président du parti (…) », note leFLN. « Cette rencontre a également été l’occa-sion d’exposer les étapes de la préparation dela prochaine échéance présidentielle et desoutenir le président de la République pour as-surer la continuité et la direction du pays ».

5e Mandat

Amar Ghoul annonce une rencontredes partis de l’Alliance

présidentielle

les quatre partis de l’Alliance présidentielle (FLN, RND, MPA et TAJ) vontse réunir bientôt pour demander au président Bouteflika de se pré-senter à la présidentielle du 18 avril prochain, a annoncé ce mardi 29

janvier le président de Taj, Amar Ghoul. « Nous réaffirmons que notre can-didat pour la présidentielle d’avril prochain, est Abdelaziz Bouteflika. Il n’yaucun doute », a-t-il dit, en marge de l’installation des nouveaux membresdu Sénat. Amar Ghoul a commenté les dernières déclarations du général-major Ali Ghediri, candidat à la candidature pour la présidentielle d’avril,en affirmant que chaque candidat va proposer sa marchandise au peupleet c’est au peuple de choisir la meilleure ».

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4 Mercredi 30 Janvier 2019A C T U A L I T E

«Portes ouvertes sur les douanes»

Saisie de plus de 396 kg d e kif traitéau Sud ouest du pays en 2018

Plus de 396 kg de kif traité et 8.415 comprimés de psychotropes ont été saisis par lesservices des douanes dans la région du Sud Ouest du pays durant l’année 2018, a-t-on

appris, hier , lors de la manifestation «Portes ouvertes sur les douanes», organisée à lamaison de la culture de Nâama.

cette quantité dedrogue a été saisie lorsdu traitement de 20affaires de trafic de

drogue mené dans le cadre desefforts de lutte contre le crimeorganisé et les réseaux de tra-fic à travers les wilayas de Bé-char, Nâama, Adrar et Tindouf,selon un bilan présenté par lechargé de la communication àla direction régionale desdouanes de Béchar, Naciri Ab-delmadjid.Les douaniers ont procédé, lorsde la même période, dans lecadre de la mise en œuvre desopérations conjointes en colla-boration avec des corps sécuri-taires, à la saisie de 28 armes,16 fusils, 5.313 cartouches demunitions et 4 chargeurs vides.Par ailleurs, les douaniers ontsaisi, à travers ces quatre wi-layas, plus de 46.000 bouteillesde boissons alcoolisées, 11.850paquets de tabac à chiquercontrefait, 1.000 cartouches decigarettes de contrebande.S’agissant de l’activité doua-nière au niveau du transit fron-talier Mustapha Ben Boulaid,basé à Tindouf, les statistiquesprésentées signalent 10 opéra-tions d’exportation de produitsnationaux vers la Mauritanie

durant l’année 2018. Il s’agitd’appareils électroménagers,de biscuits, d’oignons, dedattes, de pâtes, des fruits etlégumes. Par ailleurs, la direc-tion régionale des douanes deBéchar a enregistré dans lecadre du renforcement de ses

structures à travers les wilayasdu Sud Ouest, la réalisation de21 postes de surveillance au ni-veau de la bande frontalière,d’un siège de l’inspection deTimimoune et d’un nouveausiège de la direction régionaleà Béchar.Les «Portes ouvertes

sur les douanes», organisées àNâama, constituent une occa-sion pour faire connaitre le rôlede ce corps dans la protectionde l’économie nationale, sesmissions et les modalités d’ac-cès aux rangs des douanes.WAHIBA/B

cnas de téBessa

Recouvrement de 13 milliards deDA de cotisations en 2018

la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés(CNAS) de Tébessa a procédé, en 2018, au recouvrement d’un totalde 13 milliards de DA de cotisations auprès des entreprises pu-

bliques et privées de la wilaya, a indique le directeur adjoint chargé desfinances et du recouvrement de cet organisme public. Le taux de re-couvrement des dettes de la CNAS de Tébessa a enregistré en 2018 unelégère hausse de l’ordre de 5% par rapport à l’année 2017, a préciséRafik Djeddi, soulignant l’importance des campagnes de sensibilisationorganisées durant toute l’année pour sensibiliser ses affiliés quant à lanécessité de payer leurs cotisations annuelles. Affirmant que la CNASde Tébessa a enregistré une augmentation du nombre de ses affiliés,le responsable a également fait savoir que cette caisse compte quatre(4) centres de paiement et 14 antennes locales réparties à travers plu-sieurs communes de la wilaya.Sur un autre registre, M. Djeddi a révéléque ses services dénombrent actuellement 228 étrangers déclarés en2018, employés notamment dans des ateliers et des chantiers deconstruction de divers projets. A noter que la campagne de sensibili-sation concernant la déclaration des travailleurs étrangers, organiséepar les services de la CNAS de Tébessa, se poursuit jusqu’au 3 févrierprochain. Cette campagne, destinée aux employeurs et aux travailleurs,vise à expliquer les dispositifs de l’emploi des étrangers en Algérie, ainsique les avantages qui leur sont accordés, conformément à la réglemen-tation en vigueur.

Bechar

Plus de 2,8 tonnes de kif traité saisis par la gendarmerie nationale en 2018

Plus de 2,8 tonnes (2.887,20 kg) de kiftraité ainsi que 480 grammes de grains dechanvre indien, 871 cigarettes roulées de

kif et 61 plants de chanvre indien ont été saisisen 2018 à travers la wilaya de Bechar par les bri-gades du groupement territorial de la Gendar-merie nationale (GN), a-t-on appris hier auprèsde ce corps de sécurité. Durant la même pé-riode, 99 comprimés de psychotropes et 18 vé-hicules de différentes catégories, utilisés par lestrafiquants, ont été aussi saisis, au titre desopérations de recherches et de lutte contre lesréseaux de trafic de drogue à travers la wilaya,

a précisé à l’APS le lieutenant-colonel TouilebOmar, commandant du groupement de la GN.Ces saisies destinées aux réseaux de dealers ontété réalisées au cours de 92 affaires liées à ladétention et trafic de drogue impliquant 129personnes, dont 44 ont été condamnés et 85 li-bérées par la justice, a-t-il dit. «En 2018, a étéenregistrée une augmentation de l’ordre de 8%dans ce type d’affaires et une augmentation de36,76 % des personnes impliquées dans le traficet la consommation de drogue par rapport à2017’’, a affirmé M.Touileb. En matière de luttecontre la contrebande de divers produits, 42

affaires ont été traitées par la GN, impliquant42 individus dont 12 ont été condamnés par lajustice, tandis que 30 ont bénéficié d’une libé-ration, a fait savoir l’officier supérieur. La luttecontre la contrebande s’est traduite par la saisiedurant la même année de divers produits, dont57 ordinateurs, 5.968 pièces et accessoires de téléphones mobiles, 591 téléphones mo-biles, 217 moteurs d’humidificateurs, 758 cou-pons de tissu,1.432 articles ménagers, 849cartouches de cigarettes, 13.255 sachets de ta-bacs à chiquer ainsi que 2.218 bouteilles de di-verses marques d’alcool et autres spiritueux

,1.440 litres de carburant, 667 pièces de re-change pour véhicules en plus de 7.270 unitésde produits cosmétiques, selon les chiffres four-nis par le groupement territorial de la GN.Concernant 375 affaires d’immigration illégaletraitées, il a été procédé à l’arrestation de 494personnes de différentes nationalités afri-caines, dont 26 ont été placées en détentionpar la justice et les 468 autres expulsées, pourprésence illégale sur le territoire, selon lamême source.

WAHIBA/B

au total, 612 agressions sur lesréseaux de gaz et d’électricité,causées par des tiers ou suite à

des travaux de construction, ont étéenregistrées au cours de l’année 2018,à travers les communes de la wilayade Constantine, a affirmé le directeurde la société de distribution de l’élec-tricité et du gaz de Constantine (SDC).Le bilan établi au cours de l’année2018, fait état de 326 atteintes sur leréseau d’électricité et 286 agressionssur celui du gaz naturel, a indiqué Mo-hamed Kharchouche, lors d’uneconférence de presse tenue lundipassé au siège de cette direction. Lacommune d’El Khroub a enregistré letaux plus élevé d’atteintes sur le ré-seau d’électricité avec 131 dégrada-tions, suivie de celle de Constantineavec 113 cas et Didouche Mouradavec 82 cas, a fait savoir le responsa-ble, précisant que ces dépassements

se traduisent notamment par l’utilisa-tion illicite et la vente d’électricité àdes tiers.En plus de ces atteintes, plus de 20 in-cidents sur le réseau de gaz ont étéenregistrés suite à des travaux deconstruction, durant la même année,provoquant l’interruption de l’alimen-tation en gaz dans de nombreuses ré-gions de la wilaya, a indiqué M.Kharchouche, ajoutant que plusieursaffaires liées à ces dégradations ontété transmises à la justice.Dans un autre contexte, le directeurde la SDC a indiqué que les créancesde la société, au titre de l’année 2018,ont été estimées à 1,43 milliard de di-nars, dont 43 millions de dinars au-près des entreprises du secteur publicraccordées au réseau de moyennetension et 18 millions de dinars au-près du secteur privé, raccordés aumême réseau.

Les dettes impayées des entreprisesdu secteur public connectées au ré-seau de basse tension, telles que lessièges des assemblées populairescommunales (APC), les écoles, les ad-ministrations et les mosquées, est de30 millions de dinars, tandis que cellesdes clients privés raccordés au mêmeréseau sont de l’ordre de 40 millionsde dinars, a souligné la même source.Plus de 500 dossiers pénaux pour at-teinte contre les réseaux d’électricitéet du gaz naturel, ainsi que pour rede-vances impayées ont été envoyés auxinstances judiciaires, notant que la so-ciété de distribution de gaz et d’élec-tricité de Constantine procèdepréalablement par l’envoi de mises endemeure et en suspendant l’alimenta-tion de l’énergie avant de recourir auxprocédures pénales.

WAHIBA/B

constantine

Plus de 600 agressions sur les réseauxde gaz et d’électricité en 2018

guelMa

Saisie de 81,5 kg de kiftraité et démantèlement

d’une organisationcriminelle

les services de sûreté de la wilaya de Guelmaont saisi 81,5 kg de kif traité et un montant deplus de 80 millions de dinars algériens et d’au-

tres sommes d’argent en devises, suite au déman-tèlement d’une organisation criminelle composéede 7 personnes activant sur l’axe Maghnia (Tlem-cen)-Guelma, a rapporté, hier, la cellule de com-munication de ce corps constitué. Selon cettemême source, à l’issue d’une «opération d’enver-gure», la brigade de recherche et d’intervention dela sûreté de wilaya a ainsi procédé à la saisie de laquantité précédemment mentionnée de kif traité,d’un montant de 80, 990 millions de dinars, 1620euros, 90 dinars tunisiens, 7 véhicules différents, 2motocyclettes et des armes à feu (un fusil dechasse, deux autres fusils de chasse marine), 21 té-léphones portables et 20 puces. Les éléments decette brigade, relevant des services de la police ju-diciaire de la sûreté de wilaya, et dont le siège estsitué dans la commune d’Héliopolis, ont réussi àarrêter 2 membres de cette organisation spéciali-sée dans la vente de drogue, âgés entre 35 et 45ans, alors que 5 autres sont toujours en fuite, a-t-on précisé. Les enquêtes menées par les servicesde la sûreté ont montré, par ailleurs, que ce réseaucriminel activait au niveau de l’axe Maghnia (Tlemcen)-Constantine et Guelma, a-t-on fait sa-voir, ajoutant que les deux personnes appréhen-dées seront présentées mardi devant les autoritésjudiciaires du tribunal de Oued Zenati. Selon les in-formations fournies par les services de sécurité, lesmembres de ce réseau sont originaires des wilayasde Guelma, Constantine et Tlemcen et serontpoursuivis pour importation de drogue, transportet possession de stupéfiants et commercialisationde drogue en bande organisée. A noter que cetteopération de saisie a eu lieu après l’élargissementdu champ de compétence à la wilaya de Constan-tine.

WAHIBA/B

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Mercredi 30 Janvier 2019la5 Vivarte s’est fait voler200.000 euros dechaussuresDébut décembre 2018, legroupe de prêt-à-porter Vi-varte (La Halle, Caroll) s’estfait dérober pour 200.000euros de chaussures. Ils’agissait de retours,stockés dans un vaste en-trepôt d’Issoudun, dansl’Indre. Ces paires devaienty être reconditionnéespour repartir ensuite à lavente. Bottes, escarpins encuir et autres baskets demarques ont été emportésdirectement dans le ca-mion de la société, avantque les voleurs, quis’étaient introduit, unweek-end, sur le site,n’abandonnent le véhiculedans la nature, pour trans-porter plus discrètement lamarchandise.Une enquêtede gendarmerie est encours et les assurancesrembourseront, de toutesmanières, le manque à ga-gner à Vivarte, rassurait-once lundi au siège d’ungroupe par ailleurs enpleine restructuration.Celui-ci a réduit sa dette,mais aussi son périmètre, àdeux enseignes, en met-tant quatorze autres envente. Le vol, révélé pardes syndicats et La Nou-velle République, a étéconfirmé par Vivarte.

Quelques semainesaprès le décès de prèsd’un million de pois-sons dans cette région

du sud-est de l’immense île-conti-nent, une nouvelle hécatombevient d’être constatée.Les habi-tants de Minindee, près du fleuveDarling, qui forme avec le Murrayle bassin hydrographique le plusimportant du pays, déplorent untapis blanc de poissons mortsflottant le ventre à l’air sur lecours d’eau. Les scientifiques ontmis en cause les faibles niveauxd’eau et d’oxygène ainsi que l’ap-parition d’algues. Des inspecteursdu ministère des Industries pri-maires de Nouvelle-Galles du Sudse sont rendus sur place et ontconstaté que «des centaines demilliers de poissons ont péri».«Nous nous attendons à de nou-veaux décès de poissons dans lefleuve Darling car nous avons re-levé la présence d’un grand nom-bre de poissons en détresse», adit le ministère dans un commu-niqué. Le bassin Murray-Darling,région agricole clé, s’étend surplusieurs Etats et recouvre des

milliers de kilomètres.Les tempé-ratures doivent fortement grim-per durant les prochains jours etaucune pluie n’est à l’horizon sibien qu’il y a un «risque élevé denouveaux décès de poissons dansles jours et semaines à venir», ontdéclaré des responsables. Le gou-vernement fédéral a imputé la ca-tastrophe à la sécheresse mais lesspécialistes et les riverains met-tent en cause des prélèvements

systématiques des eaux et la pol-lution. La dernière hécatombe estvraisemblablement liée «aux ni-veaux dangereusement basd’oxygène dissous» dans l’eauconsécutifs à une baisse soudainedes températures après unelongue période de canicule.Le mi-nistre chargé de l’Eau de Nou-velle-Galles du Sud Niall Blair adéclaré à la chaîne publique ABCque son gouvernement manquait

de solutions après avoir installédes aérateurs dans les fleuves, re-mède qui fait figure de «simplepansement». «Ce n’est pas unequestion de dépenses, c’est sim-plement que personne ne pro-pose d’alternatives», a-t-il dit. «Laseule chose qui changerait vrai-ment la situation c’est de l’eaufraîche qui viendrait dans le bas-sin et cela n’est pas une possibi-lité pour le moment».

Australie: mort de «centainesde milliers» de poissons

Des «centaines de milliers» de poissons d’eau douce sont morts dans une Australie aux prises avec une grave sécheresse, ont déclaré hier les autorités,

qui annoncent de nouveaux épisodes de décès massifs.

les etats-Unis inculpent Huawei de vol de technologieset violation de sanctions

les Etats-Unis ont annoncé lundi unelongue série de chefs d’inculpation àl’encontre de la dirigeante de Huawei

au coeur d’un bras de fer diplomatico-ju-diciaire mais aussi du géant chinois des té-

lécoms lui-même, dans deux affaires quirisquent d’envenimer les tensions entreWashington et Pékin.Le ministère amé-ricain de la Justice aainsi dé-

voilé 13 chefs d’inculpation, liés à des vio-lations des sanctions américaines contrel’Iran, à l’encontre du groupe chinois et desa directrice financière Meng Wanzhou,arrêtée au Canada à la demande des en-quêteurs américains.Parallèlement, il a in-culpé deux filiales de Huawei, notammentd’association de malfaiteurs en vue de

voler des secrets industriels, enl’occurrence des techno-

logies cellulaires

au détriment de l’américain T-Mobile. Entout, ces deux filiales, Huawei Device Co.,Ltd. et Huawei Device Co. USA, sont viséespar dix chefs d’inculpation.»Ces deux sé-ries d’inculpations mettent au jour les ac-tions éhontées et persistantes de Huaweipour exploiter les sociétés et institutionsfinancières américaines et pour menacerla concurrence mondiale libre et équita-ble», a déclaré le directeur du FBI Chris-topher Wray.L’arrestation début

décembre à Vancouver de Meng Wanz-hou a déjà provoqué des remous entre lesEtats-Unis et le Canada d’une part, et laChine de l’autre.En liberté surveillée, la di-rigeante de Huawei doit bientôt compa-raître devant un juge canadien dans lecadre de la procédure d’extradition lancéepar les États-Unis. Washington a confirméqu’une demande formelle d’extraditionserait présentée avant la date butoir du30 janvier.

Strasbourg: des pavés en mémoire des victimes du nazisme

strasbourg posera en mai ses premières «Stolpersteine» (en allemand «pierre àfaire trébucher»), des pavés couverts d’une plaque de laiton gravée en mémoiredes victimes du nazisme et insérées dans la chaussée devant leur ancien domi-

cile.Quelque 53 pierres seront scellées dans la capitale alsacienne: «une vingtainele 1er mai, le reste en septembre», a expliqué aujourd’hui à l’AFP Richard Aboaf,plasticien et historien d’art au lycée privé ORT, qui fut le siège de la Gestapo etoù se tient une exposition dédiée à ce projet, jusqu’au 6 février.Ils visent à rap-peler le destin des victimes du nazisme, juives, tziganes, homosexuelles, handi-capées ou opposants politiques, en faisant «buter» le regard des passants surces pavés de laiton. Y sont gravés le nom, l’adresse, la date de naissance et dudécès de la personne tuée par les nazis. «C’est un projet mémoriel qui nous tenaità coeur, avec une portée symbolique forte», a expliqué Richard Aboaf à l’AFP, dé-

nonçant un certain «déni» sur la rive française du Rhin à l’égard du passé nazi.Ils’agit de «réconcilier Strasbourg avec sa mémoire», ajoute-t-il, rappelant que 890

juifs ont été déportés dans la capitale alsacienne. Si certaines communes de Vendéeont déjà accueilli des «Stolpersteine», Strasbourg sera la première grande ville française

à en installer. Les pierres sont individuelles et permettent de «personnaliser la démarched’hommage». Chacune coûte 120 euros, somme prise en charge par les municipalités, les

particuliers concernés ou des donateurs.

Mexique: nouvelleexplosion d’un oléoduc

un oléoduc qui était la cible d’une tentative de pillage a explosé et prisfeu lundi au Mexique, sans faire de victimes selon les premières consta-tations, près du site où l’explosion d’un autre oléoduc avait fait au moins

115 morts il y a dix jours.Omar Fayad, le gouverneur de l’Etat de Hidalgo (centre) oùse sont produits ces deux accidents consécutifs, a expliqué aux médias locaux que l’ex-plosion avait eu lieu à 20h30, heure locale (02h30 hier en France) dans la localité deSan Agustín Tlaxiaca, à une cinquantaine de kilomètres de l’explosion meurtrière du 18janvier.Des images diffusées par la télévision locale ont montré une grande flamme sor-tant de l’oléoduc perforé dans une zone apparemment déserte. Selon le gouverneur, dessoldats s’étaient rendus sur place pour empêcher le pillage de l’oléoduc et avaient encercléla zone pendant que les pompiers s’employaient à maîtriser l’incendie. «Jusqu’à présent,il n’y a aucun danger pour la population», a précisé Omar Fayad, ajoutant que personnene pouvait confirmer des rumeurs sur la mort dans l’explosion de trois personnes quidérobaient de l’essence. Une camionnette a été retrouvée calcinée.Le 18 janvier à Tla-huelilpan, localité à 120 km au nord de Mexico, quelque 700 habitants attirés par unefuite sur un oléoduc percé par des voleurs de carburant avaient été surpris par uneexplosion qui avait provoqué une énorme boule de feu. Cette tragédie avait eulieu au moment où le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador lan-çait une stratégie nationale contre le vol de carburant, un fléau qui a fait

perdre quelque 3 milliards de dollars en 2017 à l’État mexicain.

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Mercredi 30 Janvier 20196r é g I o n s

sud-est

la cybercriminalité, un fléauen hausse continue

La cybercriminalité est un «fléau en hausse continue» dans la région Sud-est du pays, ont affirmé hier les responsables de l’inspection régionale de police du Sud-est à Ouargla.

une production entre50.000 et 100.000 larvesde poissons d’eau douce,

des espèces Tilapia du Nil etpoisson chat, est attendue cetteannée au niveau de la station ex-périmentale d’aquaculture saha-rienne de la commune de HassiBenabdallah (Ouargla), a-t-onappris lundi des responsables dela station.Cette production pré-visionnelle fait partie des objec-tifs de la station, après s’êtredotée d’équipements de chauf-fage en gaz naturel pour menerdes opérations d’éclosion tout

au long de l’année, y compris enpériode hivernale marquée au-paravant par la mort d’un grandnombre de poissons, a indiqué àl’APS le directeur de la station re-levant du Centre national de re-cherche pour le développementde la pêche et de l’aquaculturede Bousmail (Tipasa).MohamedHamidat a fait savoir aussi queles larves produites seront des-tinées à la vulgarisation agricolepour encourager les agriculteursà mettre en œuvre et dévelop-per les activités piscicoles dansla région, et de développer la re-

cherche scientifique.Les résul-tats «encourageants’’ de pro-duction de larves de poissonsd’eau douce, réalisés par cettestation (créée en 2005), ouvredes perspectives prometteusesaux agriculteurs et promoteursdésirant monter des projetsaquacoles, a soutenu le respon-sable, soulignant que la stationconnait d’une année à uneautre un intérêt grandissant dela part des agriculteurs.Plus de14.000 larves de Tilapia du Nilet de poisson chat ont été pro-duites au niveau de la station et

attribuées aux agriculteurs im-matriculés à la chambre inter-wilayas de la pêche et del’aquaculture, et aux projets dela recherche scientifique menéspar les étudiants de cette filièreà l’université Kasdi Merbahd’Ouargla.La dynamique queconnait l’aquaculture dans la ré-gion lui permet de devenir unpôle de production et de déve-loppement de l’aquacultured’eau douce, de contribuer àl’autosuffisance et la sécuritéalimentaires et au développe-ment de l’économie nationale

par la diversification des res-sources halieutiques et la créa-tion d’emplois, ont estimé lesresponsables du secteur de lapêche et des ressources halieu-tiques.L’implication des agricul-teurs de la région permettraégalement le développement,de manière professionnelle, dela filière aquacole par, notam-ment, le montage de coopéra-tives professionnelles, lacommercialisation de produitshalieutiques dans le Sud et ledéveloppement de la consom-mation de ces produits.

une production de 1,88 millionquintaux d’agrumes est prévuedans la wilaya de Relizane lors de

la campagne de cueillette lancée en dé-cembre dernier, a-t-on appris lundi au-près de la direction des servicesagricoles.La chef de service organisation

de la production et appui technique,Nadia Arbaoui a indiqué que la campagnede cueillette cible une superficie de 4.640hectares dont la plupart se situe sur lespérimètres irrigués du Bas Chelliff et deMina, au nord de la wilaya.Le rendementdes agrumes a atteint depuis le début de

l’opération de cueillette une moyenne de235 quintaux à l’hectare, selon la mêmeresponsable.Thomson est la variétéd’agrumes la plus répandue dans la ré-gion suivie de la Clémentine puis le ci-tron, a-t-on fait savoir, soulignant quel’agrumiculture représente 17 % de la su-

perficie de l’arboriculturefruitière dans lawilaya.La filière agrumes a été renforcée,durant les dernières années à Relizane,par la plantation de plus de 400 ha et saproduction dans la wilaya a atteint 1,140million qx la saison agricole écoulée2017-2018.

relizane

Une production de 1,88 million de quintaux d’agrumes prévue

station d’aquaculture d’ouargla

Produire jusqu’à 100 mille larves de poissons d’eau douce en 2019

les affaires liées à la cyber-criminalité ont connu une«hausse sensible» en2018 par rapport à l’année

précédente, a indiqué le contrô-leur de police Abdeslam Laâlmi,lors d’une présentation à lapresse du bilan d’activités decette institution sécuritaire quicoiffe les wilayas d’Ouargla, Bis-kra, El-Oued, Illizi, Ghardaïa etLaghouat.Il s’agit de 362 affairesenregistrées durant l’annéeécoulée, contre 316 affaires simi-laires en 2017, a-t-il précisé, si-gnalant qu’elles ont impliqué 317individus, dont 55 femmes et 15mineurs.Ces affaires se répartis-sent notamment sur les atteintesà la vie privée des personnes(132), l’insulte, l’injure et la me-nace sur internet (107), l’atteinteaux systèmes de traitement dedonnées (40), l’escroquerie (35),le chantage (32), ainsi que des af-faires mœurs (18), a-t-ildétaillé.Selon le même officier,d’importants moyens humains etmatériels sont mobilisés par lesservices compétents pour faireface à ce genre de crimes qui necessent de s’intensifier d’uneannée à une autre, en saluant lesefforts menés par la DGSN enmatière de formation spécialiséedes éléments de police afind’améliorer leurs compétences,a-t-il souligné.Sur un autre regis-tre, les brigades économiques etfinancières ont enregistré, l’andernier, 210 affaires en rapport

notamment avec des faits de cor-ruption, de falsification de docu-ments administratifs divers et demonnaie, d’escroquerie, d’infra-ction aux législations douanièreset d’atteintes aux droits d’au-teurs et droits voisins, a-t-ilajouté.S’agissant de la luttecontre le trafic et la consomma-tion de produits stupéfiants, M.Laâlmi a fait état du traitementde 811 affaires (798 en 2017),s’étant soldées par la saisie de58,85 kg de kif traité, de 23.466comprimés et de 103 bouteillesde psychotropes, a-t-ilajouté.L’inspecteur régional de

police du Sud-est a fait savoirégalement que l’année dernièrea été marquée par une haussedes affaires d’atteintes aux per-sonnes et aux biens (9.617 af-faires en 2018 contre 8.438affaires similaires en 2017), si-gnalant que 4.429 personnes,dont 69 femmes et 59 mineurs,ont été impliquées.Elles sontliées en majorité à l’homicide, latentative d’homicide, le coup etblessure volontaires, la menace,la violation de domicile, lescrimes contre la famille et lesbonnes mœurs, ainsi que le volet la destruction volontaire d’un

bien appartenant à autrui.

Plus de 160 affaires criminellesrésolues grâce au système AFIS

Au total 168 affaires criminellesont été résolues par les servicesde la police, dans les wilayas duSud-est du pays, durant l’annéeécoulée, grâce au système auto-matisé d’identification des em-preintes digitales (AFIS), indiquela même source.Ce système apermis aux investigateurs de lapolice judiciaire notamment derésoudre ces affaires liées auxdifférents aspects de la crimina-

lité, en plus de l’arrestation desauteurs présumés à travers la re-connaissance de leurs em-preintes digitales, a-t-ilprécisé.Par ailleurs, les servicesde police au Sud-est du pays ontréussi à récupérer une trentainede véhicules volés à la faveur del’introduction du système de re-connaissance de véhicules volés,à savoir le Lecteur automatiquedes plaques d’immatriculation(LAPI), qui s’inscrit aussi dans lecadre de la modernisation de cecorps sécuritaire.Dans le sillagede la lutte contre la criminalitésous toutes ses formes, les ser-vices de la police dans le Sud-est,où le taux de couverture sécuri-taire a atteint une moyenne d’unpolicier pour 257 habitants,s’emploient avec «le plus grandprofessionnalisme» à garantir lasécurité et la tranquillité, et àmaintenir l’ordre général et pro-téger les biens des citoyens, encollaboration avec le citoyenconsidéré comme un élément in-dispensable dans l’équation sé-curitaire, notamment par le biaisdes numéros verts 15-48, 17 et104, a-t-il dit.Ces appels ontcontribué à traiter diverses af-faires, notamment celles liées àdes demandes d’intervention etde secours, ainsi que d’autrespour signaler des accidents de lacirculation routière, ou pour de-mander renseignement et orien-tation, selon le mêmeresponsable.

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Mercredi 30 Janvier 20197m o n d E

«l’Égypte necompte pas surses blogueurspour ses ré-

formes économiques et reli-gieuses, mais sur sapersévérance », a-t-il rétorquéau chef de l’État français qui luia reproché les « emprisonne-ments de journalistes et deblogueurs » qui « n’allaient pasdans la bonne direction » etpouvaient « abîmer l’image del’Égypte ».Selon les ONG lo-cales, 60 000 opposants et cri-tiques du régime sont détenusdans les prisons égyptiennes.Alors qu’Abdel Fattah al-Sissi aété élu avec 97 % des voix auprintemps dernier sans concur-rent face à lui, la répressions’est encore élargie depuis. Desdizaines de journalistes, d’avo-cats et même des humoristesont été arrêtés et de nouvelleslois contre les « fausses nou-velles » et la cybercriminalitéinstaurent de fait une censurepermanente.

« La stabilité passepar la société civile »

Jusqu’à présent, la diplomatiefrançaise avait toujours privilé-gié les critiques feutrées, der-rière des portes closes. Enoctobre 2017, le chef de l’Étatavait déclaré « ne pas vouloirdonner de leçons » au prési-dent égyptien en visite à Paris.Mais la pression accentuée desONG et d’une partie de l’opi-nion publique française ainsique l’absence de résultatsconcrets l’ont poussé, cettefois, à affirmer au Caire que« la véritable stabilité passe parla vitalité de la société civile ».À travers ces mots, Emmanuel

Macron ne s’est pas contentéde crisper son homologue, il arepris pour la première fois lesarguments développés par plu-sieurs chercheurs spécialistesdu Moyen-Orient (à l’instar deJean-Pierre Filiu) qui analysentla paranoïa du régime commeun signe d’instabilité.Face à unprésident égyptien les mainscroisées et le sourire figé, Em-manuel Macron a plaidé pourune réforme de la loi qui placeles ONG sous le contrôle del’État, ainsi que la levée du blo-cage de 500 sites web. Uneliste de « cas particuliers » dedétenus « ne présentant pasde risque d’instabilité » a éga-lement été remise en privé,sans que les noms soient révé-lés.« J’ai été élu, je ne suis làque par la volonté du peupleet, si les Égyptiens ne veulent

plus de moi, je partirai », a plu-sieurs fois répété le présidentégyptien, agacé par les ques-tions de journalistes françaisl’obligeant à se justifier sur lesrécentes vagues d’arrestations.Le maréchal al-Sissi n’a pas niél’existence de prisonniers poli-tiques, comme lors de sa der-nière interview à la chaîneaméricaine CBS, mais il a pré-senté sa version « égyptienne »des droits de l’homme, oppo-sée, selon lui, à la « vision eu-ropéenne ». « On a un millionde diplômés chaque année,alors comment je dois fairepour leur trouver du travail àtous ? » s’est exclamé le prési-dent égyptien après avoirégrainé ses initiatives pouraméliorer le logement, la santéet la sécurité des 100 millionsd’Égyptiens. Des politiques pu-

bliques qu’il défend commedes droits humains prioritairessur la liberté d’expression.

Journalistes égyptiens à la rescousse

Au passage, Emmanuel Ma-cron ne s’est pas privé de révé-ler ses échanges avec laDéfense égyptienne sur « lesvéhicules blindés vendus par laFrance qui ont été utilisés unefois dans des manifestations en2013 », confirmant en partiel’enquête menée par l’ONGAmnesty International. Une in-formation démentie quelquesminutes après par l’ancien mi-litaire al-Sissi.Pour offrir un peude répit à leur dirigeant, deuxrédacteurs en chef de quoti-diens égyptiens sont venus à sarescousse en accusant Emma-nuel Macron d’avoir « changé

d’avis » et de s’ingérer dans lesaffaires internes du pays.Atta-qué sur les violences et lesblessés lors des manifestationsdes Gilets jaunes, ce derniers’est défendu en appuyant en-core une dernière fois sur lesdifférences entre les deux sys-tèmes politiques. « En France,les manifestations n’ont jamaisété interdites, il est permis des’exprimer librement, c’est laforce d’une démocratie. » Leprincipal quotidien égyptienYoum el Sabah , soumis à uncontrôle étroit des autoritéscomme toute la presse, préfèrecomme citation : « Les casseursdes manifestations de Giletsjaunes ont été arrêtés et pré-sentés devant lestribunaux. »L’échange s’estachevé sans une poignée demain entre les deux chefsd’État. Aux premières logesavec une partie de la déléga-tion française, l’ancien ministrede la Culture Jack Lang n’a pasperçu ces tensions et juge, aucontraire, la prestation d’Em-manuel Macron « excellente etconcrète, exposant une doc-trine claire respectant la sou-veraineté de l’Égypte et lesengagements de la France ».

« C’était une catastrophe »,soupire, en aparté, un prochedes patrons français.À défautd’avoir charmé les autoritéségyptiennes, le président fran-çais aura au moins forcé leschaînes de télévision égyp-tiennes à traduire en arabeplus d’une dizaine de fois lesmots « droits de l’homme »,lors de la transmission en di-rect de la conférence de pressecommune.

égypte

Bras de fer entre al-Sissi et Macronsur les droits de l’homme

Jamais l’ancien chef des renseignements militaires, devenu président de l’Égypte en 2014, n’avait à ce point haussé le ton lors d’une conférence de presse avec un homologue.

commerce

le négociateur chinois à Washington pour une réunion cruciale

le négociateur en chef chi-nois, le vice-Premier minis-tre Liu He, est arrivé à

Washington en vue d’une re-prise des pourparlers commer-ciaux sino-américains, rapportehier la presse d’Etat, dans uncontexte compliqué par l’incul-pation du géant technologiqueHuawei aux Etats-Unis.La vastedélégation chinoise menée parM. Liu, un très proche du prési-dent Xi Jinping, est arrivée lundidans la capitale américaine,selon l’agence Chine nouvelle,avant des discussions prévuesmercredi et jeudi pour tenter detrouver une issue à la guerre

douanière que se livrent lesdeux puissances.C’est donc lejour-même de l’arrivée du négo-ciateur en chef chinois que le mi-nistère américain de la Justice adévoilé 13 chefs d’inculpation àl’encontre du fleuron chinois destélécoms Huawei, accusé de vio-lations des sanctions améri-caines contre l’Iran et de vol detechnologies.De quoi assombrirla perspective d’un compromisentre les deux pays, alors mêmeque les Bourses mondialesavaient nettement grimpé cesdernières semaines dans l’espoird’un déblocage.L’équipe chi-noise comprend par ailleurs le

gouverneur de la Banque cen-trale Yi Gang et le vice-ministredes Finances Zheng Zeguang, aprécisé Chine nouvelle.Le prési-dent américain Donald Trumpdoit s’entretenir cette semaineavec Liu He, a assuré lundi le se-crétaire américain au Trésor Ste-ven Mnuchin, disant s’attendre à«des progrès importants» endépit de «problématiques com-plexes».De son côté, le secré-taire américain au CommerceWilbur Ross a affirmé que les in-culpations visant Huawei«étaient absolument distinctesdes négociations commer-ciales».Donald Trump et Xi Jin-

ping avaient consenti début dé-cembre à enterrer la hache deguerre commerciale pour troismois, afin de se donner le tempsde négocier un accord. Si aucuncompromis n’est trouvé d’ici àdébut mars, la Maison Blanchepourrait augmenter ses taxesdouanières punitivessur 200 milliards de marchan-dises chinoises.Pour les Etats-Unis, les négociations serontdirigées par le représentant aucommerce Robert Lighthizer.Steven Mnuchin et Wilbur Rossprendront part aux discussions,accompagnés des conseillerséconomiques de la Maison

Blanche Peter Navarro et LarryKudlow.La feuille de route del’administration Trump estconnue: obtenir de la Chinequ’elle consente à des réformesstructurelles, c’est-à-dire qu’ellechange ses pratiques commer-ciales jugées déloyales, commele transfert «forcé» de technolo-gies et le «vol» de propriété in-tellectuelle.Pour Washington,Pékin doit aussi oeuvrer à ré-duire le colossal déficit commer-cial des Etats-Unis (plusde 375 milliards de dollars debiens en 2017), en ouvrant da-vantage son marché aux pro-duits américains.

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8Mercredi 30 Janvier 2019

L a G a z e t t e I n t e r n a t I o n a L e

Fin de monde ?

comme l’esprit serend préférentielle-ment aux idées quifont sa satisfactionet là où il trouve du

confort, les trompettistes du «nouveau monde » et du « ma-cronisme révolutionnaire »,sans faire l’économie d’unecontradiction, retournent inva-riablement à l’écurie de leursvieilles catégories, les catégo-ries du vieux monde puisquec’est celui-là qui a fait leur si-tuation, leurs émoluments etleur magistère (lire « Macron,le spasme du système »).

Et les voilà qui divaguent entrel’ultradroite et l’extrêmegauche, ou l’ultragauche etl’extrême droite, cherchentavec angoisse des « représen-tants » ou des « porte-parole »présentables, voudraient uneliste circonstanciée de « reven-dications » qu’on puisse « né-gocier », n’en trouvent pasdavantage, ni de « table » au-tour de laquelle se mettre.Alors, en désespoir de cause,on cherche frénétiquementavec le gouvernement au fonddu magasin des accessoires :consultations des chefs departi, débat à l’Assemblée, réu-nion avec les syndicats — l’es-poir d’une « sortie de crise »accrochée à un moratoire surla taxe gasoil ? un Grenelle dequelque chose peut-être ?C’est-à-dire pantomime avectout ce qui est en train de tom-

ber en ruine. Voilà où en sontles « élites » : incapables deseulement voir qu’il n’est plustemps, que c’est tout unmonde qui est en train de par-tir en morceaux, le leur, qu’onne tiendra pas pareille disloca-tion avec du report de taxe oudes taux minorés, bien contentsi les institutions politiqueselles-mêmes ne sont pas prisesdans l’effondrement général.Car il ne s’agit pas d’un « mou-vement social » : il s’agit d’unsoulèvement.

Car il ne s’agit pas d’un « mou-vement social » : il s’agit d’unsoulèvement.Quand une domination ap-proche de son point de renver-sement, ce sont toutes lesinstitutions du régime, et no-tamment celles du gardien-nage symbolique, qui seraidissent dans une incompré-hension profonde de l’événe-ment — l’ordre n’était-il pas lemeilleur possible ? —, doubléed’un regain de hargne, maisaussi d’un commencement depanique quand la haine dontelles font l’objet éclate augrand jour et se découvre d’uncoup à leurs yeux. Ceci d’autantplus que, comme il a été noté,la singularité de ce mouvementtient à ce qu’il porte désormaisl’incendie là où il n’avait jamaisété, et là où il doit être : chezles riches. Et sans doute bien-tôt, chez leurs collaborateurs.

À Paris, la contestation des « gi-lets jaunes » gagne les lieux depouvoir.Actualisation d’une carted’Agnès Stienne conçue en2012 pour Le Monde diploma-tique. En regard, les parcourshabituels des manifestations etles rassemblements des 24 no-vembre et 1er décembre 2018.On lit que la directrice de BFMest restée interloquée d’enten-dre scander « BFM enculés »sur les Champs, et que le pré-sident de la société des journa-listes a découvert, dans lemême état, que « cela ne vientpas de militants mais de gensdu quotidien ». Les pouvoirs dece genre, ceux de la tyranniedes possédants et de leurs la-quais, finissent toujours ainsi,dans la sidération et l’hébé-tude : « ils nous détestent donctant que ça ». La réponse estoui, et pour les meilleures rai-sons du monde. Elle est aussiqu’après toutes ces décennies,le moment est venu de passerà la caisse et, disons-le leur dèsmaintenant, l’addition s’an-nonce salée. Car il y a trop d’ar-riérés et depuis troplongtemps.

Depuis les grèves de 1995, laconscience de ce que les mé-dias censément contre-pou-voirs sont des auxiliaires despouvoirs, n’a cessé d’aller crois-sant. Du reste, ils ont œuvrésans discontinuer à donner

plus de corps à cette accusa-tion à mesure que le néolibéra-lisme s’approfondissait, mettaitles populations sous des ten-sions de plus en plus insuppor-tables, qui ne pouvaient êtrereprises que par un matra-quage intensif des esprits,avant qu’on en vienne à celuides corps.

C’est à ce moment que, deve-nant ouvertement les supplé-tifs du ministère de l’intérieuren plus d’être ceux de la for-tune, ils se sont mis à rendredes comptages de manifes-tants plus avantageux encoreque ceux de la préfecture, puisà entreprendre de dissoudretous les mouvements decontestation dans « la violence» — et par-là à indiquer claire-ment à qui et à quoi ils avaientpartie liée.

C’est peut-être en ce lieu, la «violence », que la hargne deslaquais trouve à se dégonder àproportion de ce qu’ils sententla situation leur échapper. Aureste, « condamner » ayanttoujours été le meilleur moyende ne pas comprendre, à plusforte raison poussé par des in-térêts si puissants à la cécitévolontaire, « la violence descasseurs » a été érigée en der-nière redoute de l’ordre néoli-béral, en antidote définitif àtoute contestation possible —sans par ailleurs voir le moinsdu monde le problème à célé-

La chute d’unordre dedomination sereconnaît à lastupéfaction quise lit sur lesvisages de sesdesservants.Samedi, lespectaclen’était passeulement dansla rue. Il était,et il duretoujours depuis,sur les facesahuries de BFM,de CNews, deFrance 2, et d’àpeu près tousles médiasaudiovisuels,frappéesd’incompréhension radicale.Que la stupiditéait à voir avecla stupéfaction,c’estl’étymologiemême qui le dit.Les voilàrendues aupointd’indistinction,et leurspectaclecommun sedonne commecette sorteparticulière d’«information » :en continu.

Par Frédéric Lordon

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9Mercredi 30 Janvier 2019

L a G a z e t t e I n t e r n a t I o n a L e

brer le 14 juillet 1789 ou com-mémorer Mai 68 : folle incon-séquence de l’Histoireembaumée, mise à distance,dévitalisée, et privée de toutenseignement concret pour leprésent.

C’est peut-être en ce lieu, la «violence », que la hargne deslaquais trouve à se dégonder àproportion de ce qu’ils sententla situation leur échapper.En tout cas, dans le paysage gé-néral de la violence, les mé-dias, surtout audiovisuels, onttoujours pris ce qui les arran-geait en ayant bien soin de lais-ser le reste invisible, donc laviolence incompréhensible, parconséquent à l’état de scandalesans cause : le mal à l’état pur.Mais pourquoi, et surtout aubout de quoi, les Conti envahis-sent-ils la sous-préfecture deCompiègne, les Goodyear sé-questrent-ils leur direction, lesAir France se font-ils une che-mise de DRH, et certains giletsjaunes sont-ils au bord deprendre les armes ? Qu’est-cequ’il faut avoir fait à des gensordinaires, qui ont la mêmepréférence que tout le mondepour la tranquillité, pour qu’ilsen viennent à ces extrémités,sinon, précisément, les avoirpoussés à toute extrémité ?

Le déni de la violence socialeest cette forme suprême deviolence à laquelle Bourdieudonnait le nom de violencesymbolique, bien faite pourque ses victimes soient ré-duites à merci : car violentéessocialement, et méthodique-ment dépouillées de toutmoyen d’y résister « dans lesformes » puisque tous les mé-diateurs institutionnels les ontabandonnées, elles n’ont plusle choix que de la soumissionintégrale ou de la révolte, maisalors physique, et déclaréed’emblée odieuse, illégitime etanti-démocratique — normale-ment le piège parfait. Vient ce-pendant un moment où laterreur symbolique ne prendplus, où les verdicts de légiti-mité ou d’illégitimité volent àleur tour, et où la souffrance setransforme chimiquement enrage, à proportion de ce qu’ellea été niée. Alors tout est candi-dat à y passer, et il ne faudrapas s’en étonner : perma-nences de députés, banques,hôtels particuliers, préfectures,logiquement plus rien n’est res-pecté quand tout a failli.

Il est vrai qu’à ceux qui ont liéleur position et leurs avantagesau cadre du moment, et quin’ont cessé de répéter qu’il n’yen avait ni de meilleur ni sim-plement d’autre possible, l’ir-ruption du hors-cadre radicalne laisse aucune autre solutionde lecture que « l’aberrant », le« monstrueux », ou mieux en-core, quand elle est « avérée »,la « violence ». Encore fallait-il

qu’elle demeure marginalepour pouvoir être maintenuedans son statut de monstruo-sité, et puis aussi qu’on occultesystématiquement la responsa-bilité de celle des forces de po-lice. Mais ce sont ces deuxconditions qui sont en traind’être détruites en ce moment.

La première parce que les « gi-lets jaunes » offrent à profu-sion cette figure oxymorique,incompréhensible pour lespouvoirs, des « braves gens en-ragés ». « Enragé » normale-ment c’est « enragé »,c’est-à-dire ultra-radical-mino-ritaire. Ça ne peut pas être «braves gens », qui veut diremajorité silencieuse — ou biencontradiction dans les termes.Or, si. Assez simplement même: on est enragé quand on estpoussé à bout. Il se trouvequ’au bout de 30 ans de néoli-béralisme parachevés par 18mois macroniens de guerre so-ciale à outrance, des groupessociaux entiers ont été poussésà bout. Alors enragés.

Les « gilets jaunes » offrent àprofusion cette figure oxymo-rique, incompréhensible pourles pouvoirs, des « braves gensenragés »Croyant que ce dont ils ne par-lent pas n’existe pas, les mé-dias ne les avaient pas vu venirces enragés-là. Mais voilà, ilssont là, produits d’une longueet silencieuse accumulation decolère, qui vient de rompre sadigue. Ceux-là on ne les ferapas rentrer facilement à la mai-son. Et ceci d’autant moinsqu’avec la naïveté des « bravesgens », ils ont expérimenté, àl’occasion de leur première ma-nifestation pour beaucoupd’entre eux, ce que c’est que laviolence policière. En sont res-tés d’abord sidérés. Puis main-tenant, s’étant repris,dégoupillés pour de bon. Alorson ne compte plus ceux qui, àl’origine « braves gens » certi-fiés, sont pris dans un devenir-casseur — comme certainsautres, débitant des palettessur un rond-point pourconstruire une cabane, sontpris dans un étonnant devenir-zadiste.

Gageons d’ailleurs que des ré-visions de grande ampleur doi-vent être en train de s’opérerdans leurs esprits. Car tous cesgens qui depuis 2016 et la loi ElKhomri, jusqu’à 2018 avecNotre-Dame-des-Landes et lesordonnances SNCF, avaient étéabreuvés de BFM et de FranceInfo, invités à pleurer les vitresde Necker, se retrouvent au-jourd’hui dans la positionstructurale des casseurs, en vi-vent la condition de violencepolicière et médiatique, et sa-vent un peu mieux à quoi s’entenir quant à ce que ces deuxinstitutions diront désormaisdes « ultras violents radicalisés

». En tout cas c’est très embê-tant pour les chaînes d’infor-mation en continu cette affaire: car si le devenir-casseur prendcette extension, que pourradonc encore vouloir dire « cas-seur » ?

L’autre condition est de main-tenir les agissements réels dela police hors-champ. Sur cefront-là, on se battra jusqu’aubout dans les chefferies audio-visuelles. Le mensonge par oc-cultation est général, acharné,épais comme de la propagandede dictature. La populationbasculerait instantanémentdans l’indignation si elle avaitl’occasion de voir le dixième dece que les grands médias au-diovisuels lui cachent systéma-tiquement, ainsi ces vidéosd’une vieille dame en sanggazée ou d’un retraité matra-qué. Quand France Info nousavait saoulés jusqu’à la nauséedes vitres de Necker ou duMcDo en feu, aucun flash à lami-journée de lundi n’avait en-core informé de la mort d’uneoctogénaire tuée par une gre-nade lacrymogène. Les robotsde BFM n’opposent jamais au-cune image aux syndicalistespoliciers qui disent qu’on les «matraque » (sic !) et qu’on les« mutile ». Mais, si les mots ontencore un sens, de quel côtédu flashball ou du lanceur degrenades compte-t-on leséborgnés et les mains arra-chées ? On se demande si Na-thalie Saint-Cricq ou Apathiegarderaient leur déjeuner si onleur montrait au débotté lesphotos proprement insoutena-bles (il s’agit de blessures deguerre) de manifestants muti-lés — vraiment — par lesarmes de la police. On ne sachepas qu’il se soit encore trouvéun seul grand média audiovi-suel pour montrer en boucle,comme ils le font d’habitude,aux « braves gens » pas encoredevenus casseurs cette vidéod’un jeune homme roué decoups par huit policiers, quiachèverait de les informer surle degré de confiance qu’ilconvient d’avoir en la « policerépublicaine » quand on mettout ça — ces dizaines de vi-déos, ces centaines de témoi-gnages — bout à bout.

Mais il y a une économie géné-rale de la violence et on sait cequ’elle donne quand elle estlancée : elle est réciprocitaire,divergente et peut emmenertrès loin. Nul ne sait jusqu’oùdans la situation actuelle, etpeut-être à des extrémités dra-matiques. Mais qui l’aura dé-clenchée sinon Macron qui,après avoir déclaré la guerresociale à son peuple, lui dé-clare la guerre policière, peut-être bientôt la guerre militaire,en compagnie des médias degouvernement qui lui décla-rent la guerre symbolique ? Lepartage des responsabilités est

d’autant plus clair que les of-fensés auront encaissé trèslongtemps sans mot dire :l’agression économique, le mé-pris élitaire, le mensonge mé-diatique, la brutalité policière.Or le mauvais génie de la réci-procité violente est une mé-moire, et une mémoire longue.Sur un fil Twitter une baqueusedécouvre sidérée — elle aussi,comme les primo-manifestantsmatraqués pour rien, mais ensens inverse, car, en définitivetout est affaire de sidérationdans cette histoire, de sidéra-tions opposées, qui passent lesunes dans les autres, qui senourrissent les unes les autres— la baqueuse, donc, décou-vre de quelle haine ses col-lègues et elle sont l’objet. Etl’on peine à le croire. Décidé-ment toutes les institutions dela violence néolibérale tom-bent ensemble des nues. Lescollégiens cernés et gazés aupoivre par des flics accompa-gnés de chiens n’oublieront pasde sitôt ce moment de leur vieoù s’est formé décisivementleur rapport à la police et, dansdeux ans, cinq ans, cette policeoublieuse qui les croisera denouveau s’émouvra de la dé-testation brute qu’elle lira surleurs visages — et n’y com-prendra rien.

Et voilà que le corps préfectoralse met à avoir des sueursfroides à son tour. C’est qu’ilsont de quoi se sentir un peuseulets dans leurs hôtels. De-puis que la préfecture du Puy-en-Velay a brûlé, on sait dequoi « les autres » sont capa-bles — oui, maintenant, detout. Alors il est urgent de né-gocier un virage sur l’aile sansattendre, pour faire savoir par« quotidien de référence » in-terposé que l’Élysée macroniena quitté terre, que, eux, pré-fets, ont conscience des mal-heurs du peuple, qu’ilspourraient même se reconver-tir en lanceurs d’alerte si on lesécoutait. On tâchera quandmême de se souvenir que cesont ces préfets qui depuis Nuitdebout font éborgner, grena-der, et tirer-tendu.

Mais l’on y verra surtout le re-tour de ce qu’on pourrait appe-ler « la situation La Boétie »,celle que le pouvoir s’efforcede nous faire oublier constam-ment, et d’ailleurs que nousoublions constamment, tantelle semble un incompréhensi-ble mystère : ils sont très peuet règnent sur nous quisommes nombreux. Il arrivecependant que le voile se dé-chire et que fasse retour lacruelle réalité arithmétique dupouvoir. Et c’est bien cet aveutouchant de candeur qu’aconsenti samedi soir le sous-ministre de l’intérieur, en re-connaissant qu’il ne pouvaitguère engager davantage detroupe à Paris quand toute la

carte de France clignote et de-mande de la garnison. Un ma-nager de la startup nationtrouverait sans doute à direque le dispositif est « stressé ».Le « stress du dispositif », c’estle retour de La Boétie. Noussommes les plus nombreux.Nous sommes même beau-coup plus nombreux qu’eux.C’est d’autant plus vrai que leplein est loin d’avoir été fait etqu’il y a encore une bellemarge de progression. Tout çase vérifiera bientôt : lycéens,étudiants, ambulanciers, agri-culteurs, tant d’autres.

Ils sont très peu et règnent surnous qui sommes nombreux. Ilarrive cependant que le voilese déchire et que fasse retourla cruelle réalité arithmétiquedu pouvoir.Mais alors quoi ? L’armée ?L’adolescent désaxé qui est àl’Élysée en est très capable :n’utilise-t-il pas contre sa popu-lation des grenades qui sontdes armes de guerre, et n’a-t-ilpas fait placer des snipers avecfusils à lunettes au sommet dequelques bâtiments parisiens,image des plus impression-nantes, étonnamment offertepar Le Monde qui est peut-êtreen train de se demander luiaussi s’il n’est pas temps de lâ-cher son encombrant protégédans un virage ?

En tout cas, terrible momentde vérité pour l’éditorialisme «faites ce que vous voulez ». Onavait adoré le dégagisme àTunis ou place Tahrir. Mais ex-pliqué que ce qui est là-bas unmerveilleux sursaut de la li-berté est ici du populisme cras-seux qui rappelle les heuressombres. Jusqu’ici ça tenait. Etvoilà que « mais votez Macron» pourrait bien tourner Mou-barak, mon dieu dans quellemouscaille ne nous sommes-nous pas mis ? Et forcément,plus on pagaye pour en sortir,plus on en met partout. Toutrevient, tout éclabousse. Ornous en sommes là : quand unpouvoir verse une prime ex-ceptionnelle à des forces del’ordre qui se rendent chaquejour plus odieuses, c’est qu’ilredoute par-dessus tout d’êtrelâché par elles et que, toute lé-gitimité effondrée, il ne tientplus que par son appareil deforce, dans la main duquel enréalité il se remet entièrement.Faites ce que vous voulez, maisvotez Moubarak.

Ce pouvoir est honni car il s’estméthodiquement rendu haïs-sable. Il paye une facture sansdoute venue de très loin, maisdont il est le parachèvement leplus forcené, par conséquentl’endosseur le plus logique. Iln’a plus pour se cramponnerque le choix de la répressionsanglante, peut-être même dela dérive militaire. Il ne mériteplus que de tomber.

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pUbLICITé 10

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le citoyen : - C’est quand ta car-rière dans le monde de la modea commencée ?

rYan Branci : Ma carrière acommencée depuis mes 17 ansComment tu es entrée dans lemonde de la mode?Je suis entré dans ce monde paramour, parce ce que j’aimebeaucoup le milieu de la modele stylisme et le show, Le pre-mier défilé que j’ai fait en Eu-rope à l’âge de mes 18 ansc’était avec CAMERON ALBOR-ZIAN, en Algérie j’ai organisé etj’ai travaillé dans Miss club inter-

national 2013 est plusieurs dé-filé.

le citoyen : - Qu’est- ce que tufais en Algérie?

rYan Branci : Tout mon travailétait en Europe entre l’Espagne,la France, la Belgique et lasuisse ainsi qu’au Maroc TurquieKuwait et Dubaï, je me suis ins-tallé en Europe depuis long-temps avec ma famille et jefaisais des allé retour entre l’Al-gérie et l’Europe j’ai débutécomme mannequin et avec letemps j’ai changé pour devenir

un coach et chorégraphe inter-national modèle.

le citoyen : -Ton conseil pourles stylistes algérien ?

rYan Branci : Le conseil que jedonne pour les créateurs algé-riens, qu’ils ne restent pas quedans le traditionnel malgré quele traditionnel est un beau patri-moine mais au quotidien en nes’habille pas de traditionnel Et en dernier un conseil pour lesmannequins algériens ce n’estpas parce que nous avons unbeau corps, une belle taille un

beau visage on est mannequinle mannequinat c’est la pré-

sence et l’affirmation.Tarek KASMI

Meilleure distribution dans un filmet meilleurs cascadeurs : voilàles comédiens de Black Panther

dument récompensés. Certes, il ne s’agitpas des prix majeurs destinés à des comé-diens particuliers qui peuvent, eux, departir favoris pour la cérémonie des Os-cars. Mais Black Panther est le seul filmde la cérémonie à recevoir deux prix,confirmant sa légitimité au sein de cettesaison des récompenses.Glenn Close a

reçu le prix de la meilleure comédiennepour sa performance remarquée dans TheWife et vole la vedette à Lady Gaga pour AStar Is Born et Olivia Colman pour La Fa-vorite, ses principales concurrentes. RamiMalek s’impose chez les comédiens pourson rôle de Freddie Mercury dans Bohe-mian Rhapsody et s’impose sur ChristianBale en Dick Cheney dans Vice, le principalchallenger de la soirée. Dans les secondsrôles, chez les hommes, c’est évidem-

ment Mahershala Ali qui remporte la sta-tuette à nouveau pour Green Book : Surles routes du sud, deux ans après l’avoirobtenue une première fois pour son rôledans Moonlight. Sa victoire à l’Oscar dansla même catégorie semble assurée. C’estplus surprenant pour Emily Blunt qui n’estpas nommée par l’Académie dans cettecatégorie mais qui décroche tout demême la récompense de la SAG pour lameilleure actrice dans un second rôle dans

Sans un bruit. Le cinéma de genre n’estpas souvent à l’honneur pendant la saisondes récompenses. Une règle qui vaut aussipour les films de superhéros, et que BlackPanther, avec ses deux prix, a bien su fairementir. Soulignons aussi que trois des sixprix réservés au cinéma au cours de cettecérémonie ont été remis à des comédiensissus de la communauté afro-américaine.Le changement semble donc être à l’hon-neur en 2019.

SAG Awards 2019 : Glenn Close et Rami Malek sacrés,en route vers les oscars

le chorégraphe rYan Branci

Ma vie avec la mode

11Mercredi 30 Janvier 2019

Sidi Belahcène, une mosquéedu début du XIe siècle

Depuis la nuit des temps, l’homme réalise des constructions destinées à se protéger et à protéger ses biens, laissant derrière lui son empreinte à travers l’architecture et ses différents ornements mais également à l’aide des matériaux qui ont servi

à ériger les différents édifices, marquant ainsi le prestige de la civilisation à laquelle il appartient.

les nombreux passages civilisationnelsqui se sont succédé en Algérie ontcontribué à l’enrichissement de la di-versité culturelle immobilière du pays.

Ainsi, les différentes bâtisses ont un grand in-térêt architectural et historique, et ce dans lemoindre détail. Il faut souligner que chaquepériode de l’histoire de l’Algérie a laissé desmonuments qui composent, aujourd’hui, sonpatrimoine national et qui compte approxi-mativement 420 monuments historiquesclassés au niveau national, dont 51 se trou-vent à Tlemcen et 7 classés au patrimoinemondial par l’Unesco.Par ailleurs, la régionde Tlemcen a longtemps été le carrefour durègne de puissantes dynasties qui ont gou-verné le Maghreb et le Moyen-Orient : les dy-nasties idrisside, almoravide et almohadeont, chacune, laissé leur empreinte à traversdifférents édifices,et même si certains sontactuellement en état de ruine, d’autres res-tent encore dans un état plus ou moins bon,témoignant du raffinement qu’avait atteint lacivilisation musulmane à leur époque.Au-jourd’hui, la préservation des monumentshistoriques est devenue l’affaire de tout lemonde puisque la Charte de Venise1 le recon-naît comme un enjeu de développement etd’identité. Le préambule de cette Charte ditqu’«ils (les monuments) sont chargés d’unmessage spirituel du passé, les œuvres mo-numentales des peuples demeurent, dans lavie présente, le témoignage vivant de leurstraditions séculaires. L’humanité, qui prendchaque jour conscience de l’unité des valeurs

humaines, les considère comme un patri-moine commun et, vis-à-vis des générationsfutures, se reconnaît solidairement respon-sable de leur sauvegarde. Elle se doit de lesleur transmettre dans toute la richesse deleur authenticité».

Histoire de la mosquée:De tous les monuments historiques quecompte l’Algérie, la mosquée Sidi Belahcèneest l’un des monuments les plus intéressantsde par sa richesse architecturale et son orne-mentation. Située sur le côté ouest de laplace Khemisti, elle fut construite en 696 del’an hégire, soit en 1296/97 de notre ère, parAbou Saïd Othmane, prince Abdelouadid, filsaîné de Yaghmorassen, en l’honneur de son

frère l’Emir Abou Amar Ibrahim, brillant di-plomate, chargé de négocier le mariaged’Othmane avec une princesse hafcide. Cer-tains historiens pensent que la mosquée enquestion fut construite, à titre posthume, parla fortune qu’il aurait laissée.La mosquée neporta pas le nom de famille de l’un ou l’autremais celui d’un des personnages les plus cé-lèbres qu’est Abou Al Hassan (Belahcène),Ben Yekhlef Ettenessi (originaire de Ténès),un savant qui vécut sous le règne d’Abou SaïdOthmane. Ce savant était également un cé-lèbre jurisconsulte qui a professé avec éclatdans ce masdjid (mosquée).L’ancienne capi-tale des Zianides a réussi à se réconcilier avecson identité, tissée de son histoire, sa culture,son art et ses traditions malgré les nom-

breuses tentatives d’éradication et d’at-teintes à des pans entiers de son histoire, lorsde la période coloniale française. En effet,cette période qui fut obscure pour le patri-moine de Tlemcen a vu, pour aménager lecœur de la ville, la destruction, en 1873, dela médersa Tachfinyia qui fut, à son époque,le carrefour du rayonnement culturel etscientifique pour bon nombre d’érudits, desavants et d’étudiants venus de diversescontrées. Ainsi, le joyau de l’architecturearabo-andalouse fut transformé en dépôt defourrage et la citadelle d’El Mechouar, sym-bole d’une civilisation deux fois millénaire,transformée en caserne.Au vu de ses petitesdimensions et la richesse de son ornementa-tion, cet édifice laisse penser qu’il servaitd’oratoire princier. Une destination premièreque la mosquée ne conservera pas à causedes affectations successives dont elle a souf-fert.Au début de la conquête française, vers1853, ladite mosquée a servi durant une trèscourte période d’école coranique puis, mal-heureusement, de magasin de fourrage dontune grande partie des plafonds fut ravagéepar un incendie ainsi que les stucs muraux,colonnes en onyx, au nombre de six, dontdeux, semi-encastrés dans les murs por-teurs…Après ce malheureux incendie, elle futrestaurée et servit de classe à l’école arabo-française. En 1902, elle fut clôturée par desgrilles et servit de musée dont l’entrée don-nait sur la rue St-Eugène. Pendant un temps,Alfred Bel y installa le bureau du syndicatd’initiative…

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12sporTs Mercredi 30 Janvier 2019

Cinq choses à savoir sur leandro Paredes

tennis

Hydra AC, ou l’histoire d’un succès perpétuel Le Tennis club d’Hydra (HAC), niché sur les hauteurs d’Alger, a toujours été depuis sa création un réservoir de champions qui ont marqué

son histoire avec des résultats et succès sportifs inégaux et renforcé les rangs des différentes équipes nationales de la balle jaune.

Pur produit de la formation deBoca Juniors, il s’est révélé trèstôt. Lancé avec les Xeneizes à

17 ans, il est rapidement comparé àl’un des enfants du club argentin :Juan Roman Riquelme. Doué techni-quement et doté d’une excellente vi-sion de jeu comme son alter ego, ilapprend au contact de son aîné, etprogresse rapidement. Pendant troisans, les deux hommes évoluent en-semble. En 2012, Juan Roman Ri-quelme a pris sa retraite (avant derevenir sur sa décision) et expliquaitdevoir laisser sa place à la jeunessemontante : « Je ne peux pas prendrela place d’un gamin de dix-huit ansqui doit attendre que je me retirepour faire son trou. J’ai déjà réalisétous mes rêves, maintenant, c’estson tour. Il est temps que Paredess’affirme. »

Il s’adapte rapidementAmené à s’imposer avec Boca Ju-niors très vite, il a fait le choix departir vers l’Europe à 20 ans dans lecadre d’un prêt de six mois auChievo Vérone. Il découvre ainsi la

Serie A et fait évoluer son jeu. Il faitd’ailleurs preuve d’une belle régula-rité à différents postes. Parti au Zenitavec quatre autres joueurs argentins(Emiliano Rigoni, Emanuel Mam-mana, Sebastian Driussi et MatiasKranevitter), il n’a pas mis longtempspour se fondre dans le collectif duclub russe. Après un an et demi, lebilan est vraiment positif pour lui.Devenu, le meilleur joueur du cham-

pionnat, il a été le seul de ses com-patriotes à avoir su se rendre indis-pensable. Il s’est égalementrapidement imposé avec l’Argentineet fait partie des cadres de LionelScaloni.

Son jeu long : une armede destruction massive

Assez complet Leandro Paredes esttoutefois identifiable par une singu-

larité, son jeu long. Actuellement, ilfait partie des meilleurs dans ce do-maine. Toujours en recherche deprofondeur, il distribue le jeu sanscomplexe et peut envoyer des trans-versales chirurgicales de plus de 40mètres. Une véritable option pourles équipes dans lesquelles il évolue.D’ailleurs, le Zenit a fait évoluer sonjeu par rapport à ses qualités detransmission. Le jeu de l’Argentinetend d’ailleurs à être plus verticalsous son impulsion. En cas de trans-fert vers le Paris Saint-Germain, ilrisque de trouver un terrain d’en-tente avec Neymar et KylianMbappé.

Un milieu offensif repositionnésentinelle

Révélé au poste de milieu offensif, ilest longtemps resté cantonné à cerôle. Il faut attendre son passage enItalie pour qu’il se mette à reculersur le terrain. Bloqué avec l’AS Romadans un milieu de terrain où évo-luaient Kevin Strootman, RadjaNainggolan, Daniele De Rossi et Mi-ralem Pjanic, Leandro Paredes a dû

se muer en relayeur. Une adaptationqui ne l’a pas fait fléchir dans les per-formances. Luciano Spalletti estmême allé plus loin en le fixant auposte de sentinelle. Véritable me-neur reculé, il n’a pas des qualités depur récupérateur. Toutefois, il peuts’exprimer parfaitement dans un mi-lieu à 3 ou dans un double pivot. Il ad’ailleurs déjà évolué dans des sys-tèmes en 3-4-3 et 3-5-2.

Il n’a jamais joué la liguedes Champions

Seule ombre au tableau de LeandroParedes, une méconnaissance totalede la Ligue des Champions. C’est sim-ple, à part un match de barragescontre le FC Porto lors de la saison2016/2017 (1-1/défaite 3-0), il n’a ja-mais touché des doigts la Coupe auxGrandes Oreilles. Reversé cette sai-son-là en Europa League, il reste surdeux éliminations en huitième de fi-nale dans cette compétition (avecl’AS Roma puis avec le Zenit). Il anéanmoins participé à une finale deCopa Libertadores avec Boca Juniorsface au Corinthians (1-1, défaite 2-0).

fondé en 1936, le HAC a héritéd’une longue tradition de clubformateur de champions au fildes générations. Des athlètes

de haut niveau qui étaient à l’originede prestigieux titres, trophées et dis-tinctions tant sur le plan individuelque celui par équipes.Considéré de-puis toujours comme une école deformation par excellence, le Tennisclub d’Hydra peut se targuer decompter parmi les plus importantesinfrastructures de la capitale dans ladiscipline avec sept courts dont uncentral, une salle de restauration etun vaste salon d’accueil.Outre les ré-sultats de ses talentueux tennismenet tenniswomen, le club a accueillipar le passé des compétitions natio-nales et d’autres d’envergure interna-tionale, notamment le tournoi ATPen 1975, la prestigieuse Coupe Davisen 1977 lors de son premier déroule-ment en Algérie contre l’Iran, suivied’une deuxième rencontre en 1990face à l’Egypte.Si ce genred’échéances ne se dispute plus enterre algérienne, le HAC marque tou-jours sa présence sur le volet compé-titif en abritant des tournoisinternationaux ITF destinés à la caté-gorie des juniors.

Des générations de championsInscrit au cœur de la dynamique dutennis national, ce grand club aconnu, à différentes périodes, sesmoments de gloire marqués par desgénérations de joueurs et joueusesau brillant palmarès issus de sa célè-

bre école de formation.Parmi cesperles, on peut citer les AbdelhalimAzzi et Kamel Boudjemline qui ontgravé leurs noms dans les archives duclub et du tennis national.Après la ré-forme sportive en 1977 et pendantpresque deux décennies, le club aconnu une période de grande stabi-lité pendant laquelle de brillantsathlètes se sont distingués à haut ni-veau de pratique, parmi lesquels lesfrères Amier, Samir et Yacine, et leursoeur Aïcha, Djamel Boudjemline,Rabah Bouchabou et ses sœursWarda et Nabila, Mohamed Baït,Sadri Gueche, Abdelhak Hameurlaîneet sa soeur Lamia, les cousins Harrad

(Wassil et Djamel), Amina Bennaceret Hodny Benzazzi.Une succession dedirigeants dévoués et pleinement en-gagés envers la discipline a permis auclub de vivre pleinement toutes cesépoques riches en heureux évène-ments tennistiques, notammentMouloud Boutiche, Hassiba Hadj-Hamou, Ahmed Azzi et plus tard Mo-hamed Ammari. Ce dernier, quioccupe actuellement le poste de se-crétaire général de la Fédération al-gérienne de tennis (FAT), a ététoujours considéré comme le ‘’Wiki-pédia’’ du tennis algérien, africain etmême mondial.A son époque, le HACne cessait d’étoffer son palmarès par

des titres nationaux, arabes, maghré-bins et africains grâce à ses talen-tueux athlètes qui, souvent, seretrouvaient en finales de ces com-pétitions.

Azzi dévoile le secret de la réussiteSi le HAC a goûté à plusieurs reprisesà la gloire, c’est grâce à ‘’la formationet au sérieux’’ de tout le collectif, vé-ritable secret de cette réussite, selonle président de l’Association sportivecommunale d’Hydra, Tahar Azzi.’’Lemérite revient en premier lieu à laformation que nous considéronscomme notre clé de voûte. Nousavons toujours estimé que si le ten-

nis à Hydra voulait garder sa touche,il doit impérativement mettre la for-mation en pôle position’’, a préciséAzzi à l’APS.Selon ce dernier, le HACa toujours été entouré de gens‘’compétents’’ qui se donnent à fondsur le terrain pour faire passer lemessage aux jeunes athlètes qui rê-vent d’emprunter le chemin de leursaïeuls, celui du succès.Même si leHAC reste aujourd’hui parmi lesclubs qui ont marqué l’histoire de laballe jaune en Algérie, ‘’l’hémorragiede départ’’ de ses meilleurs jeunesjoueurs et joueuses sous d’autrescieux ne s’arrête plus.’’Il faut avouerque ces dernières années, nousavons constaté le départ de plusieursathlètes vers d’autres clubs et asso-ciations et ce, en raison des moyens.Sachez que depuis que le HAC a rou-vert ses portes en 2011, on survituniquement avec les cotisations.Youcef Rihane, l’un des jeunes cham-pions pétris de qualités qui ontgrandi au club, reste le meilleurexemple : il a quitté Hydra faute demoyens car on n’arrivait plus à lebien encadrer. Il était difficile pournous de lui offrir tout ce dont il a be-soin, ce qui l’a poussé à changerd’air’’, a raconté Tahar Azzi.Et deconclure : ‘’Maintenant, le plus im-portant pour nous est que le budgetsoit reparti sur toutes les disciplineset non pas seulement sur le footballqui se taille la part du lion. Nous tra-vaillons pour avoir plus de moyens etde façon à garder nos jeunes talentsparmi nos effectifs’’.

l’annexe d’Oran de l’Office national degestion et exploitation des biens cul-turels protégés (ONGEBCP) a élaboré,

dernièrement, des fiches techniques pour laconcrétisation d’opérations de réhabilitationde plusieurs sites archéologiques d’Oran enprévision des Jeux méditerranéens de 2021,a-t-on appris du responsable del’annexe.Cette opération ciblera les sites ar-chéologiques du Palais du bey, Rosa Alcasar

dit Chateauneuf, les abris de la 2e guerremondiale, l’entrée du tambour de San José,la porte de Tlemcen, la porte de Canastel, laporte de Santon, la Casbah d’Oran et lesforts de Santa Cruz, de San Pedro et de San-tiago, a précisé Massinissa Ourabah.Cesopérations, qui seront effectuées en colla-boration avec le conseil de wilaya d’art et deculture, portent sur la confection d’affichesd’orientation des sites qui constituent des

destinations touristiques d’excellence,l’’éclairage et la pose de clôtures en aciersculpté pour les protéger et donner un nou-veau look à ces monuments.Ces travaux, quiseront lancés prochainement, entrent dansle cadre du programme d’action de 2019 éla-boré par l’annexe d’Oran de l’ONGEBCP et vi-sent à valoriser ces sites archéologiques quiattirent de nombreux touristes et visiteursdans la capitale de l’Ouest algérien.L’annexe

œuvre à réhabiliter des monuments et ves-tiges inconnus du public pour en faire unedestination touristique, notamment les tun-nels de la Casbah d’Oran, en plus d’intensi-fier les visites à cinq sites entrant dans lecadre du groupement archéologique du sys-tème de fortification historique d’Oran,classé dernièrement par la commission na-tionale de protection des biens culturels duministère de la Culture.

JM 2021

Démarches pour la réhabilitation des sites archéologiques d’oran

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Mercredi 30 Janvier 2019

13sporTs

Mu-Psg

Comment jouer sans neymar ?Neymar ne jouera pas contre Manchester United, aussi bien l’aller que le retour. Ce qui était craint par le Paris Saint-Germain

ressemble aujourd’hui à une certitude puisque la délégation brésilienne présente dans la capitale française ce lundi a évoqué uneindisponibilité minimum jusqu’à la fin du mois de mars.

nantes

Une fin de mercato très compliquée

c’est dans une atmosphèrepesante que le FC Nantesdoit s’activer durant cette

fin de mercato. A trois jours de laclôture du marché des transferts, lesCanaris souhaitent absolument serenforcer pour tenter de redresserla barre en championnat. Quinzièmede Ligue 1, le club dirigé par Walde-mar Kita veut s’éloigner le plus rapi-dement possible de la zone rouge (5points d’avance sur le 18e). Sauf quela mission hivernale n’a rien de fa-cile. En attaque, l’entraîneur VahidHalilhodzic avait fait part de son mé-contentement lorsque ses dirigeantsavaient pris la décision de vendreEmiliano Sala à Cardiff.Déçu, le Bos-nien avait ensuite fait savoir qu’il se-rait très compliqué d’engager unremplaçant de qualité. Depuis, ledrame de la disparition en mer deSala s’est produit et a rajouté un as-

pect encore plus dramatique à l’af-faire. Et si les Canaris sont encorebouleversés par cette tragédie, la si-tuation sportive de l’équipe obligemalgré tout la cellule de recrute-ment à se démener pour renforcerle FCN. Dernièrement, les noms deValère Germain (Olympique de Mar-seille) et de Moussa Sylla (AS Mo-naco) ont été évoqués pourrenforcer l’attaque. En vain.

« on peut avoir une grandedésillusion et de grands

problèmes après »Le Phocéen penche davantage pourNice et Ouest-France nous apprendque le Monégasque préfère restersur le Rocher. Même constat en dé-fense. OF ajoute que Simon Falette(Eintracht Francfort) a dit non, tan-dis que L’Equipe a révélé que JordanIkoko (Guingamp) avait lui aussi dé-

cliné la proposition nantaise. Unsacré casse-tête pour des Canarissans grands moyens. Présent enconférence de presse cet après-mididu côté de la Jonelière, Vahid Halil-hodzic n’a d’ailleurs pas caché sonpessimisme. « J’ai parlé avec tout le

monde. Je ne peux être partoutparce qu’en plus en ce moment il y ace mercato (soupirs)… Certains gar-çons sont partis et le club doit serenforcer avec au moins troisjoueurs sinon on peut avoir unegrande désillusion et de grands pro-

blèmes après », a-t-il déclaré, avantde poursuivre.« Il y a deux mercatos.Si vous avez de l’argent, vous pouvezchoisir. Si vous n’en avez pas, ce sontles autres qui vous proposent. J’aibesoin d’un défenseur, d’un milieu etd’un attaquant obligatoirement.Mais vous pensez pouvoir trouver unbon joueur sans argent ? C’est ça leproblème. Vous ne pouvez rien ache-ter, que des prêts de six mois. Si vousprenez ce genre de joueur, ce sontdes joueurs qui ne jouent pas ou quiont des problèmes avec leurs clubs.C’est un risque énorme, mais il n’y apas d’autre solution. Je ne connaispas beaucoup tous les joueurs quinous ont été proposés. La cellule derecrutement travaille. Les joueursque l’ont voulait ne peuvent pasvenir. Ça complique encore plus la si-tuation. » Quand rien ne va...

Pour Thomas Tuchel, c’estévidemment un coup duralors que se profile le hui-tième de finale de Ligue des

Champions face à un ManchesterUnited revigoré par Ole GunnarSolskjaer. Mais mine de rien, depuisle début de la saison, il a déjà étéconfronté à plusieurs reprises à l’ab-sence de son numéro 10 et il s’en estsorti avec les honneurs.Sur les 8 ren-contres disputées par le PSG sansNeymar, le club en a remporté 7,pour un match nul. C’était à Stras-bourg (1-1 le 5 décembre dernier). Etce jour-là, l’équipe parisienne s’avan-çait dans un onze assez expérimen-tal, en 3-5-2 avec Areola-Kehrer,Kimpembe, N’Soki – Meunier, Ver-ratti, Rabiot, Draxler, Diaby –Choupo-Moting, Cavani. Sans ThiagoSilva, Marquinhos, Di Maria ouMbappé dans le onze de départ, celafaisait beaucoup d’habituels titu-laires sur le flanc et l’absence deNeymar n’expliquera sans doute pasà elle seule la contre-performanceconstatée ce soir-là.Pour dire vrai, letrès probable forfait de Neymar faceà Manchester United ne changerapas les plans tactiques de Tuchel. Évi-demment, la star brésilienne, à l’aisecette saison et placée au coeur dujeu par l’entraîneur allemand, man-

quera forcément au PSG mais sonabsence ne suffira pas à justifier unchangement de schéma. La saisonpassée, Unai Emery avait fait duchangement poste pour poste en ti-tularisant Di Maria sur le côtégauche de l’attaque parisienne pouraccompagner Cavani et Mbappédans le 4-3-3 lors du match retour, fi-nalement perdu 2-1, face au RealMadrid. Cette saison au PSG, hormisun passage au 4-2-3-1 pour le placerau coeur du jeu durant quelquesmatches, Neymar a été replacé par-

fois sur son côté gauche de prédilec-tion, où il a toujours bénéficié quandmême d’une grande liberté d’action.

tuchel ne se base pas forcément sur neymar pour

choisir un schéma tactiqueOr, depuis le début de la saison, Tu-chel multiplie les schémas tactiques,avec ou sans Neymar. On a vu du 4-2-3-1, du 4-3-3, du 3-5-2, du 3-4-2-1et plus récemment une certaine fi-délité au 4-4-2. C’était de nouveau lecas dimanche soir face à Rennes,

avec Di Maria et Draxler pour animerles ailes, derrière le duo Cavani-Mbappé. Dani Alves et Marquinhosavaient eux la lourde tâche d’assurerla récupération au milieu de terrainmais face au bon pressing rennais,Tuchel a changé ses plans dès la finde la première période, avec le pas-sage au 3-5-2, Marquinhos descen-dant d’un cran. Puis au retour desvestiaires, le Brésilien est revenu aumilieu, Dani Alves s’est décalé àdroite et le onze parisien était alorsainsi organisé : Buffon – Kehrer,

Thiago Silva, Kimpembe – Dani Alves,Draxler, Marquinhos, Di Maria, Ber-nat – Cavani, Mbappé.L’absence deNeymar ne revêt donc pas spéciale-ment un enjeu tactique pour Tho-mas Tuchel, qui, avec ou sans leBrésilien, s’adapte surtout auschéma de jeu adverse. Le vrai débatsera de savoir qui remplacera le nu-méro 10 dans la composition de dé-part, sachant que Marco Verrattidevrait lui être présent à Old Traffordet qu’une recrue, au milieu de ter-rain, sera probablement arrivée. Ju-lian Draxler, qui a tant dépanné dansl’axe du milieu et qui présente cettecapacité à assurer la transition mi-lieu-attaque, apparaît bien placépour suppléer le Brésilien. Cela pour-rait être donc la solution choisie parTuchel, surtout dans un 4-4-2. Maisopposé au 4-2-3-1 de ManchesterUnited, et dans le but de mieuxcontrôler Pogba, le coach allemandpourrait privilégier une formationplus défensive, un milieu renforcé(par exemple Marquinhos-Verratti etpourquoi pas Leandro Paredes). Unechose est certaine, les options tac-tiques sont nombreuses pour Tuchelet il ne le doit qu’à lui-même et auxnombreux schémas qu’il a instaurésdepuis sa prise de fonction.

il est revenu comme le sauveur que l’onn’attendait pas. Limogé en octobre 2018 etrappelé en janvier 2019, Leonardo Jardim

n’a pas pu résister à l’idée de venir jouer lespompiers de service pour le club qui a lancésa carrière en France, dans un entretien ac-cordé au site officiel de l’ASM, le Lusitanien aconfirmé que cela avait joué un rôle importantdans sa prise de décision. Mais désormais,place aux actes, à commencer par la demi-fi-nale de Coupe de la Ligue face àGuingamp.Désireux de remettre Monaco surle chemin de la victoire, Jardim a l’opportunitéde lancer sa deuxième aventure monégasquepar une qualification pour une finale decoupe, ce qui ne serait pas de refus pour ungroupe sous pression depuis le début de la sai-son. « En début de saison, on avait des objec-

tifs différents : jouer le podium. Et dès juillet,j’ai été très clair, cet objectif était impossibleavec ce groupe. J’ai été frontal et direct. Maisaujourd’hui, la situation est différente : alleren finale de Coupe de la Ligue et se mainteniren Ligue 1, se sauver. On est sur une feuille deroute complètement différente », a-t-il déclarédans les colonnes de Nice-Matin.

5 joueurs sur le départ ?

Mais pour atteindre ces nouveaux objectifs,Jardim ne compte pas sur tous les joueurs qu’ila à disposition déjà, la presse anglaise indi-quait que le cas de Youri Tielemans intéressaitles Foxes de Leicester. Remis en confiance parHenry, le Belge ne sera pas retenu par uncoach avec lequel il n’entretenait pas forcé-

ment de bons rapports. D’ailleurs, l’ASM seraitdisposée à lâcher son joueur sous forme deprêt. Si Tielemans n’a plus les faveurs du nou-veau staff technique, le club princier n’entendpas le bazarder non plus dans l’optique d’unerevente à un meilleur prix.Et ce c’est pas toutpuisque dans son édition du jour, L’Equipe ré-vèle que pas moins de cinq joueurs au totalpourraient être invités à quitter le navire mo-négasque. D’autres recrues ne seraient égale-ment pas à exclure. Si les noms des joueursvisés par cette lessive hivernale n’ont pas fil-tré, celui de Tielemans semble inévitablementfaire partie de la liste. A noter cependant queles jeunes Almamy Touré et Francesco Anto-nucci sont eux aussi annoncés partant. L’Ein-tracht Francfort et Nice seraient desdestinations possibles.

Monaco

leonardo Jardim veut dégraisser 

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S a n t é

14Mercredi 30 Janvier 2019

les Décodeurs conti-nuent à répondre à vosquestions après l’an-nonce du passage de

trois à 11 vaccins obligatoiresen 2018.

les décodeurs répondent àvos questions sur les vaccinsL’annonce du gouvernementdu passage de trois à 11 vac-cins obligatoires en 2018 re-lance le débat sur lavaccination. Pour vous aider ày voir plus clair entre questionslégitimes et fausses informa-tions, Les Décodeurs propo-sent plusieurs analyses sur lesujet :

notre réponse : ce sont deuxproblématiques différentes1. l’aluminium est présentdans de nombreux domainesL’aluminium est un métal large-ment présent dans l’environne-ment et utilisé dans denombreux domaines. Dans l’in-dustrie du bâtiment et destransports, d’abord. Mais aussidans l’industrie agroalimen-taire (conservateurs, colorants,additifs, emballages), dans l’in-dustrie cosmétique (colorantscapillaires, déodorants, etc.), letraitement des eaux, ou encorel’industrie pharmaceutique.Laquestion de la toxicité de l’alu-minium englobe donc des casdifférents, selon le champ danslequel on se situe. Chezl’homme, « les principalesvoies d’exposition chronique àl’aluminium sont les voies orale(alimentation, eau, médica-ments à prise orale), cutanée(cosmétique et antitranspi-rants) et respiratoire (inhala-tion de poussières », expliquel’Agence nationale de sécuritésanitaire de l’alimentation, del’environnement et du travail(Anses).

2. la toxicité de l’aluminiumest avérée en cas d’exposition

chroniqueLes différentes études menéessur le sujet concluent qu’uneexposition chronique à l’alumi-nium à des niveaux suffisants ades effets avérés sur la santé(encéphalopathie, troublespsychomoteurs, etc.), notaitdès 2003 un rapport del’Agence française de sécuritésanitaire des aliments (AFSSA)et de l’Institut de veille sani-taire.Comme le précise toute-fois l’Anses, « les effetscliniques avérés de l’aluminiumont toujours été observés dansdes situations de fortes exposi-tions chroniques : patients in-suffisants rénaux dialysés,alimentation parentérale, per-sonnes professionnellement ex-posées. Chez les travailleurs, latoxicité se manifeste principa-lement aux niveaux pulmo-naire et nerveux ».

3. les déodorants sont un pro-duit à usage régulierL’Agence nationale de sécuritédu médicament et des produitsde santé (ANSM) a publié

en 2011 un rapport sur l’utili-sation de l’aluminium dans lesproduits cosmétiques, en par-ticulier les antitranspirants etles déodorants.Malgré l’ab-sence d’éléments connus àl’époque qui mettraient en évi-dence le lien entre une exposi-tion par voie cutanée àl’aluminium et l’apparition d’uncancer, l’ANSM a recommandéde restreindre à 0,6 % du vo-lume la concentration d’alumi-nium dans les produitscosmétiques, mais pas d’inter-dire celui-ci. Par ailleurs, elleconseille de ne pas utiliser lesproduits contenant de l’alumi-nium juste après le rasage ousur une peau irritée.Une étuderéalisée sur des souris, dont lesconclusions ont été publiéesen 2016, a depuis mis en évi-dence le développement de tu-meurs malignes du sein aprèsune exposition aux sels d’alu-minium contenus dans les déo-dorants antitranspirants. Cerésultat, qui plaide en faveurde nouvelles études plus ap-profondies, reste néanmoins à

confirmer en ce qui concernel’espèce humaine.

4. les doutes sur l’aluminiumvaccinal concernent surtoutd’autres pathologiesLes sels d’aluminium (hydro-xyde d’aluminium ou phos-phates d’aluminium) sontégalement présents, sousforme d’adjuvants, dans denombreux vaccins depuis lesannées 1920. Leur rôle est destimuler ou d’amplifier la ré-ponse immunitaire de l’orga-nisme. Ces adjuvantsconditionnent l’efficacité desvaccins. Ni les quantités ni lafréquence d’exposition à l’alu-minium dans le cas des vaccinsne sont comparables à cellesobservées dans l’alimentationou les cosmétiques.Pour diffé-rencier les problématiques enjeu ici, il faut également savoirque les questions sur la possi-ble nocivité de l’aluminiumvaccinal, en particulier concer-nant la myofasciite à macro-phages (entité tissulairecaractérisée par des lésions

musculaires), concernentd’abord des pathologies dis-tinctes de la toxicité avérée del’aluminium à hautes doses.Leshypothèses à l’étude, mais quirestent à démontrer, explorentnotamment des risques quipourraient être liés à certainsprofils génétiques particuliers,et pas des dangers de l’alumi-nium vaccinal qui porteraientsur l’ensemble de la popula-tion.

5. Pour l’heure, aucune étuden’a démontré les supposésdangers de l’aluminium vacci-nalD’après les différentes étudesmenées sur le sujet, aucun liende causalité n’a été établi entrela présence d’aluminium dansles vaccins et des troubles de lasanté.Le Haut Conseil de lasanté publique (HCSP) a ainsipublié en 2013 un rapport ex-plorant la littérature scienti-fique existante autour del’aluminium vaccinal. Il relevaitque « les sels d’aluminium sontajoutés aux antigènes vacci-naux depuis 1920 sans qu’au-cun pays ou instance officiellen’ait jamais remis en cause lebien-fondé de cette adjonctionni la sécurité des vaccins conte-nant cet adjuvant ».Enfin, lespossibles alternatives, à savoirles autres adjuvants que l’alu-minium, n’offrent pas plus degaranties, selon le HCSP. Enconséquence, ce dernier es-time que « les données scienti-fiques disponibles à ce jour nepermettent pas de remettre encause la sécurité des vaccinscontenant de l’aluminium, auregard de leur balance béné-fices/risques ».Ces éléments nesuffisent pas à clore les débatset les recherches sur ce sujet.Le HCSP lui-même le reconnaît,encourageant la « poursuitedes recherches visant à évaluerla sécurité des adjuvants dispo-nibles et en développement ».

ce syndrome au nom effrayant estpeu connu et pourtant courant : ilconsiste à se réveiller en sursaut

dans la nuit en ayant entendu un bruitfort, comme un objet tombant brutale-ment par terre, ou parfois en ayant vu unéclair de lumière.Connaissez-vous le syn-drome de la tête qui explose ? Rassurez-vous, même s’il peut donner lieu à unebelle peur, il n’a rien à voir avec une scènede film d’horreur. Ce trouble du sommeilse manifeste lorsqu’une personne s’en-dort ou se réveille et qu’elle entend unbruit fort. Dans une étude parue dans Ce-phalalgia, Brian Sharpless, de l’université

Argosy en Virginie, a voulu en savoir plusà ce sujet. Comme le rapporte LiveScience, il avait déjà trouvé dans des tra-vaux précédents que 13,5 % des gens enfaisaient l’expérience au moins une foisdans leur vie. Dans cette étude, 49 étu-diants touchés par ce syndrome ont ra-conté leurs symptômes. Les expériencesdes patients étaient diverses, certainsn’avaient connu qu’un épisode tandisqu’une personne en aurait connu 150.Mais il y avait des points communs. Parexemple, le bruit le plus souvent entenduétait celui d’un objet qu’on laisserait tom-ber de haut. Ce pouvait être aussi une dé-

tonation, un bruit d’explosion ou de portequi claque.

Peur, tachycardie et éclairs de lumièreLes patients ressentaient aussi souventdes symptômes comme de la peur, unetachycardie et des secousses musculaires.Un quart d’entre eux voyait un éclair delumière. Seulement 10 % en auraientparlé à un médecin. Les épisodes avaientplutôt lieu lors d’une transition veille-sommeil et en dormant sur le dos.Lesscientifiques ne savent pas quelle est lacause de ce phénomène. L’une des hypo-thèses les plus couramment envisagées

est qu’il est lié à une partie du cerveau ap-pelée formation réticulée, qui aide l’indi-vidu à s’endormir. La formation réticuléejouerait aussi un rôle dans un autre phé-nomène curieux, la paralysie du sommeil,au cours de laquelle l’individu se réveilleen étant incapable de bouger. Pour BrianSharpless, « s’endormir, c’est comme ar-rêter un ordinateur ». Le cerveau passepar plusieurs étapes dont l’une nécessited’éteindre les neurones qui servent à en-tendre. Un patient souffrant du syndromede la tête qui explose, au lieu d’éteindreces cellules, les mettrait en marche ce quifait qu’il entendrait un bruit puissant.

le syndrome de la tête qui explose, un trouble méconnu

Pourquoi s’inquiéter de l’aluminiumdans les déodorants et pas dans

les vaccins ?

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Mercredi 30 Janvier 2019 dETEnTE

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Vider son lave vaisselle dans l’ordre Lorsqu’on vide son lave vaisselle, on ne pense pas qu’il ya un ordre logique et souvent, on est obligé d’essuyer lesassiettes ou autres à cause de ça. Il faut donc commencerpar le panier du bas qui est sec car si l’on commence parcelui du haut ou souvent l’eau s’accumule dans lesverres, il faudra faire un double travail.

Rendre un chat propre Un chat est par définition propre mais certains urinentquand même et on ne sait pourquoi dans plusieursendroits de la maison comme le canapé ou le lit. Pourrendre un chat propre ou tout au moins qu’il ne fasse plusses besoins dans ces endroits, il faut savoir que là où ilmange, il n’urinera jamais. Mettre donc une assiette decroquettes pendant plusieurs jours.

Faire manger un enfant malade Lorsqu’un enfant est malade, il n’a pas très faim etpourtant, il est impératif qu’il boive et qu’il mange. Il vafalloir faire certaines choses interdites habituellement.Couper du « cachir », des fruits, du fromage et du pain enpetits cubes. Mettre dans une assiette sur un plateau etrajouter un verre de jus de fruits. Mettre l’enfant devantla télé avec un dessin animé. Tout ce qui est interditmarche très bien.

Horizontalement

1 - Arsenal ambulant2 - Outil de poissonnier - A placerentre la licence et les lettres3 - Disco avec paroles - Oppressés4 - Elles comprennent beaucoup delustres - Ralles - En tête des aoutats5 - Teintas en brun - Provinced'Arabie6 - Un ton sous mi - Symbole desolidité - Il y a là un monde fou7 - Commentons - Substance quiretient8 - Coureur australien - Problèmes dejeunesse9 - Ancien - Expression pleine defraîcheur - Courroie directionnelle10- Laisse loin derrière - Butées

Verticalement

A - IntellectuellesB - Trombidion - Il porte le numéro54C - Restes de grappes - Entré dans lafamilleD - Il vaut le titane - Gros mollusqueE - Cri d'aficionado - A faire aprés latétéeF - Qui s'arrête au ras des fessesG - Déesse agricole - Lumière defellahH - Marque de réprobation - Indicede pelliculesI - Coloras joliment - Trés réalisteJ - DédicadéeK - Mettent à la bonne mesureL - Centrifugeuses à culottes

MotsMots C R o I S é S n° 672

Page 16: C lA n Installation des nouveaux membres, Bensalah Derbal ... du 30.01.2019.pdfun communiqué du ministère de la Dé - fense nationale (MDN). «Dans le cadre de la lutte antiterroriste

n° 3320 - Mercredi 30 Janvier 2019site web : www.lecitoyenonline.com

e-mail : [email protected]

chlef

neuf blessés dansun accident de laroute sur la Rn19

à Sendjas

neuf personnes ont été bles-sées, dont deux gravement,dans un accident de la circula-

tion survenu, mardi sur l’axe de RN19traversant la commune de Sendjas àChlef, a-t-on appris auprès du chargéde la cellule de communisation de ladirection de la protection civile de lawilaya. L’accident est survenu aux en-virons de 8H50mn de la matinée, aulieu dit «Sekaka» de Sendjas,lorsqu’un véhicule touristique estentré en collision avec un bus detransport de voyageurs, en directionde Tissemssilt, causant des blessuresà neuf personnes, soit six hommes ettrois femmes, âgées entre 20 et 72ans, a indiqué à l’APS, le lieutenantMohamed Messaàdia. Deux femmesparmi les blessés, des passagères duvéhicule léger, se trouvent dans unétat grave, a- t-il précisé.L’accident a mobilisé trois ambulanceset un camion anti-incendie des ser-vices de la protection civile de la wi-laya, intervenus sur place, pournotamment évacuer les victimes versl’hôpital d’Ouled Ahmed de Chlef.Selon un communiqué des services dela gendarmerie nationale, cette colli-sion serait survenue à cause d’uneperte de contrôle du conducteur duvéhicule léger, qui a dérapé avant depercuter un bus de transport de voya-geurs. Une enquête a été, néanmoins,ouverte pour déterminer les circons-tances exactes de cet accident, paral-lèlement à l’installation d’un point decontrôle sur les lieux, aux fins d’y as-surer une meilleure fluidité du trafic.

Pour ProMouvoir les Produits agricoles nationaux

Une exposition agricole algériennedemain à lyon

Une exposition agricole algérienne sera organisée les 31 janvier et 1er février 2019 à Lyon (France)pour promouvoir les produits agricoles nationaux, a indiqué hier à Alger le P-dg du Groupe public

de valorisation des produits agricoles (GVAPRO), Mustapha Belhanini.

cette manifestation éco-nomique, appelée«Journées Algérie», re-groupera sept (7)

grands opérateurs nationaux desfilières arboricole, maraichère,oléicole, phoenicole, celle dessemences de pomme de terreainsi que les filières d’autres pro-duits du terroir. A travers ces«Journées Algérie», il s’agit defaire connaitre les produits na-tionaux et nouer des contactsdans le cadre de partenariatscommerciaux, a avancé le mêmeresponsable dans un point depresse. Durant cette exposition,une délégation algérienne dusecteur agricole se rendra au ni-veau du marché de gros de Lyonau sein duquel active un grandnombre d’opérateurs de la com-munauté nationale, qui ont déjàeu l’occasion de connaître les pro-duits algériens et ont manifestéleur intérêt à collaborer avec desopérateurs algériens et visiterleurs exploitations agricoles en Al-gérie. Dans ce sens, le P-dg deGVAPRO a relevé que cette mani-

festation économique permettraitainsi de faire connaitre les pro-duits nationaux auprès des opéra-teurs économiques du marché degros «Rungis lyonnais» dont lesopérateurs issus de la diaspora al-gérienne. «Nous pouvons égale-ment bénéficier de leurexpérience en terme de valorisa-tion des produits agricoles notam-ment dans le domaine du

marketing et de packaging pourune meilleure commercialisation»,a-t-il soutenu.Les «Journées Algé-rie» de Lyon sont organisées par leconsulat d’Algérie à Lyon en colla-boration avec le bureau «BusinessFrance» auprès de l’ambassade deFrance en Algérie et de la régionfrançaise Auvergne-Rhône-Alpes.Par ailleurs, M. Belhanini a relevél’apport des représentations diplo-

matiques algériennes qui, selonlui, jouent un grand rôle dans lapromotion des produits natio-naux à l’international. «Nos re-présentants diplomatiques,notamment en Europe et enAfrique, contribuent activementà placer les produits agricoles denos opérateurs publics et privéssur les salons internationaux», a-t-il affirmé. Dans ce sens, il a rap-pelé les orientations desministères, respectivement, del’Agriculture et du Commerce quiconsistent à promouvoir la pro-duction nationale exportable auniveau de l’ensemble des mani-festations nationales et interna-tionales, en citant, à titred’exemple, les expositions spéci-

fiques des produits algériens quiavaient été organisées en 2018 àWashington, Bruxelles, Nouak-chott, Doha, Libreville et Dakar.Desurcroît, a-t-il fait savoir, l’Algérieva prendre part à des manifesta-tions économiques internationalesqui se tiendront en février pro-chain à Berlin et à Paris.

Wahiba /B

attentat de strasBourg (france)

Cinq personnes interpellées

cinq personnes soupçonnéesd’être impliquées dans la four-niture de l’arme utilisée par

l’auteur de l’attentat du 11 décembre2018 à Strasbourg ont été interpel-lées mardi en Alsace (est de laFrance), selon des sources prochesde l’enquête, confirmant une infor-mation de l’hebdomadaire LePoint.Placés en garde à vue, ces cinqsuspects appartiennent à la mêmefamille et sont soupçonnés à des de-grés divers d’avoir participé à la four-niture du «pistolet 8 mm» à l’auteurde l’attaque, qui a tué cinq personnesdans le quartier du marché de Noël.Les enquêteurs restent à ce stade«prudents sur le parage des respon-

sabilités», a commenté l’une dessources.Les gardes à vue doivent per-mettre d’éclaircir les rôles de chacunet notamment celui du plus âgé dessuspects, un homme de 78 ans. Troisautres hommes ont également étéinterpellés. Ils sont âgés de 65, 34 et

32 ans. Une femme de 57 ans a aussiété appréhendée. L’auteur de at-taque, présenté comme étant ChérifChekatt, 29 ans, est soupçonné parles policiers de la sous-direction anti-terroriste (Sdat) de s’être procurél’arme à feu quelques jours avant sonpassage à l’acte. Il s’agit d’un revolverd’ordonnance de calibre 8 mm datantde la fin du XIXe siècle. Fiché pour ra-dicalisation, il avait attaqué des pas-sants avec un revolver et un couteau.Après 48H de traque, il avait étéabattu par des policiers dans le sudde Strasbourg. L’attentat a été reven-diqué par le groupe terroriste auto-proclamé «Etat islamique»(EI/Daech). WAHIBA/B

constantine

Un mort et un blessé dans unaccident de la circulation

une (1) personne est décédée et une (1) autre a été blesséedans un accident de la route survenu, dans la nuit de L’avanthier à hier, à l’entrée de la trémie située à hauteur de la cité

Zouaghi Slimane de Constantine, a-t-on appris auprès de la directionde la protection civile (DPC). Il s’agit d’un véhicule qui s’est renverséavant de s’encastrer dans un poteau électrique provoquant la mortsur le coup de son conducteur âgé de 41 ans, a précisé la cellule decommunication de DPC, précisant que ce même accident a causé éga-lement des blessures de divers degrés à une personne âgée de 38 ans.La dépouille de la victime a été transférée à la morgue du centre hos-pitalo-universitaire (CHU) Benbadis, au chef-lieu de wilaya, tandis quela personne blessée a été transportée au service des urgences de cemême établissement de santé pour bénéficier des soins médicaux né-cessaires, a ajouté la même source. Une enquête a été diligentée parles services de la gendarmerie nationale afin de déterminer les cir-constances exactes de ce drame, a-t-on signalé. Wahiba /B

Quatre mois après l’inaugu-ration du premier Nardistore en Algérie sis à Hydra,

la prestigieuse marque italienne, fi-liale de Condor Group a procédécette semaine à l’inauguration offi-cielle de son nouveau Store joli-ment orné avec les couleurs de lamarque et respectant fidèlementsa charte, sis à la cité les Dahlias ElKiffan, une zone de grand prestigedans la wilaya de Tlemcen.Tous les produits Nardi y sont expo-sés sur une superficie de 130m²,notamment sa gamme encastrableavec les fours, tables de cuisson,hottes, micro-ondes, réfrigéra-teurs, machines à laver et lave-vais-selles intégrables ainsi que desproduits en pose libre avec sagamme de réfrigérateurs et mi-

croondes Retro offrant des cou-leurs vives et pétillantes. L’occasion aussi de découvrir lanouvelle gamme des petits électro-ménagers Nardi offrant un designnouveau et une qualité répondantaux standards internationaux etaux attentes des futurs clients de lamarque.Avec ce nouveau Store, Nardiconsolide une fois de plus sa stra-tégie de développement en Algériede Tlemcen à Annaba. A cet effet,d’autres Stores ouvriront très pro-chainement dans la grande régionOuest qui vit actuellement un «boom » immobilier représentantainsi un potentiel économique im-portant. Nardi vous donne rendez-vous très bientôt à Oran, SBA,Chlef…

La prestigieuse marque italiennerachetée par Condor Group en2017 ambitionne de devenir le lea-der régional des produits encastra-bles dans un secteur de plus enplus compétitif, d’une part par de

grands acteurs capables d’offrir desservices ou des produits équiva-lents à moindre coût, et d’autrepart par des consommateurs finauxde plus en plus exigeants avec desbudgets d’achat limités ; une ambi-

tion qui passera sans doute par lemarché Algérien, notamment avecl’entrée en production de sa plate-forme industrielle prévue au cou-rant de cette année 2019.L’Italianité… Difficile de l’exprimeravec des mots, mais quand vous lavoyez, vous la reconnaissez. L’italia-nité c’est un électroménager Nardi,dans lequel design, efficacité, tra-dition et technologie racontent unebelle histoire d’amour pour la mai-son et le plaisir de partager desmoments spéciaux, en toute convi-vialité, à travers le goût de la vie.Une touche est tout devient sim-ple. Peut-être est-ce la meilleuredéfinition de l’italianité : un monded’une simplicité merveilleuse!Nardi : The Italian Feeling.

Wahiba /B

la MarQue italienne Qui fait Partie du grouPe condor s’installe dans l’ouest algérien

nardi ouvre son store à tlemcen