Cabo Verde - PARM › app › uploads › 2018 › 10 › PARM_Cabo... · Comment réduire la volatilité des prix au Cabo Verde. Les rôles des différents acteurs : Le quatrième

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Atelier de renforcement des capacités (CD3) sur l’étude de faisabilité pour le renforcement du système coopératif mieux connecté au marché privé et publique

Rapport 9 Mai, 2018

Capacity Development

Cabo Verde

Managing risks to improve farmers’ livelihoods

Platform for Agricultural Risk Management

Platform for Agricultural Risk Management | Managing risks to improve farmers' livelihoods

Cabo Verde| Atelier de renforcement des capacités (CD3) sur le système coopératif et le marché | Rapport | Mai, 2018

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Atelier de renforcement des

capacités (CD3) sur l’étude de

faisabilité pour le renforcement

du système coopératif mieux

connecté au marché privé et

publique

Partie I RAPPORT PRINCIPAL Praia | 9 Mai, 2018

En collaboration avec :

Cabo Verde


Cabo Verde |Atelier de renforcement des capacités (CD3) sur le système coopératif et le marché | Rapport | Mai, 2018

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1. Introduction ....................................................................................................................................... 3

Cérémonie d’ouverture .............................................................................................................................. 3

2. Déroulement de la formation .......................................................................................................... 4 Session I : Régulation des marchés agricoles pour réduire l'instabilité des prix ....................................... 4 Résultats des travaux de groupes ............................................................................................................ 6 Session II - Financement des chaînes de valeur agricoles ....................................................................... 7

3. Conclusions et recommandations .................................................................................................. 8 Conclusions .............................................................................................................................................. 8 Recommandations .................................................................................................................................... 8 Suivi .......................................................................................................................................................... 8

4. Annexes .......................................................................................................................................... 10 Annexe 1 : Agenda ................................................................................................................................. 11 Annexe 2 : Liste de participants .............................................................................................................. 12

Table des matières



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L’ « Etude de faisabilité pour le renforcement du système coopératif mieux connecté au marché privé et publique», réalisé par le PARM-NEPAD en 2017 a analysé et proposé des actions concrètes pour réduire le risque agricole majeur au Cabo Verde, la volatilité des prix du marché. Ces actions, inscrites dans un plan d’investissement de la durée de 5 ans, visent l’intégration de la Gestion des Risques Agricoles (GRA) dans les politiques agricoles du Cabo Verde et elles s’articulent autour de 4 axes d’intervention :

• L’amélioration de la chaîne de valeur des produits agricoles ;

• L’amélioration des capacités des systèmes associatifs/coopératifs ;

• Le développement de l’offre des services agricoles financiers ;

• L’adoption de mesures de protection et de soutien aux producteurs. Pour mieux comprendre les interactions entre ces 4 axes, les actions proposées et la volatilité des prix du marché agricole, une formation a été livrée le jour 9 Mai à Praia avec la participation des représentants des services centraux et déconcentrés du Ministère de l’agriculture et de l’environnement, des organisations de la société civile capverdienne, des producteurs agricoles individuels et associés, des Institutions de microfinance intervenants dans le secteur agricole et des services privés. Les 9 îles habitées du Cabo Verde ont été représentées par 58 participants.

Cérémonie d’ouverture La Directrice du Service d'Études, Planification et Coopération, Mme Arilde Teixeira, le Point Focal national du NEPAD, M. Clarimundo Gonçalves, le Représentant du PARM, M. Massimo Giovanola et les consultants de la PARM ont assisté à la séance d'ouverture de la Formation. Lors des vœux de bienvenue formulés par Mme la Directrice du Service d'Études, Planification et Coopération, elle a remercié la présence des différents secteurs représentés dans la formation et a profité de l'occasion pour souligner le rôle clé du renforcement des capacités dans le processus PARM, justifiant ensuite la formation sur la base des principaux risques identifiés et les outils de gestion de ceux-ci, y compris la sensibilisation des différents acteurs aux mécanismes de régulation existants, pour le marchés agricole, adaptés au Cabo Verde.

1. Introduction



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L’approche retenue par les consultants était participative. Les deux consultants ont présenté l'étude en deux parties et ont structuré la formation en six modules, encourageant la discussion.

Session I : Régulation des marchés agricoles pour réduire l'instabilité des prix La première session a été faite par le consultant de la PARM, M. Riccardo Capocchini, spécialiste des systèmes associatifs. Cette session visait à aborder l'instabilité des prix pratiqués au Cabo Verde, en mettant l'accent sur le secteur agricole, qui présente de grandes oscillations. L’objectif de la formation était de : « faire le point sur les mécanismes de régulation des marchés agricoles existants et applicables à Cabo Verde afin de réduire l’instabilité des prix et les effets négatifs engendrés par cette volatilité ». Pour ce faire, après l’introduction, 4 autres modules ont été développés : 1. Pourquoi l'instabilité des prix des biens alimentaires ? 2. Quels sont les instruments de régulation du marché agricole ? 3. Des exemples d’instruments de régulation du marché en Afrique de l’Ouest et à Cabo Verde 4. Comment réduire la volatilité des prix à Cabo Verde ? Les rôles des différents acteurs

Pourquoi l'instabilité des prix des biens alimentaires Le premier module de la formation a présenté des exemples concrets de variabilité des prix de certains produits agricoles sur les marchés de Cabo Verde afin de mettre en évidence les différentes typologies de volatilités des prix : spatiale (parmi les marchés), temporelle (selon les périodes de l’année) et dans la chaîne de valeur (entre les prix à la production et les prix à la consommation). Ces trois typologies varient aussi selon les produits agricoles et les typologies des marchés (intra-île, inter-île, d’importation, d’exportation et de diaspora) en générant une forte complexité dans laquelle les producteurs et les consommateurs sont les plus vulnérables. Cependant l'instabilité de l’offre et de la demande de produits agricoles ont des conséquences aussi sur l’économie générale du Pays, sur la société et sur la situation politique. Les causes qui engendrent l’instabilité des prix à Cabo Verde ont été analysées à travers un brainstorming des participants afin de relever :

• L’instabilité qui relève de la variabilité de l’offre du fait des aléas affectant la production ;

• L'instabilité liée à la variabilité des anticipations des opérateurs du marché ;

• L’instabilité liée aux phénomènes spéculatifs ;

• L’instabilité liée à la présence de plusieurs typologies de marché ;

• L’instabilité liée à la carence/absence des systèmes/instruments de stabilisation des prix et des mesures de réduction des impacts négatifs

Les instruments de régulation du marché agricole Le deuxième module de formation a présenté les instruments à gouvernance publique et privée de stabilisation des prix et de gestion des risques liés aux effets négatifs de l’instabilité des prix.

2. Déroulement de la formation



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Objectifs Stabiliser les prix Gérer le risque lié au prix en réduisant les effets de l'instabilité

Gouvernance basée sur le marché (privée)

A : instruments qui améliorent les chaînes des valeurs agricoles (contrôle des facteurs de production, harmonisation des calendriers agricoles, achats et ventes collectives, infrastructures de stockage, warrantage, transformation des produits, amélioration de la qualité, foires agricoles, SIM, organisation interprofessionnelles...)

B : instruments qui permettent aux agents économiques de se couvrir contre le risque lié à la variabilité des prix (contrats à terme, options d'achat ou de vente) et des récoltes (assurances récolte, assurances prix, assurance revenue)

Gouvernance publique

C : instruments qui visent à stabiliser les prix en contrôlant la production (intrants, équipements, systèmes d’irrigation…) ou en régulant les importations et les exportations (taxes, droits, tarifs douanières, quotas, caisses de stabilisation) ou en utilisant des stocks régulateurs

D : instruments qui permettent de soutenir les revenus des ménages en période de prix élevés. Ils varient selon la nature du bien transféré (argent, bons, nourriture) et le degré de prise en charge (subvention avec ou sans contrepartie et/ou crédit)

Des questions/réponses ont animé le débat sur l’existence et la pertinence de ces instruments à Cabo Verde afin de mettre en évidence leurs complémentarités ainsi que la multiplicité d’acteurs (OP, secteur privé, Etat, PTF) impliqués dans l’application et l’utilisation des différentes mesures.

Des exemples d’instruments de régulation du marché en Afrique de l’Ouest et au Cabo Verde

Le troisième module a été développé après la pause-café, en donnant 4 exemples concrets d’application d’instruments de régulation des marchés agricoles en Afrique de l’Ouest : 1. La Fédération des Maraichers de la Haute Guinée : harmonisation des calendriers agricoles, achats et vente

collective ; 2. Le Comité national de concertation de la filière tomate industrielle (CNCFTI) dans la vallée du fleuve

Sénégal : agir sur la chaîne des valeurs à travers une organisation interprofessionnelle ; 3. La CEDEAO et le Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles de l’Afrique de

l’Ouest (ROPPA) : pour protéger le marché agricole régionale ; 4. Le modèle de progression BRAC : pour soutenir les ménages vulnérables en période des prix élevés et le

faire sortir durablement dans leur condition de vulnérabilité chronique. Ces actions, qui ont été menées par des acteurs différents (une fédération de producteurs, une organisation interprofessionnelle, la CEDEAO et l’Union européenne), montrent les rôles et les tâches attribuées aux différents acteurs selon l’instrument utilisé. Une discussion sur le rôle de l’Etat a animé aussi le débat afin de mettre en évidence : (1) l’importance des politiques publiques et des réglementations nécessaires à la mise en œuvre des instruments de régulation du marché, (2) l’importance de définir les « produits agricoles stratégiques et sensibles », qui impactent sur l’économie du Pays et sur la vie de ses habitants, (3) les mesures de protection du marché applicables aux produits stratégiques et sensibles, dans le respect des règles et normes de la CEDEAO et de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

Comment réduire la volatilité des prix au Cabo Verde. Les rôles des différents acteurs : Le quatrième et dernier module de formation a présenté les 4 axes proposés par l’étude PARM afin de réduire la volatilité des prix à Cabo Verde : 1. L’amélioration de la chaîne de valeur des produits agricoles ; 2. L’amélioration des capacités des systèmes associatifs/coopératifs ; 3. Le développement de l’offre des services agricoles financiers ; 4. L’adoption de mesures de protection et de soutien aux producteurs. Pour chaque axe, des actions ont été aussi présentées pour un total de 15 actions. Concernant le rôle des acteurs pour chaque action, les participants se sont divisés en 5 groupes afin d’analyser et proposer « les responsables » et les « acteurs à impliquer » dans leur mise en œuvre.



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Quoi faire Groupes

Appuyer le développement de la production agricole (irrigation)

GROUPE 1

Impliquer les producteurs dans la gestion des facteurs de production

Créer des produits financiers adaptés et gérés par les institutions spécialisés (Banques/IMF), appuyer institutionnellement les IMF, appuyer indirectement (garantie) le financement du crédit agricole

Etudier et mettre en place des assurances agricoles

GROUPE 2

Opérationnaliser les décrets portant loi sur les acteurs d’économie sociale

Mettre en place des programmes de structuration et de renforcement des associations et coopératives agricoles

Relancer le système de vulgarisation agricole en lien avec la recherche et le secteur privé

GROUPE 3

Appuyer les actions post-récolte à travers les énergies renouvelables

Créer des partenariats publics/privés (PPP) pour la gestion des centres de post-récolte

Favoriser le développement du marché intra et inter îles) - transport maritime GROUPE 4

Valoriser les productions locales et sensibiliser les consommateurs sur la qualité des produits agricoles

Favoriser le développement du marché agricole national - revue/adaptation des dispositions en matière fiscale et douanière

Utiliser le modèle de progression pour faire sortir durablement les ménages plus vulnérables de leur condition

GROUPE 5

Dynamiser la plate-forme de concertation des PTF

Coordonner le rythme de mise en œuvre des instruments de régulation des marchés

Résultats des travaux de groupes :

La méthodologie consistait en la division des participants en 5 groupes de travail, composés de représentants des différents domaines/ services présents dans la formation. Il s’agissait de répondre à la question : que faire pour réguler les marchés agricoles afin de réduire l'instabilité des prix ? Et proposer, pour chaque action, les entités responsables et les acteurs impliqués.

GROUPE I

QUE FAIRE ENTITÉS RESPONSABLES ACTEURS IMPLIQUÉS

• Soutenir le développement de la production agricole (irrigation) ;

• Impliquer les producteurs dans la gestion des facteurs de production ;

• Créer des produits financiers adaptés et gérés par des institutions spécialisées (Banques/IMF), soutenir institutionnellement les IFM, soutenir indirectement (garantie) le financement du crédit agricole.

Gouvernement, MAA, ONG

Municipalités Chambre de Commerce ONG Secteur privé Banques

GROUPE II

• Créer une assurance agricole ; • Appliquer les décrets sur le droit des acteurs de l'économie sociale ; • Créer des programmes pour structurer et renforcer les associations et les coopératives agricoles.

Gouvernement et compagnies d’assurances (à travers un partenariat public-privé) ; Chambres de commerce, ONG

Associations Coopératives

GROUPE III

• Revitaliser le système de vulgarisation agricole concernant la recherche et le secteur privé ; • Soutenir les actions post-récolte à travers les énergies renouvelables ; • Créer des partenariats public-privés (PPP) pour la gestion des centres post-récolte.

MAA - INIDA (recherche) DGASP (vulgarisation rurale, diffusion des résultats de recherche aux champs)

Secteur privé Organisation de la classe coopérative Au niveau Gouvernemental : DGI énergies ; CERNI ARE

GROUPE IV



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• Promouvoir le développement du marché intra et inter-îles – (à travers) le transport maritime ; • Améliorer la production locale et instruire les consommateurs sur la qualité des produits agricoles ; • Promouvoir le développement du marché agricole national - révision/ adaptation des dispositions fiscales et douanières

ME en partenariat avec MAA MAA (DGASP-INIDA-SNSAN) Ministère de l'Education MF- Douanes

MAA Délégations MAA Agriculteurs Municipalités ONG Ministère de l'Économie - Direction Générale des Transports et du Tourisme, Universités

GROUPE V

• Utilisation du modèle de progression pour le soutien des familles les plus vulnérables ; • Conduire la plate-forme de consultation PTF ; • Coordonner le rythme de mise en œuvre des instruments de régulation du marché.

Ce groupe s'est interrogé sur la régulation des prix de l'agriculture par l'ARE sans l'organisation des agriculteurs. Et il a proposé une concertation avec l’ARE en cette matière.

Les résultats des travaux ont été présentés en plénière, et sans contraintes majeures, les groupes de travail ont pu identifier les principales entités responsables et les acteurs impliqués. Il convient de souligner qu'en ce qui concerne l'identification des principaux responsables, ils ont été unanimes sur le rôle fondamental du Gouvernement pour corriger les défaillances du marché, améliorer l'allocation des ressources, l'efficacité et l'équité du marché, ainsi que dans les partenariats public-privés attirant le secteur privé.

Session II - Financement des chaînes de valeur agricoles La présentation faite par le consultant de la PARM, Mr Richard Kossi Amoussou, spécialiste de la microfinance, visait à aborder la problématique du financement des chaînes de valeur agricoles, car, selon l'étude, les Banques commerciales ne financent pas les investissements dans le secteur, justifiant cela par le risque élevé associé à l'agriculture au Cabo Verde, parmi lesquels les risques associés aux variations des conditions météorologiques et les risques associés à la volatilité des prix. Mais, l'étude montre également que dans la chaîne de valeur, il existe plusieurs possibilités de financement, mais les producteurs ne savent pas comment maximiser et saisir les opportunités, étant donné que la chaîne de valeur elle-même peut s’autofinancer. Quand il s'agit du financement de la chaîne de valeur, un financement finit toujours pour attirer d'autres financements, et les besoins apparaissent selon l'interférence des acteurs impliqués. Selon le spécialiste, le financement fonctionne si nous respectons les trois piliers suivants : 1. Intermédiation de crédit et intermédiation financière (modèles économiques, instruments), les Banques

Commerciales sont des institutions qui facilitent le crédit, puisque les banques ne peuvent pas accorder de crédit directement à tous les acteurs, mais plutôt faciliter le crédit aux intermédiaires de crédit et créer des conditions pour cela;

2. Participation dans le secteur non financier (formation, partenariat et éthique des affaires) ; 3. Le contexte favorable du Gouvernement (infrastructure fiscale, services d’appui...)



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Conclusions La présentation des modules et les travaux de groupe ont été des moments d'échange et de partage de connaissance très participés au cours duquel de nombreux représentants des différents secteurs présents et les consultants PARM ont donné leurs contributions. Aussi, de nombreuses autres préoccupations ont été abordées autour de la réduction de l'instabilité des prix et les effets négatifs causés par cette volatilité. Les débats se sont concentrés autour de certaines questions telles que : ➢ Les principales causes de l'instabilité des prix, en particulier la non-régulation des marchés et le déséquilibre

entre l'offre et la demande ; ➢ Les instruments de régulation du marché, en mettant l'accent sur l'harmonisation des calendriers de

production ; ➢ La complexité des chaînes de valeur (l'organisation des chaînes de valeur au Cabo Verde, leur

fonctionnalité et les opportunités de financement ...) ; ➢ Le rôle des différentes parties prenantes dans la chaîne de valeur, en mettant l'accent sur les principaux

liens entre eux, de la production à la consommation finale ; ➢ La nécessité d'adopter différents mécanismes de résilience et de prévention et de gestion des risques ; ➢ Et la nécessité d'adopter une meilleure stratégie de marché ...

Recommandations

A la suite des discutions, les recommandations suivantes ont été formulées : ➢ La plus grande partie des instruments de régulation du marché agricole ne sont pas utilisés à Cabo Verde.

Cependant, plusieurs instruments peuvent être appliqués par : les producteurs, individuels et associés tout au long des chaînes des valeurs, les ONG, le secteur privé (PME et chambres de commerce), les compagnies d’assurance, les Partenaires Techniques et Financier (PTF) et naturellement l’Etat, au niveau des différents Ministères (agriculture et environnement, famille et solidarité sociale, commerce, infrastructures et transports, énergies…) ;

➢ La gouvernance des marchés agricoles concerne le secteur public et le secteur privé (entrepreneurial et

société civile). L'État doit intervenir en tant que législateur et contrôleur afin de créer et/ou renforcer les instruments de marché, faciliter la structuration des filières agricoles, protéger de l’instabilité et soutenir les prix.

➢ Il n’existe pas un instrument de réduction ou de gestion de la volatilité des prix efficace à lui tout-seul, donc il

est nécessaire de combiner les différents instruments et de coordonner leur rythme de mise en œuvre, c'est-à-dire le délai entre le moment où ils sont activés et le moment où ils produisent leurs effets.

➢ Le MAA doit jouer un rôle de pilotage des instruments de régulation des prix du marché agricole. ➢ Le renforcement des organisations des producteurs est fondamental pour permettre une augmentation des

productions et l’amélioration de l’efficacité et efficience des chaînes des valeurs. Les systèmes de vulgarisation agricole, la recherche agricole et les PTF doivent impliquer les OP.

Suivi La formation a donné un aperçue générales des différents instruments de régulation des marchés agricoles en mettant en évidence leur complexité et les responsabilités des différents acteurs selon l’instrument à utiliser. Pour chaque catégorie d’instruments (A, B, C, D), des formations spécifiques devraient être réalisées en ciblant les Institutions et organisations responsables.

3. Conclusions et recommandations



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Gouvernance Catégorie d’instruments Cibles

Privée

A : instruments qui améliorent les chaînes des valeurs agricoles (contrôle des facteurs de production, harmonisation des calendriers agricoles, achats et ventes collectives, infrastructures de stockage, warrantage, transformation des produits, amélioration de la qualité, foires agricoles, SIM, organisation interprofessionnelles...)

Plateforme des OSC, Fédérations, Unions et Associations des producteurs, coopératives agricoles, IMF intervenants dans le secteur agricole, ARFA, chambres de commerce, associations des consommateurs

Privée

B : instruments qui permettent aux agents économiques de se couvrir contre le risque liés à la variabilité des prix (contrats à terme, options d'achat ou de vente) et des récoltes (assurances récolte, assurances prix, assurance revenue)

Compagnies d’assurance, syndicats agricoles, coopératives agricoles

Publique

C : instruments qui visent à stabiliser les prix en contrôlant la production (intrants, équipements, systèmes d’irrigation…) ou en régulant les importations et les exportations (taxes, droits, tarifs douanières, quotas, caisses de stabilisation) ou en utilisant des stocks régulateurs

Ministère de l’agriculture et de l’environnement, hydraulique rurale, institutions de recherche agricole, Ministère du commerce, douane, Ministère des finances, Ministère des affaires étrangers

Publique

D : instruments qui permettent de soutenir les revenus des ménages en période de prix élevés. Ils varient selon la nature du bien transféré (argent, bons, nourriture) et le degré de prise en charge (subvention avec ou sans contrepartie et/ou crédit)

Ministère de l’agriculture et environnement, Partenaires Techniques et Financier, Ministère des finances

Le Ministère de l’agriculture et de l’environnement à travers ses différentes directions et services doit être associée à toutes les formations afin de pouvoir coordonner la mise en œuvre des instruments que finalement seront appliqués.



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Annexe I: Agenda Annexe 2: Liste de participants

4. Annexes



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Annexe I: Agenda Programme de Formation dans le cadre de la Gestion des Risques en Agriculture

HEURE THEMES RESPONSABLE

08:30 Accueil des participants

SESSION 1 : Régulation des Marchés Agricoles pour réduire l’instabilité des prix

09:00 Module I - Introduction Module II – Le pourquoi de l'instabilité des prix alimentaires Module III - Instruments de régulation du marché agricole

M. Riccardo Capocchini -Consultant PARM, Expert en systèmes associatifs

10:30 Pause-café

10:50

Module IV - Exemples d’instruments de régulation des marchés en Afrique de l’Ouest et au Cabo Verde

Module V - Comment réduire la volatilité des prix au Cabo Verde? Le rôle des différents acteurs

12:45 Pause déjeuner

SESSION 2 : Financement des chaines de valeur agricoles

13:45 Introduction Module I - Le concept de chaînes de valeur agricoles

M. Richard Amoussou - Consultant PARM, Expert en microfinance

15:45 Pause-café

16:00 Module II - Contexte du financement des chaînes de valeur agricoles



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Annexe 2: Liste de participants # NOM INSTITUTION FONCTION

SERVICE CENTRAL DU MAA

1 Elida Monteiro MAA-DGPOG Diretora Geral

2 Arilde Teixeira MAA-DGPOG Diretora de Serviço

3 Monica Pina MAA-DGPOG Técnica Superior

4 Inussa Barry MAA-DSEGI Diretor de Serviço

5 Alexandra Monteiro MAA-DSEGI Tecnica Superior

6 Maria Rosa Semedo MAA-SNASAN Secretária Executiva

7 Sonia Monteiro MAA-SNSAN Tecnica Superior

8 Mário Moreira Fundo Ambiente PCA

9 Eneida Rodrigues Gabinete MAA Assessora Agricultura

10 Clarimundo Gonçalves Gabinete MAA Ponto Focal NEPAD

DIREÇÃO GERAL DA AGRICULTURA, SILVICULTURA E AMBIENTE

11 José Luis Barros MAA-DGASP Tecnico

12 Carlos A. Sousa Monteiro MAA_DGASP Tecnico

13 Elga Tavares DAGASP-DSEREA Tecnico

PROGRAMA DE PROMOÇÃO DE OPORTUNIDADES SOCIOECONOMICAS RURAIS (POSER)

14 João Fonseca MAA-POSER Coordenador

15 Bernardino Gonçalves POSER Técnico

INSTITUTO NACIONAL DE INVESTIGAÇÃO E DESENVOLVIMENTO AGRÁRIO

16 Angela Moreno INIDA Presidente

17 Regla Hernandez INIDA DAP

18 Adriano Furtado INIDA Agro Economista

INSTITUT NATIONAL DE MÉTÉOROLOGIE ET GÉOPHYSIQUE

19 Julio Lima INMG Administrador

AGENCIA NACIONAL DE ÁGUA E SANEAMENTO

20 Fernanda Spencer ANAS Técnica

DELEGAÇÃO DO MAA

21 Joel Barros MAA Porto Novo Delegado

22 Nuno Delgado MAA Porto Novo Sociologo

25 Orlando Delgado MAA RG- SA Delegado

26 Zoraima Soares MAA-R.Grande Socióloga



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27 Vitorino Rodrigues Silva MAA- São Vicente Delegado

28 Isabel Arcângela Rodrigues MAA- São Vicente Agrónoma

29 José R. Martins MAA - São Nicolau Delegado

30 Lucilena Soares MAA - São Nicolau Cooord. Ext. Rural

31 Jose Aureliano Almeida MAA-Sal Representante

32 Xisto Baptista MAA-Boavista Delegado

33 Juliana Brito MAA-Boavista Tecnica Agrónoma

34 Teresa Silva Tavares MAA-Maio Delegada

35 Arlindo Silva MAA-Maio Tecnico

36 Adilma Andrade MAA-Fogo Engenheira Agrónoma

37 Estevão Fonseca MAA Brava Delegado

38 Anildo Andrade MAA Brava Tecnico

39 Jose Luis Martins MAA Tarrafal Delegado

40 Gracelino Semedo MAA-Santa Catarina Delegado

41 Elidio Ramos Fernandes MAA-Santa Catarina Tecnico Agrícola

42 Manuel barbosa Afonso MAA Santa Cruz Delegado

43 Ermelindo Barros MAA S. Domingos Delegado

44 Luis Alberto Sousa MAA S. Domingos Tecnico

REPRÉSENTANTS DES AGRICULTEURS

45 Jailson de Rosario Silva Associação Agricultores

Presidente

46 Filinto Nicolassa Brito Associação Agricultores

Presidente

47 Paulo Borges Associação Charco Presidente

48 Domingos Gaudêncio Agricultor Sto. Antão representante

49 Amilton A. Neves Tavares Associação Agricultores SAL

Membro

50 João Ramos Fortes Agricultor S: Nicolau representante

51 Antonio Barros Monteiro Agricultor-Boavista representante

52 Santos Ribeiro Agricultor Maio representante

53 Aldevino Miranda Agricultor

54 Helder Tavares Agricultor-Brava

55 Jose mendes da Veiga Correia Agricultor Lagoa –São Domingos

56 Carolino Correia Agricultor São Miguel

57 Filipe Furtado Agricultor São Miguel representante

58 João Emílio Varela Agricultor São Domingos representante

59 Samory Cassamá ACAISA



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60 João varela Novo Horizonte

AUTRES INSTITUTIONS D'ÉTAT

63 João Gonçalves ARFA Diretor

64 Eunice Monteiro ARFA Tecnica

65 Emílio Sanches DNE Marinhos Tecnico

66 Lara Melo Teixeira MF SMR/DNP

67 Monica Silva MF/DNE Tecnica

68 Evna Fonseca IEFP Coordenadora

69 Irina Spencer MSSS/PN Nutrição Coordenadora

INDÉPENDANTS

70 Sandra Borges PROEMPRESA Tecnico Superior

71 Janderleia Ramos UNITEL Marketing

CHAMBRES MUNICIPALES

72 Elisangela Barros Camara M Rª Grande Santiago Tecnica Ambiente

BANQUES

73 Sara P. Silva BCA Analista Risco

74 Regina Furtado CECV Coordenadora Microcrédito

SOCIÉTÉ CIVILE/ONG

75 Jacinto Santos Plataforma das ONG’s Presidente

76 Marina Almeida Caritas Secretária Geral

77 Irani maia Pereira ADAD Membro do Conselho Adad

78 Carlos Manuel Pereira FAMI -Picos Presidente

UNIVERSITÉS

79 Arlindo Fortes BCCA_UNICV Docente

80 Eirk Sequeira BCCA_UNICV Docente

APPUI ADMINISTRATIF DU MAA

81 Julia Roberto MAA-DGPOG Secretaria DGPOG

82 Edna Fonseca MAA-SNSAN Técnica

83 Leon Correia MAA-SNSAN Técnico Superior

40 Uganda | Holistic approach to risk management: new opportunities for investment in agriculture | Final Report | May 2017

Platform for Agricultural Risk Management | Managing risks to improve farmers’ livelihoods



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Atelier de renforcement des

capacités (CD3) sur l’étude de

faisabilité pour le renforcement

du système coopératif mieux

connecté au marché privé et

publique

Partie II PRÉSENTATION Praia | 9 Mai, 2018 En collaboration avec :

Cabo Verde


Cabo Verde |Atelier de renforcement des capacités (CD3) sur le système coopératif et le marché |Rapport | Mai, 2018

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Présentation 1: Régulation des Marchés Agricoles pour réduire l’instabilité des prix ......................................... 3

Riccardo Capocchini

Présentation 2: Financement des chaines de valeur agricoles ........................................................................... 8

Richard Kossi Amoussou

Table des matières


Cabo Verde| Atelier de renforcement des capacités (CD3) sur le système coopératif et le marché |Rapport | Mai, 2018

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Présentation 1: Régulation des Marchés Agricoles pour réduire l’instabilité des prix

Riccardo Capocchini



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Présentation 2: Financement des chaines de valeur agricoles

Richard Kossi Amoussou



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NOTE

International Fund for Agricultural Development (IFAD)

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