Cahier de TendanCes

2016Cahier de TendanCes

eT promoTion immobilièred i g i T a l

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l’explosion des objeTs ConneCTés

la mulTipliCaTion des regisTres déCenTralisés

l’avènemenT de la mulTiTude eT des Communs

la relaTion ClienT ubiquiTaire

la plaTeformisaTion du monde

la modélisaTion 3d de bouT en bouT

la daTa au Cœur de TouTes les déCisions

la sofTwarisaTion du Travail

la diluTion des méTiers eT des experTises

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préambulela promoTion immobilière

La promotion immobilière, qu’est-ce que c’est ?

Activité d’une personne physique ou morale qui projette la construction d’un ou de plusieurs immeubles à usage d’habitation, commercial ou industriel, en organise le financement en vue de la revente durant les opérations de construction ou après l’achèvement définitif des travaux.

Le cycle de vie d’un programme de promotion immobilière

Les phases de réalisation d’un programme immobilier ne sont pas linéaires.Ainsi 7 grandes phases allant du développement foncier jusqu’à l’exploitation de l’ouvrage.

Pourquoi un cahier de tendances ?

Ce cahier de tendances est un état des lieux prospectif qui a pour objectif de permettre aux différentes parties prenantes de la branche de la promotion immobilière de :

• Mieux comprendre les enjeux, tenants et aboutissants du digital au travers de ses grandes tendances, • Se projeter dans les changements voire les bouleversements que la branche va connaître ces prochaines années,• Identifier, anticiper et exploiter les opportunités offertes par le digital.• Accompagner les professionnels dans le développement de nouvelles organisations et de de nouvelles compétences.

Le cahier de tendances mode d’emploi

La lecture de cet état des lieux n’est pas linéaire, chaque chapitre correspond à une tendance et peut être lu indépendamment des autres bien que ces 9 tendances soient complémentaires et parfois liées les unes aux autres.

01la daTa au Cœur de TouTes les déCisions

Aujourd’hui, nous produisons plus de 2 500 000 000 milliards de données chaque jour, et cette production croit de manière quasi exponentielle !

À titre d’exemple, environ 90% des données actuellement disponibles ont été créées au cours des 2 dernières années. L’exploitation de ces données massives est communément appelée Big Data.

Fait important, la majorité de ces données sont accessibles au plus grand nombre, en particulier grâce à l’Open Data, et les barrières pour les utiliser s’abaissent de jours en jours.

Réaliser un algorithme prédictif basé sur l’analyse de données massives, spécifique à un métier, n’est ainsi plus l’apanage de quelques chercheurs ou grosses entreprises mais est déjà une réalité pour tous, une opportunité.

des données actuellement disponibles ont été créées au cours des 2 dernières années

Le Big Data n’est pas qu’une technologie, mais bien une nouvelle structure d’information et de management. C’est donc une nouvelle façon d’interagir avec la réalité.

Gilles Babinet

90%

En permettant à n’importe qui d’utiliser son moteur prédictif Watson « As A Service », IBM démocratise l’analyse Big Data et décuple ses domaines d’exploration. (http://ibm.co/1teswBg)


○ Grâce à l’utilisation du service Big Data PredPol, la ville de Los Angeles a constaté une diminution de 33% des cambriolages et de 21% des agressions en 2014.(http://bit.ly/1U9fkra)

○ En passant de 100 à 5000 paramètres mesurés en vol en temps réel et aidé d’IBM, Pratt & Whitney optimise et rend proactives les opérations de maintenance des flottes d’avions qu’elle gère. (http://prn.to/1OalQ0k)

○ Via la startup The Climate Corporation qu’elle a acheté, Monsanto est capable de délivrer des conseilspersonnalisés et proactifs aux agriculteurs leurpermettant d’optimiser les ressources et maximiserleurs récoltes. (http://bit.ly/1XAzJbC)

La capacité à croiser, relier et exploiter ces données massives devient clé pour les entreprises, et crée un avantage concurrentiel décisif pour celles qui s’en saisissent les premières.

C’est majoritairement par l’aide à la décision qu’ont pénétré et se sont développées en entreprise les approches data-centric. Ces approches deviennent petit à petit la norme et font que demain plus aucune décision ne sera prise sans s’appuyer sur une analyse rigoureuse de données massives.

Mais le point de rupture qui marquera le début d’une nouvelle ère est la bascule vers le temps réel data-centric de décisions business dépendant aujourd’hui d’une analyse humaine perçue comme « irremplaçable ». À compter de ce moment, seules les entreprises capables d’exploiter ces données massives tireront leur épingle du jeu.

les impaCTspour la promoTion immobilière


pour aller plus loin

La prospection foncière va être profondément impactée par de nouveaux acteurs à l’image de ce qui se passe déjàpour la prospection immobilière

(Exemples SmartZip : http://bit.ly/1togIvP, VTS : http://bit.ly/1Yoj0GP) ou pour l’agriculture (The Climate Corporation : http://bit.ly/28Bz8JX).

Elle devra intégrer au cœur de son processus l’utilisation des plateformes Big Data d’aide à la prospection. Ces plateformes rendront obsolètes la quasi-totalité des recherches « manuelles » de prospection, et apporteront une proactivité grâce au paramétrage d’alertes

ressemblant à celles que les particuliers paramètrent sur SeLoger.com pour leurs recherches d’appartements ou maisons.

D’un métier de terrain, la prospection foncière deviendra un métier d’analyse dans un bureau.

Les datas impactent aussi la conception avec le développement des bâtiments intelligents (http://bit.ly/2diP4wA) et des smart grids (réseaux de distribution d’électricité intelligents (http://bit.ly/1l1EeKR).

On peut raisonnablement imaginer des scénarios similaires pour tous les métiers basés sur une connaissance fine d’un domaine ou sur des analyses poussées (ex : actuariat, vente, conception, construction…).

● Are you ready for the era of Big Data ? (http://bit.ly/1XJ4tW3)● 5 Ways Big Data Is Changing Real Estate (http://on.mash.to/1XJ3ULH)● Every day big data statistics – 2.5 quintillion bytes of data created daily (http://bit.ly/22oXRwT)● Big Data. La révolution des données (http://bit.ly/1TzDNSO)● Big Data, penser l'homme et le monde autrement – Gilles Babinet (http://amzn.to/1Y30pjw)● Aide à la décision : Données ouvertes et big data (http://bit.ly/1YuSEDD)

02la modélisaTion 3d de bouT en bouT

Le BIM est un train qui arrive vers nous à très grande vitesse, bien plus que vous ne le réalisez.

Ronan Collins

La modélisation 3D en soit n’est pas une nouveauté. Cela fait déjà plusieurs années qu’elle est utilisée, tant pour de la conception que pour de la visualisation à but promotionnel parexemple.

Néanmoins, l’usage même de la modélisation 3D était jusqu’à présent réservé à des professionnels aguerris et demandait du temps (en particulier pour le rendu).

Hors depuis une dizaine d’années un phénomène relativement classique dans le numérique s’est produit : les freins techniques à la modélisation 3D se sont levés, elle est ainsi devenue accessible au tout venant avec pour conséquence la multiplication de ses usages et leur démocratisation.

○ En lançant toute une gamme d’outils de modélisation 3D pensés pour les non-initiés et utilisables surtablette, Autodesk contribue à démocratiser sonusage. (http://autode.sk/1VYRSht)

En proposant de modéliser des bâtiments existantsà l’aide de drones, StudioFly permet de gagner untemps précieux. (http://bit.ly/1sG44Z5)


Dans l’industrie, d’abord cantonnée à quelques étapes clés la modélisation 3D s’impose aujourd’hui de bout en bout. Tous les acteurs de la chaine de conception / production sont équipés et travaillent de concert.

Ce qui est vrai dans l’industrie ne l’est en revanche pas dans tous les domaines métiers (i.e. le passage des plans 2D papier au numérique puis à la 3D et enfin à la 3D de bout en bout). Les raisons sont en général assez simples. Faire s’équiper l’ensemble des acteurs d’un workflow est couteux, demande à s’accorder sur un certain nombre de choix et demande du temps.

Aujourd’hui, du fait des nouveaux usages qui se développent la donne change et la modélisation 3D de bout en bout va en s’accélérant. En effet, essentiellement cantonnée à la conception / production, la modélisation 3D voit s’ouvre à tous les domaines d’activité.

Par exemple, l’avènement des vidéos 3D, des casques de réalité virtuelle ou holographiques, et de manière plus générale de tous les dispositifs de visualisation en immersion procurent de nouveaux débouchés d’usages.

○ En signant un accord d’interopérabilité, Autodesk etSiemens PLM Software s’inscrivent dans une tendancevisant à lever les freins de l’adoption de la modélisation3D liés aux technologies propriétaires. (http://bit.ly/1tqgBji)

○ En utilisant de la réalité augmentée se basant sur lesmodèles 3D de ses avions, Airbus accélère d’un facteur 5 le temps des contrôles de conformité sur l’A380 les passant de 3 semaines à 3j. (http://bit.ly/1UTWeRD)

Si LA moDéLiSAtion 3D A RévoLutionné LA ConCePtion et LA PRoDuCtion, eLLe S’imPoSe De De PLuS en PLuS Comme un FACteuRDiFFéRentiAnt DAnS LA CommuniCAtion, LA CommeRCiALiSAtion ouenCoRe LA ReLAtion CLient.




● La 3D presque à portée de main (http://bit.ly/1UbWt0i)● Qu’est-ce que le BIM ? (http://bit.ly/21m39rI)● De la création à la vente, réalités virtuelle et augmentée s’invitent

dans l’automobile (http://bit.ly/1tqdLdZ)● La réalité virtuelle débarque et il est temps d’y investir (http://bit.ly/1VYQCe4)● Nexity ouvre une agence immobilière connectée (http://bit.ly/1VYQg7o)● Dans les agences immobilières du futur, il y aura une salle dédiée à la visite panoramique en

immersion (http://bit.ly/28DTKBd)● Les agences connectées se développent tout comme celle de Nexity (http://bit.ly/1VYQg7o)

○ En proposant des visites virtuelles Explorimmo permet à ses prospects de gagner du temps dans la sélection des biens à visiter physiquement. (http://bit.ly/1RXR8SI)

○ En France, la startup Habiteo propose une plateforme d’aide à la vente utilisé par 147 promoteurs immobiliers leur permettant de moderniser les achats sur plans de plus de 350 programmes grâce à la visualisation 3D.(http://bit.ly/1UUbzBO)

Là où les modèles 3D ne contenaient des informations utiles qu’aux concepteurs et constructeurs, ils viennent s’enrichir grâce en particulier à la poussée du BIM(Building information modeling).

Le BIM est un ensemble de technologies et processus associés dont le but est de concevoir, produire, analyser et communiquer sur un ouvrage bâti à l’aide d’un modèle numérique unique (fichier numérique comprenant toute l’information technique nécessaire à sa construction, son entretien, ses réparations, d’éventuelles modifications ou agrandissements, sa déconstruction…).

Ainsi, il devient possible d’utiliser ce même modèle numérique pour par exemple réaliser une vidéo d’animation 3D à visée promotionnelle, alors qu’hier il fallait repartir de zéro et créer un modèle 3D différent.

Les impacts sont nombreux et concernent toutes les étapes du cycle de vie d’un programme de promotion immobilière. Ainsi, à la fois pour des raisons de réduction des coûts que règlementaires (il n’est plus possible de répondre à un appel d’offre publique en Angleterre sans BIM, en France ce sera le cas en 2017), la modélisation 3D de bout en bout en particulier via le BIM va s’imposer à tous les acteurs.

Les plus longs à s’y mettre risquent fort d’en sentir les effets. Les plus rapides auront la possibilité d’exploiter de nombreuses opportunités différentiantes telles que de nouvelles manières de commercialiser comme les agences connectées.

C’est aussi l’occasion de reprendre la main sur des taches actuellement déléguées à des agences spécialisées (ex : réalisation d’une vidéo 3D pour présenter un ouvrage).

03la plaTeformisaTion du monde

L’économie de plateforme a toujours existé, bien avant l’arrivée de l’Internet. Les centres commerciaux, les salons professionnels ou grand public relèvent de l’économie des plateformes. La grande nouveauté est que ces plateformes, au départ circonscrites au numérique, pénètrent tous les secteurs de l’économie.

thierry Penard & marc Bourreau

il y a aujourd’hui en France plus de 250 plateformes numériques de services de mise en relation.

Ces dernières sont en fort développement car là où hier le ticket d’entrée pour créer une plateforme était très élevé (ex : une grande surface), le numérique a rebattu les cartes et lancer une plateforme est aujourd’hui beaucoup plus simple tout en ne nécessitant pas d’être un expert issu du domaine visé.

On distingue trois grands types de plateformes.

• Les core-business : elles se positionnent sur le même métier queles acteurs traditionnels mais en se focalisant sur l’usage et surl’expérience utilisateur avec un nouveau modèle économique(ex : BlaBlaCar, Amazon, Uber, AirBnB…)

• Les désintermédiatrices : elles se positionnent entre les acteurstraditionnels et leurs clients pour délivrer des services mieuxadaptés à leurs besoins et avec une expérience utilisateursupérieure (ex : Se Loger, Captain Train, Booking…).

• Les over the top : elles viennent en complément des offres desacteurs traditionnels et les délivrent à l’aide de services auxquelsils n’avaient pas encore pensé (ex : AlloResto, TripAdvisor, MaRésidence…).

Source : Le Nouvel Économiste (http://bit.ly/25XrfzL)


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○ En proposant aux agriculteurs de louer leur matériellorsqu’il n’est pas utilisé ou d’emprunter celui de collègues, WeFarmUp leur permet de faire des économies substantielles. (http://bit.ly/1tyqUm6)

Un impact commun à toutes ces plateformes est le fait qu’elles se positionnent en premier interlocuteur des prospects ou clients des acteurs traditionnels, et qu’une fois atteint leur masse critique d’utilisateurs elles deviennent l’acteur incontournable qui dispose d’une position de force.

Petit à petit, tous les secteurs de l’économie basculent vers ce modèle de plateforme, avec le risque pour les acteurs existants de se voir reléguer au second plan s’ils ne réa-gissent pas assez vite. La difficulté étant pour eux d’accepter de risquer de cannibaliser leur propre Business aujourd’hui pour survivre demain si le nouveau modèle fonctionne.

PouR ne PAS PeRDRe SA PLACe De PRemieR inteRLoCuteuR AveC SeSPRoSPeCtS et CLientS, ACCoRHoteLS LAnCe SA PRoPRe PLAteFoRme DeRéSeRvAtion en LiGne, ouveRte à touS LeS HôteLieRS inDéPenDAntS.(HttP://Bit.Ly/1ZQLB6i)

La plateformisation des métiers de la promotion immobilière a déjà commencé. En témoigne le nombre de plateformes opérant sur ce domaine :

• Commercialisation de biens immobiliers tant pour les professionnels quepour les particuliers• Commercialisation d’investissements immobiliers type SCPi & cie• Cofinancement de programmes immobiliers• Programmes communautaires de type off-Grid…

En faisant porter aux particuliers le travail traditionnellement réalisé par les équipes commerciales, Logement Direct commercialise les produits des programmes immobiliers en moyenne 6% moins cher que le promoteur lui-même. (http://bit.ly/1S5qrf0)

Tout l’enjeu consiste donc à identifier là où se situe précisément la valeur pour chaque étape du cycle de vie d’un programme de promotion immobilière, puis d’explorer les pistes d’innovation de rupture sous l’angle des 3 grands types de plateformes décrites ci-dessus (voir ci-dessous les exemples de ces 58 startups US qui bousculent l’industrie immobilière).




● Uberisation : un raccourci simpliste et dangereux ! (http://bit.ly/1S5gK08)● Relevez le défi de l’innovation de rupture (http://amzn.to/24QHvN1)● 5 start-up françaises qui veulent rebattre les cartes de l’investissement

immobilier (http://bit.ly/1twcMd9)● Immobilier : 5 start-up qui digitalisent l’agence traditionnelle (http://bit.ly/1tqGcsm)● L'uberisation, une menace pour le statut d'artisan du bâtiment ? (http://bit.ly/1XpqPwU)● Les plateformes agricoles, un modèle qui émerge mais qui n’inquiète pas (http://bit.ly/24TYmia)● Comment éviter de se faire Uberiser (http://bit.ly/28LLlVW)

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04la relaTion ClienT ubiquiTaire

Chaque contact que nous avons avec un client influence le fait qu'il reviendra ou non. Nous devons être exceptionnels à chaque fois ou bien nous le perdrons.

John Russel

quels Canaux préféreriez-vous uTiliser ?

quels Canaux de ConTaCTs uTilisenT-ils ?

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informés, connectés, mobiles, multi-écrans… les consommateurs d’aujourd’hui ont bien changé !

En effet, les internautes français représentent 70% de la population, 84% d’entre eux sont équipés d’un mobile et 63% possèdent un compte Facebook.

Preuve que les mentalités et les usages évoluent, en France ce sont 71% des parcours d’achats retails qui commencent maintenant sur mobile, et le nombre de recherches effectuées sur mobile a quadruplé en 4 ans. (source : Google).

Enfin, dans le monde, 2,5 milliards de personnes utilisent des plateformes de messagerie de type WhatsApp / Facebook Messenger en 2016 (source : eMarketer).

Ainsi, lorsqu’ils ont besoin de faire appel au SAV ou d’interroger une marque ils utilisent indifféremment les canaux de communication qu’ils ont à leur disposition, s’attendant à être aussi bien accompagnés quel que soit le canal choisi. So

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La softwarisation du monde entraîne et entraînera encore l’apparition de nouveau mode de relation clients qui rebattront à nouveau les cartes alors même que la peinture n’est pas encore sèche. L’exemple du moment étant les bots de messagerie instantanée.

Tout l’enjeu pour les entreprises se situe précisément ici : délivrer une expérience de relation client à la hauteur, personnalisée et qui non seulement satisfasse le client mais lui donne envie de revenir et de recommander la marque !

La complexité de cette expérience de relation client provient d’une part de l’aspect ubiquitaire de cette dernière, et d’autre part de la nécessité de connaître le client presque mieux qu’il ne se connaît lui-même pour pouvoir délivrer une expérience client assez personnalisée. Enfin, il est nécessaire que chaque acteur de la chaîne de valeur de la relation client soit au même niveau d’information et travaille de concert.

○ Depuis qu’elle a mis en place «Prime», un programme de fidélité d’exception, Amazon réalise 56% de ses ventes via ses membres Prime alors même qu’ils ne représentent que 40% des clients. (http://bit.ly/1UR7LnG)

○ Parce qu’elle utilisait un modèle prédictif BigData pour mieux cibler les attentes de ses clients, la chaîne de magasins Target a été capable en 2012 de deviner la grossesse d’une jeune fille de 16 ans alors même que ses parents (et clients) n’étaient pas encore au courant.(http://onforb.es/1sIlvbi)

Les métiers liés à la commercialisation sont bien entendu ceux qui sont les plus concernéspar cette transformation de la relation client, mais ils sont loin d’être les seuls.

En effet, tous les métiers sont concernés. Ils doivent être à l’écoute des clients et se mettre en capacité d’apporter des réponses concrètes à leurs demandes. Que les questions concernent le financement, le chantier, les appels de fonds ou tout autre sujet,

les réponses apportées devront être pertinentes, cohérentes et l’expérience proposée à la hauteur.

En Corée du Sud, pour tenir compte des tendances sociétales, un immeuble modulaire a été construit. Il permet par exemple de scinder un appartement en deux appartements indépendants en cas de séparation du couple l’occupant. (http://bit.ly/1UffGhI)

Les attentes et les réflexes des clients étant influencés par leurs habitudes de relation client issues des autres entreprises auprès desquelles ils consomment des biens et des services, il est primordial de proposer une approche unifiée, multicanale

et customer-centric de la relation client et de ne pas la limiter à l’aspect SAv.


● Les 4 tendances de l’engagement client de demain (http://bit.ly/1tyZUmo)● Comment accompagner vos clients dans la transformation digitale ? (http://bit.ly/1ttKjUx)● 4 grandes tendances de l’engagement client en 2016 (http://bit.ly/1UyFEem)● Digital transformation : Re-imagine from the outside-in (http://bit.ly/21p8z5m)● Comment devenir un champion de la relation client (http://bit.ly/23eSQHx)● 7 Remarkable Customer Experience Insights from Zappos (http://bit.ly/1UbKcUp)● According To Dan Hesse, 'The Mobile Internet Changes Everything' (http://onforb.es/266jGTT)● 4 keys to creating a customer-friendly omnichannel experience (http://bit.ly/1Ot6Zy5)● Relation client : les Gafa veulent braquer les banques (http://bit.ly/24Vtvlc)



05l’avènemenT de la mulTiTude eT des Communs

La révolution numérique est derrière nous. Des milliards d’êtres humains sont aujourd’hui instruits et informés, équipés et connectés. Leur désir de créer, de communiqueret de partager n’a jamais rencontré autant de possibilités de passer à l’acte. Ces milliards d’individus composent une « multitude » puissante, mouvante et active, qui bouleverse l’ancien ordre économique et social et ouvre la voie au troisième âge du capitalisme.

nicolas Colin & Henry verdier

La multitude est un concept théorisé par Henry Verdier etNicolas Colin dans leur livre « L’âge de la multitude » paru en 2012 (http://amzn.to/263Ch2S). Il peut être défini de manière suivante : dynamique bottom-up de création de valeur dans l’économie s’appuyant sur le désir de créer, communiquer et partager de milliers d’êtres humains instruits, informés et connectés.

Quant aux communs, il s’agit d’un concept théorisé de longue date dont le digital décuple la portée. Il peut être défini de la manière suivante : ressources régies par un régime de partage, qui échappent à la propriété publique et privée telle qu’on la connaît depuis des siècles et sont gérés par une communauté qui instaure des règles permettant de les protéger les faire fructifier, les partager, etc.

Si ces deux concepts existaient déjà à l’ère pré-digitale, c’est grâce à l’explo-sion des plateformes et usages de l’ère digitale qu’ils se sont répandus dans le monde entier et sont devenus des éléments fondateurs d’un point de vue culturel et idéologique.

Au-delà des impacts sociétaux, c’est toute l’économie qui est bouleversée par la multitude et les communs, au point de voir de nouveaux marchés émerger et tendre à remplacer ou ringardiser les marchés historiques. Il en va de même pour certaines activités traditionnelles de l’entreprise.

En mettant en place un système de SAV communautaire, des entreprises comme Darty permettent à leurs clients d’accéderà un SAV ouvert toute l’année 24h/24, réduisent jusqu’à 20 % levolume des appels reçus par les call-centers et profitent du fait que84 % des internautes trouve bonne voire très bonne la rapidité desréponses du Click to Community. (http://bit.ly/26178R8)

05l’avènemenT de la mulTiTude eT des Communs

○ Britannica, la plus vieille encyclopédie, a mis les clés sous la porte en mars 2012 (http://bit.ly/21nTgtx). En octobre 2014, Universalis est mise en redressement judiciaire (http://bit.ly/1UkUvaR).

De nombreux termes recouvrant tout ou partie de ces concepts viennent alimenter le débat. On parle d’économie collaborative, d’économie de l’usage, d’économie du partage, d’économie des communs, d’open-source, d’open-innovation, de crowdsourcing, crowdfunding, crowdsolving & cie.

Utilisons Gutenberg pour illustrer ces bouleversements. Gutenberg a contribué à rendre accessible la connaissance et décloisonner sa distribution, verrouillée avant lui entre autre par les moines copistes. Néanmoins bien que décloisonnée et plus accessible, la formalisation et la distribution des connaissances est longtemps restée l’apanage de quelques entreprises (les maisons d’édition).

En 2001, Wikipédia a été créé avec comme objectif de rendre encore plus libre et gratuite l’accès à la connaissance. Pour ce faire, son créateur a décidé de s’appuyer sur la multitude pour l’alimenter et de faire qu’elle soit et reste un commun. En quelques années, Wikipédia s’est imposée comme l’encyclopédie de référence dans le monde et le business des encyclopédies classiques s’en est trouvé grandement affecté.

La majorité des plateformes créées aujourd’hui exploitent tout ou partie de ces deux phénomènes, soit de manière non commerciale à l’image de Wikipedia soit de manière commerciale à l’image de BlaBlaCar.


D’un point de vue sociétal, l’émergence de plateformes permettant à chaque individu d’agir au sein de ce tout qu’est la multitude a également permis à de nouvelle manière d’être, de consommer ou de vivre de se répandre comme une trainée de poudre.

○ En 2012, Salvatore Iaconescu met en ligne 100% des données médicales relatives au cancer que l’on vient de lui diagnostiquer. En quelques semaines une véritable communauté se crée. Elle lui permet de former une équipe de plusieurs neurochirur-giens, de docteurs en médecine traditionnelle, d’oncologues et de centaines devolontaires qui ont imaginé un plan pour sa propre cure. (http://bit.ly/1txMXcv)

○ Les 18/35 ans ne représentent plus qu’un acheteur de voiture neuve sur dix, faisant passer l’âge moyen des acheteurs de 43 ans à 55 ans. Avec le développement de nouveaux usages comme la location entre particuliers ou le covoiturage, le service et l’expérience surpassent la notion de propriété. (http://bit.ly/1UAqZeP)

○ Pour couvrir les nouveaux usages de ses adhérents, la MAIF a adapté ses contrats d’assurance automobile et couvre automatiquement, sans surcout et sans déclaration préalable le prêt de volant et le covoiturage. (http://bit.ly/23djz7j)

C’est le cas de l’économie de l’usage (ou de fonctionnalité) dans laquelle l’utilisation d’un bien ou d’un service prévaut sur sa possession. Ou encore de l’économie du partage au cœur de laquelle se trouve la mise c’est la mise en commun de biens ou services de manière non marchande.

C’est également le cas du CrowdFunding qui permet à n’importe quel individu de financer une entreprise en devenir, de soutenir un projet artistique, d’investir dans l’immobilier, de prêter de l’argent à un TPE / PME ou à un particulier, etc.Ces mouvements de fond sont très structurants et rebattent les cartes sans qu’on ne sache encore très bien quels seront les modèles dominants des prochaines années.

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Au-delà du CrowdFunding qui permet d’augmenter les fonds propres du finance-ment de programmes immobiliers et qui est déjà bien répandu, ce sont à la fois les modèles économiques des programmes de promotion immobilière et la manière de travailler / interagir avec les parties prenantes de chaque métier qui se voient transformés.

MaRésidence.fr apporte une valeur ajoutée à dimension sociale en permettant aux promoteurs immobiliers d’offrir à leurs réservataires un espace privé facilitant la création de lien social, la découverte de la vie locale et la communication sur l’évolution du projet immobilier durant tout son cycle de vie. (http://bit.ly/1XYmy4u)

En effet, du point de vue des consommateurs finaux de nouvelles manières de vivre l’habitat émergent qui sont petit à petit reconnues et structurées par la loi (ex : l’habitat participatif dans la loi ALUR). Aujourd’hui encore anecdotiques, moyennant une plateforme adaptée et en s’appuyant sur la multitude de nouveaux acteurs Core-Business sont susceptibles d’émerger sur le terrain même des promoteurs immobiliers.

À Louvigny dans le Calvados, l’association les écobatisseurs a monté de A à Z un programme immobilier collaboratif dont le bâtiment a été livré en 2012. (http://bit. ly/1UeGheU)

D’autre part, des modèles classiques telles que par exemple les résidences de vacances profitent des attentes des particuliers par rapport à l’économie de l’usage et voient leur attractivité (re)monter.

En proposant des programmes d’achat d’appartements secondaires dans des rési-dences de vacances, Odalys répond à la demande de particuliers qui souhaitent un patrimoine qui ne soit pas dormant lorsqu’ils ne l’utilisent pas. (http://bit.ly/1UkY-VyF)

Ainsi il est aisé d’imaginer l’essor de programmes immobiliers portés par une al-liance communauté + promoteur, cette alliance permettant aux deux parties de s’y retrouver en obtenant un habitat conforme aux attentes d’une part, et en optimisant le coût du programme en déportant une partie des taches sur la communauté d’autre part.

En intervenant comme « assistant à maîtrise d’usage » auprès du bailleur social Sollar, Réciprocité a permis l’émergence d’un nouveau modèle de gestion de la résidence Les Platanes dans lequel les résidents s’investissent en échange de charges moins élevées. (http://bit.ly/28LqNvt)

Enfin, à l’instar de l’industrie le secteur de la promotion immobilière risque fort de se voir bousculé par des communautés capables de rivaliser en plaçant au cœur de leur démarche Multitude + Communs.

Conçue en quelques mois et assemblée pour un coût dérisoire sans réelle expé-rience de la construction automobile, la première Wikispeed, surnommée la « boîte à chaussures orange » se hisse au 10e rang du concours Progressive Insurance X-Prize dans la catégorie grand public. Et ce devant une centaine de concurrents à gros budget tels que Tata Motors, Tesla ou encore le MIT. (http://bit.ly/1UeI03U)

Open Source Ecology est un réseau d’agriculteurs, d’ingénieurs et de donateurs qui a imaginé et créé le Global Village Construction Set, une plateforme technologique open source, à faible coût et à haute performance. Elle a été conçue pour permettre la fabrication artisanale des machines industrielles nécessaires à l’établissement d’une civilisation durable avec tout le confort moderne, le tout pour une fraction du coût des machines disponibles dans le commerce. (http://bit.ly/1rs6pp5)

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● L’âge de la multitude (http://amzn.to/263Ch2S)● Les 7 clés de l’économie collaborative (http://bit.ly/1txKIpF)● Mapped: how the sharing economy is sweeping the world (http://bit.ly/1UeJTh1)● Pour une économie politique des communs (http://bit.ly/1XrC6N4)● How The Rising Gig Economy Is Reshaping Businesses (http://bit.ly/1S75G2l)● The impact and evolution of the sharing economy (http://pewrsr.ch/1XYnMwt)● Pourquoi le financement participatif prend d'assaut la promotion immobilière

(http://bit.ly/1W1rDqP)● Vers le service client communautaire (http://bit.ly/1USehKP)

○ Wikimap’Projets est une carte collaborative des projetsd’aménagement en Île-de-France. Elle recense les principauxsecteurs d’aménagement urbain en Ile-de-France et estalimentée par une communauté de particuliers et professionnels.(http://bit.ly/24VFak1)

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06la mulTipliCaTion des regisTres déCenTralisés

Pour avoir confiance en un système, il ne faut pas d’être humain comme intermédiaire dans le système.

Philippe Rodriguez

La Blockchain… Derrière ce terme en apparence barbare secache une technologie dont personne n’avait vraiment prévu l’émergence et qui est en passe de bouleverser en profondeur la manière dont nous gérons aujourd’hui toutes sortes de transactions.

Le principe de la Blockchain est de fournir un registre décentralisé dans lequel peuvent être inscrites toutes sortes de transactions, chaque transaction étant validée obligatoirement par l’ensemble des acteurs connectés avant écriture.

Une transaction comptabilisée dans ce registre est :

• Infalsifiable car elle ne peut jamais être écrasé,• Transparente car n’importe qui peut consulter le registre (les auteurs des

transactions pouvant être pseudonymisés pour conserver un minimumde vie privée),

• Opposable et vecteur de confiance car historisée à vie et vérifiable. PRinCiPe D’une tRAnSACtion BASée SuR une BLoCkCHAin.SouRCe : BLoCHAin FRAnCe


Historiquement, la première utilisation à grande échelle de la Blockchain a été la monnaie cryptographique Bitcoin en 2008-2009. Cette monnaie utilise en effet une Blockchain pour opérer la production de monnaie ainsi que les échanges entre possesseurs.

Mais la Blockchain ne concerne pas que les aspects monétaires, elle rebat les cartes de tous les secteurs dans lesquels il existe des transactions dont il est nécessaire de stocker la preuve (Ex : contrats, brevets, certificats, identité, échanges pair à pair…).

○ En créant un registre décentralisé pour comptabiliserles échanges de titres financiers de société non cotés, BNP Paribas propose de simplifier, standardiser etdémocratiser l’Equity Crowdfunding pour les particuliers.(http://bit.ly/21hQ9mQ)

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Tous les métiers qui s’appuient sur un tiers de confiance vont être impactés à plus ou moins long terme, les processus concernés devant se numériser pour se connecter aux Blockchains mises en place.

Les métiers dont la raison est d’être un tiers de confiance vont peu à peu disparaître et être remplacés par des fournisseurs de Blockchain privés ou publiques, sauf à se transformer pour en devenir un eux même.

Ainsi les activités des notaires se transforment à travers le développement de solutions digitales qui facilitent la réalisation de certains actes comme Mynotary (http://bit.ly/1SXjhjO)

Enfin, couplés aux objets connectés et à de l’analyse BigData il devient possible d’automatiser de nombreux processus métiers IRL (In Real Life), c’est à dire qui existent physiquement.

● La Blockchain pour les nuls (http://bit.ly/24LBKjB)● Blockchain : définition, réalité en France... (http://bit.ly/1ULreWJ)● Blochain for dummies (http://bit.ly/1VUwEBp)● Real Estate Land Title Registration in Ghana (http://bit.ly/234CD7D)● Stampery Leverages The Blockchain To Certify All Your Documents (http://tcrn.ch/1S2jzPk)● La Blockchain signera-t-elle la fin du capitalisme ? (http://bit.ly/1trROvQ)● Un titre de propriété inscrit sur la blockchain a-t-il une valeur légale ? Le cas du cadastre

au Honduras. (http://bit.ly/24LDXeX)

07l’explosion des objeTs ConneCTés

Le nombre d’objet connectés est estimé à 18 milliards en 2015 et il dépassera les 50 milliards dans moins de 5 ans, soit 6x plus que la population mondiale (estimation ONU). On nomme ce gigan-tesque réseau l’Internet des Objets, communément abrégé iot pour Internet Of Things en Anglais.

Ces milliards d’objets connectés génèrent en permanence un flot de data dont, fait important, une grande partie est accessible et exploitable librement selon les principes de l’Open Data.

De la Smart City en passant par la domotique, la robotisation des usines, la logistique, la santé ou encore l’industrie automobile, les possibilités offertes l’IOT semblent infinies.

Tout ce qui peut être connecté sera connecté.

Jason morgan

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En permettant aux logisticiens de suivre en temps réel des informations qualitatives sur les marchandises qu’ils gèrent comme par exemple la température, l’hygrométrie, la localisation ou les chocs subis, txens leur permet de gagner du temps, d’améliorer leur qualité et de réduire leurs coûts tout en augmentant la confiance et la satisfaction de leurs clients.(http://bit.ly/1v0vnnh)


Aujourd’hui, ce potentiel de l’IOT n’est que peu utilisé, et les usages de demain restent à inventer.

En Amazonie, Rainforest Connection utilise des des téléphones recyclés reliés en réseau afin de détecter les bruits relatifs à l’abatage illégal d’arbres et prévenir les autorités à temps. (http://bit.ly/1S3MjHs)

En Afrique, des colliers connectés permettent de mieux comprendre les déplacements des éléphants, et ainsi de préserver ces derniers en adaptant les infrastructures humaines à proximité. (http://bit.ly/21jUJ3Y)

Et le potentiel de l’IOT va vraiment très loin. En effet le fait de connecter en réseau ces milliards d’objet permet de disposer de 3 éléments clés : • de la data• de la puissance de calcul distribuée• un réseau de communication indépendant des opérateurs

C’est précisément la combinaison de ces trois éléments qui font la force de disruption de l’IOT et pousse certains analystes à comparer cette nouvelle avancée à celle de l’Internet. Sans oublier que l’on peut coupler l’IOT à de la robotisation, de l’analyse BigData ou encore à une Blockchain pour en décupler les effets disruptifs.

Source : McKinsey 2015 (http://bit.ly/1VUSogw)




Il paraît simple d’imaginer par exemple un chantier connecté sur lequel l’approvisionnement en matière premièrepar drones serait déclenché directement par les contenant eux même (palettes, bobines, bennes…) dès l’instant ou

leurs capteurs connectés détecteraient que la matière première va manquer…

En lançant le programme FrenchTech IOT, couplé à son incubateur StartinPost, La Poste souhaite faire émerger les futurs champions français de l’Internet des Objets et constituer une filière dynamique, pérenne et audacieuse. (http://bit.ly/1XS2fpg)

Ou encore de rêver d’un complexe de bâtiments 100% gérés automatiquement à l’aide de capteurs connectés et d’un centre de commande intelligent basé sur du DeepLearning…

Le bailleur social Habitat du Nord a équipé les parties communes de la moitié de son parc locatif – soit 4 500 logements – en chaudières, ascenseurs et compteurs connectés. Il gagne ainsi du temps dans la détection des dysfonctionnements dans l’immeuble (panne d’ascenseur, fuites d’eau, etc.), leur réparation et l’information des habitants. (http://bit.ly/1WQoN96)

Ces exemples, bien que simplistes, illustrent le fait que les bouleversements à venir liés aux objets connectés pour la promotion immobilière viennent de leur croisement avec l’exploitation des données produites à la sauce BigData et l’automatisation via des registres décentralisés privés ou publiques, et qu’ils n’impactent pas que certaines étapes du cycle de vie mais potentiellement forcent à réinventer

la totalité de ces dernières.

● Why the Internet of Things Will Disrupt Everything (http://bit.ly/25UPmyY)● Internet of things set to unleash deluge of disruption (http://bit.ly/1Uxf3dH)● 6 raisons pour lesquelles l'Internet des objets vous sauvera un jour la vie (http://bit.ly/1Uxj6Xg)● Digital Transformation Led By IoT Disruption (http://bit.ly/1XncEbq)● La blockchain va libérer l'IOT (http://bit.ly/21jXz9b)● Le marché de l'IoT pèsera 15,2 milliards d'euros en France en 2020 (http://bit.ly/1Usjpa0)● Smarter Cities and IOT (http://bit.ly/1S5idnd)● How we made data the new fertilizer to grow corn (http://bit.ly/1VZcd6i)● Smart buildings : How IoT technology aims to add value for real estate

companies (http://bit.ly/1OoXCQ0)● Big data et objets connectés. Faire de la France un champion de la révolution numérique

(http://bit.ly/1UmBiWm)● Les cinq projets du programme DataCity qui pourraient changer la ville de demain

(http://bit.ly/1UmApgD)

08la sofTwarisaTion du Travail

Le logiciel dévore le monde.

marc Adreessen

L’ère numérique impacte le monde du travail de manière plus importante que ne l’a fait l’ère industrielle avant elle.

En effet si cette dernière a posé les bases du modèle de l’entreprise salariant des cols bleus et cols blancs dans un objectif productiviste, l’ère numérique quant à elle est en train de définir un modèle dans lequel l’humain est de plus en plus libéré du travail (ce qui ne va pas sans poser de nombreuses questions sociétales, travail et emploi étant aujourd’hui intrinsèquement liés).

Il n’est quasiment plus de métiers dans lesquels le numérique n’est pas placé au cœur de l’activité, voire n’est pas devenu le cœur du métier.

Utilisé hier comme un outil au service des métiers, le numérique tend aujourd’hui à supplanter le métier en gommant la couche d’expertise nécessaire à l’exécution des tâches opérationnelles.

○ Contrairement à toute attente ça n’est pas uneentreprise traditionnelle de l’énergie ou la gestion de l’eau qui a remporté l’appel d’offre de l’Île de Malte en 2008, mais une entreprise de logiciel : IBM.(http://bit.ly/24ULRTx)

○ Avec la solution SelfMade, les professionnels de la santé libéraux peuvent presque se passer d’un expert-comptable, tout étant automatisé.(http://bit.ly/24VkUPv)


TOURISME, PRESSE, TRANSPORTS, VILLES, BANQUES, ARTS, SANTÉ, ÉDUCATION, POLITIQUE, ADMINISTRATION…

AUCUN SECTEUR D’ACTIVITÉ N’ÉCHAPPERA à LA SOFTWARISATION DU MONDE.

Couplés à la logique de plateformisation du monde, la softwarisation en particulier au travers de l’automatisation et la robotisation bouleverse profondément le monde du travail et en redessine les contours.

○ En proposant une application iPad ultra efficace pour les architectes ou les maîtres d’œuvre, ArchiReport permet de simplifier le suivi de chantier et de gagner en qualité et en temps. (http://bit.ly/1XYIBYN)

○ Grâce à sa plateforme qui automatise de nombreuses tâches habituellement manuelles, parfois fastidieuses et souvent sources d’erreurs, Lisa.blue permet deréaliser des analyses de structure instantanées au standard Eurocodes qui tiennent compte desspécificités de la zone géographique étudiée.(http://bit.ly/1sISSuv)

○ En s’appuyant sur une analyse par drones, Airinovpermet aux agriculteurs de mieux doser leurs intrants. Ils améliorent leurs performances de productivité et de qualité tout en optimisant la performance environne-mentale de l’exploitation. (http://bit.ly/28IFKX8)

Ce sont l’ensemble des métiers à forte composante humaine,c’est à dire qui nécessite aujourd’hui une expertise humaine soit manuelle soit intellectuelle qui sont amenés à se transformer voire à disparaître.

Prenons par exemple la construction additive, aussi appelée impression 3D, qui reste encore assez confidentielle dans le milieu de la construction. Entrée par la petite porte sur les chantiers, petit à petit dans les années à venir la construction additive va passer d’un usage limité aux petites pièces à la construction de 100% du gros œuvre.

La Station Spatiale Internationale est équipée d’une imprimante 3D permettant de fabriquer les petites pièces dont les astronautes ont besoin pendant leurs missions. (http://bit.ly/1rt5O6K)

Prenons maintenant l’exemple des RH. Si aujourd’hui le facteur humain est encore décisif, les plateformes d’aide à la décision deviennent de plus en plus efficaces et de plus en plus utilisées. Il n’est pas impossible qu’elles finissent par remplacer les RH auprès des opérationnels dans les processus de recrutement, ou auprès des salariés dans le cadre de leurs évolutions de carrière.

Grâce à son moteur d’analyse de parcours professionnels BigData, Clustree apporte une aide à la décision précieuse aux DRH dans le cadre des recrutements, de la gestion des talents & cie. (http://bit.ly/1S8F8xU)

En expérimentant au plus tôt toutes ces pistes de transformation sans idée préconçue, il devient possible d’identifier les opportunités qui s’y cachent et de trouver la meilleure manière de les exploiter.

En Corée du Sud, à quelques kilomètres de Seoul une nouvelle ville a vu le jour pour expérimenter IRL le modèle de la ville numérique. (http://bit. ly/2675GJM)




● Le logiciel dévore le monde… depuis les Etats-Unis (http://bit.ly/1sITfoZ)● Uberisation des Experts-Comptables : de quoi parle-t-on ? (http://bit.ly/1OtT6zL)● Plateforme digitale du cabinet : l’Expert-Comptable à l’heure des choix ! (http://bit.ly/1YwCzwQ)● Home smart home : Séoul habité par le numérique (http://bit.ly/1UCRfVL)● Les logements connectés deviennent une réalité (http://bit.ly/1WQoN96)● Une imprimante 3D géante conçue par des Nantais pour construire de l'habitat d'urgence

(http://bit.ly/1Yw3x7Z)● L’impression 3D, l’avenir de la construction ? (http://bit.ly/2619aRl)● Construction additive et architecture : XtreeE construit en 3D le sur-mesure de masse pour

maximiser les performances énergétiques ! (http://bit.ly/21q7eLw)● L’impression 3 D gagne le chantier (http://bit.ly/1QaRtHy)

09la fin des méTiers eT des experTises

il y a à peine plus d’un siècle, la moitié de la population mondiale vivait de l’agriculture contre moins de 3% aujourd’hui.

Au travers des âges, le monde du travail s’est transformé et adapté aux différentes évolutions géopolitiques, sociétales, technologiques & Cie. Aujourd’hui, cette transformation s’accélère et tend à être continue.

65% des enfants qui sont en primaire aujourd’hui travailleront dans des emplois qui n’existent pas encore. Forum economique de Davos 2016


Fait intéressant, ces modèles ne sont pas si éloignés que ça des coopératives du siècle dernier, voire semblent en être la déclinaison de l’ère numérique.

Du fait de la softwarisation du monde qu’il implique, le digital est un vecteur de transformation puissant et massif. Mais pas seulement. La culture véhiculée par les pionniers du numérique, ainsi que les méthodes associées, sont de profonds vecteurs de changement également.

Qu’il s’agisse d’organisation du travail, de prise de décisions, de méthode de travail… le numérique rebat les cartes et permet de nouvelles approches pour mener à bien les missions de l’entreprise de manière concurrentielle.

○ Parce qu’elle a été pensée comme une entre-prise libérée (sans hiérarchie, collaborative…), Acheterduneuf.com est aujourd’hui le premier comparateur en immobilier neuf et rassemble 95 % des programmes immobiliers neufs de la France entière. (http://bit.ly/1sIZqcA)

○ Organisée en mini-usines de productiondédiées à un client et autonomes à 100%dans toutes leurs décisions, FAVI s’appuie sur des entités à taille humaine motivées par leur activité donc bien plus efficaces.(http://bit.ly/1UzUD7L)

○ Parce qu’elle a adopté une approche 100%transparente de son activité, la startup Buffer est considérée comme extrêmement attractive et peut recruter les meilleurs talents.(http://read.bi/1Qb7NIk)

○ Organisée en petites équipes de moins de 10personnes dédiées à une fonctionnalité préciseet regroupées au sein de tribus de moins de100 personnes, dont chaque membre fait par-tie d’une équipe transverse dédiée à un intérêtcommun et d’un groupe lié à une compétencespécifique, Spotify est capable d’innover et délivrer en continu. (http://bit.ly/1tA3Xio)


CommenT apprendrede ses CompéTenCes ?

ConsCienCe soCiale& CulTurelle● Renforcer respect et

tolérance pour les autres● Encourager l’empathie● Renforcer la connaissance

de soi (culture)

adapTabiliTé● Renforcer la capacité à

gérer ses émotions● Pratiquer flexibilité et

structure

iniTiaTive● Donner des projets

engageants à long terme● Contruire la confiance

dans la capacité à réussir● Donner de l’autonomie

pour faire des choix

CuriosiTé● Encourager le

questionnement● Donner l’autonomie de

faire des choix● Instiller la connaissance

suffisante pour poser des questions et innover

● Evoquer les contractions

espriT CriTique● Cultiver les retours

constructifs

résoluTion de problème● Développer les vues en

système● Développer une

conscience sociale et sociétale

CréaTiviTé● Renforcer respect et

tolance pour les autres● Encourager l’empathie● Renforcer la connaissance

de soi (culture)

CommuniCaTion● Créer un environnement

riche de langage commun

CollaboraTion● Renforcer respect et

tolérance pour les autres● Favoriser le travail en

équipes

Encourager l’apprentissage par le jeuCréer un environnement de développement sain et sécurisant

Développer un état d’esprit de croissanceDonner du temps pour se concentrerRenforcer l’analyse et le raisonnementOffrir de la reconnaissance appropriée

Aider les personnes à tirer avantage de leurs personnalités & leurs forces

Donner des challenges appropriésFavoriser l’attention réciproque

Donner des objectifs clairs sur des compétences précisesUtiliser des approches pragmatiques

persisTanCe● Donner le droit à l’erreur

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leadership● Renforcer la capacité à

négocier et influencer● Encourager l’empathie

Bien sûr, le digital ne signe pas la fin des métiers, des expertises et de l’emploi de manière générale. Néanmoins il laisse entrevoir les contours d’un monde du travail au sein duquel les individus devront s’adapter en permanence s’ils veulent y trouver une place.Ainsi la curiosité, la capacité à se remettre en question pour apprendre de nouvelles compétences ou embrasser de nouveaux métiers sera clé pour les travailleurs de demain.

1. Résolution de problèmes complexes2. Pensée critique3. Créativité4. People Management5. Se coordonner avec les autres6. Intelligence émotionnelle7. Capacité de jugement et prise de décision8. Orientation Service9. Négociation10. Flexibilité cognitive

1. Résolution de problèmes complexes2. Se coordonner avec les autres3. People Management4. Pensée critique5. Négociation6. Contrôle qualité7. Orientation Service8. Capacité de jugement et prise de décision9. Écoute active10. Intelligence émotionnelle

Top 10des CompéTenCes



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● Transformation numérique : un moyen plus qu’une finalité (http://bit.ly/1YwbAld)

● Entreprise libérée, agile ou startup : les 7 secrets des entreprises qui surperforment (http://bit.ly/1UzSmtn)

● Les 4 compétences clefs pour être à l’aise avec le digital (http://bit.ly/1S8KAkk)● L’emploi à l’ère numérique (http://bit.ly/1UcS0Fz)● Ces dix métiers en voie de disparition (http://bit.ly/1W360X4)● L’hybridation des métiers (http://bit.ly/1XZ0Flu)● Les robots vont-ils tuer les emplois ? (http://bit.ly/1UmLdv4)● Dans 20 ans, la disparition du travail ? (http://bit.ly/1YwToHY)● Les 10 compétences-clés du monde de demain (http://bit.ly/1ttZzko)● Pour former vos équipes au numérique, plongez-les dedans (http://bit.ly/28K61Es)

2020 2015

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