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Les multi visages du CM Les multi visages du CM Les multi visages du CM Les multi visages du CM Les multi visages du CM Les multi visages du CM CAHIER NUMÉRO 3 Octobre 2012 DANS ANS ANS CE CE CE CAHIER CAHIER CAHIER... ... ... Les archivistes médicales Le biochimiste clinique Les cytotechnologistes L’ingénieur biomédical La kinésiologue Les techniciens en génie biomédical Les techniciens en hygiène du travail Les technologistes médicales Les technologues en électrophysiologie médicale Les technologues en imagerie médicale Cahier du conseil multidisciplinaire du CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes C’est avec grand plaisir que le conseil multidisciplinaire du CSSS du Lac-des-Deux- Montagnes vous présente son troisième cahier d’une série de trois qui mettent en valeur le travail des professionnels œuvrant dans notre CSSS. Une façon d’en apprendre plus sur vos collègues et de découvrir les multiples visages des gens qui travaillent avec vous, près de vous… et le rôle de chacun, en centre d’hébergement, en centre de jour, en clinique externe, en CLSC et en milieu hospitalier. Bonne lecture! Le comité exécutif du conseil multidisciplinaire

Cahier numéro 3

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Les multi visages du

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CM CAHIER NUMÉRO 3

Octobre 2012

DDDANSANSANS CECECE CAHIERCAHIERCAHIER......... � Les archivistes médicales � Le biochimiste clinique � Les cytotechnologistes � L’ingénieur biomédical � La kinésiologue � Les techniciens en génie biomédical � Les techniciens en hygiène du travail � Les technologistes médicales � Les technologues en électrophysiologie médicale

� Les technologues en imagerie médicale Cahier du conseil multidisciplinaire

du CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes

C’est avec grand plaisir que le conseil multidisciplinaire du CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes vous présente son troisième cahier d’une série de trois qui mettent en valeur le travail des professionnels œuvrant dans notre CSSS.

Une façon d’en apprendre plus sur vos collègues et de découvrir les multiples visages des gens qui travaillent avec vous, près de vous… et le rôle de chacun, en centre d’hébergement, en centre de jour, en clinique externe, en CLSC et en milieu hospitalier.

Bonne lecture!

Le comité exécutif du conseil multidisciplinaire

PAGE 3 CAHIER NUMÉRO 3, octobre 2012

Les multi visages du conseil multidisciplinaire...Les multi visages du conseil multidisciplinaire...Les multi visages du conseil multidisciplinaire... Mot de la présidente

Bonjour! En tant que présidente du conseil multidisciplinaire, il me fait plaisir de vous présenter aujourd’hui le troisième et dernier cahier des professionnels qui composent le conseil multidisciplinaire du CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes. Ce projet qui, à la base, s’annonçait plutôt simple, aura quand même exigé un travail de longue haleine et la collaboration de multiples personnes. Que ce soit pour le développement d’un concept pour cette série de cahiers, la rédaction des textes,

la prise de photos, la mise en page, la relecture et la correction des textes, ces cahiers sont le résultat d’un vaste travail d’équipe et j’aimerais profiter de l’occasion pour remercier toutes les personnes qui y ont participé. Ce faisant, elles ont contribué à mieux faire connaître les multiples visages du conseil multidisciplinaire à leurs collègues ainsi qu’aux gestionnaires du CSSS, mais elles auront également semé pour l’avenir en faisant découvrir leur belle profession à des jeunes encore sur les bancs d’école! La promotion des professions est l’un des objectifs principaux visés par le conseil multidisciplinaire. C’est pourquoi nous avons mis en œuvre des actions qui permettent de faire connaître à la fois les spécificités et la complémentarité entre les professions de la santé qui composent le conseil. En effet, nous avons la conviction que la clé du succès au sein du système de santé réside dans l’interdisciplinarité qui doit d’abord passer par une bonne connaissance des rôles de chacun. Ainsi, nous vous encourageons à consulter attentivement ces cahiers et à

les garder à portée de main. Si vous désirez en obtenir des copies, nous vous invitons à communiquer avec nous en nous laissant un message sur notre boîte vocale ou en vous adressant au Service des communications du CSSS. Vous trouverez les coordonnées pour nous joindre à la dernière page du cahier. Au plaisir!

Mélissa PayerMélissa PayerMélissa Payer Présidente du comité exécutif du conseil multidisciplinaire

Le conseil multi en développementLe conseil multi en développementLe conseil multi en développement

Depuis que nous avons amorcé la préparation du premier cahier de cette série, de nouveaux professionnels ont grossi les rangs du conseil multi. Parmi ceux-ci, nous avons eu le plaisir d’accueillir une kinésiologue, un biochimiste clinique et un ingénieur biomédical qui font l’objet d’une présentation dans ce troisième cahier. De plus, certains titres d’emploi ont été modifiés depuis, ce qui signifie que la liste des appellations dont nous avions prévu la publication a été révisée pour tenir compte de ces changements!

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La profession d’archiviste médicale a beaucoup évolué au cours de la dernière décennie, en raison de l’avancement technologique, mais aussi de l’élargis-sement du champ d’activité qui s’étend maintenant au-delà du rôle traditionnel en centre hospitalier.

PROFESSION ARCHIVISTE MÉDICALE

L’archiviste médicale est une professionnelle de la santé qui est au cœur du traitement de l’information médicale de l’usager. En tant que gestionnaire de l’information de la santé, elle collecte, analyse et codifie les données de santé en fonction des différentes nomenclatures comme CIM-10, ICLSC, SICHELD. Les rapports statistiques qu’elle produit et interprète sont indispensables à la gouvernance du système de santé au Québec. Par ses compétences et sa formation continue, elle assure adéquatement le traitement des informations de santé, de même que les modalités en ce qui a trait à leur divulgation et à leur protection, confor-mément aux politiques, lois et règlements en vigueur.

De plus, elle assume une responsabilité très importante dans l’exploitation et la validation des données. Elle est donc en mesure de collaborer à de nombreux projets de recherche, d’élaborer, de produire et de commenter différents rapports statistiques et de voir à l’utilisation optimale des tableaux de bord de gestion.

Selon les fonctions occupées par l’archiviste médicale, les responsabilités inhérentes à son titre d’emploi peuvent être reliées aux ressources matérielles, humaines et financières de son organisation ou encore à des paliers de supervision, de coordination et de communication.

En plus des centres hospitaliers, on retrouve aussi l’archiviste médicale en

hébergement, en centre jeunesse et en CLSC, mais l’évolution de la profession a fait en sorte qu’elle travaille de plus en plus dans des secteurs connexes aux établissements de santé : ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), agences régionales, Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), compagnies d’assurances, fournisseurs informatiques, laboratoires pharmaceutiques, instituts de recherche et collèges d’enseignement.

FORMATION REQUISE

Un diplôme d’études collégiales (DEC) en archives médicales est nécessaire pour être reconnue comme archiviste médicale par l’AGISQ1. La formation, d’une durée de trois ans, regroupe deux volets : des cours théoriques et des stages en milieu de travail.

L’archiviste médicale peut aussi appro-fondir sa formation pour devenir registraire en oncologie. Pour ce faire, elle devra

suivre un programme spécifique au niveau collégial, soit une attestation d’études collégiales (AEC) en registre des tumeurs.

Une fois diplômée, l’archiviste médicale doit maintenir à jour ses compétences par le biais de sessions de formation continue disponibles au travail ou offertes par son association, l’AGISQ. De plus, elle doit s’assurer d’être continuellement à jour sur le plan légal en ce qui concerne le droit des usagers en matière d’accès et de protection des renseignements de santé.

SPÉCIFICITÉ DE LA PROFESSION

Le déploiement des technologies de l’information permettant une meilleure exploitation des données de santé, l’archiviste médicale joue maintenant un rôle prépondérant dans la gestion et le traitement de l’information.

La profession regroupe des archivistes médicales spécialisées dans des secteurs comme la recherche, le registre des tumeurs ou la gestion de ressources informationnelles.

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CAHIER NUMÉRO 3, octobre 2012

Les archivistes médicales

Suite en page 5... 1. AGISQ : Association des gestionnaires de l'information de la santé du Québec (anciennement AQAM : Association québécoise des archivistes médicales)

De gauche à droite : debout, Mélissa Bélisle, Isabelle Pesant, Julie Brière, Brigitte Martel, Annick Nantais, Chantal Martel; assises, Manon Chouinard, chef du Service des archives médicales et de la centrale de rendez-vous, et Louise Tétrault, assistante-chef du service.

Étaient absents : Paul Benoit, Karin Blundell, Sylvie Duchemin et Chantal Lambert. L’équipe des archivistes médicales de l’Hôpital de Saint-Eustache

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RÔLE ET RESPONSABILITÉS DES ARCHIVISTES MÉDICALES AU CSSS DU LAC-DES-DEUX-MONTAGNES Au CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes, on retrouve les archivistes médicales principalement à l’Hôpital et au CLSC.

Peu importe la mission où l’archiviste évolue, elle est responsable de :

• Protéger la confidentialité des rensei-gnements;

• Assurer la protection du public en limitant l’accessibilité du dossier aux personnes autorisées selon les politiques, lois et règlements en vigueur;

• Représenter l’établissement en cour; • Produire, valider et assurer la correction

des statistiques médico-administratives; • Participer à divers comités et recherches

médicales; • Gérer les systèmes d’information et les

bases de données cliniques du CSSS en collaborant à l’implantation des programmes, à leur mise à jour et en donnant la formation et le soutien appropriés aux intervenants et médecins;

• S’impliquer au sein du projet Index patients organisationnel (IPO);

• Soutenir et assister le personnel des archives;

• Superviser les stagiaires en archives médicales.

AUTRES RESPONSABILITÉS DES ARCHIVISTES MÉDICALES À L’HÔPITAL DE SAINT-EUSTACHE • Analyser, codifier et répertorier les

éléments du dossier à des fins de statistiques et de recherche et participer à l’évaluation de l’acte médical et clinique ainsi qu’au contrôle de la qualité des soins en complétant, par exemple, le Registre québécois du cancer ou les informations pour le Programme qué-bécois de dépistage du cancer du sein ou encore en collaborant à des programmes de recherche comme QUARISMA, en partenariat avec le CHU Sainte-Justine;

• Jouer un rôle de formation et de soutien auprès des intervenants (médecins, infir-mières, etc.) pour la tenue du dossier ainsi que l’utilisation et la consultation du Dossier patient électronique (Chartmaxx);

• Compiler les données des registres spécialisés (tumeurs, traumatismes);

• Produire des avis aux médecins pour les dossiers incomplets.

AUTRES RESPONSABILITÉS DES ARCHIVISTES MÉDICALES AU CLSC, INCLUANT LES CENTRES D’HÉBERGEMENT ET LE CENTRE DE JOUR En CLSC et en hébergement, l’archiviste joue un rôle de soutien, de conseil et de formatrice, indispensable au bon fonctionnement des services en CLSC et en hébergement.

Elle a comme tâche de :

• Gérer le dossier usager-résident, le dossier groupe et le dossier communautaire (mise à jour de la politique en lien avec cet aspect, formation des intervenants, épuration, application et mise à jour du calendrier de conservation, gestion des formulaires, etc.);

• Appliquer le Cadre normatif I-CLSC et le Cadre normatif SICHELD (mise à jour, table des archivistes médicales, formation des intervenants, production de rapports statistiques divers, traitement et suivi des données RAMQ, etc.);

• Participer à différents comités et projets (Index patients organisationnel, norma-lisation des formulaires, etc.);

• Gérer les tableaux de bord et Gestred; • Soutenir les professionnels et gérer le

dossier SST (santé et sécurité au travail).

CLIENTÈLE DESSERVIE 1. L’usager 2. Les professionnels de la santé

(médecins, intervenants sociaux, infirmières, etc.)

3. Les gestionnaires

CONCLUSION

En somme, le développement en plein essor des technologies de l’information a entraîné une révision du titre d’emploi ainsi qu’une extension du rôle des archivistes médicales.

Dans leur pratique et avec leurs acquis, elles se présentent donc comme des personnes-ressources importantes ayant un rôle de coordination dans le contrôle de la qualité des données ainsi qu’un rôle de soutien à la décision.

Manon Chouinard Chef du Service des archives

Lina Lombardi Archiviste médicale pour les CLSC, les centres d’hébergement et l’équipe Santé au travail

... au CSSS du Lac... au CSSS du Lac... au CSSS du Lac---desdesdes---DeuxDeuxDeux---MontagnesMontagnesMontagnes

CAHIER NUMÉRO 3, octobre 2012

Lina Lombardi et Cindy Chaperon, archivistes médicales responsables des archives au CLSC Jean-Olivier-

Chénier et au CLSC Mirabel, aux centres d’hébergement de Saint-Benoît et de Saint-Eustache, incluant

le Centre de jour, et auprès de l’équipe Santé au travail.

Les archivistes médicales...

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Le biochimiste clinique

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CAHIER NUMÉRO 3, octobre 2012

Rares sont ceux et celles qui n’ont jamais eu de prises de sang ou de prélèvements afin que leur médecin obtienne les résultats d’analyses nécessaires à l’évaluation et au diagnostic de leur état de santé. Ces prélèvements sont souvent dirigés vers le service de biochimie de l’Hôpital qui effectue plus d’un million d’analyses par année.

PROFESSION BIOCHIMISTE CLINIQUE

Le biochimiste clinique est un spécialiste de ces analyses biochimiques effectuées sur plusieurs types de liquides biologiques (sang total, plasma, sérum, urine, liquide céphalo-rachidien, etc.). Il est responsable de l’assurance qualité de l’ensemble des analyses du Service de biochimie ainsi que de la mise en place du système qualité qui implique, notamment, l’établissement des intervalles acceptables pour la sortie des résultats d’analyse. Il établit également les valeurs de référence des analyses qui permettront d’interpréter les résultats. Par ailleurs, il est responsable du choix des méthodes d’analyse, des appareils et de leur validation. Il est également la personne-ressource pour l’interprétation des limites

des méthodes auprès des technologistes médicaux et des médecins.

FORMATION REQUISE

Après un baccalauréat et une maîtrise en biochimie ou l’équivalent, le biochimiste clinique doit détenir un doctorat de troisième cycle (Ph. D. qui signifie philosophiae doctor) en biochimie ainsi qu’un diplôme d’études postdoctorales (DÉPD) en biochimie clinique. Le DÉPD est d’une durée de deux ans et est constitué de cours et de stages dans différents laboratoires et auprès de médecins et de biochimistes cliniques du réseau universitaire et hospitalier. À la suite de ses études postdoctorales, le biochimiste clinique doit passer deux examens afin d’obtenir son certificat de spécialiste de la province de Québec (CSPQ) auprès de l’Ordre des chimistes du Québec. Un long parcours, puisque la durée des études universitaires des biochimistes cliniques varie de 11 à 15 ans.

SPÉCIFICITÉ DE LA FORMATION

Le biochimiste clinique est donc un spécialiste de la biochimie clinique de l’Ordre des chimistes du Québec. De plus,

plusieurs biochimistes cliniques détiennent des études post-doctorales en recherche. Le biochimiste clinique peut porter le titre de Dr devant son nom, puisque ses études doctorales l’ont amené à un certificat de spécialiste. Sa formation est donc autant du côté fondamental que du côté clinique, ce qui est absolument nécessaire pour gérer l’ensemble des aspects scienti-fiques et cliniques du Service de biochimie.

RÔLES

Le biochimiste clinique doit mettre en place les procédures afin d’effectuer les analyses dans les règles de l’art et définir les normes

du contrôle de la qualité afin que les technologistes médicaux du service puissent réaliser les analyses et effectuer la validation technique des résultats. Il doit aussi identifier les problématiques techniques qui surviennent afin de déterminer si le problème est de nature chimique (réactifs utilisés) ou de nature technique (appareils). Il joue également un rôle de soutien auprès des médecins dans le choix des analyses ou pour leur présenter les limites ou contraintes de certaines analyses. Il est responsable de la validation biologique de certaines analyses plus complexes ou qui nécessitent une interprétation des résultats. Le rôle le plus crucial du biochimiste clinique est de s’assurer que le Service de biochimie puisse compléter rapidement les analyses urgentes (i. e. troponine, électrolytes, gaz sanguins), sans interruption de ce service, et ceci 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. La nature urgente des analyses effectuées en biochimie et leur volume nécessitent une implication rapide du professionnel en place. Les échantillons analysés au laboratoire proviennent des patients hospitalisés ainsi que de l’externe (Centre de prélèvements et Clinique externe).

Le biochimiste clinique est aussi responsable des analyses hors laboratoire (analyses de biologie délocalisées) qui sont effectuées dans tout le CSSS par les infirmières, les infirmières auxiliaires, les inhalothérapeutes et les autres profes-sionnels de la santé autorisés. Par exemple, les mesures par glucomètre, la mesure des protéines urinaires et les gaz sanguins aux soins à domicile sont des analyses de biologie délocalisées dont le biochimiste doit assurer le système qualité. Par surcroît, il est souvent le seul chimiste de son établissement, ce qui en fait une personne-ressource pour plusieurs secteurs de son hôpital.

Dr Philippe Desmeules, Ph. D., DÉPD, CSPQ Biochimiste clinique Suite en page 9...

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CAHIER NUMÉRO 3, octobre 2012

PROFESSION CYTOTECHNOLOGISTE

Le cytotechnologiste est un professionnel qui effectue le dépistage du cancer du col de l’utérus auprès de la clientèle féminine, ainsi que le diagnostic des néoplasies pour les autres types de cancer.

FORMATION REQUISE

Pour pratiquer en cytotechnologie, on doit obligatoirement détenir un diplôme d’études collégiales (DEC) en techniques d’analyses biomédicales et obtenir une spécialisation en cytotechnologie. Ce programme est sanctionné par une attestation d’études collégiales (AEC).

APTITUDES

La cytologie est la partie de la biologie qui étudie la structure et les fonctions de la cellule. L’outil de travail utilisé pour le cytodiagnostic est le microscope.

Le travail de cytotechnologiste demande certaines aptitudes, telles que la minutie lors du travail technique, la patience et une observation minutieuse lors de la lecture des lames au microscope.

LA CYTOTECHNOLOGIE AU CSSS DU LAC-DES-DEUX-MONTAGNES Présentement, à l’Hôpital de Saint-Eustache, il y a trois cytotechnologistes à temps plein pour le dépistage et le diagnostic de néoplasies gynécologiques ou autres. Environ 25 000 cas sont analysés annuellement.

Une grande partie du travail en cytologie est axée sur le dépistage des cancers gynécologiques.

Les cytotechnologistes étudient les cellules prélevées sur une personne asymptomatique qui pourrait tout de même développer un cancer ou une autre maladie.

En gynécologie, le test Pap est le dépistage du cancer du col de l’utérus (virus du papillome humain ou VPH). Ce test médical est le seul qui permet la détection de cellules anormales, précan-céreuses ou cancéreuses au niveau du col de l’utérus.

Une autre partie du travail des cytotechnologistes est axée davantage sur le diagnostic. On étudie les cellules prélevées sur un patient porteur de symptômes. Les différents systèmes examinés sont le système respiratoire, digestif, urinaire, mammaire, la thyroïde, etc.

Les tests Pap négatifs sont validés par les cytotechnologistes, tandis que ceux qui présentent des atypies sont validés par le cytopathologiste. Ce dernier valide également tous les cas de non-gynécologie.

Au département de cytologie, nous recevons des spécimens en provenance des cliniques médicales, des unités de soins de l’hôpital ainsi que des différentes cliniques externes.

Ces analyses sont prescrites par les médecins généralistes, les urologues, les pneumologues, les gynécologues, etc.

Dans le Département de cytologie, comme dans toute autre section du laboratoire, nous devons être très exigeants quand

nous recevons des prélèvements. Nous effectuons un contrôle de la qualité très sévère, surtout pour l’identification des spécimens, puisque les résultats obtenus pourraient porter préjudice à certains patients.

CONCLUSION

La profession de cytotechnologiste s’inscrit dans la séquence d’interventions professionnelles d’une équipe multidis-ciplinaire de services et de soins de santé. Le cytotechnologiste travaille en collaboration tantôt avec les médecins,

spécialistes ou cliniciens, et les infirmières, tantôt avec les pathologistes, les technologistes médicaux et les secrétaires. Il se retrouve au cœur de la détection du cancer par son activité assidue de dépistage microscopique, ses qualités professionnelles et sa formation scientifique.

Les cytotechnologistes du CSSS

De gauche à droite : Annie Savard, Jacynthe Boudreau et Nathalie Gagnon Cytotechnologistes à l’Hôpital

Les cytotechnologistes

L’ingénieur biomédical

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PROFESSION INGÉNIEUR BIOMÉDICAL

Ce qui distingue l’ingénieur biomédical d’un ingénieur de formation classique, c’est qu’il est capable d’analyser un problème à la fois du point de vue de l’ingénieur et de celui du médecin. L’ingénieur biomédical possède de solides compétences scientifiques et techniques qu’il sait appliquer au domaine du vivant. Il est particulièrement sensible aux problématiques en jeu dans le domaine médical et a le souci du bien-être des patients. Ses aptitudes à la communication sont une qualité primordiale. Il se doit également d’être très attentif au respect des normes et des contraintes régle-mentaires.

FORMATION REQUISE

Afin d’être ingénieur biomédical en milieu clinique (aussi appelé ingénieur clinique), il faut détenir un diplôme universitaire de deuxième cycle en génie biomédical.

LE RÔLE DE L’INGÉNIEUR BIOMÉDICAL AU CSSS DU LAC-DES-DEUX-MONTAGNES L’ingénieur biomédical du CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes est le principal coordonnateur des liens entre la technologie médicale et les besoins du personnel médical et clinique.

Il assure avec ses collègues gestionnaires du CSSS le plus haut niveau de contrôle de qualité des appareils pour la sécurité des patients.

L’ingénieur biomédical du CSSS accomplit les tâches suivantes :

• Planifier, organiser, diriger et contrôler les activités et opérations adminis-tratives, professionnelles et techniques du service, notamment les activités de génie-conseil, les activités d’entretien des équipements médicaux ainsi que les activités d’évaluation des technologies médicales;

• Agir à titre d’expert-conseil en matière de technologie médicale et assumer tout mandat ad hoc qui lui est confié;

• Revoir l’offre de service et le

fonctionnement du service de génie biomédical afin d’optimiser la gestion des entretiens préventifs et correctifs des équipements médicaux;

• Élaborer, implanter et maintenir le programme d’entretien et de contrôle de qualité des équipements;

• Soutenir les services dans les projets de construction impliquant l’achat d’équipements médicaux spécialisés;

• Émettre des recommandations pour l’achat de nouveaux appareils médicaux;

• Établir, en collaboration avec les responsables cliniques et médicaux, les priorités quant aux besoins en matière de renouvellement et d’acqui-sition d’équipements médicaux;

• Implanter un processus d’acquisition, de concert avec le service des approvisionnements, afin d’actualiser le plan triennal d’immobilisations;

• Gérer les contrats d’entretien des équipements médicaux avec les compagnies;

• Élaborer et implanter des systèmes d’investigation des incidents et acci-dents;

• Gérer les alertes médicales.

Il est intéressant de mentionner qu’en octobre 2012, notre CSSS était le premier CSSS non universitaire à faire partie officiellement du programme de formation des étudiants à la maîtrise en génie clinique de l’Institut de génie biomédical de l’École Polytechnique de l’Université de Montréal.

ENJEUX DU SERVICE DU GÉNIE BIOMÉDICAL

• Optimisation des technologies actuelles;

• Atteinte de ressources suffisantes en fonction de la valeur de remplacement des équipements médicaux (ressources humaines, budget d’opération et outils de calibration);

• Planification triennale du financement afin d’assurer minimalement la pérennité des équipements en place;

• Importance de bien intégrer les différents systèmes entre eux dont, entre autres, les systèmes cliniques avec les équipements médicaux afin d’enrichir le dossier du patient ainsi qu’avec les systèmes administratifs pour soutenir pleinement la gestion de la performance.

CONCLUSION La mission première de l’ingénieur biomédical et celle de toute l’équipe du génie biomédical se résume à veiller à la gestion ainsi qu’à l’utilisation des technologies biomédicales de façon optimale. Il est donc à votre service pour que la technologie biomédicale contribue significativement à l’amélioration des soins de santé dans toutes les installations du CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes.

Gnahoua Zoabli, ing., M. Ing., Ph. D. Ingénieur biomédical Chef du Service du génie biomédical

(photo fournie par l’intervenant)

Gnahoua Zoabli, ing., M. Ing., Ph. D. Ingénieur biomédical

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Le mot kinésiologie vient des mots kinési qui veut dire mouvement et de logie, science. La kinésiologie est donc la science du mouvement. La kinésiologue est ainsi la professionnelle de la santé, spécialiste de l’activité physique, qui utilise le mouvement à des fins de prévention, de traitement et de performance.

PROFESSION KINÉSIOLOGUE

La mission de la kinésiologue est d’opti-miser la performance motrice et les déter-minants de la condition physique de la population par le biais de l’activité physi-que, en visant un mode de vie actif sur une

base régulière. Elle contribue ainsi à ré-duire les facteurs de risque reliés au mode de vie sédentaire. Les principales tâches de la kinésiologue sont :

• L’évaluation de la condition physique, l’analyse et l’interprétation des résultats;

• L’élaboration de programmes d'activités physiques favorisant le maintien et l'amélioration de la santé ;

• L’animation de programmes d'activités physiques auprès de différentes clien-tèles;

• Le counseling en matière d'activité phy-sique;

• La promotion de la pratique de l'activité physique;

• La gestion de programmes d'activité physique;

• La recherche dans le do-maine de l'activité physique et de la santé;

• L’entraînement sportif.

FORMATION REQUISE

La kinésiologue est une profes-sionnelle de la santé de forma-tion universitaire, titulaire d’un baccalauréat en kinésiologie.

La maîtrise et le doctorat sont également possibles dans ce domaine, mais non exigés. À

ce jour, les kinésiologues ne possèdent pas d’ordre professionnel, mais ils se bat-tent fermement depuis plusieurs années pour l’obtenir auprès du gouvernement.

LA KINÉSIOLOGIE AU CSSS DU LAC-DES-DEUX-MONTAGNES Les kinésiologues sont de plus en plus présents dans le domaine médical. Ici, au CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes, on utilise la kinésiologie à des fins de préven-tion des maladies chroniques et de promo-tion de la santé.

Le programme SMASH, qui signifie Servi-ces de motivation à l’adoption de saines habitudes de vie, consiste en des ren-contres individuelles avec des personnes qui présentent certains facteurs de risque de maladies chroniques et qui désirent modifier leur mode de vie afin d’être plus actives.

Le programme 0.5.30 vise des change-ments d’environnement afin de rendre les milieux de travail favorables à l’adoption de saines habitudes de vie. La kinésiologue agit comme experte-conseil pour différen-tes entreprises du territoire du CSSS.

Stéphanie Martin, B. Sc. (kinésiologie) Kinésiologue

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CAHIER NUMÉRO 3, octobre 2012

Le biochimiste clinique...

(photo fournie par l’intervenante)

Stéphanie Martin Kinésiologue

La kinésiologue

COLLABORATEURS

Le biochimiste clinique a comme collaborateurs de tous les jours les technologistes médicaux, notamment l’assistante-chef technologiste du service. De plus, il collabore étroitement avec les médecins de son département (i.e. les autres chefs de service ainsi que le médecin chef du département) et, de façon quotidienne, avec le coordonnateur administratif des laboratoires. Il répond également aux questions et demandes qui proviennent des unités de soins de la part

des infirmières et des médecins et conseille la direction sur les orientations technologiques et scientifiques.

APTITUDES REQUISES L’intérêt pour aborder et régler des problématiques est essentiel. La recherche de solutions doit être un plaisir pour ce genre de travail. L’intérêt pour la vulgarisation est également important, puisque le biochimiste clinique doit souvent expliquer des notions fonda-mentales et les présenter de façons diverses aux multiples interlocuteurs qu’il

peut côtoyer au cours d’une semaine de travail. La gestion du changement doit être une de ses préoccupations, car c’est un domaine en évolution rapide et constante. Évidemment, la recherche de la qualité est essentielle dans ce domaine, ce qui fait que les perfectionnistes sont les bienvenus dans ce type de travail!

Dr Philippe Desmeules Ph.D., DÉPD., CSPQ Biochimiste clinique Chef du Service de biochimie

PROFESSION TECHNICIEN EN GÉNIE BIOMÉDICAL Le technicien en génie biomédical est un professionnel dont les responsabilités visent à maintenir, à l’intérieur de normes et de hauts standards de qualité, les caractéristiques techniques des équi-pements médicaux spécialisés (EMS), en vue d’en assurer un fonctionnement fiable et sécuritaire pour les usagers et les utilisateurs. Ces activités s’exercent dans différents secteurs, qu’ils soient cliniques, diagnostiques ou de recherche.

Les techniciens exercent leur profession en étroite collaboration avec d’autres professionnels de la santé. Ils sont les premiers à intervenir sur les équipements médicaux spécialisés, notamment lors de problèmes rencontrés. Ils sont également impliqués dans l’évaluation, le choix et l’installation des équipements de même que dans la formation du personnel devant utiliser ces équipements.

FORMATION REQUISE

À la base, le technicien en génie biomédical détient un diplôme d’études collégiales (DEC) en technologie de l’électronique.

Un certificat en technologies biomédicales - instrumentation électronique est aussi offert, mais il est facultatif. Ce programme permet d’acquérir certaines connais-sances de base dans le domaine biomédical.

Lors de l’acquisition d’équipements, une formation spécialisée est, s’il y a lieu, assurée par le fournisseur ou le fabricant.

LE ROLE DU TECHNICIEN EN GÉNIE BIOMÉDICAL AU CSSS Le technicien biomédical est la personne disponible en tout temps afin de réparer et d’entretenir les appareils biomédicaux dans les différents départements et services du CSSS. Ainsi, il s’assure du bon fonctionnement des appareils et de la sécurité des patients.

Les tâches accomplies par les techniciens du service sont les suivantes :

• Réparer les équipements médicaux;

• Faire la première ligne de la réparation en cas de bris d’un appareil sous contrat;

• Faire l’entretien préventif des équi-pements médicaux;

• Participer aux rencontres de pré-sentation concernant l’achat des nouveaux appareils médicaux;

• Émettre des recommandations au chef du Service du génie biomédical en fonction des réalités vécues sur les départements concernés pour ajuster l’achat des nouveaux appareils médicaux;

• Conseiller les usagers sur l’utilisation des appareils médicaux;

• Installer ou coordonner l’installation des nouveaux appareils avec les com-pagnies et les services bénéficiaires;

• Assurer la mise en conformité des appareils médicaux qui font l’objet d’une alerte médicale émise par Santé Canada ou le fabricant.

CONCLUSION

La mission de toute l’équipe du génie biomédical se résume à veiller à la gestion ainsi qu’à l’utilisation des technologies biomédicales de façon optimale.

Nous sommes donc à votre service pour que la technologie biomédicale contribue significativement à l’amélioration des soins de santé dans toutes les installations du CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes.

Les techniciens en génie biomédical du CSSS

PAGE 10 CAHIER NUMÉRO 3, octobre 2012

Stéphane Leblanc, Pierre Cadieux et Philippe Thibodeau Techniciens en génie biomédical

Les techniciens en génie biomédical

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PROFESSION TECHNICIEN EN HYGIÈNE DU TRAVAIL Au CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes, on retrouve cinq techniciens et une technicienne en hygiène du travail. Ceux-ci font partie d’une équipe multidisciplinaire qui dessert les travailleurs et les employeurs des entreprises des MRC de Deux-Montagnes, d’Argenteuil et de Thérèse-De Blainville, de même que celles de la partie sud de la MRC de Mirabel.

En vertu de la Loi sur la santé et la

sécurité du travail, cette équipe a d’abord pour mandat de :

• Élaborer et mettre en application des programmes de santé au travail dans les entreprises industrielles et manufac-turières;

• Réaliser les études de poste demandées par les médecins traitants dans le cadre du programme Pour une maternité sans

danger.

De plus, en vertu des ententes de gestion conclues avec la CSST et la Direction de santé publique, l’équipe doit aussi :

• Participer à la mise en œuvre de projets provinciaux ou régionaux s’adressant à certains secteurs d’activité économique spécifiques ou à certains groupes de travailleurs exposés à un contaminant (exemple : les ateliers de carrosseries où les travailleurs pouvant être exposés aux isocyanates sont à risque de développer de l’asthme professionnel);

• Répondre à des demandes ponctuelles d’information ou d’expertise formulées par la CSST ou les milieux de travail, de même que par la Direction de santé publique, lorsqu’il y a un ou plusieurs cas de maladie à déclaration obligatoire (MADO) d’origine profes-sionnelle dans un milieu de travail.

LA RECONNAISSANCE DES RISQUES

L’hygiène du travail est une discipline peu connue du grand public. C’est à la fois un

art et une science voués à la reconnaissance, à l’évaluation et à la maîtrise des facteurs de risque pour la santé en milieu de travail.

Au sein de l’équipe de santé au travail, l’expertise des techniciens en hygiène du travail est d’abord mise à contribution lors de l’identification des facteurs de risque susceptibles d’être à l’origine d’effets indésirables sur la santé ou sur l’issue de la grossesse. Dans le jargon de l’hygiène du travail, ces facteurs de risque peuvent être qualifiés de :

• Chimiques : Lorsqu’il y a utilisation de divers produits (colles, laques, peintures, gaz) et de certains procédés (soudage, combustion) ou production de pous-sières (bois, silice, farine…);

• Physiques : Lorsque certains phéno-mènes physiques, tels le bruit élevé ou la chaleur intense, peuvent représenter un risque pour la santé;

• Biologiques : Lorsqu’il y a présence d’organismes vivants potentiellement pathogènes dans l’environnement de travail, tels les moisissures ou certains micro-organismes infectieux;

• Ergonomiques : Lorsque d’autres ca-ractéristiques du milieu de travail sont susceptibles d’altérer la santé des travailleurs. Parmi les multiples facteurs de risque de ce type, l’équipe de santé au travail s’intéresse plus particulière-ment à certaines caractéristiques (posture, cadence, aménagement...) susceptibles de contribuer à l’apparition et au développement de troubles musculosquelettiques (TMS), telles la lombalgie ou les maladies en « ite ».

L’ÉVALUATION Les techniciens sont responsables de réaliser les évaluations environnementales qui permettent de mieux connaître l’exposition des travailleurs et de recommander des mesures préventives : mesure de bruit, évaluation de la concentration de gaz, vapeur ou poussières dans l’environnement de travail. Pour ce faire, ils utilisent divers dispositifs de prélèvement et appareils de mesure qui, pour la plupart, permettent de mesurer l’exposition individuelle de chaque travailleur. Dans les locaux de l’équipe situés au 1, place de la Gare, les techniciens disposent d’un mini-laboratoire dans lequel ils entreposent et calibrent les équipements utilisés.

LA PRÉVENTION

Lorsque le technicien en hygiène du travail :

• Réussit à convaincre un employeur d’accorder de l’importance à la prévention;

• Recommande diverses techniques pour éliminer ou réduire à la source les risques;

Suite en page 13...

De gauche à droite : Sylvain Poirier, André Brault, André-Mathieu Côté, Marc Doré et Richard Miron,

techniciens en hygiène du travail. Était absente : Christine Dufour.

Les techniciens en hygiène du travail

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PROFESSION TECHNOLOGISTE MÉDICALE

Dans le domaine hospitalier, la technologiste médicale effectue, à partir d’échantillons biologiques (sang, urine, selles, expectoration, liquide articulaire, tissus humains, etc.), des analyses et des examens qui contribueront à l’élaboration du diagnostic clinique, au traitement et au suivi thérapeutique.

Pour ce faire, la technologiste médicale accomplit une variété de tâches et de fonctions : elle utilise des instruments et appareils sophistiqués, applique diffé-rentes techniques de préparation, de traitement et de coloration des spécimens, procède à l’examen d’échantillons au microscope et effectue des prélèvements sanguins, pour n’en nommer que quelques-unes.

Elle s’assure également de la validité des résultats d’analyses à chaque étape de son travail : elle applique une bonne

procédure de prélèvement et d’iden-tification du spécimen, apprécie la qualité de celui-ci et son traitement adéquat; elle supervise le fonctionnement optimal des appareils utilisés, incluant le contrôle de qualité et la maintenance; elle évalue finalement les résultats obtenus en concordance avec des résultats antérieurs ou le contexte clinique. Elle est à l’affût de tout résultat douteux qui pourrait signifier qu’un problème est survenu en cours d’analyse et prend les mesures de correction appropriées.

FORMATION REQUISE

Technologiste médicale : Elle détient un diplôme d’études collégiales (DEC) en technologie d’analyses biomédicales.

Cytotechnologiste : En plus de la formation précédente, elle possède une attestation d’études collégiales (AEC) en cytotechnologie.

ORDRE PROFESSIONNEL

La technologiste médicale doit être membre de l’OPTMQ, l’Ordre profes-sionnel des technologistes médicaux du Québec, pour exercer son emploi au sein de l’établissement.

SPÉCIFICITÉS DE LA PROFESSION

Différents domaines de spécialité du laboratoire médical existent, comportant des centaines de tests. Ainsi, selon le secteur d’activité, la technologiste médicale effectue les tâches suivantes :

Au centre de prélèvements : Elle effectue des prélèvements sanguins ou capillaires ainsi que des phlébotomies sous ordonnance. Elle procède également au recueil de spécimens à l’aide d’écouvillons sur des sites tels que le nez, la gorge ou l’anus.

En hématologie : Elle effectue la numération des cellules sanguines et

procède à diverses analyses, principalement microscopiques, du sang et de la moelle osseuse, pour déceler des maladies et des anomalies du sang (anémies, leucémies et toute autre hémopathie).

En hémostase : Elle analyse les facteurs plasmatiques responsables de la coagulation pour connaître la cause d’une hémorragie ou d’une thrombose et assurer le suivi thérapeutique aux anticoagulants.

En banque de sang (science

transfusionnelle) : Elle effectue la détermination des groupes sanguins et des tests prétransfusionnels pour s’assurer de la compatibilité entre le don de sang et le receveur de celui-ci lors d’hémorragie, d’anémie ou de chirurgie. La technologiste médicale contribue également à la prévention de la maladie hémolytique du nouveau-né par l’analyse du sang des femmes enceintes.

De gauche à droite : derrière, Mélissa McBrearty, Nathalie Archambault, Sylvie Godin, Josée Grenier, Stéphanie Demers, Isabelle DelVecchio, Véronique Blanchet, Manon Chouinard et Chantal Audet; devant, Gabriel Beaudry, Karine Filiatrault, Sophie Légaré et Yvette Lescarbeau,

technologiste médical et technologistes médicales à l’Hôpital de Saint-Eustache. Suite en page 13...

Les technologistes médicales

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En biochimie : La technologiste médicale effectue, sur différents liquides biologiques, le dosage des substances qu’on y retrouve : hormones, médi-caments, enzymes, protéines, lipides, glucides et autres composés chimiques tels le fer, le potassium, etc. L’évaluation ainsi obtenue permet de révéler une lésion organique (ex. : infarctus), une atteinte métabolique ou virale (ex. : hépatite, pancréatite), un dérèglement fonctionnel ou hormonal (ex. : diabète, hyperthyroïdie), ou de dépister certains cancers (ex. : prostate, colon). Ce n’est qu’un mince aperçu des renseignements que la biochimie peut fournir.

En microbiologie : Elle traite différents spécimens cliniques afin d’y déceler la présence de bactéries pathogènes et de déterminer leur sensibilité aux anti-biotiques. Elle procède également à la recherche et à l’identification de parasites, de champignons et de virus dans divers

échantillons biologiques. Elle effectue des analyses sanguines de détection d’antigènes et d’anticorps démontrant l’exposition à un organisme pathogène ou sa présence (ex. : hépatite, VIH) ou encore servant à vérifier l’efficacité d’un vaccin administré.

En pathologie : Elle manipule, examine et procède à la préparation des tissus humains prélevés par biopsie ou chirurgie afin d’obtenir des échantillons qui seront colorés selon diverses techniques, puis examinés au microscope par le pathologiste qui émettra un diagnostic (appendicite, cirrhose, cancer, etc.).

En cytologie : Elle identifie et classifie les composantes cellulaires afin d’évaluer les manifestations cellulaires de maladies et de cancers par son observation d’échantillons à l’aide d’un microscope.

Bref, les technologistes médicales font partie intégrante de l’équipe médicale en offrant une gamme de services contribuant

de façon étroite et indispensable aux soins de santé de la population.

LA TECHNOLOGISTE MÉDICALE AU CSSS DU LAC-DES-DEUX-MONTAGNES Au CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes, les technologistes médicales et les cytotechnologistes travaillent dans les laboratoires situés à l’Hôpital de Saint-Eustache. Les services y sont accessibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour la clientèle hospitalisée et celle de l’Urgence. Les services pour la clientèle externe sont offerts de jour, en semaine, et le centre de prélèvements, situé à l’Hôpital, offre sur place les services de prélèvements pour les analyses demandées par les médecins pour les patients vus à leurs bureaux.

Actuellement, plus d’une soixantaine de technologistes et de cytotechnologistes sont à l’emploi du CSSS.

Sylvie Godin

Technologiste médicale

• Vérifie la mise en œuvre des mesures préventives;

• Propose des équipements de protection individuelle ou collective appropriés;

• Participe à la formation des travailleurs et de leur employeur sur les méthodes de travail;

• Agit conjointement avec la CSST pour s’assurer que l’entreprise se conforme aux lois et règlements visant à réduire l’exposition;

• Fournit au médecin de la Direction de santé publique l’information qui lui permet de formuler une recommandation fiable au médecin d’une travailleuse enceinte…

… Il contribue de façon significative à la prévention des accidents, des maladies professionnelles et des issues défavo-rables de la grossesse; … Il contribue aussi à une meilleure

connaissance des milieux de travail permettant ainsi d’établir des priorités d’intervention tant au niveau local, régional que provincial.

FORMATION REQUISE

Le technicien en hygiène du travail détient un diplôme d’études collégiales (DEC) en techniques d’assainissement et de sécurité industriels ou en technique de prévention.

LE TECHNICIEN EN HYGIÈNE DU TRAVAIL AU QUOTIDIEN

Le travail du technicien en hygiène du travail s’effectue principalement dans les installations des entreprises qu’il dessert. Au quotidien, un des principaux défis qu’il doit relever est de s’adapter continuellement à des milieux de travail extrêmement différents, allant d’un atelier d’artisan à une multinationale du transport, en passant par une usine de rabotage ou un fabricant de pizzas congelées! Dans ce

contexte, des qualités tels la curiosité, la vivacité d’esprit, la rigueur, l’esprit d’équipe, l’initiative, la souplesse et des aptitudes en communication sont des plus importantes. Le technicien doit également posséder des habiletés et faire preuve de débrouillardise au niveau technique et informatique, en plus d’avoir une solide formation de base dans son domaine. Il doit être prêt à compléter ses connaissances par des activités de formation continue ou des études universitaires en santé et sécurité au travail ou dans une discipline connexe comme la toxicologie, l’ergonomie ou les relations industrielles.

Marie-Claude Duval Chef de l’administration du programme Santé au travail

Marc Doré Technicien en hygiène du travail

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PROFESSION TECHNOLOGUE EN ÉLECTROPHYSIOLOGIE MÉDICALE Les technologues en électrophysiologie médicale effectuent des examens médicaux à l’aide d’appareils électroniques servant à capter et à enregistrer l’activité cérébrale, cardiaque, musculaire ou autre, en vue de permettre aux médecins de diagnostiquer certaines maladies, lésions ou anomalies.

Voici certains examens qui peuvent être effectués par une technologue en électrophysiologie médicale : • Électroencéphalogramme (EEG) • Électrocardiogramme (ECG) • Épreuve d’effort sous-maximale (EESM) • Électromyogramme (EMG) • Potentiel évoqué visuel (PEV) et auditif

(PEA) • Potentiel évoqué somesthésique (PES) • Polysomnographie • Électronystagmographie (ENG)

FORMATION REQUISE La technologue en électrophysiologie médicale doit détenir un diplôme d’études collégiales (DEC). Seuls le Collège Ahuntsic et le Collège Ellis de Trois-Rivières dispensent le programme.

L’ÉLECTROPHYSIOLOGIE MÉDICALE AU CSSS DU LAC-DES-DEUX-MONTAGNES Au Service d’électrophysiologie, le mot équipe prend tout son sens. Les médecins omnipraticiens et les cardiologues travaillent de concert avec l’équipe des technologues en électrophysiologie médi-cale dans le domaine de la cardiologie.

Les technologues participent étroitement au diagnostic des troubles cardiaques en procédant à la préparation des examens prescrits, à l’enregistrement de l’activité cardiaque et à la préparation des comptes rendus préliminaires des examens et des rapports qui seront interprétés par les cardiologues.

Pour les services ultraspécialisés, le CSSS est associé à l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, un centre hospitalier universitaire affilié à l’Université de Montréal.

Saviez-vous que notre service d’électrophysiologie est un précurseur dans la mise sur pied d’un programme interdisciplinaire d’insuffisance cardiaque (PIIC)? Nous sommes également impliqués dans le développement des services ambulatoires tels que l’accueil clinique et la clinique de préadmission dont le rôle est de préparer la clientèle pour une chirurgie.

Finalement, une clinique pour la clientèle « post-infarctus » est aussi en fonction afin d’offrir un suivi étroit et rassurant aux patients pendant leur rétablissement.

UN MOT SUR LES EXAMENS EFFECTUÉS PAR LES TECHNOLOGUES EN ÉLECTROPHYSIOLOGIE MÉDICALE AU CSSS

L’électrocardiogramme (ECG)

Cet examen permet de visualiser et d’enregistrer l’activité cardiaque sur une courte période afin d’éliminer ou d’affirmer des troubles de la conduction, d’angine, d’infarctus ou d’arythmie.

L’épreuve d’effort sous-maximale (EESM)

Pour cet examen, l’usager doit marcher sur un tapis roulant sous la supervision d’un médecin. La pente et la vitesse du tapis roulant augmentent à toutes les trois

minutes. La durée de l’examen varie selon la capacité et les symptômes de l’usager. Cet examen permet d’évaluer la capacité physique, de reproduire et de documenter électrocardiographiquement les anomalies.

Le holter

Cet appareil enregistre l’activité cardiaque durant 24 heures. Il est utile pour détecter les troubles d’arythmie.

Le King of Hearts (Cardiomémo)

Le King of Hearts est un appareil qui enregistre l’activité cardiaque lorsque l’usager ressent des symptômes d’arythmie. La durée du prêt de l’appareil est de deux semaines.

Le moniteur ambulatoire de pression

artérielle (MAPA)

Cet appareil enregistre la pression artérielle sur une période de 24 heures. Le MAPA permet d’évaluer la variation de la pression artérielle durant les activités quotidiennes de l’usager ou d’évaluer si le traitement pharmaceutique est efficace.

Brigitte Dubreuil Pour l’équipe des technologues en électrophysiologie médicale

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Les technologues en électrophysiologie médicale

De gauche à droite : Evelyne Pruneau, Francine Lalande, Brigitte Dubreuil et Violetta Workert, technologues en électrophysiologie médicale.

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PROFESSION TECHNOLOGUE EN IMAGERIE MÉDICALE Le technologue en imagerie médicale est un intervenant de première ligne qui a comme rôle d’effectuer des clichés radiologiques permettant d’établir ou de préciser un diagnostic. De la réalisation de clichés radiologiques aux examens spécialisés, son expertise à produire des images de qualité permet de guider rapidement l’équipe médicale quant aux soins à donner aux patients.

FORMATION REQUISE

Une formation de niveau collégial est nécessaire pour pratiquer cette profession, incluant deux années de formation théorique et une année de formation pratique en milieu de stage. Si le technologue souhaite se spécialiser, il a la possibilité de le faire en suivant davantage de cours et en complétant des stages dans l’une ou l’autre des disciplines suivantes : mammographie, échographie, tomodensitométrie ou résonnance magnétique. Son ordre professionnel, l’Ordre des technologues en imagerie médicale et en radio-oncologie du Québec, exige de ses membres qu’ils participent activement à une formation continue afin de maintenir leurs compétences à jour en suivant l’équivalent d’une dizaine d’heures de formation annuellement. La technologie en imagerie médicale évolue si rapidement que les occasions de se renouveler pour être à la fine pointe de la technologie et des nouvelles tendances ne manquent pas.

LE TECHONOLOGUE EN IMAGERIE MÉDICALE AU CSSS DU LAC-DES-DEUX-MONTAGNES Au CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes, le technologue travaille principalement en étroite collaboration avec le radiologiste. Il est aussi sollicité par le Service du bloc opératoire afin d’assister l’équipe lors de certaines chirurgies orthopédiques et urologiques. De plus, il assiste une équipe

volante de cardiologues en échographie ainsi qu’un physiatre dans la réalisation de certaines techniques de soins.

D’autre part, le technologue en imagerie médicale peut se déplacer avec un appareil mobile pour effectuer des rayons X sur les étages quand le patient ne peut être déplacé. Dans son service, il effectue à l’aide d’appareillages sophistiqués des rayons X, mais il offre aussi un service d’imagerie digestive qui permet de réaliser différents examens tels que lavement baryté, repas baryté, grêle, pyélographie, cystographie, installation de Picc-line et infiltrations de toutes sortes. Il doit s’adapter aux conditions variées des patients et réussir à remplir son mandat malgré ces contraintes.

Votre patient nécessite un scan, une échographie ou une IRM? Vous devrez alors faire affaire avec un technologue spécialisé qui pratique généralement à temps plein sa spécialité. Par contre, il n’est pas rare qu’il soit déplacé en imagerie générale au besoin.

Le rôle du technologue en imagerie médicale est essentiel dans le suivi des patients nécessitant des contrôles radiologiques en orthopédie, en urologie, en clinique de suivi du sein, en clinique de pneumo et en préopératoire. Bref, ses journées sont bien remplies et le travail ne manque pas!

CONCLUSION

Le mot d’ordre de cette profession : la polyvalence et l’imagination. En effet, le métier de technologue est très varié et stimulant puisque les technologies sont en constante évolution.

Toute l’équipe se fera un plaisir de répondre à vos questions si vous souhaitez en connaître davantage sur cette profession ou sur les différents équipements que les technologues utilisent.

Denise Demontigny et Cynthia Filion Pour l’équipe des technologues en imagerie médicale

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Les technologues en imagerie médicale

(photo fournie par l’équipe)

De gauche à droite : au premier plan, Anne Huet, Denise Demontigny, Lucie Grenier, Karine Lussier, Amélie Guérin, Kim Reid Larocque et Fanny Radermaker; en arrière-plan, Céline Chartrand,

Sylvie Paillé, Karine Simard, Anne-Marie Langlois, Marie-Pier Guérard, Frédéric Lemay, Daphnée Dufour et Massimo Barsetti, technologues en imagerie médicale.

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LLLEEE CONSEILCONSEILCONSEIL MULTIDISCIPLINAIREMULTIDISCIPLINAIREMULTIDISCIPLINAIRE DUDUDU CSSS CSSS CSSS

Le conseil multidisciplinaire est le regroupement de l’ensemble des professionnels de la santé et des services sociaux titulaires d’un diplôme de niveau collégial ou universitaire, à l’exception des infirmiers, infirmières, dentistes, pharmaciens et médecins. Le conseil multidisciplinaire du CSSS du Lac-des-Deux-Montagnes compte un peu plus de 400 membres appartenant à une trentaine de titres d’emploi. LLLEEE MANDATMANDATMANDAT DUDUDU CONSEILCONSEILCONSEIL MULTIDISCIPLINAIREMULTIDISCIPLINAIREMULTIDISCIPLINAIRE

Le conseil multidisciplinaire a un pouvoir d’influence auprès de la Direction générale et du conseil d’administration. Il leur formule donc des avis et des recommandations sur l’appréciation et l’amélioration de la qualité de la pratique professionnelle; la distribution appropriée des soins et des services à la clientèle; l’organisation scientifique et technique (ex. : avis sur un protocole clinique) et le maintien et l’amélioration de la compétence de ses membres. LLLEEE COMITÉCOMITÉCOMITÉ EXÉCUTIFEXÉCUTIFEXÉCUTIF DUDUDU CONSEILCONSEILCONSEIL MULTIDISCIPLINAIREMULTIDISCIPLINAIREMULTIDISCIPLINAIRE ETETET SONSONSON FONCTIONNEMENTFONCTIONNEMENTFONCTIONNEMENT

Le comité exécutif du conseil multidisciplinaire est formé : • du directeur général; • du directeur des services diagnostiques et multidisciplinaires; • de neuf professionnels issus d’au moins trois professions différentes

et représentant les trois missions du CSSS (centre d’hébergement, CLSC, hôpital). Le comité exécutif du conseil multidisciplinaire étudie toutes les questions provenant des membres ainsi que les mandats acheminés par le conseil d’administration ou le directeur général. Il consulte ses membres, crée des comités de pairs ou de travail pour y répondre. Le comité exécutif remet annuellement un bilan de ses activités avec les objectifs visés au conseil d’administration ainsi qu’à ses membres lors d’une assemblée générale annuelle.

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Un mot sur le conseil multidisciplinaire

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� L’audiologiste � Les ergothérapeutes � Les hygiénistes dentaires � Les inhalothérapeutes � Les nutritionnistes-diététistes � Les orthophonistes � Les physiothérapeutes � Les techniciennes en diététique � Les thérapeutes en réadaptation physique

CCCAHIERAHIERAHIER NUMÉRONUMÉRONUMÉRO 1 1 1

� Les agents de relations humaines � Les animateurs de pastorale � Les éducateurs spécialisés � Les organisatrices communautaires

et la travailleuse communautaire � Les psychoéducateurs � Les psychologues � Les techniciennes en travail social � Les travailleurs sociaux

CCCAHIERAHIERAHIER NUMÉRONUMÉRONUMÉRO 2 2 2

CCCAHIERAHIERAHIER NUMÉRONUMÉRONUMÉRO 3 3 3 � Les archivistes médicales � Le biochimiste clinique � Les cytotechnologistes � L’ingénieur biomédical � La kinésiologue � Les techniciens en génie biomédical � Les techniciens en hygiène du travail � Les technologistes médicales � Les technologues en électrophysiologie médicale � Les technologues en imagerie médicale

Les multi visages du conseil multidisciplinaireLes multi visages du conseil multidisciplinaireLes multi visages du conseil multidisciplinaire Contenu des cahiers du conseil multidisciplinaire

Les multi visages du CM au CSSS du LacLes multi visages du CM au CSSS du LacLes multi visages du CM au CSSS du Lac---desdesdes---DeuxDeuxDeux---MontagnesMontagnesMontagnes

ProductionProductionProduction Conseil multidisciplinaire du CSSS du LacConseil multidisciplinaire du CSSS du LacConseil multidisciplinaire du CSSS du Lac---desdesdes---DeuxDeuxDeux---MontagnesMontagnesMontagnes

Conception graphique et photosConception graphique et photosConception graphique et photos Jacqueline Le Poidevin, Service des communicationsJacqueline Le Poidevin, Service des communicationsJacqueline Le Poidevin, Service des communications

Mise en pageMise en pageMise en page Carine Charbonneau, Service des communicationsCarine Charbonneau, Service des communicationsCarine Charbonneau, Service des communications Jacqueline Le Poidevin, Service des communicationsJacqueline Le Poidevin, Service des communicationsJacqueline Le Poidevin, Service des communications Révision et correction des textesRévision et correction des textesRévision et correction des textes Carine Charbonneau, Service des communicationsCarine Charbonneau, Service des communicationsCarine Charbonneau, Service des communications Jacqueline Le Poidevin, Service des communicationsJacqueline Le Poidevin, Service des communicationsJacqueline Le Poidevin, Service des communications David Mayer, audiologisteDavid Mayer, audiologisteDavid Mayer, audiologiste Jade Pauzé, Service des communicationsJade Pauzé, Service des communicationsJade Pauzé, Service des communications

Nous tenons à remercier les intervenants du conseil multidisciplinaire du CSSS qui ont accepté d’être photographiés pour illustrer ce cahier.

Ces photos constituent un échantillonnage qui ne représente pas nécessairement l’ensemble des professionnels du CSSS.

Afin d’alléger le texte, nous avons choisi d’utiliser tantôt le féminin, tantôt le masculin, pour désigner autant les hommes que les femmes.

POUR NOUS JOINDRE

Boîte vocale : 450 473-6811, poste 4015 Courriel : [email protected] Courrier interne : a/s Secrétariat de la Direction des services

diagnostiques et multidisciplinaires, Hôpital