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les cahiers Esch/Alzette Port payé PS/610 N°12 - octobre 2008 de l’autonomie

Cahiers de l'autonomie n12 - 1998-2008 : 10 ans déjà

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Les Cahiers de l'autonomie 1998-2008 : 10 ans déjà Mettre en place un processus dynamique favorable au patient et à ses proches Pour me sentir encore mieux chez moi N°12 - octobre 2008

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  • les cahiers

    Esch/AlzettePort pay

    PS/610

    N1

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    8

    de lautonomie

  • Sommaire

    2 les cahiers de lautonomie

    Les cahiers de lautonomie paratront 4 fois par anne.

    Les textes transmis sont publis sous la responsabilit des auteurs respectifs.

    Tirage: 8.000 exemplaires

    Comit de rdaction: les collaborateurs du rseau Help

    Editeur responsable: Jos Luxen, coordinateur gnral du rseau Help

    Adresse de rdaction:54, rue Emile Mayrisch L-4240 Esch-sur-Alzette tl. 26 70 26

    Graphisme: Paprika+ Bascharage tl. 26 501 775

    Imprimerie: Watgen Luxembourg tl. 43 84 86-1

    Photos: Marc Deloge, Vito Annicchiarico, Dani Octave, Jos Luxen

    Le mot du PrsidentJohn Castegnaro, Prsident . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

    HistoriqueJos Luxen, Coordinateur gnralVito Annicchiarico, Secrtaire gnral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

    Doheem versuergt, partenaire du rseau HelpCatherine Gapenne, responsable dpartement des soins . . . . . . . . . . . 8

    Doheem versuergt, service activits /animations Grard Bazi, responsable du service activits / animations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

    Syrdall Heem, partenaire du rseau HelpDr. Jean-Marie Mangen, Prsident et Sonia Sanna-Marzona, Charge de direction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

    Les centres de jour au sein du rseau HelpLes membres du comit de coordination . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

    Muselheem, partenaire du rseau Help Gust Stefanetti, Prsident et Marielle Oberweis, Charge de direction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

    Bonjour Madame, vous vivez domicileTmoignage de Madame, patiente au rseau Help . . . . . . . . . . . . . . . . 15

    Pour me sentir encore mieux chez moi...Caroline Caudmont, ergothrapeute, Doheem versuergt . . . . . . . . . . . 16

    Au bout du fil, les cahiers de l'autonomiela parole une lectrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

    Schrtt fir Schrtt, asblMaggy Wagner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

    Le tricycle au centre psycho-griatrique de SteinfortLes 100 ans de Mme Jacoby . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

    Objectif Plein Emploi, partenaire du rseau HelpRomain Binsfeld et Romain Biever, administrateurs . . . . . . . . . . . . . . . 22

    La Croix-Rouge luxembourgeoiseJacques Hansen, Directeur gnral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

    Les enfants ne deviennent pas les parents de leurs parents Christine Buttol, psychologue, Doheem versuergt . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

    Le service bnvolat eng Hand fir dei KrankFranois Bernard, Christine Buttol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

    Centre Hospitalier Emile MayrischDocteur Michel Nathan, Directeur gnral CHEM . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

    La continuit des soins palliatifsSimone Majerus, infirmire spcialise en soins palliatifs, DV et Christian Schmitz,responsable soins palliatifs, CHEM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

    Mettre en place un processus dynamique favorable au patient et ses prochesCarole Longhini, membre du CA du rseau Help . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

    Personne relais au CHEM DudelangeCaroline Caudmont, ergothrapeute,Help- Doheem versuergt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

    L'infirmier relais - Jos Luxen, Coordinateur gnral . . . . . . . . . . . 37

    Le service kin, maillon d'une prise en charge interdisciplinaire Myriam Jacoby, kinsithrapeute, Help-Doheem versuergt . . . . . . 38

    Le petit djeuner l'hpital intercommunal de Steinfort Sophie Marson, ergothrapeute, HIS Steinfort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

    Steinfort et son infrastructure hospitalire Nico Ollinger, Directeur HIS Steinfort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

    La qualit des prestations aux personnes domicileGroupe de travail qualit au sein du rseau Help . . . . . . . . . . . . . . 42

    Help et la culture: les sorties cinmaMadame, patiente au rseau HelpDaniela Coccia, aide socio-familiale Doheem versuergt . . . . . . . . . . . . . . 44

    Sommaire

  • les cahiers de lautonomie 3

    Il y a dix ans le rseau HELP estdevenu oprationnel avec l'ap-plication de la loi sur l'assurancedpendance au Luxembourg.

    Ce fut un projet de loi qui a faitpoque dans le sens qu'il agis-sait sur un phnomne dmo-graphique dans nos socits l'aube du 21e sicle qui deve-nait de plus en plus percep-tible, en l'occurrence, le vieillis-sement de nos populations.

    Il devenait vident que les ins-truments existants et histori-quement installs travers laconstruction de notre EtatSocial ne tenaient pas comptede cette nouvelle donne.Aujourd'hui, le constat est quel'esprance de vie des femmeset des hommes est en constanteaugmentation, ce que noussaluons tous. Le constat est ga-lement que la tranche de lapopulation des personnes gesgagne en importance par rap-port la population totale etque de nouvelles responsabili-ts et obligations solidairesdans le domaine des soins et del'accompagnement de ces per-sonnes deviennent primordialeset engagent toute la socit.

    Par rapport ce dfi de taille,permettez-moi de considrerla gense du rseau HELP cette poque comme un parititanesque.

    D'abord il y avait une ambition,celle de crer un rseau opra-tionnel d'acteurs et de presta-taires pour subvenir aux nou-velles exigences poses par cettemission indite, certes rglespar la loi, mais demandant unecomprhension profondmenthumaine ainsi qu'un esprit toutaussi altruiste que cratif, pour yparer.

    Ceci d'autant plus que les prota-gonistes de la premire heuretaient persuads qu'il fallaitaller au-del des requtes expri-mes travers le texte de loi etqu'une approche humaine etgnreuse, englobant tous lesaspects d'une vie dcente dansnotre socit, s'imposerait.

    Ainsi, nous considrions que laprestation ou l'acte de soins ensoi n'avait de sens et de valeurque si la personne ncessiteuseest une personne heureuse etpouvant jouir d'un cadre de viebiensant.

    En fait, nous concevions notreprojet dans le cadre de l'assu-rance dpendance comme tantun projet dimension socitaleglobale.

    Pour cela, nous partions de zro.Le rseau HELP a t mont de

    toute pice partir d'un enga-gement fort de quelques insti-tutions et de leurs reprsen-tants respectifs. Ce fut, cemoment, un acte construit surune grande solidarit et unextraordinaire courage entreles promoteurs et ces mmesnotions devinrent les mots clset matre-mots qui nous ontguids jusqu' aujourd'hui.

    Je suis persuad que ces fonde-ments sensiblement humainssur lesquels s'est construit lerseau d'aides et de soins HELPsont tout aussi perceptiblespour toutes les parties concer-nes travers le travail quoti-dien et les relations engages.

    Le choix pour le prestataireHELP, qu'on fait plus de 3.000personnes, ne peut que confir-mer cette apprciation et sou-tient considrablement les ef-forts journaliers des plus de1.000 salaris de notre rseau.

    Je remercie toutes celles et tousceux qui ont choisi le rseauHELP pour leur confiance et quinous permettent ainsi de pers-vrer dans notre dmarche.

    John Castegnaro

    Prsident et cofondateur de Help et d'Objectif Plein

    Emploi, membre du Conseild'Administration de la Croix

    Rouge luxembourgeoise

    Le mot du Prsident

  • Help

    4 les cahiers de lautonomie

    Raconte-moi, 10 ans dj...

    Autour dune table des femmeset des hommes se sont poss laquestion en 1998; quelle initiati-ve prendre dans le monde de lasant en tenant compte non seu-lement de lassurance maladie,de la nouvelle assurance dpen-dance mais en dveloppant unconcept global de laccompagne-ment domicile?

    Avec lconomie solidaire, avecles partenaires hospitaliers, avecles prestataires du domicile, lacapitalisation des comptencesde chacun va engendrer la cra-tion du rseau Help. Chaquepatient est reconnu comme untre humain part entire. Notreslogan dvelopp en 1999 a tprsent dans tous les dveloppe-ments de nos projets. Le rseauHelp souhaite apporter des soinset des services de qualit domi-cile et damliorer ainsi la vie auquotidien de lensemble despatients et de leurs proches. Cenest pas seulement un rseaudaides et de soins, et vous trou-verez en lisant ce cahier de lau-tonomie diffrentes initiativesdveloppes par le rseau Help,initiatives dans la sphre cultu-relle, touristique ou de santpublique. Autonomie, proximitet qualit de vie riment avecaccompagnement domicile.

    Historique

    1998Help, rseau daides et de soins domicile est cr par ObjectifPlein Emploi, rseau de dvelop-pement local de lemploi. Lespartenaires sont: la Croix-Rougeluxembourgeoise et les 4 hpi-taux du sud: lhpital de la villedEsch/Alzette, hpital PrincesseMarie Astrid de Differdange,lhpital de la ville de Dudelangeet lhpital intercommunal deSteinfort le 1er juillet 1998.

    Le complment de services ap-port par lconomie solidaire etla filire soins avec les hpitauxsont les originalits.

    Il couvre les cantons dEsch-sur-Alzette et de Capellen, la Croix-Rouge engage les soignants. Lesantennes de la Croix-Rouge dePtange et de Steinfort taientdj fonctionnelles.

    Avec lassociation des mde-cins gnralistes, mise en placedu carnet du patient. Sousforme dun agenda, ce support

    est une aide quotidienne pourles patients, les proches et tousles intervenants.

    Inauguration du premier cen-tre dinitiative et de gestionlocal par Objectif Plein Emploi,les services de proximit semettent en place.

    1999... L'Assurance Dpendancedmarre le 1er janvier 1999.

    Le slogan Vivre chez soi n'ade sens que si on vit heureuxest lanc lors de la confrenceprsentant le concept durseau Help. Les ides d'inter-disciplinarit et de soins conti-nus sont exprimes.

    Dmarrage du Help Line.

    Prix Johnson et Johnson de600.000 frs pour le projet:cration dune antenne mobi-le de la douleur auprs despersonnes dpendantes.

    2000...Un code de bonne conduiteest sign avec les mdecinsgnralistes.

    Ouverture de deux antennesdaides et de soins: dans lenceinte de

    lhpital de Dudelange

    1998-2008: 10 ans dj2008-2018: et l'avenir

    Vivre domicile na de sens... que si on vit heureux

  • les cahiers de lautonomie 5

    lhpital Princesse Marie Astrid de Differdange.

    2001...150 soignants prestent dessoins partir de 6 antennes dusud du pays.

    Emmnagement dans les nou-veaux bureaux de l'anciennemaison du concierge dansl'enceinte de l'Hpital de leVille d'Esch-sur-Alzette.

    Inauguration des antennesdaides et de soins: Kopstal Esch-sur-Alzette

    Prix Johnson et Johnson de20.000 euros: javais 20 ansen ce temps l.

    2002...Fusion avec les partenaires deMuselheem, de Syrdall Heemet dUelzechtdall.

    Help devient rseau nationaldaides et de soins domicile.

    4 centres de jour sajoutent larponse apporte la popula-tion. (Wasserbillig, Remich, Nie-deranven et Bofferdange).

    Pour la Croix-Rouge luxembour-geoise, une asbl spcifique pourles aides et soins domicile estcre: Doheem versuergt.

    Participation aux journessant, expositions ou foires raison de +/- 20 journes /an

    afin de prsenter les servicesofferts domicile.

    Contrat free lance dans lecadre du conseil et du soutiendes psychologues, ergothra-peutes et kinsithrapeutes.

    Ouverture des antennes Remerschen et LuxembourgNord.

    Objectif Plein Emploi dvelop-pe les centres dinitiative et degestion local sur plus de 35communes. Les services deproximit apportent une com-plmentarit aux aides etsoins domicile. Dveloppe-ment de modules de forma-tion en commun.

    2003...Engagement des psychologueset ergothrapeutes sous statutsalaris par les partenaires.

    Ouverture des antennes Ell,Wiltz et Schifflange.

    2004...Dfinition de la ligne graphiquepour les voitures.

    Ouverture de lantennedaides et de soins Vianden.

    2005...Ouverture du Centre Psycho-Griatrique Steinfort.

    Ouverture de lantenne daideset de soins Luxembourg sud.

    Fusion des hpitaux dEsch-sur-Alzette et de Dudelange pourformer le Centre HospitalierEmile Mayrisch (CHEM).

    Emmnagement de Doheemversuergt au 11, Place Dargent,L-1413 Luxembourg.

    Engagement de kinsithrapeu-tes salaris par les partenaires.

    Le carnet du patient, tir 6.000 exemplaires, continue tre sponsoris par la firmeHospilux.

    2006...Ouverture d'une plateformeinfo-ducative Esch/Alzette.

    En collaboration avec Horesca,le projet Htel-autonomie estlanc.

    Le premier cahier de lauto-nomie sort de presse, trimes-triel bilingue qui sadresse en

    Message de Jos LuxenCoordinateur gnral du rseau Help

    et de Vito AnnicchiaricoSecrtaire gnral

  • Help

    6 les cahiers de lautonomie

    2008-2018et l'avenir

    De tout temps les hommes ontregard lavenir, comme entmoigne lintrt intact pourles prophties de Nostradamus.

    Vivre plus longtemps et enbonne sant est une chancesans prcdent

    Au regard de lvolution d-mographique, nous allons treles pionniers face une situa-tion nouvelle. Certains regardsse tourneront vers lvolutionsociale et intergnrationnel-le, dautres vers les progrs dela mdecine, certains vers las-pect conomique et le cot dela scurit sociale.

    La recherche et lchange din-formations par internet vontchanger fortement le mondedes connaissances. Le patientet ses proches rechercherontdavantage de rponses leurquestionnement, et ils affirme-

    Le nombre des salaris des diffrents CIGL prestantdans les services de proximit slve 260.

    Evolution du personnel du rseau Help entre 1998 et 2008Salaris

    priorit aux personnes dpen-dantes. Le tirage est de 6.000exemplaires. Le financementest ralis entirement par lerseau Help.

    Cration dun groupe qualitau sein du rseau.

    Ouverture du Centre de JourFelix Chom gr par Doheemversuergt.

    Reprise des activits daides etde soins domicile et du Centrede Jour de lasbl Uelzechtdallpar Doheem versuergt.

    2007...Dmarrage dune permanenceau Centre Thermal de Mon-dorf deux fois / semaine.

    Reprise de la structure VitalHome Kayl, structuredhbergement accompagn,gre dornavant parDoheem versuergt.

    Le CHEM fusionne aveclHPMA.

    Reconnaissance de Help le 15juin 2007 comme associationdutilit publique.

    2008...Ouverture de lantenne daideset de soins Schieren par Do-heem versuergt et dune anten-ne Dalheim par Syrdall Heem.

    Ouverture le 8 aot 2008 du cen-tre de jour Junglinster au seindu CIPA gr par la Croix-Rouge.

    Ouverture dun Centre de Jour Sandweiler par Syrdall Heemen automne 2008.

    Avec le CIGL d Esch/Alzette et leCIGL de Schifflange, programmecinma la Kulturfabrik Kino aKaffi.

    Dmarrage du projet dossierdu patient informatis.

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    ront leurs penses sous formedavis sur les diffrents sup-ports de la communication.

    Les gnrations futures serontdavantage influences par laculture de la consommation,de laccs au crdit, linforma-tion quant au moyen dobtenirdes aides ou davoir accs unservice daide domicile.

    Des bouleversements?1. L'usager doit savoir,

    vouloir et pouvoir

    Cette reconnaissance de lacomptence de lusager, diff-rente de celle des profession-nels et aussi de celle de sesproches est loutil le plus fon-damental des droits des usa-gers et sans doute un des plusdifficile mettre en uvre. Ildstabilise les certitudes plusou moins conscientes desintervenants divers, oblige motiver les propositions, lesexpliquer, apprendre mieux tenir compte des vulnrabili-ts particulires sans aboutir un dni de ce savoir

    Madame Genevive LaroqueDroit des usagers

    Ed. Fondation Nationale de grontologie

    2. Les nouvelles technologies domicile

    Le tl-alarme en a t un pre-mier outil, des dizaines de nou-veaux supports apparaissent.La personne dpendante sera-t-elle mme de les utiliser? Leurutilisation ne se fera-t-elle pasau dtriment du facteur humainet relationnel?

    3. Le comportement des aidants

    Le comportement des aidants semodifie. Ils sinterrogent et sont la recherche de plus de coordi-nation et dun dialogue plussoutenu avec les intervenants,les offres de services sadapte-ront en fonction du march.

    Ces activits du domicile leplus souvent effectues par lesaidants de sexe fminin, leseront-elles encore lavenir?Quelles seront leurs attentes?

    4. Et les mtiers de l'accompa-gnement domicile

    Les emplois du domicile vont-ilsintresser les jeunes? Sont-ilssuffisamment attractifs? Allons-nous professionnaliser davanta-ge les mtiers du domicile? Sioui, quel sera limpact financierpour la collectivit? Quels serontles nouveaux mtiers?

    Les professionnels des services domicile ne peuvent rpondre des attentes allant au-del deleurs missions.

    Conscients de ce dfi, les acteursont recherch des stratgiestransversales et novatrices: agiren amont et favoriser la mobili-sation des ressources des terri-toires et des habitants dans laconstruction de rponses collec-tives. Les personnes dpendantescontinuent ainsi vivre et agiravec les autres gnrations.

    Les nouveaux besoins de la so-cit vont entraner la recherchede rponses originales et effi-cientes, partages par les acteurs

    tout en conservant une culturede lhumanisme. Et cest ceniveau que lensemble des par-tenaires du rseau apporterontleurs comptences spcificiques.La capitalisation de toutes sesdmarches professionnelles, deleurs dynamismes et de leursinnovations renforceront cemaillage en rseau. Help a ras-sembl les acteurs dObjectifPlein Emploi, du Centre Hospita-lier Emile Mayrisch, de la Croix-Rouge luxembourgeoise etDoheem versuergt, de SyrdallHeem, de Muselheem, dUel-zechtdall et de lhpital inter-communal de Steinfort et pourlavenir cest avec confiance quenous pourrons agir dans lemonde social face aux nouveauxdfis.

    En deux mots,Le sjour domicile sera-t-il lechoix du cur, la maison deretraite sera-t-elle encore lechoix de la raison? Mais quifera le choix dans 10 ans?

    Quelles politiques socialesvoulons-nous dvelopper l'avenir?

    Quelles politiques socialespourrons-nous dvelopper?

    Quelles seront les consquen-ces des choix qui seront faits?

    Je rve que dans quelques an-nes nous puissions avoir une to-lrance zro contre l'gisme, quiest un ignoble racisme de l'ge etqui considrer qu'un vieux n'estpas l'quivalent d'un jeune

    M.Champvert, prsident de l'Adehpa France

  • Doheem Versuergt

    8 les cahiers de lautonomie

    L'association Doheem versuergtest le service des aides et soins dela Croix-Rouge luxembourgeoise.Lors de l'introduction de l'assu-rance dpendance, en 1999, asso-cie d'autres partenaires, laCroix-Rouge luxembourgeoise at un membre fondateur durseau Help. Elle offrait depuisplus de 20 ans dj des servicesd'aides et de soins domicile dansde nombreuses rgions du pays.Devant l'accroissement rapide del'activit des services domicile,Doheem versuergt asbl fut fon-de en 2002. A partir du 1er janvierde cette mme anne elle a reprislgalement la gestion des servicesd'aides et de soins domicile de laCroix-Rouge luxembourgeoise.Ses services se sont sans cessedvelopps et diversifis afin depouvoir offrir la panoplie de pres-tations requises, dans le cadre del'assistance la personne, ainsique de l'assurance dpendance etde l'assurance maladie.

    Doheem versuergt, est uneassociation sans but lucratif,reconnue d'utilit publique etrattache au domaine sant dela Croix Rouge luxembourgeoi-se. Elle jouit des agrmentsministriels requis pour toutesses activits.

    Une approche centre surle client et ses proches

    Notre mission consiste : aider,conseiller, assister et soutenir parune prise en charge globale,interdisciplinaire et personnali-se. Elle s'adresse toute person-ne souffrante, handicape ou en

    perte d'autonomie ncessitantde l'assistance au niveau phy-sique, psychique ou social. Le butrecherch est de lui permettre demaintenir ou de recouvrer sonautonomie, et ainsi garder unebonne qualit de vie domicilepour continuer y vivre aussilongtemps qu'elle le dsire. Ceservice au client et ses prochesest bas sur ses besoins et sesattentes, dans le respect de sonlibre choix, de sa vie prive, deses convictions et de ses habi-tudes de vie. Il s'agit de laisser leclient faire ce qu'il sait faire, lelaisser choisir comment il veut lefaire. Parce qu'il est l'expert de sapropre situation, nos prestationsse veulent respectueuses de savolont, de ses rythmes et de sescomptences.

    Une offre de services complte et varie

    Afin de rpondre aux besoins de ses clients, Doheem versuergtpropose:

    Des soins infirmiers ou desactes de kinsithrapie rali-ss sur prescription mdicale(injections, sances de mas-sages, pansements, prises desang).

    Des aides aux actes essentielsde la vie rpondant au besoind'hygine, de nutrition et demobilit (l'hygine corporelle,aide l'habillage, soins d'in-continence...).

    Des activits de soutien et deconseil ralises en groupe ouen individuel (sorties etdmarches administratives,

    sorties pour faire des courses,activits de groupe).

    Des tches domestiques afinde maintenir un lieu de viepropre et agrable.

    Des activits de soutien ou deconseil spcialis pour leclient ou ses proches (ralisespar des psychologues, ergo-thrapeutes, ducateurs sp-cialiss, infirmiers, kinsith-rapeutes).

    De l'aide et du soutien pourles dmarches administratives(demande assurance dpen-dance, tarif social).

    Un accueil en Centre de Jouro lui sont proposes des acti-vits de groupe visant main-tenir son autonomie et sou-lager ses proches.

    Des activits d'animations, deloisirs et de divertissement(sjours vacances, excursions,pique-niques, journes dcou-verte du patrimoine).

    Un soutien et un accompagne-ment spcifique pour les per-sonnes en fin de vie et leursproches (soins spcifiques auconfort et au bien-tre dupatient, soutien moral, prise encharge de la douleur et dessymptmes pnibles, perma-nence tlphonique).

    Une volont de proximit des services

    Afin d'tre au plus proche de sesclients et de ses partenaires,Doheem versuergt se veut acces-sible et concerne. L'associationa donc implant ses antennes desoins sur les diffrentes rgionsdu territoire luxembourgeois.

    Doheem versuergt asbl,Association membre du rseau HELP

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    Ainsi l'accessibilit des servicesest toujours dans la proximitdes clients et des partenaires etgarantit ainsi une disponibilit etflexibilit plus importante. L'as-sociation dispose de 18 antenneslocales ainsi que de 3 centres psy-cho griatriques, bnficiantchacun d'une quipe interdisci-plinaire. D'autres projets decentres de jour sont actuelle-ment en cours et permettraientd'accueillir 48 clients supplmen-taires. Doheem Versuergt gregalement depuis 2007, unestructure logement encadrcomprenant 40 studios o leclient dispose donc de son chezlui et profite galement destructures communes pour entre-tenir une vie sociale, ainsi que deservices collectifs requis pour savie quotidienne.

    Une approche comptente et interdisciplinaireA Doheem versuergt plus de 750collaborateurs sont au service deses clients et partenaires. Les pres-tations dispenses par chacund'eux sont ralises dans desconditions humaines qui allient lerespect de la personne ainsi quele savoir-agir de notre personnel.

    Cela vaut galement pour le per-sonnel administratif et logistique,support indispensable au per-sonnel de terrain. La compten-ce professionnelle regroupe ainsileurs qualits professionnelles(engagement, sens des responsa-bilits, expertise, savoirs, exp-rience) ainsi que leurs qualitspersonnelles (tact, politesse, ama-bilit, persvrance, sensibilit).L'interdisciplinarit quant elle,permet la mise profit des com-ptences spcifiques de chaqueintervenant et reprsente un l-ment indispensable une prise encharge de qualit. Cette comp-tence chez Doheem versuergtpermet d'valuer au mieux unesituation, utiliser au mieux les res-sources disponibles et apporterune rponse efficiente. Pourgarantir le maintien et le dve-loppement de cette comptenceinterdisciplinaire, le personnelparticipe activement des actionsde formation, valuation etsupervision.

    Une approche qualit et innovation

    Parce que les clients sont la raisond'tre de l'association, la qualitdes prestations doit viser satis-faire leurs besoins, leurs souhaits,

    leurs attentes et leurs exigences.C'est ce que Doheem versuergts'efforce de faire en respectantdes critres thiques, dontolo-giques, lgaux, scientifiques etconomiques. En effet, nos pres-tations sont construites et rali-ses sur des modles et desrgles de bonnes pratiques etgarantissent ainsi qualit et scu-rit des aides et soins prests. Ladmarche qualit mise en placese veut dynamique et innovante.L'innovation se fait par larecherche et la dtection systma-tique des besoins des clients poury rpondre par de nouvelles pres-tations ou la cration de nou-veaux services. Elle se retrouve tous les niveaux, que ce soit dansles actes de tous les jours ou enco-re dans les grands projets de l'ins-titution. Puisque la qualit et l'in-novation sont garants de lafidlit des clients, elles sont lesleviers indispensables la pren-nit de notre association.

    L'augmentation constante del'activit de notre associationtmoigne de la satisfaction etde la fidlit des clients. Investiede cette confiance, Doheem ver-suergt s'engage toujours r-pondre au mieux leurs besoinsactuels et futurs.

    Message de Catherine GapenneResponsable du dpartement des soins de Help - Doheem-versuergt,infirmire diplme dtat.Master en grontologie de lUniversit de Luxembourg.

  • Doheem Versuergt

    10 les cahiers de lautonomie

    Soucieux de toujours amliorer lebien tre de ses clients, Doheemversuergt a cr un service inter-ne, le service Activits /Anima-tions, compos dun ducateur,dun coordinateur et de soi-gnants volontaires.

    Ce nouveau service vise apporterquelques propositions et solutionsponctuelles au problme disole-ment, de solitude, de routine vcupar certains de nos clients.

    En effet, un grand nombre de nosclients ont formul ces derniresannes nos soignants des regretsde ne plus pouvoir voyager du faitde leur tat de sant. Lors desprises en charge des soins, ils ontexprim les vux de pouvoir, aveclaide de Doheem versuergt, bn-ficier de journes dexcursions, desjours de vacances, de revoir (ouvoir ) la mer Bref de rompre avecle quotidien, doublier la maladie,dlaborer un nouveau projet oils se sentent acteurs et dcideurs,vivre de beaux moments et inscrirede jolies souvenirs au grand livrede la mmoire.

    Ainsi le service Activits/Anima-tions a bti pour nos clients uncatalogue dactivits autour dediffrents thmes, susceptiblesdtre menes tout au long delanne en partenariat avec len-semble de nos antennes de soins domicile: excursions ludiqueset culturelles, visites de muses,de sites naturels, de fabriques,journe Remich, croisire sur laMoselle, visite de rgions touris-tiques, mais galement sjoursde vacances.

    Le succs de ce projet ds sa cra-tion provient de la qualit desprestations proposes mais gale-ment du fait que la continuit dessoins est garantie 24h sur 24h parnos quipes de soins profession-nels (Infirmiers, aide soignants).

    Nous veillons particulirement un transport adapt chaquepersonne et rserver des lieuxdaccueil rpondant aux besoinsde nos clients.

    Depuis septembre 2007 nousavons organis: deux sjours devacances dune semaine Palmade Majorque, un sjour la fortnoire, un sjour en Hollande, deuxweek-ends Blankenberge, troisweek-ends Bernkastel et denombreuses journes dexcursions.

    Plus de 400 clients ont ce jourdj bnfici de ces prestations.

    Tmoignages de clients:M. R Cest la premire foisque je prends lavion, cest formidable et tout le mondeest si gentil avec nous, quand le prochain voyage?Mme C Ces vacances sontmerveilleuses nous sommescomme en famille, il y a dusoleil, la mer est belle, onmange bien et lhtel est trs beau.Mme B Pouvoir encore unefois marcher sur une plage,dans leaucest un rve. Inespr.

    Tmoignage de salaris:Mme V Cest un rgal devoir nos clients choisir leursrepas, leurs boissons, leursexcursions du jour, lheure du coucher...Mlle F Lon ne reconnat plusnos clients, ils sont de bonnehumeur, ils ont un bon app-tit, ils dploient beaucoupdnergie pour marcher et ne se plaignent de rien.

    Message de Grard Bazi

    Service Activits /Animations

  • les cahiers de lautonomie 11

    Nous sommes actifs depuis lanne1990 dans le domaine des soinsambulants et domicile. Cette tchenous met continuellement devantde nouveaux dfis qui font voluernos concepts et exigent un impor-tant savoir-faire professionnel.Notre service est n initialementdune initiative des communesContern, Niederanven, Sandweileret Schuttrange.

    Que ce soit domicile ou dans nosfoyers du jour, nos collaborateursvous proposent toute une gammede soins et daides. Nous partonsdu principe que chaque personnedevrait pouvoir rester chez soi leplus longtemps possible et y bn-ficier des soins et dune assistanceapproprie, notamment aussi pourle mnage.

    Dans le cadre de lassurance dpen-dance, Syrdall Heem asbl assureles soins aux personnes dpen-dantes dans les foyers du jour ainsique des conseils gratuits au niveaude lassurance dpendance.

    Les soins complets dvelopps surune base individuelle couvrent nonseulement les soins actifs mais aussides mesures daccompagnementspcifiques et personnalises.

    Les soins ambulants (soins domi-cile, doheem hellefen) couvrentles injections, bandages, infusions,etc, par notre personnel soignant.

    Depuis 2003 notre Club Senior pro-pose de nombreuses activits dansdes domaines trs divers (sport, cul-ture, loisirs) et favorise le contactavec un environnement social. CeClub Senior se trouve sous la direc-tion de Monsieur Grosser Gerry.

    Une quipe multidisciplinaire ga-rantit un haut degr de qualit etde flexibilit. Nous sommes dispo-nibles pour vous conseiller et assis-ter sous le numro 34 86 72.

    Syrdall Heem a.s.b.l.

    Pour nous joindre:

    Syrdall Heem asbl

    Sige

    Soins et aide domicile Niederanven

    Centre de Jour spcialis Niederanven

    Am Sand L-6999 OberanvenTl.: 34 86 72 Fax: 34 01 45Mail: [email protected]

    Soins et aide domicile Dalheim

    6-10 An der KettengaasL-5680 DalheimTl.: 26 67 17 73 Fax: 26 67 09 46

    Centre de Jour spcialis RemichSoins et aide domicile

    4, rue de lHospice L-3537 RemichTl.: 23 68 61 01 Fax: 23 68 61 02

    Centre de Jour spcialis Sandweiler (Ouverture prvuepour le mois de novembre 2008)Rue Principale L-5201 Sandweiler

    Club Senior Syrdall Sandweiler

    18, rue Principale L-5201 SandweilerTl.: 26 35 25 45 Fax: 26 35 25 46Mail: [email protected]

    Actuellement notre conseil dadminis-tration se compose de membres venantdes communes Contern, Dalheim,Niederanven, Sandweiler, Schuttran-ge, Waldbredimus et Weiler La Tour.

    Les membres du comit:Prsident: Jean Marie MANGENVice-Prsidente: Francine ERNSTERSecrtaire: Jacqueline REITERTrsorier: Edmond NICOLAY

    Charge de direction:Sonia SANNA-MARZONA

    La rgion concerne par nos servicesstend sur les communes suivantes:

    SecteursBous: Assel, Bous, Erpeldange, RollingContern: Contern, Medingen, Moufort, OetrangeDalheim: Dalheim, Filsdorf, WelfrangeLennigen: Canach, LenningenNiederanven: Ernster, Hostert, Niederanven, Oberanven, Rameldange, Sennigen, Senningerberg, WaldhofSandweiler: Findel, SandweilerRemich: RemichSchuttrange: Munsbach, Neuhusgen,Schrassig, Schuttrange, bersyrenStadtbredimus: Greiveldange, StadbredimusWaldbredimus: Trintange, Trintange-Ersange-RoedtWeiler-La-Tour: Hassel, Syren, Weiler-La-Tour

    Dr. Jean-Marie MangenPrsident

    Sonia Sanna-MarzonaCharge de direction

    Syrdall Heem

  • Dans ces lieux de vie, de nom-breuses activits intrieures (bri-colage, danse, cuisine, jeux desocit, soins corporels et esth-tiques) et extrieures (jardina-ge, excursions culturelles et tou-ristiques, activits personnalises,vacances) sont proposes auxclients.

    Des changes entre les centres dejour sont rguliers, ainsi qu'avecles crches, les coles, les clubssniors, les associations locales...

    Notre but principal reste la satis-faction et la qualit de vie duclient et de ses proches.

    Centres de Jour

    12 les cahiers de lautonomie

    La mission des Centres de Jourconsiste :

    Accueillir de jour, des person-nes en perte dautonomie phy-sique, psychique et sociale,dans une ambiance chaleureu-se et dans le respect de leurprojet de vie.

    Garantir un accompagnementinterdisciplinaire par des profes-sionnels comptents et engags.

    Les 9 centres de jour de Helprpondent aux exigences lgaleset sont agrs par le Ministre dela Famille et de l'Intgration.

    Leur mission s'appuie sur desvaleurs, telles que:

    Respect de la dignit de la per-sonne et de son entourage

    Respect de son droit de vivre savie selon ses volonts, ses choix,ses convictions et son indivi-dualit

    Respect de ses capacits et deses habitudes de vie

    La personne qui vit encore do-micile peut, en frquentant unCentre de Jour, maintenir sonautonomie physique, psychiqueet sociale grce aux nombreusesactivits qui lui sont proposesdurant la journe.

    L'quipe qui les accompagne au quotidien est compose deprofessionnels de qualificationsmultiples: infirmires, aides-soi-gnantes, ergothrapeutes, kin-sithrapeutes, psychologues, du-cateurs, chauffeurs, aides socio-familiales...

    Elle offre chaque client uneprise en charge individualisebase sur ses besoins, capacits etattentes.

    Ce travail collectif se fait en troi-te collaboration avec les quipesd'aides et de soins domicile, lesmdecins traitants, les servicessociaux, les hpitaux... afin degarantir la continuit des soins.

    Activit Soins esthtiques

    Soccuper de soi, de sonimage; se faire dorloter,tre beau: des besoins quilne faut pas mettre de ctsous prtexte que nousnavons plus 20 ans!

    Activit Snoezelen

    Lexprience sensorielle permetde comprendre le monde quinous entoure. Le snoezelen nousouvre la porte vers des moyensde communication non verbaux.Nous apprenons utiliser un lan-gage sensoriel adapt au besoinde la personne. Ce qui construitla confiance et permet une vri-table rencontre avec lautre.

    L'Accompagnement

  • les cahiers de lautonomie 13

    Intergnrationnel Steinfort

    A l'heure actuelle, les diffrentesgnrations ont de moins enmoins l'occasion de se ren-contrer et d'changer.

    Pour viter l'incompr-hension qui pourraitnatre de cette situa-tion, le CPG de Stein-fort a dvelopp unprojet de rencontresintergnrationnellesavec la Maison Relais deKoerich den Daimerlck.

    Et c'est ainsi que, chaque jeudi, les enfants viennent passer

    une partie de l'aprs-midi avec les per-

    sonnes accueillies auCentre de Jour.

    Ces moments riches en joie, rencontres,rires, spontanit

    sont vcus comme de rels moments

    de bonheur par tous.

    Echanges intergnrationnels

    Doheem VersuergtCentres de Jour spcialiss

    (Felix Chom, Luxembourg - BofferdangeJunglinster - Mondorf-les-Bains)Aides et soins domicile

    11, Place Dargent L-1413 Luxembourg Tl.: 26 26 33 1 Fax: 26 26 33 333

    [email protected]

    Syrdall HeemCentres de Jour spcialiss

    (Niederanven - Remich - Sandweiler)Aides et soins domicile - Club Senior

    Am Sand L-6999 OberanvenTl.: 34 86 72 Fax: 34 01 45

    [email protected]

    MuselheemCentre de Jour spcialis

    Aides et soins domicile - Club Senior 12, rue St Martin L-6635 Wasserbillig

    Tl.: 74 87 87 Fax: 74 91 [email protected]

    SteinfortCentre de Jour spcialis

    1, rue de l'Hpital L-8423 SteinfortTel: 39 94 91-1 Fax: 39 82 73

    [email protected]

    CentraleCentre de JourAntenne de soins

    en Centre de Jour

  • Titre rubrique

    14 les cahiers de lautonomieles cahiers de lautonomie

    Muselheem a.s.b.l.

    Le foyer de jour Muselheem aouvert ses portes en octobre1989.

    En 1990, le service Aide domicile a t introduit dansle cadre de Muselheem a.s.b.l.

    Les communes de Grevenma-cher, Betzdorf, Biwer, Flaxwei-ler, Manternach, Mertert,Mompach, Rosport, et Wor-meldange ont cr en 1988 leSyndicat intercommunal poursoins domicile dans la rgionEst. (SAD-Est).

    Le sige de cette institution setrouvait galement Wasser-billig. Pour les citoyens, cestrois services taient runissous un seul toit et ont gardun seul et mme numro detlphone.

    Le syndicat intercommunalpour soins domicile SAD-Esta t dissolu en 2001 lademande des communesconcernes et les services de

    Soins Domicile ainsi que toutle personnel ont t intgrs la Muselheem a.s.b.l.

    Muselheem a.s.b.l. sest dveloppe au cours desannes et a atteint le formatdune entreprise moyenne.

    Muselheem a.s.b.l. offre aujourdhui les services suivants: Centre de Jour spcialis, Maintien Domicile et le Club Senior.

    Depuis la fondation de Muselheem a.s.b.l., MonsieurGust Stefanetti de Wasser-billig assure la prsidence et la charge de directionmomentane est MadameMarielle Oberweis.

    Muselheem a.s.b.l. occupeactuellement (situation au 1er aot 2008) 95 personnes.

    Le personnel qualifi et dipl-m assure un droulement

    impeccable des soins et ser-vices offerts.

    Les personnes dpendantes setrouvent au centre de toutesleurs proccupations.

    Date dtablissement:le 25 aot 1987

    Lieu dtablissement: Mairie Um Prnz Wasserbillig.

    Sige de lassociation: 12, rue St. Martin Wasserbillig,

    Gust StefanettiPrsident

    Marielle Oberweischarge de direction

  • les cahiers de lautonomie 15

    Titre rubrique

    Je suis ne le 4 janvier 1931.

    En 1991, j'ai eu un grave probl-me de sant et depuis lors j'aibesoin d'une aide quotidienne.

    Je vais vous confier quelqueslments de ma vie de ces der-nires annes.

    Je viens au Centre de Jour deMuselheem Wasserbillig de-puis 1991. C'est ma maison,mon chez moi. L cette tablec'est ma place, elle m'est rser-ve. Vous pensez certainementque si je frquente cet espacedepuis 17 ans et maintenant7/7 jours , je devrais trouver lesjournes longues, intermina-bles. Et bien non, le personnelconnat mes habitudes et jeparticipe mes activits prf-res: les mots croiss, Millchen,Mensch rgere dich nicht...

    Je vous avoue que je n'appr-cie pas de perdre, je me fchesouvent.

    Ma journe, mon quotidien:

    Les soignants passent domici-le vers 6h30 pour m'aider melever, maccompagner pour les

    soins d'hygine et me prparerpour le Centre de Jour. Lechauffeur passe vers 8 heures etje me retrouve ici cette placevers 8h30 pour prendre monpetit djeuner. C'est avec plaisirque je retrouve mes voisins detable mais qui, avec le temps,sont devenus mes amis.

    Je trouve que le personnel atoujours une rponse tout etnous sommes trs sollicits jus-qu' midi, heure du djeuner.

    Les aprs-midis sont bien char-ges et le retour a lieu vers 17heures. Un soignant passe dansla soire pour m'installer pourla nuit.

    Avec le temps, je les connaistous et je les appelle par leursprnoms. C'est ma famille enfait.

    Et hier,

    nous avons visit le Parc Mer-veilleux Bettembourg, toutle monde y a particip.

    L'endroit est trs beau et nousavons pris le djeuner au res-taurant l-bas. Quelle bellejourne.

    Je me rjouis d'tre en 2009 etde voir comment ils ont trans-form l'ancien btiment, quej'ai frquent durant 13 ans. Ilparat que le nouveau Centrede Jour sera superbe.

    Au revoir!

    Muselheem a.s.b.l.

    Bonjour Madame,vous vivez domicile

  • Ergothrapeute

    16

    Soignants, psychologues, kinsithrapeutes, ergothrapeutes, aide-mnagres, soins palliatifsproximit

    Pour me sentir encore mieux chez moi!Les chutes reprsentent la 1re cause de dcs par accident de la vie courante

    Mabote aux

    lettres est difficiled'accs et je m'y

    rends chaquejour.

    Choisissez un endroit accessible et stable.

    Entretenez hiver comme tvos abords et si ncessairefaites appel un service

    de proximit.

    Monquilibre n'est

    plus comme avant etpour entrer facilement

    chez moi, j'ai fait installer un plan

    inclin.

    Utilisez des mains courantesde chaque ct, le long desmarches de l'escalier ou du

    plan inclin.Ne ngligez pas l'clairage

    l'extrieur comme l'intrieur.Optez pour un revtement

    antidrapant sur les marches.

    Hierj'ai failli tomber

    car j'tais en retard et le paillasson

    gnait

    Fixez les tapis au sol.Adaptez les seuils de porte et vitez les

    diffrences de niveau.Utilisez des couleurs contrastantes

    pour les chssis, les poignes et la son-nette par exemple.

    Suite de l'article Comment j'vite les chutes la maison paru dans le n 10/11

  • les cahiers de lautonomie 17

    Message de Caroline Caudmont

    Une maisonencombre

    est une source de danger Recherchez un espace ovous circulez facilement et

    sans danger dans votresalon, cuisine, salle de

    bain.Disposez de votre tlphone

    sans fil toujours prs devous, et ayez sous la main

    votre aide technique commela canne, la bquille,ventuellement votre

    metteur tl-alarmeNe vous prcipitez pas

    lorsquon sonne votreporte.

    Evitez les cbles lectriquesqui tranent.

    Maintenantjai une canne

    pour marcher plusfacilement. Mais lescalier me pose

    problme

    Optez pour linstallationdune seconde rampe.

    ergothrapeute auprs de Help - Doheem Versuergt,diplme universitaire de neuropsychologie clinique

    N'hsitez pas nous contacter:Par tlphone (portable 691 887 039): le mercredi de 14 17hPar e-mail: [email protected]

  • Ergothrapeute

    18 les cahiers de lautonomie

    Les toilettessont-elles

    encoreadaptes ?

    Installez un mitigeur thermo-statique avec un prrglagede la temprature et un robi-

    net levier unique facilepour contrler le dbit.

    J'aides difficults

    utiliser les com-mandes de la douche,

    et j'ai peur de mebrler

    Rflchissons ensemble, surles diffrentes possibilits

    d'adaptation du logement etamliorons votre scurit et

    celle de vos proches.

    J'adore prparer de bons

    petits plats mais c'estparfois fatiguant de cuisi-

    ner debout. La cuisine,c'est mon espace favori.

    Mes bonnes recettes, rece-voir des amis et parta-

    ger un momentensemble

    Disposez vos ustensiles etvos rserves alimentaires

    porte de main et vitezainsi d'utiliser le tabouret.

    Le plan de travail sert gale-ment de point d'appui.

    Et pourquoi pas un espacepour vous asseoir?

    Le jardin a toujours t

    pour moi, mon coin de bonheur

    et de dtente

    Gardez vos bonnes habitudes sans ngliger la scurit.Pensez : prvoir un banc

    pour se dtendre installer des mains

    courantes ranger les outils et

    tuyaux d'arrosage renforcer l'clairage adapter les sentiers

    en vitant les marches

  • les cahiers de lautonomie 19

    Titre rubrique

    Mme Bernadette Theis,charge de direction de la Maisonde Soins et du Centre Psycho-Griatrique de Steinfort: Je pensequil tait trs important pourcette dame de frquenter leCentre de Jour au moins une foispar semaine et elle a fait ce choix,mme si elle ne bnficie pas delAssurance Dpendance.

    Ayant fait plusieurs chutes domi-cile, elle a besoin de conseils entous genres: matriel de prven-tion et dadaptation du domicilepar exemple.

    Mais aussi, elle peut partager sesexpriences, bonnes et moinsbonnes, avec dautres personneset soignants et se rendre compte

    quelle nest pas la seule vivrecertains moments difficiles.

    Le challenge quelle sest fix estde rester le plus autonome, leplus longtemps possible et, cestentoure de nous tous, quelletravaille latteinte de cet objec-tif.

    Le personnel administratif

    Les rseaux d'aides et de soinsne fonctionnent pas seulementavec des professionnels de san-t. Les salaris de l'administra-tion, de la comptabilit, de lalogistique et de l'accueil tl-phonique prestent des activitsessentielles la bonne organi-sation du rseau.

    Au bout du fil

    Les cahiers de l'autonomieJai 78 ans et je viens au Centre deJour de Steinfort chaque mercre-di. Je suis veuve et jhabite avecmon fils et sa famille. Jadore lamusique classique et surtout Bee-thoven, les concerts et les picesde thtre. Jadore Andr Rieu.

    Le cahier de lautonomie

    Je viens de recevoir un exemplai-re et il contient beaucoup deconseils. Par exemple, lorsque macanne tombe, je narrive plus laprendre, et jai vu quil y avait unepince pour viter de mabaisser.Je vais me renseigner.

    Larticle reprenant les conseils dela police ma interpell, elle donne

    beaucoup de recommandations,cest trs utile mais comment lesmettre en pratique?

    La lecture?

    Lorsque je ne comprends pas cer-tains mots, je vais lire la versiondans lautre langue. Cest bien utiledavoir ce cahier dans les deuxlangues. Les photos sont jolies.

    Les prochains articles?

    Vous devriez parler de la gestiondes biens, nous quand nous som-mes gs, cest une question laquelle nous pensons souvent.

    Et puis le conflit entre gnra-tions, et la solitude.

    Je souhaite aller au thtre maisquand on est seul, je pense quecest devenu pratiquement impos-sible de sy rendre.

  • Association

    20 les cahiers de lautonomie

    Pour un enfant, adolescent ouadulte polyhandicap, qui seradpendant de soins pendanttoute sa vie - avec une espran-ce de vie normale de presque 80ans - notre objectif principaldoit tre l'amlioration de saqualit de vie.

    Nous disposons du systmeconductif, (fond par le pdiatrehongrois Andrs Pet il y a plusde 60 ans) qui russit, par unapprentissage assidu et de lon-gue haleine, lui donner unecomprhension de son corps, decontrler autant que possibleses mouvements, d'apprendresi possible tenir assis, marcher,manger seul,... Cependant lapense fait de nous un trehumain; donc: apprendre sai-sir son entourage par les mains,puis par les sens: le voir, l'en-tendre; comprendre et structu-rer son entourage, exprimer ses

    dsirs, ses besoins, communi-quer,... sont des droits essentielsde l'homme.

    Nous essayons de trouver pources tres handicaps graves lesmoyens d'apprendre tout celet de participer activement lavie de leur entourage. Nous leurfournissons les moyens de com-prendre, nous dvelopponsautant que possible les moyensmoteurs dont ils disposent, sipossible abordons la lecture etl'criture par ordinateur.

    Peut-tre pourrez-vous com-prendre la joie d'un enfant de

    10 ans qui a russi pour la pre-mire fois dans sa vie, porterseul la cuillre la bouche;d'avoir compris ce que c'estqu'un jeu et de serrer son nou-nours dans les bras, le soulage-ment de pouvoir faire com-prendre qu'il a mal au ventre...ou le bonheur de participer auxftes, de savoir intervenir dans

    une discussion sur un match defoot qu'on a vu en famille,...sans pour autant savoir parler.

    Notre but est une qualit de viequi permet ces tres de vivrecomme nos autres enfants, ens'exprimant, avec leurs qualits,leur caractre, leurs ides,... participer la vie de tous lesjours, dpendants corporelle-ment, mais libres autant quepossible dans leurs ttes.

    Schrtt fir Schrtt:Pas aprs pas:apprendre comprendre

    Schrtt fir Schrtt asbl34, rue A. WeisL-7260 BereldangeTl: 33 27 [email protected]

  • les cahiers de lautonomie 21

    Je suis ne en 1939, j'ai 4 enfants.

    Je venais 4 fois par semaine auCentre de Jour de Steinfort; aujour-d'hui, je rside la maison de soinsde Steinfort. Toute notre jeunesse,nous avons circul en vlo, la voitu-re est apparue et j'ai moins roul envlo jusqu'au moment o mesenfants taient en ge d'en faire.

    J'ai redcouvert le plaisir de rouleren vlo l'anne dernire. Depuislors, avec Christine, nous faisonsrgulirement une promenademais je prfre aller l'extrieur.L'effet du vent est agrable maispour cela il faut pdaler beaucoup.

    Au dbut je me suis dit quel drled'engin mais je n'ai pas eu peurmme si le guidon est fixe.

    Votre impression: je suis toujoursheureuse de me retrouver sur unvlo et en scurit car je ne suispas seule.

    Christine, soignante:

    Comment dcrivez-vous ce vlo?Utilisez-vous le moteur?

    Ce genre de vlo doit tre utilisrgulirement pour que la person-ne ge qui est assise devant, avecle guidon fixe, prenne confiance etdpasse ses peurs pour profiter dece moment d'vasion elle doits'habituer au fait de ne pas condui-re le vlo... quand cela tourne, ellene peut pas tourner car c'est le soi-gnant qui est assis derrire quitournera. Il m'a fallu galement untemps pour l'apprivoiser et mesentir en confiance pour le propo-ser aux clients du Centre de Jour.

    Le moteur du vlo m'est trs utiledans les ctes: il me permet d'oserm'aventurer sur les pistes cyclablesde Steinfort.

    Quels sont les commentaires despersonnes aprs la ballade?

    Mr B. rigole et s'amuse en faisantdes sons de sonnette chaque foisque nous croisons quelqu'un. Mr F,pour lui rouler vlo est un relmoment d'aventure. Mme H. sou-rit et ds qu'elle me voit arriveravec le vlo, elle se lve et s'em-presse de venir vers moi chacunretrouve des sensations d'autre-fois et des souvenirs, des motionsrmergent.

    Quelle place a le vlo au CPG?

    Il prend beaucoup de place!, il estd'ailleurs rang prs de la rceptionde notre Centre de Jour.

    Quand je roule vlo dans lescouloirs du Centre de Jour, lesspectateurs sont attirs par cetengin, nous suivent des yeux(peut-tre veulent-ils aussi grim-per dessus?); des sourires se dessi-nent sur les visages, les souvenirsrefont surface, bref, il ne laissepersonne indiffrent.

    Mme Marie Jacoby Recking a ft ses 100 ans.Le personnel de lantenne d'aides et desoins d'Esch-sur-Alzette l'a invite pour ftercet vnement en prsence de sa fille et deson gendre. Bon anniversaire Madame!

    Antenne daide et de soins Doheem versuergt dEsch-sur-Alzette

    Le tricycle au CPG de Steinfort

    Au quotidien

  • Objectif Plein Emploi

    22 les cahiers de lautonomie

    A Steinsel cest le Flissege Fiis-schen, Mondorf ce sont les Wull-mais, Dudelange offre un Coup demain, Differdange, Niederkornet Oberkorn cest Jonk hlleftstnneg, Schieren et Colmar onappelle les erdwiermrecher, Dippach le Hexemeeschter inter-vient entre temps 51 communesdu Luxembourg peuvent comptersur les services de proximit durseau Objectif Plein Emploi. Ilsagit de quelques 200 personnesqui assistent les personnes partirde 60 ans et les personnes dpen-dantes quil sagisse de changerune ampoule, de tondre un mor-ceau de pelouse ou dune tombe arranger pour la Toussaint.Mme si ces petits travaux sontexcuts rapidement et correcte-ment, lobjectif mme de ce servi-ce est souvent dpass.

    Le rseau Objectif Plein Emploisest engag avec ses 30 centresdinitiative et de gestion (CIG)dans lconomie solidaire. Detelles activits qui couvrent ga-lement les services de proximit ne visent pas lobtention dunbnfice en excutant un maxi-mum de travail le plus rapidementpossible, mais leur but principalconsiste amliorer la qualit devie, la joie de vivre et lautonomiedes usagers. Pour cette raison lesrenards, souris et autres apprentissorciers dOPE aiment soccuperde jardins, remplacer des joints eteffectuer quelques petitesdmarches administratives, tous

    ces petits travaux peu compliquspour lesquels il est souvent si diffi-cile de trouver quelquun et quisont parfois trs compliqus sur-tout pour des personnes ges etayant besoin daide. Ils saventquils rendent un grand serviceaux utilisateurs et ne rechignentpas changer encore quelquesparoles avec eux une fois leurtche accomplie.

    Les collaborateurs du service deproximit sont souvent des per-sonnes qui vivent dans la mmecommune, sont connues etconnaissent la famille et lhistoiredes personnes concernes. Lavan-tage est quil ne faut pas faireconfiance un inconnu et lins-curit ou la mfiance sont minimi-ses ds le dbut.

    La plupart du temps, les collabo-rateurs sont actifs dans ces ser-vices de proximit pour une duredtermine et utilisent cette occa-sion pour tendre leur exprienceprofessionnelle et leurs connais-sances pratiques. Tous reoiventune formation solide pour lactivi-t quils exerceront mais peuventaussi suivre dautres cours. Il sagitl dun autre objet de lconomiesolidaire et donc du rseau Objec-tif Plein Emploi: offrir aux collabo-rateurs les meilleures chances pos-sibles dapprendre un mtier et dese perfectionner de manirecontinue pendant leur contrat detravail. Lutilisateur est double-ment bnficiaire : Il peut sat-

    tendre un travail professionneltout en sachant que chaque com-mande quil fait permettra auxpersonnes occupes dtendreleurs connaissances et savoir-faire.

    Les usagers sont absolumentravis de ces services. Cest le rsul-tat dune enqute effectue il y aquelque temps au niveau natio-nal avec 95% dusagers qui sedisaient trs satisfaits de ces ser-vices et 94 % des usagers qui onttrouv que leur qualit de vie entait amliore.

    Cette occasion sest aussi prtepour senqurir des besoins des uti-lisateurs, de sorte que les servicesofferts sont encore mieux adapts

    Un soutien au quotidien et bien plus encore

    Les services de proximit du rseau Objectif Plein Emploi

  • EISEN GUDDEN NOPERCIGR Wiltz Plus

    DERDWIERMERCHERCIGR Nordstad

    DE FLISSEGE FIISSCHENCIGR Steinsel-Lorentzweiler

    DWISSBEIENCIGL Walferdange

    DSEECHOMESCIGL Strassen

    HESPER GESCHIRKSCHTCIGL Hesperange

    DE RISERBNNER HANDKESSELCHENCIGL Roeserbann

    AEREN ATELIER AM PARKCIGL Bettembourg

    DEN APPESCHDNGSCHTCIGL Schifflange

    KLENG AARBECHT CIGL Kayl

    DEN DIDDELENGER COUP DE MAINCIGL Dudelange

    DWULLMAISCIGR Kanton Rimech

    DEN HEXEMEESCHTERCIGR Direga

    DE MAACHER ATELIERCIGR Canton de Grevenmacher

    SYRDALLER ATELIERCIGR Syrdall

    DEN ATELIERCIGR Canton de Grevenmacher

    KNIWWELKSCHTCIGL Steinfort

    DSEECHOMESCIGL Kopstal

    NO BEI IECHCIGL Clemency

    DGESCHIRKSCHTCIGL Ptange

    JONK HLLEFT STNNEGCIGL Differdange

    FIR IECH DOCIGL Rumelange

    DEN HANDKESSELCHENCIGL Esch-sur-Alzette

    DE KLENGEN ATELIERCIGL Sanem

    HLLEF AM ALLDAGCIGL Mondercange

    DE KERJENGER PASSE-PARTOUTCIGL Kerjeng

    les cahiers de lautonomie 23

    aux besoins des personnes partirde 60 ans dpendantes.

    Les Geschirkschten, Appschdngschter, Ateliers et Handkesselcheressaient toujours dtre une aiderelle pour ces personnes.

    Usagers SP Grevenmacher

    J'ai 79 ans et il existe de nombreuxtravaux que je ne peux plus effectuermoi-mme. Aidez aussi les autres per-sonnes qui sont dans la mme situationque moi.

    Cela me plat que l'on recherche ici demanire interdisciplinaire et crativedes solutions. Avec mes compliments.Merci.

    Usagers Geschirkscht - Ptange

    Quand on arrive un certain ge etque la force et la sant diminuent, onne peut plus faire soi-mme les travauxde la maison. Grce la Geschirkscht,nous et d'autres personnes ges, nouspouvons rester dans nos quatre murs.Nous profitons de ce soutien depuisbientt dix ans et en sommes pleine-ment satisfaits. Le secrtariat, les chefset les gens du terrain sont trs gentilset serviables. Voil pourquoi noustenons les remercier de tout cur.

    Usager Jonk hlleft stnnegDifferdange

    Le CIGL Differdange est une bonnechose pour les personnes ges. Lesentreprises ne se dplacent malheu-reusement pas pour des petits travauxde bricolage. C'est pourquoi noussommes heureux de pouvoir faireappel au service de proximit. Sans leCIGL, nous ne saurions que faire!

    Usagers Riserbnner Handkesselchen - Roeserbann

    Les garons du Riserbnner Hand-kesselchen sont toujours aimables etserviables. Je fais appel leurs servicesdepuis trois ou quatre ans pour les tra-vaux que je ne peux plus raliser moi-mme dans et autour de la maison.

    Certains travaux sont trop difficilespour les gens qui ont atteint la soixan-taine. Les personnes plus ges ontsouvent besoin de l'aide offerte par leservice de proximit. Ce serait unebonne ide d'tendre ce service d'autres localits ou d'inviter d'autrescommunes le proposer.

    Depuis ses dbuts, j'appelle leRiserbnner Handkesselchen poureffectuer de petits travaux. La dcisionde faire appel au service de proximitest venue pour soulager ma maladie.Les services rendus ont t excellents,je suis plus que satisfaite.

    Message de

    M. Binsfeld et M. Biever,

    administrateurs dlgus Objectif Plein Emploi

    Des informations au sujetdes services de proximitdu rseau Objectif PleinEmploi sont disponiblesau numro 53 04 45 0,sur la page webwww.cig.lu,ou par courrier lectronique :

    [email protected]

  • Croix-Rouge

    24 les cahiers de lautonomie

    En juin 1859, lors de labataille de Solferino,un citoyen suisse,Henri Dunant, improvi-se des secours aux sol-dats des deux camps,sans discrimination,avec l'aide des popula-tions locales. L'ide dela Croix-Rouge est ne.Aujourd'hui, prsentdans 186 pays, le Mou-vement internationalde la Croix-Rouge etdu Croissant-Rouge estla premire organisa-tion humanitaire dumonde avec 97 mil-lions d'hommes et defemmes bnvoles etsalaris.

    Son histoireLa Croix-Rouge luxembour-geoise voit le jour en 1914pour porter secours aux blesssde guerre. En 1923, elle largitson champ d'action pour luttercontre les flaux sociaux etagir en faveur de l'hygine etde la prvoyance sanitaire.Aprs 1945, la Croix-Rougeluxembourgeoise met en placeune structure administrative etadapte ses activits aux exi-gences de l'poque.

    Ses valeurs

    7 principes fondamentaux sontau cur de son action: Huma-nit, Volontariat, Impartiali-t, Neutralit, Indpendance,Unit et Universalit. En s'ap-puyant sur ces valeurs, la Croix-Rouge vise amliorer lesconditions d'existence des plusvulnrables en mobilisant lepouvoir de l'Humanit.

    Son action aujourd'huiPrs d'une trentaine de ses ser-vices apportent au quotidiensoin et assistance aux plusvulnrables, au Luxembourgcomme l'tranger, dans lesdomaines de la sant, dusocial, de la jeunesse et del'humanitaire.

    Acteur social majeur au Luxem-bourg, la Croix-Rouge apporteaux personnes dans le besoinun service social de proximitet des aides matrielles et ali-mentaires. Elle mne desactions de solidarit en faveurdes personnes ges isoles etdes parents ayant perdu leurenfant. Elle soutient les per-sonnes vivant avec le sida, fait

    de la prvention sur les mala-dies sexuellement transmis-sibles, tient disposition dessexworkers un dispensaire,accueille et accompagne lesmigrants et rfugis.

    Activit nationale vitale desant, le service du sang de laCroix-Rouge garantit l'approvi-sionnement des cliniques ethpitaux du pays. La Croix-Rouge intervient dans la phasedite de post-hospitalisation enprparant les personnes leurretour domicile dans soncentre national de convalescen-ce Colpach et en proposantdes aides et soins via son serviceDoheem Versuergt aux per-sonnes ges et dpendantes.Depuis aot 2008, un CIPA agalement t ouvert Jun-glinster. La Croix-Rouge propo-se enfin un service ambulancieret organise des formations depremiers secours.

    Les activits en faveur desjeunes sont nombreuses, l'image des maisons des jeuneset des colonies de vacances, etdynamises par la Croix-Rougede la Jeunesse. La Croix-Rougeapporte galement un soutien

    La Croix-Rouge luxembourgeoise

  • les cahiers de lautonomie 25

    aux familles via ses centres d'ac-cueil, ses foyers de jour et mai-sons relais mais galement sesservices socio-familiaux (adop-tion, placement familial et aideaux familles en crise) et thra-peutiques.

    Sur le plan international, laCroix-Rouge apporte une aidehumanitaire d'urgence impor-tante et met en place de plusen plus de projets de dvelop-pement.

    La Croix-Rouge luxembourgeoi-se s'efforce de suivre l'volution

    de la socit et des conditionsd'existence de ses populationsles plus vulnrables afin derpondre au mieux leursbesoins. Le soutien du grandpublic est le garant de son auto-nomie d'action et de sa ractivi-t face aux dfis humanitairesactuels et venir.

    Pour plus d'informations oupour soutenir son action:www.croix-rouge.lu,[email protected] ou 450202-1

    directeur gnral de la Croix-Rouge luxembourgeoise

    Message de M. Jacques Hansen

    26%

    11% 16%

    47%

    SocialSantJeunesseHumanitaire

    Rpartition des activits de la Croix-Rouge en 2007

    Its easier to leaseplan

    www.leaseplan.lu

    De g. d.: Michel Simonis, directeur de Doheem Versuergt, Jacques Hansen, directeur gnral et Marc Crochet, directeur des oprations.

  • Psychologue

    26 les cahiers de lautonomie

    Enfants, parents, une question de rles...

    Ma premire rflexion lors-quon ma demand de rdigercet article a t de minterrogersur la porte et le sens de cettephrase... Enfants, parents, maispourquoi pas aussi frres,surs, pouses, poux, beau-fils, brus... Autant de rles quenous sommes amens jouerdans la vie de tous les joursauprs des personnes qui nousentourent... Et puis un jour,quand survient la dpendancedun membre de notre famille,se pose la question dun nou-veau rle tenir, celui daidantinformel, auquel nous navonspas forcment t prpars... Etpar la mme occasion, la mani-re avec laquelle grer et int-grer ce nouveau rle tout en seprservant et en permettant la famille de conserver un cer-tain quilibre...

    Aidant informel: comme un funambule sur une corde raide...

    Et voici donc quun jour, unmembre de la famille se retrou-ve catapult en aidant informel.Cest une situation totalementindite. Il se retrouve sur unesorte de corde raide, dquilibreplus ou moins stable quil sef-force de grer au mieux... Il luifaut apprendre jouer lquili-briste... Et cela, il lapprend avecle temps, lexprience, la patien-ce et le soutien des proches oudes professionnels. Cest un tra-

    vail norme, 24 heures sur 24,qui nest pas forcment facile....En effet, il nest pas videntdaccompagner et de prodiguerdes soins une personne de safamille tout en ne se perdantpas dans un rle de soignant.Lquilibre se situe ce niveau:entre soins corporels et amour,entre comptences techniqueset affection ou attention, entrele fait de tenir un rle de soi-gnant et de rester un reprefamilial ou affectif pour la per-sonne soigne...

    Les rles familiaux, des repres pour tous...

    Les rles familiaux sont desrepres pour tous les membresde la famille. Ils contribuent lquilibre de tous. Les occulter,cest fragiliser tout le systme

    familial. La personne dpen-dante continue avoir besoinde lamour, de lattention et delaffection de ses proches mmesils lui dispensent des soins. Ellea besoin de conserver les rlesquelle a jous, mais aussi sesdroits familiaux comme trereconnue comme membre part entire, exprimer un avisfavorable ou dfavorable, parti-ciper aux dcisions la concer-nant... Elle reste galement res-ponsable. Il en est de mmepour les aidants informels, quiont besoin de se ressourcerauprs des membres de leurfamille, et pour qui il est gale-ment important de continuer vivre des moments de partage,de connivence et dchangeavec la personne dpendante,vcus allant bien au-del dessoins prodigus...

    Les enfants ne deviennent pasles parents de leurs parents

  • les cahiers de lautonomie 27

    S'armer au mieux pour faire face...

    Alors, laidant informel et safamille vont puiser dans les res-sources matrielles et psycho-logiques leur disposition, toutce qui pourra les aider conser-ver cet quilibre: organisationpratique, soutien de proches,repres culturels, valeurs, asso-ciations,... Et pourquoi pas alorsle rseau daide et de soins?...La dmarche peut faire peurdans un premier temps. Eneffet, il sagit de faire rentrerdes personnes extrieures lafamille dans son propre foyer.Les questions que les membresde la famille peuvent se posersont les suivantes: et si fairerentrer ces professionnels signi-fiait que nous ne sommes pascapables de nous occuper denotre parent? Ou pire encore,que nous ne laimons pasassez!?... Que nous ne voulonspas nous en occuper!?... Cespeurs sont bien prsentes et ontleurs raisons qui sont respec-tables... Alors, peut-tre devient-il bnfique de regarder la situa-tion sous un autre angle...

    Le rseau d'aide et de soins:une perche pour garder l'quilibre?

    Et si le rseau daide et de soinspouvait venir soutenir lqui-libre de la famille? Et sil deve-nait notre perche, nous,membres de la famille, quisommes devenus des quili-bristes? Et si le fait de dlguerun accompagnement nous per-mettait nous, aidants infor-mels, dtre un peu plus prsentcomme pouse, poux, fille oufils et de ne pas devenir leparent de nos propres parents,ou le parent de notre propreconjoint? Et si le fait de profiterdune garde domicile nouspermettait de souffler un peu,pour ne pas nous puiser etpour pouvoir nous rendre dispo-nible pour dautres choses quisont importantes notre qui-libre et celui de notre proprefamille... Et si transfrer un peude cette charge psychologiqueou motionnelle que nous por-tons comme aidant informel oucomme personne soigne, nouspermettait de vivre sans noussentir toujours sous pression,nous, qui ne sommes que desfemmes ou des hommes qui ten-tons de faire de notre mieux...

    Se donner le droit d'exiger une perche adapte notre parcours...

    En tant que membre dunefamille, nous avons tous une

    histoire personnelle, familiale,des ressources, des convictions,des valeurs... Cela nous rendunique comme famille etcomme personne.

    Et quand survient la dpendan-ce, nous pouvons nous donnerle droit de demander une aidepersonnalise des profession-nels, une aide adapte auxbesoins spcifiques de notrefamille. Chacun, personne soi-gne ou aidant informel, nouspouvons nous donner ce droitde nous exprimer vraiment, dechercher tre entendu dansnotre requte, de demander oude refuser une aide, de deman-der une adaptation une aidedj propose, un conseil, derevoir son avis,... Tout cela pournous permettre de continuer vivre nos rles au sein de notrefamille et de continuer conser-ver notre quilibre familial,...

    Continuer avancer...

    La vie continue et le temps aide-ra chacun trouver de nou-veaux repres. Les anciensrepres nauront pas disparus etserviront encore dassise lquilibre de la famille qui auravolu dans ses rles notam-ment... Un nouvel quilibresinstallera... Il ne tient qunous de vouloir nous donner lesmoyens de trouver un nouvelquilibre, entre soins dispensset amour, dans ce parcoursindit que la vie nous rserve...

    psychologueHelp - Doheem versuergt

    Message de Christine Buttol

  • Bnvolat

    28 les cahiers de lautonomie

    Depuis combien de tempsrecevez-vous la visite d'unbnvole?

    Franois Bernard: Une bonneanne...

    Comment s'est droule votrepremire rencontre avec lebnvole?

    Franois Bernard: C'tait Afri-ca, et elle tait tout de suite l'aise... Moi, j'tais dans un tataprs la mort de ma femme...

    C'est elle qui m'a mis tout desuite sur le bon chemin... On aparl de ci, de l. On a parl unpeu de ma femme, on a regar-d des photos... C'est toute unevie qui est passe comme celapar les photos... Comme cela,c'tait bien...

    Avant qu'Africa ne parte l'tranger, comment sepassaient les visites?

    Franois Bernard: Elle est venuergulirement,... tous les mer-

    credis. Elle est reste deuxheures... Alors, on a pris unetasse de caf... J'avais pris aussiune fois une crme... Elle avaitdit que c'tait une crme anda-louse, mais ici, c'est une crmebrle... Alors, on a fait une foiscela... On a parl ensemble de lamusique... On a parl ensembled'une connaissance: la princessede Cro... Nous avions t va-cus dans un chteau en Sane-et-Loire en 1940, c'est l que

    Un souvenir inoubliable...Un jour, elle m'a dit: Ecoutez, pour moi, Haydn, c'est un de mescompositeurs prfrs!... Je lui ai dit, moi, que je ne connaissaispas Haydn... Et alors, elle a apport un disque,... il y en a quatre,...et elle a chant... (En riant) Elle a chant un passage,... et vrai-ment!... Et quand j'ai pens elle maintenant, j'ai repass cepassage l, comme souvenir... C'est ainsi qu'on a cout un petitpeu de la musique ensemble... (En riant) Et c'tait a... Elle avait mis la musique, et aprs, je me suis dit: Qu'est ce quevont penser les voisins?!.... Elle avait mis la musique assez fortet elle a chant avec!

    Entretien avec

    Monsieur Franois Bernard,de Bridel

    Visites d'Africa et de Danielle,toutes deux bnvoles au service:

    Eng Hand fir di Krank

  • les cahiers de lautonomie 29

    nous l'avions rencontre... Elleavait septante ans l'poque...Alors, Africa a trouv surGoogle le chteau o noustions en 1940... (En riant) Elles'est donne de la peine... Jecrois que j'ai encore les photosici... (Monsieur Bernard chercheles photos dans ses documents,les montre et les explique).Alors, on s'est entretenu decela, on a parl de a... Ensuite,on a parl de musique...

    Y a-t-il d'autres activits que vous avez fait avec les bnvoles?

    Franois Bernard: Une fois, noussommes alls promener quandil a fait beau, ici, au cimeti-re,... parce que c'est un trsbeau cimetire dans le parc,...et dj du temps de ma femme,

    Franois Bernard: Cela m'ap-porte que je ne suis pas seul,d'accord,... Mais en plus, tousces petits trucs l: la musique,ces conversations. a, ce sontdes choses qui re-viennent,...qu'on a vcues quand on taitplus jeunes... et c'est ainsi qu'ontrouve quelqu'un qui parler...

    Les choses simplesqui font plaisir...Une petite carte reue duSngal, avec du sable color, reprsentant unemaman qui porte son bbsur le dos, qui trne sur l'appui de chemine.

    Une drle de concidence...Alors, il y a une autre dame, qui est aussi gentille et quil'a remplace... On a vu qu'on est n le mme jour, maispas la mme anne... (en riant) et alors elle m'a invit aller manger pour l'anniversaire !

    PsychologueFormatrice et superviseuse des bnvoles du service Eng Hand fir di Krank

    Message de Christine Buttol

    souvent, je suis all tout seull... Seul, je n'aime pas y aller,car souvent mes jambes ne mar-chent pas...

    Qu'est-ce que cela vousapporte de recevoir la visite d'un bnvole?

    Franois Bernard: Cela m'ap-porte beaucoup,... comme jesuis tout le temps tout seul...C'est important... Je trouveque ce n'est mme pas assez...Elles restent deux heures l...Mais on comprend que lesbnvoles ont aussi des choses faire, comme Africa qui estpartie au Sngal...

    Vous dites que cela vousapporte beaucoup et que c'estimportant... Est-ce que vousvous sentez moins seul?

  • CHEM

    30 les cahiers de lautonomie

    Le Centre Hospitalier Emile May-risch (ci-aprs CHEM) est n dedeux processus de fusion conscu-tifs qu'a traverss l'Hpital de laVille d'Esch-sur-Alzette (ci-aprsHVEA), d'abord en 2004 avecl'Hpital de Dudelange et, le 1erjanvier dernier avec l'Hpital Prin-cesse Marie-Astrid de Niederkorn(ci-aprs HPMA).

    Suite la premire fusion de deuxstructures hospitalires du sud dupays, une dmarche de rapproche-ment entre l'HPMA et le CHEM adbut fin 2005. Les travaux et lesefforts raliss par le Comit depilotage charg de la gestion duprojet, ont men le 12 mars 2007 un accord de collaboration, puis la signature officielle de la conven-tion de fusion en date du 17dcembre 2007. La mise en com-mun des ressources disponibles auxtrois tablissements, a permis decrer un centre mdical de 640 litsqui runit 200 mdecins agrs et1700 salaris. C'est ainsi que leCHEM devient un des plus impor-tants employeurs de la rgion Suddu Luxembourg.

    L'organisme gestionnaire du Cen-tre Hospitalier Emile Mayrisch est laCommission administrative. En tantqu'organe suprme de dcision,elle peut dlguer son pouvoir entout ou partie la direction del'tablissement. Elle est investie despouvoirs les plus tendus pour lagestion et l'exploitation du CHEM.

    La Commission administrative, quisige en principe une fois par mois,se compose de 14 membres.

    La composition habituelle est lar-gie par des reprsentants duConseil mdical et des reprsen-tants de la dlgation du person-nel, qui assistent aux runions avecvoix consultative.

    La gestion journalire du CHEMest assure par le Conseil dedirection, qui se compose desmembres suivants:

    Directeur gnral:Dr Michel NATHANDirectrice administrative:Madame Pascale ARENDDirecteur mdicalDr Claude BIRGENDirecteur des finances:Monsieur Jos BOHNERTDirecteur des soins:Monsieur Serge HAAGDirecteur technique:Monsieur Henri HINTERSCHEIDDirecteur des ressourceshumaines:Monsieur Luc GINDT

    Le projet mdical incluant la sur-spcialisation dans diffrentsdomaines reprsente le noyaucentral du nouveau Centre Hospi-talier fusionn. Dans l'labora-tion de ce projet, la directiongnrale et le conseil de direction

    jouent un rle moteur, en colla-boration avec le conseil mdicalet avec les autres responsables del'hpital.

    Les axes principaux court terme:

    La stabilisation de l'activitmdicale sur les trois sites.

    Actuellement, le site d'Esch-sur-Alzette assure la couverture de lapopulation en termes de mdeci-ne aigu et de chirurgie lourde. Lesite de Dudelange est ddi larducation griatrique et larducation neuro-vasculaire, demme qu'il assure la couverture debase de la population locale. Sur lesite de Niederkorn, nous assuronsla prise en charge de patients pr-sentant des pathologies mdicalesou chirurgicales diverses, tout enoffrant la population locale desservices de proximit tant en hos-pitalisation traditionnelle qu'enconsultation ou traitement d'ur-gence et ambulatoire.

    L'intgration de l'ensembledu personnel en une seulequipe

    La prise de contact entre employsdes diffrents sites, travaillant dansdes secteurs ou services identiques,

    Le processus de fusion entre le CHEM et lHPMA

    Rgion hospitalire du sud

  • les cahiers de lautonomie 31

    a t le premier pas en vue de sou-der les quipes. Les premierschanges sur l'organisation, lesprocdures et les standards appli-qus n'ont reprsent que le dbutd'un processus assez complexe demise en commun des mthodes detravail et des standards appliqus.Diffrents groupes de travail, com-poss de collaborateurs du CHEMet de l'HPMA, ont men des pro-jets d'intgration oprationnelle.

    La mise en place d'un mana-gement des risques et de laqualit

    La mise en application d'un instru-ment informatique pour identifierles sources de risques potentielsreprsente une de nos priorits.L'identification prcoce des sourcesde risques potentiels vise aug-menter la scurit de nos patients,et nous permet d'optimiser les pro-cessus de prise en charge de nospatients.

    Les dclarations sont transmises une quipe d'valuation de l'hpi-tal pour permettre une analysedtaille de l'vnement. Cettequipe propose des mesuresd'amlioration qui sont mises enuvre sous la responsabilit de

    personnes de rfrence par dpar-tement. Le personnel et les mde-cins sont rgulirement informssur les travaux en cours.

    Projets de modernisation

    En ce qui concerne l'tat des infra-structures, des travaux de moderni-sation sont en cours au niveau destrois sites afin d'augmenter la scu-rit et le confort des patients. Ils'agit principalement de travauxde mise en scurit du btiment,d'une mise niveau technique etde cration de locaux supplmen-taires. En 2010, un nouveau bti-ment, actuellement en construc-tion, est destin intgrer unenouvelle urgence, la policliniquechirurgicale, ainsi qu'un espaced'accueil moderne et adapt auxbesoins actuels.

    Organisation moyen et long terme

    Actuellement les dcideurs duCHEM travaillent sur l'laborationde concepts pour le futur. La dfini-tion des missions et des spcialisa-tions pour chaque site du complexehospitalier reprsentent un objectifmajeur pour l'anne 2008. Lespistes de rflexion plus concrtesqu'on peut retenir dj aujourd'huisont les suivantes: Le site de Dudelange aura une

    vocation d'tablissement spcia-lis en griatrie, en grontologieet en valuation neurologique.

    En ce qui concerne le site de Niederkorn, la cration d'uncentre de mdecine aigu hyper-spcialis en endoproth-tique reprsente une piste derflexion assez probable.

    Au niveau du site d'Esch-sur-Alzette il est prvu de centraliserla maternit, le service desurgences ainsi que la chirurgielourde qui requiert de la ranimation

    Les trois sites garderont un service de policlinique afin derpondre aux soins mdicaux de base de la population.

    Il est vident qu'en cours d'volu-tion des projets et en cas de prisede dcisions importantes, les res-ponsables du CHEM s'engagentdans l'information permanentedu public.

    En tout tat de cause, tous nosefforts visent couvrir au mieux lesbesoins sanitaires actuels et assu-rer une mission de sant publiquetout en ralisant une plus-value enefficience qualitative et cono-mique dans le cadre d'une prise encharge globale des patients.

    Dr Michel NathanDirecteur gnral

    Directeur gnral du Centre Hospitalier Emile Mayrisch (CHEM)

    Message du Dr Michel Nathan

  • CHEM

    32 les cahiers de lautonomie

    Continuit des soins palliatifs:

    pour qui ?

    comment ?

    pourquoi ?

    Je suis hospitalis en Unit deSoins Palliatifs, mais je veuxrentrer domicile pour passerle temps qui me reste chezmoi, dans mon milieu connu etentour de ma famille.

    Est-ce possible? Qui va s'oc-cuper de mes soins? Qui vam'couter? Qui va soutenir mafamille? Est-ce que mon mde-cin traitant sera au courant demon traitement palliatif? Est-ce que je peux avoir le mat-riel et les mdicaments dontj'aurai besoin? Est-ce que lesinfirmires du rseau sont aussicomptentes que celles de l'h-pital? Est-ce qu'ils communi-quent entre eux?

    Pour rpondre ces questions,mais surtout pour garantir laqualit de la prise en chargepalliative, le CHEM ainsi queles deux grands rseaux d'aideet de soins, HELP et SHD, ontdcid de s'investir dans unprojet commun pour garantirla continuit des soins pallia-tifs pour la rgion sud duGrand-Duch.

    Les soignants des trois parte-naires ont particip des forma-tions communes, un dpliantd'informations destin aux pa-

    tients et leurs familles a tlabor.

    Mais ce partenariat trouve saforce surtout dans les runionshebdomadaires qui runissentdes soignants pour renforcerl'accompagnement des patientsqu'ils suivent ensemble. Ainsitous sont au courant de l'volu-tion et la liaison entre l'hpitalet le domicile se fait de faonoptimale.

    Avant d'envisager la sortie del'hpital, le mdecin, le pa-tient, sa famille et les soignantsauront labor des modalitsde cette sortie, de l'organisa-tion pour disposer du matrielde soins et des mdicamentsncessaires. Le patient sauraque les soignants intra- et extra-hospitaliers se connaissent, tra-vaillent en troite collabora-tion, ce qui augmentera saconfiance et lui procurera unsentiment de scurit nonngligeable pour envisagersereinement son retour domicile. En cas de besoin, unmembre de l'quipe mobile ensoins palliatifs (EMSP) du CHEMpourra mme accompagnerl'quipe du domicile pour sou-tenir le malade et/ou sa famille.

    Lorsque la question d'uneventuelle rhospitalisation vase poser, les mmes mca-nismes fonctionneront dansl'autre sens, car la communica-tion entre les diffrents inter-venants ne s'est jamais arrte.Ainsi les hospitalisations en

    catastrophe seront vites, etle transfert d'un lieu de soinvers un autre se fera sans peuret sans stress.

    Monsieur T.Suite l'initiative de l'quipeHELP, l'pouse de M. T. ainsiqu'un autre membre de safamille sont venus l'hpitalpour s'informer sur les modali-ts de la prise en charge ensoins palliatifs. Mais Mme nevoulait pas informer son marisur la gravit de sa maladie etdonc le mot palliatif tait interdit . Elle a eu toutes lesinformations ncessaires et il at convenu qu'elle pourraitappeler tout moment si elleavait besoin de l'quipe.

    Deux mois plus tard, Mmeappelle d'abord l'quipe dessoins domicile pour une priseen charge de son mari, qui serend compte tout de suite queM. T. est arriv en phase termi-nale, le rseau appelle l'EMSP

    un projet CHEM - HELP - SHD

    Continuit des soins palliatifs

    MDICAMENTSDOMICILE

    PARTENARIATMAT RIEL

    L I AISONCONFIANCE

    SCURITSO I GNANTS

    HPIT ALM DECIN

  • les cahiers de lautonomie 33

    qui arrive rapidement etensemble, ils font le point dela situation avec la famille.Comme il est clair que lepatient souffre d'importantesdouleurs, le mdecin traitantest contact, fait une ordon-nance pour adapter le traite-ment et le malade est soulagrapidement de ses douleurs.

    Ainsi la famille a pu voir concr-tement ce qu'on lui avait pro-pos deux mois auparavant etelle a pu apprcier la collabo-ration efficace entre les deuxpartenaires.

    Le patient, quant lui, a pudcder calmement chez lui,entour de l'affection des sienscomme il l'a toujours souhait.

    Monsieur R.M. R. tait hospitalis pour unproblme d'occlusion, mais dsi-rait absolument rentrer la mai-son. La responsable de l'quipede soins palliatifs du domicile luia rendu visite l'hpital etensemble avec l'quipe hospita-lire et Mme M., la compagnede M. R. ils ont fait le point de lasituation et le patient pu ren-trer chez lui. Assez vite, il a com-menc souffrir de douleursimportantes, mais suite auxexcellents contacts entre mde-cin, EMSP et l'quipe HELP, letraitement antalgique a chaquefois pu tre adapt rapidement.Vu la complexit de sa patholo-gie M. R a d tre hospitalis plusieurs reprises pour de courtssjours, mais nouveau rentr

    chez lui il a pu faire des excur-sions avec sa compagne, allervoir sa famille en France, fterl'anniversaire de son petit-fils la maison, bref jouir d'unebonne qualit de vie malgr sontat de sant prcaire.

    Malheureusement sa maladies'est aggrave brusquementncessitant une nouvelle hos-pitalisation pendant laquelle ilest dcd.

    ConclusionLa continuit des soins, le dia-logue permanent entre tous lesacteurs, le climat de confianceet le professionnalisme sont lespiliers essentiels de l'organisa-tion des soins palliatifs tant enmilieu hospitalier qu' domicile.

    EMSP: quipe mobile de soinspalliatifs: soignants de l'hpitalqui font des visites domicile,sur demande du rseau

    CHEM: Centre Hospitalier EmileMayrisch

    SHD: Stftung Hllef Doheem

    Message de Mme Simone Majerus,infirmire spcialise en soins palliatifs, Doheem versuergt

    et de M. Christian Schmitz,responsable soins palliatifs,

    CHEM

    Coloplast Belgium NV/SA,Humaniteitslaan 65, 1601 Ruisbroek,Tl. 02/334.35.35, Fax 02/334.35.36,numro gratuit pour les utilisateurs: [email protected], www.coloplast.be

    Ne laissez pas lincontinence urinairevous gcher la vie !

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    Conveen Optima

  • CHEM

    34 les cahiers de lautonomie

    C'est dans un contexte socio-cono-mique appuy par une fusion, quela Direction Gnrale du CentreHospitalier Emile Mayrisch (CHEM)dveloppe un ple d'activit centrsur la prise en charge spcifique dela personne ge sur le site deDudelange.

    Les services de soins prsents sur sesite sont:

    le service de revalidationneuro-vasculaire (rducationaprs un accident vasculairecrbral (AVC),

    le service de griatrie aigu(prise en charge de patientsgs prsentant plusieurspathologies),

    le service de rducation gria-trique (rducation aprs untraumatisme ou interventionorthopdique).

    Leur objectif prioritaire est d'obte-nir le retour du patient dans sonmilieu social prcdent dans desconditions de scurit et de qualitde vie souhaites satisfaisantes parla personne ge et son entourage.

    Pour parvenir cet engagement,un partenariat est envisag pouraccompagner le patient et safamille ds son admission dans lesservices de soins et ce jusqu' sasortie dfinitive.

    Une ncessit: crer desliens entre les acteurs

    Ainsi, ces units de soins spcifiquescollaborent avec les diffrentesstructures de sant ou autres, intra-et extra-hospitalires afin de ga-rantir la continuit des Soins.

    Effectivement, conformment no-tre politique des Soins o sont

    dcrites les valeurs partages par lessoignants travaillant au CHEM, laqualit de la prise en charge inclutentre autre les notions fondamen-tales de continuit et de prise encharge globale.

    Cela signifie que la continuitdbute au moment de l'admission l'hpital et peut s'tendre jus-qu' la phase de post-hospitalisa-tion. Si un patient est dj pris encharge par une structure d'aides domiciles, l'unit de soins qui ra-lise l'admission la contacte pourun change d'informations afind'viter au patient de subir denombreuses questions sur ceshabitudes de vie et ses besoins enressources quotidiens.

    C'est pourquoi, il est ncessaire demettre en uvre des filires desoins (processus) avec les parte-naires de soins. Ce partenariat estrenforc par la mise en place demodalits pratiques de transfert(fiche de liaison) et la mise enplace de runion interdisciplinaireayant pour mission l'analyse multi-factorielle (lie la pathologie, l'environnement familial, social,de la situation clinique du patient)ainsi que l'laboration du pro-gramme de soins adapt sesbesoins.

    Des entretiens, avec la famille etle patient, sont mens au pra-lable par des professionnels desant comme l'assistante sociale.Ils vont nous permettre de respec-ter si possible leurs choix et leuravis afin de les accompagner aumieux dans cette situation nouvel-le grer.

    Ainsi, pour tablir un tel program-me de soins, les quipes organi-sent des runions de synthse plu-ridisciplinaire staffs o sontdiscutes le cas clinique du patientafin de raliser le partage d'infor-mations, d'changer autour desactions de soins ncessaires entreprendre.

    Le plan global multidisciplinaire quiprend en compte l'ensemble desapproches professionnelles (infir-mier, aide soignant, ergothrapeu-te, kinsithrapeute, assistantesociale, ditticienne, orthophonis-te, neuropsychologue) associe leplan de soins et le programme th-rapeutique mdical.

    La participation d'un membre desrseaux de soins intervient ds lepremier staff afin de suivre l'volu-tion de la prise en charge au coursdu sjour hospitalier. Cela nouspermet galement d'organiserensemble le retour domicile demanire progressive en autorisantles sorties week-end en organi-sant la prparation des moyensncessaires et adquates la perted'autonomie (transformations delocaux, aides techniques)

    Un dfi: dfinir ensembledes filires de soins

    Une filire de soins est une formed'organisation structure dansl'approche de la maladie avecune succession de stades de prisesen charge visant orienter letrajet du patient pour unemeilleure qualit des soins, unemeilleure utilisation des quipe-ments et une prise en chargeinterdisciplinaire. L'organisationen filire favorise le suivi person-nalis du patient avec la ncessitde disposer d'un interlocuteurprfrentiel dans l'approche glo-bale du patient. Ainsi, cetteapproche particulire en filirede soins nous permet d'optimi-ser l'ensemble des offres de soinsluxembourgeoises proposes parles partenaires hospitaliers etextra hospitaliers.

    Cette troite collaboration, cemaillage permet de mettre enplace une cohrence et une conti-nuit des soins dans la prise en

    Mettre en place un processus dynamique favorable au patient et ses proches

  • Pour conclure, nous pou-vons dire que la participa-tion de chacun joue un rleessentiel dans la continuitdes soins.

    Toutes les attitudes doiventtre cohrentes et chaqueintervenant doit valoriser,fliciter la russite de la personne dans son activit.Il est important de solliciterles capacits restantes de lapersonne et de l'inciter etde la motiver faire cequ'elle est capable de faireque de faire sa placec'est nous aider nousrecentrer sur les ressources,le respect du choix et de ladcision du patient.

    C'est permettre la person-ne de restaurer, de retrou-ver le maximum de sonautonomie grce une sti-mulation et un maintiende ses aptitudes, par uneapproche pluridisciplinaireintra et extra hospitalire et multidimensionnelle.

    les cahiers de lautonomie 35

    charge dveloppe. Elle est trsenrichissante et occasionne sur-tout un bnfice rel pour lepatient. Le vritable dfi est d'as-surer la transmission des informa-tions sans rupture chaque chan-gement d'intervenant.

    Le rle de la filire cre est desoutenir les quipes en place pardiffrents moyens: runions inter-disciplinaires, infirmire de rf-rence l'hpital ou infirmire deliaison pour le rseau de soins domicile. Pour cela, les profession-nels de sant disposent de nom-breux outils qui leur permettentde