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Remerciements Emilio Belmonte. Accompagnés por el cielo de Carmen Amaya, Camarón de la Isla, Enrique Morente, Paco de Lucía Production Danza Molina S.L., Chaillot Théâtre national de la danse Collaboration INAEM Rocío Molina est artiste associée à Chaillot - Théâtre national de la danse Danse Rocío Molina Guitares Eduardo Trassierra Chant et basse électrique José Ángel Carmona Compás et percussions José Manuel Ramos “Oruco” Batterie, percussions et musique électronique Pablo Martín Jones Codirection artistique, chorégraphie, direction musicale Rocío Molina Codirection artistique, dramaturgie, mise en scène et création lumière Carlos Marquerie Composition de la musique originale Eduardo Trassierra Collaboration à la composition musicale José Ángel Carmona José Manuel Ramos “Oruco” Pablo Martín Jones Aide à la relation au sol Elena Córdoba Création costumes Cecilia Molano Réalisation costumes López de Santos Maty Rafael Solís Photographie Pablo Guidali Direction technique et lumières Antonio Serrano Son Javier Álvarez Régie plateau Reyes Pipio Assistanat de production Magdalena Escoriza Direction exécutive Loïc Bastos CAÍDA DEL CIELO ROCÍO MOLINA DURÉE DU SPECTACLE 1h30 sans entracte Spectacle visuel « In celebration of the woman I am and of the soul of the woman I am and of the central creature and its delight I sing for you. I dare to live. » - In celebration of my uterus – Anne Sexton Pour célébrer la femme que je suis / et l’âme de la femme que je suis / et la créature centrale et son plaisir / je chante pour toi. J’ose vivre. » - En célébration de mon utérus – Anne Sexton UNE FEMME Rocío Molina est une étoile andalouse, l’énergie féminine d’un flamenco pur et osé. Sur les traces de son aîné Israël Galván (au Grand T en 2012 avec El final de este estado de cosas, redux), Rocío Molina affirme ses pas de bailaora – danseuse flamenca – virtuose et intrépide en mêlant joyeusement au folklore la pop et le burlesque. Audacieuse et libre, la jeune femme a forgé son propre langage aux figures expressives, voire théâtrales. Elle ouvre le flamenco originel aux avant-gardes, associe la virtuosité technique, la recherche formelle et des inspirations pluridisciplinaires (cinéma, littérature, philosophie, peinture). Son intention n’est pas de révolutionner son art mais simplement de suivre son intuition d’interprète, sa personnalité : « Tout ça est naturel. Je ne fais que raconter ma propre vérité. En vieillissant, mon corps perdra des choses, en gagnera d’autres, mais l’important sera de toujours exprimer sa vérité. » UNE CÉLÉBRATION « Un jour, durant une séance de travail, j’ai vu Rocío danser dans un rapport différent avec la terre qu’elle touchait et j’ai eu la sensation que sa danse établissait un lien entre ses ovaires et la terre. » (extrait du journal de Carlos Marquerie, dramaturge, mars 2016). Rocío Molina puise là, dans cette relation entre ses entrailles et une énergie tellurique, la puissance de cette célébration du féminin. « Quelles figures emprunte la féminité dans nos représentations actuelles ? Quelles images nous faisons-nous de la femme ? » Au fil des portraits, femme puissante, sauvage, enfante, fragile, elle se dépouille des peaux qui l’enveloppent, elle mue pour revêtir tour à tour les parures les plus folles : princesse flamenca, torera sexy ou amazone guerrière. La pièce se construit par contrastes, entre un espace limpide, surface de projection de ce que nous forgeons comme figure féminine idéale dans notre société, et un espace caché où s’épanouissent les désirs les plus enfouis et les plus déraisonnables. La jeune femme danse avec ses tripes, avec cette ardeur intense, viscérale, la joie, la puissance, la liberté. Et la beauté de sa danse, pure et enragée, chargée du flux vital, du sang qui coule dans ses veines, n’est pas d’une blancheur immaculée : « Le paradis, l’Olympe, c’est bien, mais ils leur manquent la part du péché pour que ce soit la vraie vie. » dit-elle. TOMBÉE DU CIEL (CAÍDA DEL CIELO) Cette chorégraphie est la descente d’une femme depuis les cieux jusqu’à la terre, jusqu’aux tréfonds les plus intimes de sa chair : « Durant ce trajet, l’âme se brise et nous nous retrouvons immergés dans une mer dense et opaque, un paysage obscur plein de lucioles ». Une chute inspirée par celle de Virgile dans La Divine Comédie de Dante, par la Naissance de Vénus de Botticelli et par la poète féministe américaine Anne Sexton. Au-delà de toute limite, le mouvement se fraie un passage entre les contraires : entre la démesure et l’équilibre, le beau et le grotesque, le sobre et le voluptueux, l’orthodoxe et l’incorrect. « C’est l’urgence de la passion incarnée, incandescente, qui prend possession du corps et le fait bouger, le transporte, spasme après spasme, et l’emplit de rage et de beauté… » Ce lieu obscur n’est pas l’Enfer mais un lieu « éloigné de l’apparence des choses », une caverne irradiée par la lune, symbole du féminin, un lieu où rien n’est caché : « c’est le partage pur et simple de nos propres pensées quotidiennes, de nos propres fantasmes, même de ce qui nous fait rougir le plus ». Dans cette chute, on chante, on danse, on rit, on est vivant. FLAMENCO ÉLECTRISÉ Quatre excellents musiciens électrisent le flamenco sur un instrumentarium rock. Un percussionniste, un bassiste, un guitariste et un chanteur revisitent el cante, le chant de la tradition : riffs électriques, claquements de doigts et frappes de mains entraînent le corps dans d’autres sphères. Elle télescope les images triviales et sublimes, elle ose incruster à son zapateado précis, à ses frappés impeccables, des secousses de twerk et des digressions délirantes, jouant des codes du féminin et du masculin, de l’érotisation et de la séduction. Elle étire son flamenco sur le sol et le propage dans une horizontalité nouvelle, vers d’autres espaces de liberté, imprégnés de cette puissance physique qu’elle met en jeu, de cette spontanéité à la fois profonde et légère qu’elle déploie. ROCÍO MOLINA Chorégraphe et danseuse de flamenco originaire de Malaga, Rocío Molina commence à danser à 3 ans, ébauche ses premières chorégraphies à 7 ans et obtient son diplôme du Conservatoire royal de danse de Madrid – avec les félicitations du jury – à 17 ans. En 2006, à 22 ans, elle crée Entre paredes, première pièce suivie de onze créations qui chacune défriche de nouveaux chemins. Encensée par la presse, récompensée de nombreux prix, elle est notamment consacrée en 2010 du Premio Nacional de Danza (Prix national de danse) par le ministère de la Culture espagnol pour « son apport au renouvellement de l’art flamenco, sa capacité d’adaptation et sa puissance d’interprétation, qui lui permettent d’aborder librement et avec audace les registres les plus variés ». De renommée internationale, elle se produit dans les plus prestigieux théâtres et festivals, et collabore avec de grands noms du flamenco – le guitariste Paco de Lucia, les danseuses Carmen Amaya et María Pagés ou le danseur Israël Galván – et de la scène contemporaine. Depuis 2014, elle est artiste associée au Théâtre National de Chaillot – Paris, où elle crée en 2016 Caída del Cielo.

CAÍDA DEL CIELO - legrandt.fr · Remerciements Emilio Belmonte. Accompagnés por el cielo de Carmen Amaya, Camarón de la Isla, Enrique Morente, Paco de Lucía Production Danza Molina

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Remerciements Emilio Belmonte. Accompagnés por el cielo de Carmen Amaya, Camarón de la Isla, Enrique Morente, Paco de LucíaProduction Danza Molina S.L., Chaillot Théâtre national de la danse Collaboration INAEMRocío Molina est artiste associée à Chaillot - Théâtre national de la danse

DanseRocío Molina

Guitares Eduardo Trassierra

Chant et basse électriqueJosé Ángel Carmona

Compás et percussions José Manuel Ramos “Oruco”

Batterie, percussions et musique électronique Pablo Martín Jones

Codirection artistique, chorégraphie, direction musicaleRocío Molina

Codirection artistique, dramaturgie, mise en scène et création lumière Carlos Marquerie

Composition de la musique originale Eduardo Trassierra

Collaboration à la composition musicale José Ángel CarmonaJosé Manuel Ramos “Oruco”Pablo Martín Jones

Aide à la relation au sol Elena Córdoba

Création costumes Cecilia Molano

Réalisation costumesLópez de SantosMatyRafael Solís

PhotographiePablo Guidali

Direction technique et lumièresAntonio Serrano

SonJavier Álvarez

Régie plateauReyes Pipio

Assistanat de production Magdalena Escoriza

Direction exécutive Loïc Bastos

CAÍDA DEL CIELOROCÍO MOLINA

DURÉE DU SPECTACLE 1h30 sans entracte

Spectacle visuel « In celebration of the woman I am

and of the soul of the woman I am

and of the central creature and its delight

I sing for you. I dare to live. »

- In celebration of my uterus – Anne Sexton

Pour célébrer la femme que je suis / et l’âme de la femme que je suis / et la créature centrale et son plaisir / je chante pour toi. J’ose vivre. » - En célébration de mon utérus – Anne Sexton

UNE FEMME

Rocío Molina est une étoile andalouse, l’énergie

féminine d’un fl amenco pur et osé. Sur les

traces de son aîné Israël Galván (au Grand T

en 2012 avec El fi nal de este estado de

cosas, redux), Rocío Molina affi rme ses pas

de bailaora – danseuse fl amenca – virtuose

et intrépide en mêlant joyeusement au folklore

la pop et le burlesque. Audacieuse et libre, la

jeune femme a forgé son propre langage aux

fi gures expressives, voire théâtrales. Elle ouvre

le fl amenco originel aux avant-gardes, associe la

virtuosité technique, la recherche formelle et des

inspirations pluridisciplinaires (cinéma, littérature,

philosophie, peinture). Son intention n’est pas de

révolutionner son art mais simplement de suivre

son intuition d’interprète, sa personnalité : « Tout

ça est naturel. Je ne fais que raconter ma propre

vérité. En vieillissant, mon corps perdra des

choses, en gagnera d’autres, mais l’important sera

de toujours exprimer sa vérité. »

UNE CÉLÉBRATION

« Un jour, durant une séance de travail, j’ai vu Rocío

danser dans un rapport différent avec la terre

qu’elle touchait et j’ai eu la sensation que sa danse

établissait un lien entre ses ovaires et la terre. »

(extrait du journal de Carlos Marquerie, dramaturge,

mars 2016). Rocío Molina puise là, dans cette

relation entre ses entrailles et une énergie tellurique,

la puissance de cette célébration du féminin.

« Quelles fi gures emprunte la féminité dans nos

représentations actuelles ? Quelles images nous

faisons-nous de la femme ? » Au fi l des portraits,

femme puissante, sauvage, enfante, fragile, elle se

dépouille des peaux qui l’enveloppent, elle mue

pour revêtir tour à tour les parures les plus folles :

princesse fl amenca, torera sexy ou amazone

guerrière. La pièce se construit par contrastes,

entre un espace limpide, surface de projection

de ce que nous forgeons comme fi gure féminine

idéale dans notre société, et un espace caché où

s’épanouissent les désirs les plus enfouis et les plus

déraisonnables. La jeune femme danse avec ses

tripes, avec cette ardeur intense, viscérale, la joie,

la puissance, la liberté. Et la beauté de sa danse,

pure et enragée, chargée du fl ux vital, du sang qui

coule dans ses veines, n’est pas d’une blancheur

immaculée : « Le paradis, l’Olympe, c’est bien, mais

ils leur manquent la part du péché pour que ce soit

la vraie vie. » dit-elle.

TOMBÉE DU CIEL (CAÍDA DEL CIELO)

Cette chorégraphie est la descente d’une femme

depuis les cieux jusqu’à la terre, jusqu’aux tréfonds

les plus intimes de sa chair : « Durant ce trajet,

l’âme se brise et nous nous retrouvons immergés

dans une mer dense et opaque, un paysage obscur

plein de lucioles ». Une chute inspirée par celle

de Virgile dans La Divine Comédie de Dante, par

la Naissance de Vénus de Botticelli et par la poète

féministe américaine Anne Sexton. Au-delà de toute

limite, le mouvement se fraie un passage entre les

contraires : entre la démesure et l’équilibre, le beau

et le grotesque, le sobre et le voluptueux, l’orthodoxe

et l’incorrect. « C’est l’urgence de la passion

incarnée, incandescente, qui prend possession du

corps et le fait bouger, le transporte, spasme après

spasme, et l’emplit de rage et de beauté… » Ce

lieu obscur n’est pas l’Enfer mais un lieu « éloigné

de l’apparence des choses », une caverne irradiée

par la lune, symbole du féminin, un lieu où rien

n’est caché : « c’est le partage pur et simple de

nos propres pensées quotidiennes, de nos propres

fantasmes, même de ce qui nous fait rougir le plus ».

Dans cette chute, on chante, on danse, on rit, on

est vivant.

FLAMENCO ÉLECTRISÉ

Quatre excellents musiciens électrisent le fl amenco

sur un instrumentarium rock. Un percussionniste,

un bassiste, un guitariste et un chanteur revisitent

el cante, le chant de la tradition : riffs électriques,

claquements de doigts et frappes de mains

entraînent le corps dans d’autres sphères. Elle

télescope les images triviales et sublimes, elle ose

incruster à son zapateado précis, à ses frappés

impeccables, des secousses de twerk et des

digressions délirantes, jouant des codes du féminin

et du masculin, de l’érotisation et de la séduction.

Elle étire son fl amenco sur le sol et le propage dans

une horizontalité nouvelle, vers d’autres espaces

de liberté, imprégnés de cette puissance physique

qu’elle met en jeu, de cette spontanéité à la fois

profonde et légère qu’elle déploie.

ROCÍO MOLINA

Chorégraphe et danseuse de fl amenco originaire

de Malaga, Rocío Molina commence à danser à

3 ans, ébauche ses premières chorégraphies à

7 ans et obtient son diplôme du Conservatoire

royal de danse de Madrid – avec les félicitations

du jury – à 17 ans. En 2006, à 22 ans, elle crée

Entre paredes, première pièce suivie de onze

créations qui chacune défriche de nouveaux

chemins. Encensée par la presse, récompensée de

nombreux prix, elle est notamment consacrée en

2010 du Premio Nacional de Danza (Prix national

de danse) par le ministère de la Culture espagnol

pour « son apport au renouvellement de l’art

fl amenco, sa capacité d’adaptation et sa puissance

d’interprétation, qui lui permettent d’aborder

librement et avec audace les registres les plus

variés ». De renommée internationale, elle se produit

dans les plus prestigieux théâtres et festivals,

et collabore avec de grands noms du fl amenco

– le guitariste Paco de Lucia, les danseuses

Carmen Amaya et María Pagés ou le danseur Israël

Galván – et de la scène contemporaine. Depuis

2014, elle est artiste associée au Théâtre National

de Chaillot – Paris, où elle crée en 2016 Caída

del Cielo.

CAÍDA DEL CIELOROCÍO MOLINA

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LO G

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2017

/18

84, rue du Général BuatBP 30111 44001 Nantes Cedex 1Le Grand T, théâtre de Loire-Atlantique, est un EPCC subventionné par le

Département de Loire-Atlantique

en coopération avec la Ville de

Nantes et la Région des Pays

de la Loire. Il reçoit le soutien de

l’État - Préfet de la région Pays

de la Loire - Direction régionale

des affaires culturelles dans le

cadre du programme scènes

conventionnées.

ME 27 > JE 28 SEP – LE GRAND T

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Rédaction : Mélanie JouenLicences d’entrepreneur de spectacles 1-1075853 / 1-1075850 / 2-1075851 / 3-1075852