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Les caractéristiques psychométriques des indicateurs de stress et de la capacité de résolution de problèmes sociaux chez les étudiants en enseignement en milieu majoritaire et minoritaire francophone; une comparaison entre deux contextes Cameron Montgomery Adresse de correspondance : Cameron Montgomery, Professeur Adjoint Faculté d’éducation Université d’Ottawa 145 rue Jean-Jacques Lussier Ottawa, ON, K1N 6N5

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Les caractéristiques psychométriques des indicateurs de stress et de lacapacité de résolution de problèmes sociaux chez les étudiants en

enseignement en milieu majoritaire et minoritaire francophone; unecomparaison entre deux contextes

Cameron Montgomery

Adresse de correspondance :

Cameron Montgomery, Professeur Adjoint

Faculté d’éducation

Université d’Ottawa

145 rue Jean-Jacques Lussier

Ottawa, ON, K1N 6N5

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La plupart du temps, l’esprit émotionnel et l’esprit rationnelfonctionnent en parfaite harmonie, associant leurs modes deconnaissance très différents pour nous guider dans le monde qui nousentoure. Il y a d’ordinaire équilibre entre les deux, l’esprit émotionnelalimentant en informations les opérations de l’esprit rationnel, celui-ciaffinant et parfois rejetant les données fournies par l’esprit émotionnel.Pourtant, l’esprit émotionnel et l’esprit rationnel sont deux facultéssemi indépendantes, reflétant chacune le fonctionnement de structurescérébrales distinctes, mais interconnectées (Goleman, 1995).

Introduction

Il est reconnu qu'un travailleur débutant peut vivre des moments de solitude,d'isolement social et de stress lors de son insertion professionnelle. Pépin(2000) avance que près de 50% des travailleurs canadiens affirment se sentir «très stressés » au travail. Toujours selon cette étude, plus des deux tiers d'entreeux manifestent des problèmes de santé. Afin de mettre en relief lesconséquences d’un tel état de chose, l’auteur souligne qu’aux États-Unis, lescoûts associés au stress en milieu de travail au cours de l’année 1994 sontévalués à près de 200 milliards de dollars. En ce qui concerne le milieu del’enseignement au Canada-français, une étude auprès de la Régie des rentes duQuébec a révélé que 33 % des rentes d’invalidité pour la population enseignantesont liées à des troubles mentaux comparativement à 12% pour la population engénérale (Dionne-Proulx, 1995). Les premières manifestations du stress lié àl’enseignement se retrouvent très tôt au sein des cohortes d’étudiants qui sedestinent à une carrière dans ce milieu. Chez les étudiants en formation desmaîtres, le stage de prise en charge de groupes-classes représente une périodeau cours de laquelle ils sont amenés à vivre un stress intense. Le stage est unmoment crucial dans la vie du futur enseignant. Les intervenants en formationdes maîtres perçoivent chez les stagiaires les plus stressés une inaptitude àpoursuivre dans la profession. Au terme de nombreuses années de formation,cette sanction s’avère onéreuse tant sur le plan personnel que professionnel(Bujold, Grenier et Montgomery, 2000).

Une pléthore d’études dans le domaine de la psychologie sociale et del’éducation ont démontré qu’il y avait une relation négative entre les capacitésde résolution de problèmes sociaux et le stress chez des populations diverses(Admiraal, Kothagen et Wubbels, 2000; Glyshaw, Lawrence et Towbes, 1989 ;D’Zurilla, Nezu et Maydeu-Olivares, 1996 ). Ces études ont démontré que plusun sujet est tendu, moins celui-ci résout des problèmes sociaux avec efficacité.De plus, de nombreux auteurs prétendent que les aptitudes à la résolution deproblèmes sociaux représentent un élément important d`ajustementpsychologique en situation de stress (voir D’Zurilla, 1990 ; Folkman et Lazarus,1988 ; Nezu, 1985). En revanche, la personne qui réussit à résoudre sesproblèmes sociaux aura une meilleure capacité à atténuer les effets négatifs de

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son stress psychologique (Fraser et Tucker, 1997). D’autres études suggèrentque la perception du stress peut diminuer chez l’individu qui subit une situationde stress prolongée telle qu’une perte d’emploi, un divorce et un nouvel emploi(Heppner, Baumgardner et Jackson, 1985). Parallèlement, gestion de stress etgestion de classe sont intimement liées ; en d’autres mots, on peut penser que lestress a un impact direct sur la gestion de classe chez les stagiaires enformation. De plus, une autre étude dans le champ de la formation des maîtresau niveau secondaire démontre que l’inaptitude à résoudre des problèmessociaux représentent un prédicteur du niveau de stress psychologique, dudésarroi et de la dépression chez le futur enseignant, ce qui a pu même menerjusqu`au suicide chez celui-ci, laissant ainsi entendre des conséquencestouchant tous les acteurs concernés de la société (Chan, 1998).

Il est important de souligner ici que dans le cadre de cette recherche, noussommes d`accord avec l`affirmation de Chan selon laquelle le stress et lescapacités à résoudre les problèmes sociaux s`influencent de manièrebidirectionnelle. En outre, nous avons tenu compte de la théorie del’intelligence émotionnelle de Goleman (1995) selon laquelle les émotions sontinexorablement liées à la cognition puisque celles-ci peuvent aller jusqu’àbloquer les processus cognitifs chez l’individu vivant un stress important ensituation de résolution de problèmes1. En ce qui nous concerne, le stress est uneémotion alors que les stratégies de résolution de problèmes sociaux serattachent à la cognition.

Objectifs de recherche

La présente recherche a pour objets d’une part, (1) d’identifier lescaractéristiques psychométriques des indicateurs de stress du « Derogatis StressProfile (DSP) » de Derogatis (1987) chez des stagiaires en enseignement enmilieu minoritaire, et, d’autre part, (2) de mettre en évidence les caractéristiquespsychométriques des indicateurs de la capacité de résolution de problèmessociaux de Dugas, Freeston et Ladouceur (1996), chez ce même groupe desujets. À cela vient s’ajouter l’objectif (3) de comprendre la relation entre lestress et la résolution de problèmes sociaux chez les stagiaires en enseignementen milieu minoritaire. Nous comparerons les deux populations distinctes à

1 « La rumination continuelle des soucis produit un effet contraire au but recherché en ceciqu’elle prend la forme d’idées fixes, stéréotypées, et non de réflexions créatives quirapprocheraient de la solution du problème. Cette rigidité n’apparaît pas seulement dans lecontenu manifeste des pensées qui se bornent à rabâcher plus ou moins les mêmes idées. Ilsemble aussi y avoir au niveau neurologique une rigidité corticale, un amoindrissement de lacapacité du cerveau émotionnel à réagir en souplesse aux circonstances changeantes. En bref,la rumination chronique des soucis produit des résultats positifs sur un certain plan, mais pas làoù ils seraient le plus nécessaires : elle apaise partiellement le stress mais ne résout jamais leproblème (Goleman, 1995; page 93). »

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travers ces trois objectifs de recherche à savoir une population étudiante enmilieu majoritaire francophone au Québec comparativement à une populationétudiante en milieu minoritaire francophone au Manitoba et en Alberta auCanada.

Méthodologie

Préambule

Notons d’abord le fait que la présente recherche est mise ici en résonance aveccelle que Montgomery, Bujold, Bertrand et Dupuis (2002) ont réalisée auprèsde stagiaires en enseignement en milieu majoritaire à l’université Laval àQuébec. La méthodologie et les résultats de cette recherche seront abordés etcommentés corrélativement avec ceux de la présente étude réalisée auprès dedeux groupes minoritaires à Edmonton en Alberta et à Winnipeg au Manitoba.Cette recherche en milieu minoritaire est donc en continuité théorique etméthodologique avec la précédente étude en milieu majoritaire francophone.Elle poursuit le travail de validation d’instrument de mesure réalisé, cette fois-ci, en milieu linguistique minoritaire. Cette étape est préalable à une enquêtepan-canadienne laquelle fournira les données de base à l’élaboration d’un pland’intervention auprès de la clientèle à la formation des maîtres pour la mieuxpréparer à affronter le stress lié aux vicissitudes de leur profession.

Sujets et procédure

L’échantillon de la recherche de Montgomery et al. (2002) était constitué de458 répondants de l’Université Laval, échantillon homogène francophone encontexte majoritaire d’expression française (la ville de Québec, Québec). Cetéchantillon était pour sa part constitué de deux cohortes d’étudiants, âgés enmajorité (80%) entre 19 et 30 ans dont 75% de l’ensemble des répondants sontde sexe féminin. Tous les étudiants ont le français pour langue maternelle.Environ 64,6% des répondants, soit 296 étudiants formaient la première cohortede troisième et quatrième année du baccalauréat en enseignement préscolaire etprimaire (BEPEP). La seconde cohorte était constituée de 162 étudiants(35,4%) du baccalauréat en enseignement secondaire (BES).

L’échantillon de la présente recherche de validation en milieu minoritaire estconstitué de 106 répondants répartis de manière égale de la Faculté Saint-Jean,Université de l’Alberta (FSJ) à Edmonton, Alberta et du Collège universitairede Saint-Boniface (CUSB) à Winnipeg, Manitoba. Au total, ces groupes sontâgés pour la plupart (77%) entre 19 et 30 ans. Soixante-douze pour-cent (72%)de l’ensemble des répondants sont de sexe féminin. Cinquante pour-cent (50%)des sujets se disent de langue maternelle française, 25% de langue maternelleanglaise et 25% des sujets déclarent un bilinguisme anglais-français. Au

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moment de l’étude 75% des répondants sont inscrits en enseignement au niveaude la troisième et quatrième année d’études universitaires.

Instruments

Les instruments de mesure de la recherche en milieu minoritaire consistent endeux questionnaires. Pour la mesure relative à la résolution de problèmessociaux, nous avons eu recours à une version abrégée de l’inventaire de larésolution de problèmes de Dugas, Ladouceur et Freeston (1996) contenant 35questions, laquelle est une adaptation française de l'inventaire de Résolution deProblèmes Sociaux (IRPS: D'Zurilla & Nezu, 1982) qui a 70 items (voir annexe1 pour des questions). Ce questionnaire abrégé comprend deux dimensionsprincipales à savoir les habiletés de résolution de problèmes et l’orientation auproblème.

Tableau 1. Les dimensions et sous échelles de la résolution de problèmessociaux de Dugas, Freeston, et Ladouceur (1996).

Dimension Sous échelles

1 Orientation auproblème (15 items)

Cognition, émotion,comportement

2 Habiletés derésolution deproblèmes (20 items)

Définition etformulation duproblème, générer dessolutions alternatives,prises de décision,application etvérification de lasolution

Le second questionnaire utilisé dans notre recherche est une version françaisedu questionnaire mesurant le stress psychologique de Derogatis, DerogatisStress Profile (DSP), composée de 77 items (voir annexe 1 pour des questions).Il comprend trois dimensions principales à savoir les médiateurs personnels, lesévénements de l’environnement et la réponse émotive. Cette version a déjà ététraduite et validée par le présent auteur auprès des étudiants en enseignementprimaire et secondaire à l’Université Laval mais pas encore en milieuminoritaire francophone (la Faculté Saint-Jean, Université de l’Alberta et lecollège universitaire de Saint-Boniface). Ce questionnaire sur le stress autoriseégalement l’obtention d’un score total indiquant la perception globale qu’a lerépondant de son propre niveau de stress.

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Tableau 2. Les trois dimensions et les sous échelles du stress du « Derogatis

Stress Profile (DSP).»

L’un et l’autre questionnaires ont été administrés à tous les répondants avant ledébut de leur stage en salle de classe; stage qui représente une situation destress élevé à l’exception des répondants du Collège universitaire de Saint-Boniface qui les ont complétés à la mi-stage. Ces questionnaires ont étérépondus de manière individuelle bien que l’administration de ceux-ci ait étéfaite en grand groupe.

Résultats

Première question de recherche

Notre premier souci était d’identifier les caractéristiques psychométriques desindicateurs de stress du DSP de Derogatis (version française) chez desstagiaires en enseignement en milieu minoritaire. Soulignons pour fins decomparaison que l’étude de Montgomery et al, (2002) auprès des stagiaires enmilieu majoritaire a permis d'identifier trois facteurs du questionnaire sur lestress; les médiateurs personnels (le temps et l'avenir) représentant 15% de lavariance, la réponse émotive relationnelle représentant 6% de la variance et lestress de l'environnement représentant 5% de la variance.

Insérer le tableau 3 ici

Dimension Sous échelles

1

Médiateurs personnels

(35 items)

Pression du temps, comportement de compulsivité, attitude par

rapport au rendement, potentiel à la détente, définition du rôle

2

Événements de

l’environnement (21

items)

Satisfaction professionnelle, satisfaction par rapport à la

famille, attitude à l’égard de la santé

3

Réponse émotive

(21 items)

Hostilité, anxiété, dépression

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L’analyse factorielle exploratoire auprès de la population de l’Ouest aégalement permis de révéler l'existence de trois facteurs. Le premier facteurreprésente 18% de la variance alors que le deuxième en représente 8% et letroisième 6%. Toutefois, les items à l'intérieur de premier facteur sont plutôtmixtes en nature, ce qui n’autorise pas d’interprétation définitive. Le deuxièmefacteur peut se définir par contre comme étant les médiateurs personnels reliésau temps et à l’épanouissement personnel puisque la plupart des items (6 sur 8)proviennent de la dimension médiateurs personnels. À l’exception de l’itemportant sur la poursuite d’un projet jusqu’au bout, ce même item-ci faisantpartie de la sous échelle comportement de compulsivité (médiateurspersonnels), l’individu recherche, en quelque sorte, le positif en lien avec letravail ou l’école ainsi qu’avec sa vie personnelle (e.x. « L’affection est unaspect important de ma vie. »). Toutefois, il semble ressentir du stress à caused’un manque de temps. Le troisième facteur est de nature mixte mais il permetquand même de dégager un nouveau facteur nommé le bien être personnel. Lessujets semblent exprimer une tendance de combattre le stress de manière saine àtravers l’activité physique et la compétition. En outre, ils semblent satisfaits deleur stade professionnel actuel (leurs talents ne sont pas sous utilisés) et ilsn’expriment aucune crainte quant au fait d’atteindre le sommet professionnel oupersonnel.

Insérer le tableau 4 ici

Puisque nous voulions mieux décrire la population en milieu minoritairefrancophone et confirmer la nature du troisième facteur concernant le bien êtrepersonnel, nous avons effectué une analyse de corrélation item-total sous letroisième facteur ce qui semble mesurer autre chose que le reste duquestionnaire En effet, ces sujets semblent privilégier l’activité physiquecomme réponse au stress suite à un examen des items sous le facteur 3 dont lasaturation était la plus élevée (au dessus de .3) en faisant une analyse defiabilité. En effet, ces items dont quatre d’entre eux sur cinq proviennent de lasous-échelle attitude à l’égard de la santé sous la dimension médiateurspersonnels. Ce sont les suivants :

Item 26 - J’éprouve beaucoup d’intérêts pour les « hobbies » et les sports ;item 32 - Je suis en bonne condition physique ;

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item 49 - Je crois vraiment qu’on se sent seul au sommet ;item 54 - Je crois qu’être en santé est plus important que tout;item 71 - J’estime que la vie est une lutte et qu’on n’obtient rien gratuitement.

Dans l’ensemble, ces éléments indiquent, selon toutes apparences, une tendanceà combattre le stress par le biais de l’activité physique. Peut-être, faut-il y voirl’expression d’un particularisme régional, voire culturel ; la société anglo-saxonne dans laquelle baignent ces futurs enseignants et dont ils sont pour laplupart issus, possède une tradition sportive bien implantée.

Seconde question de recherche

À l’instar des résultats obtenus par Montgomery et al. (2002) auprès del’échantillon en milieu majoritaire, l’analyse factorielle exploratoire duquestionnaire portant sur la résolution de problèmes sociaux permet égalementde retrouver les deux facteurs principaux à l’origine du modèle structuraloriginal de Dugas et al., en l’occurrence, « les habiletés de résolution deproblèmes » et « l’orientation au problème ». Ce modèle se trouve une fois deplus confirmé, en milieu minoritaire francophone cette fois-ci, et ce, en dépit dunombre limité de sujets soumis au questionnaire.

Insérer les tableaux 5 et 6 ici

Troisième question de recherche

Nous voulions mieux comprendre la relation entre le stress et la résolution deproblèmes sociaux chez les stagiaires en enseignement tant en milieuminoritaire que majoritaire. De ce fait, nous avons corrélé les deuxquestionnaires afin de dégager toute relation positive ou négative. Aprèsanalyse des corrélations chez les deux milieux, nous avons constaté desdifférences minimes. Nous avons donc combiné les données des deux milieuxensemble. La mise en corrélation des dimensions liées aux habiletés derésolution de problèmes et celles de l’orientation au problème démontre unerelation linéaire positive (r(564) = .432, p<.001). On observe également desrelations linéaires positives après pairages des trois dimensions du stress; lesmédiateurs personnels et les événements de l'environnement (r(564) = .458,p<.001) ; les événements de l'environnement et la réponse émotive (r(564) =.550, p<.001) ; les médiateurs personnels et la réponse émotive (r(564) = .625,p<.001).

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À cela, ajoutons que chacune des deux dimensions du questionnaire del’inventaire de la résolution de problèmes de Dugas, Ladouceur et Freeston(1996) affiche une relation linéaire négative avec chacune des trois dimensionsdu questionnaire sur le stress (DSP). Ici encore, conformément à des attentesdéjà exprimées lors de l’étude réalisée auprès de l’échantillon en milieumajoritaire, un haut niveau de stress est associé à un faible niveau de capacité àrésoudre des problèmes sociaux alors qu’un faible niveau de stress est associé àun haut niveau de capacité à résoudre des problèmes sociaux.

Discussion

Soulignons en commençant, que cette recherche a, pour la première fois, mis enperspective la relation entre le stress et la résolution de problèmes sociaux chezdes étudiants en milieu minoritaire et majoritaire francophone, utilisant desinstruments valides et fiables qui ont été traduits et validés en français parl’auteur. La présente recherche confirme, en partie, la validité psychométriquedu questionnaire de résolution de problèmes sociaux de Dugas et al. (1996)ainsi que la version française du questionnaire sur le stress de Montgomery etal. (2002).

Selon l’étude Montgomery et al. (2002), les étudiants en milieu majoritairefrancophone semblent être stressés par rapport à leur avenir, au temps (lemanque de temps), aux relations humaines (incluant les émotions qui s’yrattachent) et à l’environnement (satisfaction à l’égard de la carrière, de lasituation familiale et l'attitude à l'égard de la santé). Il faut toutefois signalerque les résultats de l’analyse factorielle en milieu minoritaire francophone sontmoins concluants. La taille de l’échantillon retenu doit être mise en cause. Celadit, les résultats obtenus offrent tout de même quelques particularités qui nesont pas moins intéressantes. On l’a vu, les stagiaires francophones en milieuxminoritaires affichent une tendance marquée au recours à l’activité physiquepour combattre le stress. Tel que nous l’avons mentionné brièvementantérieurement, on peut être tenté d’y voir, l’expression d’un particularismerégional, voire culturel ; la société anglo-saxonne dans laquelle baignent cesfuturs enseignants et dont ils sont pour la plupart issus, possède une traditionsportive bien implantée. En outre, les étudiants de l’ouest semblent s’épanouirde l’établissement de bonnes relations au travail, c’est-à-dire à l’université dansle cadre des cours théoriques, ou à l’école où ils effectuent leurs stages.

Une similitude qui ressort dans la présente étude est le manque de temps signaléautant chez les étudiants du côté minoritaire que du côté majoritairefrancophone. L’expression de cette inquiétude doit, croyons-nous, être prise encompte par des formateurs universitaires dans la conception des coursuniversitaires ainsi que les stages entourant ceux-ci. De plus, la natureenvironnementale de certains items sous le troisième facteur (le stress de

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l’environnement) chez les étudiants en milieu majoritaire francophoneressemble au deuxième facteur (les médiateurs personnels reliés au temps et àl’épanouissement personnel) chez les étudiants en milieu minoritairefrancophone. En d’autres mots, les étudiants des deux milieux linguistiquessemblent être satisfaits de leur entourage professionnel à l’université ou enstage combinant ainsi ces deux dimensions du questionnaire sur le stress.

Montgomery et al. (2002) ont souligné des limites à leur recherche. Nousfaisons écho ici à celle qu’ils ont évoquée concernant la nature quantitative deleur étude qui ne fournit pas suffisamment d’informations pertinentes à l’égarddes solutions générées par l’individu afin de permettre une distinction entre lessources de stress et les habiletés de résolution de problèmes sociaux. Noussouscrivons à l’idée qu’une approche mixte quantitative et qualitativeautoriserait une détection plus affinée des différences individuelles. La natureécologique de l’étude ne permet pas le recours au groupe de contrôle et donc lagénéralisation des résultats à d’autres populations. C’est pourquoi, une foisencore, il nous apparaît souhaitable d’étendre le programme de recherches demanière à accroître le nombre et la diversité des échantillons étudiés.

Le stress, nous l’avons souligné, interfère dans les stratégies de résolution deproblèmes sociaux (processus cognitif) et représente un facteur importantd’abandon chez les enseignants. Les pistes les plus attrayantes que nous offrentces recherches sont ouvertes par la mise en lumière d’une corrélation négativefortement marquée entre le niveau de stress des sujets et leur capacité àrésoudre les problèmes sociaux qu’ils ont à affronter. Elles rangent, en quelquesorte, la résolution de problèmes sociaux au nombre des étiologies du stress. Cerésultat rejoint les théories récentes sur l’intelligence émotionnelle mises enévidence par Goleman (1995) qui accordent une place importante aux processusaffectifs lors des tâches cognitives. Des recherches plus poussées chez lesstagiaires en enseignement permettront vraisemblablement de qualifier la placequ’occupe la relation entre le stress et les stratégies de résolution de problèmessociaux. Les résultats obtenus s`avèrent déjà prometteurs au sens où ils offrentaux formateurs de futurs enseignants stagiaires la perspective d’interventionsfructueuses en agissant sur l’aptitude à résoudre des problèmes sociaux. Lechoix et les modalités d’intervention appropriées représentent, elles aussi, unvaste champ de recherche à explorer.

Une étude similaire auprès des stagiaires anglophones au Canada-Anglais etauprès de stagiaires francophones ailleurs au Québec pourrait confirmer laréaction à des types particuliers de réponse au stress. Éventuellement, il seraitintéressant, au terme d’études longitudinales et comparatives des niveaux destress à l’échelle inter-provinciale, de mesurer l’efficacité de ces types deréponses dans la perspective de leur intégration, après évaluation de leursbienfaits relatifs, au programme de formation des stagiaires.

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Tableau 3 : Coefficients de saturation obtenus par l'analyse factorielle enfacteurs communs et spécifiques avec rotation varimax des 77 items duquestionnaire portant sur le stress (DSP) chez les étudiants québécois

Facteur 1 Facteur 2 Facteur 3Médiateurs personnels

(temps et avenir)Je trouve que je n’ai jamais assez detemps pour faire ce que j’ai à faire. 0,426 - -

Je prends du temps tous les jourspour me reposer. 0,429 - -

Je suis la plupart du temps détendu,je résiste bien à la pression. 0,654 - -

Je contrôle bien mes émotions. 0,477 - -

Je m’inquiète habituellement d’unrien. 0,574 - -

Je me dis souvent que je vaistravailler moins, mais j’en suisincapable.

0,670 - -

Je résiste habituellement à lanervosité ou au stress. 0,544 - -

Je me sens rarement pressé par letemps. 0,441 - -

Il m’arrive de me déconnecter dutravail pour m’adonner à d’autresactivités.

0,402 - -

J’ai de la difficulté à décompresseraprès le travail ou l’école. 0,465 - -

Il est rare que les choses me rendentanxieux ou tendu parce que je saisqu’elles se régleront d’une manièreou d’une autre.

0,636 - -

Je fais attention à mon alimentation. 0,531 - -

Réponse émotiverelationnelle

Je me sens désintéressé de tout. - 0,423 -

Au boulot, j’ai le sentiment que tousmes talents sont sous-utilisés. - 0,404 -

Dès fois j’ai envie de frapperquelqu’un. - 0,461 -

J’ai parfois le sentiment d’êtreinutile. - 0,475 -

Plus j’atteins des buts dans la viemoins j’arrive à les apprécier. - 0,408 -

J’ai tendance à être impatient. - 0,459 -

Je me sens souvent frustré dans montravail. - 0,539 -

Je deviens facilement ennuyé ouirrité. - 0,531 -

J’ai souvent l’impression quequelque chose de désagréable vam’arriver.

- 0,500 -

Quelquefois je suis désespéré face àl’avenir. - 0,554 -

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14

Il y a des parties importantes de montravail qui sont franchementennuyantes ou assommantes.

- 0,483 -

Parfois je pense mettre fin à mesjours. - 0,444 -

Stress de l'environnement

Je ris facilement. - - 0,448

Mon travail me donne accès à desactivités satisfaisantes oustimulantes.

- - 0,478

J’ai beaucoup de plaisir avec mescollègues de travail. - - 0,444

J’éprouve beaucoup d’intérêts pourles « hobbies » et les sports. - - 0,441

Je suis en bonne condition physique. - - 0,419

Généralement, j’ai beaucoupd’énergie. - - 0,547

Mon travail me procure un sentimentde satisfaction. - - 0,418

Les saturations (loadings) inférieures à 0,40 n’apparaissent pas dans le tableau

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Tableau 4 : Coefficients de saturation obtenus par l'analyse factorielle enfacteurs communs et spécifiques avec rotation varimax des 77 items duquestionnaire portant sur le stress (DSP) chez les étudiants albertains etmanitobains

DSP Items Facteur 1 Facteur 2 Facteur 3J'ai rarement le sentiment d'êtrecoincé dans la vie. 0,419 - -

Mon travail me donne accès àdes activités satisfaisantes oustimulantes.

0,492 - -

Je suis la plupart du tempsdétendu, je résiste bien à lapression.

0,645 - -

Je me sens désintéressé de tout. 0,647 - -

Ma vie affective estsatisfaisante. 0,575 - -

Je contrôle bien mes émotions. 0,425 - -

Je m'inquiète habituellement dequelque chose. 0,552 - -

Je fume trop. 0,444 - -

Je me sens rarement seul. 0,461 - -

Je me dis souvent que je vaistravailler moins, mais j'en suisincapable.

0,510 - -

J'ai une bonne relation avec monconjoint ou ma conjointe(copain ou copine).

0,411 - -

Je résiste habituellement à lanervosité ou au stress. 0,484 - -

J'ai parfois le sentiment d'êtreinutile. 0,610 - -

Plus j'atteins des buts dans la viemoins j'arrive à les apprécier. 0,471 - -

Je me sens souvent frustré dansmon travail. 0,575 - -

Quand je sais que j'ai quelquechose de désagréable à faire, jem'en préoccupe longtemps.

0,413 - -

Généralement, j'ai beaucoupd'énergie. 0,590 - -

Je fais de sérieux efforts pouréquilibrer le travail ou les étudeset le plaisir.

0,493 - -

J'ai de la facilité à décompresseraprès le travail ou l'école. 0,646 - -

J'ai un bon équilibre entre lesactivités familiales et le travail. 0,568 - -

Je deviens facilement ennuyé ouirrité. 0,613 - -

J'ai souvent l'impression quequelque chose de désagréable vam'arriver.

0,603 - -

Quelquefois je suis désespéréface à l'avenir. 0,603 - -

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16

Il est rare que les choses merendent anxieux ou tendu parceque je sais qu'elles se réglerontd'une manière ou d'une autre.

0,685 - -

Je fais très attention à monalimentation. 0,402 - -

Parfois je pense mettre fin à mesjours. 0,494 - -

J'ai du mal à relaxer. 0,666 - -

Quand je me réveille le matin,j'ai vraiment hâte d'aller autravail.

0,449 - -

Quelquefois je me sens tendu etanxieux sans raison apparente. 0,449 - -

J'évite de me blâmer indûmentlorsque les choses vont mal. 0,470 -

Les médiateurspersonnels reliés au

temps et àl’épanouissement

personnelJe trouve que je n’ai jamaisassez de temps pour faire ce quej’ai à faire.

- -0,533 -

Je me sens rarement pressé parle temps. - -0,478

Je ris facilement. - 0,446 -

J'ai beaucoup de plaisir avecmes collègues de travail oud’études.

- 0,487 -

L’affection est un aspectimportant de ma vie. - 0,461 -

Mon travail me procure unsentiment de satisfaction. - 0,516 -

Je crois que les autres peuventnous aider à accomplir deschoses dans la vie.

- 0,538 -

Lorsque je commence un projet,j'aime le poursuivre jusqu'aubout.

- 0,557 -

Bien être personnelJe suis en bonne conditionphysique. - - 0,411

Je crois que la compétition estbonne pour développer lecaractère.

- - 0,607

Au boulot, j'ai le sentiment quetous mes talents sont sous-utilisés.

- - -0.403

Je crois vraiment qu'on se sentseul au sommet. - - -0.463

Les saturations (loadings) inférieures à 0,40 n’apparaissent pas dans le tableau

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Tableau 5 : Coefficients de saturation obtenus par l'analyse factorielle enfacteurs communs et spécifiques avec rotation varimax des 35 items duquestionnaire portant sur la résolution de problèmes chez les étudiantsquébécois

Facteur 1 Facteur 2

Habiletés de résolution de problèmesLorsque j’essaie de trouver une solution à unproblème, je pense souvent à plusieurs solutionspossibles pour ensuite essayer de combiner certainesd’entre elles afin de trouver une meilleure solution.

0,507 -

Lorsque je suis en face d’un problème très complexe,j’essaie souvent de le décomposer en de plus petitsproblèmes que je peux résoudre un à la fois.

0,494 -

Lorsque le résultat de ma solution à un problème n’estpas satisfaisant, j’essaie habituellement d’établir ce quia fait défaut pour ensuite essayer à nouveau de lerésoudre.

0,541 -

Lorsque je tente de décider quelle est la meilleuresolution à un problème, j’essaie de prédire le résultatgénéral de chaque plan d’action possible.

0,588 -

Lorsque j’essaie de trouver une solution à unproblème, je pense souvent à plusieurs solutionspossibles et plus tard, je les reconsidère pour voircomment certaines d’entre elles peuvent être modifiéesafin de trouver une meilleure solution

0,665 -

Après avoir appliqué une solution à un problème,j’essaie habituellement d’analyser ce qui a bien été etce qui a mal été.

0,478 -

Lorsque je tente de trouver une solution à unproblème, j’essaie habituellement de penser à autant defaçons différentes que possible d’aborder ce problème.

0,728 -

Lorsque je tente de résoudre un problème, je pensehabituellement à autant de solution que possiblejusqu’à ce que je ne puisse plus générer d’autres idées.

0,663 -

Lorsque je tente de décider quelle est la meilleuresolution à un problème, j’essaie habituellementd’évaluer les conséquences de chaque solution afin deles comparer les unes aux autres.

0,782 -

Lorsque j’ai un problème à résoudre, une des chosesque je fais est d’examiner quelles circonstancesexternes dans mon environnement contribuentpossiblement au problème.

0,572 -

Lorsque je tente de trouver une solution à unproblème, j’essaie d’aborder le problème sous autantd’angles que possible.

0,730 -

Lorsque j’ai de la difficulté à comprendre unproblème, j’essaie habituellement d’obtenir del’information plus spécifique et concrète à son sujetafin de m’aider à le clarifier.

0,454 -

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Orientation au problèmeLorsque j’ai un problème, je doute souvent qu’il existeune solution à celui-ci.

- 0,508

Lorsque j’ai un problème, je crois habituellement qu’ilexiste une solution à celui-ci.

- 0,431

Lorsque je suis en face d’un problème difficile, jedoute souvent que je serai capable de le résoudre parmoi-même, peu importe à quel point j’essaie.

- 0,482

Lorsque je tente de résoudre un problème, je devienssouvent si contrarié(e) que je ne peux pas peserclairement

- 0,680

Lorsque je travaille sur un problème difficile, jedeviens souvent si contrarié(e) que je me sensconfus(e)et désorienté(e).

- 0,735

Les problèmes difficiles me contrarient beaucoup. - 0,715Je deviens souvent déprimé(e) et figé(e) lorsque j’ai unproblème important à résoudre.

- 0,694

Lorsque mes premiers efforts pour résoudre unproblème échouent, j’ai tendance à devenirdécouragé(e) et déprimé(e).

- 0,737

Les saturations (loadings) inférieures à 0,40 n’apparaissent pas dans le tableau

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Tableau 6 : Coefficients de saturation obtenus par l'analyse factorielle enfacteurs communs et spécifiques avec rotation varimax des 35 items duquestionnaire sur la résolution de problèmes chez les étudiants albertains etmanitobains

Facteur 1 Facteur 2

Habiletés de résolution de problèmesLorsque j’essaie de trouver une solution à unproblème, je pense souvent à plusieurs solutionspossibles pour ensuite essayer de combiner certainesd’entre elles afin de trouver une meilleure solution.

0,603 -

Lorsque mes premiers efforts pour résoudre unproblème échouent, je pense habituellement que si jepersiste et ne lâche pas trop facilement, je seraiéventuellement capable de trouver une bonne solution.

0,447 -

Lorsque je suis en face d'un problème très complexe,j'essaie souvent de le décomposer en de plus petitsproblèmes que je peux résoudre un à la fois.

0,511 -

Avant d'essayer de résoudre un problème, j'essaiesouvent d'établir si ce problème est le résultat d'unautre problème plus important qui devrait d'abord êtrerésolu.

0,401 -

Lorsque je tente de décider quelle est la meilleuresolution à un problème, j’essaie de prédire le résultatgénéral de chaque plan d’action possible.

0,660 -

Lorsque j’essaie de trouver une solution à unproblème, je pense souvent à plusieurs solutionspossibles et plus tard, je les reconsidère pour voircomment certaines d’entre elles peuvent être modifiéesafin de trouver une meilleure solution.

0,706 -

Après avoir appliqué une solution à un problème,j'essaie habituellement d’analyser ce qui a bien été etce qui a mal été.

0,630 -

Lorsque je tente de trouver une solution à unproblème, j’essaie habituellement de penser à autant defaçons différentes que possible avant d’aborder ceproblème.

0,724 -

Avant d’essayer de résoudre un problème, j’essaiesouvent d’établir si ce problème fait partie d’unproblème plus gros et plus important avec lequel jedevrais composer.

0,428 -

Lorsque le résultat de ma solution à un problème n’estpas satisfaisant, j’essaie habituellement d’établir ce quia fait défaut pour ensuite essayer à nouveau de lerésoudre.

0,582 -

Après avoir appliqué une solution à un problème,j’essaie habituellement d’évaluer aussi soigneusementque possible à quel point la situation s’est améliorée.

0,615 -

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Lorsque je tente de résoudre un problème, je pensehabituellement à autant de solutions que possiblejusqu’à ce que je ne puisse plus générer d’autres idées.

0,641 -

Lorsque je tente de décider quelle est la meilleuresolution à un problème, j’essaie habituellementd’évaluer les conséquences de chaque solution afin deles comparer les unes aux autres.

0,794 -

Lorsque j’ai un problème à résoudre, une des chosesque je fais est d’examiner quelles circonstancesexternes dans mon environnement contribuentpossiblement au problème.

0,600 -

Lorsque je tente de trouver une solution à unproblème, j’essaie d’aborder le problème sous autantd’angles que possible.

0,709 -

Lorsque j'ai de la difficulté à comprendre un problème,j'essaie habituellement d'obtenir de l'information plusspécifique et concrète à son sujet afin de m'aider à leclarifier.

0,564 -

Orientation au problèmeLorsque je prends des décisions, habituellement, jen'évalue et ne compare pas assez soigneusement lesdifférentes alternatives.

- 0,473

Les problèmes difficiles me contrarient beaucoup. - 0,597Lorsque je tente de résoudre un problème, je devienssouvent si contrarié (e) que je ne peux pas penserclairement.

- 0,635

Lorsque je travaille sur un problème difficile, jedeviens souvent si contrariée(e) que je me sensconfus(e) et désorienté(e).

- 0,816

Je deviens souvent déprimé(e) et figé(e) lorsque j’ai unproblème important à résoudre.

- 0,760

Lorsque mes premiers efforts pour résoudre unproblème échouent, je pense habituellement que jedevrais abandonner et aller chercher de l’aide.

- 0,512

Lorsque mes premiers efforts pour résoudre unproblème échouent, j'ai tendance à devenir découragé(e) et déprimé (e).

- 0,833

Les saturations (loadings) inférieures à 0,40 n’apparaissent pas dans le tableau

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Annexe 1, Consignes

Nous poursuivons actuellement une recherche sur le niveau de stress ainsi quesur la résolution de problèmes sociaux des étudiants. Comme partie de cetteétude, nous aimerions vous voir répondre à quelques questions particulièresconcernant vos sentiments dans certaines situations. Sur la feuille de réponses,veuillez noircir la lettre correspondant à votre choix de réponses pour chaquenuméro, en surveillant bien la correspondance des numéros. N'écrivez pas surle présent questionnaire.

Comment répondre au questionnaire

1. S.V.P. n'écrivez pas dans ce cahier : Utilisez la feuille de réponses qu'onvous a distribuée.

2. Noircissez l'ovale correspondant à la réponse que vous aurez choisie.

3. N'utilisez qu'un crayon à mine de plomb (de préférence de type HB).

4. Effacez complètement une marque que vous désirez annuler.

5. Manipulez la feuille de réponses avec soin.

6. Vérifiez régulièrement si le numéro de l'item correspond bien à celui del'ovale où vous marquez votre réponse.

Indiquez vos réponses aux questions suivantes sur la feuille de réponses, ensurveillant bien la correspondance des numéros.

NB: Ne noircissez qu'une seule réponse par question.

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Renseignements personnels

1- Votre sexe : A-!masculinB-!féminin

2- Votre âge : A-!18 ans et moinsB-!entre 19 et 24 ansC-!entre 25 et 30 ansD-!entre 30 et 39 ansE-!entre 40 et 49 ansF-!entre 50 et 64 ansG-!65 ans et plus

3.-Le niveau d'études où vous êtes actuellement inscrit (e)?

A-!Première année d'université (premier cycle)B-!Deuxième année d'université (premier cycle)C-!Troisième année d'université (premier cycle)D-!Quatrième année d'université (premier cycle)E-!AutresF- Non applicable

4- Dans quel programme étudiez-vous actuellement?

A-!Enseignement élémentaire/primaire (premier cycle)B-!Enseignement secondaire (premier cycle)

5- Quelle est la langue maternelle de vos parents?

A-Tous les deux sont anglophonesB-Tous les deux sont francophonesC-Un-(e) est anglophone et l’autre est francophoneD-Autres

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6- Combien d'années d'expérience avez-vous en enseignement ou dans un domaineconnexe avant d'avoir entrepris votre baccalauréat (ex; entraîneur de natation;moniteur de langues; animateur dans un camp d'été, etc.)?

A- Aucune expérienceB- Moins d`un anC- Entre un an et deux ansD- Entre trois et cinq ansE- Entre six et dix ansF- Dix ans et plus

7- Quelle est votre moyenne actuelle?

A- Entre 90% et 100%B- - Entre 83% et 89%C- - Entre 75% et 82%D- - Entre 64% et 74%E- - Entre 59% et 66%F- - Entre 53% et 58%G- - Entre 46% et 52%

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Directives pour le questionnaire suivant portant sur la résolution de problèmes sociaux

Voici une série d'énoncés décrivant comment certaines personnes pourraient penser, se sentir etse comporter lorsqu'elles font face à des problèmes de la vie quotidienne. Il s'agit de problèmesimportants qui pourraient avoir un effet significatif sur votre bien-être ou celui de gens que vousaimez. Par exemple, ces problèmes concernent la santé, une dispute avec un membre de votrefamille ou votre performance au travail ou à l'école. S.V.P. lisez attentivement chaque énoncéet choisissez un des chiffres ci-dessous afin d'indiquer à quel point l'énoncé est vrai pour vous.Tenez compte de votre façon habituelle de penser, de vous sentir et de vous comporter lorsquevous êtes aux prises avec des problèmes de la vie quotidienne ces jours-ci.

a = Pas du tout vrai dans mon cas.b = Un peu dans mon cas.c = Modérément vrai dans mon cas.

d = Très vrai dans mon cas.e = Extrêmement vrai dans mon cas.

8- Lorsque je prends des décisions,habituellement, je n'évalue et ne compare pasassez soigneusement les différentesalternatives.

13- Lorsque je suis en face d'un problème trèscomplexe, j'essaie souvent de le décomposeren de plus petits problèmes que je peuxrésoudre un à la fois.

9- Lorsque j'ai un problème, je doute souventqu'il existe une solution à celui-ci.

14- Lorsque je suis en face d'un problèmedifficile, je doute souvent que je serai capablede le résoudre par moi-même, peu importe àquel point j'essaie.

10- Lorsque j'essaie de trouver une solution àun problème, je pense souvent à plusieurssolutions possibles pour ensuite essayer decombiner certaines d'entre elles afin detrouver la meilleure solution.

15- Avant d'essayer de résoudre un problème,j'essaie souvent d'établir si ce problème est lerésultat d'un autre problème plus importantqui devrait d'abord être résolu.

11- Lorsque mes premiers efforts pourrésoudre un problème échouent, je pensehabituellement que si je persiste et ne lâchepas trop facilement, je serai éventuellementcapable de trouver une bonne solution.

16- Lorsqu'un problème survient dans ma vie,habituellement, je retarde aussi longtemps quepossible mes efforts pour le résoudre.

12- Lorsque j'ai un problème, je croishabituellement qu'il existe une solution àcelui-ci.

17- Je fais habituellement un effort particulierpour éviter d'avoir à composer avec mesproblèmes.

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18-Les problèmes difficiles me contrarientbeaucoup.

26- Souvent je retarde la démarche de résolutiondes problèmes jusqu’à ce qu’il soit trop tard poury faire quoi que ce soit.

19-Lorsque je tente de décider quelle est lameilleure solution à un problème, j'essaie deprédire le résultat général de chaque plan d’actionpossible.

27- Je pense que je passe plus de temps à évitermes problèmes qu’à les résoudre.

20- Lorsque j’essaie de trouver unesolution à un problème, je pensesouvent à plusieurs solutionspossibles et plus tard, je lesreconsidère pour voir commentcertaines d’entre elles peuvent êtremodifiées afin de trouver unemeilleure solution.

28- Lorsque je tente de résoudre un problème, jedeviens souvent si contrarié (e) que je ne peuxpas penser clairement.

21- Je préfère habituellement éviter lesproblèmes au lieu de les confronter etd’être obligé (e) de composer aveceux.

29- Lorsque je tente de décider quelle est lameilleure solution à un problème, je ne prendspas habituellement le temps de considérer le pouret le contre de chaque solution.

22- Après avoir appliqué une solution à unproblème, j'essaie habituellement d’analyser cequi a bien été et ce qui a mal été.

30- Lorsque le résultat de ma solution à unproblème n’est pas satisfaisant, j’essaiehabituellement d’établir ce qui a fait défaut pourensuite essayer à nouveau de le résoudre.

23- Lorsque je tente de trouver une solution à unproblème, j’essaie habituellement de penser àautant de façons différentes que possible avantd’aborder ce problème.

31- Lorsque je travaille sur un problème difficile,je deviens souvent si contrariée(e) que je me sensconfus(e) et désorienté(e).

24- Après avoir appliqué une solution à unproblème, j’examine habituellement messentiments et j’évalue à quel point ils ont changéau mieux.

32- Après avoir appliqué une solution à unproblème, j’essaie habituellement d’évaluer aussisoigneusement que possible à quel point lasituation s’est améliorée.

25- Avant d’essayer de résoudre un problème,j’essaie souvent d’établir si ce problème faitpartie d’un problème plus gros et plus importantavec lequel je devrais composer.

33- Lorsque je tente de résoudre un problème, jepense habituellement à autant de solutions quepossible jusqu’à ce que je ne puisse plus générerd’autres idées.

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34-Lorsque je tente de décider quelle est lameilleure solution à un problème, j’essaiehabituellement d’évaluer les conséquences dechaque solution afin de les comparer les unes auxautres.

38- Lorsque je tente de trouver une solution àun problème, j’essaie d’aborder le problèmesous autant d’angles que possible.

35-Je deviens souvent déprimé(e) et figé(e)lorsque j’ai un problème important à résoudre.

39- Lorsque j'ai de la difficulté à comprendreun problème, j'essaie habituellement d'obtenirde l'information plus spécifique et concrète àson sujet afin de m'aider à le clarifier.

36- Lorsque j’ai un problème à résoudre, une deschoses que je fais est d’examiner quellescirconstances externes dans mon environnementcontribuent possiblement au problème.

40- Lorsque mes premiers efforts pourrésoudre un problème échouent, j'ai tendance àdevenir découragé (e) et déprimé (e).

37- Lorsque mes premiers efforts pour résoudreun problème échouent, je pense habituellementque je devrais abandonner et aller chercher del’aide.

41- Lorsque la solution que j'ai appliquée nerésout pas mon problème de façon satisfaisante, jene prends habituellement pas le temps d'examinersoigneusement pourquoi elle n'a pas fonctionné.

42-Je pense que je suis trop impulsif (ve) lorsquevient le temps de prendre des décisions.

Version abrégée de l'inventaire de résolution de problèmes sociaux de Dugas,Ladouceur et Freeston (1996).

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Directives pour le questionnaire suivant portant sur le stress (DSP)Vous trouverez ci-dessous une série de phrases qui décrivent comment certaines personnes sesentent dans certaines situations. Choisissez dans l'échelle qui suit la réponse qui correspond àvotre cas. Essayez de choisir la réponse en fonction de vos comportements et vos sentimentshabituels. Effacez votre première réponse complètement si vous changez d'avis. En d'autresmots, il ne peut y avoir qu'une seule réponse pour chaque phrase. Toutes les réponses doiventêtre noircies sur la feuille de réponses ci-jointe.

a = Cela ne s'applique pas du tout à moi.b = Cela s'applique un peu à moi.

c = Cela s'applique modérément à moi. d = Cela s'applique beaucoup à moi.

e = Cela s'applique parfaitement à moi.43. Je trouve que je n'ai jamais assez de temps pour

faire ce que j'ai à faire.60. Ma vie affective est satisfaisante.

44. J'ai rarement le sentiment d'être coincé dans lavie.

61. Je contrôle bien mes émotions.

45. Je pense que les règlements sont faits pour êtretransgressés (violés).

62. Je m'inquiète habituellement de quelque chose.

46. Je prends du temps tous les jours pour me reposer. 63. Je fume trop.47. Je ris facilement. 64. Je me sens rarement seul.48. Mon travail me donne accès à des activités

satisfaisantes ou stimulantes.65. Généralement, quand je mange je prends mon

temps.49. Lorsque je suis en vacances avec ma famille, je

m'ennuie.66. Je me dis souvent que je vais travailler moins,

mais j'en suis incapable.50. Je me dispute fréquemment. 67. Je vois la plupart des choses que je fais comme

des défis.51. Je suis la plupart du temps détendu, je résiste

bien à la pression.68. J’éprouve beaucoup d’intérêts pour les

«!hobbies!» et les sports.52. J'évite l'activité physique. 69. Je semble plus concentré sur l'avenir que sur le

présent.53. Je me sens désintéressé de tout. 70. Au boulot, j'ai le sentiment que tous mes talents

sont sous-utilisés.54. Je voudrais trouver plus de temps pour être avec

ma famille.71. J'ai une bonne relation avec mon conjoint ou ma

conjointe (copain ou copine).55. Cela m’indiffère d’être envahi par mon travail. 72. Des fois j'ai envie de frapper quelqu'un.56. Je crois que si tu n'écrases pas ton adversaire,

c'est lui qui t'écrasera.73. Je résiste habituellement à la nervosité ou au

stress.57. Cela m’indispose de rester inactif pour une

longue durée.74. Je suis en bonne condition physique.

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58. J'éprouve des difficultés à raconter des histoiresou des blagues.

75. J'ai parfois le sentiment d'être inutile.

59. J'ai beaucoup de plaisir avec mes collègues detravail.

76. Je me sens rarement pressé par le temps.

77. Plus j'atteins des buts dans la vie moinsj'arrive à les apprécier.

95. J'ai souvent l'impression que quelque chosede désagréable va m'arriver.

78. J'ai tendance à être impatient. 96. Je crois qu'être en santé est plus importantque tout.

79. Il m'arrive de me déconnecter du travail pourm'adonner à d'autres activités.

97. Quelquefois je suis désespéré face à l'avenir.

80. L’affection est un aspect important de mavie.

98. Lorsque je conduis ma voiture, j'évite defoncer dans le trafic.

81. Je me sens souvent frustré dans mon travail. 99. Tous les jours je dois accomplir quelquechose de tangible sinon je me sens mal.

82. Les interactions avec ma famille et mes amissont une source de plaisir importante.

100.Je pense que la chose la plus importante dansla vie est d'en faire quelque chose.

83. J'ai rarement des pensées agressives enversles autres.

101.L'idée d'apprendre la relaxation ou laméditation m'attire peu.

84. Quand je sais que j'ai quelque chose dedésagréable à faire, je m'en préoccupelongtemps.

102.Je crois que les autres peuvent nous aider àaccomplir des choses dans la vie.

85. Je prends des antiacides pour des brûluresd'estomac ou des malaises gastriques.

103.Il y a des parties importantes de mon travailqui sont franchement ennuyantes ouassommantes.

86. Généralement, j'ai beaucoup d'énergie. 104.J'interagis peu avec des amis ou des voisins.87. J'aime travailler ou étudier sous pression à

faire plusieurs choses en même temps.105.Je serre rarement les poings lors des

conversations.88. J'ai vraiment hâte aux vacances. 106.Il est rare que les choses me rendent anxieux

ou tendu parce que je sais qu'elles serégleront d'une manière ou d'une autre.

89. Je fais de sérieux efforts pour équilibrer letravail ou les études et le plaisir.

107.Je fais très attention à mon alimentation.

90. J'ai de la facilité à décompresser après letravail ou l'école.

108.Parfois je pense mettre fin à mes jours.

91. Je crois vraiment qu'on se sent seul ausommet.

109.Quand j'ai un rendez-vous, j'évite d'arriver enretard ou à la dernière minute.

92. Mon travail me procure un sentiment desatisfaction.

110.Lorsque je commence un projet, j'aime lepoursuivre jusqu'au bout.

93. J'ai un bon équilibre entre les activitésfamiliales et le travail.

111.Je crois que la compétition est bonne pourdévelopper le caractère.

94. Je deviens facilement ennuyé ou irrité. 112.J'ai du mal à relaxer.

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113. J'estime que la vie est une lutte et qu'on n’obtient rien gratuitement.114. Quand je me réveille le matin, j'ai vraiment hâte d'aller au travail.115. J'aime vraiment sortir rencontrer des gens dans des fêtes.116. Si quelqu'un avance une idée stupide, je ne la remets pas en question publiquement.117. Quelquefois je me sens tendu et anxieux sans raison apparente.118. Je prends des tranquillisants pour relaxer ou dormir.119. J'évite de me blâmer indûment lorsque les choses vont mal.

Question 120!: échelle subjective de votre niveau de stress actuel.

Veuillez indiquer sur la feuille des réponses ce que vous croyez être votre niveau de stress actuelselon l'échelle ci-dessous.

Pas du tout stressé Extrêmement stressé

AB C D E F G H I J

La version française du “Derogatis Stress Profile (DSP)”, de Derogatis (1987).

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