Campagne 2004

La Fondation de L'UQARLance sa tOe campagne de financement

La Fondation de l'UQAR entreprend sa 1De campagne de finance­ment annuelle. En conférence de presse, le président de laFondation de l'UQAR, Me Gaston Desrosiers a dévoilé desinvestissements consentis par la Fondation au montant de2 850 000 $ au cours des dernières années: « La Fondation a unrôle de premier plan à jouer dans le développement de l'UQAR,c'est pourquoi nous pouvons à nouveau compter sur des genscompétents et engagés socialement afin d'atteindre l'objectiffixé ».

Trois coprésidents de campagne, dont deux diplômés del'UQAR, s'unissent afindemener cette campagne à bon port: MmeGinette Tremblay, présidente-directrice générale des ÉditionsL'Artichaut; M. Richard Dufour, vice-président régional Bas-Saint­Laurent à la Fédération des caisses Desjardins du Québec; ainsique M. Francis Belzile, professeur au Département économie etgestion de l'UQAR.

Deux étudiantes, Carole Boucher etMurielle Chevarie, onttémoigné de l'importanced'appuyer financièrement lesétudiants dans leurs objectifs.

Dans ce numéro :Modifications à la structure administrative p. 2Bourses du Syndicat des chargés de cours p. 5Bourses aux z- et 3ecycles p. 7Rendez-vous de la Francophonie p. 11Subventions pourdes équipements de recherche ..p. 14 et 15

Me Gaston Desrosiers, Francis Belzile, Ginette Tremblay, Richard Dufour, et MichelRinguet.

Depuis sa création, la Fondation de l'UQAR investit dans les dif­férents programmes debourses aux étudiants, dans la recherche etdans le support à l'enseignement, que ce soit à la bibliothèque oupour l'équipement informatique et scientifique.

La Fondation souhaite remercier les trois présidents de cam­pagne qui ont accepté d'investir leurtemps dans cette activité d'en­vergure. « En s'engageant ainsi, nos troisprésidents de campagnedémontrent leurattachement à notre institution universitaire et unevolonté certaine de poursuivre le développement dynamique denotre territoire», conclut M. Desrosiers.

Recherche: Serge Lapointe, Nathalie Le François etGuglielmo Tita sont présents en Gaspésie et au Îles

(Voir p. 12)

Développement régional

Les étudiantsprésentent leurs projets

Le lundi 19avril prochain, de 9h30 à 17h, àlasalle D-305, les candidats et candidates àla maîtrise en développement régional,cohorte 2004-2005, présenteront ledevis derecherche qu'ils ont élaboré au cours del'année. Vous êtes cordialement invités àvenir les entendre et les questionner quant àces projets qui leur tiennent très à cœurparce que fondamentalement déterminantspour la carrière qu'ils envisagent.

Vous serez à même de découvrir quecette cohorte d'étudiants et d'étudiantesdémontre de multiples intérêts dans leurchamp d'études : tourisme durable, com­merce équitable, inscription des jeunes dansl'espace social régional ou dans des projetsde coopération internationale, femmescoopérantes, femmes agricultrices, nouvellegouvernance locale, aménagement portu­aire. De plus, vous vous familiariserez avecles expériences destage vécues par les troisétudiantes et étudiants français qui ontbénéficié d'une bourse de la CRÉPUQ et quise sont insérés dans différentes instanceslocales de développement. Vous êtes touscordialement conviés.

Voici l'ordre des présentations actuelle­ment convenu:9h30 à 10h: Mélanie Duchemin10h à 10h30: Sophie Duchaine10h30 à 11 h: Marie-Pierre Dufresne11 h à 11 h30: Nancy Gagné11 h30 à 12h: Erwan Jossic12h à 13h30: LUNCH13h30 à 14h: Mathias Lefranc14h à 14h30: Hélène Martin14h30 à 15h: Arnaldo Edgard Nunez Gorritti15h à 15h30: PAUSE15h30 à 16h: Mélanie Robert16h à 16h30: Jean-François Tapp16h30 à 17h: Hélène Théberge

journalisme. Cette présentation sera suivied'un échange.

Après avoir travaillé pendant de nom­breuses années comme journaliste, en par­ticulierà la radio et à la télévision de Radio­Canada, Armande Saint-Jean a abordé lacarrière universitaire en 1985, à l'UOAM,puis à l'Université de Sherbrooke où elle estla directrice du Département des lettres etcommunications.

Détentrice d'un Ph.D. en Communica­tionsde l'Université McGill, elle s'intéresse àl'éthique dans les communications pu­bliques et dans les médias, à l'évolution dujournalisme et de l'information, au plan descontenus autant que des pratiques profes­sionnelles. Bienvenue à tous!

Conférencier de renom,l'auteur et généticienfrançais AlbertJacquard donnera uneconférence à Rimouskile vendredi 23 avrilprochain, à 19h30, à lasalle Georges-Beaulieudu Cégep de Rimouski.Il est invité par les élèves du programmeSciences, lettres et arts du Cégep.Rappelons que M. Jacquard est le parrainde ce programme. Sa conférence s'intitule:« Tentatives de lucidité».

Reconnu pour son discours humaniste,Albert Jacquard consacre l'essentiel de sesactivités à la diffusion des savoirs quifavorisent l'émergence de la consciencecollective. Il tente de communiquer l'ur­gente nécessité de modifier nos valeurs etnos comportements par rapport à lavie surTerre.

« .. . mon objectif, ce n'est pas de cons­truire /a société de demain, c'est de mon­trer qu'elle ne doit pas ressembler à celled'aujourd'hui. » . . . .

Le rencontrer estun privilège! L'entréeest libre.

'. Il:~1~~~\_~1!~1Irj~;~.__23 avril

Albert Jacquarddonne une conférence

à Rimouski

Jeudi 22 avril

Conférence d'Armande Saint-Jeansur les tendances actuelles de l'information

Mme Armande Saint­Jean, professeure àl'Université de Sher­brooke, donnera uneconférence intitulée« Préoccupations éthi­ques et dérives déon­tologiques : les ten­dances actuelles de l'information média­tique au Québec -. dans le cadre d'unséminaire organisé par le Groupe derecherche Ethos, le jeudi 22 avril, à 19h30,au 0-340 de l'UOAR. Entrée libre.

La conférencière présentera la synthèsede ses travaux sur l'évolution qu'ont connueau Québec les pratiques professionnelles etles questions d'éthique et de déontologie en

Sous la présidence d'honneur de MmeMarjolaine Castonguay, présidente etdirectrice générale de PescaEnvironnement, l'ADDUOAR convie toute lapopulation à son brunch familial « un tourdu monde avec les Saveurs -, à la salleEurêka, de l'Hôtel le Navigateur, 130,avenue Belzile à Rimouski, de 10h30 à 14h.Le coût des billets est de 20$ pour lesadultes, 10$ pour les étudiants et gratuitpour les 7 ans et moins.

Pour renseignements et réservations:Sylvie Carroll, coordonnatrice ADDUOAR(418) 724-1484

hareng fuméSalade asiatique auxœufs de caillesPains farcisau fromagePâté et mousse (terrine)Chutney de cerises de terreSaucisse à déjeunerJambon à l'érableBiscuits de pommes de terre à l'emmen­thal de chèvreFromage Jersey et coulis de mangueLeCappuccino (biscuitcafé, mousse café,mousse whisky, crème fouettée)Le Verger (biscuit vanille, crème pâtis­sière montée au beurre et aux framboi­ses)Justomate UtopiaCroissantsAssiette fromage diversMousseau des Bois (boisson alcoolisée àbase desève d'érable)

25 avril

Brunch de L'Association des dipLômés

8 avril

Conférence de R'kiaLaroui sur le Maroc

AU MENUPetite bisque de crevettes La MarinièreFilet mignon en croûte aux fruits et aumielSalade de pommes de terre à l'aneth et

Les membres du conseil d'administrationde l'Association des diplômées et desdiplômés de l'UOAR sont heureux de vousinviter à son activité de financement qui setiendra le dimanche 25 avril 2004. En col­laboration avec les Saveurs du Bas-Saint­Laurent, il s'agit d'un brunch qui a égaie­ment pour mission de vous faire découvrirdes produits régionaux.

Dans le cadre des ren­contres avec les cul­tures, le service Accueilet Intégration B.S.Lorganise un 5 à 7 sur leMaroc, le jeudi 8 avril2004 au salon du per­sonnel 0-420. Une con-férence intitulée « Le L..-- ....;&

Maroc: mosaïque des histoires et des cul­tures » sera donnée par R'kia Laroui, pro­fesseure au Département des sciences del'éducation et Imane Benhayoune, étu­diante en Administration.

Le Maroc, porte de l'Afrique, estunvéri­table carrefour d'histoires et de cultures.Situé au bout d'une péninsule où l'onaperçoit les côtes de l'Espagne, leMaroc està la rencontre de l'océan Atlantique et de lamer Méditerranée. C'est le pays où coha­bitent les pittoresques et vieilles Médinas etKasbahs avec les villes modernes, les oasiset lavégétation luxuriante avec ledésert, lesmontagnes de l'Atlas aux neiges éternellesavec les sublimes plages de sable doré ausoleil éclatant.

C'est aussi un pays où des civilisationset des cultures se sont succédé. Depuis lepremier siècle, plusieurs peuples :Phéniciens, Carthaginois, Romains,Byzantins, Arabes, Andalous, Portugais,Français ... ont laissé leurs empreintes,enrichissant la culture initiale de la popula­tion berbère. Le Maroc, c'est aussi la terredes écrivains, des peintres, des artistes etoù dialoguent les arts populaires ancestrauxavec les sublimes chants mauresques.Après laprésentation, les participants pour­rontapprécier des mets de lacuisine maro­caine.

Décrocher une bourse du Millénaire, est-ce possible ?

Campus de Lévis

L'OIIQ donne des bourses de 5000$à deux étudiantes en sciences infirmières

AEEESUQAR - AGEUQARBudget Séguin : Québecendettera un peu plusles étudiants en région

Les deux associations étudiantes de l'UOAR(AEEESUOAR et AGEUOAR) se disentindignées par la présentation du budget2004-2005. En effet, le ministre Séguin aannoncé une coupure de 63M$ dans lesbourses attribuées aux étudiants pour aug­menter le seuil des prêts. Autrement dit, adéclaré Daniel Bernard, président del'AGEUOAR : « Non seulement l'éducationn'est pas une priorité du gouvernement,mais il augmente l'endettement des jeunesen région quiontpour priorité de s'éduquer.Après avoir suspendu leprogramme de prêtpour l'achat d'un micro-ordinateur l'andernier, legouvernement revient à la chargeen faisant passer de 355M$ à 291 M$ lessommes destinées à favoriser l'accès desplus pauvres à l'université ».

Rappelons que lenombre de dettes d'é­tudes de plus de 15 000 $ s'est accru de300% depuis 1994, causant ainsi de gravesdifficultés pour de nombreux jeunesdiplômés. Près de 70% des étudiants del'UQAR sont tributaires du régime des prêtset bourses. Sur le plan de l'accessibilité, lesétudiants sont amers de constater que lesplus démunis devront s'endetter davantagepour étudier.

.@ôtir::tsèj=f:reunjr:::::eti::::f:jàaliseE:·Ie.u.r.s :.rFaMati1d:::en ~

vous poursuivez actuellement la deux­ième année de vos études universitaires.

Une réponse affirmative pourrait vous ren­dre admissible à une bourse d'une valeurallant de 4000$ à 10 000 $.

Jusqu'à 1200 bourses nationales encours d'études seront accordées à des étu­diants poursuivant la portion supérieure deleur programme d'études postsecondairesetquisont animés par des idéaux d'engage­ment communautaire, de leadership, d'in­novation et de réussite scolaire. Ces bours­es seront attribuées en septembre prochainà des étudiants qui n'ont pas bénéficiéjusqu'-ici de bourses substantielles fondéessur le mérite.

Pour plus de renseignements:[www.boursepourlexcellence.ca].http://www.boursepourlexcellence.ca

Valérie Gagnon

lence du dossier scolaire, l'engagement per­sonnel, social et communautaire, l'intérêtmanifesté dans lapoursuite des études ainsique la capacité à transposer les connais­sances acquises dans leurs pratiques cli­niques en tant que professionnelle de lasanté.

Tout en poursuivant ses études auCampus de Lévis, Lucie Deschênes travailleaux soins intensifs de l'Hôtel Dieu de Lévis.Elle envisage à plus long terme un poste engestion de soins. Ouant à Valérie Gagnon,elle travaille avec une équipe volante auCHUL et agit comme professeure de stageau Cégep de Lévis-Lauzon. Valérie envisageune carrière dans l'enseignement collégial.Ces deux infirmières n'en sont pas à leurpremière bourse: les deux ont déjà rem­porté une bourse d'excellence durant leursétudes collégiales. Bravo!

Lucie Deschênes

L'DilO offre douze programmes debourses visant à encourager les infirmièreset les infirmiers à poursuivre des étudesuniversitaires au baccalauréat, à la maîtriseet au doctorat. Ces programmes sontregroupés sous trois axes: clinique, gestionet recherche.

Les critères de sélection sont l'excel-

La Fondation canadienne des bourses d'é­tudes du Millénaire décernera, en collabora­tion avec l'Université du Ouébec àRimouski, une bourse aux étudiants ayantdéjà accompli une partie de leur programmed'études et dont l'excellence est jusqu'icipassée inaperçue.

Etudiez-vous àtemps plein dans un pro­gramme menant à l'obtention d'un bac­calauréat?ETÊtes-vous dans l'une ou l'autre des situa­tions suivantes:Vous détenez un DEC pré-universitaired'un cégep du Ouébec et vous poursui­vez présentement la première année devos études universitaires;OUVous détenez un diplôme d'une écolesecondaire de l'extérieur du Ouébec et

Mmes Lucie Deschênes et ValérieGagnon, deux étudiantes au programme debaccalauréat en sciences infirmières offertpar l'UOAR au Campus de Lévis, ontobtenuchacune une bourse de 5000$ de l'Ordredes Infirmières et Infirmiers du Ouébec( 0110 ). Les étudiantes ducampus de Lévisont obtenu deux des neuf bourses remisessuite à un concours provincial pour lesétudes de baccalauréat de perfection­nement en sciences infirmières, dans lecadre de l'axe clinique du Plan triennal de1'0110.

Deux bourses à Lévis, deux bourses à Rimouski

Le SCCCUQAR octroie quatre bourses d'études de 500$ chacuneà quatre étudiants de l'UQAR

Le Syndicat des chargés et chargées decours de l'UQAR vient d'octroyer quatrebourses d'études de 500$ chacune à quatreétudiants de l'UQAR, deux à Lévis et deux àRimouski.

En tout, une vingtaine d'étudiants ontsollicité ces bourses. Les étudiants de­vaient démontrer l'importance que prendl'engagement social dans leur vie estu­diantine actuelle et l'importance qu'elleprendra dans leur future vie profession­nelle.

Le jury a regardé de près la qualité dufrançais, l'originalité, l'esprit de synthèse etla créativité de tous les dossiers qui lui ontété soumis.

Les lauréats de Rimouski sont LauraDucheman, de l'Île de la Réunion, étudianteen histoire, et Louis-Philippe Renaud, deMontréal, étudiant en développement socialet analyse des problèmes sociaux. Pour cequi est des lauréats du Campus de Lévis, ilssont tous deux étudiants en enseignementen adaptation scolaire et sociale. Il s'agit deCaroline Hudon, de La Pocatière, et JarrodDesfossés, de Sainte-Foy.

À Rimouski, la présidente du SCCCUQAR, LouiseBérubé, a remis une bourse à Laura Ducheman...

Laura Ducheman: Laura affirme que com­prendre le monde reste essentiel pour laréalisation de ses objectifs. Ses études enhistoire contribuent à mieux interpréter lemonde dans lequel on vit. Elle se consacreà faire connaître aux autres ce qui se fait etpeut se faire dans des pays en développe­ment. Laura fait du bénévolat pour l'associ­ation Pro-Jeune Est par l'aide aux devoirs etelle s'implique également avec les Grands

Amis de Rimouski en accompagnant dansla vie une jeune en difficultés. À l'UQAR,elle est membre de CEDRE, du bureau devoyage Magellan, de la troupe de théâtre etelle est co-présidente de la Semaine de laFrancophonie. À travers ce dernier engage­ment, elle tente de faire comprendre quedes échanges multilatéraux peuvent pro­mouvoir une sorte de conscience de la col­lectivité par delà les frontières politiques.

... et une autre à Louis-Philippe Renaud.

Louis-Philippe Renaud : Pour Louis­Philippe, les aspects positifs de sa forma­tionen développement social se répercutentdirectement sur la qualité de son engage­ment au sein dugroupe CEDRE. Cette asso­ciation lui permet d'appliquer concrètementles connaissances acquises dans sondomaine de formation puisqu'il a élaboré undevis de recherche portant sur le futur pland'orientation stratégique en matière d'envi­ronnement de l'UQAR. Il poursuit d'ailleursune mission entreprise au Cégep du Vieux­Montréal où il a été président du comitéenvironnement. Ce militantisme est aussi,selon lui, une occasion de travailler sur sonsavoir-faire et sur son savoir-être. Sesfuturs engagements sociaux ont deschances d'être, par le fait même, encoreplus efficaces.

Caroline Hudon : Son engagement dansdes comités etdans des activités a toujoursoccupé une place de choix dans sa vie carc'est ainsi qu'elle apprend à se connaître etqu'elle se réalise en tantque personne. Ellea fait du bénévolat à plusieurs occasions et

À Lévis, lachargée decours Michèle Forest, aucentre,a remis lesbourses à Jarrod Desfossés et à CarolineHudon.

fait partie de divers comités organisateurs,dont les plus récents sont ceux du colloqueen adaptation scolaire et sociale 2003(C.A.S.S.I.S), qui s'est tenu au Campus deLévis l'hiver dernier, et du Projet GuatemalaUQAR 2004. Selon elle, le fait d'êtreenseignante en adaptation scolaire lui per­mettra de s'investir dans l'école où elleenseignera et de transmettre legoûtde l'en­gagement social à ses élèves.

Jarrod Desfossés : Jarrod affirme que l'en­seignant en adaptation scolaire a pour mis­sion de former des élèves afin qu'ilsdevien­nent, à leur tour, des agents de changementsocial. Les engagements sociaux qu'il achoisi actuellement sont en lien direct avecsa formation. L'un des ces engagementsvise à intervenir auprès d'élèves autistiquesde l'école Saint-Michel en supervisant letravail autonome de ces derniers. Il s'im­plique également en animant des activités eten prenant en charge le dîner des élèvesatteints de déficience intellectuelle ouphysique, à l'école Madeleine-Bergeron.Choisir l'enseignement en adaptation sco­laire et sociale comme future profession,selon Jarrod, c'est inévitablement choisird'avoir des engagements sociaux.

Club de marketing

Une participation remarquée!Tout au long de la12e édition du Happening Marketing, qui se tenaitdu19 au 21 mars dernier à Chicoutimi, ladélégation de l'UQAR a sude « déMarker »!

Le comité organisateur de la délégation de l'UOAR pour le Happening Marketing2004 : Julie Blais, Sophie St-Pierre et Valérie Gagnon.

Parmi une douzaine d'universités du Québec et des Maritimesregroupant près de 400 étudiants en marketing, les étudiants del'UQAR ontsufaire valoir leurs connaissances, leur originalité et leurhaut degré de fraternité avec les universités participantes. Leurengagement constant dans l'événement, tout au long de la fin desemaine, a permis aux étudiants de l'UQAR de remporter le 3e prixpour laparticipation en tantque délégation.

Le Club Marketing de l'UQAR tient à remercier tous ceux etcellesqui ont cru èn cette première'participation des étudiants dé'I'UQAF{.

Le comité du Club Marketing effectuera très prochainement unetournée dans les classes en administration et sciences comptablesafin d'assurer la pérennité de l'événement et de la relève des mem­bres du club pour l'année 2004-2005.[www.pqm.net/leclubmarketing].

Hiver 2004

Boursiers et boursièresde la Fondation de l'UQAR

Voici les projets soutenus par la Fondation de l'UQAR, à Rimouski,pour l'hiver 2004, dans le cadre du Fonds de soutien aux projetsétudiants. En tout, 10 675 $ ont été accordés. Dans une prochaineédition du journal, nous présenterons les projets au Campus deLévis.

Devant: Danielle Lemire, « L'UQAR, un milieu de vie en santé »,

CÈDRE; Anne-Marie Labrecque, Environnement et aménagementécologique dans la sierra péruvienne; Mélissa Gagnon, ExpéditionInde-Népal; Amélie Goulet, Coupe universitaire d'improvisation(CUI), à Moncton.

Derrière : Caroline Jose, projet Radio-UQAR; Kary Proteau,Troupe de danse de swing acrobatique; Richard Vézina, projetCellulogie; Sophie St-Pierre, Club Marketjng .UQAR;. Frédéri~

Lapointe, Les Talents de l'UQAR; Dave Carrier, Jeux de chimie2004; Daniel Germain, Compétition québécoise en ingénierie.

Le Fonds de soutien fournit aux étudiants de l'UQAR une oppor­tunité d'obtenir des fonds pour financer leurs projets. Ces fondsproviennent d'une contribution volontaire lors du paiement des fraisde scolarité, en début de session. Pensez-y l'automne prochain!

Jeux de chimieFin février, les apprentis chimistes de l'UQAR ontparticipé aux Jeuxde chimie 2004, à Sherbrooke. La délégation uqarienne, qui comp­tait onze étudiants du baccalauréat en chimie, asu se démarquer parson enthousiasme et son esprit d'équipe lors des activitéssportives intérieures etextérieures, telles que lefootball et lesoccersur neige, qui se sont déroulées au Centre sportif de l'Université deSherbrooke. Durant leur séjour, ils ontpu rencontrer des étudiantsen chimie de plusieurs autres universités francophones du Québecet échanger avec leurs confrères et consœurs dans un climat ami­cal. Les étudiants ontparticipé à toutes les activités proposées, soitun rallye scientifique dans les locaux de l'université, un quiz Génieen herbes et un spectacle de présentation des délégations pourlequel ils ont remporté leprixdu « meilleurspectacle amateur».

Afin de présenter l'équipe de l'UOAR, les étudiants ont fait unsketch comique (style émission de télévision), qu'ils avaient nommé« Chimie Story » et qui présentait différents candidats qui allaiententrer dans le « Laboratoire de l'UOAR » pour troisans. Les Jeux dechimie de Sherbrooke 2004 ont permis aux étudiants en chimie del'UQAR de se faire connaître par les autres universités. C'est grâce àleur commanditaire principal, La Fondation del'UQAR, qu'ils ontpuparticiper à cet événement. Les étudiants tiennent aussi à remer­cier laCoopsco, leModule de chimie ainsi que leBaromètre et le barLe Sens Unique.

En bas: Karine Lemieux, Amélie Ruest, Steeven Oueltet, Tiphaine Nicolle, ValérieLévesque, Guillaume Dtoùin, Caroline Dion et Caroline Dupont. En haut : DaveCarrier, Marilyn Gauthier, Cédric, Julien Badzinski, Pascal etFrançois (3 étudiants deSherbrooke).

Grâce aux dons reçus, la Fondation de l'UQAR a remis cette annéeun total de 122000$ à ses étudiants etétudiantes de 2eet3ecycles.

C'est sous la présidence d'honneur deMme Nathalie Normandeau, députée de lacirconscription de Bonaventure et ministredéléguée au Développement régional et auTourisme et ministre responsable de larégion de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine,que s'est tenue lagecérémonie de remise debourses d'excellence aux études supé­rieures de la Fondation de l'UQAR.

Lors de cette cérémonie, 39 étudianteset étudiants ont reçu des bourses. Notam­ment, Mme Normandeau a remis elle-même des bourses à quatreétudiantes, au nom du Gouvernement du Québec. Ces réci­piendaires sont inscrites dans des programmes de développementrégional, gestion de la faune et de ses habitats, gestion desressources maritimes et sciences infirmières.

Le président de la Fondation, Me Gaston Desrosiers, a insistésur la nécessité pour la Fondation de poursuivre son partenariatavec les entreprises et les organismes qui soutiennent de tels pro­grammes de bourses. « Depuis 1995, a-t-il dit, laFondation a investiplus de 700 000 $ dans les programmes de bourses aux étudessupérieures. Grâce à l'appui de nos donateurs, nous sommes parti­culièrement fiers de souligner l'excellence de ces jeuneschercheurs. Ce sont des hommes et des femmes qui marqueront ledevenir de nos régions. »

Pour sa part, le recteur Michel Ringuet a souligné l'importancede soutenir les étudiants et étudiantes dans leurs projets. « Offrirune bourse d'excellence à un étudiant ouà une étudiante, c'est unefaçon de l'encourager à continuer dans ses études, à acquérir denouvelles expertises, à se dépasser. C'est aussi un moyen de limiterl'endettement personnel qui inquiète plusieurs étudiants. Et c'estaussi, pour toute la société, un investissement: ces jeunes serontun jour des experts reconnus dans leur domaine. »

Bourses aux études supérieuresRIMOUSKI

Développement régionalLe recteur Michel Ringuet, Mme Nancy Gagné(Bourse des membres duGRIDEQ), Mme SophieAnne M'orin (Bourses d'excellence en rechercheà la maîtrise), M. Ayeva Tchabagnan (Boursesd'excellence en recherche au doctorat), M.Abdellatif Lemssaoui (Bourses d'excellence enrecherche au doctorat) et M. Gaston Desrosiers,président de la Fondation de l'UQAR.

ÉthiqueM. Michel Ringuet, Mme Marie-Claude Côté(Bourse Pascal Parent), M. Pierre-Paul Parent,directeur du programme d'études, et M. GastonDesrosiers.

... ... . .. . : .

~ "1:~~~~~~~~lli~~~~~~

Études littérairesM. Michel Ringuet, M. François Rioux (Bourse duregroupement des professeurs en études lit­téraires), Mme Marie Amiot (Bourses d'excellenceen recherche à la maîtrise) et M. GastonDesrosiers.

IngénierieM. Michel Ringuet, M. Éric Hudier, directeur duprogramme d'études, M. Jean-Louis Rétiveau(Bourses d'excellence en recherche à la maîtrise),M. Richard Lepage (Bourses d'excellence enrecherche à la maîtrise) et M. Gaston Desrosiers.

Gestion de projetM. Michel Ringuet, M. Pierre Cadieux, représen­tant du programme d'études, Mme Socé Diouf(Bourses d'excellence en recherche à la maîtrise)et M. Gaston Desrosiers.

Gestion des personnes en milieu de travailM. Michel Ringuet, M. Jean-Pierre Roger,directeur du programme d'études, Mme Marie­Ève Delecluse (Bourse duregroupement des pro­fesseurs en gestion des personnes en milieu detravail), Mme Claire Chiasson-Clïche (Boursesd'excellence en recherche à la maîtrise) et M.Gaston Desrosiers.

Gestion des ressources maritimesDevant: Mme Sonia Dubé (Bourses d'excellenceen recherche à la maîtrise), Mme Anne Fauré(Bourse du regroupement des professeurs en ges­tion des ressources maritimes), M. Yann Crousset(Bourse du Fonds de solidarité FTO) et MmeSuzanne Barette, Comité sectoriel de main-d'œu­vre des pêches maritimes. Derrière : M. MichelRinguet, M. Claude Rioux, directeur du pro­gramme d'études, M. Frédéric Ste-Croix (Boursedu Comité sectoriel de main-d'œuvre des pêchesmaritimes) et M. Gaston Desrosiers.

OcéanographieM. Michel Ringuet, M. Jean-Pierre Chanut,directeur du programme d'études, Mme EstelleHulin (Bourse à la mémoire du professeurMohammed EI-Sabh) etM. Gaston Desrosiers.

Bourses Estelle-LabergeM. Michel Ringuet, Mme Catherine Bédard(Maîtrise en océanographie), Mme MétissaCharbonneau (Maîtrise en gestion des ressourcesmaritimes), M. Jean Boulva, représentant dePêches et Océans Canada, et M. GastonDesrosiers.

ÉducationM. Michel Ringuet, Mme Magalie Morel (Boursedu regroupement des professeurs en éducation),Mme Lucie Paratte (Bourses d'excellence enrecherche à la maîtrise), Mme Linda Essiambre(Bourses d'excellence en recherche au doctorat),Mme Diane Léger (Bourses d'excellence enrecherche au doctorat) et M. Gaston Desrosiers.Absente: Mme Renée Guimond-Plourde (Boursede la Fondation des écoles normales).

Gestion de la faune et de ses habitatsDevant: M..Slmon Dostaler (Bourse BioNord),Mme Marie-Eve Houde (Bourse duregroupementdes professeurs en gestion de la faune), M.Jonathan Côté (Bourse Richard Adams), M.Pierrick Grange (Bourses d'excellence enrecherche à la maîtrise) et M. Corentin Chaillon(Bourse à la mémoire de l'étudiant SébastienBoisvert). Absent : M. Sébastien Descamps(Bourses d'excellence en recherche au doctorat).Derrière: M. Michel Ringuet, M. Richard Cloutier,directeur du programme d'études, M.Jean-PierreOuellet, de BioNord, et M. Gaston Desrosiers.

Bourses du gouvernement du OuébecMme Nathalie Normandeau, députée de Bona­venture et ministre déléguée au Développementrégional et au Tourisme, M. Michel Ringuet, MmeCarole Boucher (Bourse du ministère duDéveloppement économique et régional et de laRecherche pour des études à la maîtrise endéveloppement régional), Mme Alexandra Dubé­Loubert (Bourse du ministère des ressourcesnaturelles, de la Faune et des Parcs pour desétudes à la maîtrise en gestion de la faune), MmeNoémie Giguère (Bourse du mi-nistère del'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentationpour des études à la maîtrise en gestion desressources maritimes), Mme Hélène Rioux(Bourse du ministère de la Santé et des Servicessociaux pour des études spécialisées en sciencesinfirmières) et M. Gaston Desrosiers.

1 800 463-2355

ÉthiqueM. Pierre-Paul Parent, directeur du programme d'études, Mme GenevièveTrépanier (Bourse d'excellence en recherche) et M. Michel Ringuet.

Développementéconomiqueet régionaletRedJel'Che H H

Québecuu

Sciences comptablesM. Francis Belzile, codirecteur du programme en sciences comptables,Mme Marie-Jasée Couture (Bourse du regroupement des professeurs auDESS en sciences comptables) et le recteur Michel Ringuet.

Gestion de projetJean-Yves Lajoie, directeur du programme d'études, M. Luc Tremblay(Bourse de Projet Management Institute), M. Michel Rivard (Bourse duregroupement des professeurs à lamaîtrise en gestion de projet) etM. MichelRinguet.

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~~~ITt~~f±Ef':~351;_En Gaspésie et aux Î1es-de-la-Madeleine

L'UQAR expLore Le potentieL de L'aquacuLtureet des biotechnoLogies marines

Grâce à des ententes avec le ministère duDéveloppement économique régional et leministère de l'Agriculture, des Pêcheries etde l'Alimentation du Ouébec (MAPAO),l'UOAR a embauché aux cours desdernières semaines trois chercheurs spé­cialisés dans ledomaine de l'aquaculture etdes biotechnologies marines, pour menerdes projets de recherche en Gaspésie etauxÎles-de-Ia-Madeleine. Un autre poste resteégalement à combler.

Dans lecadre de l'entente sur l'aquacul­ture, deux postes de professeurs­chercheurs sous octroi ont été combléscomme suit:Mme Nathalie Le François, rattachée auDépartement de biologie, chimie et sciencede la santé, travaillera au Centre aquacolemarin de Grande-Rivière du MAPAO. Elleest spécialisée dans l'élevage des poissonsmarins et anadromes (loup de mer, omblechevalier, omble de fontaine, morue, flétan).Elle fait aussi des travaux en rapport avecles biomolécules présentes dans certainspoissons marins (protéines antigel) et ladiversification maricole. Elle est avecl'UOAR depuis 1998, mais elle vient toutjuste d'avoir le titre de professeur­chercheure sous octroi.

M. Guglielmo lita, rattaché à l'ISMER,est spécialiste de l'environnement des éle­vages en milieu marin. Il s'intéresse, parexemple, aux relations entre élevage etqualité du milieu marin, à l'effet descourants, etc. Il est en poste aux Îles-de-Ia­Madeleine.

Dans le cadre de l'entente sur les bio­molécules, deux postes ont été créés:M. Serge Laplante, spécialiste des biotech­nologies marines, est affecté au Centretechnologique des produits aquatiques duMAPAO, à Gaspé. Sa première tâche serade proposer des orientations et un pro­gramme de recherche. Rattaché auDépartement de biologie, de chimie et dessciences de la santé, il aura à travaillerétroitement avec son département de rat­tachement et leCRBM.Le second poste devrait être comblé aucours des prochains mois.

Le directeur du Département de biologie,chimie et sciences de la santé de l'UOAR,Pierre Blier, explique : « Serge et Nathaliesont tous les deux embauchés en tant que

professeurs sous octroi au Département deBiologie. Leur embauche s'intègre à notredémarche pour développer les secteur del'aquaculture et des biotechnologiesmarines. Le département s'associe auCRBM et au MAPAO pour mettre sesressources et ses programmes à contribu­tion pour développer ces deux secteurs.Nos collaborations se font, à l'heureactuelle, principalement avec la France(IFREMER), la Norvège (l'Institut deBiotechnologie et d'Aquaculture de Trornse)et la Grande Bretagne. »

Serge Laplante a été embauché comme pro­fesseur-chercheur sous octroi en bio­molécules marines (entente MAPAO­UQAR).

Son travail consiste à développer lesconnaissances sur la biomasse marine auQuébec (poissons, crustacés, mollusques,etc.) susceptible de receler des bio­molécules à forte valeur ajoutée et dedéboucher sur des innovations tech­nologiques favorisant la mise en valeur decette ressource. Ces connaissancesimpliquent l'analyse quantitative et qualita­tive (caractérisation) de biomolécules d'in­térêt dans la biomasse marine. Elles s'attar­dent aussi à l'influence de la variabilitésaisonnière et géographique sur les teneursen biomolécules d'intérêt. Elles portentenfin sur l'effet des procédés d'extraction,de fractionnement et de conservation surles rendements et l'intégrité de ces bio-

molécules.Ses fonctions l'amèneront à voir au

financement des projets, à diriger des étu­diants gradués, à diffuser les résultats desrecherches (publications, congrès, veillestechnologiques) et à s'occuper de transferttechnologique.

Il travaillera au Centre Technologiquedes Produits Aquatiques (CTPA) à Gaspé.Des ententes de partenariat sont prévuesavec divers centres de recherche, univer­sités, et industries, dont l'UQAR, le CRBM,et l'IFREMER. Cette association sera béné­fique à l'acquisition des connaissances etau transfert technologique.

Serge Laplante possède un baccalauréaten biochimie à l'université de Sherbrooke etune maîtrise en microbiologie appliquée del'Institut Armand-Frappier. Après uneexpérience de travail dans un laboratoired'analyses environnementales, il a ensuitefait un doctorat en sciences et technologiedes aliments à l'Université Laval.

Originaire de Chicoutimi, Nathalie LeFrançois a terminé, à l'UQAR en 1998, sondoctorat océanographie spécialisé en aqua­culture-physiologie. Elle avait d'ailleurschoisi de défendre sa thèse le 1er avril ... enhommage aux poissons!

Nathalie a acquis diverses expériencesen aquaculture, avec des stages doctorauxet post-doctoraux en Irlande, en Irlande duNord et en Norvège.

Elle est actuellement professeure sous~

Assemblée du 16 mars 2004Échos du Conseild'administration

COMMISSION DES ÉTUDES M. AbdellahMarzouk, professeur à Lévis, a été désignéau poste de professeur à la Commissiondes études, pour un mandat de deux ans. Ilremplace le professeur Jacques Roy.

NOUVEAUX POSTES Suite au départ à laretraite des professeurs Pierre-Paul ParentetThérèse Paquin en juin prochain, et suiteà la démission de la professeure ÉlisabethMazalon, trois postes de professeur réguli­er sont nouvellement à combler à l'UQAR :en éthique, en lettres et en psychopéda­gogie de l'enseignement professionnel.

NOUVEAU PROFESSEUR Un poste de pro­fesseur régulier a été ouvert auDépartement des sciences humaines en vued'accueillir à ce poste M. David Doloreux,en date du 1er juin 2004. Sa candidature aété acceptée dans le cadre du programmedes Chaires du Canada, pour une Chaire derecherche dans le domaine du développe­ment régional.

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Madeleine. En effet, il continue à travaillerdans le domaine de la problématique envi­ronnementale associée à l'aquaculture enétant basé à la Station technologique mari­cole du MAPAQ, aux Îles-de-Ia-Madeleine.

Présentement, ses activités de rechercheportent sur l'évaluation du potentiel mari­cole aux Îles-de-la-Madeleine, sur la bioac­cumulation de métaux lourds par les mol­lusques d'élevage et sur l'écophysiologiedes mollusques. Sur ce dernier sujet, il aétabli des collaborations avec deschercheurs français de l'Institut français derecherche pour l'exploitation de la mer(IFREMER) dans ledomaine de lamodélisa­tion écophysiologique des moules d'éle­vage. Il s'agit ici de développer un modèleprédictif sur la performance physiologiquedes moules en fonction de certaines va­riables environnementales.

À la question « Pourquoi faites-vous dela recherche scientifique? -. il répond :« Quand j'étais petit, je voulais faire beau­coup de choses, mais surtout devenir explo­rateur. Plus âgé, je me suis rendu compteque mes rêves n'étaient rien d'autre que delacuriosité pour tout ce qui m'était inconnu.Alors, me voici en train de rechercher la sa­tisfaction à ma curiosité. »

de Catania (Italie). Il gradue en travaillantcomme plongeur professionnel et poursuitses études en océanographie biologique àl'Université d'Aix-Marseille Il (France), où ilobtient un diplôme d'études approfondies(D.E.A.). Pour ceci, il participe à un projetde recherche sur la télédétection satellitaireappliquée aux pêcheries au Sénégal.

Rentré en Italie, son envie de voyagerl'amène au Québec où il fréquente le pro­gramme de doctorat en océanographie àl'UQAR. Pendant cinq ans, il étudie la rnéio­faune de l'estuaire du Saint-Laurent et du'fjord du Saguenay. Un travail de moine quil'amène à découvrir un univers micro­scopique dont il rêve la nuit. Une semaineaprès sa soutenance de thèse, il reprendson sac à dos pour se rendre en Louisianeoù unstage post-doctoral en écotoxicologiemarine l'attend. Pendant deux ans et demi,il étudiera les effets interactifs de différentscontaminants sur les organismes marins. Ilen profitera pour goûter à lacuisine cajun etécouter du bon blues.

Mais, il commence à s'ennuyer de lasaveur des « beans » au sirop d'érable. Ildécide alors de rentrer au Québec en accep­tant l'offre d'un poste d'agent de rechercheà l'UQAR. En effet, il s'agit d'aller s'installerdans le petit paradis des Îles-de-Ia­Madeleine pour s'occuper de questionsenvironnementales pertinentes à l'aquacul­ture au Québec, dans le contexte d'uneentente entre le MAPAQ et l'UQAR.

Ses recherches aux Îles-de-Ia-Madeleinelepoussent à établir des collaborations trèsproductives avec des chercheurs del'ISMER, de l'IML et de l'INRS. Après un anet demi, il participe à un concours pour unposte de professeur-chercheur enocéanographie biologique à l'ISMER. Ilobtient ce poste en début janvier 2004, maisne laisse pas pour autant les Î1es-de-la-

C'est l'histoire de Guglielmo Tita, né au sudde l'Italie, en Sicile, etquiagrandi au Ghanajusqu'à l'âge de treize ans. Après ses étudescollégiales en sciences humaines en Italie, ilrentre à l'École militaire pour officiers. Aubout de deux ans, il se rend compte que l'u­niforme lui serre trop la poitrine. Il décidedonc de le déboutonner pour commencerses études en biologie marine, à l'Université

octroi et coordonnatrice du programmeR&D (Poissons marins et anadromes) dansle cadre de l'entente MAPAQ/UQAR. Lesacti-vités de recherche universitaires sontbasées aux installations du Centre aquacolemarin de Grande-Rivière, à la DirectionInnovation etTechnologies du MAPAQ.

Nathalie Le François est membre desréseaux d'excellence en recherche Aquanetet Réseau Aquaculture Québec, en plus defaire partie du Conseil d'administration del'Association aquacole du Canada.

Ses domaines de recherche sontvariés:physiologie de lacroissance, de la nutritionet de l'osmorégulation chez les poissonsmarins et anadromes ; diversification enaquaculture ; technologie de la recircula­tion.

Elle travaille sur des projets en collabo­ration avec Pierre Blier, France Dufresne,Richard Cloutier, du Département de biolo­gie de l'UQAR. Elle mène aussi desrecherches en collaboration avec l'Univer­sité Laval, l'École Polytechnique deMontréal et l'Institut Maurice-Lamontagne.Des travaux ciblant l'élevage du louptacheté sont en cours avec des équipes derecherche terre-neuvienne, norvégienne etislandaise.

Ses principales activités de rechercheactuellement portent sur la croissance duloup tacheté dans les jeunes stades dedéveloppement (projet Aquanet-FQRNT etIcelandic Research Council) ; sur larecherche d'indicateurs enzymatiques etbiochimiques au stade embryonnaire liés àla qualité des œufs et des larves chezquelques espèces de poissons marins(Proposition Aquanet) ; et sur l'adaptabilitéde l'omble de fontaine en eaux salées (pro­jet MAPAQ).

Son rêve? « Ce serait, dit-elle, de voirl'émergence d'un « success story » enaquaculture dans l'Est du Québec : parexemple, une production maricole durableet rentable, ciblant les poissons marins telque le loup tacheté. » À suivre ...

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Pointe-au-Père

Implantation d'un laboratoire des techniques radio-isotopiquesappliquées aux biosciences marines

À son Labora­toire humide dePointe-au-Père,l'Institut dessciences de lamerde Rimouski(ISMER-UQAR)pourra doréna­vant compter surun nouveau la­boratoire trèsspécialisé sur lestechniques ra­dio-isotopiquesappliquées aux biosciences marines. M.Émilien Pelletier, professeur-chercheur àl'ISMER et directeur de la Chaire derecherche du Canada en écotoxicologie desmilieux côtiers nordiques, est le principalresponsable de cette acquisition de hautniveau technologique, qui renforce la posi­tion du Bas-Saint-Laurent comme régionmaritime.

Il s'agit d'un projet majeur d'une valeurde 2,7 millions $. La Fondation canadiennepour l'innovation contribue pour 40%(1 084 850$), le Gouvernement du Québecpour 40% (1 084 850$) et les partenairesrégionaux pour 20% (549 500$).

ObjectifLe projet a pour objectif premier de doterl'est du Canada d'une infrastructure derecherche et de formation de calibre inter­national dans le domaine des techniquesradioisotopiques appliquées au domaineenvironnemental et maritime. La techniquegénérale du radiomarquage consiste à mar­quer une molécule avec des atomesradioactifs etensuite de suivre ledevenir decette molécule à l'intérieur d'un organisme,d'un tissu ou même d'une cellule.L'utilisation courante des techniques deradiotraceurs en sciences médicales aréduit le prix des appareillages de mesureultra-sensibles et les a rendu accessibles àd'autres secteurs de la connaissancecomme la biogéochimie, l'écotoxicologie, legénie environnemental ainsi que lesbiotechnologies. Il est important de noterque le radiomarquage utilise toujours desdoses très faibles de radiation afin que lesmolécules marquées ne constituent jamaisune menace quelconque pour l'organismeétudié et pour l'expérimentateur.

« Notre projet consiste àmettre en placeun laboratoire pluridisciplinaire pour lamanipulation sécuritaire des radioisotopeset leur utilisation comme radiomarqueurs

sur des organismes marins -, explique M.Pelletier. Le laboratoire comprendra unesalle de préparation et de synthèse desmolécules marquées, deux salles humides(avec circulation d'eau de mer) pour l'expo­sition des organismes aux radiotraceurs,une salle pour la séparation chro­matographique des biomolécules marquéeset les espaces nécessaires pour les diversdétecteurs (particules alpha, bêta et rayon­nement gamma). Aucun radioisotope nesera rejeté dans l'environnement.

De plus, le nouveau laboratoire com­portera une chambre de comptage pour lestrès faibles émissions radioisotopiques quisera située à environ 12 m de profondeurdans le socle rocheux, sous le laboratoirede surface. Ce laboratoire souterrain,unique dans l'estdu Canada, sera doté d'uncompteur HPGe (monocristal de germa­nium) et permettra de détecter les trèsfaibles radiations en réduisant de plus de85% les interférences provenant du rayon­nement cosmique principalement émis parlesoleil.

Pour loger les équipements de ce nou­veau laboratoire des radiomarqueurs, il seranécessaire de réaménager les installationsactuelles de la Station aquicole de Pointe­au-Père, propriété de l'UQAR. Cette station,en opération depuis 1992, possède un sys­tème de pompage fournissant d'eau de meren continu 12 mois par année. La stationaquicole estdéjà fortement occupée par lestravaux de recherche en biologie marine,aquaculture et écotoxicologie des pro­fesseurs et chercheurs de l'UQAR et del'ISMER en collaboration avec l'industrieprivée.

AgrandissementL'acceptation du projet permettra d'a­

grandir la station aquicole sur une surfacemodeste d'au plus 150 rn' pour réinstallerde façon permanente le cryomicrotome etles nouveaux instruments demandés, ainsique les grands mésocosmes d'acier déjàprésents sur lesite à proximité de lastation.

Ce nouveau laboratoire de radiotraceurssera l'outil privilégié pour la poursuite etl'expansion de lacollaboration entre Pêcheset Océans Canada via le groupe de ClaudeRouleau (Institut Maurice-Lamonagne) et lachaire de recherche du Canada en écotoxi­cologie, pour tous les travaux sur les sub­stances toxiques présentes chez les orga­nismes marins. D'autres groupes d'utilisa­teurs pourront se joindre à ce noyau deschercheu rs.

Le nouveau laboratoire offrira uneopportunité unique au Québec etau Canadapour la formation de personnel hautementqualifié via les programmes de maîtrise etde doctorat en océanographie, en environ­nement et en sciences de l'eau.

Ces recherches sont importantes auplan de l'acquisition de connaissances nou­velles sur le comportement des espèces etdes écosystèmes marins face aux stres­seurs environnementaux. Elles augmententnotre capacité de gestion des milieuxcôtiers soumis aux crises successives de lasurpêche, des apports toxiques et deschangements climatiques. Ces recherchessont aussi importantes au plan régional parl'application des techniques des radio­traceurs à la découverte de nouvellesmolécules bioactives provenant desressources biologiques marines de l'estu­aire et du golfe Saint-Laurent.

HistoriqueAu départ, une entente entre l'1nstitutMaurice-Lamontagne et ISMER/UQAR adonné à l'IML l'occasion d'installer un grosappareil, le cryomicrotome, et les acces­soires qui l'accompagnent, à la Stationaquicole de Pointe-au-Père, permettantainsi de concrétiser les travaux conjointsentre l'équipe de Claude Rouleau, de l'IML,et l'équipe d'Émilien Pelletier, de l'ISMER,sur les radio-isotopes. Cette entente a étésignée en juin dernier et l'installation a étéfaite dans les mois suivants. Depuis, lestravaux sonten cours.

En parallèle, le professeur ÉmilienPelletier a préparé en mai dernier, en colla­boration étroite évidemment avec M.Rouleau et d'autres personnes, unedemande FCI pour un nouveau laboratoirede radio-isotopes beaucoup plus importantque celui déjà en place, à lafois pour mieuxloger le cryomicrotome et pour acquérirplusieurs autres appareils très spécialisés.« La réponse positive obtenue, explique M.Pelletier, vient donc consolider l'ententeprécédente avec l'IML, mais surtout étendreconsidérablement les capacités du nouveaulaboratoire etélargir aussi lenombre de col­laborateurs, dont le CRMB et d'autres uni­versités. »

Les travaux de construction débuterontvraisemblablement en septembre prochainet les chercheurs comptent utiliser leursnouveaux outils de recherche d'ici un anenviron.

·.,ll~,i;IIIIIiI~'f~·_~t*lifi~~_I_Service des technologies de l'information (S.T.I.)

Importantes subventions accordées à M. Marc Duvalpour des équipements informatiques

Le 8 marsdernier, la Fon­dation canadien­ne pour l'innova­tion (EC.I.) aannoncé qu'elleappuyait, via sonFonds d'innova­tion, la demandede financementprésentée par M.Marc Duval, di­recteu r du Servi­ce des technolo­gies de l'informa­tion à l'UQAR, pour un projet d'infrastruc­ture informatique consistant en desserveurs de fichiers et de calculs pour lesapplications de la géomatique, de la car­tographie et de la télédétection en re­cherche.

Les équipements qui seront acquis parleService des technologies de l'informationde l'UQAR auront une valeur d'environ273 000 $. La FCI contribue à ce projet parune subvention de 91 116 $, appuyé égaIe­ment par le gouvernement du Québec pourun montant de 110 305 $ et de la compa­gnie IBM Canada (plus de 68 000$ enescomptes et contributions). L'UQAR par­ticipe aussi au fonctionnement de ceséquipements pour une valeur d'environ10 000 $ parannée.

« Cette reconnaissance de la EC.1. et duMinistère de l'Éducation constitue une

preuve tangible de la capacité du S.T.1. àbien comprendre les besoins deschercheurs et à proposer à l'institution dessolutions adaptées -. estime M. Duval.

Les programmes d'études avancées ensciences naturelles à l'UQAR (océanogra­phie, sciences de l'environnement, gestionde la faune, etc.), requièrent, pour larecherche, plusieurs outils logiciels permet­tant la manipulation et le traitement decartes informatisées et des donnéesafférentes. Ils servent à représenter desobjets ponctuels, linéaires et surfaciques, àfaire des analyses topologiques, desreprésentations spatiales, du traitementd'images, des calculs en trois dimensions,etc. Les données et les objets ainsinumérisés et constituant les cartes sont deplus en plus détaillées (ex: bandes spec­trales, hautes résolutions) et nécessitentdes moyens informatiques de traitement etde stockage très puissants. L'infrastructureinformatique de calcul doit donc être enmesure d'exécuter des requêtes d'analyse,de simulation et de modélisation sur desbases de données occupant de nombreuxgigaoctets d'espace magnétique.

Ainsi, l'architecture projetée se com­posera principalement d'un serveur destockage qui pourra incorporer, lorsquecouplé à des châssis d'extension, jusqu'à42 disques durs à haute performance de146,8 Giga-octets de données chacun, avecune interface de transfert à 2 Gigabits à laseconde, et d'un serveur de calculs multi-

processeurs (possibilité de 4). Une unité deprises de copies à technologies LTO (LinearTape Open), sera couplée au serveur destockage et pilotée par un serveur de prisede copies dédié. Ces équipements serontinstallés dans la salle des serveurs del'UQAR et seront accessibles via le réseauinformatique interne aux professeurs etchercheurs concernés, à partir de leurbureau et de leurs laboratoires derecherche.

M. Duval poursuit: « nous avons confir­mé aux instances subventionnaires qu'unpourcentage d'utilisation de cette infra­structure sera réservé à l'enseignement. Ceprojet permettra donc de répondre égaIe­ment à certains besoins des programmesutilisant des applications géomatiques(géographie, biologie). Enfin, une telle infra­structure informatique de stockage et detraitement de données géoréférencées per­mettra à l'UOAR de consolider, dans lesprojets de recherche, les collaborations etles partenariats où les aspects techniquesoccupent une place prépondérante dans lesméthodologies de recherche utilisées. »

Détenteur d'un MBA de l'UniversitéLaval et d'un baccalauréat en informatiquede gestion de l'Université de Sherbrooke,M. Duval est directeur du Service des tech­nologies de l'information de l'UQAR depuisjuillet 1995.

Soccer

L'InternationaL Sport est championEn battant Cordonnerie Fillion en finale par 5 buts à 3,l'International Sport s'adjuge le titre du champion de laLigue duSoccer étudiant. Excellent résultat carc'est lapre­mière participation de l'équipe à cette compétition quicom­porte des équipes du bon calibre, les meilleures dans larégion, comme Les Nordets (UOAR), Les Crosbys, l'UOAR,Cordonnerie Fillion et Les Sélects Juvéniles.

Après un début de saison hésitant avec 8 points en sixmatchs et une seule victoire, l'International Sport estrevenu en force en deuxième moitié de saison avec 21points en six matchs, une seule défaite, période danslaquelle l'équipe a fait preuve de rigueur défensive, d'effi­cacité offensive déconcertante en pratiquant un footballléché. La demi-finale et la finale ont été haletantes avec 12buts marqués. Devant: Nabil Alaoui, Mounir Aguir, Abdellatif Lemssaoui etAymen Boukhris.

Derrière: Vah-Kantié Koné, Erwan Jossic, Charlie Gacogne, Eddy Beninga, Éric Libar.

Les OGM et la sécurité alimentaire (2e volet)

Professeur asso­cié à l'UQAR endéveloppementrural, Mario Du­mais répond ici àdeux autresquestions impor­tantes sur ledossier des « or­ganismes géné­tiquement modi­fiés » en rapportavec la sécu ritéalimentaire. Lapremière partie de ce dossier a été publiéedans l'édition du 25février d'UDAR-Info.

Les OGM sontsouvent expérimentés dansla nature, avec risques évidents dedisper­sion d'éléments microscopiques incon­trôlables. Peut-on se payer ce risque decontamination par le vent, sur degrandeséchelles?

Commençons par spécifier que non seule­ment les OGM sont expérimentés dans lanature, mais que, dans le cas des plantestransgéniques, elles sont également cul­tivées commercialement dans la nature etce, depuis au delà d'une décennie. Il y aactuellement dans le monde des superficiesd'OGM en culture qui dépassent toutes lessuperficies en culture au Canada. Pourqu'une plante transgénique soit mise enculture au Canada, elle doit être autoriséepar l'Agence canadienne d'inspection desaliments, qui a le mandat d'évaluer sonimpact environnemental. Depuis le nombred'années que ces plantes sont cultivées etaujourd'hui sur les superficies mention­nées, aucune catastrophe écologique n'estsurvenue. Au contraire, plusieurs des prin­cipales plantes OGM en culture ont deseffets écologiques positifs. C'est le cas parexemple du maïs Bt (Bacillus thuringien­sis),auquel on a inséré une bactérie qui estnaturellement présente dans la nature. Dufait que le maïs transgénique estporteur decette bactérie ennemie de lapyrale du maïs,un ver prédateur de cette plante, on a puéliminer l'utilisation des pesticides chi­miques que l'on utilisait antérieurementpour lutter contre la pyrale. Le Bt est unebactérie insecticide qui est utilisée en agri­culture biologique et dans la lutte contredes insectes prédateurs des forêts.

Ceci étant dit, que la culture des OGMpuisse présenter des risques est un fait

indéniable. Par contre, la culture et la con­sommation de plantes non OGM, y comprisles produits de l'agriculture biologique, nesont pas non plus sans risques, environ­nementaux ou sanitaires. Il est prouvé, parexemple, que laconsommation dulaitcru etdes produits du lait cru ont tué des con­sommateurs. Personne n'a jamais pu prou­ver qu'une plante transgénique avait causéla mort d'une personne. Et pourtant, lesmêmes personnes qui préconisent l'inter­diction des OGM sont souvent desdéfenseurs ardents du lait cru et des pro­duits au lait cru.

Il faut, me semble-t-il, face à l'existencede risques potentiels, non pas alimenter lapeur, qui est toujours mauvaise conseillère,mais identifier les risques et les évaluer afinde les gérer. Dans lecas des risques de con­tamination environnementale, mentionnons(voir le Nouvel Observateur, #2017) que« les OGM - comme toutes les autresespèces classiquement cultivées, et sansdoute davantage encore - sont des con­structions fragiles, artificielles, inadaptées àlavie sauvage et à la dissémination dans lanature. "On n'a jamais vu une carotte dejardin envahir spontanément les contréesenvironnantes" dit L.-M. Houdebine ».

Beaucoup de céréales sont stockéesactuellement par les pays riches, alorsque des populations entières n'ont pasl'argentpourse lespayer. Si la productionétait mieux répartie, économiquement, iln'y auraitpasdeproblème depénurie ali­mentaire dans le monde. Le scandalen'est-il pas une question de fluxéconomique avant d'être une question deproduction alimentaire supplémentaire?

Il est indéniable qu'une amélioration desrevenus des personnes les plus pauvres estune condition nécessaire à lasatisfaction deleurs besoins alimentaires, à moins que l'onne suppose qu'une partie de la populationmondiale devra toujours être alimentée pardes dons de nourriture, ce qui n'est passouhaitable etsans doute pas réalisable nonplus. Les réserves alimentaires sontestimées par la FAO, entre autres lesréserves de céréales, et ces réserves sonten général des inventaires en transit ou quiservent d'une récolte à l'autre à satisfaireles besoins courants. Ils ne représentent engénéral que quelques semaines ouquelques mois de laconsommation mondi­ale et quand elles baissent, rapidement, lesprix montent et les plus démunis s'en

ressentent.Si l'accroissement du revenu des plus

pauvres est un moyen important pourl'amélioration de leur sécurité alimentaire, laquestion de ladisponibilité de nourriture nesaurait être minimisée elle non plus. Mêmesi les revenus étaient répartis d'une façonparfaitement égalitaire sur la planète etqu'ils étaient à un niveau adéquat pour quetous puissent se procurer de lanourriture, ilfaudrait encore que cette nourriture existe.Et laquestion ne se pose pas que dans uneperspective àcourt terme, mais également àlong terme. Actuellement, la populationmondiale s'accroît d'environ 72 millions depersonnes par année et les prévisions sontà l'effet qu'en 2030, elle s'élèvera à 8,3 mil­liards. Compte tenu de la croissance de laconsommation per capita et de la demandede viande dans les pays moins développés,les experts de la FAO estiment que, d'ici là,il faudra doubler laproduction agricole poursatisfaire les besoins alimentaires. D'autrepart, le Sommet de la Terre, tenu à Rio en1992, dans le chapitre agricole de l'Agenda21, qui en constitue la conclusion, recom­mande que l'agriculture n'utilise pas plus deterres qu'elle n'en utilise à ce moment, pourdes raisons environnementales. Il faudradonc accroître substantiellement la produc­tivité pour satisfaire les besoins futurs entenant compte de la contrainte environ­nementale. C'est en tenant compte de cesréalités qu'il serait imprudent d'exclure lestechnologies du génie génétique, et en par­ticulier la transgenèse, pour nous aider àrelever le défi de doubler encore la produc­tivité des terres agricoles. Les OGM peuventnous aider à produire des plantes plusnutritives, dont l'impact environnementalest amélioré et dont on peut tirer de plusgrandes quantités de matières nutritives parhectares cultivés. Ne laissons donc pas lapeur gouverner notre attitude face à cestechnologies car nous en au rons probable­ment fort besoin dans l'avenir.

Louise Laferrière partpour Montréal

Journée carrières en éducation

Près d'une vingtaine de commissions sco­laires, de l'Est du Québec, de plusieursrégions du Québec et même du Nouveau­Brunswick et de Toronto, étaient représen­tées lors de la Journée carrières en éduca­tion, qui s'est déroulée à l'UQAR le10 marsdernier. Des activités semblables ont aussieu lieu au Campus de Lévis. Bref, lademande est très forte pour les finissantsdans les programmes en éducation.

Elle vient tout juste dequitter l'UQAR pour lecentre-ville de Mon­tréal. Elle a obtenu unposte à l'École de tech­nologie supérieure(ETS), en tant quecoordonnatrice au Dé­partement de génie dela production automa­tisée. Après 26 ans àl'UQAR, Louise Laferrière entreprend doncune nouvelle étape professionnelle.« J'avais le goût de faire un changementdans ma vie, dit-elle. L'occasion seprésente, alors je fonce. En plus, comme jesuis native de Montréal, je retourne dansmon milieu d'origine. »

Louise est entrée à l'UQAR en mai 1977comme secrétaire au Département dessciences pures. Elle a ensuite travaillé auModule PREL-Enseignement secondaireainsi qu'au Bureau du doyen de la gestiondes ressources humaines et financières,avant de participer à l'implantation du pro­gramme de génie, au milieu des années1990. En 1997, après avoir obtenu undiplôme universitaire, elle devenait agented'admission au Bureau du registraire, postequ'elle occupait jusqu'à récemment.

Fait à noter, Louise a réussi à obtenir, ensuivant des cours entièrement à temps par­tiel, un baccalauréat puis une maîtrise enétudes littéraires. « Ça prend de l'acharne­ment! -, résume-t-elle.

Bonne chance, Louise!

méconnues par les immigrants en com­paraison avec Montréal.

C'est le Centre d'intégration multi-ser­vices de l'ouest de l'île (CI~OI) qui était leresponsable de ce voyage. A Rimouski, l'or­ganisme Accueil et Intégration BSL étaitchargé d'accueillir les invités etde leur pro­poser un tour de ville. A l'UQAR même, enplus de partager un repas, le groupe aassisté à une pièce de théâtre et à unesoirée de musique du monde. L'activité s'in­scrit bien aussi dans le thème desFrancofêtes 2004 : En français naturelle­ment l. Parti de Montréal, l'autobus avaitaussi un arrêt prévu à Québec.

Geneviève Caron reçoit son prix de l'UOAR desmains deJacynthe Côté, duConseil du loisirscien­tifique del'Estdu Québec.

vulgarisation, dans la catégorie Sciencesde la vie. Elle a développé les aspectssuivants : clientèle visée par ce type decancer, traitements et technologies, etenfin, mesures préventives à prendre dèsl'adolescence pour réduire les risques decontracter ce cancer. Bravo!

Le projet de l'étudiante porte sur lecan­cer de la prostate. Il s'agit d'un projet de

Une élève de Secondaire V du CollègeSainte-Anne-de-Ia-Pocatière, GenevièveCaron, de L'islet, a remporté le premier prixde l'Expo Sciences régionale, qui s'estdéroulée à Amqui, les 20et 21 mars. Il s'a­git d'une bourse d'études de l'UQAR d'unevaleur de 2000$.

L'autobus francophone fait escale à RimouskiUne vingtaine de nouveaux immigrants auQuébec ontfait escale à Rimouski, les 18et19 mars dernier, dans le cadre d'unetournée visant à faire connaître la réalitérégionale québécoise. Par leurs prove­nances variées, ces personnes ressem­blaient à la planète : Russie, Roumanie,Chine, Égypte, Palestine, Maroc, Liban,Uruguay, Inde, Tchad, Philippines. Tout unmonde! Le projet, appelé « L'autobus fran­cophone », veut valoriser lacommunicationen français chez les nouveaux arrivés et leurprésenter des possibilités d'emploi et d'in­tégration au Québec. Le projet vise aussi àmieux faire connaître les régions, souvent

En brefBASEBALLAndré Bédard,du Service desterrains et bâti­ments, a toutesles raisons d'ê­tre fier ! Sonneveu, Érik Bé­dard, a étésélectionnécomme lanceurpartant pour lesOrioles des Bal­timore. André se souvient comment Ériklançait la balle avec intensité, alors qu'ilavait seulement dixans. « C'était déjà épeu­rant ! ». Érik est le fils de Normand Bédard,qui habite dans la région d'Ottawa.

ALCOOL Nos sympathies vont à l'en­tourage de Dany Tremblay, étudiant àl'UQAC, décédé suite à une malheureusebeuverie au bardu campus universitaire deChicoutimi. Soyons prudents: aucune com­munauté universitaire n'est parfaitement àl'abri de ces pratiques excessives et irres­ponsables.

PÈLERINAGE Inspiré du chemin deCompostelle, mais ici même en région, deTrois-Pistoles à Pointe-au-Père, un pèleri­nage de cinq jours de marche et dedémarche est en voie d'organisation. C'estune invitation à te dépasser et à te décou­vrir. Du 17 au21 août2004, viens marcher:environ 90 km sur des routes extérieures etintérieures. Les coûts sontde 10$pour l'in­scription, 20$ pour l'hébergement, plus lecoût des repas. Cette activité s'adresse aux15-30 ans. Renseignements: Julie-HélèneRoy, 723-8527.

LES BASQUES Dans la M.R.C. desBasques, on prépare actuellement desForums jeunesse télévisés où il sera ques­tion de la réalité des jeunes en région. Aucœur des discussions : le développementéconomique, social, culturel, etc. Lesforums ont pour but de trouver des solu­tions à diverses problématiques. Il seraentre autres question de l'exode des jeunes.Tu as des choses à dire sur ce qui se vitdans lemilieu des Basques? Tu es âgé entre18et35ans? Les forums jeunesse téléviséssontpour toi! Pour en savoir davantage surle projet, communiquez avec Nadia, entre9h et 17h au 851-4000. Ce projet est rendupossible grâce au Fonds régional d'in-

vestissement jeunesse et au Carrefourjeunesse-emploi Rivière-du-Loup/LesBasques, organisme parrain.

DIPLÔMES Quel estletaux d'obtention desdiplômes au Québec de 1998 à 2000 ? Ausecondaire: adolescents: 76,8% ; adoles­centes : 90,4%. Au collégial : jeuneshommes: 29,7% ; jeunes femmes: 49,4%.Au baccalauréat : hommes : 21,7% ;femmes: 33%. En bref, près du quart desgarçons n'obtiendront pas leur diplômesecondaire, comparativement à une sur dixpour les filles. Source: Revue des sciencesde l'éducation, Vol. XXVI, n.1, p.35 à 54.

JOBBOOM En raison de son« dynamisme» et de son « ingéniosité », larégion de Rimouski est en vedette dans ladernière édition (mars-avril 2004) deJobboom, un magazine qui se consacre àl'emploi. La revue met en valeur troisrégions : St-Sauveur/Mont-Tremblant,Trois-Rivières et Rimouski. ConcernantRimouski, « un tel dynamisme dans dessecteurs de pointe [sciences de lamer, télé­communications, éducation], attire unequantité. appréciable de jeunes cerveaux -.affirme l'auteur de l'article, Jean-SébastienMarsan.

FESTIVAL D'AUTOMNE Félicitations à M.Carol Saint-Pierre, agent de sécurité àl'UQAR, qui a été nommé coordonnateurgénéral du 24e Festival d'automne deRimouski.

CONCERT Le Choeur de Chambre deRimouski présente son concert du prin­temps, le 1er mai, à 20h30, à la Cathédralede Rimouski. Au programme : MesseNelson de Haydn, Lauda Sion deMendelssohn, avec la participation de laChorale du conservatoire de Rimouski et leChœur de l'Université Laval, orchestre etquatre solistes. Billets: 20$ en pré-vente àla libraire l'Alphabet ou via Richard Boily,de la Bibliothèque de l'UQAR.

CULTUREL Le Conseil de la Culture duBas-Saint-Laurent offre des cours de per­fectionnement aux artistes professionnelset organismes culturels, en collaborationavec Emploi-Québec. Il reste encorequelques places sur tous les ateliers. 1)Plan de communication, 17 et 24 avril (enavant-midi), coût: 50$. 2) Appréciation durendement et des comportements (en

ressources humaines), 16 avril, 125$. 3)Introduction aux effets spéciaux pour lavidéo et le cinéma, 24, 25 avril, 40$. 4)Accueil et animation, 7 mai, 65$.Renseignements : Carmen Barrette, (418)722-6246 ou [www.crcbsl.org/formation].

ARTS VISUELS Les membres du collectifd'artistes Groupe d'intervention photovidéo (GIPV), dans le cadre de son projet« 40 ans de développement, la péninsuleen réflexion », invitent un jeune artistesoucieux du sort de l'Est du Québec à sejoindre à eux, pour la production d'un doc­umentaire sur la réalité des régionsressources. Le collectif est composé de sixjeunes photographes et vidéastes résolus àdonner suite à leurs questionnementsrespectifs face aux problématiquessociales, économiques et environnemen­tales de la Gaspésie et du Bas-St-Laurent.Renseignements : Christian Lamontagne,coordinateur de projet, (418) 560-1388 ou[www.interventionphotovidéo.qc.ca].

CONCARNEAU L'agent d'information del'UQAR, Mario Bélanger, se rendra àConcarneau, en Bretagne,.Jin avril, en tantque délégué du Salon du livre de Rimouski.On saitque ce Salon estjumelé au Salon dulivre maritime de Concarneau. En plus d'êtreprésent au kiosque du Québec, Mario pro­fitera de l'occasion pour donner des ren­seignements sur les programmes ma­ritimes de l'UQAR et aussi, pour livrer uneconférence sur la langue parlée au Québec.Son Petit guide du parler québécois (édi­tions Stanké) continue à bien se vendre :plus de 700 exemplaires entre mai etnovembre 2003.

SOURIEZ La conseillère Merge Gupta­Sunderji (dans CGA Magazine) propose unpetit exercice tout simple qui permet detester la puissance du langage corporel.Tout au long de la semaine, saluez chaquepersonne que vous rencontrez, dans lecadre de vos études oude votre travail, avecun beau sourire et un contact visuel brefmais direct. Vous constaterez que: la plu­part des personnes vous souriront, la plu­part des rencontres de dérouleront plusfacilement, des personnes avec qui vousn'aviez pas de liens harmonieux auront desréactions positives, votre relation seraaméliorée avec les personnes que vousreverrez à d'autres occasions.

Calendrier• Mercredi 7 avril: assemblée générale de l'Association générale

des étudiants et étudiantes (AGEUOAR), à 11 h30, au J-465.• Jeudi 8 avril: conférence sur « le Maroc, mosaïque d'histoires

et de cultures -, avec Mme R'Kia Laroui, directrice du Moduleenseignement secondaire à l'UOAR, à 17h au 0-420. L'activitéest organisée par Accueil et intégration BSL afin de faire con­naître l'histoire, la géographie et la culture de divers peuplesprésents dans la ville de Rimouski.

• Du 9 au 12 avril: congé de Pâques.• Jeudi 15 avril : Party du personnel de l'UOAR dans une

ambiance orientale. « Baguettes, Fourchettes, Steppettes ... ».

Au bar Le Libre Échange, à 17h. Entrée: 5$.• Lundi 19 avril : présentation des travaux à la maîtrise en

développement régional, au 0-335.• Jeudi 22 avril : Mme Armande Saint-Jean, professeure à

l'Université de Sherbrooke, donnera une conférence intitulée« Préoccupations éthiques et dérives déontologiques : lestendances actuelles de l'information médiatique auQuébec -. dans lecadre d'un séminaire organisé par leGroupede recherche Ethos, à 19h30, au 0-340 de l'UOAR. Entrée libre.

• Vendredi 23 avril : Colloque annuel en enseignement enadaptation scolaire, de 12 h30 à 16 h à l'UOAR. Accueil à l'a­trium, de 12h à 12h30. Invitation spéciale aux étudiantes etauxétudiants en enseignement. Renseignements: Secrétariatdu Module EASS de l'UOAR, Bureau B-210, 723-1986 poste1693.

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• Samedi 24 avril : lancement à Rimouski du numéro d'avril de larevue L'Action nationale, à l'édifice de la Société nationale de l'Estdu Ouébec (SNEQ, boul. Arthur-Buies), à 11 h. M. Majella Simard,diplômé au doctorat en développement régional, propose dans cenuméro unarticle inédit sur les disparités régionales au Bas-Saint­Laurent. Selon lui, alors que certains volets de l'économierégionale, à Rimouski, Rivière-du-Loup et Cabano, progressent enaccéléré grâce à des technologies modernes, de larges pans de l'é­conomie, en particulier dans les milieux ruraux, survivent de peineet de misère. Une économie qui roule à deux vitesses ...

• Dimanche 25avril: Brunch de l'Association des diplômés, en col­laboration avec les Saveurs du Bas-Saint-Laurent (produitsrégionaux), sous la présidence d'honneur de Mme MarjolaineCastonguay, présidente et directrice générale de PescaEnvironnement, à l'Hôtel le Navigateur, avenue Belzile à Rimouski,de 10h30 à 14h. Billets: 20$ pour les adultes, 10$pour les étudi­ants et gratuit pour les 7 ans et moins. Renseignements et réser­vations : Sylvie Carroll, coordonnatrice AOOUOAR (418) 724-1484.

• 30 avril: fin dutrimestre.• Jeudi et vendredi 6 et 7 mai: visite des conseillères et conseillers

en orientation et en information scolaire et professionnelle.• 15et16 juin: Salon des affairesRimouski-Chine-Shawinigan, au

Centre des congrès de Rimouski. Des gens d'affaires de cinq villeschinoises prennent contact avec des entreprises québécoises entechnologies de l'information, en transport, en technologies ma­ritimes, en énergie et en technologies forestières.

• Les 2 et 3 août: le Grand Tour en vélo arrête à Rimouski, sur lesterrains de l'UOAR. Environ 2000 cyclistes et leurs accompagna­teurs font escale dans leur périple bas-laurentien. Attendez-vous àvoir une merde tentes.

• Du 17 au 20 août: ge Congrès de l'Association internationale derecherche scientifique en faveur des personnes handicapées men­tales (AIRHM), à l'UOAR. Le professeur Hubert Gascon, duCampus de l'UOAR à Lévis, préside le comité organisateur alorsque le professeur Sarto Roy, à Rimouski, dirige le comité locald'organisation créé en collaboration avec le CROI du Bas Saint­Laurent.

• Mardi 31 août: journée d'accueil pour le trimestre d'automne, àRimouski.

• Mercredi 1er septembre: journée d'accueil pour le trimestre d'au­tomne, au Campus de Lévis.

• Jeudi 2 septembre: début des cours.

UQAR

Présentation des thèmes de rechercheà la maîtrise en océanographie

Le 26 mars dernier, une douzaine d'étu­diantes et d'étudiants en première année àla maîtrise en océanographie de l'UQAR ontprésenté les grandes lignes de leurs projets .de recherche. Devant une quarantaine deprofesseurs et de collègues étudiants, cha­cun a fait le point sur ses intérêts derecherche etsurses vastes ambitions. Voiciun aperçu des thèmes qu'ils ont retenus,qui concernent pour la plupart unemeilleure connaissance des espèces vivanten milieu maritime ou l'étude desphénomènes qui perturbent l'environ­nement.

Devant :Phébée Taillon-Richard : Bioaccumulationet biotransformation de HAP par deuxespèces de bivalves filtreurs.Catherine Bédard : Détection et localisationdes bélugas de l'estuaire duSaint-Laurent àpartir d'un réseau d'hydrophones côtier etanalyse de leurutilisation de l'habitat.Carole Cyr: Incidence de la période d'im­mersion des capteurs dupétoncle géant surl'abondance des espèces associées aulargedes Îles-de-Ia-Madeleine.Claudie Bonnet: Utilisation duchitosane etd'oligomères de chitosane dans le contrôlede salissures en milieu aquatique.

Debout:Céline Guillemart : L'accumulation du cad­mium chez le pétoncle géant et le pétoncled'Islande sur la Côte Nord.Magalie Hardy: Relation entre les activitésde pêche et la dynamique spatio-temporelleàpetite échelle duhomard d'Amérique dansla Baie des Chaleurs.Aurélie Licois : Effets de la turbidité sur l'a­limentation des juvéniles de plie rouge audébut de laphase benthique.Antoine Morissette : Évolution côtièrehaute résolution de la région de Longue­Rive-Forestville (Côte-Nord de l'estuairemaritime du Saint-Laurent).Arianne Savoie : Déterminants phy­siologiques et métaboliques de la crois­sance chez les jeunes stades de louptacheté.

Dorothée Picaud : Phylogéographie duphoque commun du golfe du Saint-Laurentà l'Île des Sables (Nouvelle-Écosse).Jean-Pierre Chanut, directeur du pro­gramme.

Absents pour la photo:Aliou Faye : Profil endocrinien de mâlesd'ombles en fonction de présence ounon dematurité sexuelle précoce.Marie-Gii Fortin : Étude de l'effet de lasalinité sur les seuils de la toxicité sous­léthale de l'atrazine, à des concentrationsréalistes au point de vue environnemental,chez les jeunes stades de choquemorts.

300, allée des Ursulines, Rimouski (Québec) G5L 3A 1

(418) 724-1446(418) 833-8800(418) 862-5167(418) 368-1860

Dépôt légal : Bibliothèque nationale du QuébecISSN 1711-4888

UQAR-INFO est publié aux 15 jours par le Service des communications,bureau E-215, téléphone: (418) 723-1986, poste 1426; télécopieur: (418)724-1869. Ce journal est distribué gratuitement à tous les membres de lacommunauté universitaire et aux personnes de l'extérieur qui en font lademande. Toutes les informations doivent nous parvenir au plus tard huitjours avant la parution. Les articles peuvent être reproduits avec indic?tionde la source. Pour l'achat d'espaces publicitaires, veuillez contacter la redac­tion.

Rédaction : Mario Bélanger, Jacques D'Astous (Lévis)Montage : Richard FournierPhotos : Mario Bélanger, Jean-Luc Théberge, Jacques D'AstousImpression : Clermont Saint-Laurent, Gervais Caron, imprimerie

Envoi de postes-publication, # convention no =1630547