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07/06/2008
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Cancer et Sujets Agés
N. TUBIANA-MATHIEU
CHU de Limoges
OBJECTIFS● Le cancer du sujet âgé est un problème de santé
publique
– Incidence , mortalité
● Caractéristiques du cancer du sujet âgé
● Améliorations de la prise en charge
– Dépistage
– Évaluation des éventuelles toxicités thérapeutiques
● Chimiothérapie
● Radiothérapie
● Soins de support
– Prise en charge par une équipe formée
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LE CANCER EST UNE MALADIE DU SUJET AGE
INCIDENCE :Moyenne d’age des patients cancéreux = 70 ans
50% ont plus de 65ans
en 2030 75% auront plus de 65 ans
EPIDEMIOLOGIE DES CANCERS CHEZ LE SUJET AGE
Principaux problèmes:
Qu’est ce qu’une personne âgée?
Age physiologique?65-74 ans, 75-84 ans, >85 ans 65 ans = retraite?> 70 ans ? Peu d’essais diagnostiques ou thérapeutiques
A-t- on en France une bonne épidémiologie?Registre = 20% populationMortalité mal enregistrée chez la personne âgée (certificat de décés)
Vieillissement de la population
année 1775 1946 1990 2005 2020
% sujets > 60 ans 7,3% 16% 19% 21% 27%
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DECES PAR CANCER
LE CANCER EST LA PREMIERE CAUSE DE DECES ENTRE 65 ET 79 ANS :soit
40%
INCIDENCE ET MORTALITE
TOUT CANCER FRANCE 2000TOUT CANCER FRANCE 2000Données INVS 2003Données INVS 2003
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MORTALITE CANCER USA 1996-2000
INCIDENCE CANCERSHOMMES > 65 ans en FRANCE
0
5000
10000
15000
20000
25000
30000
35000
Poumon Prostate Colorectal Estomac
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INCIDENCE CANCERS FEMMES >65ans en FRANCE
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
Poumon Sein Colorectal Estomac
CANCER POUMONDonnées INVS 2003
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CANCER COLO RECTALDonnées INVS 2003
CANCER SEINDonnées INVS 2003
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LYMPHOMES NON HODGKINIENDonnées INVS 2003
Les Personnes Agées ont-elles de « Vieilles » Tumeurs ?
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● RELATION ENTRE LES BASES FONDAMENTALES ET LA CLINIQUE ?
ORIGINE CANCER ?D HANAHAN R WEINBERG cell 2000
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LE CANCER EST UNE MALADIE DU SUJET AGE
BASES BIOLOGIQUES : la cellule cancéreuse
Accumulation mutations ADN car exposition prolongée aux carcinogènes or processus cumulatif
Diminution mécanismes de réparation ADN
Diminution du catabolisme des carcinogènes
Diminution du control de la prolifération cellulaire
Susceptibilité est tissue spécifique (non décrite dans
le mélanome ou le mésothéliome )
LE CANCER EST UNE MALADIE DU SUJET AGE
● BASES BIOLOGIQUES :vieillissement de l’environnement tumoral
– Sénescence des cellules stromales
– Vieillissement du système immunitaire
● CONCLUSION :Cohen Hj JCO 2007
– Prolifération accélérée
– Phénotype plus invasif ,plus métastatique
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ANGIOGENESE ET AGE ?
Quantification des micro vaisseaux dans le cancer du sein
(Marinho et al Pathol Res Pract 1997)
<50 ans 76,8 (±26,4)
51-70 ans 52 (± 22,8)
>71ans 46,1 (± 14,2)
CLINIQUE
CARACTERISTIQUES DES PRINCIPAUX CANCERS
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BIOLOGIE DES CANCERS DE LA PROSTATE DES SUJETS AGES
Caractéristiques Anapath?
(Sung JC et al Urology 2000)
Plus de formes peu différenciées :mais pas plus de décés
Pas de spécificités sur microvx, P53, Bcl2, KI67
70-74 75-79 >=80
33,3% 32,1% 64,7%
BIOLOGIE DES MALADIES HEMATOLOGIQUES DES SUJETS AGES
Leucémies aigues:Plus d’anomalies génétiques de mauvais pronostic: (Schoh et al, Blood 2001)
Pourcentage des caryotypes de bon pronostic (t8,21;M5,17;Inv 16) en fonction de l’age
Plus d’expression de MDR (Leith et al, Blood 1999))))
Myélomes :Caractéristiques cytogénétiques différentes rôle pronostic??
Jeune: cassures 1p13; 6q21 .11q13Sujet âgé : perte Y ;+5
Age 10-19 20-29 30-39 40-49 50-59 60-69 70-79 >80
% 23% 36% 31% 18% 14% 11% 4,4% 6,6%
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CANCER DU SEIN FACTEURS CLINIQUES
• Les tumeurs sont plus grosses• Le plus souvent N0
Daidone et al J. Critical Reviews Oncology/Hematology 2003(45):313-325
taille <35 473
35-44 2393
44-54 4094
55-64 3404
65-74 2364
75-84 1147
>85 142
<1 4,9 8,5 10 9 8,4 6 4,5
1-1,9 25,1 34,5 47,3 38 36,1 30,7 26,8
2-4,9 58,6 50,5 48,2 49,2 51,7 58,4 60,7
>5 11,4 6,5 4,5 3,5 3,8 4,9 8
N0 32,6 39,3 45 47,2 50,4 46,4 45
BIOLOGIE DES CANCERS DU SEIN DES SUJETS AGES
Diab SG et al 2000 (database de SAN ANTONIO)
Age RE+ RP+ Diploidie Phase S
P53 nle CerbB2 - EGFR -
55-64 83% (11970) 57%(11664) 46%(10522) 51% 51%(478) 79%(985) 83%(603)
65-74 87%(12978) 63%(12710) 50%(11716) 57% 55%(434) 85%(993) 85%(639)
75-84 90%(7802) 64%(7697) 52% (7311) 61% 59%(117) 86% (536) 89%(367)
>=85 91% (2046) 66%(2028) 52% (1947) 60% 61%(23) 90% (99) 90 % (90)
Biais: la majorité des tumeurs sont de gros volume
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BIOLOGIE DES CANCERS DU
SEIN DES SUJETS AGESCaractéristiques Anapath?
Plus de formes indolentes
Toikannen S et al (1989Toikannen S et al (1989Toikannen S et al (1989Toikannen S et al (1989)
In SituMoins fréquentHER2 négatif explique peu de rechutes in situ ?
Premenopause 75-85 >85
Mucineux 1% 4% 6%
ET POURTANT
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SURVIE DES PATIENTS
CANCER DU SEIN N -Diab SG et al 2000 (database de SAN ANTONIO)
Pourquoi des Cancers lentement évolutifs ont un Mauvais Pronostic?
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Mauvaise prise en chargeComorbiditésDiagnostic tardifFaut -il dépister
COMORBIDITES?
● Pierga et al Breast 2004
– série de 1755 cancers du sein de l’Institut Curie
Plus de 50% des patientes meurent de cause extra-carcinologique mammaire .
DFS à 10 ans: 64%.
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COMORBIDITES?
Traitement initial non optimal
Age Traitementnon optimal (%)
65 – 74 7.5
75 – 84 16.1≥ 85 56.8
Goodwin JS, Cancer,72:594-601,1993
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Traitement initial non optimalPOURQUOI?
Goodwin JS, Cancer,72:594-601,1993
1. Activité physique réduite
2. Difficultés d’accés aux transports
3. Altération des fonctions intellectuelles
Blocage des medecins ?
Blocage des familles ?
PEUT-ON DIAGNOSTIQUER PLUS TOT?
● DEPISTAGE ?● METHODOLOGIE DIAGNOSTIQUE
PLUS EFFICIENTE ?
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POURQUOI DEPISTER ?D’après NCHS (2000)
POURQUOI DEPISTER ?Calcul du nombre de tests nécessaires pour prévenir 1 mort par cancer en fonction de l’age et espérance de vie (50%) (Walter LC et al (Jama 2001) )
TESTS 50 70 75 80 85 90
(25%)
Mammographie. 133 242 330 533 2131 1066
Frottis 728 1521 2113 3764 15056 7528
Hemoccult 263 340 408 581 2326 1163
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DEPISTAGE DES CANCERS
DU SEINBases
Biologie des cancers du sujet âgé
Involution adipeuse des seins et pathologie bénigne rare: sensibilité et spécificité de la mammographie
Délai entre 2 dépistages: 2 ou 3 ans?
Recommandations de « American Geriatric Society »
MammographieAnnuelle ou tous les 2ans jusqu’à 75 ansPuis tous les 3 ans jusqu’à une durée de vie estimée à plus de 4ans
Examen cliniqueAnnuel
Examen personnelMensuel
DEPISTAGE DES CANCERS
DU SEIN
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Bases:
Les polypes augmentent avec l’age
50 ans: 20 à 25% patients ont des polypes
75-80ans: 50% patients ont des polypes
L’ablation des polypes diminuent le risque de cancer de 50 à 90%
Essais randomisés (Lancet 1993)
Bénéfice sur la survie
< 65ans 19-23%
>=65ans 10-16%
DEPISTAGE DES CANCERS
DU COLON
Dépister coloscopie
Morbidité :plus de perforation
Gatto et al (2003)65 -69 : 0,08%>=70 : 0,3%
Quand faut-il arrêter un dépistage ?: espérance de vie plus courte que le délai de transformation polype –cancer=5- 10ans
Prise en charge par Medicaire aux USA depuis 7/2001
DEPISTAGE DES CANCERS
DU COLON
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Dépistage ou Prévention
Intérêt de la prévention alimentaire sur polypes
Mais sujet âgé moins enclin à modifier son alimentation et effort physique
Intérêt de Aspirine (inhibiteur de Cox2) utilisé pour autre pathologie
THS??
DEPISTAGE DES CANCERS
DU COLON
Dépistage non consensuel
Pas de dépistage après 75ans
La plupart des décés sont d’une autre origine
Entre 70 et 75ans à adapter à l’EG
Attention après 70ans PSA et prostate
Devant tout symptôme : TR et PSA
DEPISTAGE DES CANCERS
DE LA PROSTATE
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Prévention des cancers ?● Il n’est jamais trop tard pour supprimer les facteurs de risque Balducci L
et al 2002
Intervention Prévention cancer Evidence
TABAC Poumon, ORL, II-2
Diminution graisses Sein endomètre III
Diminution alcool Sein ORL oesophage II 2
Alimentation fruit et légumes multiples II III
Folate si consommations alcool Sein, multiples II-1
Exercice multiples III
Exposition soleil mélanome II-2
PRISE EN CHARGE?
A quel niveau peut – on améliorer la prise en charge?
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AMELIORATION DU
DIAGNOSTIC
Il faut oser un diagnostic
intérêt d’une imagerie moins traumatisante:
Scanner IRM TEPscan GGsentinelle
Biopsie radioguidée
Chirurgie sous coelioscopie
Dans tous les cas utilisation adéquate des explorations para cliniques
PREVENTION ET GESTION DES EVENTUELLES TOXICITES
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TRAITEMENT ADAPTE AU PATIENT ?
● 3 aspects fondamentaux :– Evaluation du patient
● Capacité fonctionnelle
● Comorbidités
● Statut cognitif
● Support social
espérance de vie et tolérance au traitement
– Biologie du cancer
– Toxicité du traitement
● Facteurs pharmacocinétiques
● Réserve fonctionnelle réduite
LA TOXICITE DE LA CHIMIOTHERAPIE
LIEE A L’AGE?Bases:
Augmentation de la susceptibilité
de la MO
Diminution des réserves médullaires
Modification pharmacocinétique filtration glomérulaire
Toxicité si anémie (Schrijvers D et al Anticancer drugs 1999)
Polymédication (m=4 médicaments ) attention au cytochrome p450
D’après Pfreundschuh M et al 2001
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Comorbidités et cancer
● Associée à la survie
globale
● Augmentent les complications chirurgicales et chimiothérapie
● Interactions médicamenteuses !!!
● Pts avec problèmes cognitifs ont une survie diminuée
Influence du diabète sur la SSR3759 pts cancer colon en adjuvantMeyerardt et al JCO 2003
Quels sont les organes plus sensibles à la chimiotherapie avec le vieillissement?
SYSTEME HEMATOPOIETIQUEMUQUEUSES
CŒURSYSTEME NERVEUX
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EVALUATION FONCTION
RENALEModification de la fonction rénale avec l’age
Diminution des glomérules
Diminution des néphrons
Diminution du volume de la corticale
Diminution de la filtration glomérulaire
Comment l’évaluer?
Tenir compte de l’age mais aussi
Comorbidités: diabète HTA néphrite interstitielle(infection) poly médicaments et cancer
EVALUATION FONCTION EVALUATION FONCTION RENALERENALE
D’après Marx et al Ann Oncol 2004D’après Marx et al Ann Oncol 2004D’après Marx et al Ann Oncol 2004D’après Marx et al Ann Oncol 2004
Etude sur 225 patients cancéreux >70 ans
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IL FAUT ADAPTER LE TRAITEMENT A LA CLEARANCE RENALE
Toxicité de CT adjuvante dans cancer du sein
● Etude randomisée adjuvante TAM /TAM + CMF comparaison toxicité :série1 pts <65 ans série 2 pts >65ans Crivellari et al JCO
2000
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
1 2 3
Série1
Série2
toxicité grade 3 toxicitéhémato mucite3
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PEUT ON PREDIRE TOXICITE
DES CHIMIOTHERAPIES ?Décision d’une Chimiothérapie = Etude risque-bénéfice
Apport de l’évaluation gériatrique :
Espérance de vieCGA meilleur que le PS Repetto L et al JCO 2002
Influence de ADL et IADL sur la survie Monfardini eur J cancer 1999
Bénéfice de la chimiothérapie :
Adjuvant ≠ Palliatif
PEUT ON PREDIRE TOXICITE
DES CHIMIOTHERAPIES?Principales toxicités: autres que hématologiques:
Mucite : 5FU
cellules souches muqueuse buccaleProlifération des cellules de la muqueuse
superficielleCardiotoxicité: Anthracyclines
Neurotoxicité périphérique: Platines Taxanes
Toxicité Cerebelleuse : Cytarabine
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Essais peu significatifs dans les tumeurs solides car
Rétrospectifs
Sélection des patients dans les essais
Peu ont > 80ans
Begg CB et al (1983) ECOG
780( 13% )
Gelman RS et al (1984) 31 ( 13% )
Giovannozi Setal(1994) 68 ( 25%)
Ibrahim N et al (1996) 49 ( 20% )
Myelotoxicité chez patients de plus de 70ans
TOXICITE MEDULLAIRE
● Patients âgés traités par une chimiothérapie type CHOPd’après Balducci L et al 2003
Auteur nbre protocole age %neutropénie %neutropénie
fébrile
Zinzani et al (1999) 161 VNCOP-B 60+ 44% 32%
Gomez et al (1998) 249 CHOP 60+ 24% 8%
Tirelli et al (1998) 119 VMP 70+ 50% 21%
Bjorkholm etal (1999) 499 CHOP/CNOP
CTVP
60+
70+
91%
29%
47%
13%
Bastion et al (1997) 444 CHOP
CVP
70+
70+
48%
9%
21%
7%
Coiffier et al (2003) 399 CHOP Ritux 60+ - 12-20%
TOXICITE MEDULLAIRE
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MYELOSUPPRESSION
Précoce dés le premier cycle
Elle est aggravée par l’anémie
Une neutropénie fébrile est la principale cause de décès ( Gomez et al : 83% )
Une neutropénie fébrile allonge la durée d’hospitalisation (Chrischilles et al 2002) de 8 à 12 jours
UTILISATION DU GCSF
UTILISATION PRECOCE (CHOP) D’après Pfreundschuh M et al 2001
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UTILISATION DU GCSF
● Rationnel à l’utilisation prophylactique:– Le risque de myelosuppression augmente à partir
de 70 ans
– Le risque de neutropénies avec infection est de 5 à 30%
– Le risque de myelosuppression est réduit de 75% avec le GCSF
– Les réductions de dose de chimiothérapie compromettent l’efficacité de la chimiothérapie
UTILISATION PRECOCE :
– Dose de chimiothérapie maintenue
– Délai entre deux cures correct
– Coût?
● Pas de surcoût si risque de neutropénie fébrile = 40 % (Lyman et al Eur J Cancer 1998)
UTILISATION DU GCSF
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Recommandations ASCO EORTC
● Utiliser facteur de croissance si risque infection > ou = 20% à partir de 65 ans
Problème de l’anémie
Quelle définition ?Quel impact ?Prévention?
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DEFINITION ANEMIE
● HB<12g/dl chez la femme
● HB<13g/dl chez l’homme
● Valeur chez le sujet âgé?
ORIGINE ANEMIE
• Étude chez des patients de plus de 65 ans
Guralnik et al Blood 2004
Déficience en fer 16.6%
Déficience en folate 6.4%
Déficience en B12 5.9%
Déficience en B12 +folate 2%
Déficience en fer B12 +folate
3.4%
Insuffisance rénale 8.2%
Anémie chronique inflammatoire
19.4%
IR + ACI 4.3%
Non expliquée 33.6%
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EPO et sujet âgé
● Diminution production d’EPO en réponse à l’anémie
– Diminution fonction rénale
– Augmentation cytokines
– Épuisement production d’EPO
DIAGNOSTIC DE L’ANEMIE
● Rechercher une anémie
● Rechercher les causes pour un traitement adapté– Affection chronique– Déficit en fer
– Hémorragie– Insuffisance rénale– Déficit en vit B12 , Folates
– Affection hématologique (myelodysplasie LLC.....)
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INFLUENCE DE ANEMIE ET SURVIE
● Étude sur 903 pts porteur cancer poumon sous CT Waters et al JCO 2002
● Correction de l’anémie et donc:
– Prévient la dépendance
– Prévient l’insuffisance cardiaque et complications neurologiques
– Augmente la susceptibilité du tissu cancéreux à la chimiothérapie
● Intérêt de l’EPO chez le patient cancéreux
– Diminution complications de chimiothérapie
– Diminution de la fatigue
– Augmente la survie ( Kikuchi M et al 2001, Chaves PH et al 2001 ,Isaks GJ et al 1999)
● Coût?
– Pas d’étude mais diminue risque de neutropénie
UTILISATION DE L’ EPO
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Littlewood, T. J. et al. J Clin Oncol; 19:2865-2874 2001
ETUDE RANDOMISEE 375 patients porteurs de tumeurs n on myeloides HB<12 et perte de 1,5g après CT EPO contre PLACEBO.
INTERET DE EPO
Amélioration fatigue par différentes échelles mais pas la survie
Littlewood, T. J. et al. J Clin Oncol; 19:2865-2874 2001
Kaplan-Meier estimate of survival at 26-month media n follow-up (safety population), which was 12 months after completion o f study by last patient; slashes represent the end of the observation period for surviving patients
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Nephrotoxicité:
Adaptation des doses à la clearance de la créatinine pour les produits à élimination rénale Platines MTX
Ou dont les métabolites sont à élimination rénale : Anthracycline Cytarabine
Cardiotoxicité:
Composé moins cardiotoxique que Adriamycine
Perfusion continue
Composé liposomal
Cardioxane ?
Surveillance FEV
Pas de recommandations reconnues
PEUT ON PREVENIR TOXICITE DES
CHIMIOTHERAPIES ?
CHIMIOTHERAPIE ORALE ??
Pas de problème des sites implantables
Traitement à domicile
Moindre toxicité
Capécitabine = prodrogue activée dans le foie et les cellules tumorales
MAIS chez le sujet âgé
Compliance
Motilité gastro-intestinal
Flux vasculaire splanchnique
Enzymes digestifs
Atrophie muqueuse digestive
Essais spécifiques
PEUT ON PREVENIR TOXICITE DES CHIMIOTHERAPIES ?
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RECOMMENDATIONS US ( National Comprehensive Cancer Network)
Evaluation gériatrique
Adaptation des doses en fonction de l’état rénal
Utilisation prophylactique GCSF avec une chimiothérapie d’intensité = CHOP
Maintenir HB 12 g/l
PEUT ON PREVENIR TOXICITE DES CHIMIOTHERAPIES ?
Quels sont les problèmes?– Déplacement journalier– Fracture/ famille =dépression – Compliance variable
● Barbash et al (1996) :18704 pts65-69ans >=80ans
● RT (0 comorbidité) 77% 24%● RT( 2 comorbidités) 50% 12%
– Toxicité variable● RT Pelvis (Daly et al 1989 )188 pts: l’age n’est pas un facteur
pronostic● RT ORL EORTC :1589 pts de 80 à 95 pts ( 20% > 65ans
13% >70ans ) l’age n’est ni un facteur pronostic de control ni de toxicité immédiate et tardive
PEUT ON PREDIRE TOXICITE
DE LA RADIOTHERAPIE ?
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Existe-t-il des alternatives?
Irradiation partielle du sein (essais concluants en terme de récidive locale moins de 5% et cosmétique ) si précoce / chirurgie
– Radiothérapie per opératoire
– Curiethérapie bas et haut débit
ESSAIS SPECIFIQUES
PEUT ON PREDIRE TOXICITE
DE LA RADIOTHERAPIE ?
SHEMAS ALTERNATIFS DE RT DANS LE CANCER DU SEIN
● Equivalence de dose à 50 Gy
Attention : dépistage prolongé plus de in situ plus de RT
32,5 Gy/ 5 fr 1/semaine (6,5Gy/S)
42,5Gy /16fr 4/semaine ( 2,65Gy/s)
42 Gy/14fr 3/semaine (3Gy/s)
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40
La douleur est un problème majeur en cancérologie
Douleur et cancer
● La douleur est une cause de l’immobilité et de ses complications
● Le sujet âgé a une perception diminuée de la douleur
● Attention aux échelles observation du comportement
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41
La douleur est un vrai problème
Abraham JC et al 2000:
66% de patients douloureux dans le dernier mois de vie
33% de patients douloureux dans le dernier jour de vie
Pourquoi une toxicité?
Taux bas de l’albumine sérique ( Anti inflammatoires! ) et de P450
Diminution du métabolisme hépatique
Diminution de la clearance rénale
Comorbidités (Anti inflammatoire HTA ,confusion ,rétention sel/eau )
Diminution muscle
Plus de diffusion des patch dermiques changement à 48h
PEUT ON PREDIRE TOXICITE
DES ANTALGIQUES ?
Douleur et cancer● Évaluation +++
– Douleur
– Toxicité des antalgiques
● Préférer paracétamol
● Morphiniques non contre indiqués avec évaluation régulière multidisciplinaire
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Prise en charge psychologique spécifique du sujet agé ?
ACCEPTATION D’UNE CHIMIOTHERAPIE PAR LES SUJETS
AGES
Enquête auprès de 320 patients >70 ans : 125 réponses
(Exterman M et al JCO 2003)
Chimiothérapie lourde (Platine Taxol)
Chimiothérapie légère (NVB hebdomadaire)
France USA France USA
Pts cancéreux 77,8% 70,5% 100% 88,5%
Pts non cancéreux 34% 73,8% 67,9% 95,2%
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Prise en charge globale plus lourde
La maladie et le traitement diminue l’indépendance et l’autonomie
recours au réseau familial ,aidé Anchisi A et al bull cancer 2006
Comment améliorer l’inclusion des patients> 65ans dans les essais thérapeutiques?
● Etude randomisée CALGB JCO 2005
Formation standard des médecins
Formation approfondie en oncogériatrie ( séminaires ,envoi de matériel cassettes, e-mail, séminaires sur cas cliniques)
Aucun effet:fort recrutement initial? Fermeture d’essais cliniques recruteurs?mauvaise stimulation?
Groupe formé Groupe standard
BASE 40% 36%
1 année 36% 32%
2 année 31% 31%
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CONCLUSION● DIAGNOSTIC PRECIS
● EVALUATION REGULIERE MULTIDIMENSIONELLE
● ARBRE DE DECISION SPECIFIQUE
● ESSAIS THERAPEUTIQUES ADAPTES
MULITIDISPLINARITE
gériatre ,oncologue spécialiste d’organe,Diététicienne,assistante sociale, pharmacien ,kinésithérapeute